DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Today, 3:12 AM
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"Bad Fuel" May Have Caused Back-To-Back Nimitz Aircraft Crashes: Trump

"Bad Fuel" May Have Caused Back-To-Back Nimitz Aircraft Crashes: Trump | DEFENSE NEWS | Scoop.it
An MH-60R Sea Hawk helicopter and an F/A-18F Super Hornet crashed into the South China Sea within a half-hour of each other on Sunday.
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Today, 3:12 AM
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L'armée de Terre s'intéresse de nouveau au Flyboard Air

Vedette de l’édition 2018 du Forum innovation défense [FID] puis du défilé du 14 juillet 2019, le Flyboard Air [ou Flyboard-R] avait très vite suscité l’intérêt de l’Agence de l’innovation de défense [AID] de par les applications militaires que l’on pouvait en tirer. Celle-ci accorda une subvention de 1,3 millions d’euros à son concepteur, Zapata Industries, afin de le rendre compatible aux exigences que les forces armées étaient susceptibles de formuler. Et cela, avec l’appui de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA].

Pour rappel, le Flyboard-R est, en quelque sorte, une planche de surf « volante » pouvant évoluer à une altitude de 10 000 pieds grâce à un algorithme développé pour ajuster en permanence l’inclinaison de ses six moteurs [dont quatre d’une puissance de 250 chevaux] et la vitesse de ses turbines latérales.

Alors ministre des Armées, Florence Parly annonça, en 2021, que les forces spéciales allaient tester une « plateforme volante individuelle, pilotée, dérivée du Flyboard-R ». Et puis, les choses en restèrent là… Du moins, plus aucune communication ne fut faite au sujet de cette innovation, après un accident survenu lors d’une démonstration au-dessus du lac de Biscarrosse, en mai 2022.

Mais il se pourrait bien que le Flyboard-R fasse son retour. C’est en effet ce qu’a suggéré le général Bruno Baratz, le « patron » du Commandement du combat futur [CCF] de l’armée de Terre, lors d’un entretien accordé à l’influenceur Romain Lanéry.

Interrogé sur l’intérêt qu’il y aurait à permettre aux combattants de se déplacer de bâtiment en bâtiment à l’image d’Iron Man [et comme le permet le Jetpack], le général Baratz a dit regretter l’abandon du Flyboard-R.

« Ce que je trouve dommage, c’est qu’on a une pépite en France, Zapata Industries, qui le fait depuis des années. On n’a jamais réussi à l’aider et à progresser dans ce domaine-là, ou, en tout cas, à lui passer la commande nécessaire pour sécuriser son objet, alors que j’y crois beaucoup », a en effet déclaré le général Baratz.

Et le CCF y croit d’autant plus que, selon lui, le champ de bataille d’aujourd’hui, comme celui de demain, est « devenu tellement transparent et violent que la vitesse est une priorité ». D’ailleurs, en Ukraine, a souligné le général Baratz, « on voit bien que des deux côtés, que ce soit les Ukrainiens ou les Russes, on revient à des choses très mobiles et les unités d’assaut sont d’ailleurs sur des motos et des quads pour aller vite ».

Aussi, cette nécessité « d’aller vite » est de nature à rendre pertinent le Flyboard-R, ou, du moins, une équipement similaire. « Des objets comme ça, effectivement, je pense qu’on les verra assez rapidement sur les champs de bataille », a conclu le général Baratz.
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Today, 3:11 AM
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L'armée de l'Air va retirer ses avions C-130H Hercules du service, faute de pouvoir assurer leur entretien

Si, aux États-Unis, il est possible de connaître le « taux de capacité à effectuer des missions » de chaque flotte d’avions militaires, ce n’est plus le cas en France où, en 2020, le ministère des Armées a décidé de ne plus publier les chiffres de la disponibilité technique [DT] de ses aéronefs en faisant valoir des « impératifs renforcés de confidentialité ». Cette mesure a ensuite été étendue à l’ensemble des équipements mis en œuvre par les forces armées et concerne désormais aussi les données relatives à la disponibilité technique opérationnelle [DTO].

Des esprits taquins pourraient penser qu’il n’y aurait aucun problème à permettre au public de prendre connaissance de ces chiffres s’ils étaient excellents… Toujours est-il que leur classification en « diffusion restreinte » complique le travail des rapporteurs budgétaires, dont l’une des missions est de veiller à ce que l’argent du contribuable soit efficacement dépensé. Or, comme l’a une nouvelle fois déploré le député Frank Giletti [mais il n’est pas le seul] lors de l’audition de Catherine Vautrin, la ministre des Armées, ces données ne leur avaient toujours pas été communiquées après la publication du projet de loi de finances 2026 [PLF 26].

Or, connaître la DT et/ou la DTO des aéronefs permettrait de vérifier si la réforme du Maintien en condition opérationnelle [MCO] aéronautique porte ou non ses fruits. D’autant plus que les sommes engagées sont souvent conséquentes.

Pour rappel, lancée en 2018, celle-ci s’est concrétisée par la création de la Direction de la maintenance aéronautique [DMAé] et la généralisation des contrats dits verticalisés, lesquels consistent à confier à un prestataire unique l’ensemble des marchés relatifs au MCO d’une flotte d’aéronefs tout en lui assignant des objectifs de performance.

Quoi qu’il en soit, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, la semaine passée, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, s’est félicité des résultats produits par la réforme du MCO aéronautique… même si la situation demeure contrastées pour certaines flottes.

« Le MCO est un point sur lequel on est extrêmement attentif car il représente pratiquement 70 % du BOP Air [Budget opérationnel du programme Air]. Autant dire qu’on le scrute avec la DMAé », a d’abord souligné le général Bellanger.

« On a des résultats et une disponibilité disparate mais qui est en nette amélioration. On y met quand même de l’argent mais les contrats verticalisés ont été bien pensés », a-t-il ajouté.

Sans point de référence, il est difficile de mesurer les résultats de la réforme du MCO Aéro. Toujours est-il que le CEMAAE a fait état d’une disponibilité en hausse de 6 % pour les Rafale, de 5 % pour les Mirage 2000 et de plus de 6 % pour la flotte d’avions de transport [A400M, C-130J, C-130H, Casa CN-235, A330 MRTT]. En revanche, la disponibilité des hélicoptères a baissé de 7 %, probablement à cause des flottes les plus anciennes, comme celle des Puma/Super Puma.

« Globalement, on a une disponibilité qui reste satisfaisante », a dit le général Bellanger… qui s’est toutefois inquiété pour celle des avions de facture américaine.

Ainsi, si les avions de transport affichent une disponibilité en hausse, ce n’est pas le cas des quatorze C-130H de l’AAE, lesquels ont été partiellement modernisés, dans le cadre d’un marché notifié à Collins Aerospace en… 2017 pour 164 millions d’euros. Cette opération visait à prolonger leur durée de vie opérationnelle au moins jusqu’en 2035, avec l’intégration d’une nouvelle avionique [avec la suite Flight 2] et des capacités supplémentaires.

Seulement, le Plan annuel de performances [PAP] du programme 146 « Équipement des forces » mis en annexe du PLF 2026 indique que « l’échéancier commandes-livraisons de l’opération C130 Modernisation prend en compte la fin des C130H sur le projet modernisation [uniquement six avions rénovés OACI et pas de rénovation COS au-delà du premier appareil commandé] »… Et que l’État-major des armées a décidé d’anticiper leur retrait du service, sans en préciser la raison.

Raison que le général Bellanger a donnée aux députés. « On a un [coût de] MCO qui explose sur certaines flottes, notamment américaines, comme le C-130H. C’est bien pour ça qu’on va y mettre un terme parce que, derrière, on ne peut plus assurer » leur entretien, a-t-il dit.

Par ailleurs, le CEMAAE a aussi insisté sur la nécessité de passer d’un « MCO de contrat à un MCO de combat ». En clair, « cela veut tout simplement dire que nous, opérationnels, devons avoir cette liberté de pouvoir utiliser un matériel en mode dégradé si nous estimons que le risque est maîtrisé ».
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Today, 3:08 AM
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Estonie : le K239 Chunmoo rejoint l’arsenal aux côtés des HIMARS

Estonie : le K239 Chunmoo rejoint l’arsenal aux côtés des HIMARS | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Tallinn prépare l’acquisition du K239 Chunmoo pour compléter les HIMARS : plus d’allonge et plus de volume de feu.
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Today, 3:07 AM
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Saronic Technologies s’allie à NVIDIA pour ses drones navals

Saronic Technologies s’allie à NVIDIA pour ses drones navals | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Saronic Technologies adopte l’intelligence artificielle et le calcul accéléré de NVIDIA pour doper ses drones de surface.
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Today, 3:06 AM
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PGZ et Anduril vont produire le Barracuda-500M en Pologne

PGZ et Anduril vont produire le Barracuda-500M en Pologne | DEFENSE NEWS | Scoop.it
PGZ s’allie à Anduril pour co-développer et produire en Pologne le missile Barracuda-500M et des systèmes autonomes.
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Today, 3:06 AM
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Mer de Chine : Le porte-avions USS Nimitz a perdu un hélicoptère et un F/A-18F Super Hornet en une demi-heure

Mer de Chine : Le porte-avions USS Nimitz a perdu un hélicoptère et un F/A-18F Super Hornet en une demi-heure | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le 17 octobre, ayant été déployé pendant trois mois au Moyen-Orient avec les destroyers USS Gridley, USS Wayne E. Meyer et USS Lenah Sutcliffe Higbee, le porte-avions USS Nimitz a transité par le détroit de Singapour pour se rendre en mer de Chine, où il se trouve encore actuellement avec son groupe aéronaval [Carrier Strike Group 11].

Plus précisément, et selon l’imagerie satellitaire, le porte-avions américain a été repéré, le 21 octobre, à environ 130 nautiques au nord-est de l’île indonésienne de la Grande Natuna, en mer de Chine méridionale, dont la quasi-totalité est revendiquée par Pékin.

« Le Nimitz a achevé son transit à grande vitesse depuis le [Commandement central américain] à travers le détroit de Malacca/Singapour. […] Sa présence [en mer de Chine méridionale] est le signal ultime de l’engagement des États-Unis en faveur de la liberté de navigation face à l’escalade des tensions régionales », avait alors commenté MT Anderson, analyste de renseignements en sources ouvertes.

Quoi qu’il en soit, pour son ultime mission avant son retrait du service, l’USS Nimitz a connu un incident rarissime, en perdant deux aéronefs en moins d’une heure.

En effet, le 26 octobre, vers 14h45 [heure locale], lors d’une opération de « routine », un MH-60R Seahawk de l’escadron d’hélicoptères d’attaque maritime 73 [HSM-73] « Battle Cats » dédié à la lutte anti-sous-marine et à la lutte antisurface, s’est abîmé en mer dans des circonstances qui, pour le moment, n’ont pas encore été précisées par l’US Navy. Les trois occupants de l’appareil ont pu être récupérés sains et saufs.

Moins d’une demi-heure plus tard, un chasseur-bombardier F/A-18F Super Hornet du Strike Fighter Squadron 22 [VFA-22] « Fighting Redcocks » s’est abîmé en mer à son tour. Là encore, l’US Navy n’a pas donné de détails sur cet incident. « Les deux membres de l’équipage se sont éjectés avec succès. Ils ont été récupérés en toute sécurité par les moyens de recherche et de sauvetage affectés au Carrier Strike Group 11 », a-t-elle seulement fait savoir.

« Ces deux incidents font actuellement l’objet d’une enquête », a précisé la marine américaine.

À noter que, par une fâcheuse coïncidence, la perte de ces deux aéronefs est survenue alors que le président américain, Donald Trump, assistait au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est [ASEAN], en Malaisie.

Photo : Porte-avions USS Nimitz – US Navy
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Today, 3:04 AM
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DRDO to Push Astra MkII Range to 200 km Backed by Theoretical Ground Trial Haul

DRDO to Push Astra MkII Range to 200 km Backed by Theoretical Ground Trial Haul | DEFENSE NEWS | Scoop.it
SOURCE: RAUNAK KUNDE / NEWS BEAT / IDRW.ORG The Defence Research and Development Organisation (DRDO) is set to elevate the Astra MkII beyond-visual-range air-to-air missile (BVRAAM) to a formidable 200 km engagement radius, capitalizing on recent ground trials that showcased a theoretical 193 km trajectory at Mach 3.5 with an impressive 160 seconds of sustained […]
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Today, 3:03 AM
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Skyrock Pour Les Militaires lance “Calibre”, émission mensuelle qui donne la parole aux dirigeants de l’industrie de défense

Skyrock Pour Les Militaires lance “Calibre”, émission mensuelle qui donne la parole aux dirigeants de l’industrie de défense | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Skyrock Pour Les Militaires – Skyrock PLM, la seule radio en France dédiée à la communauté militaire et ouverte à tous – franchit une nouvelle étape éditoriale.

À partir de mercredi prochain, en équipe avec Unéo, elle lance Calibre, une émission mensuelle qui donne la parole aux dirigeants de l’industrie de défense française.

Proposée sur YouTube, LinkedIn, Instagram, TikTok et l’application de la radio Skyrock FM, Calibre explore les enjeux de souveraineté, d’innovation, d’emploi et de responsabilité sociale au cœur de la Base industrielle et technologique de défense (BITD). Chaque mois, Calibre accueille un dirigeant d’une grande entreprise de défense française pour un entretien exclusif. Au cœur des échanges : la souveraineté, l’innovation, l’emploi, la formation, mais aussi l’engagement social et territorial de ces entreprises

Ce lancement marque un élargissement éditorial majeur pour Skyrock PLM, qui, en partenariat avec la mutuelle Unéo, poursuit sa mission de valoriser toutes les formes d’engagement au service de la Nation.
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Today, 3:01 AM
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Pour le général Mandon, on "marche sur la tête" en appliquant certaines normes au monde militaire

Pour le général Mandon, on "marche sur la tête" en appliquant certaines normes au monde militaire | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En 2013, dans les pages de l’hebdomadaire L’Express, Benoist Apparu, l’actuel maire de Châlons-en-Champagne, confia que la norme la plus improbable dont il avait eu vent consistait à « construire des quais pour permettre aux personnes handicapées d’accéder au char Leclerc ». La situation ne s’est pas arrangée depuis, au point que la Revue stratégique actualisée en 2021 s’en était inquiétée en mettant en garde contre une application d’un ensemble de règles sans tenir compte de la singularité militaire.

« Les armées […] sont de façon croissante assujetties à des normes de droit qui ignorent parfois la singularité du métier militaire » et cette « contrainte normative appliquée sans distinction aux activités ordinaires comme aux activités opérationnelles ou d’entraînement au combat risque à terme de réduire notre aptitude à l’engagement », était-il avancé dans ce document.

D’autres rapports parlementaires publiés par la suite ont dressé le même constat. Certes, il ne s’agit pas de remettre en cause les normes dans leur ensemble. Seulement, certaines confinent à l’absurde car totalement inadaptées au contexte militaire, en plus d’être coûteuses.

Dans un avis budgétaire diffusé il y a quatre ans, on apprenait que les « matériels spéciaux des armées étaient soumis de façon croissante à des normes civiles » qui, « parfois intégrées d’emblée par les constructeurs », les rendaient inutilisables « en opérations ou en outre-mer ».

Certes, la simplification est devenu un mot d’ordre au sein des armées. Une « task force » dédiée a même été créée par l’armée de Terre [qui organise même les « trophées de la simplification] et il a même été question, en 2023, d’un « choc de simplification ». Seulement, s’il est plus facile de détruire que de construire, il en va pour autant pour les normes : elles sont faciles à produire et compliquées à abroger.

Visiblement, ce sujet agace le général Fabien Mandon, le chef d’état-major des armées [CEMA], dont le prédécesseur, le général Thierry Burkhard, avait pourtant fait de la simplification l’un de ses chevaux de bataille.

« Quand je donne un objectif à trois ou quatre ans, ça veut dire qu’il faut prendre les décisions dès aujourd’hui. Or, on a beaucoup de freins. C’est la culture d’une Europe qui a vécu en paix et celle d’un pays [la France, ndlr] qui a inscrit le principe de précaution dans sa Constitution et qui donc n’aime plus prendre des risques. Moi, je veux qu’on en prenne parce que si on n’en prend pas, on ne sera pas à la hauteur », a dit le général Mandon, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 22 octobre.

« Le risque, c’est un autre regard sur la norme. Les normes qui s’appliquent de manière uniforme à toute la société, y compris la défense, sont là pour nous aider [du moins sont-elles censées le faire, ndlr]. Mais il y a un moment où elles nous freinent et nous font dépenser inutilement l’argent du contribuable », a continué le CEMA, qui n’a pris qu’un seul exemple pour illustrer son propos.

« Quand je vois que l’on construit, dans des régiments d’élite, des chambres pour des personnels handicapés parce que c’est le standard et que c’est la norme, je dis que l’on marche sur la tête. Pendant ce temps, j’ai des chambres qui sont insalubres mais que je n’arrive pas à restaurer. Mais on applique la norme », s’est agacé le général Mandon.

Aussi, pour lui, il ne s’agit pas « de faire sauter les normes pour faire sauter les normes » mais de suivre une « approche par la maîtrise des risques ». Et « je pense qu’on sait le faire collectivement », a-t-il conclu.
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Today, 2:59 AM
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Lutte contre le narcotrafic : Les États-Unis déploient le porte-avions USS Gerald R. Ford dans les Caraïbes

Lutte contre le narcotrafic : Les États-Unis déploient le porte-avions USS Gerald R. Ford dans les Caraïbes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pour vaincre un adversaire, l’action militaire n’est pas forcément nécessaire : il suffit de l’affaiblir et le déstabiliser par différents moyens, comme en soutenant des mouvements politiques subversifs, voire des groupes terroristes, en instrumentalisant les flux migratoires [ce que la Russie est accusée de faire] ou encore, via des relais, en encourageant le trafic de drogue.

Ainsi, aux États-Unis, les surdoses liées à la consommation de drogues causent, chaque année, plus de 100 000 décès. Les opioïdes, comme le fentanyl, sont impliqués dans 80 % des cas, la cocaïne l’étant dans les 20 % restants [27 569 décès en 2022, ndlr]. Au-delà des aspects sanitaires, évidemment préoccupants, notamment pour la jeunesse, cette situation nourrit la criminalité et, partant, pose un problème de sécurité intérieure.

La consommation de drogues de synthèse, comme le fentanyl, a pratiquement décimé toute une génération aux États-Unis. Cinquante fois plus puissantes et moins chères que les opiacés d’origine végétale, elles font des ravages tant dans les grandes villes que dans les campagnes, comme l’a décrit le vice-président américain, JD Vance, dans son livre Hillbilly Elegy.

Or, parce qu’elle est le premier producteur mondial des précurseurs chimiques du fentanyl, la Chine est accusée par les États-Unis de jouer un rôle central dans la diffusion de cette drogue de synthèse, via les cartels sud-américains qui l’acheminent vers l’Amérique du Nord.

D’où la volonté de l’administration du président Trump d’y mettre un terme, en usant de la force militaire. Deux pays sont plus concernés que les autres : le Venezuela, dont le président, Nicolas Maduro, est accusé par Washington d’être de mèche avec le Cartel de Los Sols et Tren de Aragua, et la Colombie, à qui les États-Unis reprochent de ne pas en faire assez contre la production de cocaïne.

Par ailleurs, le Venezuela cultive des liens étroits avec la Chine, la Russie et l’Iran, ce qui, aux yeux de Washington, est une circonstance aggravante. En outre, depuis qu’il est à la tête de la Colombie [il est le premier président issu de la gauche], Gustavo Petro plaide pour un rapprochement avec Caracas, l’une de ses premières décisions ayant d’ailleurs consisté à rétablir des relations diplomatiques qui avaient été rompues en 2019.

Quoi qu’il en soit, lors de son premier mandat [2017-21], le président Trump avait l’intention de lancer une vaste opération antidrogue en Amérique du Sud. Opération qui ne put être menée puisqu’il dut quitter la Maison Blanche. Mais depuis qu’il a retrouvé le bureau ovale, il entend reprendre les affaires où il les avait laissées.

En août, après avoir mis la tête du président Maduro à prix pour 50 millions de dollars, les États-Unis ont commencé à déployer une puissante force dans les caraïbes, avec pas moins de sept navires [dont l’USS Iwo Jima, susceptible de mettre en œuvre des chasseurs-bombardiers AV-8B Harrier], dix F-35B [basés à Porto Rico], des avions de patrouille maritime P-8A Poseidon et des drones. Au total, 10 000 militaires américains, appartenant essentiellement à l’US Marine Corps [USMC] sont engagés dans cette opération de lutte contre le « narcoterrorisme ».

Mais ce n’est pas fini. Aux vols ponctuels de bombardiers stratégiques B-52H Stratofortress et B-1 Lancer au large du Venezuela viendra s’ajouter ceux des aéronefs embarqués à bord du porte-avions USS Gerald R. Ford, lequel sera mis à disposition du commandement Sud des États-Unis [USSOUTHCOM] après son départ de la Méditerranée, où il se trouve actuellement avec son groupe aéronaval. C’est en effet ce qu’a annoncé Sean Parnell, un porte-parole du Pentagone, le 24 octobre.

« Pour appuyer la directive du Président visant à démanteler les organisations criminelles transnationales [OCT] et à lutter contre le narcoterrorisme […], le secrétaire à la Guerre a dirigé le groupe aéronaval Gerald R. Ford et son escadre aérienne embarquée vers la zone de responsabilité du Commandement Sud des États-Unis », a-t-il dit.

L’USS Gerald R. Ford « renforcera notre capacité à détecter, surveiller et perturber les acteurs et activités illicites qui compromettent la sécurité et la prospérité des États-Unis », a-t-il fait valoir.

Ce porte-avions a appareillé de la base navale de Norfolk, en juin dernier. Son groupe aéronaval se compose notamment des destroyers USS Winston S. Churchill, USS Bainbridge, USS Mahan, USS Mitscher et USS Forrest Sherman, les deux derniers étant respectivement déployés en mer d’Arabie et en mer Rouge. Aussi, il n’est pas certain qu’ils soient envoyés aux Caraïbes, où l’USS Gerald Ford devrait se trouver d’ici une bonne semaine.
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Today, 2:57 AM
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Alice Rufo, une ministre déléguée en appui de Catherine Vautrin

Alice Rufo, une ministre déléguée en appui de Catherine Vautrin | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Mes camarades de la rédaction Ouest-France de Paris, Patrice Moyon et Stéphane Vernay, ont rencontré la semaine dernière Alice Rufo, la ministre déléguée auprès de Catherine Vautrin, la nouvelle ministre des Armées et des Anciens combattant. Cet entretien a été l’occasion d’aborder différents thèmes comme la guerre en Ukraine et les menaces russes, la défense européenne, le budget, le service nationale…

Normalienne et énarque, elle a été conseillère à la cellule diplomatique de l’Élysée sous les présidences de François Hollande (dès 2012) et d’Emmanuel Macron (à partir de 2017).

Aux Armées, Alice Rufo est en charge des questions liées aux anciens combattants, dont la mise en œuvre du plan blessés lancé par Patricia Mirales en 2023, mais elle pourra intervenir sur d’autres missions, à définir. « Je serai en appui de Catherine Vautrin sur tous les sujets qu’elle décidera », indique la ministre déléguée.

Les échanges, qui font échos à ceux du Président et à ceux du CEMA, sont à lire sur le site ouest-france.fr et dans notre édition du lundi 27 octobre (en page 3).
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Today, 2:56 AM
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Donald Trump passe à l'offensive sur les cruciales terres rares

Donald Trump passe à l'offensive sur les cruciales terres rares | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pendant que l’armada américaine faisait des ronds dans l’eau dans la mer des Caraïbes (voir mon post de dimanche), Donald Trump est passé à l’attaque de l’autre côté du globe. Objectif: s’emparer des terres rares dont on recense 17 variétés et qui sont vitales à l’économie des USA et à leur défense. Dès 2015, dans un panorama consacré à ces minerais indispensables, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) avait lancé un avertissement : « Sans les terres rares, pas d’aéronautique, pas de satellites, pas d’électronique. »

Ces terres jouent en particulier un rôle primordial dans l’industrie de défense. Transformés en aimants, elles permettent aux chasseurs de voler, aux missiles de trouver leur cible; on les retrouve dans les bâtiments de combat, les blindés, les bombes guidées et les radars. D’où les efforts américains qui s’intensifient pour s’assurer du contrôle du marché des terres rares. Mais une fois de plus, le président américain trouve la Chine face à lui et à ses ambitions. Petit tour d’horizon en ce lundi.

Le front d’Asie
Depuis quelques jours, l’offensive trumpiste sur les terres rares (souvent désignées par l’acronyme REE pour Rare Earth Element) a pour théâtre principal l’Asie et le Pacifique.

Le 26 octobre, Donald Trump a signé avec la Malaisie un accord sécurisant l’accès des États-Unis aux terres rares de ce pays. Selon l’accord, la Malaisie s’engage à accélérer le développement de son secteur des minéraux critiques en partenariat avec les entreprises américaines, notamment en prolongeant les licences d’exploitation afin d’accroître les capacités de production. La Malaisie avait déclaré en 2023 détenir environ 16,2 millions de tonnes de réserves inexploitées de terres rares. Un moratoire national sur les exportations de terres rares brutes y était entré en vigueur le 1er janvier 2024, afin d’encourager leur transformation sur le marché intérieur.

Ce même 26 octobre, Donald Trump a également annoncé un protocole d’accord non contraignant avec la Thaïlande. Il prévoit des mesures visant à renforcer la coopération dans le commerce des terres rares.

De tels accords ont de quoi réjouir l’Administration Trump. Toutefois même s’ils confortent la position américaine, ils n’affaiblissent guère la Chine qui reste le grand maître des terres rares! C’est pourquoi, plutôt qu’une guerre économique, Trump préfère une négociation avec Xi Jinping. Leur entrevue de ce jeudi aura lieu en Corée du Sud. Préalablement les négociateurs américains et chinois ont affirmé avoir trouvé une « trame significative » d’accord, portant notamment sur les terres rares. Donald Trump a en effet menacé de taxer davantage les importations chinoises à partir du 1er novembre si Pékin renforçait les contrôles sur les exportations de terres rares et sur les technologies nécessaires à leur raffinage.

Hors d’Asie, Trump aussi à l’offensive
Il y a quelques jours, Donald Trump a signé un accord avec les Australiens, trop heureux de négocier la relève de leurs vieux sous-marins et de relancer le programme tripartite AUKUS (Australie, Royaume-Uni, USA) en échange d’accords sur l’exploitation des terres rares dont l’Australie est l’un des principaux producteurs. Le 20 octobre, Donald Trump a signé avec le Premier ministre Albanese un accord sur les minéraux critiques dans l’espoir de desserrer l’étau de la Chine qui domine ce marché. Vantant l’abondance de ces ressources dans le sous-sol de son pays, Anthony Albanese a déclaré que l’accord sur les terres rares permettrait de réaliser des projets d’une valeur de 8,5 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros) et ferait passer les relations entre les deux pays à un niveau supérieur .
Donald Trump et l’Australien Anthony Albanese le 20 octobre 2025, à la Maison Blanche (Photo by SAUL LOEB / AFP)

Outre l’Asie et le Pacifique, il faut aussi noter l’effort diplomatico-commercial de l’Administration Trump en République démocratique du Congo (RDC) et en particulier dans l’est, théâtre des affrontements armés entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. La résolution du conflit dans cette zone critique (l’un des huit ou neuf -on s’y perd- que Trump aurait réglés) a peu à voir avec l’altruisme trumpiste mais bien avec le contrôle des formidables richesses du sous-sol congolais (dans les deux Kivu et au Katanga par exemple). Des richesses contrôlées en bonne partie par des entreprises chinoises.

On n’oubliera pas, enfin, que les Etats-Unis s’intéressent aussi très ouvertement aux terres rares d’Ukraine (voir mon post du 12 mars dernier) et du Groenland.

Méconnu mais central: le raffinage
Détenir des gisements de terres rares ou s’assurer d’approvisionnements massifs et préférentiels ne suffit pas. Il faut aussi raffiner les minerais qui contiennent des terres rares. Ces terres dites « rares » portent en fait mal leur nom : ce sont des métaux qui ne sont pas rares mais qui sont difficiles à extraire. En effet, ils sont mélangés avec d’autres éléments dont ils doivent être séparées; c’est ce qu’on appelle le raffinage. Ainsi, pour un kilo de lutécium, qui est utilisé dans le traitement des cancers, il faut 1 200 tonnes de roches!

Selon des données publiées par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD), un pays concentre actuellement plus des deux tiers des capacités mondiales de traitement des principaux minéraux stratégiques. C’est la Chine qui assure le tiers du traitement mondial du cuivre et du nickel, plus de la moitié du raffinage mondial de l’aluminium, du lithium et du cobalt, autour de 90 % de celui du manganèse et 100 % de celui du graphite naturel.

Pire: la Chine contrôlerait plus de 90% du raffinage des terres rares ; certains analystes avancent même le chiffre de 98%! Selon une étude du CSIS (Center for Strategic and International Studies) de juillet 2025 (« Developing Rare Earth Processing Hubs: An Analytical Approach« ), la Chine produit bien 60% des terres rares mondiales mais elle contrôle surtout 90% du raffinage. D’où l’inquiétude des concurrents et adversaires de la Chine, les Etats-Unis en tête, face à ce monopole de la Chine dans le domaine du raffinage.

L’Australie (photo Reuters ci-dessus) voudrait aussi s’imposer comme transformateur de terres rares de premier plan. Quatrième producteur mondial de minéraux rares (derrière la Chine qui représentait 69 % de la production mondiale de minerais de terres en 2023, les États-Unis avec 12 %, la Birmanie avec 11 %), elle développe plusieurs installations de traitement, dont la raffinerie de terres rares d’Iluka Resources à Eneabba, dans l’ouest de l’Australie. Iluka produira des oxydes séparés, notamment du néodyme, du praséodyme, du dysprosium et du terbium. La raffinerie devrait être mise en service en 2026.

L’Europe a aussi des ambitions: elle voudrait raffiner 40% des terres rares qu’elle consomme, alors qu’actuellement, elle ne raffinerait que 1% de ses besoins, pour partie dans une usine en Estonie!

Le salut pourrait venir de France. En effet, une usine de séparation des terres rares a ouvert cette année près de La Rochelle (usine de la société belge Solvay). « Ici, nous avons tout ce qu’il faut pour pouvoir atteindre, à l’horizon 2030, 30 % de la production européenne (de terres rares) », explique Philippe Kehren, le PDG de Solvay. Ce sera ce qu’on peut appeler le hub européen, la place la plus importante de production de terres rares », hors de Chine.

Une autre usine (un projet lancé par la start-up lyonnaise Carester) sera opérationnelle à Lacq en 2026.
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U.S. Navy Air-Launched Version Of ‘Cheap’ Blackbeard Hypersonic Missile Hinted At

U.S. Navy Air-Launched Version Of ‘Cheap’ Blackbeard Hypersonic Missile Hinted At | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Defense startup Castelion is now under contract to integrate its Blackbeard missile onto "operational" Navy and Army platforms.
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La Turquie s'offre vingt Eurofighter Typhoon au prix fort

Ce 27 octobre, après avoir racheté les quatorze avions de transport C-130J Hercules que la Royal Air Force a retirés prématurément du service, la Turquie a conclu un accord avec le Royaume-Uni afin de se procurer vingt avions de combat Eurofighter Typhoon pour 8 milliards de livres sterling [soit un peu plus de 9 milliards d’euros, soit 450 millions par avion]. L’annonce en a été faite à l’occasion d’une rencontre, à Ankara, entre Recep Tayyip Erdoğan, le président turc, et Keir Starmer, le Premier ministre britannique.

Le contenu de cet accord n’a pas été précisé. Probablement que, au regard de son montant, il comprend aussi des pièces détachées, un soutien logistique et des munitions.

Le ministère turc de la Défense avait confirmé son intérêt pour l’Eurofighter Typhoon et son intention d’en commander quarante exemplaires. Seulement, cet appareil étant produit dans le cadre d’une coopération européenne, il fallait l’accord des pays participants. Si le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie ne voyaient aucune objection à une éventuelle vente à la Turquie, ce n’était pas le cas de l’Allemagne à l’époque. Finalement, celle-ci a fini par lever son veto.

Mieux : la semaine passée, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, et son homologue turc, Hakan Fidan, sont convenus de renforcer la coopération militaire entre leur pays.

« La Turquie est un allié fiable et important de l’Otan », a fait valoir M. Wadephul, avant d’affirmer le soutien de Berlin à la participation d’Ankara à l’initiative européenne de défense SAFE [Security Action for Europe – Action de sécurité pour l’Europe], laquelle vise à mettre en place un mécanisme de prêts d’un montant total de 150 milliards d’euros pour promouvoir des acquisitions conjointes d’équipements militaires par les États membres de l’Union européenne [UE].

Quoi qu’il en soit, la Turquie a fait un pas important vers l’achat d’Eurofighter Typhoon en juillet dernier, quand elle a signé, avec le Royaume-Uni, un protocole d’accord visant à l’intégrer dans la « communauté d’utilisateurs » de cet avion de combat.

L’accord qui vient d’être trouvé pour l’achat ces vingt Typhoon « constitue un coup de pouce majeur pour le carnet de commandes britannique. Il représente le plus gros contrat d’avions de combat depuis près de 20 ans et sauvera la ligne de production de Warton », ont commenté les services de M. Starmer. Et d’ajouter : « Il renforcera également les capacités de combat avancées de la Turquie, consolidera la force de l’Otan dans une région clé et améliorera l’interopérabilité entre nos deux forces aériennes ».

Pour rappel, pour produire le Typhoon, le consortium Eurofighter [BAE Systems, Airbus, Leonardo] dispose de quatre chaînes d’assemblage final implantées à Warton [Royaume-Uni], à Manching [Allemagne], à Getafe [Espagne] et à Caselle [Italie]. En juillet, il a été rapporté que le site britannique était à l’arrêt, faute de commandes.

Le ministre britannique de la Défense, John Healey, a parlé d’un « accord d’exportation majeur pour le Royaume-Uni » qui « injectera des milliards de livres sterling dans l’économie [britannique] et permettra de maintenir les chaînes de production Typhoon à long terme. Il va bien au-delà de l’acquisition d’avions. Il constitue l’élément moteur du partenariat industriel et de défense croissant entre nos deux nations ».

« La Turquie est un allié important de l’Otan et le gardien de la mer Noire. En l’équipant d’avions de combat Typhoon haut de gamme, cet accord renforcera la dissuasion de l’Otan et contribuera à notre sécurité à tous », a fait valoir M. Healey.

À noter que le communiqué britannique ne précise pas la version du Typhoon que la Turquie a commandée. En revanche, il indique que les livraisons à la force aérienne turque commenceront en 2030… Soit quand l’avion de combat de 5e génération Kaan, développé par Turkish Aerospace Industries, devrait être mis en service.

Cela étant, la Turquie pourrait obtenir des Typhoon bien avant cette échéance. Le 24 octobre, à l’issue d’une tournée diplomatique dans le golfe Persique, M. Erdoğan a confirmé que des négociations étaient en cours avec le Qatar et Oman en vue de l’acquisition d’au moins douze appareils d’occasion.

« Nous souhaitons conclure ces accords rapidement et, si Dieu le veut, renforcer considérablement notre force aérienne. Grâce à ces avions, notre force aérienne deviendra bien plus forte », a en effet déclaré le président turc.

Actuellement la force aérienne de l’émirat du Qatar dispose de vingt-quatre Typhoon [Tranche 3A] et, l’an passé, Doha a pris l’engagement auprès des Britanniques d’en acquérir douze de plus [Tranche 4]. Quant à celle du sultanat d’Oman, elle aligne douze avions de ce type depuis 2017.
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Lithuania Will Shoot Down Balloons Crossing Border From Belarus After Dozens Detected Overnight

Lithuania Will Shoot Down Balloons Crossing Border From Belarus After Dozens Detected Overnight | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lithuania closed its border with Belarus after 66 balloons were identified crossing into the airspace of the NATO country last night. Lithuania closed its border with Belarus after 66 balloons were identified crossing into the airspace of the NATO country last night.
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Le duo Rheinmetall-ICEYE va livrer 40 satellites à la Bundeswehr

Le duo Rheinmetall-ICEYE va livrer 40 satellites à la Bundeswehr | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Bundeswehr prépare une commande de 40 satellites SAR au duo Rheinmetall et ICEYE. La production débuterait en 2026 à Neuss.
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MBDA et KAI vont intégrer le missile SPEAR au KF-21

MBDA et KAI vont intégrer le missile SPEAR au KF-21 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
MBDA et Korea Aerospace Industries signent un MoU pour intégrer le missile SPEAR au chasseur KF-21 Boramae.
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BrahMos-II on Horizon: Russia Poised to Greenlight Hypersonic Joint Venture with India, Bolstering Edge Post-Op Sindoor Triumph

BrahMos-II on Horizon: Russia Poised to Greenlight Hypersonic Joint Venture with India, Bolstering Edge Post-Op Sindoor Triumph | DEFENSE NEWS | Scoop.it
SOURCE: RAUNAK KUNDE / NEWS BEAT / IDRW.ORG In a pivotal boost to Indo-Russian defense collaboration, the long-anticipated BrahMos-II hypersonic missile program is likely to receive Moscow’s clearance imminently, paving the way for co-development of an export-oriented variant derived from Russia’s 3M22 Zircon. This next-generation weapon, infused with indigenous Indian electronics and seekers, promises a […]
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La Russie annonce avoir terminé les essais de son missile à propulsion nucléaire 9M730 Bouresvestnik

La Russie annonce avoir terminé les essais de son missile à propulsion nucléaire 9M730 Bouresvestnik | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En mars 2018, le président russe, Vladimir Poutine, dévoila six projets de nouvelles armes censées être « invincibles ». Depuis, certaines ont été mises en service, comme la torpille « dronisée » à propulsion nucléaire Poséidon [code Otan : Kanyon] ou encore comme le missile aérobalistique hypersonique Kinjal, lequel n’a pas produit d’effet décisif sur le cours de la guerre en Ukraine.

Cela étant, l’un des projets évoqués par le Kremlin, sans doute le plus ambitieux, vient de terminer sa phase de tests. En effet, ce 26 octobre, lors d’une réunion avec les principaux chefs militaires russes, M. Poutine s’est félicité du succès de l’essai « final » du 9M730 Bourevestnik [code Otan : SSC-X-9 Skyfall], un missile de croisière à propulsion nucléaire.

Au cours de cet essai, qui, aurait été effectué le 21 octobre, un 9M730 Bourevestnik [Pétrel tempétueux] a « parcouru 14 000 km » en restant en vol « pendant environ 15 heures », a indiqué le général Valery Gerasimov, chef d’état-major général des forces armées russes. « Les caractéristiques techniques du Bourevestnik permettent de l’utiliser avec une précision garantie contre des sites hautement protégés situés à n’importe quelle distance », a-t-il ajouté.

« Je me souviens parfaitement que lorsque nous avons annoncé le développement d’une telle arme, même des spécialistes hautement qualifiés m’ont dit que c’était certes un objectif louable, mais irréalisable dans un avenir proche. C’était l’avis de spécialistes, je le répète, hautement qualifiés. Et maintenant, les essais décisifs sont désormais achevés », a ensuite commenté le chef du Kremlin qui, pour l’occasion, avait revêtu une tenue militaire.

« C’est une création unique que personne d’autre dans le monde ne possède », a-t-il ajouté, avant de donner l’ordre de « préparer les infrastructures pour mettre en service cet armement dans les forces armées ».

À noter que, pour le moment, aucun responsable russe n’a indiqué où le missile Bourevestnik s’est écrasé à l’issue de des 15 heures de vol.

Le développement du 9M730 Bourevestnik n’a pas été sans accroc. Ainsi, les premiers essais de ce missile ne furent guère concluants et il fut même avancé qu’un exemplaire avait été perdu en mer de Barents, plus précisément dans les environs de l’île Ioujny, en 2018. Du moins, le déploiement inhabituel du navire-grue KIL-143, parmi sept autres navires, avait alimenté les spéculations à ce sujet.

Puis, un an plus tard, une explosion survenue à la base de Nyonoksa [oblast d’Arkhangelsk], connue pour abriter un centre d’essais dédié aux missiles destinés aux sous-marins russes, engendra un pic de radioactivité, suggérant qu’un essai du moteur du 9M730 Bourevestnik avait mal tourné. D’ailleurs, en 2020, M. Poutine affirma que les cinq employés de Rosatom tués lors de cet incident travaillaient “au développement d’une nouvelle arme reposant sur la technologie sans précédent ».

Théoriquement, subsonique, le 9M730 Bourevestnik a une porté illimitée [ou peut rester en vol pendant plusieurs jours] grâce à son mode de propulsion, lequel reposerait sur un « statoréacteur nucléaire » combinant un moteur-fusée à ergols liquides pour la phase de lancement et un réacteur nucléaire.

S’appuyant sur le journal russe « Courrier militaro-industriel » [VPK], l’Institut international d’études stratégiques [IISS] avait avancé, en 2021, que l’altitude de vol théorique du 9M730 Bourevestnik, « comprise entre 50 et 100 mètres », allait rendre compliquée sa détection par les radars de défense aérienne. Cela étant, son « invincibilité » est relative : plus un missile subsonique vole longtemps, plus il risque d’être détecté.

La Russie n’est pas la seule à s’être intéressée aux missiles à propulsion nucléaire. En effet, dans les années 1950, via le programme Pluton, les États-Unis avaient tenté de mettre au point une arme similaire, appelée SLAM [Supersonic Low Altitude Missile]. Deux prototypes – Tory-IIA et Tory-IIC – furent testés dans le désert du Nevada. Finalement, le projet fut officiellement abandonné en 1964, après avoir coûté 2 milliards de dollars.
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Trump: Qatar is readying peacekeepers for Gaza

Trump: Qatar is readying peacekeepers for Gaza | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Washington DC (UPI) Oct 25, 2025 -
Qatari officials are preparing peacekeeping troops for Gaza if needed to help maintain a cease-fire between Hamas and Israel, President Donald Trump said during a refueling stop.
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La Direction générale de l'armement s'interroge sur le maintien d'une capacité de char lourd avant l'arrivée du MGCS

La Direction générale de l'armement s'interroge sur le maintien d'une capacité de char lourd avant l'arrivée du MGCS | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors de son audition qui s’est tenue à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2026, le Délégué général pour l’armement [DGA], Emmanuel Chiva, n’a pas échappé à des questions sur les projets menés en coopération avec l’Allemagne.

S’agissant du Système de combat aérien du futur [SCAF], auquel l’Espagne participe également, M. Chiva a une nouvelle fois défendu l’idée d’un changement de gouvernance, en particulier pour le pilier n° 1 du projet, lequel porte sur le développement d’un avion de combat de nouvelle génération [NGF, New Generation Fighter] et qui l’objet d’un bras de fer entre Dassault Aviation, désigné maître d’œuvre, et les filiales allemande et espagnole d’Airbus.

« Dassault demande 51 % du pilier n° 1 [et non 80 %, comme a pu l’affirmer la presse allemande, ndlr] et donc un leadership clair sur l’architecture de l’avion. Je rappelle que ce programme est sous direction française. Il s’agit donc simplement d’avoir une gouvernance simplifiée plutôt que d’avoir quelque chose qui, à chaque fois, suscite des discussions entre les différents sous-traitants », a expliqué M. Chiva.

« Nous travaillons, en ce moment, à l’entrée dans la phase 2, celle des prototypes, et une voie permettant d’y aller passe par une amélioration de la gouvernance et des responsabilités industrielles afin de respecter nos lignes rouges : une capacité opérationnelle initiale en 2040 au plus tard, des moteurs capables d’assurer une poussée suffisante et la liberté d’exporter. On n’est pas dans l’après SCAF, on n’est pas à se demander comment en sortir. Les autorités politiques sont convenues de trouver des solutions d’ici la fin de cette année », a poursuivi la DGA.

Cette fin d’année, voire le début de la suivante, sera aussi déterminante pour le projet de Système principal de combat terrestre [MGCS – Main Ground Combat System], placé sous direction allemande. Relancé en avril 2024 après des blocages dus à des différends entre les industriels concernés, il a récemment franchi une nouvelle étape avec la création d’une société de projet commune aux filiales française et allemande de KDNS, à Rheinmetall et à Thales.

Selon M. Chiva, cette dernière « a fait un certain nombre de propositions », lesquelles font désormais l’objet de discussions. « Le but est de notifier des contrats aux industriels pour une durée de quatre ans dès le début de l’année prochaine ou à la fin de celle-ci », a-t-il dit. « Nous sommes dans l’attente d’une convergence industrielle sur les propositions qui nous ont été faites. […] Le MGCS n’est pas arrêté, il n’est pas en défaut, il est simplement en démarrage », a-t-il insisté.

Certes, ce projet n’est pas arrêté… mais il a pris beaucoup de retard depuis l’annonce de son lancement, en 2017. Le char du futur issu du MGCS, qui se veut un « système de systèmes » grâce à la combinaison de systèmes robotisés et de différents types de blindés reliés entre eux au sien d’un « cloud de combat » sera-t-il opérationnel en 2040, c’est-à-dire quand les actuels chars Leclerc, même modernisés, après avoir été portés au standard XLR, auront fait leur temps ? En effet, à cette échéance, ils afficheront près de 50 ans de service, les premiers exemplaires ayant été livrés en 1993, année de sortie de la Citroën Xantia, considérée de nos jours comme une voiture de collection.

D’où l’idée d’une éventuelle solution « intérimaire » censée faire le « pont » entre les chars actuels et le MGCS. L’Allemagne, pour qui la composante blindée a toujours été une priorité, s’est engagée dans cette voie avec le développement d’un Leopard 3 alors que la France tergiverse, même si une possible solution est sur la table, avec le Leclerc Évolution de KNDS France.

L’an passé, M. Chiva avait évoqué une étude pour voir s’il était possible de prolonger le Leclerc jusqu’en 2040. » On se donne les moyens de se donner du temps », avait-il dit, lors d’une autre audition parlementaire.

A priori, il va être compliqué de garder les Leclerc jusqu’à cette échéance. « Là encore, se pose la question pour nous du maintien d’une capacité de char lourd alors que les chars Leclerc vont être frappés d’obsolescence », a affirmé le DGA devant les députés. Et d’ajouter : « Il faut, en vérité, traiter la question de la charnière 2030/40. Cela pose des questions sur la feuille de route char, sur une capacité intermédiaire et sur le renouvellement des capacités terrestres de combat de haute intensité », a-t-il complété.

Interrogé, à son tour, sur cette transition vers le MGCS lors de son passage devant la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, a confessé « n’avoir pas d’idée arrêtée, aujourd’hui, sur ce que sera la solution pour l’avenir de court, moyen et long terme ».

« Ce que je dis et continue à dire, c’est que le char, ou quelque chose qui ressemble à un char ou qui remplit les fonctions d’un char, c’est-à-dire le duel et la capacité de percer, restera un des éléments structurants des armées futures », a poursuivi le général Schill.

Selon lui, un format à « 200 chars semble être la bonne dimension » pour l’armée de Terre. « Nous sommes en train de rénover les Leclerc, c’est-à-dire que, concrètement, on transforme leur tourelle analogique en tourelle numérique. […] Mais ça reste un Leclerc, en mieux. Le MGCS, ou ce qu’il y aura dans quinze ans, ce sera autre chose, qui sera né dans un univers robotisé, de cloud de combat et d’échange de l’information. Il va y avoir un saut de génération », a-t-il ensuite souligné.

« Mon sujet, c’est de savoir comment négocier ce saut de génération. Et c’est là la limite de mon propos. Je ne sais pas aujourd’hui si le projet franco-allemand débouchera assez tôt pour que les Leclerc rénovés soient directement remplacés par le MGCS », a continué le CEMAT. « Est-ce qu’il y aura partiellement un autre engin, ou quelque chose, qui fera la jonction entre les deux ? », s’est-il ensuite interrogé.

Si une solution intérimaire est envisagée, alors, a-t-il dit, elle ne devra « pas coûter trop cher parce que je ne veux pas rater la marche de cette génération future. C’est tout ce qui est en train d’être discuté avec la DGA et l’État-major des armées », a dit le CEMAT.

Quoi qu’il en soit, il y aura « probablement une coexistence des Leclerc rénovés soit avec une première capacité du MGCS, soit avec l’équivalent du char futur, dans des proportions qui vont varier. […] Il y aura une combinaison de ces générations. J’insiste là-dessus parce que je pense que c’est une réalité fondamentale de ce monde d’innovation qui fait que l’on aura des versions ou des équipements différents qui, la plupart du temps, se superposeront », a conclu le général Schill.
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Les six frégates de surveillance de type Floréal resteront en service bien plus longtemps que prévu

Les six frégates de surveillance de type Floréal resteront en service bien plus longtemps que prévu | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Conçues il y a près de quarante ans et admises au service actif au début des années 1990, les six frégates de surveillance de type Floréal sillonnent les 11 millions de km² de la zone économique exclusive [ZEE] française depuis les outre-mer pour mener, notamment, des missions de police de pêche et de lutte contre le narcotrafic. Mais pas seulement puisque ces navires sont aussi susceptibles d’être engagés dans des opérations et des exercices multinationaux, comme cela a récemment été le cas pour le « Prairial », qui a pris part aux manœuvres « Annualex », au Japon.

Selon la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, le remplacement de ces six frégates de surveillance devrait commencer à partir de 2030, avec la livraison d’une première corvette, vraisemblablement issue du programme EPC [European Patrol Corvette], lancé en 2019 dans le cadre de la Coopération structurée permanente [CSP ou PESCO], sous la direction de l’Italie et avec la participation de la France, de l’Espagne et de la Grèce.

Selon les attendus de ce programme, cette corvette européenne devra afficher un déplacement de 3 000 tonnes pour 110 mètres de long et être conçue selon une architecture ‘plug and play’ ouverte. En outre, elle se déclinera au moins en trois versions : une première optimisée pour la lutte anti-sous-marine, une seconde dédiée aux missions de longue durée avec une capacité de lutte anti-surface et une dernière plus axée sur la patrouille en haute mer. Il était récemment question qu’un « prototype » soit mis à l’eau en 2027.

Seulement, la Marine nationale ne devrait pas disposer d’une première corvette européenne selon l’échéancier fixé par la LPM 2024-30. En effet, lors d’une audition parlementaire, le 23 octobre, son chef d’état-major [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, a indiqué que les six frégates de surveillance de type Floréal seront prolongées, alors qu’elles arrivent presque à « bout de souffle ».

« D’abord, on a plutôt une bonne nouvelle : nos frégates de surveillance tiennent encore à peu près la route. Donc, on est capable de les prolonger. Comme d’habitude, dans nos affaires d’actualisation de LPM, la question est de savoir où sont nos marges. Bon, là, c’est peut-être un peu une marge », a dit l’amiral Vaujour.

« On a travaillé avec les Européens pour voir quelle serait la corvette du futur. On pense qu’on peut prolonger nos frégates de surveillance aujourd’hui même si elles arrivent à bout de souffle. Mais on a un besoin de navires de bonne qualité hauturière, endurants – c’est absolument essentiel – et d’un armement un peu durci. […] Donc, c’est un investissement important », a poursuivi le CEMM.

En attendant, a-t-il ajouté, « on est dans le projet européen pour essayer de garder tout ce qu’il aura de bon. Mais c’est sûr qu’on va décaler un petit peu cette affaire vers la droite. Coup de bol : les frégates de surveillance permettent de le faire aujourd’hui ».

Par ailleurs, l’amiral Vaujour a confirmé que la Marine nationale ne pourra pas disposer de trois frégates dites de premier rang de plus dans un avenir proche, la question ayant été renvoyée à la prochaine LPM. Donc après 2030. C’est ce qu’avait annoncé, la veille, la ministre des Armées, Catherine Vautrin, aux députés.

« Le ministre [Sébastien Lecornu] avait effectivement posé que le poids de forme de la Marine était plutôt à dix-huit frégates. Aujourd’hui, on en a quinze. On les optimise au maximum, grâce à une disponibilité extrêmement bonne [80 % ndlr], et on a doublé les équipages sur certaines pour augmenter le nombre de jours à la mer. Mais on arrive au bout du curseur de ce que l’on est capable de faire avec quinze [bateaux] », a expliqué l’amiral Vaujour.

Aussi, « si on devait aller au-delà en termes d’emploi opérationnel », comme assurer une permanence en mer Noire, « il en faudrait plus », a souligné le CEMM.

« Une permanence dans une zone géographique, c’est trois frégates. Aujourd’hui, on a une permanence en Atlantique, une permanence en Méditerranée, une permanence dans l’océan Indien. Ce qui vous en fait neuf. Pour tenir une alerte, il en faut deux à Brest et deux à Toulon. Donc, ça vous en fait quatre supplémentaires. Vous en mettez deux en arrêt technique et vous avez les quinze », a détaillé l’amiral Vaujour.

Aussi, a-t-il fait observer, cela « montre bien que, structurellement, on ne peut pas aller beaucoup plus loin. Et donc, à chaque fois que l’on veut faire quelque chose d’autre, il faut malaxer tout ça et faire des choix ». Et donc se résoudre à des renoncements.

Quoi qu’il en soit, les « trois frégates supplémentaires ne sont pas posées. C’est une réalité. Donc, ce sera un travail pour la prochaine LPM, probablement. Il est vrai que le nombre de frégates est important. Aujourd’hui, on a tiré le maximum de ce que l’on est capable de faire », a conclu l’amiral Vaujour.
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Today, 2:58 AM
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En Israël, le Centre de coordination militaro-civile (CMCC) accueille des officiers français, britanniques, allemands...

En Israël, le Centre de coordination militaro-civile (CMCC) accueille des officiers français, britanniques, allemands... | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Une info France Info:
« Trois militaires français sont intégrés au Centre de coordination militaro-civile (CMCC) installé par les Américains en Israël, a appris de sources diplomatiques européennes et auprès de l’Etat-major français le correspondant de Radio France à Jérusalem. Le Centre de coordination militaro-civile (CMCC) installé à Kiryat Gat (30 km de Gaza), dans le sud d’Israël, à une trentaine de kilomètres au nord de Gaza, mène une mission de surveillance du cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne, sous l’égide des États-Unis. Selon une source diplomatique européenne, ils sont arrivés très récemment et n’ont pas encore de fonction précise au sein des cinq groupes de travail coordonnés par les États-Unis. Ils rejoignent des équipes britanniques et canadiennes. Des équipes provenant d’autres pays européens et des représentants de l’Union européenne doivent aussi participer prochainement. »



En outre, « le correspondant de Radio France à Jérusalem a pu consulter un document confidentiel, un échange entre deux acteurs concernés, qui permet d’en savoir plus sur le fonctionnement du CMCC. Il s’agit de directives, en 11 points, qui permettent d’y voir plus clair sur la gestion à court terme de la bande de Gaza. Dans ce document, on apprend que le QG de la force de stabilisation devrait être installé à Rafah, au sud de l’enclave, d’ici deux ou trois semaines. »
L’EMA français a confirmé cette information, précisant que « nous n’en sommes qu’à la phase de planification. Le mandat, les modalités de sa mise en oeuvre et les moyens mis à disposition par les nations contributrices n’ont pas été déterminés ».
Photo prise le 23 octobre au sein du Civil-Military Coordination Center (CMCC). Photo U.S. Army photos Sgt. 1st Class Malcolm Cohens-Ashley.

La mission du CMCC
Dans un communiqué du 21 octobre, le CENTCOM, le commandement central américain, a annoncé avoir ouvert un Centre de coordination civilo-militaire (CMCC) en Israël, le 17 octobre. Environ 200 militaires américains possédant une expertise en transport, planification, sécurité, logistique et ingénierie ont mis en place ce CMCC sous la direction du lieutenant-général Patrick Frank, commandant de l’US Army Central (ARCENT).

« Le CMCC est conçu pour soutenir les efforts de stabilisation. Le personnel militaire américain ne sera pas déployé à Gaza, mais contribuera à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, logistique et sécuritaire des partenaires internationaux vers Gaza. Le CMCC assurera également le suivi de la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, grâce à un espace opérationnel permettant au personnel d’évaluer en temps réel l’évolution de la situation à Gaza. De plus, des bureaux et des espaces de réunion sont aménagés pour favoriser la planification collaborative entre les dirigeants, les représentants et le personnel », ont expliqué les Américains.

D’autres annonces européennes
L’info des confrères de France Info intervient après plusieurs autres annonces d’armées étrangères prêtes à déployer des représentants au sein du CMCC. Ainsi, l’amiral Brad Cooper, commandant du CENTCOM, avait annoncé, le 17 octobre, qu’au cours des deux prochaines semaines, « le personnel américain intégrera des représentants de pays partenaires, d’organisations non gouvernementales, d’institutions internationales et du secteur privé dès leur arrivée au centre de coordination. »

Parmi ces petits contingents, outre celui de la France, signalons celui de la Bundeswehr qui a envoyé trois officiers dont un général. Selon le ministère allemand de la Défense, « ils serviront en uniforme national et sans armes ».

Il faut aussi signaler celui du Royaume-Uni. Le mardi 21 octobre, les autorités britanniques avait confirmé la participation de quelques militaires britanniques à la mission menée par les Etats-Unis de surveillance du cessez-le-feu à Gaza: « Un petit nombre d’officiers britanniques chargés de la planification ont été intégrés au Centre de coordination militaro-civile (CMCC) dirigé par les Etats-Unis », a indiqué le ministère de la Défense. La veille, le ministre britannique de la Défense, John Healey, avait déclaré que la Grande-Bretagne jouerait un « rôle central » dans les efforts déployés à la demande de Washington. Effectivement, un général britannique sera numéro 2 du CMCC.
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La Maison Blanche appelle Gerald-Ford à la rescousse dans les Caraïbes

La Maison Blanche appelle Gerald-Ford à la rescousse dans les Caraïbes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On le sait depuis vendredi soir: le porte-avions Gerald R. Ford et son groupe aéronaval (GAN) vont venir « renforcer les moyens actuellement déployés dans les eaux des Caraïbes pour déjouer le trafic de stupéfiants et démanteler des organisations criminelles transnationales » dans la zone de l’US SOUTHCOM, le commandement correspondant à l’Amérique centrale et à l’Amérique du Sud. Le Pentagone n’a pas précisé la destination exacte du porte-avions et si l’ensemble du GAN allait se redéployer au large du Venezuela.



Il s’agit de « consolider la capacité des Etats-Unis à détecter, surveiller et stopper acteurs et activités illicites », a ajouté le porte-parole. Jusque-là, huit navires et dix avions de combat furtifs F-35 avaient notamment été déployés (voir mon post du 20 octobre).

L’arrivée sur zone du GAN qui naviguait au large de la Croatie après une escale dans le port de Split, est attendue en fin de semaine. Sur le papier, le GAN compte 5 frégates lance-missiles: les USS Winston S. Churchill (DDG-81), USS Bainbridge (DDG-96), USS Mahan (DDG-72), USS Mitscher (DDG-57) et USS Forrest Sherman (DDG-98), au moins un SNA, et une escadre aérienne embarquée (la Carrier Air Wing 8).

Il s’agit bien d’un renfort, et pas d’une relève, des moyens déjà sur zone. Ce qui laisse envisager une intensification des opérations visant les cartels et les passeurs (après 10 frappes depuis le 2 septembre, le seuil de la simple gesticulation trumpienne est indiscutablement dépassé). Et peut-être des actions visant directement le Venezuela et son président. Selon ce dernier, les Etats-Unis « inventent un récit extravagant, vulgaire, criminel et totalement faux (…). Le Venezuela est un paix sans production de feuille de coca, sans production de cocaïne, et nous allons réussir à éliminer à 100% le passage d’un minuscule 5% du trafic de drogue provenant de Colombie ».

En attendant une possible opération d’envergure, la frégate lance-missiles USS Gravely est arrivé ce dimanche à Trinité-et-Tobago, petit archipel situé à une dizaine de kilomètres du Venezuela et dont la Première ministre est un fan de Trump. Entre le 26 et le 30 octobre, des soldats de la 22e U.S. Marine Expeditionary Unit s’entraîneront avec leurs homologues de la Trinidad and Tobago Defence Force.
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