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Today, 10:17 AM
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En septembre, après que trois avions de combat russes de type MiG-31 « Foxhound » avaient violé l’espace aérien de l’Estonie pendant douze minutes, entraînant l’intervention de F-35A italiens basés à Ämari au titre de la mission Baltic Air Policing, plusieurs responsables de pays membres de l’Otan plaidèrent pour la manière forte afin d’éviter qu’un tel incident ne se reproduise. Ainsi, le président de la République tchèque, Petr Pavel, estima que l’Otan devait adopter une « attitude appropriée » en cas de « violation des règles par la Russie et ne pas exclure une « réponse militaire ». Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, fut plus direct. « Nous prendrons la décision d’abattre les objets volants sans discussion lorsqu’ils violeront notre territoire et survoleront la Pologne. Il n’y a pas de place pour le débat », avait-il dit. Via le réseau social X, Dolvilé Šakalienė, alors à la tête du ministère lituanien de la Défense, fit valoir que la Turquie avait eu la bonne réaction quand l’un de ses F-16 abattit un Su-24 « Fencer » russe qui avait violé son espace pendant une quinzaine de secondes, en 2015. Et cela, en faisant fi de toutes les procédures prévues en pareil cas [en général, l’ouverture du feu n’est décidée qu’en dernier ressort]. Ces commentaires [et d’autres] ont-ils produit un quelconque effet à Moscou ? En tout cas, le 26 septembre, le Kremlin les qualifia d’ « imprudents » et d’ « irresponsables » car pouvant entraîner des « conséquences dangereuses ». Souvent, il vaut mieux ne rien dire et laisser le doute sur ses intentions, comme l’a suggéré Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, plutôt que de lancer des paroles en l’air… D’ailleurs, quelques jours plus tard, le Danemark fut confronté à des survols de drones inconnus [mais soupçonnés d’être russes] aux abords de plusieurs de ses aéroports. Ce que la cheffe de son gouvernement, Mette Frederiksen, qualifia de « grave attaque contre [ses] infrastructures critiques ». D’autres pays ont ensuite connu des incidents similaires, comme l’Allemagne, où la police n’a été autorisée à abattre des drones suspects que le 8 octobre dernier, alors que 270 survols de sites sensibles ont été constatés lors des six premiers mois de cette année. Quoi qu’il en soit, un mois après l’incident des MiG-31 en Estonie, les forces aériennes russes ont probablement cherché à tester de nouveau la défense aérienne de l’Otan. En effet, le 23 octobre, un avion ravitailleur Il-78 et un chasseur multirôle Su-30 ont violé l’espace aérien de la Lituanie pendant dix-huit secondes avant de faire demi-tour vers Kaliningrad. A priori, les deux appareils effectuaient un ravitaillement en vol au moment des faits. Deux Eurofighter EF2000/Typhoon espagnols, basés Šiauliai dans le cadre de la mission Baltic Air Policing, ont décollé en alerte pour intercepter les avions russes. Coïncidence ? Toujours est-il que cette violation dénoncée par Vilnius est survenue quelques heures à peine après que Mme Šakalienė a annoncé sa démission du gouvernement lituanien… et après que le président américain, Donald Trump, a décidé de prendre des sanctions économiques massives à l’égard de Moscou, en ciblant notamment les principales compagnies pétrolières russes. « Ce sont des sanctions énormes, elles sont très vastes, elles sont contre leurs deux grandes compagnies pétrolières. À chaque fois que je parle avec Vladimir Poutine, nous avons de bonnes conversations, mais cela ne mène nulle part », a fait valoir le chef de la Maison Blanche. Quoi qu’il en soit, le ministère lituanien des Affaires étrangères a indiqué qu’il convoquerait le chargé d’affaires de l’ambassade de Russie en Lituanie pour lui faire part de sa « forte protestation ». En outre, Vilnius a exhorté Moscou à « expliquer immédiatement » les raisons de cette violation et à prendre « toutes les mesures nécessaires pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir ». Cependant, de son côté, le ministère russe de la Défense a nié toute incursion dans l’espace aérien lituanien. « Les vols ont été effectués dans le strict respect des règles d’utilisation de l’espace aérien au-dessus du territoire russe. Les appareils n’ont pas dévié de leur route et n’ont pas violé les frontières d’autres États », a-t-il fait valoir. Reste que des incidents de cette nature sont de plus en plus fréquents dans la région de la Baltique. Il est possible que les forces russes cherchent à tester le temps de réaction de l’Otan tout en mettant cette dernière sous pression.
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Romain
Today, 10:16 AM
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Normalement, quatre chasseurs-bombardiers F-35A auraient dû se poser sur la base aérienne de Florennes [Belgique], le 13 octobre dernier, à l’issue d’un « Ferry Flight » [vol de convoyage] depuis le Texas [États-Unis]. Sauf que l’un d’eux n’a pas pu redécoller des Açores, où ces appareils ont fait une escale avant d’entamer la dernière étape de leur périple. « On a décidé de ne pas voler avec cet avion parce qu’il y avait certains systèmes qui ne fonctionnaient pas », a confié le lieutenant-colonel Tanguy Fivé, le chef du détachement. A priori, ces dysfonctionnements ont été sérieux puisque ce F-35A n’a pu rejoindre Florennes que ce 24 octobre [soit après onze jours d’immobilisation]. L’annonce vient d’en être faite par le ministère belge de la Défense. « Avec cette arrivée, le premier groupe de quatre F-35 belges est désormais au complet », s’est-il félicité, via un communiqué. Quoi qu’il en soit, peu après l’arrivée des trois premiers F-35A, deux d’entre eux ont été « autorisés à décoller » [selon les termes de la presse d’outre-Quiévrain] pour survoler les « différentes provinces » du Plat Pays afin d’être « présentés » à la population belge. Cela étant, il s’avère que l’espace aérien de la Belgique est trop petit pour permettre aux pilotes de F-35A de s’entraîner régulièrement. C’est en effet ce qu’a admis Théo Francken, le ministre belge de la Défense, au cours d’une audition parlementaire, cette semaine. « Notre espace aérien ne suffira pas pour absorber les missions de formation », a-t-il en effet affirmé, soulignant que ce problème n’est pas propre aux F-35, même s’ils demandent un « espace plus grand », car il se posait déjà pour les F-16 actuellement en service au sein de la force aérienne belge. Aussi, « des discussions sont en cours avec d’autres pays pour permettre aux pilotes de F-35 de s’entraîner », a-t-il ajouté. L’Italie, les Pays-Bas et la Norvège ont été cités. Mais une autre raison est à prendre en compte : le bruit. « Ces entraînements à l’étranger, ainsi que l’utilisation accrue de simulateurs de vol, pourraient soulager au moins en partie les riverains des bases aériennes car ces nouveaux chasseurs-bombardiers sont plus, voire bien plus bruyants que leurs prédécesseurs », a ainsi relevé l’agence Belga. Effectivement, une brochure distribuée par le ministère belge de la Défense aux riverains des bases aériennes concernées, explique que le “F-35 dispose d’une puissance moteur presque deux fois supérieure à celle du F-16. Il produit donc un son plus lourd et pulsé, mais moins aigu que le F-16″. En réalité, il est en moyenne cinq fois plus bruyant que son prédécesseur, à en croire les mesures acoustiques effectuées dans les environs de la base aérienne de Leeuwarden, aux Pays-Bas. Ainsi, comme le rappelle le quotidien Het Laatste Nieuws, l’échelle des décibels est « logarithmique », ce qui signifie qu’une augmentation de 3 décibels équivaut à un doublement du niveau sonore. À Leeuwarden, des « pics sonores allant de 110 à 120 décibels ont été enregistrés, atteignant le seuil de la douleur auditive », avance-t-il. « Le bruit d’un F-35 fait littéralement mal aux oreilles. J’ai découvert le F-35 en 2014 sur la base de Nellis, près de Las Vegas. Ce qui m’a immédiatement frappé, c’est que le F-35 ne produit pas seulement plus de bruit que le F-16, il est aussi beaucoup plus irritant », a par ailleurs témoigné l’ex-colonel Roger Housen, dans les pages de ce journal. En Suisse, cet aspect fait l’objet d’une attention particulière, d’autant plus que, dans certains cas, avec les montagnes environnantes et des pistes relativement courtes, le décollage d’un F-35A ne pourra se faire qu’avec la post-combustion [et donc avec plus de bruit]. Cela étant, même s’il est conscient de ce problème et reconnaît qu’un « décollage isolé du F-35A soit un peu plus bruyant » que celui d’un F/A-18, le Département de la Défense, de la Protection de la population et des sports [DDPS] estime que « l’exposition annuelle restera à peu près au niveau actuel en raison de la réduction significative du nombre de mouvements aériens ».
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Today, 10:02 AM
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The light attack aircraft went down in a field for unknown reasons minutes after taking off for a training mission. An OA-1K Skyraider II of the U.S. Air
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Today, 10:01 AM
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Avoir pour voisin direct la Russie (et la Biélorussie) ne doit pas être toujours simple à vivre. Ce jeudi 23 octobre en milieu d’après midi un avion de chasse Sukhoi Su-30SM Flanker-H et un ravitailleur en vol Ilyushin Il-78 Midas ont pénétré durant quelques secondes l’espace aérien souverain de la Lituanie, avant de faire demi-tour et de rejoindre le ciel russe. Pour l’OTAN il s’agit clairement d’un test visant à vérifier la solidité de la réponse alliée. Celle-ci ne s’est pas faite attendre : deux Eurofighter EF-2000 Typhoon de l’Ejercito del Aire y del Espacio ont décollé de la base lituanienne de Šiauliai. Les chasseurs espagnols dépendent de la mission otanienne Baltic Air Policing. Décoller en alpha scramble dans une telle situation est donc parfaitement dans leurs fonctions. En fait quand ils sont arrivés aux coordonnés indiquées par le contrôle aérien allié les deux intrus avaient déjà rejoint l’espace aérien souverain russe, dans le cas présent celui de l’oblast de Kaliningrad enclavé dans l’Union Européenne. Selon les radaristes alliés le chasseur et l’avion-citerne russes ne sont demeurés au-dessus du territoire lituanien que dix-huit secondes. Il l’aurait d’ailleurs pénétré sur moins d’un kilomètre de profondeur, pas plus de 700 mètres selon plusieurs estimations. Mais alors pourquoi un chasseur et un ravitailleurs ont-ils ainsi violé la souveraineté territoriale de la Lituanie ? En premier lieu sans doute pour tester la réactivité des Alliés. Ceux-ci ayant immédiatement fait décollé la chasse espagnole prépositionnée à quelques kilomètres ils ont eu leur réponse. En second lieu pour simplement réaliser un exercice de ravitaillement en vol dans des conditions opérationnelles les plus proches d’une action hostile. On remarquera que dès lors qu’ils ont été détecté les deux avions russes ont rapidement regagné le ciel de la fédération de Russie, se sachant à l’abri de toute riposte russe. Un peu comme leurs collègues sur MiG-31 Foxhound le mois dernier. Alors depuis hier que l’on a connaissance de cette action illicite contre la souveraineté de notre partenaire lituanien les réactions sont contrastées. Certaines voix s’élèvent pour condamner fermement et sans équivoque ce viol d’espace aérien tandis que d’autres tempèrent. Pour ces derniers dix-huit secondes de survol et 700 mètres de profondeur de territoire ce n’est rien de très grave, il faut savoir être coulant selon eux. À ces personnes je rétorquerais que si un Rafale et un A330 MRTT Phénix de l’Armée de l’Air et de l’Espace avait fait la même chose au-dessus d’un bout de la Russie on verrait déjà Serguei Lavrov venir hurler à l’action hostile de la France, de l’Europe, de l’OTAN, et des démocraties contre la souveraineté russe. Dix secondes c’est certes très rapide et 700 mètres c’est très peu mais il n’y a pas de petits ou de grands viols. Il n’y a que des viols. Et ils doivent tous être combattus et punis de la manière la plus forte. La Russie n’est pas au-dessus des lois, la tyrannie n’est pas plus forte que l’état de droit. Affaire à suivre.
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Today, 10:00 AM
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Aviation News – Japan Responds to Russian Bomber Patrol Near Its Airspace Japan scrambled fighter jets on Friday after detecting Russian warplanes, including nuclear-capable strategic bombers, fly…
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Today, 9:53 AM
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Hanwha Systems has forged a strategic alliance with Germany-based Diehl Defence to expand its radar business on a global scale.
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Today, 9:49 AM
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Airbus and Thales Alenia Space developed the SpainSat NG-II SATCOM capability which launched into orbit and entered service.
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Today, 9:47 AM
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Japanese manufacturer ShinMaywa has conducted test flights with its XU-M II unmanned aircraft as part of development work on a future unmanned amphibian designed for oceanic research missions.
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Today, 9:47 AM
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Saab is already looking at ways of significantly increasing production of its Gripen E fighter to satisfy a major opportunity to equip the Ukrainian air force from later this decade, chief executive Micael Johansson says.
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October 25, 1:27 AM
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NATO tank crews from across the Alliance gathered at Ādaži Training Ground in Latvia for Iron Spear 2025, a live-fire and tactical competition designed to test combat readiness and coordination.
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October 24, 12:50 AM
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Les spécialistes de la société Yakovlev (qui fait partie de la corporation d’État Rostec) ont fabriqué un deuxième prototype de l’avion d’entraînement et de combat Yak-130M dans le cadre de travaux de conception expérimentale. L’appareil est peint dans un camouflage pixelisé traditionnel de l’aviation russe. Il participera ensuite à des essais au sol et e
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October 24, 12:47 AM
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Russia has been steadily increasing the capabilities of its air-launched glide bombs, and adding a motor is a worrying new development for Ukraine. Russia has been steadily increasing the capabilities of its air-launched glide bombs, and adding a motor is a worrying new development for Ukraine.
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October 24, 12:45 AM
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The latest iteration of the KSS-III features up to 10 submarine-launched ballistic missiles and lithium-ion battery propulsion. The latest iteration of the KSS-III features up to 10 submarine-launched ballistic missiles and exotic lithium-ion batteries.
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Today, 10:16 AM
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Si elle veut disposer d’une division « bonne de guerre » en 2027, l’armée de Terre doit impérativement se doter de nouvelles capacités dans le domaine des feux dans la profondeur. Et même les renforcer. Ce qui passe par l’acquisition de drones tactiques et de munitions téléopérées [MTO] à longue portée ainsi par le remplacement du Lance-roquettes unitaire [LRU], dont les neufs derniers exemplaires mis en œuvre par le 1er Régiment d’Artillerie [RA] sont sur le point d’arriver au bout de leur potentiel. « J’en ai besoin de manière urgente, c’est structurant pour moi », a encore insisté le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 23 octobre. Or, comme il l’a rappelé, « la rapidité d’acquisition » de ces lance-roquettes multiples [LRM], d’une portée de 150 km, est liée aux capacités de l’industrie à les fournir. La Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, qui prévoit l’acquisition d’au moins treize nouveaux systèmes avant 2030, impose à la Direction générale de l’armement [DGA] de rechercher prioritairement une solution souveraine. D’où le programme FLP-T [Frappe longue portée terrestre], pour lequel elle a mis en compétition deux groupements d’industriels, à savoir Thales/ArianeGroup et MBDA/Safran. Devant les députés, le 22 octobre, le Délégué général pour l’armement, Emmanuel Chiva, a confirmé qu’une démonstration de tir serait organisée en mai 2026 afin de départager les deux solutions en lice. À l’issue, a-t-il dit, la décision de continuer ou non dans cette voie, sachant que les délais de livraison feront l’objet d’une attention particulière, devra être prise. Dans le même temps, des solutions étrangères sont également étudiées. « Il serait criminel de la part de la DGA de ne pas examiner des solutions sur étagères, fussent-elles étrangères », a dit M. Chiva. Parmi celles qui sont [ou ont été] envisagées, il a notamment cité le M142 HIMARS américain et l’EuroPULS, dérivé du système israélien PULS. Les deux ont d’ores et déjà été écartées. S’il n’a pas donné les raisons ayant motivé la mise à l’écart de l’EuroPuls, le Délégué général pour l’armement a expliqué que les Américains avaient « les mêmes problèmes que nous, à savoir pouvoir produire et livrer dans les temps ». Dans ces conditions, une troisième solution, indienne, pourrait être éventuellement choisie. « Nous nous tournons plus vers l’étude d’une solution qui pourrait être dérivée du Pinaka indien. Une évaluation est en cours et ceci pourrait entrer dans le cadre de nos relations globales et de coopération avec l’Inde », a expliqué M. Chiva. Quoi qu’il en soit, et même si le Foudre de Turgis & Gaillard suscite l’intérêt de la DGA et de l’armée de Terre, la priorité est pour le moment donnée au programme FPLT, et donc à la démonstration des systèmes développés par Thales/ArianeGroup et MBDA/Safran. Pour le moment, Thales et ArianeGroup n’ont que très peu communiqué sur la solution qu’ils envisagent de soumettre à la DGA. Ce qui n’est pas le cas de MBDA et de Safran qui, via un communiqué diffusé le 23 octobre, ont assuré que le lance-roquettes multiple « Thundart » serait prêt pour la démonstration de tirs prévue en mai prochain. À cette occasion, ils ont donné quelques détails sur leur LRM. « Thundart est un système d’artillerie de nouvelle génération qui s’appuie notamment sur une roquette sol-sol d’une portée de 150 kilomètres », ont d’abord souligné les deux industriels. Il bénéficiera de « l’expérience robuste » que Safran a obtenue grâce à l’Armement Air Sol Modulaire [AASM], dont le kit de guidage lui sera adapté. En outre, « étant 100 % français » [mis à part son nom], le Thundart « proposera une puissance de feu accrue, une capacité de saturation et la réactivité nécessaires dans un conflit de haute intensité », tout en étant « mobile en tout chemin, autonome et résilient aux changements de températures ». Enfin, il pourra viser aussi bien des cibles fixes qu’en mouvement et se connecter au système ATLAS [automatisation des tirs et liaisons de l’artillerie sol/sol]. Sa « conduite de tir sera adaptée à celle actuellement utilisée sur le CAESAr [Camion équipé d’un système d’artillerie] et conçue par Safran Electronics & Defense », précise le communiqué. Selon les deux industriels, le Thundart sera « ITAR Free » [c’est-à-dire qu’il ne contiendra aucun composant américain susceptible de faire l’objet de la moindre restriction à l’export]. « MBDA peut compter sur ses usines de la région Centre-Val de Loire, équipées pour la production en série de munitions tactiques dans ce format », font-ils par ailleurs valoir.
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Today, 10:08 AM
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Au regard de son format [4 000 militaires d’active et un vivier de 40 000 réservistes, dont 4 000 sont en « disponibilité permanente »], l’armée estonienne dispose de capacités importantes en matière d’artillerie. Actuellement, elle possède douze CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie de 155 mm] acquis auprès de la France et il est probable qu’une option portant sur la livraison de six exemplaires de plus soit prochainement levée. Elle met aussi en œuvre vingt-quatre obusiers [chenillés] K9 Thunder de facture sud-coréenne et une commande pour douze unités supplémentaires a été notifiée à Hanwha Aerospace, en novembre 2022. S’agissant des feux dans la profondeur, l’Estonie a reçu, cette année, six M142 HIMARS [High Mobility Artillery Rocket System] américains, avec leurs munitions, à savoir des roquettes GMLRS [M28A2, M30A2, M31A2] et GMLRS ER [XM403, XM 404] ainsi que des missiles balistiques tactiques MGM-140 ATACMS [Army Tactical Missile System]. Cependant, aux yeux de l’état-major estonien, il s’agit d’aller encore plus loin, tout en cherchant à nouer des coopérations opérationnelles avec certains pays de l’Otan. Ainsi, le 23 octobre, le ministre estonien de la Défense, Hanno Pevkur, a fait savoir que l’acquisition de lance-roquettes multiples K239 Chunmoo auprès de Hanwha Aerospace était envisagée. À cette fin, il a signé un accord de coopération militaire avec Ahn Gyu-back, son homologue sud-coréen, lors d’une visite à Séoul. Coopération qui pourrait se traduire par des « investissements directs de plusieurs dizaines de millions de dollars dans l’industrie de défense estonienne ». « Il est important pour l’Estonie de pouvoir toucher l’ennemi au plus profond de son territoire. Aussi, il est nécessaire de renforcer notre capacité de frappe en profondeur grâce à des lance-roquettes supplémentaires », a expliqué M. Pevkur, via un communiqué. « Pour renforcer leur capacité de frappe en profondeur, les Forces de défense [estoniennes] ont choisi le lance-roquettes Chunmoo. Une capacité similaire, basée sur des lance-roquettes américains et sud-coréens, est également exploitée par la Pologne, par exemple », a-t-il ajouté. Effectivement, l’armée polonaise a commandé un total de 290 K239 Chunmoo [ou « Homar-K »], dont au moins 140 exemplaires lui ont été livrés. Ces derniers complètent les vingt M142 HIMARS [ou Homar-A] qu’elle a reçus entre 2023 et 2024. En 2023, 486 unités supplémentaires ont fait l’objet d’un nouveau contrat. Pour le moment, le nombre de K239 Chunmoo que l’Estonie envisage d’acquérir reste à préciser. « Une fois tous les détails convenus, quantités et délais de livraison, nous tenterons de mettre en place un programme de formation avec la Pologne », a expliqué le ministre au radiodiffuseur ERR. « Nous prévoyons qu’ils seront présents en Estonie d’ici deux à trois ans. Si les négociations se déroulent bien, cela pourrait même être plus tôt, mais d’ici là, nos propres équipes auront été formées. C’est un système assez similaire à celui que nous avons mis en place pour le développement des capacités HIMARS », a-t-il détaillé. Pour l’état-major estonien, ce renforcement des moyens de frappe à longue portée « permettra, si nécessaire, de mener des opérations militaires en territoire ennemi et de consolider les capacités de dissuasion et de défense, et donc celles de l’Otan ». Pour rappel, le K239 Chunmoo peut [ou pourra] utiliser différents types de munitions, dont la K33 [131 mm, 36 km de portée], la KM26A2 de 227 mm [45 km de portée], des roquettes guidées de 239 mm [80 km de portée] et de 400 mm [portée de 200 km] ainsi que le missile tactique KTSSM-2 de 280 km de portée.
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Today, 10:02 AM
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Comme le dit l’adage : «en français les mots ont un sens» ; c’est d’ailleurs sans doute valable pour toutes les langues. Depuis une trentaine d’heures c’est l’emballement médiatique autour de la supposée commande par Volodymyr Zelensky d’une centaine d’avions de combat Saab JAS 39E/F Gripen. C’est vrai l’Ukraine a bien la volonté d’acheter un très grand nombre de ces chasseurs monoréacteurs de génération 4.5 mais elle n’en a pour l’instant acquis aucun. C’est là la différence entre une commande et une lettre d’intentions. En France nous connaissons bien les lettres d’intentions autour du programme Dassault Aviation Rafale. Les Émirats Arabes Unis, le Qatar, ou encore la Serbie en ont signé avant que leur volonté ne prenne la forme d’un contrat en bonne et due forme. On a aussi vu des lettres d’intentions demeurées à l’état de simple lettres d’intentions sans jamais donner naissance à des commandes officielles. Il faut se souvenir de celle de l’Indonésie autour du Boeing F-15EX Eagle II. Le pays asiatique a préféré une option chinoise à l’avion américain. Une lettre d’intentions comme son nom l’indique déclare qu’un pays ambitionne, à l’intention, d’acquérir un matériel dans un futur plus ou moins proche. Depuis ce mercredi 22 octobre 2025 et la visite d’État de Volodymyr Zelensky en Suède on sait donc désormais que son pays a l’intention d’acheter une centaine de Saab JAS 39E/F Gripen. Et ça c’est une énorme différence avec le méga contrat annoncé par plusieurs médias assez peu regardant sur la véracité des faits, et qui au passage en ont profité pour taper sur une Ukraine qui selon eux aurait dû commander le Rafale F4 parce que la France leur a fourni cinq Dassault Aviation Mirage 2000-5F. Des médias télé et web aux accents souvent populistes et simplistes malgré une audience très importante. On ne le dira jamais assez l’approximation c’est la mort annoncée du journalisme par ces médias dont la patte est d’avoir en plateau des experts X ou Y et qui entre divers sujets vous collent 5 à 6 minutes de pubs pour les shampooings, les boites de nourritures de chats, les pâtes à tartiner, ou encore les assurances autos, et ce toutes les 20 à 25 minutes. En fait ces médias télés sont des chaines de publicité avec un peu d’informations au milieu et beaucoup de bla-bla approximatifs. Donc non avant-hier Volodymyr Zelensky n’a pas commandé entre 100 et 150 JAS 39E/F Gripen comme l’ont annoncé ces chaines de télé ainsi que certains médias web. Le président ukrainien a signé auprès de son homologue suédois une lettre d’intention visant à acquérir dans un futur proche une centaine de ces chasseurs. En fait pour que le contrat puisse exister il faut que la guerre cesse. Et ça aux vues des actions militaires agressives ordonnées par Vladimir Poutine ça n’a pas encore l’air d’être gagné. Il n’en reste pas moins que Saab a fait un joli coup. Réussir à placer une centaine d’exemplaires d’un chasseur qui peine à sortir d’usines chez son principal client export, le Brésil, et pour lequel les deux futurs clients étrangers, la Colombie et le Pérou, traînent à signer les contrats d’achat est un exploit. On peut vraiment parler de contrat jackpot ! Il faut dire que le Gripen est un avion totalement adapté aux rigueurs de l’Ukraine contemporaine. Il peut décoller d’à peu près n’importe quelle piste en dur, y compris les axes routiers principaux, et peut emporter et tirer à peu près tout l’arsenal estampillé OTAN. Saab a t-il donc damer le pion à Dassault Aviation, Eurofighter, et Lockheed-Martin ? Pas forcément en fait puisqu’aucun d’entre eux ne semblaient en lice dans une compétition qui n’a jamais existé réellement et que le JAS 39E/F Gripen n’a en fait pas vraiment gagné. Une fois encore une lettre d’intentions n’est pas une commande. Attendons donc que l’encre soit sur le contrat avant de sabrer les Iskub, Långlur, et autres Dryck Blåbär d’une célèbre enseigne suédoise présente dans le monde entier. Affaire à suivre.
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Today, 10:00 AM
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Airbus completes Spain’s largest-ever space project with successful SpainSat NG-II launch Airbus successfully launched SpainSat NG-II, the second and final satellite in Spain’s new-generation secu…
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Today, 10:00 AM
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AviationNews – The Belgian Air Component has now received its fourth F-35A Lightning II fighter jet at Florennes Air Base, completing the aircraft’s first home-stationed batch. The arrival o…
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Today, 9:53 AM
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Key UK defence aerospace companies will be hit by industrial action in November in clashes over pay agreements.
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Today, 9:48 AM
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Korea Aerospace Industries (KAI) is pursuing its first international sale of the KF-21 Boramae fighter while advancing development of a single-seat FA-50 variant and exploring an ambitious tactical transport project.
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Today, 9:47 AM
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European interest in Saab’s GlobalEye surveillance aircraft is continuing to build, as the Swedish company awaits the finalisation of a deal to supply the platform to the French air force.
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Today, 9:47 AM
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A US Air Force OA-1K Skyraider II turboprop crashed during a training mission in Oklahoma on 23 October, with both crew escaping injury. The incident involved one of the service’s newest light-attack aircraft.
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October 24, 12:50 AM
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Issue de l'alliance entre Safran Electronics & Defense et MBDA, la fabrication de la future roquette THUNDART s’inscrit dans le cadre du programme Frappe Longue Portée Terrestre (FLP-T), un programme 100 % français lancé par la Direction Générale de l’Armement (DGA) en 2023. Les tirs de démonstration sont prévus pour la mi-2026.
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October 24, 12:50 AM
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Une violation flagrante de l’ambargo sur les armes en Libye a récemment fait surface. Le site italien Analisi Difesa rapporte qu’au moins quatre hélicoptères de type Aérospatiale SA 341/342 Gazelle, construits en France, ont été exportés de l’Afrique du Sud vers la Libye pour le compte de la force du maréchal Khalifa Haftar et l’Armée nationale libyenne (LNA)
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October 24, 12:46 AM
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The Army is highly concerned about its near total reliance on local power grids to energize its most critical installations.
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