DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Un premier Airbus Helicopters H145 pour nos gendarmes

Un premier Airbus Helicopters H145 pour nos gendarmes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un nouveau modèle d’aéronef dans les rangs des Forces Aériennes de la Gendarmerie Nationale ça se fête. Et non ce n’est pas l’Airbus Helicopters H160 qui commence de plus en plus à ressembler à l’Arlésienne mais bien le H145 ! Cinq autres devront le rejoindre afin d’être raccord avec le contrat ministériel signé en janvier 2024. Son principal bénéficiaire était la Sécurité Civile, laquelle a commencé à recevoir ses exemplaires depuis un an.

Timing parfait ! Au début du mois le général d’armée Hubert Bonneau, patron des gendarmes, tirait le signal d’alarme devant la représentation nationale quant à l’urgence de trouver un successeur à ses Aérospatiale AS.350B Écureuil particulièrement usés et fatigués. Une vingtaine de jours plus tard, soit ce mercredi 26 novembre 2025 le constructeur Airbus Helicopters annonçait la remise à la Gendarmerie Nationale du premier des six H145. Un hélicoptère flambant neuf particulièrement bien équipé.

Fenestron (que les gendarmes connaissent déjà avec leurs Eurocopter EC-135), turbines Arriel 2E, et rotor cinq pales pas de doute c’est bel et bien un Airbus Helicopters H145. Parmi les nouveautés un phare de recherches omnidirectionnel sur le flanc gauche et surtout la «boule» optronique Safran Euroflir 410 sous le nez de l’hélicoptère fonctionnant en tous temps de jour comme de nuit. Pour le reste entre le haut-parleur et le treuil électromécanique c’est plutôt du déjà connu sur les biturbines de la Gendarmerie Nationale.

Outre le fait que cette nouvelle machine va permettre de renforcer nos forces de l’ordre dans leurs missions du quotidien (soutien judiciaire, maintien de l’ordre, recherches et sauvetages en mer/montagne, liaisons et transport) elle préfigure une configuration que l’hélicoptériste pourrait vouloir exporter auprès de ses clients habituels. On sait qu’il n’est pas rare que la Gendarmerie Nationale serve en quelques sortes d’expérimentatrice pour de futurs contrats à l’export. En gros si ça fonctionne en France ça peut se vendre en Allemagne, aux États-Unis, ou encore en Grande Bretagne. C’est déjà arrivé dans le passé, notamment aux les Eurocopter EC-135 et EC-145.
Le nouvel hélicoptère, entièrement gréé. Remarquez les pilotes d’essais allemands en tenue orange.

On ignore à ce stade où la Gendarmerie Nationale affectera ce premier Airbus Helicopters H145. Par contre m’est d’avis que lui ou un de ces congénères survolera les Champs-Élysées au matin du 14 juillet 2026. En attendant le H160…
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RMMV secures framework contract from Denmark’s DALO for up to 1,000 trucks

RMMV secures framework contract from Denmark’s DALO for up to 1,000 trucks | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Denmark's DALO has awarded RMMV a framework agreement for the delivery of up to 1,000 HX and TG trucks, Rheinmetall has announced.
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KNDS France s'associe à SMPP Ammunition pour produire son obus guidé de 155 mm "Katana" en Inde

KNDS France s'associe à SMPP Ammunition pour produire son obus guidé de 155 mm "Katana" en Inde | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Alors que Safran Electronics & Defense va créer une coentreprise avec Bharat Electronics Limited [BEL] pour produire l’Armement Air-Sol Modulaire [A2SM ou « Hammer »] en Inde, KNDS France a adopté une approche similaire pour son obus Katana de 155 mm, dont le développement a débuté en 2018.

En effet, le 26 novembre, via le réseau social LinkedIn, l’industriel français a confirmé la signature d’un partenariat avec SMPP Ammunition, la filiale du groupe indien SMPP, pour fournir des obus Katana à l’armée indienne. Cet accord a été scellé à l’occasion du dernier salon Milipol, qui s’est tenu à Paris, la semaine passée.

Concrètement, explique KNDS France, il s’agit de « permettre la production locale » de l’obus guidé Katana. « Cette coopération va bien au-delà d’un transfert technologique : elle ouvre la voie à une montée en capacité industrielle en Inde et renforce la disponibilité de solutions d’artillerie de précision pour un partenaire stratégique » avance l’industriel, qui y voit une « nouvelle preuve de confiance » dans son « expertise en munitions de nouvelle génération » et dans sa « capacité à accompagner » ses partenaires « dans leurs ambitions de souveraineté ».

Selon l’agence de presse indienne PTI, KNDS France et SMPP Ammunition « s’attacheront à fournir la famille de munitions Katana à l’armée indienne dans le cadre de la politique ‘Make in India’, renforçant ainsi les capacités de l’Inde en matière de munitions d’artillerie de pointe et répondant à un besoin opérationnel essentiel des forces armées indiennes ».

À terme, l’armée indienne devrait disposer de 300 obusiers automoteurs K-9 Vajra-T de 155 mm, acquis dans le cadre d’une coopération entre Larsen & Toubro et le sud-coréen Hanwha Aerospace. Actuellement, elle aligne plusieurs centaines de canons tractés de 155 mm, dont 145 M777, produits sous licence par Mahindra Defense, et 144 Dhanush [300 autres pourraient être commandés prochainement].

D’où l’intérêt pour KNDS de s’intéresser au marché indien. Et cela alors que, pour le moment, aucune commande d’obus Katana n’a été passée par l’armée de Terre. Cependant, en juin 2024, cette munition a fait l’objet d’un marché notifié par la Direction générale de l’armement [DGA] afin de « soutenir son développement ».

Un obus guidé permet, grâce à sa précision, de réduire la consommation de munitions, et donc l’empreinte logistique d’une batterie d’artillerie. En outre, le risque de dommages collatéraux est moindre, surtout quand il s’agit de manœuvrer en zone urbaine. Mais le Katana a un autre avantage : celui d’être résilient au brouillage électronique, susceptible d’affecter les signaux de géolocalisation par satellite [GNSS]. Cette capacité a d’ailleurs été évaluée avec le soutien de la DGA.

« La conception modulaire du KATANA lui confère une capacité à évoluer en intégrant de nouvelles technologies dès leur mise sur le marché [notamment pour une utilisation en environnement GNSS denied]. Sa modularité favorise également l’intégration de composants locaux, à l’occasion de transfert de production, facilitant son exportabilité », avait d’ailleurs soutenu KNDS France, l’an passé.

À noter que, en février 2024, l’Institut indien de technologie de Madras s’est associé à Munitions India Limited [MIL], qui relève du ministère indien de la Défense, pour développer « les premières munitions intelligentes de 155 mm » de conception locale.

« Ce projet représente un pas de géant pour le pays dans la réalisation de son objectif d’Aatmanirbhar Bharat [Inde autosuffisante, ndlr]. Nous sommes convaincus que notre expertise dans la fabrication de munitions conventionnelles, alliée à celle de l’IIT Madras en matière de développement de systèmes de guidage, permettra de nous lancer dans la fabrication de munitions modernes », avait affirmé M. Ravi Kant, le PDG de MIL.
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La Pologne finalise sa commande massive d’hélicoptères d’attaque AH-64E Apache

La Pologne finalise sa commande massive d’hélicoptères d’attaque AH-64E Apache | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Pologne finalise sa commande massive d’hélicoptères d’attaque AH-64E Apache - En Bref
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Today, 12:54 AM
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En Lituanie Airbus Helicopters efface le constructeur russe Kamov

En Lituanie Airbus Helicopters efface le constructeur russe Kamov | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Elle s’appelle VSAT, abréviation de Valstybès Sienos Apsaugos Tarnyba. Il y a quelques jours la garde frontalière lituanienne a accepté au service trois ultramodernes hélicoptères biturbines Airbus Helicopters H145. Ces appareils auront notamment pour mission de protéger les frontières de l’Union Européenne face à deux voisins des plus dérangeants pour elle : la Biélorussie et surtout la fédération de Russie. Par la même occasion ces H145 envoient à la retraite deux hélicoptères hérités de l’occupation soviétique.
Les trois H145 de la VSAT.

En fait la Valstybès Sienos Apsaugos Tarnyba était déjà cliente d’Eurocopter avant qu’Airbus Helicopters ne fasse son apparition. En 2002 elle a fait entrer en service deux EC-120 Colibri suivis quatre ans plus tard de deux EC-135 et d’un EC-145. À l’époque ces cinq hélicoptères européens permettaient de combler l’attrition des Kamov Ka-26 Hoodlum retirés du service faute de pièces détachées. Deux pourtant continuaient de voler de manière marginale.
La dégradation des relations diplomatiques entre Moscou et Vilnius après l’annexion de la Crimée en février 2014 a cependant grandement compliqué les choses. L’attaque injustifiée contre l’Ukraine huit ans plus tard a terminé de brouiller la Russie et la Lituanie.

À partir de 2022 les deux Ka-26 Hoodlum de la VSAT ne volaient donc plus. Les cinq autres hélicoptères devaient prendre le relais tandis que les incidents de frontières se multipliaient avec les Russes (de l’enclave de Kaliningrad) et leurs larbins biélorusses. Dans un souci de rationalisation elle a choisi de commander ces trois H145 qui servent donc depuis ce mois de novembre 2025.

Porteurs des immatriculations civiles lituaniennes LY-HWW, LY-HXX, et LY-HYY ces trois Airbus Helicopters H145 sont avant tout dédiés aux missions de surveillance frontalière de jour comme de nuit. Leur avionique, et notamment leur radar embarqué, a été pensée afin de mener leurs opérations par tous les temps. Ils peuvent prendre l’alerte 24/24. Afin de compenser les deux vieux Ka-2 Hoodlum ces biturbines possèdent tous les équipements permettant les missions de recherches et de sauvetages à terre et en mer ainsi que celles d’évacuation sanitaire. Bien que civils ces hélicos disposent d’équipements radios leur permettant d’interopérer avec les forces armées lituaniennes.
À bien des égards le Ka-26 Hoodlum a tout d’un reliquat de la guerre froide.

On remarquera au passage que la Lituanie continue de faire confiance aux productions aéronautiques européennes. La VSAT menant par ailleurs régulièrement des vols pour le compte de l’agence Frontex l’emploi d’aéronefs non américains ou non russes se comprend parfaitement.
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November 27, 1:31 AM
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Boeing secures $2.47bn contract for 15 KC-46A aircraft from USAF

Boeing secures $2.47bn contract for 15 KC-46A aircraft from USAF | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The USAF has awarded Boeing a Lot 12 contract worth $2.47bn for the supply of 15 additional KC-46A Pegasus aerial refuelling aircraft.
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November 27, 1:30 AM
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Boeing wins $2.4bn USAF contract for 15 KC-46A Pegasus tankers - FlightGlobal

Boeing wins $2.4bn USAF contract for 15 KC-46A Pegasus tankers - FlightGlobal | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Boeing has secured a $2.4 billion US Air Force contract for 15 KC-46A Pegasus aerial refuellers under production Lot 12, with deliveries expected to be complete by mid-2029.
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November 27, 1:28 AM
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Bad Vibrations: UK’s Ajax Fighting Vehicles Put On Pause After Troops Get Sick

Bad Vibrations: UK’s Ajax Fighting Vehicles Put On Pause After Troops Get Sick | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Recurring problems with noise and vibration mean that Ajax operations have been suspended days after initial operating capability was declared. Recurring problems with noise and vibration mean that Ajax operations have been suspended days after initial operating capability was declared.
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November 27, 1:27 AM
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Maduro Literally Rattles His Saber As Hegseth Arrives In Caribbean

Maduro Literally Rattles His Saber As Hegseth Arrives In Caribbean | DEFENSE NEWS | Scoop.it
As many of the puzzle pieces have fallen into place for the U.S. to strike Venezuela, Trump's intentions remain unclear.
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November 27, 1:27 AM
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L'US Navy met un terme à son programme de frégates de type "Constellation"

L'US Navy met un terme à son programme de frégates de type "Constellation" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ces dernières années, à force de faire des choix technologiques hasardeux, l’US Navy a accumulé les déconvenues dans ses projets capacitaires. Outre les problèmes de disponibilité de certaines de ses flottes, dus à un maintien en condition opérationnelle [MCO] déficient, et les difficultés rencontrées avec la nouvelle classe de porte-avions « Gerald R. Ford », elle a été contrainte de se contenter de seulement trois « destroyers » furtifs de nouvelle génération [classe Zumwalt] sur les trente-deux qu’elle entendait acquérir. Et cela à cause d’une hausse exponentielle des coûts.

Dans le même temps, d’un montant initialement estimé à 37 milliards de dollars, le programme LCS [Littoral Combat Ship], censé lui permettre d’aligner cinquante-deux navires polyvalents grâce à l’intégration de « modules de mission » choisis en fonction des tâches qui devaient leur être assignées, n’a pas tenu ses promesses, certaines des unités ayant été désarmées à peine quelques années après avoir été admises au service actif.

L’échec des LCS [surnommés « Little Crappy Ships »] a motivé le lancement du programme FFG[X] en 2015, l’objectif étant de doter l’US Navy d’une vingtaine de nouvelles frégates. En 2020, à l’issue d’un appel d’offres, l’US Navy fit savoir que la conception de ses futurs navire s’inspirerait du modèle italien de la frégate multimissions [FREMM]. Un contrat fut alors notifié à Fincantieri Marinette Marine [la filiale américaine du constructeur naval transalpin] pour six unités.

Seulement, ce programme a pris l’eau, notamment à cause des exigences de l’US Navy, lesquelles ont modifié considérablement la conception initiale de cette future frégate, au point qu’elle n’avait pratiquement plus rien en commun avec la FREMM italienne, tout en affichant un tonnage sensiblement plus élevé.

Publié en mai 2024, un rapport du Government Accountability Office [GAO, l’équivalent de la Cour des comptes] a ainsi dénoncé « des pratiques inadéquates […] et des mesure bâclées » ayant « contribué à lancer prématurément la construction du premier navire avant que la conception ne soit suffisamment stable pour soutenir cette activité ». Et d’estimer que l’US Navy était responsable du retard de trois ans pris dans la construction de l’USS Constellation, la première frégate de ce programme dont le coût total avait été initialement estimé à 22 milliards de dollars.

Avec l’arrivée de l’administration Trump, on pouvait parier que les jours du programme FFG[X] allaient être comptés. D’ailleurs, dans la demande budgétaire adressée par le Pentagone au Congrès, en juin dernier, il n’était même pas mentionné, alors que la construction de la seconde frégate avait débuté.

Finalement, le couperet est tombé le 25 novembre. Via le réseau social X, le secrétaire américain à la Marine, John Phelan, a annoncé que le programme des frégates Constellation n’irait pas jusqu’à son terme.

« Dès le premier jour, j’ai été clair : je ne dépenserai pas un dollar si cela ne renforce pas notre capacité opérationnelle ou notre aptitude à vaincre », a d’abord fait valoir M. Phelan. « Pour tenir cet engagement, nous repensons la manière dont nous construisons et déployons la Flotte, en collaborant avec l’industrie. Obtenir un avantage décisif au combat suppose un changement stratégique radical, ce qui passe par l’abandon du programme des frégates de classe Constellation », a-t-il ajouté.

« L’US Navy et ses partenaires industriels sont parvenus à un accord-cadre global afin d’annuler la commande des quatre derniers navires de cette classe et dont la construction n’a pas encore débuté. Nous accordons une grande importance au travail des chantiers navals du Wisconsin et du Michigan. Bien que les travaux se poursuivent sur les deux premiers navires, leur sort reste à l’étude dans le cadre de cette réorientation stratégique », a expliqué M. Phelan.

Cela étant, a-t-il insisté, la « construction navale reste une priorité absolue ». La marine « a besoin de navires, et nous sommes impatients d’en construire dans tous les chantiers navals possibles. Un facteur déterminant dans cette décision est la nécessité d’accroître plus rapidement la flotte pour faire face aux menaces de demain », a assuré le responsable américain.

En clair, l’objectif est de construire de nouvelles classes de navires plus rapidement, afin de fournir à l’US Navy « les capacités dont elle a besoin dans des délais plus courts ». Pour M. Phelan, « c’est une nécessité absolue ». Seulement, il ne s’est pas attardé sur les détails. « J’espère pouvoir en dire plus très prochainement », a-t-il promis.

De son côté, ayant investi plus de 800 millions de dollars dans les quatre chantiers navals qu’il possède aux États-Unis [Marinette, Green Bay, Sturgeon Bay et Jacksonville] pour y « optimiser l’efficacité de la production, la flexibilité et l’innovation technologique », Fincantieri ne sera pas perdant étant donné qu’il a obtenu l’assurance de recevoir de nouvelles commandes « pour des navires répondant aux besoins immédiats » de l’US Navy ainsi qu’à la « renaissance de la construction navale américaine ».

Pour cela, ses investissements dans les chantiers navals américains, lui ayant permis de « consolider une chaîne d’approvisionnement industrielle de pointe », Fincantieri estime être en mesure de « répondre aux nouvelles priorités de l’US Navy, notamment en termes « de délais de livraison, de modularité et d’évolutivité des plateformes navales »

Illustration : US Navy
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November 27, 1:26 AM
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Sa capacité initiale à peine déclarée, le blindé Ajax de la British Army est déjà immobilisé pour des raisons de sécurité

Sa capacité initiale à peine déclarée, le blindé Ajax de la British Army est déjà immobilisé pour des raisons de sécurité | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lancé par le British Army afin de remplacer ses blindés CVR[T], le programme Scout SV [ou Ajax] fut confié à la filiale britannique de General Dynamics Land Systems [GDLS UK] pour 4,5 milliards d’euros en 2014. L’objectif était alors de disposer des premiers exemplaires de ces véhicules de combat d’infanterie [VCI] dès 2017.

Objectif qui pouvait sembler raisonnable dans la mesure où l’Ajax devait être développé à partir de l’ASCOD, une plateforme ayant déjà fait ses preuves. Seulement, devant posséder les capacités nécessaires au combat infovalorisé [ou collaboratif] ainsi qu’une tourelle dotée d’un canon CT40 de 40 mm, utilisant des munitions téléscopées, ce VCI a pris beaucoup trop de masse [40 tonnes au total] pour son châssis, conçu pour un engin de 20 à 30 tonnes.

Aussi, lors de ses premiers essais, il apparut que l’Ajax ne pouvait pas rouler à une vitesse supérieure à 30 km/h sans être sujet à des vibrations excessives et tellement bruyantes que les militaires chargés de l’évaluer furent victimes de troubles auditifs. Sa mobilité ne donna guère plus de satisfaction, ce VCI s’étant révélé incapable de faire une simple marche arrière sur des objets de 20 cm de haut.

Résultat : ce programme prit énormément de retard, au point d’être classé parmi ceux les « plus à risque ». Afin de « motiver » l’industriel a remédier aux problèmes de l’Ajax, le ministère britannique de la Défense [MoD] décida de suspendre ses paiements… et de ne les reprendre qu’après la mise en œuvre des corrections nécessaires. Ce qu’il fit en 2023, après des essais jugés satisfaisants. Et il était alors question de prononcer la capacité opérationnelle initiale [IOC] de ce VCI entre juillet et décembre 2025. Ce qui a été effectivement le cas, son entrée en service au sein de la British Army ayant été officialisée au début de ce mois.

« La défense est un moteur de croissance. L’Ajax contribue non seulement à l’économie du sud du Pays de Galles mais aussi à celle de l’ensemble du Royaume-Uni. Il s’agit d’une étape cruciale qui témoigne de notre capacité à fournir un véhicule sûr, performant et de classe mondiale », s’est félicité Luke Pollard, le ministre britannique des Marchés publics de la défense. Et d’assurer que l’Ajax était le VCI le « plus avancé du monde ».

Visiblement, on galèje aussi sur les bords de la Tamise… Il y a quelques jours, le site spécialisé britannique Forces.net a rapporté que trois militaires du Household Cavalry Regiment risquaient d’être réformés à cause de troubles de l’audition après avoir participé à des manœuvres à bord d’un Ajax. Le MoD a réagi en affirmant qu’il prenait la sécurité de son personnel au sérieux…

Sauf que, depuis, d’autres cas sont apparus. Ainsi, selon le quotidien The Times, trente-et-un soldats ont été pris de vomissements et certains ont souffert de troubles auditifs lors d’un exercice mené à Salisbury avec des Ajax. Ce que le MoD a bien été obligé de reconnaître.

« Un petit nombre de personnes reçoivent encore des soins médicaux spécialisés mais la grande majorité a été déclarée apte à reprendre le service », a expliqué un porte-parole. En attendant, et « par mesure de précaution », M. Pollard a demandé à la British Army de « suspendre toute utilisation des Ajax pour l’entraînement et les exercices pendant deux semaines, le temps qu’une enquête de sécurité soit menée sur les événements de ce week-end », a-t-il ajouté. « Des essais à petite échelle du véhicule se poursuivront afin de s’assurer que tout problème puisse être identifié et résolu », a-t-il conclu.

Dans le même temps, le ministre britannique des Marchés publics de la défense s’est défaussé sur de « hauts responsables » du MoD, en expliquant qu’il avait donné des assurance sur la sécurité de l’Ajax sur la base d’informations que ces derniers lui avaient fournies.
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November 26, 1:05 AM
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BEL signs JV with Safran to make HAMMER weapons in India

BEL signs JV with Safran to make HAMMER weapons in India | DEFENSE NEWS | Scoop.it
BEL has signed a j(JVCA with SED) for local manufacturing of the HAMMER air-to-ground weapon system in India.
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Today, 1:55 AM
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Rheinmetall receives major order for Hero loitering munitions from NATO customer 

Rheinmetall receives major order for Hero loitering munitions from NATO customer  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Rheinmetall has been commissioned by an unnamed NATO customer to supply a significant number of Hero loitering munitions.
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Today, 1:53 AM
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LES PAYS-BAS ACCELERENT SUR LA LUTTE ANTI DRONES

LES PAYS-BAS ACCELERENT SUR LA LUTTE ANTI DRONES | DEFENSE NEWS | Scoop.it
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Today, 1:12 AM
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Pour incorporer les volontaires du nouveau service national, les armées devront relever de nombreux défis

Pour incorporer les volontaires du nouveau service national, les armées devront relever de nombreux défis | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Publiée le 13 juillet dernier, la Revue nationale stratégique [RNS] avait suggéré d’instaurer une « service militaire rénové » censé permettre à de jeunes Français de recevoir une instruction militaire « socle » pouvant « déboucher sur un engagement » au sein des armées.

Quelques jours plus tôt, dans un entretien accordé à L’Express, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, avait défendu un tel modèle. Depuis la fin de la Guerre froide, « on est passé d’une armée d’appelés à une armée professionnelle. Je suis persuadé que, aujourd’hui, nous sommes à l’orée de passer d’une armée professionnelle à une armée mixte, c’est-à-dire une armée ayant des professionnels, des réservistes mais aussi, peut-être, des volontaires faisant leur service », avait-il dit.

Cela étant, d’autres pays européens ont fait ce choix, comme l’Allemagne [20 000 volontaires devront être recrutés à partir de 2026] et la Belgique.

En tout cas, quatre mois après la publication de la RNS 2025, le président Macron a confirmé l’instauration d’un service national volontaire [appelé ainsi pour éviter une confusion avec le « service militaire volontaire » permettant à des jeunes en échec scolaire de suivre une formation professionnelle dans un environnement militaire, ndlr] ainsi que la transformation de la « Journée Défense Citoyenneté » en « Journée de mobilisation », laquelle restera obligatoire.

Devant être mis en place à partir de l’été 2026 [sous réserve de l’accord Parlement, ndlr], ce « service national concernera seulement des volontaires et le cœur seront les jeunes âgés de 18 et 19 ans », a dit M. Macron, pour qui ce dispositif doit permettre de « renforcer le pacte noué entre notre Nation et son armée », de « renforcer notre capacité de résistance » et de « consolider la formation des jeunes ».

Toutefois, si la situation l’exige, le « Parlement pourra autoriser de faire appel, au-delà des seuls volontaires, à ceux dont les compétences auront été repérées durant cette journée [de mobilisation]. Alors le service national deviendra obligatoire », a précisé le chef de l’État.

« Nos jeunes du service national serviront pendant 10 mois » et « ils effectueront les mêmes missions que l’armée d’active sur le territoire national », a-t-il poursuivi.

« Nos jeunes, je le dis avec clarté, serviront sur le territoire national et uniquement sur le territoire national, c’est-à-dire en métropole et dans nos outre-mer. Le service national, c’est le territoire national car c’est la mobilisation pour nous défendre. Et je souhaite que cet emploi sur le territoire national soit prévu dans la loi », a insisté M. Macron. En clair, les volontaires participeront aux exercices et aux missions intérieures, comme Sentinelle, ou effectueront des tâches bien précises en fonction de leur expertise, de leurs compétences et de leur niveau scolaire [informatique, logistique, restauration, etc.].

Pouvant être vus comme une année de césure, ces dix mois passés sous les drapeaux devront être « valorisés ». Des mesures seront d’ailleurs bientôt précisées par le gouvernement. Au passage, les volontaires percevront une solde mensuelle d’environ 800 euros [sans compter d’éventuelles primes], tout en étant logés, nourris et blanchis.

Les volontaires « seront accompagnés par les armées s’ils recherchent un emploi. Pour ceux qui le souhaitent, ils pourront rejoindre l’armée d’active en s’engageant et leur expérience acquise sera valorisée », a expliqué M. Macron.

Avec ce service national volontaire, « nos armées bénéficieront dans la Nation de jeunes Françaises et de jeunes Français dont les motivations auront été repérées, l’engagement éprouvé, les compétences exercées. C’est un atout majeur : militaire, moral, civique et républicain. C’est un acte de confiance dans notre jeunesse », a-t-il fait valoir.

L’objectif est de recruter 3 000 volontaires d’ici l’été prochain. Puis, ce service national montera progressivement en puissance, avec 10 000 recrues en 2030. « L’ambition que je porte pour la France est d’atteindre 50 000 jeunes en 2035 », a dit M. Macron.

D’où le défi qui attend les armées. En 2015, la décision de porter l’effectif de la force opérationnelle terrestre [FOT] de 66 000 à 77 000 hommes avait mis sous tension les soutiens et exigé des efforts non négligeables en matière d’équipements et d’infrastructures. L’armée de Terre s’en était sortie en « densifiant » ses régiments, avec l’ajout d’une compagnie ou d’un escadron supplémentaire et l’installation de bâtiments préfabriqués dans ses casernes.

Le service national volontaire engendrera les mêmes problèmes : il faudra redimensionner les soutiens [Service de santé des armées, fonctions habillement et restauration] et trouver de la place pour héberger les volontaires… alors que les restructurations menées dans les années 2000/2010 se sont traduites par la cession de nombreuses casernes. L’objectif de 50 000 recrues en 2035 correspond à environ 40 ou 50 régiments.

En outre, l’état de celles qui ont été conservées se dégrade. Selon le dernier rapport du Haut comité d’évaluation de la condition militaire [HCECM], la dette grise [c’est-à-dire ce qu’il faudrait investir pour l’entretien des bâtiments] du ministère des Armées s’élèverait à 4,4 milliards d’euros. Qui plus est, en matière de construction, il faudra tenir compte des normes dont beaucoup, a récemment souligné le général Fabien Mandon, le chef d’état-major des armées [CEMA], sont à la fois coûteuses et inadaptées au monde militaire.

Dans son allocution, M. Macron d’ailleurs insisté sur la nécessité de « commencer à construire, dès maintenant, des hébergements et d’autres infrastructures pour que les jeunes soient accueillis correctement dans les garnisons et dégager progressivement un nombre suffisant de cadres pour former et commander ces jeunes ».

Pour cela, une enveloppe de plus de 2 milliards d’euros sera débloquée pour financer cet effort dans le cadre de l’actualisation de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. « C’est un effort important. Il est indispensable », a insisté le président Macron.

Quoi qu’il en soit, l’armée de Terre n’a pas perdu de temps. Sur son site internet dédié à son recrutement, elle fait déjà la promotion du service national volontaire, en précisant que « 1 800 places » seront « disponibles partout en France ». Les inscriptions seront ouvertes le 12 janvier 2026. « La liste des postes à pourvoir sera publiée prochainement », a-t-elle conclu.

Photo : Réservistes de la 6e BLB – armée de Terre
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Ukrainian Pilot Touts Mirage 2000’s Effectiveness in Combat

Ukrainian Pilot Touts Mirage 2000’s Effectiveness in Combat | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Operating out of forward bases and armed only with Magic 2 missiles, the Mirage is claimed to have a 98% effectiveness against drones and cruise missiles in Ukraine.
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Today, 12:57 AM
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Face à la menace d’une invasion, Taïwan prévoit 40 milliards de dollars de dépenses de défense en plus

Face à la menace d’une invasion, Taïwan prévoit 40 milliards de dollars de dépenses de défense en plus | DEFENSE NEWS | Scoop.it
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November 27, 1:57 AM
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FID 2025 : Greenerwave présente avec la DGA une nouvelle génération d'antennes SATCOM souveraines et frugales

À l’occasion du Forum Innovation Défense (FID), Greenerwave met en lumière, aux côtés de la Direction générale de l’armement (DGA) AID
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November 27, 1:31 AM
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FMV awards Saab $219.8m contract for air defence systems

FMV awards Saab $219.8m contract for air defence systems | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Swedish FMV has awarded Saab a contract worth Skr2.1bn ($219.8m) to supply sensors and command-and-control systems.
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November 27, 1:30 AM
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Boeing wins $4.6bn Apache helicopter order for Poland, Kuwait and Egypt

Boeing wins $4.6bn Apache helicopter order for Poland, Kuwait and Egypt | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Boeing has secured a $4.6 billion international order for AH-64E Apache attack helicopters that includes 96 aircraft for Poland and an unspecified number for Kuwait and Egypt.
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November 27, 1:28 AM
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Sweden's A26 Diesel-Electric Submarine Scores Big Win With Polish Order

Sweden's A26 Diesel-Electric Submarine Scores Big Win With Polish Order | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Three A26 boats, with an air-independent propulsion system, have been chosen to replace the Polish Navy’s single Soviet-era Kilo class submarine. Three A26 boats, with an air-independent propulsion system, have been chosen to replace the Polish Navy’s single Soviet-era Kilo class submarine.
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November 27, 1:27 AM
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Dassault Aviation et Thales font cause commune sur l'intelligence artificielle dédiée à l'aviation de combat

Dassault Aviation et Thales font cause commune sur l'intelligence artificielle dédiée à l'aviation de combat | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En 2018, le ministère des Armées confia à Dassault Aviation [système de combat aérien] et à Thales [interface homme/machine et capteurs] la direction du plan d’étude amont « Man-Machine-Teaming » [MMT] visant à développer les technologies d’intelligence artificielle [IA] intéressant l’aviation de combat du futur. Pour cela, il était question de développer un « écosystème » d’une centaine d’entreprises, de laboratoires et de centres de recherche spécialisés dans ce domaine.

« MMT, c’est la Direction générale de l’armement qui demande à certains de nos fleurons industriels, Thales et Dassault, de s’entourer de toutes les bonnes volontés et de toutes les meilleures compétences », avait résumé Florence Parly, alors ministre des Armées.

Par la suite, trente-six propositions, soumises par des PME et des centres de recherche, furent retenues par la DGA en deux temps, à savoir dix-neuf en 2018 et dix-huit en 2019.

Puis, à l’occasion du dernier salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, Dassault Aviation a signé un protocole d’accord avec l’Agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense [AMIAD] en vue de lancer des « travaux de recherche et de développement sur plusieurs cas d’usage » de l’IA « en matière de combat aérien ».

« L’intégration de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle, maîtrisée et supervisée, et la thématique de l’autonomie offrent des perspectives prometteuses pour améliorer la coordination, la réactivité et l’efficacité des opérations aériennes, tout en maintenant l’Homme au centre de la décision. Ces avancées technologiques permettent non seulement de réduire les risques pour les opérateurs humains, mais aussi d’augmenter la capacité de réponse face à des menaces de plus en plus sophistiquées », avait alors expliqué Dassault Aviation.

Mais il s’agit d’aller plus loin, via un partenariat avec Thales qui, en 2024, a réuni l’ensemble de ses compétences en matière d’IA au sein d’une nouvelle entité, appelée cortAIx. Et cela avec l’objectif de doter les « forces armées , les avionneurs et tous les opérateurs d’infrastructures critiques de solutions hautement sécurisées leur apportant plus d’efficacité dans l’analyse des données et la prise de décision, tout en tenant compte des contraintes spécifiques, telles que la cybersécurité, l’embarquabilité et la frugalité, liées aux environnements critiques ».

En effet, le 25 novembre, à l’occasion du Sommet international « Adopt AI », organisé au Grand Palais, à Paris, Dassault Aviation et Thales ont annoncé qu’ils venaient de sceller un « partenariat stratégique pour le développement d’une IA maîtrisée et supervisée pour l’aéronautique de défense ».

Dans le détail, il s’agit de mettre au point des solutions d’IA souveraines pour les aéronefs [avions et drones], l’observation, l’analyse de la situation, la prise de décision, la planification et la maîtrise de l’action lors des opérations aériennes militaires.

Les travaux menés dans le cadre de ce partenariat seront conformes aux « principes éthiques » et aux « règlements nationaux et européens [AI Act] », ont par ailleurs souligné Dassault Aviation et Thales.

« Pour construire le futur du combat aérien, il ne suffit pas de disposer d’une IA de pointe. Il faut une IA de confiance, souveraine et supervisée. C’est l’ambition au cœur du partenariat stratégique entre cortAIx et Dassault Aviation », a fait valoir Patrice Caine, le PDG de Thales, via le réseau social LinkedIn.

Et d’ajouter : « Ensemble, nous posons les bases d’une nouvelle génération d’intelligence artificielle au cœur des systèmes de combat aérien collaboratifs – maîtrisée, supervisée, souveraine, sûre et de confiance, au service de la société ».

Photo : Rafale et nEUROn – Dassault Aviation
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November 27, 1:27 AM
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La Pologne va négocier l'achat de trois sous-marins de type A26 avec le groupe suédois Saab

La Pologne va négocier l'achat de trois sous-marins de type A26 avec le groupe suédois Saab | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pas plus tard qu’en octobre, l’Administration suédoise du matériel de défense [FMV] a fait savoir qu’elle venait d’octroyer à Saab Kockums près de 817 millions d’euros de plus pour « couvrir la phase finale de production » des deux sous-marins de type A26 [ou classe Blekinge] qu’elle avait commandés en 2015. Alors qu’ils auraient dû être respectivement livrés à partir de 2023, ces derniers seront remis à la marine suédoise en 2031/32.

« Développer et construire une toute nouvelle classe de sous-marins est un projet très complexe, qui comporte des risques financiers et techniques », avait alors expliqué Fredrik Lindén, le responsable du programme au sein de la FMV. Cependant, avait-il rassuré, la « fabrication des sous-marins a désormais progressé à un tel point que ces risques sont nettement réduits. FMV et Saab sont ainsi convenus de nouveaux délais de livraison et d’un prix plafond fixe ».

En attendant, ces retards vont contraindre la marine suédoise à maintenir en service le sous-marin HSwMS Södermanland, de type A17, plus longtemps que prévu.

Par ailleurs, les difficultés de Saab Kockums sur ce programme expliquent sans doute l’échec subi par le A26 [ou, du moins, le modèle qui en était dérivé] aux Pays-Bas, où le Blacksword Barracuda du français Naval Group s’est imposé, et son élimination du Programme de sous-marins de patrouille canadien.

Cela étant, l’industriel suédois semblait bien placé pour remporter l’appel d’offres émis par la Pologne, dans le cadre du programme Orka, relancé en juillet 2023 après avoir été mis en sommeil pendant plusieurs années. En mars, il fut en effet avancé que sa proposition avait obtenu les meilleures notes auprès de l’agence polonaise de l’armement, aux côtés de celles faites par TKMS, Fincantieri [les deux proposent chacun leur version du sous-marin U212, ndlr]. Et cela alors que Naval Group [Scorpène Evolved], Navantia [S80+], HD Hyundai Heavy Industries et Hanwha Ocean étaient sur les rangs.

Pour rappel, le programme Orka devait initialement permettre à la marine polonaise de remplacer ses quatre sous-marins de type Kobben, acquis auprès de la Norvège au début des années 2000 et qui ont depuis été désarmés, ainsi que l’ORP Orzel, de conception… soviétique.

Avant de mettre en sommeil ce programme, le ministère polonais de la Défense avait dit vouloir armer ses futurs sous-marins avec des missiles de croisière. D’où le volontarisme affiché par Florence Parly, alors ministre des Armées en 2017.

« L’attrait pour les missiles, qui dépendent de la commande de sous-marins parce qu’il n’y aura pas de missiles sans sous-marins, est fort auprès de la marine polonaise » et « nous ne lâcherons pas sur cette affaire de missiles et d’une manière générale je ne lâcherai pas l’affaire tant qu’elle n’aura pas été conclue », avait-elle dit, lors d’une audition parlementaire.

Cette exigence concernant les missiles de croisière a été réaffirmée en 2023.

« Les sous-marins devront pouvoir plonger à plus de 200 mètres de profondeur, être dotés de missiles de croisière et antinavires ainsi qu’avoir la capacité d’engager des cibles aériennes, d’accueillir à leur bord des commandos marine et de mettre en œuvre des véhicules sous-marins télécommandés et/ou autonomes », avait en effet précisé le ministère polonais de la Défense.

Finalement, et malgré les efforts français en faveur de la candidature du Scorpène Evolved, le ministère polonais de la Défense a fait savoir, ce 26 novembre, qu’il entamerait des négociations exclusives avec Saab afin de se procurer trois sous-marins A26 pour un montant estimé à un peu plus de 2 milliards d’euros.

« La Suède a proposé les meilleures conditions, tant en termes de délais de livraison que de possibilités de coopération technologique. Elle s’est également engagée à acheter des armes à la Pologne, notamment un navire de sauvetage », a expliqué Władysław Kosiniak-Kamysz, le ministre polonais de la Défense.

En outre, à partir de 2027, la marine polonaise disposera d’un sous-marin de « transition », probablement un A19 [classe Götland]. Qui plus est, elle sera la première servie puisqu’elle devrait recevoir son premier A26 en 2030, soit un an avant son homologue suédoise.

« Nous sommes honorés d’avoir été sélectionnés et nous nous réjouissons des négociations à venir avec l’Agence polonaise de l’armement. L’offre suédoise, qui propose des sous-marins adaptés à la mer Baltique, est le choix idéal pour le peuple polonais. Elle renforcera considérablement les capacités opérationnelles de la marine polonaise et sera bénéfique pour l’économie polonaise », a commenté Micael Johansson, le PDG de Saab.

Reste à voir si d’autres considérations ont été prises en compte dans le choix de Varsovie. Le 14 novembre, Reuters a en effet affirmé que le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ne ménageait pas sa peine pour influencer la décision polonaise en faveur de Saab.

La raison ? Le constructeur naval britannique « Babcock fera partie des partenaires intégrés à l’offre suédoise », a confié une source de l’agence de presse.

Pour rappel, d’une longueur de 65,5 mètres pour un diamètre de 6,75 mètres et un déplacement en plongée de 2 200 tonnes, le sous-marin A26 sera doté d’un nouveau moteur anaérobie Stirling Mk3. Équipé de tubes lance-torpilles de 533 et de 400 mm, il aura la capacité de mettre en œuvre un drone sous-marin [UVV]. Enfin, il pourra embarquer jusqu’à 61 personnes [dont au moins 17 sous-mariniers et des commandos marine]. Quant à une éventuelle capacité à emporter des missiles de croisière, aucune information n’a été communiquée à ce sujet pour le moment.

Illustration : Saab
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November 26, 1:05 AM
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Nouvelle livraison de L-39 en Hongrie 

Nouvelle livraison de L-39 en Hongrie  | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Aero Vodochody a livré trois nouveaux avions L-39 Skyfox en Hongrie le 19 novembre à l'aéroport de Vodochody.
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L-39 de la nouvelle livraison @ Aerovodochody

Le cadre

L'expédition est la dernière dans le cadre d'un contrat signé en mai 2022, qui couvre un total de 12 avions L-39 Skyfox pour les forces de défense hongroises.

Avec la récente livraison, la Hongrie a maintenant reçu huit avions, les quatre restants étant prévus pour 2028. Le L-39 Skyfox est conçu pour la formation des pilotes ainsi que pour les missions tactiques et de reconnaissance, offrant à la Hongrie une flexibilité accrue pour ses besoins en matière d'armée de l'air. En plus de l'avion, l'accord comprend également des équipements de soutien au sol, des simulateurs et un système d'entraînement au sol.

L-39 Skykfox
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L-39 Skyfox @ Aerovodochody

Le L-39 est un avion d'entraînement à réaction très largement reconnu dans le monde aujourd'hui ; il permet d’effectuer une formation de base et avancée des pilotes et des missions de combat dans un rôle d'attaque légère. Conçu dans les années 1960, le L-39 Albatros était le successeur de l'Aero L-29 Delfin. Son vol inaugural a eu lieu le 4 novembre 1968 et a été le premier avion d'entraînement au monde à être équipé d'un turboréacteur. La production a commencé en 1971, avec le service militaire à partir de 1972. Le L-39 est devenu reconnu comme l'entraîneur principal préféré des pays du Pacte de Varsovie. Des milliers de L-39 seraient produits pour divers clients militaires en Europe de l'Est, puis exportés dans le monde entier à la fois comme avion d'entraînement et comme avion d'attaque léger avec plus de 30 forces aériennes différentes.

Plusieurs modèles du L-39 Albatros ont été développés, aboutissant au L-59 Super Albatros dans les années 1980. Le dernier L-139 utilisait un moteur Western Garrett TFE 731. La production du L-39 a pris fin au milieu des années 1990 après la production de plus de 2 800 avions. Depuis les années 1990, il est également devenu populaire parmi les opérateurs civils, avec un certain nombre de mains privées ici en Afrique du Sud, se produisant lors de nombreux spectacles aériens à travers le pays.

Lors du salon aéronautique de Farnborough en juillet 2014, Aero Vodochody a annoncé le lancement de la prochaine génération, le L-39 NG. Le projet L-39NG a été divisé en deux étapes distinctes :



Étape 1 : mises à niveau vers les opérateurs L-39, y compris un nouveau moteur et une avionique.



Étape 2 : production d'avions neufs avec ailes mouillées et sans réservoirs d'embouts de carburant, diverses nouvelles pièces composites, cinq points durs sous les ailes et le moteur FJ44-4M Garrett.



En réduisant le poids de l'avion et en créant moins de traînée, les coûts d'exploitation seraient proches de ceux d'autres entraîneurs militaires à turbopropulseurs.



Le 22 décembre 2018, le premier prototype L-39NG a effectué son premier vol, recevant la certification de type tchèque en septembre 2020 avec de nouvelles normes militaires supranationales reconnues par toutes les autorités militaires de l'UE et de l'OTAN. En juillet 2022, la certification UE/OTAN aux normes EMAR 21 a été accordée. Le 25 mai 2020, le L-39NG a commencé les essais de fatigue statique, pour valider la durée de vie de la nouvelle cellule de 5000 heures de vol. L’avion a été baptisé « Skyfox ».



Aero Vodochody affirme que les tests de cycle de vie montrent une durée de vie viable allant jusqu'à 15 000 heures de vol, soit plus de trois fois celle du L-39 d'origine. En janvier 2022, Aero a annoncé la réussite des tests de fatigue.

L'efficacité accrue du moteur offre une autonomie maximale de 1 900 km sans réservoirs de carburant externes, soit 800 km de plus que celle du L-39.



Le L‑39 « Skyfox » est véritablement un tout nouvel avion. La cellule est dotée de matériaux composites afin de réduire le poids total de l'avion. Les réservoirs de carburant au bout des ailes sont supprimés et introduits dans les ailes, ce qui se traduit par une meilleure maniabilité et une consommation de carburant réduite. L'avion est propulsé par un tout nouveau moteur, le Williams FJ44-4M de fabrication américaine, une version militarisée du moteur utilisé dans les avions d'affaires. Ce moteur se distingue par sa longue durée de vie et sa rentabilité : il est économique et peu gourmand en carburant, une caractéristique cruciale pour un avion d'entraînement. Cet avion est conçu pour voler fréquemment, permettant à un pilote d'apprendre toutes les manœuvres de vol et tactiques de base, intermédiaires et certaines avancées. Par conséquent, ils passent du temps dans les airs, perfectionnant leurs compétences et leur capacité à penser et à contrôler l’avion sans être trop stressés. Cela permet au pilote moderne, dont la tâche principale n'est pas tant de contrôler l'avion que de communiquer et de traiter l'information, de se concentrer pleinement sur la prise de décisions tactiques pour mener à bien sa mission. L’avionique est modernisée avec des affichages tête haute et deux grands écrans multifonctions, fournissant toutes les informations dont le pilote a besoin. Un système d'entraînement virtuel est intégré, qui permet la simulation radar pour créer et entraîner des scénarios tactiques. L’avion comporte cinq points d'emport externes pour diverses charges utiles (capteurs, bombes, roquettes, etc.), permettant au L‑39 « Skyfox » d'effectuer des missions de reconnaissance et d'attaque légère, air-air et air-sol, telles que des patrouilles frontalières, des missions aériennes rapprochées, de soutien, de neutralisation de cibles volant à basse altitude et lentes
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