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Today, 1:02 AM
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The new Counter-Intelligence Unit will protect the most critical defence capabilities, at home and overseas, against serious threats.
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Today, 12:59 AM
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Le drone, nouvelle arme de guerre
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Today, 12:55 AM
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Pakistan looks poised to become the first international customer for the AVIC/Shenyang J-35 fighter, as it also gives details about Azerbaijan’s acquisition of the Chengdu/Pakistan Aeronautical Complex JF-17.
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Today, 12:55 AM
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It’s been nearly 50 years since the Hughes YAH-64 prototype lifted off for the first time in September 1975 and Boeing is now looking at how to keep the iconic attack helicopter flying for another half-century.
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June 9, 1:30 PM
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Au début du XXe siècle, la marine italienne prit très vite la mesure des possibilités que l’aviation naissante pouvait lui offrir. Ainsi, en 1909, alors enseigne de vaisseau, Mario Calderara obtint le brevet de pilote n°1, avant de s’intéresser aux hydravions. Puis, sous l’impulsion de l’amiral Paolo Thaon di Revel, elle officialisa la création du « Servizio Aeronautico della Regia Marina » [Service aéronautique de la Marine royale, l’Italie étant une monarchie à l’époque, ndlr]. Par la suite, la « Regia Marina » s’intéressa de près à l’aviation embarquée, en effectuant des essais d’hydravions « Curtiss » depuis le cuirassé Dante Aligheri. Les croiseurs Amalfi et San Marco furent également sollicités à titre expérimental. Lors de la Première Guerre Mondiale, la marine italienne développa ce concept en transformant le croiseur Elba, admis au service actif en 1896, en « navire de soutien aux hydravions », lequel pouvait embarquer trois ou quatre appareils de type Curtiss « Flying Boat ». Il fut ensuite rejoint par l’ex-navire marchand Quarto [rebaptisé Europa]. Étant resté dans le giron de la « Regia Marina » lors de la création de la « Regia Aeronautica » [devenue depuis « Aeronautica Militare »] en 1923, l’aéronautique navale italienne dota ses trois cuirassés de la classe Littorio d’hydravions de reconnaissance maritime IMAM Ro.43. Ces navires furent équipés d’une catapulte pour lancer l’avion de chasse Reggiane Re.2000… Mais ce concept ne fit pas ses preuves, comme en témoignèrent les combats navals de la Seconde Guerre Mondiale. D’où le projet de la marine italienne de convertir deux paquebots – l’Augustus et le Roma – en porte-avions, sur la base d’études réalisées en 1936. Renommés respectivement « Sparviero » et « Aquila », ces deux navires étaient censés mettre en œuvre une trentaine de chasseurs embarqués Reggiane Re.2001. Seulement, ils ne furent jamais admis au service actif : en 1944, les forces allemandes coulèrent le premier pour empêcher les Alliés d’utiliser le port de Gênes et le second fut démantelé en 1952. La marine italienne – désormais appelée Marina Militare – dut attendre les années 1980 pour disposer d’une capacité lui permettant de faire décoller et de récupérer des avions de combat [des Harrier, ndlr] en haute mer, grâce au porte-aéronefs Garibaldi. Ces dernières années, elle a pris possession de deux autres unités, à savoir l’ITS Cavour [en 2009] et l’ITS Trieste [en décembre 2024]. A priori, la Marina Militare n’entend pas en rester là. En effet, dans un entretien publié par le Corriere Della Sera, le 8 juin, son chef d’état-major, l’amiral Enrico Credendino a indiqué qu’elle envisageait de lancer un projet de porte-avions à propulsion nucléaire. « La Marine a un projet budgétaire pour une période allant jusqu’en 2040. Elle envisage un porte-avions à propulsion nucléaire, mais aussi des drones de tout type. […] Nos soixante navires seront tous dotés de vastes espaces pour embarquer des drones. Le Trieste, notre unité la plus récente, embarque des chasseurs et des drones de toutes les tailles », a en effet affirmé l’amiral Credendino, sans entrer dans les détails. L’annonce du commandant de la Marina militare coïncide avec la création, en mai, de Nuclitalia, une société dont le capital est détenu par Enel [51 %], Ansaldo Energia [39 %] et Leonardo [10 %]. En outre, en 2023, la Direction de l’armement naval du ministère italien de la Défense a lancé le programme Minerva [Marinazzazione di Impianti Nucleare per l’Energia a borRdo di Vascelli Armati], avec l’objectif d’étudier l’intégration à bord d’un navire militaire de « première ligne » d’un réacteur nucléaire de nouvelle génération. Le constructeur naval Fincantieri est d’ailleurs impliqué dans ce projet. Son PDG, Pierroberto Folgiero, a ainsi évoqué l’éventualité d’installer de « petits réacteurs nucléaires » à bord de sous-marins, de porte-avions, de croiseurs et « même de frégates ». Photo : ITS Trieste, lors de son lancement
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June 9, 1:28 PM
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Depuis la chute de Bachar el-Assad, Moscou négocie avec les nouvelles autorités syriennes la possibilité de garder un accès au port de Tartous, dont la gestion vient d’être confiée au groupe émirien DP World, le contrat attribué en 2019 par Damas à la société russe Stroytransgaz ayant été rompu. En attendant, et afin de se rapprocher des « mers chaudes », la Russie cherche une alternative, en particulier en Libye, où elle peut compter sur le maréchal Khalifa Haftar, le chef de l’Armée nationale libyenne, qui contrôle la Cyrénaïque et le Fezzan. Cette dernière a d’ailleurs récemment reçu des équipements militaires de facture russe, dont des systèmes antiaériens Pantsir S-1 et TOR M1, des chars T-72, des lance-roquettes multiples BM-30 « Smerch » ainsi que plusieurs types de véhicules blindés. Or, pour la marine italienne [Marina Militare], une base navale russe en Libye n’est pas acceptable. « Ce serait un drame pour nous », a confié son commandant, l’amiral Enrico Credendino, dans un entretien publié par le Corriere della Sera, le 8 juin. « Nous savons que Moscou aimerait disposer d’une base à Derna, notamment parce que celle de Tartous, bien que grande, ne dispose pas de cales sèches et que, par conséquent, les principaux travaux de maintenance doivent être effectués dans les ports de la Baltique », a-t-il ajouté. Reste que, pour le moment, la présence des navires militaires russes en Méditerranée a significativement été réduite. « Entre 2022 et 2023, nous nous sommes retrouvés en Méditerranée à surveiller quinze navires de guerre et trois sous-marins russes. Ils étaient principalement basés à Tartous, en Syrie. Et nous ne pouvions ignorer leurs cinquante navires en mer Noire. Ils ne représentaient pas un danger direct pour l’Italie, mais une menace sérieuse qui nous a obligé à déployer nos unités frégates multimissions [FREMM] pour la lutte anti-sous-marine », a expliqué l’amiral Credendido. Actuellement, a-t-il poursuivi, la marine russe ne disposerait plus que cinq ou six navires en Méditerranée. Les accès de la mer Noire étant fermés par la Turquie, au titre de la convention de Montreux, et, faute de point d’appui, elle ne peut guère faire autrement. Début mai, selon des sources ouvertes, la frégate « Amiral Grigorovitch », la corvette Soobrazitelny, le pétrolier Viazma et le navire de renseignement Viktor Leonov étaient déployés en Méditerranée, que le sous-marin Krasnoddar [classe Kilo] venait de quitter, sans avoir été remplacé. Cela étant, la présence navale russe y est sans doute plus importante qu’on ne le pense. « Au large des côtes libyennes, nos unités sont presque toujours suivies par un navire espion russe, souvent déguisé en bateau de pêche, mais en réalité équipé de capteurs et d’antennes. La situation est différente en Baltique, où les Russes sont présents en force. N’oublions pas que la Méditerranée est dominée par les flottes de l’Otan », a en effet affirmé le commandant de la Marina Militare. Utiliser des chalutiers pour en faire des navires espions n’est pas nouveau : cette pratique était même courante lors de la Guerre Froide… Même encore maintenant, à en croire une enquête diffusée en avril 2023 par quatre médias [NRK, Norvège, DR, Danemark, SVT, Suède et Yle, Finlande]. Selon cette dernière, la Russie aurait de nouveau recours à ce mode opératoire, notamment en mer du Nord et dans la Baltique.
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June 9, 1:26 PM
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L’américain Anduril, qui sera présent pour la première fois au salon du Bourget, vient de lever 2,5 milliards de dollars. De quoi...-Salon du Bourget
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June 9, 1:26 PM
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L’AWACS est un des maillons essentiels de la défense aérienne des puissances contemporaines. Selon toutes vraisemblances le Boeing E-7 Wedgetail américain devrait se tailler la part du lion dans les rangs des nations de l’OTAN… enfin si le Président des États-Unis Donald Trump ne fait pas tout capoter ! Ça tombe bien que l’avion suédois GlobalEye de Saab soit en embuscade, avec notamment dans son viseur rien moins que l’Armée de l’Air et de l’Espace, l’Aviation Royale Canadienne, et la Polemikí Aeroporía. Ces trois forces aériennes alliées ont pourtant des profils différents. Le cas de l’Aviation Royale Canadienne se détache des deux autres forces aériennes. En effet celle ci n’aligne actuellement aucun AWACS. Elle veut que cela change, et à priori tout aurait dû aller comme sur des roulettes pour Boeing et son avion radar dérivé du 737 commercial. En fait jusqu’à la fin de l’année dernière personne n’aurait parier un kopeck sur une alternative au E-7 Wedgetail auprès des Canadiens. Et puis Donald Trump est revenu dans la course avec ses gros sabots. Le Président des États-Unis d’Amérique n’a rien trouvé de plus drôle que de parler d’expansionnisme et notamment de faire du Canada le 51e état des USA. Plus c’est gros plus ça passe avec lui. Sauf auprès des Canadiens qui ont choisi de revoir en profondeur une partie de leurs contrats d’armement avec ce voisin méridional devenu quelque peu gênant. Or le constructeur Saab a un argument de poids pour les Canadiens, de ceux qui devraient réussir à les flatter : son GlobalEye est construit à partir du Bombardier Global 6500… canadien. Clairement cela doit faire réfléchir du côté d’Ottawa. Abordons maintenant la Grèce et donc la Polemikí Aeroporía. Contrairement à l’Aviation Royale Canadienne celle ci possède déjà des AWACS sous la forme de quatre Embraer R-99H brésiliens dotés du radar Erieye suédois. Ces avions vieillissent actuellement et avec la menace d’un Turquie possiblement bientôt dotée de chasseurs furtifs elle se doit de posséder des avions radar dernier cri. La Polemikí Aeroporía connait le sérieux suédois en la matière, et contrairement aux Canadiens les Grecs n’ont jusque là jamais montré le moindre intérêt pour l’avion de Boeing. Son prix n’y est sans doute pas étranger. Et la France dans tout ça ? À l’instar de cette Polemikí Aeroporía l’Armée de l’Air et de l’Espace doit elle aussi remplacer ses AWACS actuels, quatre vieux Boeing E-3F SDA. Et comme les Grecs les Français s’intéressent à l’avion suédois depuis quelques mois maintenant. Le ministère des Armées pourtant ne fermait jusque là pas la porte au Boeing E-7 Wedgetail, remplaçant naturel du Boeing E-3 comme la Royal Air Force l’a démontré. Mais les relations bilatérales entre Paris et Washington DC se sont passablement dégradées avec les délires et les envolées trumpiennes. La France ne voit plus dans l’Amérique cet allié indéfectible des Européens et envisage comme d’autres de diversifier ses sources extérieures d’armement. D’autant que depuis plusieurs mois Saab fait entendre une petite musique à l’oreille de Paris : transférer le radar GlobalEye et l’ensemble des équipements de mission du Bombardier Global 6500 vers un avion français. On parle beaucoup du futur Dassault Aviation Falcon 10X dont le premier vol est attendu dans les mois à venir. Évidemment ce serait une très mauvaise nouvelle pour le Canada qui perdrait ici l’exclusivité du GlobalEye mais cela octroierait à l’avionneur Saab un client de poids : une puissance nucléaire ! Et cela offrirait à Dassault Aviation beaucoup plus qu’un os à ronger après son échec dans le remplacement des avions de patrouille maritime Dassault-Breguet ATL-2 Atlantique. Parlerait t-on alors d’un Saab « FalconEye » ? Saab pourrait ressortir doublement victorieux. D’abord donc en imposant son GlobalEye face à Boeing et à son poids-lourd E-7 Wedgetail et ensuite en obtenant un accord industriel avec Dassault Aviation en plus de Bombardier. Plus que jamais l’avionneur suédois apparaîtrait comme un joker de premier choix. Affaire (donc) à suivre.
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June 9, 1:23 PM
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[VIDÉO] ▶️ Début juin, l’Ukraine a mené des attaques sur des aéronefs stratégiques russes. Un ancien DJ aurait joué un rôle clé dans ce qui est appelée l’opération "toile d’araignée". L’homme de 37 ans, né en Ukraine, mais résidant en Russie, est recherché par les autorités russes. - Opération "toile d'araignée" : comment un DJ de 37 ans est devenu ennemi numéro 1 de Moscou (International).
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June 9, 1:22 PM
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Les 2 et 3 juin 2025, la région de Toulon en France a accueilli un symposium d’envergure réunissant les chefs d’état-major d’armée de Terre ou leurs représentants issus de 15 pays méditerranéens. Ce rendez-vous, organisé dans le cadre de l’initiative “Flanc Sud” co-construite par la France et l’Italie depuis 2023, s’est tenu sous le thèm
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June 9, 1:21 PM
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Pour la première fois, des éléments du chasseur Rafale vont être produits hors de France. Et plus précisément en Inde, dans le cadre d
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June 9, 1:21 PM
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French Navy (Marine Nationale) Mistral-class LHD “Mistral” and La Fayette-class frigate “Surcouf” sailed in Arctic waters off Greenland
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June 9, 1:19 PM
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KONGSBERG and TKMS sign partnership agreement entered a cooperation agreement aimed at fostering further close industrial collaboration to support the defence requirements of Norway, Germany and other allied countries.
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Today, 1:01 AM
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The European Commission's approval of the GCAP joint venture "may be the wrong move", said one Political Economist.
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Today, 12:56 AM
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Thai Aerospace has provided further details about Bangkok’s pending order for 12 Saab Gripen E/F fighters, including offsets associated with the deal.
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Today, 12:55 AM
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Ottawa will report $45.8 billion (C$62.7 billion) in defence spending to the alliance this year, with the increase coming from a mixture of new expenditures and defence-related spending happening elsewhere in the government.
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June 9, 1:30 PM
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En juin 2021, développé par Boeing dans le cadre du programme C-BAR [Carrier-Based Aerial-Refueling System] de l’US Navy, le MQ-25 « Stingray » marqua l’histoire de l’aéronautique en ravitaillant en vol un chasseur-bombardier [en l’occurrence un F/A-18E/F Super Hornet] pour la première fois. Depuis, les essais de cet appareil se poursuivent, l’objectif étant de l’intégrer dans les opérations aéronavales, ce qui n’est pas une mince affaire. Pour l’US Navy, l’enjeu est de pouvoir disposer d’un drone pouvant fournir 7 000 litres de carburant à des aéronefs [F/A-18E/F, F-35C, E-2D Advanced Hawkeye] évoluant à 500 nautiques de leur porte-avions. Ainsi, ce dernier pourra se tenir hors de portée de la plupart des missiles antinavires tandis que les F/A-18 seront « libérés » de leurs missions dites « nounou » [configuration pour le ravitaillement en vol, ndlr], lesquelles peuvent représenter jusqu’à 30 % de leur temps de vol. Une telle capacité sera-t-elle bientôt disponible en Europe ? En tout cas, l’un des onze projets récemment approuvés par les États membres de l’Union européenne [UE] dans le cadre de la Coopération structurée permanente [CSP ou PESCO] vise justement à développer une telle technologie. Et, même si elle n’y prend pas part, la France pourrait être intéressée. Ainsi, appelé « Future [unmanned] Air-to-Air Refuelling Capability » [ou Capacité future de ravitaillement en vol – sans pilote], ce projet a été confié à l’Allemagne. Seule l’Espagne y participe. Or, il se trouve que ces deux pays sont aussi engagés dans le développement du Système de combat aérien du futur [SCAF], projet mené sous la direction française. Selon la description qui en est donnée par l’Agence européenne de défense [AED], ce projet vise à « développer une capacité de ravitaillement en vol complète et résiliente, alignée sur les objectifs capacitaires de l’Otan et soutenant la Politique de défense et de sécurité commune de l’UE ». Plus précisément, l’objectif est de « combler le déficit capacitaire existant en matière de ravitaillement en vol grâce à une approche multidimensionnelle » reposant sur le développement d’un système sans pilote. En outre, il s’agit également de « permettre aux États membres de projeter leur puissance aérienne partout dans le monde » et, ainsi, renforcer leur « souveraineté stratégique ». Enfin, il est aussi question de « développer une capacité pouvant soutenir le déploiement rapide et la présence persistante de la puissance aérienne » pour que l’UE [qui n’est pas une alliance militaire comme l’Otan, ndlr] soit en mesure de « mener efficacement des missions stratégiques et tactiques ». A priori, Airbus Defence & Space devrait tenir un rôle central dans ce projet. En 2023, l’industriel avait en effet mené des essais prometteurs avec son système « Auto’Mate Demonstratror », lequel permet de ravitailler automatiquement des aéronefs en vol. « Le succès de cette première campagne d’essais ouvre la voie au développement de technologies de ravitaillement en vol, autonome et sans pilote. […] Même si nous n’en sommes qu’à un stade précoce, nous y sommes parvenus en un an à peine et sommes sur la bonne voie vers l’association d’aéronefs habités et non habités et les futures opérations aériennes où les chasseurs et les avions de mission voleront conjointement avec des essaims de drones », avait alors fait valoir Airbus Defence & Space. Photo : MQ-25 Stingray – Boeing
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June 9, 1:29 PM
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En mars, l’Arménie et l’Azerbaïdjan annoncèrent qu’ils venaient de finaliser les négociations portant sur un accord de paix. Ayant déjà cédé quatre localités de la région de Tavoush à Bakou, qui avait déjà pris le contrôle total du Haut-Karabakh, Erevan avait même assuré que ce texte était « prêt à être signé ». Seulement, trois mois plus tard, les deux pays n’ont toujours pas transformé l’essai. Et pour cause : l’Azerbaïdjan a ajouté deux autres conditions pour signer ce texte, à savoir la dissolution du groupe de Minsk de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe [OSCE] et la modification de la Constitution de l’Arménie afin d’en retirer toute référence au Haut-Karabakh. En outre, la question du corridor Zanguezour, qui permettrait à Bakou d’établir une liaison terrestre avec son territoire du Nakhitchevan, n’a toujours pas été réglée. Dans cette affaire, l’Azerbaïdjan peut se prévaloir de sa supériorité militaire pour imposer ses vues à l’Arménie. Grâce aux revenus que Bakou tire de l’exploitation des hydrocarbures, cet écart ne cesse de grandir. Ainsi, en septembre dernier, la force aérienne azerbaïdjanaise a pris possession de son premier JF-17 « Thunder », un avion de combat développé conjointement par le Pakistan et la Chine. Le nombre d’appareils commandés n’avait pas été officiellement précisé. Mais il était toutefois question de seize exemplaires, acquis pour 1,6 milliard de dollars. Quoi qu’il en soit, l’Azerbaïdjan va renforcer significativement sa flotte de JF-17 « Thunder ». C’est en effet ce qu’a annoncé le gouvernement pakistanais, via le réseau social X. Le 6 juin, après avoir confirmé l’acquisition de quarante chasseurs-bombardiers de 5e génération chinois J-35A, il a indiqué que Bakou venait de signer un accord d’une valeur de 4,5 milliards de dollars afin de se procurer quarante JF-17 Thunder supplémentaires. Cela étant, il n’est pas clair s’il s’agit d’une nouvelle commande ou d’un avenant au contrat signé en février 2024. Pour rappel, le JF-17 « Thunder » est doté d’un moteur russe RD-39 qui lui permet de voler à la vitesse de Mach 1,6. Pouvant emporter jusqu’à 3 800 kg de munitions grâce à sept points d’emport, il est équipé d’un radar à antenne active KLJ-7A, d’un viseur de casque et de commandes de vol électriques. « Les JF-17 ne sont pas destinés à remplacer la flotte azerbaïdjanaise existante, mais plutôt à renforcer la puissance opérationnelle de sa force aérienne, qui repose sur des appareils vieillissants de l’ère soviétique, tels que les MiG-29 et Su-25. Bien que toujours utilisables, ces anciennes plateformes ne bénéficient pas de l’avionique, de l’armement et de la polyvalence avancés du JF-17 Block III », a expliqué le portail Aze.Media. Effectivement, les Su-25 « Frogfoot » azerbaïdjanais ont récemment été modernisés pour, notamment, leur permettre d’emporter des munitions de facture turque. Leur avionique a également fait l’objet d’une mise à jour complète. De son côté, la force aérienne arménienne peine à aligner une vingtaine d’avions de combat. Celle-ci dispose de seulement quatre Su-30SM Flanker, sur les douze qui avaient été commandés à la Russie à la fin des années 2010, ainsi qu’une quinzaine de Su-25, dont on ignore s’ils sont tous en état de voler.
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June 9, 1:26 PM
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Le Tribunal de commerce de Saint-Étienne (Loire) a choisi Rivolier pour la reprise de Verney-Carron, dernier fabricant français d’armes de...-Quotidien des Usines
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June 9, 1:26 PM
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June 9, 1:25 PM
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L’ampleur des pertes subies par les hélicoptères d’attaque russes Kamov Ka-52 « Alligator » [soixante-quatre appareils détruits ou endommagés depuis le 24 février 2022], la densité des capacités sol-air et l’omniprésence des drones aériens sur le champ de bataille suscitent un débat sur l’avenir de l’aéromobilité. Avec quelques nuances, deux « écoles » s’affrontent. La première estime que l’hélicoptère d’attaque et de reconnaissance a encore un avenir et qu’il faut se garder de tirer des conclusions hâtives des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine. En outre, elle avance qu’il suffit d’adapter l’emploi de ces appareils aux nouvelles réalités du terrain. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les forces russes, ce qui leur a permis de réduire assez significativement les pertes de Ka-52. « Il est certain que dans un conflit de haute intensité marqué par des espaces de densité de défense sol-air, les hélicoptères sont plus vulnérables. […] Mais ce sujet est plus complexe qu’une simplification qui s’arrête aux images de STRATCOM [communication stratégique, ndlr] qui montraient des destructions d’hélicoptères russes au début de la guerre », avait ainsi souligné le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], dans les pages de « Combats futurs », en 2024. Et d’ajouter : « Il serait donc dangereux de mettre au rebut un type d’armement au regard d’une expérience contingente […] d’autant plus que l’efficacité des armées continuera à reposer sur la combinaison des capacités – de toutes les capacités », avait ajouté le CEMAT. Depuis, l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] défend le concept de « dronisation de l’aérocombat« , estimant qu’un drone tactique peut être complémentaire de l’hélicoptère d’attaque. Récemment, la Bundeswehr a défendu une ligne presque identique. « L’avantage tactique pour une grande unité de bénéficier du soutien d’hélicoptères d’attaque au combat reste considérable », a-t-elle fait valoir, dans un commentaire sur l’exercice « Griffin Lightning 2025 », organisé en Lituanie. Lors de ces manœuvres, les « hélicoptères d’attaque ont également démontré leur capacité à être déployés sur de longues distances en quelques jours. Cela […] contribue à dissuader l’ennemi », a-t-elle poursuivi, avant d’estimer que « les hélicoptères de combat ne pourront pas être remplacés par des drones aériens » mais que les deux systèmes se complèteront. À noter, cependant, que l’Allemagne a l’intention de retirer du service ses Tigre pour les remplacer par des H145M plus légers… alors que la France n’a pas fait ce choix. Quant à la seconde « école », elle pense que l’hélicoptère de reconnaissance et d’attaque est désormais dépassé et que, partant, ses jours sont comptés. Ainsi, en février 2024, l’US Army a décidé de mettre un terme au programme FARA [Future Attack Reconnaissance Aircraft] qui, lancé six ans plus tôt, devait lui permettre de remplacer une partie de ses AH-64 Apache ainsi que ses OH-58D Kiowa, par ailleurs déjà retirés du service. Et cela alors qu’elle en faisait encore l’une de ses priorités quelques mois plus tôt. « En examinant le programme FARA à la lumière des nouveaux développements technologiques, de l’évolution du champ de bataille et des projections budgétaires actuelles, il a été estimé que les capacités accrues qu’il offrait pourraient être obtenues de manière plus abordable et plus efficace en s’appuyant sur une combinaison » de différents moyens, comme les drones et les moyens spatiaux, avait justifié l’US Army. Visiblement, elle entend aller encore plus loin. Ainsi, dans le cadre de l’initiative « Army Transformation Initiative » [ATI], dévoilée le 1er mai, l’US Army a fait part de son intention d’accélérer le retrait de ses hélicoptères d’attaque AH-64D « Apache », même s’ils ont été constamment modernisés depuis leur mise en service, en 1997. Et cela impliquera la dissolution des onze escadrons répartis au sein du 6th Cavalry Regiment et du 17th Cavalry Regiment. L’usure de ses appareils et le coût élevé de leur entretien [10 228 dollars pour une heure de vol] sont deux des raisons avancées pour justifier cette décision. Selon l’ATI, il est demandé à l’US Army de renoncer à ses 152 AH-64D au profit de drones aériens « abordables » et « capables de submerger l’ennemi ». « L’AH-64D [« Delta »] n’est pas une capacité avec laquelle nous pouvons combattre et gagner aujourd’hui. […] Ce modèle est également devenu excessivement coûteux à exploiter », a résumé le général Joseph Ryan, le chef d’état-major adjoint de l’US Army pour les opérations, les plans et la formation, lors d’une conférence organisée par le Center for a New American Security [CNAS], le 3 juin. Quant à l’AH-64E « Apache/Guardian », le général Ryan a exprimé des doutes à son sujet. « Je dirais que l’Apache modèle E, dans ses versions actuelles, la [version] 4 et la [version] 6, est également sur le point de devenir une capacité dont nous ne pensons pas qu’elle contribuera autant au combat qu’elle ne l’a fait par le passé. Nous continuons de moderniser notre flotte d’Apache, mais seulement la plus récente, pour répondre aux exigences des guerres futures », a-t-il dit. Cela étant, le général Ryan a interrogé l’efficacité des hélicoptères d’attaque « sur le champ de bataille aujourd’hui”. Et d’estimer qu’elle était « extrêmement limitée » [ce qu’il a répété deux fois]. L’US Army n’est pas la seule à réévaluer l’apport des hélicoptères d’attaque. L’armée sud-coréenne envisage d’abandonner l’achat de trente-six AH-64E supplémentaires, estimant que les « drones ont gagné en importance ». Quoi qu’il en soit, pour le général Ryan, « combattre un adversaire qui déploie des capacités valant 1 000 dollars avec des capacités qui coûtent un million de dollars ne peut pas être une stratégie gagnante ». Aussi, a-t-il continué, « nous devons trouver un moyen de le faire d’une manière qui soit économiquement et programmatiquement durable ». Ce qui passe par quatre priorités : le cyber et l’intelligence artificielle, la guerre électronique, la robotisation et le raccourcissement de la boucle OODA [observer, s’orienter, décider, agir]. Note : L’intervention du général Ryan débute à 1:25:39
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June 9, 1:22 PM
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The JASDF has been looking to replace its T-4 jet fighters amid concerns over training capacity and pilot readiness for fifth-gen fighters.
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June 9, 1:22 PM
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Comprendre la différence entre les deux entités sécuritaires russes et que le départ de Wagner n'est pas qu'un remplacement par Afrika Korpus
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June 9, 1:21 PM
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A representative of Turkish Aerospace at the LIMA 2025 exhibition told Naval News that the initial training for the first Royal Malaysian Air Force Anka-S drone operators has been completed, with all three Anka-S airframes completed as well.
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June 9, 1:21 PM
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In a demonstration of enhanced maritime lethality, the U.S. Air Force tested a new, more versatile variant of the QUICKSINK maritime weapon.
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