Airbus Defence and Space has delivered the first A400M tactical transport for the Indonesian air force, making Jakarta the tenth operator of the European military airlifter.

En novembre 2021, la Commission européenne fit savoir qu’elle avait retenu le « Future Medium-sized Tactical Cargo » au titre des projets susceptibles d’être financés au titre de la Coopération structurée permanente [PESCO].

Proposé et conduit par la France, en coopération avec l’Allemagne et la Suède, le FMTC doit se concrétiser par un nouvel avion de transport tactique du segment médian.

« Au côté de l’A400M […], la majorité des avions tactiques actuellement en service [C-130, C-295, C-27J…] a maintenant 40 ans. Et il y a un besoin pour un nouvel avion moyen tactique européen plus léger que l’A400M, qui pourrait apporter une capacité complémentaire », avait ainsi justifié la Commission européenne.

Le projet FMTC est-il encore pertinent ? Il est permis d’en douter. En effet, plusieurs pays européens, dont la Suède, ont décidé de remplacer leurs C-130 Hercules par des C-390, acquis auprès du brésilien Embraer. Quant à la France, elle semble hésiter sur la suite à lui donner, alors que l’armée de l’Air & de l’Espace devra, à un moment ou un autre, remplacer ses CASA CN-235.

Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 22 octobre, son chef d’état-major [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger, n’a pas montré un enthousiasme débordant à l’égard du projet FMTC.

Ce dernier « correspond à un besoin. Mais il y a aussi une réalité financière derrière. À ce stade, […] le CASA CN-235 doit durer jusqu’à l’horizon 2035. Il n’y a pas de difficulté sur sa disponibilité. Mais quand je parle de réalité financière, et on l’a vu avec l’A400M, développer un avion prend beaucoup de temps. Et ça doit correspondre à un certain degré de souveraineté, ce qui est indispensable », a d’abord relevé le général Bellanger,

« Ne faut-il pas s’interroger sur des choses qui existent déjà sur étagère, comme le CASA de nouvelle génération, qui pourrait très bien succéder au CASA actuel, qui donne entière satisfaction, notamment outre-mer ? », a ensuite demandé le CEMAAE. En tout cas, le sujet est « ouvert », a-t-il ajouté, avant de poser les termes de l’équation.

« Soit on se lance dans un nouvel avion. Soit on pense à un avion qui succéderait au CASA et qui, de toute manière, obéirait à un certain niveau de souveraineté », a-t-il dit. En tout cas, l’achat du C-390 d’Embraer est exclu. « Il serait très compliqué d’acheter brésilien ou autre chose qu’européen », a-t-il en effet affirmé.

Cela étant, dans son avis budgétaire sur le programme 178 « Préparation des forces – Air », le député Frank Giletti [RN] a défendu le projet FMTC, lequel « permettrait à Airbus de s’ouvrir à un segment particulièrement important ».

« Pour l’AAE, le développement d’un nouvel avion de la gamme médiane [gamme C-130] dans une logique de famille avec l’A400M permettrait d’équiper les forces d’un appareil adapté à l’ensemble des besoins opérationnels [mobilité tactique intra-théâtre, besoins des unités particulières, mobilité sur les territoires ultra-marins, acheminements logistiques intra-théâtre] tout en maîtrisant les coûts d’exploitation », a fait valoir le député.

Aussi, l’AAE ayant besoin d’un avion tactique de segment médian, M. Giletti a estimé que le soutien au projet FMTC devait « rester une priorité, qui plus est dans un contexte où la cible initiale de 50 A400M a été substantiellement révisée à la baisse ».

Volodymyr Zelensky exhorte ses partenaires occidentaux à lui fournir davantage de systèmes Patriot, mais les limitations de production et la nécessité de maintenir les stocks ont ralenti leur livraison.

Israël durcit ses règles: Tsahal bannit les voitures chinoises près des bases pour limiter les risques d’espionnage et de fuites de données.

Le général d’armée Hubert Bonneau, directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), a été entendu à deux reprises, fin octobre, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026. Il a particulièrement insisté sur le renforcement du rôle de la gendarmerie dans la défense opérationnelle du territoire (DOT) pour la préservation des intérêts fondamentaux du pays.

Il a cité, mais sans le détailler, un « dispositif particulier » mis en place dans le Finistère, l’Ille-et-Vilaine et la Seine-Maritime au profit des sites sensibles et des entreprises de la BITD (lire plus bas).

En réponse à une question d’un député, le général Bonneau a expliqué que « les armées sont sur un processus très vertueux, celui des stadef » (stades de défense, il y a en 5, le stade 1 étant l’état de guerre). « La Gendarmerie va traverser les Stadef. En stadef 4, 3 on aura déjà des manifestations. Nous avons déjà, nous aurons des proxy, il faut travailler ça dès maintenant. Il faut que la Gendarmerie maîtrise dans les territoires l’industrie de défense. Qu’est ce qu’on fait sur les PIV (point d’importance vitale), les OIV (opérateur d’importance vitale) ? J’oriente déjà mes patrouilles là-dessus. J’ai demandé à la Gendarmerie de remettre à plat tous ses dossiers sur les PIV. L’idée est de soulager les armées », en cas de crise

Au sénat
Il a été auditionné mercredi 29 octobre par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat sur le projet de loi de finances 2026. Lors de cette audition (à voir ici), le DGGN a, en particulier, déclaré que « l’ensemble du budget estimé pour renouveler les équipements dits militaires de la gendarmerie, c’est 800 millions d’euros ».

« Si on veut être prêts, dans l’hypothèse d’un engagement majeur, c’est 800 millions d’euros. Ce sont des équipements qui servent au quotidien », a-t-il précisé et insisté.

Or cette dimension militaire de la gendarmerie pourrait être appelée à se développer. « Dans l’hypothèse d’un engagement majeur, je pense que la gendarmerie appuiera les armées, sur la couverture territoriale, sur la protection de la base industrielle de défense, sur la protection des bases de défense en elle-même », a rappelé Hubert Bonneau.

Puis le DGGN d’ajouter: « Si nous avons un engagement majeur à l’est par exemple, je pense que ça ne se passera pas sans agitation sur le territoire national. Je pense que nous pourrons avoir des actions « proxi », des actions de sabotage, mais aussi des manifestations. Je ne suis pas sûr que tous nos concitoyens soient favorables à ce type d’engagement. Je pense qu’on pourra avoir de l’agitation », craint le général Bonneau qui a illustré son propos avec l’exemple du renforcement des forces de l’Otan via les ports et le territoire français: « Si on fait transiter par la France du matériel sensible dans le cadre d’un engagement, il faut couvrir les territoires avec des moyens. Ça, c’est le rôle de la gendarmerie nationale (…). C’est l’hypothèse à laquelle nous devons nous préparer ».

Message identique aux députés
Auditionné le 15 octobre à l’Assemblée nationale, dans le cadre de l’examen du budget 2026, le DGGN avait déjà exprimé les mêmes certitudes.

Le général Bonneau, anticipant un potentiel conflit à l’Est, prépare donc la Gendarmerie à son rôle dans la défense opérationnelle du territoire (DOT). En cas « d’engagement majeur de la France à l’Est, qui tiendra le territoire national? Je pense que c’est aussi le sujet de la gendarmerie », a-t-il affirmé. Dans cette perspective, la réserve opérationnelle (actuellement 38000 gendarmes) constitue un levier essentiel, d’où l’importance de pouvoir mieux la former, mieux l’équiper et l’employer davantage.

Lors de cette audition devant les députés de la commission de la Défense, le DGGN a révélé un « dispositif particulier » mené depuis le début de l’année dans trois départements du Grand Ouest « pour que nous ayons des actions ciblées sur l’industrie de défense, sur les bases de défense, les opérateurs d’importance vitale et les points d’importance vitale ».

Il s’agit du Finistère (un département nucléaire), l’Ille-et-Vilaine (un département marqué par le numérique) et la Seine-Maritime (orienté sur le commerce et l’industrie). Trois départements où la gendarmerie pourrait être amené « un rôle primordial pour la préservation des intérêts fondamentaux du pays (…) dans le cadre potentiel futur d’un engagement majeur de la France à l’est ».

Une lettre du 19 janvier
Les déclarations du DGGN sont dans le droit fil de sa lettre interne destinée à l’ensemble des gendarmes, datée du 19 janvier. Le patron de la gendarmerie nationale y évoquait déjà « l’hypothèse d’un engagement majeur » et précisait qu' »en tant que force militaire, nous avons le devoir de nous y préparer pour tenir notre place ».

Selon lui, « en tout point du territoire national, notamment Outre-mer, différents acteurs et compétiteurs cherchent à déstabiliser la Nation. Face à cela, je veux insister sur notre lien avec les Armées et sur l’enjeu structurant de la DOT (Défense opérationnelle du territoire) ».

Les États membres de l’UE souhaitent renforcer les compétences de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) afin de mieux faire face aux menaces émergentes, notamment celles liées aux drones.

Soutenir la défense de la France n’est plus l’apanage de l’État. L’épargne des particuliers peut désormais irriguer les entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD). Nos solutions d’investissement.

The Norwegian government has signed a contract worth approximately €85 million with Kongsberg Defence & Aerospace to acquire additional NASAMS air defence components.

The aircraft are being used at the European F-16 Training Centre (EFTC), established in part through a Dutch initiative, to train both Romanian and Ukrainian pilots.

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En juin 2022, le ministère norvégien de la Défense fit savoir qu’il allait non seulement retirer prématurément du service ses hélicoptères NH90 mais aussi demander à leur constructeur de les lui rembourser après les avoir repris.

Vingt ans plus tôt, par l’intermédiaire de la NATO Helicopter Management Agency [NAHEMA], Oslo avait commandé quatorze NH90 auprès du consortium NHIndustries, formé par Airbus Helicopters, Leonardo et Fokker, pour environ 5 milliards de couronnes norvégiennes [soit 500 millions d’euros au taux de change de l’époque].

Seulement, comme cela fut souligné dans un rapport interne publié en 2018, les appareils livrés furent confrontés à d’importants problèmes de disponibilité, ces derniers ne pouvant assurer que 40 % des heures de vol prévues dans leur contrat opérationnel. D’où la décision, radicale, de s’en séparer.

« Nous avons tenté à plusieurs reprises de résoudre les problèmes liés au NH90 en coopération avec NHI, mais plus de 20 ans après la signature du contrat, nous n’avons toujours pas d’hélicoptères capables d’accomplir les missions pour lesquelles ils ont été achetés, et sans que NHI soit en mesure de nous présenter des solutions réalistes », avait justifié Gro Jære, la directrice de la Forsvar Matériel [FMA, l’équivalent norvégien de la DGA française, ndlr].

Par la suite, le ministère norvégien de la Défense commanda des hélicoptères HH-60W auprès de l’américain Sikorsky [filiale de Lockheed Martin] pour remplacer ses NH90. Dans le même temps, il menaça NHIndustries de porter l’affaire devant la justice… tout en revoyant nettement à la hausse ses prétentions financières.

En effet, le mois dernier, il a été avancé par la presse norvégienne qu’Oslo entendait réclamer environ 2,8 milliards d’euros pour solder le litige des NH90 [soit un montant six fois supérieur à celui du contrat signé en 2021], cette somme comprenant les remboursement des sommes versées NHIndustries ainsi que le coût d’acquisition des HH-60W [soit 1,09 milliard d’euros] et les dépenses liées au maintien en condition opérationnelle [MCO].

De son côté, NHIndustries a contre-attaqué en réclamant 730 millions d’euros au ministère norvégien de la Défense, dont 580 millions en guise de compensation et 150 millions pour le paiement des hélicoptères.

Le tribunal d’Oslo devait examiner cette affaire le 10 novembre. Finalement, il n’aura pas à le faire étant donné que les deux parties ont trouvé un accord pour solder leur litige.

Ainsi, selon un communiqué publié ce 3 novembre, NHINdustries a accepté de verser 305 millions d’euros au gouvernement norvégien, en plus des 70 millions d’euros déjà payés au titre des garanties bancaires, et de reprendre « tous les hélicoptères ainsi que les pièces détachées, l’outillage et les équipements spécifiques à leur mission ».

« NHIndustries assumera la pleine gestion des actifs récupérés et les réintégrera au sein du programme NH90, mettant ainsi les pièces et équipements les plus demandés à la disposition des autres utilisateurs du NH90 », a précisé le ministère norvégien de la Défense.

« Les parties ont fait preuve d’un dialogue constructif et d’une volonté de résoudre le différend. Ce dialogue s’est concrétisé par l’intermédiaire des médiateurs du tribunal de district d’Oslo, qui ont mené la procédure avec professionnalisme et intégrité », s’est-il félicité.

Cette affaire rappelle celle qui avait opposé le gouvernement norvégien au constructeur naval espagnol Navantia, après la perte de la frégate KNM Helge Ingstad [classe Fridtjof Nansen]. En janvier, Oslo avait réclamé 1,1 milliard d’euros à l’industriel en soutenant que le navire perdu avait un vice de construction… alors que l’Autorité norvégienne d’enquête de sécurité [Statens Havarikommisjon] avait expliqué que le naufrage était dû au manque d’expérience de l’équipage.

Finalement, un accord amiable fut trouvé, Navantia ayant accepté de verser 47,5 millions d’euros, sous forme d’une remise sur l’entretien des quatre frégates de type Fridtjof Nansen restantes pour les six prochaines années.

U.S. Secretary of War Pete Hegseth visited the Demilitarized Zone (DMZ) dividing North and South Korea on Monday, a symbolic stop ahead of high-level talks between Washington and Seoul on the future of U.S. forces on the peninsula, South Korea’s

En mars 2024, au moment de l’annonce de la création de l’Agence ministérielle de l’intelligence artificielle de Défense [AMIAD], Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées, avait évoqué les essais « bouleversants » d’une « solution d’analyse de l’acoustique sous-marine » encore en développement.

L’un des aspects de la lutte anti-sous-marine est de pouvoir collecter, en toute discrétion, puis d’analyser les sons émis par les systèmes de propulsion des navires. Et cela afin de constituer une base de données qui permettra ensuite de les identifier à coup sûr et même de déterminer leur position et leur vitesse de navigation. L’objectif est de pouvoir élaborer, le cas échéant, une manœuvre tactique pour les prendre en chasse ou pour s’en éloigner.

Au sein de la Marine nationale, cette mission est assurée par les analystes en guerre acoustique [ANAGA, encore appelés « oreilles d’or »] affectés au Centre d’interprétation et de reconnaissance acoustique [CIRA] ou à bord des sous-marins.

Cela étant, collecter la signature acoustique des navires devient une tâche de plus en plus compliquée car le trafic maritime ne cesse d’augmenter tandis que les capteurs sont à la fois plus nombreux et plus performants. Aussi, le volume de données à analyser s’accroît en conséquence. D’où l’idée de recourir à l’intelligence artificielle.

Pour cela, la Marine nationale s’est rapprochée de Safran.AI [ex-Preligens] pour mettre au point la solution évoquée par M. Lecornu. Visiblement, les travaux ont été rapidement menés car, selon l’amiral Nicolas Vaujour, son chef d’état-major [CEMM], le CIRA est la première unité à avoir « basculé complètement dans l’intelligence artificielle ».

« On fait des choses que personne ne fait. On a demandé à une start-up de nous aider et de faire basculer complètement le CIRA dans l’intelligence artificielle. On a gardé les marins [les « oreilles d’or »] et on a multiplié, grosso modo, entre 40 et 50 la production de cette unité par rapport à ce qu’on faisait avant », a expliqué l’amiral Vaujour, lors d’une récente audition à l’Assemblée nationale.

« On n’a pas enlevé le bon vieux marin ‘oreilles d’or’, qui est capable d’analyser des sons bien mieux qu’un algorithme codé en Python, qui ne le fera probablement jamais. En revanche, tout ce qui est simple à faire, l’algorithme va le faire. Cela évite aux marins de s’embêter pendant des heures sur des trucs qui n’ont pas d’intérêt », a poursuivi le CEMM.

Et d’insister : Les ANAGA « sont les seuls à être capables de dire si un sous-marin est en train d’ouvrir un sas ou de démarrer un nouveau [moteur] diesel. Ça, il n’y a que l’homme qui sait le faire aujourd’hui ».

Comme l’avait expliqué la Marine nationale en mai 2024, la solution d’intelligence artificielle mise au point avec Safran.AI, était déjà en mesure, à l’époque, d’identifier le système propulsif d’un bateau et le nombre de pales d’une hélice. En outre, plus le volume des données collectées sera important, plus elle gagnera en efficacité et en fiabilité. Mais cela suppose de disposer d’une puissance de calcul ad hoc et d’augmenter les capacités de stockage de l’information.

New Delhi préparerait une nouvelle tranche de missiles Meteor pour ses Rafale pour environ 180 millions de dollars.

Après la livraison du premier A400M, Jakarta souhaite lancer des négociations pour 4 appareils supplémentaires auprès d'Airbus.

Yifat Tomer-Yerushalmi, âgée de 51 ans, a été arrêtée par la police dans le cadre d’une enquête sur la fuite d’une vidéo montrant des violences en prison contre des détenus palestiniens par des soldats israéliens

Polska Grupa Zbrojeniowa (PGZ) told Janes on 3 November that the name and the technical specifications of the Barracuda-500M cruise missile, which will be develope

Alors qu’un conflit peut basculer en quelques jours, il faut parfois plus d’un mois à un État membre de l’Union européenne pour autoriser le transit d’un char par son territoire.

Swedish defence company Saab is considering Canada as a potential site for assembling Gripen fighter jets, as it looks to expand production in response to rising demand from Ukraine.

Five uncrewed surface vessels were remotely piloted from 500 miles away as part of a major Royal Navy trial testing autonomous boat operations in a simulated escort mission.

U.S. President Donald Trump said Sunday that he is not currently weighing a deal to provide Ukraine with long-range Tomahawk cruise missiles, signaling a cautious approach to further escalation in the ongoing war with Russia. Speaking aboard Air Force One

En 2016, par la voix de son ministre de la Défense, l’Indonésie fit part de son intention d’acquérir un « petit nombre » d’avions de transport A400M « Atlas » auprès d’Airbus. Et cela alors qu’un achat de l’An-70, proposé par le constructeur ukrainien Antonov , était également considéré.

L’année suivante, les plans de Jakarta se précisèrent, avec le feu vert au lancement de négociations visant à acquérir cinq A400M pour 2 milliards d’euros, cette somme tenant compte de la fourniture de services annexes [maintenance, logistique et formation]. Mais l’ambition initiale fut revue à la baisse.

En effet, quatre plus tard, le gouvernement indonésien confirma la commande de seulement deux A400M « en configuration multirôle de ravitaillement et de transport ». Toutefois, il signa aussi une lettre d’intention pour l’achat de quatre appareils supplémentaires.

Après celle passée par la Malaisie [quatre unités], cette nouvelle commande allait « renforcer la présence de l’A400M dans la région indopacifique », s’était félicité Michael Schoellhorn, le PDG d’Airbus Defence & Space. « L’A400M offre à l’Indonésie des capacités exceptionnelles : il fournira à ses forces aériennes la plateforme idéale pour transporter des charges lourdes et volumineuses dans des zones reculées et il augmentera ses moyens de projection aérienne grâce aux capacités de ravitaillement en vol », avait-il ajouté.

Quoi qu’il en soit, ce 3 novembre, la force aérienne indonésienne [TNI-AU pour Tentara Nasional Indonesia Angkatan Udara] a officiellement possession de son premier A400M, à l’occasion d’une cérémonie organisée sur la base aérienne d’Halim Perdanakusuma, près de Jakarta.

« Nous sommes ravis d’accueillir aujourd’hui l’Indonésie comme dixième utilisateur de l’A400M », a commenté Karl-Heinz Grossman, directeur international d’Airbus Defence and Space. « Cette livraison témoigne de la confiance accordée aux capacités multirôles de l’appareil et à son aptitude à opérer dans des environnements divers et complexes, à l’image du relief parfois difficile du pays », a-t-il fait valoir.

Le second A400M commandé il y a quatre ans devrait être remis à la TNI-AU en 2026. Ces appareils pourraient être équipés du module amovible de lutte contre les incendies qui, développé par Airbus, de larguer jusqu’à 20 000 litres de retardant ou d’eau en un seul passage. En tout cas, Jakarta va étudier cette question, selon le communiqué publié par l’industriel. « Cette nouvelle capacité renforcera considérablement l’aptitude de l’Indonésie à lutter contre les feux de forêt sur son vaste territoire, souvent difficile d’accès », a-t-il souligné.

Outre l’intégration de ce module de lutte contre les incendies, la TNI-AU envisage de lever l’option sur les quatre A400M supplémentaires. C’est en effet ce qu’a affirmé le président indonésien, Prabowo Subianto, qui était ministre de la Défense lors de la commande de deux premiers appareils.

« L’arrivée de l’A400M marque le début d’une nouvelle ère dans la modernisation des équipements de la défense nationale », a-t-il d’abord souligné. « Nous pourrions négocier afin de signer pour quatre unités supplémentaires », a-t-il ensuite affirmé, devant la presse, à l’issue de la cérémonie organisée sur la base d’Halim Perdanakusuma.

Pour la TNI-AU, la livraison de l’A400M « va renforcer encore » sa « capacité de transport lourd » en « complétant les C-130 Hercules et les C-130J Super Hercules déjà en service ».

« Compte tenu de l’immensité du territoire indonésien et de ses milliers d’îles, la puissance aérienne est un atout essentiel. C’est pourquoi le gouvernement poursuit le renforcement des TNI afin d’accroître leur efficacité, non seulement pour protéger le territoire de la République d’Indonésie, mais aussi pour contribuer activement au développement national », a insisté la TNI-AU.

The United States has intensified the use of its tethered aerostat radar system operating out of Lajas, Puerto Rico, expanding persistent airborne surveillance across the Caribbean amid growing regional security concerns. The long-standing system, equipped with the Lockheed Martin–built Tethered