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January 23, 2013 6:14 AM
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X-47B UCAS Deck-handling Testing Success | Defense Media Network

X-47B UCAS Deck-handling Testing Success | Defense Media Network | DEFENSE NEWS | Scoop.it
December’s first at-sea test of the Navy’s Unmanned Combat Air System (UCAS-D) was historic, but in a way, it was also a non-event.
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Sans expérience, un soldat américain a contrôlé un hélicoptère Black Hawk OPV depuis le sol

L’idée consistant à transformer un hélicoptère de manœuvre en drone fait l’objet de plusieurs projets lancés il y a maintenant une quinzaine d’années.

Ainsi, associé à Lockheed Martin, Kaman développa le K-Max UAS, un drone hélicoptère capable de transporter 2,7 tonnes de matériels [soit plus que sa propre masse] sur une distance de 400 km et en volant à 15 500 pieds d’altitude. Trois appareils furent livrés à l’US Marine Corps [USMC], qui en perdit un en Afghanistan, en 2013.

À la même période, Airbus Helicopters [ex-Eurocopter] fit voler un hélicoptère EC-145 transformé en drone grâce à l’intégration d’un système de commandes de vol automatique [AFCS] de type dual duplex et d’une baie avionique OPV [Optionally Piloted Vehicle] de type « plug in » et placée sous les sièges des pilotes. Financé sur fonds propres, ce projet, appelé AFlight, avait démarré en 2011. Depuis, l’industriel a adapté cette technologie au VSR-700, sur lequel repose le programme SDAM [Système de drones aériens pour la Marine].

Mais sans doute que l’américain Sikorsky [filiale de Lockheed Martin] est le plus en pointe dans ce domaine. En 2014, il a dévoilé un hélicoptère UH-60 Black Hawk pouvant être piloté à distance, dans le cadre de son projet OPBH [Optionally Piloted Black Hawk]. Il s’agissait alors de faire de cet appareil un drone selon la nature de ses missions. Et cela, grâce à la technologie MATRIX, dont le développement a été financé par la DARPA, l’agence du Pentagone dédiée à l’innovation.

Depuis, Sikorsky a énormément progressé dans la « dronisation » du Black Hawk… au point que, lors de l’exercice Northern Strike 25-2, organisé avec la DARPA et la Joint Personnel Recovery Agency, un sergent-chef de la Garde nationale américaine, novice en matière de pilotage, a pu prendre le contrôle d’un tel appareil pour lui faire effectuer trois missions logistiques relativement compliquées.

« Un sergent-chef de la Garde nationale de l’armée américaine, formé en moins d’une heure, est devenu le premier soldat à planifier, commander et exécuter de manière autonome des missions avec un Black Hawk dronisé [ou Black Hawk OPV] à l’aide d’une tablette », a en effet annoncé Sikorsky, le 30 octobre.

Ainsi, ce sous-officier a « dirigé une charge utile vers un point situé à 130 km de distance et commandé plusieurs largages de précision. C’est la première fois que l’OPV Black Hawk est entièrement contrôlé par un soldat et non par un pilote d’essai ou un ingénieur », a poursuivi l’industriel.

En outre, durant cet exercice, une simulation d’évacuation sanitaire a été réalisée avec un Black Hawk OPV contrôlé par un « soldat non entraîné », ce qui a aussi été une première.

« Le système de vol autonome MATRIX peut transformer la manière dont les forces armées mènent leurs missions », a commenté Rich Benton, le directeur général de Sikorsky.

Un « Black Hawk OPV peut réduire la charge de travail du pilote dans un environnement difficile ou mener à bien une mission de ravitaillement sans équipage à bord. Dans des situations logistiques complexes, un Black Hawk opérant comme un drone de grande taille offre aux commandants une plus grande résilience et une flexibilité accrue pour acheminer les ressources là où elles sont nécessaires », a-t-il ajouté.

Outre le Black Hawk OPV, le S-70 U-Hawk utilise également la technologie MATRIX. Dévoilé par Sikorsky lors de la conférence de l’Association de l’US Army [AUSA], ce mois-ci, cet appareil, développé en moins d’un an, est en réalité un hélicoptère UH-60L sans cockpit, ce qui permet d’augmenter l’espace cargo de 25 % et donc de transporter des équipements de taille plus imposante. Outre les missions logistiques, il pourrait également servir de plateforme de lancement pour des drones de reconnaissance et/ou des munitions rôdeuses.
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Le PDG d'Airbus invite Dassault Aviation à quitter le SCAF s'il n'est "pas d'accord avec ce qui a été décidé"

Le PDG d'Airbus invite Dassault Aviation à quitter le SCAF s'il n'est "pas d'accord avec ce qui a été décidé" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis maintenant des mois, Dassault Aviation et Airbus Military & Space se livrent à un bras de fer sur la gouvernance du pilier n° 1 du Système de combat aérien du futur [SCAF], lequel vise à développer un avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter], appelé à être au centre d’un « système de systèmes ».

Pour rappel, le projet SCAF, dirigé par la France, réunit l’Allemagne et l’Espagne. D’où les blocages actuels. En effet, Désigné maître d’œuvre du pilier n° 1 selon le principe du « meilleur athlète », Dassault Aviation n’a pas les coudées franches pour assurer son rôle face aux filiales allemande et espagnole d’Airbus.

« La question se pose pour l’efficacité du projet qui est à trois pays […] où il n’y a pas un vrai leader mais trois ‘co-co-co’. […] Comment je peux avoir un leadership alors que j’ai en face de moi quelqu’un qui pèse deux fois plus ? Comment peut-on assurer une maîtrise d’œuvre si je n’ai pas le droit de choisir des sous-traitants en France, en Espagne et en Allemagne ? […] Je pense que ce n’est pas la bonne méthode pour faire voler un avion », ne cesse de répéter Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation.

Aussi, l’industriel revendique 51 % du travail, et non 80 % comme cela a pu être avancé outre-Rhin. « Il s’agit donc simplement d’avoir une gouvernance simplifiée plutôt que d’avoir quelque chose qui, à chaque fois, suscite des discussions entre les différents sous-traitants », a d’ailleurs résumé Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement, lors d’une audition parlementaire, la semaine dernière.

Tant que cette question ne sera pas réglée, la phase 2 du SCAF restera en suspens. Or, dans cette affaire, Berlin et Madrid ont pris le parti d’Airbus. Mieux : en septembre, le site Politico a avancé que le gouvernement allemand songerait à écarter la France – et en particulier Dassault Aviation – du projet.

Un mois plus tôt, la lettre spécialisée allemande Griephan Briefe a révélé que Michael Schoellhorn, le PDG d’Airbus Defence & Space, aurait dit, en s’adressant au chancelier Friedrich Merz, ne « voir aucune raison de continuer le SCAF, si ce n’est un retour aux principes convenus et leur mise en œuvre effective ». En clair, il n’est pas question que Dassault Aviation obtienne gain de cause.

Quoi qu’il en soit, les discussions entre les trois partenaires du projet se poursuivent, l’objectif étant d’arriver à un accord sur la phase 2 avant la fin de cette année. Pour la France, et comme l’a rappelé M. Chiva, il s’agit de faire respecter trois lignes rouges, à savoir « une capacité opérationnelle initiale en 2040 au plus tard, des moteurs capables d’assurer une poussée suffisante et la liberté d’exporter ». Les Allemands et les Espagnols sont-ils sur le point de céder ?

Toujours est-il que, le 29 octobre, Guillaume Faury, le PDG d’Airbus, s’en est pris vertement à Dassault Aviation. « S’ils ne sont pas contents de ce qui a été décidé et qu’ils ne sont pas d’accord pour continuer, ils sont libres de quitter le SCAF », a-t-il dit, lors de la présentation des résultats trimestriels du groupe qu’il dirige.

En réalité, M. Faury n’a fait que répéter, en des termes plus vifs, les propos qu’il avait tenus en juillet dernier. « Si, dans un pilier, un partenaire industriel n’en est pas satisfait, alors il doit décider ce qu’il veut faire. La décision lui appartient. Nous avons l’intention de poursuivre le programme. Donc, concernant Airbus, nous poursuivons nos efforts », avait-il dit, selon des propos rapportés par Reuters. Et de rappeler son attachement au modèle de gouvernance qui avait été validé avant le lancement de la phase 1B du SCAF.

Visiblement, si le PDG d’Airbus durcit le ton, c’est pour répondre à Éric Trappier, qui a enchaîné les « coups de gueule » durant ces dernières semaines. « Je veux bien que les Allemands grondent. Ici, on sait faire [des avions de combat]. S’ils veulent faire tout seuls, qu’ils fassent tout seuls. On sait faire [un avion de combat] de A jusqu’à Z. On le démontre depuis plus de 70 ans. On a les compétences », a-t-il cinglé, lors de l’inauguration d’une nouvelle usine à Cergy [95], censée permettre d’augmenter la cadence de production du Rafale.

Reste que, même si le SCAF est sous sa direction, Paris a déjà fait beaucoup de concessions à Berlin et à Airbus. Déjà en acceptant l’arrivée de l’Espagne dans le projet. Puis en acceptant la création, en Allemagne, d’une coentreprise entre Safran Aircraft Engines et MTU Aero Engines pour les moteurs du NGF [pilier n° 3]. Enfin, en confiant à Airbus DS la maîtrise d’œuvre des piliers n° 3 [drones] et n° 4 [cloud de combat].

D’ailleurs, c’est qu’a admis M. Faury. « Nous avons d’autres piliers dans le programme et qui sont réellement importants à nos yeux, que ce soit les drones ou le cloud de combat. Je ne veux pas réduire le programme SCAF aux difficultés que nous avons avec notre partenaire », a-t-il dit.

Quoi qu’il en soit, Airbus et Dassault Aviation s’accordent sur au moins un point : ils estiment chacun qu’ils peuvent se passer l’un de l’autre pour développer un avion de combat.

Au passage, dans l’avis budgétaire sur le programme 178 « Préparation des forces – Air » qu’il vient de publier, le député Frank Giletti [RN] rappelle que la phase 1B du SCAF « représente un investissement financier de 1.1 Md€ pour la France auxquels s’ajoutent 700 M€ de travaux purement nationaux », qui, lancés en 2023, « doivent veiller à la compatibilité de la future architecture choisie avec les spécificités imposées par notre dissuasion ».
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Selon un rapport parlementaire, la flotte britannique de chasseurs-bombardiers souffre encore de graves lacunes

Selon un rapport parlementaire, la flotte britannique de chasseurs-bombardiers souffre encore de graves lacunes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En 2018, le ministère britannique de la Défense [MoD] fit savoir qu’il comptait prononcer la pleine capacité opérationnelle [PCO] de ses chasseurs-bombardiers F-35B après avoir déployé simultanément deux escadrons à bord de l’un de ses deux porte-avions de classe Queen Elizabeth [soit 24 appareils]. Ce qui vient d’être fait, à l’occasion de l’opération Highmast.

Même si cette dernière a été marquée par la défaillance technique de deux F-35B [dont un resté bloqué pendant plusieurs semaines en Inde], le MoD a donc l’intention de déclarer sa flotte de chasseurs-bombardiers pleinement opérationnelle d’ici la fin de cette année. Ce qu’un rapport publié cette semaine par le comité des comptes publics du Parlement britannique juge prématuré.

À ce jour, le Royaume-Uni a commandé 48 F-35B, c’est-à-dire la version à décollage court et à atterrissage verticale [STOVL] de cet appareil développé par Lockheed Martin, avec la participation de BAE Systems, partenaire de niveau 1 du programme. Or, en juillet 2025, la Royal Air Force [RAF] et la Fleet Air Arm de la Royal Navy ne pouvaient aligner que 37 avions [38 livrés, 1 perdu en 2021].

Or, selon le rapport, la disponibilité des F-35B de la RAF et la Fleet Air Arm est clairement insuffisante et l’activité des 24 appareils embarqués à bord du porte-avions HMS Prince of Wales durant l’opération Highmast n’est qu’un trompe-l’œil dans la mesure où un « soutien supplémentaire » a été fourni à cette occasion. Soutien qui ne sera plus accordé par la suite, souligne-t-il. En outre, il estime qu’une « période de maintenance impactera la disponibilité de ces chasseurs-bombardiers à l’issue de leur déploiement ».

En outre, relève ce document parlementaire, le « programme F-35 est confronté à une pénurie inacceptable de personnel dans plusieurs domaines ». Et de citer les « techniciens, les spécialistes en cybersécurité, les pilotes et les instructeurs qualifiés ».

Le MoD « reconnaît une pénurie importante de techniciens au sein du programme F-35, ce qui constitue un frein à une utilisation plus fréquente des avions ». Or, cette pénurie a été « aggravée » par le fait que le nombre de techniciens nécessaires pour faire voler les F-35B a été sous-évalué.

« Même si cette erreur a été identifiée et que des fonds ont été alloués pour les 168 postes supplémentaires requis, soit une augmentation de 20 %, il faudra plusieurs années pour résorber la pénurie » de techniciens, note le rapport.

Au-delà du manque de personnel qualifié, ce dernier pointe également des difficultés dans l’approvisionnement en pièces détachées… Résultat : le taux d’indisponibilité des F-35B britanniques est « nettement supérieur à l’objectif fixé » par le programme global du F-35.

Par ailleurs, la décision de prononcer la pleine capacité opérationnelle des F-35B britanniques est jugée d’autant plus prématurée que ces appareils ne peuvent actuellement pas emporter certaines munitions pourtant jugées essentielles pour leurs missions. À commencer par le missile air-sol Spear 3, qui ne sera pas disponible avant 2030. Même chose pour le missile air-air à longue portée Meteor.

Le MoD « nous a indiqué que la capacité à intégrer de nouvelles armes dépendait du programme mondial F-35 géré par le département de la Défense des États-Unis. Ce programme requiert les importantes améliorations logicielles apportées pour les versions Tech Refresh 3 et Block 4. Améliorations qui n’ont pas encore été entièrement définies ni échelonnées et sur lesquelles le Royaume-Uni n’a aucune influence directe », avancent les rapporteurs.

Enfin, à cause d’économies à court terme, le Centre souverain d’évaluation de la signature aérienne [ASAF], qui doit permettre de mesurer – et donc de garantir – la furtivité des F-35 britanniques, ne sera pas livré avant 2032.

« En 2021, le ministère a décidé de reporter l’investissement dans le Centre d’évaluation de la signature aérienne. Bien que cette décision ait permis d’économiser 82 millions de livres sterling à court terme, jusqu’en 2024-2025, elle aura coûté au ministère 16 millions de livres sterling de plus d’ici 2031-2032 en raison de l’inflation résultant de ce report. Le ministère a considéré cela comme une ‘conséquence normale’ de la gestion d’un budget annuel couvrant de nombreux programmes », déplore le rapport.

Un autre point abordé par ce dernier porte sur l’évaluation des coûts de possession des F-35. Sur ce point, le MoD laisse l’impression de naviguer à vue.

Initialement, les prévisions estimaient que le coût total du cycle de vie des F-35 s’élèverait à 18,76 milliards de livres sterling. Mais cette évaluation reposait sur l’hypothèse que seulement 48 appareils allaient être acquis et que leur retrait du service aurait lieu en 2048.

À la demande du National Audit Office [NAO, l’équivalent de la Cour des comptes], le MoD a refait ses calculs sur la base de 138 F-35 devant rester en service jusqu’en 2069. Et il est arrivé au montant de 57 milliards de livres sterling, en tenant compte d’hypothèses « pessimistes ». Mais sans doute que ces dernières ne l’étaient pas suffisamment…

En effet, comme le rappelle le rapport du comité parlementaire des comptes publics, le NAO a revu ce montant nettement à la hausse puisqu’il a avancé la somme de 71 milliards de livres sterling, en incluant les dépenses de personnel et de carburant ainsi que les investissements dans les infrastructures. Qui plus est, les 38 F-35 livrés aux forces britanniques auraient d’ores et déjà coûté, au minimum, 11 milliards de livres sterling.
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L'armée de l'Air & de l'Espace parle de doter l'A400M d'un radar passif pour détecter les aéronefs "discrets"

L'armée de l'Air & de l'Espace parle de doter l'A400M d'un radar passif pour détecter les aéronefs "discrets" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Initialement, la France s’était engagée à acquérir cinquante avions de transport tactique A400M Atlas auprès d’Airbus. Mais cette cible fut réduite à « au moins » trente-cinq exemplaires par la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Pour certains, cette décision n’était pas cohérente avec l’évolution des contrats opérationnels de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], notamment au regard des besoins accrus de projection de forces vers les outre-mer.

Cela étant, s’il n’a pas rétabli la cible des cinquante exemplaires, le ministère des Armées a amendé sa position étant donné que six A400M « Atlas » de plus ont été commandés au profit de l’AAE, qui disposera ainsi de quarante-et-un appareils à l’horizon 2028-29. Cette évolution est d’autant plus nécessaire que cet avion, dont la pleine capacité opérationnelle a été déclarée en juin dernier après la validation de ses capacités tactiques, va se voir confier d’autres missions à l’avenir.

« On doit arriver en 2028/29 à quarante-et-un A400M. Ce qui constitue quand même une force de frappe très importante », a confirmé le général Jérôme Bellanger, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 22 octobre. Avec le retrait des C-130H Hercules, ce format pourrait encore évoluer. « On continuera de regarder s’il faut augmenter la cible ou non, pour nous permettre de remplir l’ensemble de nos missions », a-t-il ajouté.

Avec le Rafale et l’avion ravitailleur A330 MRTT Phénix, l’A400M constitue un « triptyque » permettant à l’AAE de « projeter de la force à l’autre bout du monde », comme en témoigne l’exercice PEGASE [Projection d’un dispositif aérien d’EnverGure en Asie du Sud-Est], a souligné le général Bellanger.

« Nous sommes les rares à pouvoir faire ce type de mission, avec des Rafale, des A400M pour la logistique et des A330 MRTT, qui assurent le ravitaillement mais aussi tout ce qui est liaisons de données et C2 [commandement et contrôle] aéroporté ». En quarante heures, vous vous posez à l’autre bout du monde et vous êtes capables de faire une mission de frappe une heure après. C’est quelque chose qu’on ne réalisait pas il y a quelques années », a insisté le CEMAAE.

Et d’ajouter : « On peut le faire grâce à l’A400M, qui n’est pas uniquement un avion de transport ».

Effectivement, l’A400M a suffisamment de potentiel pour envisager de lui intégrer de nouvelles capacités, notamment celles relevant du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance [ISR]. Ce sera d’ailleurs le cas pour les appareils destinés aux forces spéciales [via l’escadron 3/61 Poitou] et au Groupe aérien mixte [GAM] 56 Vaucluse, du Service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE].

L’intégration de capacités offensives est également envisagée. La puissance électrique de l’A400M, « avec quatre moteurs TP400 de 11 000 ch chacun, permet une évolutivité grâce à sa réserve d’énergie [armes à énergie dirigée, serveurs et relais de communication en vue du futur combat cloud] », avait confié le colonel Bastien Cardot, le responsable du développement capacitaire « avions de transport et hélicoptères »au sein de l’état-major de l’AAE, dans les pages du magazine DSI, en juin dernier.

L’A400M « pourrait larguer des effecteurs cinétiques tels que des missiles de courte portée ou des bombes guidées placés en soute ou sous voilure », avait continué l’officier.

Devant les députés, le général Bellanger a confirmé cette évolution de l’A400M. Évolution qui pourrait même aller au-delà, avec l’intégration de moyens de détection aéroportés.

« Demain, cet avion fera partie directement d’un raid conventionnel parce qu’il pourra embarquer […] des drones, du brouillage offensif et un radar passif. Et donc, on l’utilisera vraiment pour accompagner un raid de chasseurs, tout comme d’ailleurs le MRTT », a avancé le CEMAAE.

La mention d’un radar passif aéroporté est intéressante… car cette capacité fait l’objet de travaux menés par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] et le Centre de recherche de l’École de l’air et de l’espace [CREA] depuis 2013. Ce projet a été classé parmi les priorités de l’Agence de l’innovation de défense, dans l’édition 2021 du Document de référence de l’orientation de l’innovation de Défense [DROID].

Le principe du radar passif a été posé par le groupe allemand Telefunken lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il consiste à utiliser les ondes de différents émetteurs [radio, télévision, téléphonie mobile], lesquelles se réfléchissent dès qu’elles rencontrent un obstacle, comme un avion en mouvement, par exemple. Cependant, pour être pertinent, un tel système doit être couplé à de puissants calculateurs afin d’analyser les ondes reçues pour ensuite déterminer la vitesse et la direction d’un aéronef détecté.

Un radar passif présente plusieurs avantages : il est discret puisqu’il n’émet aucun signal, il n’est pas sensible au brouillage électronique, il couvre les zones à basse altitude et il peut détecter des « aéronefs discrets ». En revanche, il ne peut être efficace que s’il peut s’appuyer sur suffisamment de sources d’émissions électromagnétiques.

Le ministère des Armées est plutôt discret sur le projet mené par l’ONERA et le CREA. Cela étant, en avril 2024, il a fait savoir que ce dernier venait de connaître une « avancée significative » après que des essais « prometteurs » laissant entrevoir de « nouvelles perspectives de développement ».
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Leonardo Hanwha Systems AESA radar partnership Grifo E KF-21 fighter Seoul ADEX

Leonardo Hanwha Systems AESA radar partnership Grifo E KF-21 fighter Seoul ADEX | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Leonardo is expanding its partnership with Hanwha Systems to produce AESA radars locally in South Korea, building on their successful collaboration for the KF-21 fighter programme.
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Today, 1:25 PM
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Taiwan activates first M1A2T Abrams battalion

Taiwan activates first M1A2T Abrams battalion | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Taiwan’s military has formally inducted its first unit of U.S.-made Abrams M1A2T tanks, a move that underscores the island’s effort to modernize its armed forces in the face of growing pressure from China. President Lai Ching-te presided over a commissioning
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Today, 1:24 PM
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U.S. soldiers demonstrate Dronebuster system to Japanese forces

U.S. soldiers demonstrate Dronebuster system to Japanese forces | DEFENSE NEWS | Scoop.it
U.S. Army soldiers from Alpha Company, 2nd Battalion, 3rd Infantry Regiment, 1st Stryker Brigade Combat Team, 7th Infantry Division, demonstrated counter-drone tactics for Japan Ground Self-Defense Force soldiers from the 22nd Rapid Deployment Regiment at Yakima Training Center, Washington, on
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Today, 1:24 PM
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China reportedly testing stealth variant of Black Hawk clone

China reportedly testing stealth variant of Black Hawk clone | DEFENSE NEWS | Scoop.it
New satellite imagery appears to show a stealthy adaptation of China’s Z-20 medium-lift helicopter, a platform long regarded as a near-clone of the U.S. H-60 Black Hawk. Defense analyst Andreas Rupprecht shared the image on social media, writing: “And maybe
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Ukraine receives Italian Centauro tank destroyers

Ukraine receives Italian Centauro tank destroyers | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ukraine has confirmed receipt of Italian Centauro B1 wheeled armored fighting vehicles, Militarnyi reported. The vehicles were delivered as part of military assistance from Italy; Rome has not disclosed the number of vehicles transferred. The publicly shared images show Centauro
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U.S. amphibious transport dock spotted near Venezuelan coast

U.S. amphibious transport dock spotted near Venezuelan coast | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The U.S. Navy’s amphibious transport dock USS San Antonio (LPD-17) was spotted docked at St. Croix on October 30, according to newly released satellite imagery shared by SA Defensa. The defense monitoring outlet said the vessel was visible in European
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Today, 1:19 PM
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Trump orders War Department to ready strike plans for Nigeria

Trump orders War Department to ready strike plans for Nigeria | DEFENSE NEWS | Scoop.it
United States President Donald Trump has issued a stark warning to Nigeria, saying the U.S. may launch military action against what he described as “Islamic Terrorists” responsible for the killing of Christians in the country. In a statement posted on
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Cambodia begins heavy weapons pullback near Thai border

Cambodia begins heavy weapons pullback near Thai border | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Cambodia has begun withdrawing heavy weapons from its border areas with Thailand, marking the start of a joint disarmament plan aimed at reducing tensions following months of military standoff. Cambodian state media released footage showing the removal of rocket artillery
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Le F-15EX Eagle II de Boeing tiendrait la corde pour renforcer l'aviation de combat polonaise

En 2023, l’état-major polonais avait estimé qu’il lui faudrait au moins dix escadrons de chasse – soit l’équivalent 160 avions de combat – pour faire face aux menaces actuelles et futures. Les MiG-29 « Fulcrum » et les Su-22 « Fitter » n’entrant plus dans l’équation, il fit connaître son intention d’acquérir trente-cinq appareils modernes supplémentaires, en complément des quarante-huit F-16 [bientôt portés au standard Block 70/72 « Viper »], des trente-deux F-35A « Husarz » et des quarante-huit F/A-50 Golden Eagle, acquis auprès du sud-coréen KAI.

Étant donné que l’objectif est de renforcer les capacités de supériorité aérienne de son aviation de chasse, la Pologne examine au moins trois options : le KF-21 Boramae sud-coréen, à bord duquel le chef d’état-major de la force aérienne polonaise, le général Ireneusz Nowak, a pu voler, en juin dernier, l’Eurofighter EF2000/Typhoon, dont la candidature est défendue par Leonardo, et le F-15EX Eagle II de Boeing.

Visiblement, l’industriel américain est le plus « offensif » pour convaincre Varsovie de choisir le F-15EX.

En septembre, lors du salon de l’armement MSPO 2025, organisé à Kielce, Boeing a fait savoir que, en plus du F-15EX, il envisageait également de proposer à la Pologne son drone de combat collaboratif [CCA] MQ-28 Ghost Bat.

Puis, quelques semaines après, une délégation de la force aérienne polonaise a été reçue à l’usine que l’industriel américain exploite à Saint-Louis [Missouri].

« Le général Ireneusz Nowak, commandant de la force aérienne polonaise, le colonel Sebastian Paluch, chef de la division Équipements et Développement militaires, et le lieutenant-colonel Łukasz Gradziński, chef des opérations de la 31e base aérienne tactique de Poznań-Krzesiny, ont visité notre site de Saint-Louis afin de découvrir les capacités opérationnelles avancées du F-15EX, son intégration avec les chasseurs polonais de 5e génération [F-35 Husarz], le soutien logistique, la formation et l’impact économique. Deux pilotes polonais ont pu expérimenter les capacités de supériorité aérienne du F-15EX lors de vols de familiarisation », a en effet annoncé Boeing, le 2 octobre.

Pour enfoncer le clou, rapporte Defense News, Boeing a organisé une journée « portes ouvertes » à Varsovie, le 29 octobre, pour rencontrer des partenaires industriels locaux potentiels afin d’évoquer de possibles coopérations non seulement autour du F-15EX mais aussi au sujet de l’avion ravitailleur KC-46 Pegasus.

« La Pologne dispose déjà de capacités en matière de MRO [maintenance, réparation et révision]. Nous avons déjà signé plusieurs protocoles d’accord avec différentes entreprises. Nous collaborons aussi avec des universités locales. Nous espérons nouer d’autres partenariats », a déclaré Marisa Myers, une responsable du développement commercial chez Boeing, auprès de Defense News.

Signe, sans doute, que le F-15EX a les faveurs de l’état-major polonais, Mme Myers a également confié que ce dernier avait entamé des « discussions » au sujet du MQ-28 Ghost Bat, qu’elle a décrit comme étant le « drone de combat collaboratif le plus avancé et le plus abouti disponible sur le marché.

Un autre indice allant dans le sens d’un possible choix de l’avion de combat proposé par Boeing : la signature d’un protocole d’accord entre le motoriste GE Aerospace et l’usine aéronautique militaire [Wojskowe Zakłady Lotnicze NR 2 SA ou WZL-2, filiale du groupe PGZ].

Selon le communiqué publié à cette occasion, les deux industriels entendent étudier les « possibilités de développement de services de maintenance pour les moteurs F110-GE-129 », qui équipent le F-15EX.

« Seul moteur qualifié pour la famille d’avions Boeing F-15 Advanced Eagle, y compris le F-15EX, le F110-GE-129 a été conçu pour une maintenance simplifiée grâce aux unités de remplacement en atelier [SRU]. Ces SRU permettront d’effectuer 90 % de la maintenance en Pologne, réduisant ainsi les temps d’immobilisation des appareils et les coûts du cycle de vie », a expliqué GE Aerospace.

Et d’ajouter : « Ce protocole d’accord avec WZL-2 nous permettra d’identifier les besoins de maintenance de la Pologne pour le moteur F110 et de renforcer les capacités locales ».

Outre ce rapprochement avec WZL-2, le motoriste américain a également signé un protocole d’accord avec l’Université militaire de technologie [Wojskowa Akademia Techniczna ou WAT] de Varsovie, dans le but « d’étendre la formation et l’enseignement relatifs au moteur F110-GE-129 » et « d’étudier la création d’un laboratoire de fabrication additive pour moteurs d’aéronefs au sein de la WAT ».

Pour rappel, dernière évolution du F-15, et outre deux réacteurs F110-GE-129 de conception récente, l’Eagle II est doté de commandes de vol électriques, d’un radar à antenne active [AESA] APG-82(V)1, d’un capteur IRST, d’une suite de guerre électronique EPAWSS [Eagle Passive/Active Warning Survivability], d’un ordinateur de mission ADCP-II [Advanced Display Core Processor-II] et d’un cockpit numérique. Et il est le seul appareil américain à pouvoir mettre en œuvre jusqu’à 12 missiles air-air, l’objectif étant qu’il puisse en emporter 22.
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Artillerie : La Croatie confirme la commande de dix-huit CAESAr auprès de la France

En mars, après avoir rencontré son homologue français, qui était alors Sébastien Lecornu, le ministre croate de la Défense, Ivan Anušić fit savoir qu’il prévoyait de signer un contrat pour l’acquisition de trente CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie de 155 mm] auprès de KNDS France d’ici la fin de cette année. « Nous sommes également intéressés par l’acquisition d’un système de défense aérienne à moyenne portée, qui constitue notre prochaine priorité », avait-il dit.

Pour le moment, aucune annonce au sujet d’une commande de systèmes SAMP/T NG [Sol-Air Moyenne Portée / Terrestre de Nouvelle Génération] n’a été faite par Zagreb. En revanche, l’acquisition de CAESAr a été confirmée, mais pas dans les quantités initialement prévues.

En effet, le 30 octobre, la commission de la Défense du Parlement croate [Hrvatski sabor] a approuvé la commande de dix-huit CAESAr 6×6 portés au standard Mk2, dans le cadre d’un investissement global de 320 millions d’euros.

« Cette acquisition est divisée en deux lots qui constituent une procédure d’approvisionnement unique. Le premier comprend dix-huit CAESAr tandis que le second porte sur l’achat de moyens de surveillance et d’acquisition de cibles, de système de conduite de tir, de moyens de transmissions, des véhicules blindés et des véhicules tout-terrain pour le transport des munitions », a indiqué le ministère croate de la Défense, sans donner plus de détails.

« La signature des contrats pour les deux lots devrait être simultanée et le financement proviendra du programme SAFE de l’Union européenne. La livraison est prévue pour 2029 », a-t-il ajouté.

Pour rappel, en marge de l’édition 2024 du salon de l’armement aéroterrestre EuroSatory, la Croatie fit savoir qu’elle envisageait de rejoindre le programme d’achats conjoints concernant le CAESAr après avoir signé un protocole d’accord avec la direction du développement international de la Direction générale de l’armement [DGA].

Plus précisément, un programme d’achats conjoints, éligible aux financements de l’UE, consiste à mandater la DGA pour notifier des contrats auprès des industriels. Celui concernant le CAESAr a été rejoint par l’Estonie, la Slovénie, le Portugal et la Bulgarie.

Pour l’armée croate, ces dix-huit CAESAr compléteront les quinze obusiers automoteurs chenillés PzH2000 de conception allemande ainsi que les huit systèmes américains M142 HIMARS [High Mobility Artillery Rocket System] qu’elle devrait recevoir prochainement.

Par rapport à son prédécesseur, le CAESAr Mk II est monté sur un nouveau châssis et dispose d’une motorisation plus puissante [460 ch], d’une cabine blindée de niveau 2, de logiciels de conduite de tir améliorés, du brouilleur BARAGE et de la nouvelle radio CONTACT.

Par ailleurs, la commission de la Défense du Hrvatski sabor a également confirmé l’achat de 44 chars Leopard 2A8 pour 1,3 milliard d’euros [les livraisons sont prévues entre 2028 et 2030] et celui de 420 camions lourds TATRA T-815-7 pour 200 millions d’euros.
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La Gendarmerie met en garde contre un risque d'agitation en France en cas d'engagement majeur à l'Est

La Gendarmerie met en garde contre un risque d'agitation en France en cas d'engagement majeur à l'Est | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors de sa première audition à l’Assemblée nationale en tant que chef d’état-major des armées [CEMA], le général Fabien Mandon a dit avoir donné l’objectif aux armées de « se tenir prêtes » à un éventuel « choc dans les trois ou quatre ans » à venir. Et cela après avoir longuement décrit les menaces posées par la Russie, « pays qui peut être tenté de poursuivre la guerre sur notre continent » une fois la paix signée avec l’Ukraine.

Aussi, un engagement majeur de la France à l’Est de l’Europe fait partie des hypothèses considérées par les états-majors… ainsi que par la Direction générale de la Gendarmerie nationale [DGGN], laquelle pourrait être amenée à prendre sa part dans la Défense opérationnelle du territoire [DOT]. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé son « patron », le général Hubert Bonneau, aux députés, le 16 octobre dernier.

« Nous inscrivons notre action dans un continuum ‘sécurité – défense’. En tant que force armée, nous avons un rôle primordial pour la préservation des intérêts fondamentaux du pays et la défense opérationnelle du territoire, aux côtés des armées », avait-il en effet affirmé.

Deux semaines plus tard, lors d’une audition au Sénat, le général Bonneau est revenu sur le rôle de la Gendarmerie nationale dans cette défense opérationnelle du territoire.

« Je tiens à décrire l’idée que nous nous faisons de la DOT, notamment par rapport aux armées. Aujourd’hui, celles-ci nous appuient. Nous ne pouvons pas être performants en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte et en Guyane […] si nous n’avons pas l’appui des armées. […] Je pense que, dans l’hypothèse d’un engagement majeur, ce sera l’inverse », a commencé par dire le DGGN.

« Si nous avons un engagement majeur à l’Est, par exemple, je pense que cela ne se passera pas sans agitation sur le territoire national », a prévenu le général Bonneau.

« Je pense que nous pourrions avoir des actions menées par des ‘proxies’ [intermédiaires], du sabotage et aussi des manifestations car je ne suis pas sûr que tous nos concitoyens soient favorables à ce type d’engagement », a-t-il ajouté, sans donner de détails sur le profils des « agitateurs » potentiels.

Cette « agitation » pourrait se manifester avant même un engagement, a-t-il estimé, c’est-à-dire « si la France est nation hôte et que des matériels sensibles transitent par son territoire » afin de renforcer, par exemple, des forces de l’Otan déployées dans l’Est de l’Europe.

Aussi, « il faut couvrir le territoire de moyens et ça, c’est le rôle de la Gendarmerie nationale », a insisté le DGGN.

« Dans la phase de montée en puissance, la Gendarmerie risque d’être impactée. Sans attendre forcément un engagement en tant que tel, je pense qu’on aura des manifestations, des actions, des retours en sécurité intérieure sur le territoire national. C’est à cette hypothèse que nous devons nous préparer », a conclu le général Bonneau.

Ce n’est pas la première fois, cette année, que ce sujet est abordé par un responsable militaire. En avril, alors à la tête de la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense [DRSD], le général Philippe Susnjara, avait souligné les menées subversives de groupes radicaux, susceptibles d’être instrumentalisées par des puissances étrangères.

« Aujourd’hui, notre point d’attention est la convergence des luttes entre différents types de groupuscules, à l’image de ce qui s’est passé récemment entre les groupuscules antimilitaristes et les mouvements pro-palestiniens, qui ont par exemple ciblé un certain nombre d’entreprises de notre Base industrielle et technologique de défense », avait dit le général Susnjara, lors d’un point presse du ministère des Armées, en avril.

Et d’ajouter : « Ce que l’on constate, c’est qu’on a quelques actions de ces mouvances plutôt antimilitaristes, d’ultra-gauche ou pro-palestiniennes qui s’attaquent à la réputation et qui mènent des actions symboliques [tags sur les murs, tractage] ».

Plus tôt, la DRSD s’était interrogée sur le rôle de « représentants syndicaux » [sans les désigner] dans des campagnes de déstabilisation de la Base industrielle et technologique de défense [BITD]. Et de prendre l’exemple de la diffusion d’un tract qui dénonçait « l’offensive de l’industrie de l’armement française dans l’unique but de servir le profit, les intérêts capitalistes et les guerres impérialistes ».

Quoi qu’il en soit, l’une des priorités de la Gendarmerie nationale est d’avoir les moyens nécessaires pour assurer la défense opérationnelle du territoire.

« Aujourd’hui, 22 000 fusils d’assaut doivent être remplacés, pour un budget estimé à 110 millions d’euros. L’ensemble du budget estimé pour renouveler les équipements dits ‘militaires’ de la gendarmerie, mais qui servent aussi au quotidien – les monoculaires de vision nocturne qui permettent de débusquer des individus se livrant à des actions de sabotage, et les armes tactiques utiles à la gendarmerie mobile -, est aujourd’hui de 800 millions d’euros », a détaillé le général Bonneau.
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L'armée de Terre va recevoir 3 000 mitrailleuses lourdes M2 modernisées

L'armée de Terre va recevoir 3 000 mitrailleuses lourdes M2 modernisées | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La conception de la mitrailleuse lourde Browning M2, de calibre 12,7 x 99 mm [ou .50] remonte à la fin de la Première Guerre Mondiale. Ayant évidemment évolué depuis, cette arme est toujours en service de nos jours, sous l’appellation M2 HB [pour « Heavy Barrel » / canon lourd]. Elle est commercialisée par le groupe belge FN Herstal, dont Browning est une filiale.

Comme l’explique l’armée de Terre, la M2HB est « capable de traiter des objectifs terrestres [personnels, véhicules faiblement protégés] ou aériens [hélicoptères, avions à basse altitude]. Elle peut être installée sur des véhicules blindés [VBL, VAB, etc.] ou sur une tourelle coaxiale, comme sur le char Leclerc.

Approvisionnée par des bandes de 105 cartouches, la M2HB peut perforer 20 mm d’acier à 400 mètres de distance. Sa portée terrestre est de 1 200 m et sa vitesse pratique de tir 150 coups par minute. Au passage, la masse de son canon est de 13 kg.

Cela étant, FN Herstal a fait évoluer cette mitrailleuse avec la version M2HB QCB [Quick Change Barrel].

Selon TR Équipement, le distributeur français de l’industriel belge, le système QCB permet à un soldat de « changer rapidement le canon seul », ce qui réduit ainsi le « d’exposition face aux tirs » ennemis et « d’éliminer tout besoin d’ajustements supplémentaires au niveau utilisateur ». Et d’ajouter : « L’efficacité et la sûreté du M2HB Browning calibre .50 restent inchangées ».

Si l’on s’en tient à la liste des équipements qu’elle publie sur son site Internet, l’armée de Terre ne dispose pas de la dernière version de la M2HB. Du moins, pas encore. En effet, via le réseau social LinkedIn, le PDG de TR Équipement, Thierry Roger, a annoncé que son entreprise allait lui livrer 3 000 mitrailleuses portées au standard M2HB-QCB et en assurer le maintien en condition opérationnelle [MCO].

A priori, ces M2HB seront dans la configuration M2HB QCB MK2. Celle-ci présente, selon FN Herstal, « deux améliorations majeures tout en conservant la configuration QCB pour une fiabilité, une sécurité et une efficacité maximales »

Ainsi, le canon de la M2HB QCB MK2 est équipé en usine d’un cache-flammes, ce qui, lors d’un engagement de nuit, réduit significativement la « signature lumineuse » et améliore, ainsi la « discrétion et l’efficacité au combat », détaille FN Herstal.

En effet, ce dispositif réduit le risque, pour un groupe de combat, de révéler sa position au moment du tir et évite de dégrader les capacités des caméras thermiques et des jumelles de vision nocturne.

L’autre amélioration porte sur l’entretien de cette arme, celle-ci étant désormais doté du compteur de tirs SmartCore, lequel « permet une maintenance préventive et une gestion plus efficaces et économiques », conclut FN Herstal.
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Today, 1:25 PM
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Bradley, Abrams get drone defense upgrade

Bradley, Abrams get drone defense upgrade | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The U.S. military has begun integrating a lightweight, autonomous weapon system designed to counter drone threats on armored vehicles, including the Abrams tank and Bradley Infantry Fighting Vehicle. According to Allen Control Systems, the effort involves mounting mock-up units of
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Today, 1:25 PM
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New U.S. guided-missile cruiser joins task force near Venezuela

New U.S. guided-missile cruiser joins task force near Venezuela | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The United States Navy has reinforced its presence in the southern Caribbean, deploying the USS Gettysburg (CG 64), a Ticonderoga-class guided-missile cruiser, on an unscheduled mission near Venezuelan waters. The move adds to growing U.S. military activity in the region
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Today, 1:24 PM
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Alta Ares interceptor drone successfully tested in France

Alta Ares interceptor drone successfully tested in France | DEFENSE NEWS | Scoop.it
During NATO counter-drone trials in France, an interceptor built on Ukrainian technology became the only system to successfully neutralize a target drone amid storm conditions, Militarnyi reported. The testing took place at the Biscarrosse range operated by the French defense
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Today, 1:22 PM
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Indonesia denies reports of finalized J-10 jet purchase

Indonesia denies reports of finalized J-10 jet purchase | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Indonesia’s defense minister said the country has not finalized any agreement to buy Chinese J-10 fighter jets, tempering earlier expectations that Jakarta was close to a deal. “Not finished — we are window shopping,” Defense Minister Sjafrie Sjamsoeddin told Bloomberg
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Today, 1:20 PM
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Brazil shifts air operations closer to Venezuela

Brazil shifts air operations closer to Venezuela | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Open-source intelligence analysts have noted unusual flight activity involving several Brazilian military and government aircraft, with multiple air assets tracked heading north toward areas closer to Venezuela’s border, according to data from Flightradar24 and posts by the monitoring group Aviation
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Today, 1:19 PM
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Brazil considers buying Turkish Tulpar fighting vehicles

Brazil considers buying Turkish Tulpar fighting vehicles | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Brazil’s Army leadership has expressed interest in acquiring Türkiye’s Tulpar infantry fighting vehicle (IFV) following a high-level visit to defense manufacturer Otokar, signaling growing defense ties between the two nations. According to a statement from Otokar, “We are honored to
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Today, 1:13 PM
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China building new semi-submersible missile carrier

China building new semi-submersible missile carrier | DEFENSE NEWS | Scoop.it
China is developing what appears to be a new generation of combat vessel that may operate without a crew, according to the report from Naval News. The mysterious ship, currently under construction at the Huangpu shipyard in Guangzhou, is believed
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Today, 1:13 PM
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Spain unveils Europe’s first autonomous military convoy

Spain unveils Europe’s first autonomous military convoy | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Sener Aerospace & Defence has completed the final demonstration of its COMMANDS project in Seville, marking a major milestone in Europe’s efforts to integrate crewed and uncrewed vehicles for future land operations. The event brought together senior officials from the
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