Big Data in Business
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Scooped by Georges-Edouard DIAS
October 18, 3:26 PM
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Drones : comment Parrot est passé du rayon jouets aux zones de guerre

Parrot contre-attaque. Après avoir traversé une crise profonde, le fabricant français de petits drones a su remonter la pente en se spécialisant dans les drones à usage professionnel, et militaire en particulier.
« Pour une entreprise, c'est primordial de pouvoir se réinventer, et nous l'avons fait », se félicite Henri Seydoux, cofondateur de l'entreprise et actuel PDG. Car le groupe revient de loin. Initialement spécialisé dans le drone de loisir, Parrot a failli disparaître en 2018. En cause, la concurrence chinoise qui a envahi le marché du drone grand public avec des prix imbattables.

Contrat avec l'US Army
« C'est à cette époque que les capacités des drones de loisir sont devenues très bonnes, avec d'excellentes caméras, et surtout, pas des prix pas chers. Les pompiers, les policiers ou encore les soldats se sont mis à les utiliser », se remémore Henri Seydoux.
Alors que le chinois DJI écrase le marché, de nombreux pays de l'Otan ne souhaitent pas équiper leurs forces de sécurité et militaires avec une technologie venue du géant asiatique. Parrot s'engouffre dans la brèche et remporte dès 2019 un appel d'offres auprès de la prestigieuse US Army pour doter les soldats américains de nouveaux appareils de reconnaissance.
Le début d'une renaissance pour Parrot qui, en adaptant ses engins de loisir à ce nouveau marché, enchaîne les contrats pour fournir aujourd'hui ses drones Anafi à une vingtaine de pays, qui refusent de se tourner vers la technologie de Pékin.

Des drones robustes et fiables
Un autre tournant va conforter le groupe français dans sa stratégie : la guerre en Ukraine. Mais filmer le mariage d'un ami depuis le ciel et suivre à la trace une lignée de chars d'assaut russes, ce n'est pas vraiment la même chose. Avec la guerre électronique qui fait rage sur le front, les GPS et les radios sont brouillées, ce qui nécessite des drones particulièrement protégés contre ces attaques. Ils doivent aussi être renforcés pour survivre aux conditions du front, mais aussi à la météo ukrainienne, qui peut parfois être hostile.
« Ils doivent toutefois rester faciles à utiliser, pilotables depuis un smartphone. Et surtout, à des prix qui restent abordables », ajoute Henri Seydoux. Il faut dire que l'armée ukrainienne a fait du drone, d'attaque ou d'observation, une pièce centrale de son dispositif. Difficile d'estimer combien elle en possède exactement, mais le chiffre se compte en centaines de milliers.
Et il faut régulièrement renouveler le stock. Selon les estimations du think tank britannique Royal United Services Institute (RUSI), quelque 10.000 drones ukrainiens sont détruits chaque mois sur le champ de bataille.

Leader dans les logiciels
Mais Parrot ne veut pas être dépendant de ce secteur. Ainsi, la société consacre aujourd'hui la moitié de son activité au développement et à la vente de logiciels de cartographie à d'autres constructeurs de drones.
« Ça peut être utile à de nombreux secteurs, notamment l'agriculture ou encore la maintenance de bâtiments et d'infrastructures », détaille Henri Seydoux, qui affirme être l'un des leaders mondiaux du secteur.
De quoi se rendre indispensable auprès des nombreuses start-up qui ont intégré le marché des drones ces dernières années, et résister à cette concurrence toujours plus forte. « On n'est pas inquiet de voir de nouveaux acteurs émerger. Au contraire, c'est une époque qui offre des opportunités extraordinaires », affirme le dirigeant.

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October 18, 3:22 PM
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Climat : le backlash écologique, un blocage politique, pas de l'opinion publique

On a peine à le croire et pourtant, les mesures en faveur de la transition écologique semblent plébiscitées par les Français. C'est ce que révèlent les chiffres d'un sondage commandé par le Réseau action climat (RAC) à l'institut Ipsos et rendu public ce mardi. Pour 67 % des Français interrogés, l'Etat doit accentuer la planification écologique et créer des emplois dans la transition écologique, « même si cela suppose un cadre plus contraignant et un coût ». Les sympathisants de gauche y sont toutefois bien plus favorables (98 % chez EELV, 87 % pour le PS) que les électeurs de droite (55 % au RN et 51 % chez les LR-UDI).
Quand on rentre dans le détail des mesures, l'adhésion est même plus forte encore. Huit Français sur dix estiment qu'il faut limiter l'usage des pesticides dans l'agriculture - un chiffre qui explique le fort engouement rencontré cet été par la pétition contre la loi Duplomb.

Soutien aux renouvelables
Trois quarts des Français se disent favorables au développement des énergies renouvelables sur le sol français. Un soutien qui se retrouve y compris chez les sympathisants du RN (65 % y sont favorables) et les électeurs de LR et de l'UDI (60 %), ce qui est en totale contradiction avec les prises de position des responsables politiques de ces partis respectifs. Le RN a fait des renouvelables, éolien en tête, une cible à abattre, et Bruno Retailleau, le président de LR, avait demandé un moratoire sur les investissements dans les renouvelables avant l'été.
« Il y a eu énormément de reculs sur les sujets environnementaux depuis la crise agricole de décembre 2024, et on pressentait que cela ne correspondait pas aux attentes des Français », analyse Anne Bringault, la présidente du RAC. « Ce sondage, et ce n'est pas le seul, montre que la transition écologique est une préoccupation largement partagée. Les Français demandent une accélération des mesures, quelle que soit leur appartenance politique », poursuit-elle.

Le ZAN plébiscité
Plus d'un Français sur deux (56 %) estime que « l'écologie et la lutte contre le changement climatique doivent faire partie des axes prioritaires du gouvernement ». Un chiffre qui grimpe à 68 % parmi les moins de 35 ans, tout de même 54 % parmi les plus de 60 ans.
Par ailleurs, 87 % des sondés sont pour le maintien de la loi Zéro artificialisation nette (ZAN) qui prévoit de ne plus construire de nouveau bâtiment sur un espace naturel ou bien de compenser cette construction par la renaturalisation d'un autre espace déjà construit à horizon 2050. Une loi quele Sénat tente pourtant de détricoter depuis plusieurs mois.
Certaines mesures, moins consensuelles, n'ont toutefois pas été testées, par exemple l'interdiction de louer des logements mal isolés, dits « passoires thermiques », ou encore l'interdiction de circulation des véhicules les plus polluants dans les « zones à faible émission » (ZFE) de certaines villes.
« La réduction de la place de la voiture est un sujet plus clivant », reconnaît Anne Bringault. C'est d'ailleurs sur le volet de la mobilité et des transports que les baisses d'émissions de CO2 sont les plus difficiles à obtenir, comme l'ont encore montré très récemment les chiffres du Citepa en France.

Une « majorité verte »
Y aurait-il une « majorité verte » en France, comme l'analysent plusieurs politologues, notamment le philosophe Pierre Charbonnier ou le politiste Théodore Tallent ? Pour ces experts, le basklash écologique serait proprement idéologique et instrumentalisé par une partie de la classe politique.
Pour en sortir, le gouvernement de François Bayrou avait missionné, à la demande d'Agnès Pannier-Runacher, un groupe d'économistes pour plancher sur la « fracture écologique » et formuler des recommandations pour en mitiger ses effets. Il s'agit, pour cette mission toujours sur pieds, de montrer que les freins qui subsistent dans l'opinion sur la transition reposent davantage sur l'effort budgétaire à faire plutôt que sur une opposition de principe.

Au regard des résultats de ce sondage, la nomination dimanche soir d'une nouvelle ministre de la Transition écologique issue de la société civile, Monique Barbut, est positive si elle permet de dépasser les clivages politiques qui ont jusqu'à présent pris en otages les dernières réformes en faveur du climat.

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October 18, 3:16 PM
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Fermes de téléphones, esclaves et « pig butchering » : cette saisie de 15 milliards de dollars en bitcoins qui révèle un empire de la cyberfraude

Au Cambodge, dans des pièces closes où s'alignaient des dizaines de téléphones, des travailleurs forcés géraient des milliers de conversations en ligne. A chaque écran correspondait un faux profil et une victime en devenir. Ces « fermes de téléphones », faisaient partie d'un réseau industriel d'escroqueries en ligne mêlant manipulation psychologique et blanchiment à grande échelle.
Son démantèlement a conduit à la plus importante saisie de cryptomonnaies de l'histoire : 127.271 bitcoins, soit près de 15 milliards de dollars au cours actuel, confisqués par le ministère américain de la Justice. L'opération a été menée avec le concours du Trésor britannique, qui a gelé 130 millions de livres sterling de biens immobiliers, dont un manoir londonien estimé à 12 millions de livres sterling.

Cyberfraude à échelle industrielle
Au coeur du dossier se trouve Chen Zhi, 38 ans, dirigeant du conglomérat cambodgien Prince Group, inculpé pour fraude électronique et blanchiment d'argent. Né en Chine et naturalisé cambodgien, il est accusé d'avoir bâti depuis Phnom Penh un réseau mondial d'escroqueries à l'investissement fondé sur le travail forcé.
Le procureur adjoint John Eisenberg parle d'« un vaste empire de cyberfraude fondé sur la souffrance humaine ». Son groupe aurait orchestré des opérations de « pig butchering », littéralement « nourrir le porc avant de l'abattre », où les victimes sont « engraissées » par la confiance avant d'être dépouillées, comme dans les arnaques à la romance par exemple.
Selon l'acte d'accusation, l'entreprise a exploité ce système en faisant appel à des travailleurs forcés, confinés dans des « complexes semblables à des prisons » et contraints de mener des opérations en ligne « à l'échelle industrielle ».
Certains de ces camps, actifs depuis 2015, abritaient plus d'un millier de téléphones et jusqu'à 76.000 comptes sur les réseaux sociaux. Les superviseurs dictaient chaque message, choisissant des photos « pas trop belles » pour paraître crédibles. En 2018, les revenus journaliers de ces opérations atteignaient 30 millions de dollars.

Architecture financière opaque
L'enquête révèle un écosystème financier complet : sociétés écrans, intermédiaires et activité de minage. Une filiale du groupe au Laos, Warp Data Technology, aurait converti l'argent des escroqueries en bitcoins minés entre 2021 et 2022.
Les bitcoins étaient stockés dans des portefeuilles non hébergés, dont Chen Zhi détenait les clés privées. Les procureurs ont refusé de commenter la manière dont ils ont obtenu le contrôle de ces avoirs.
Selon la société d'analyse britannique Elliptic, Prince Group et ses entités Huione Group et Jin Bei Group formaient un système complexe d'intermédiaires et de comptes d'échange reliant entre elles des milliers d'escroqueries.

Riposte coordonnée entre Washington et Londres
L'opération s'inscrit dans une action conjointe du Department of Justice et du Trésor américain, en coordination avec leurs homologues britanniques du Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO).
Le Trésor américain a désigné Prince Group comme « organisation criminelle transnationale » et sanctionné 146 personnes et entités. L'action s'appuie sur la Section 311 du Patriot Act, un outil rarement utilisé qui coupe du système financier américain tout acteur jugé à haut risque de blanchiment. Pour Tom Robinson, d'Elliptic, « ce n'est pas un problème qu'un seul pays puisse résoudre. Une réponse internationale coordonnée est essentielle pour démanteler les systèmes financiers qui permettent à ces réseaux de prospérer ».
Selon une étude menée par un professeur de finance de l'université du Texas à Austin, ces escroqueries auraient dérobé plus de 75 milliards de dollars à leurs victimes dans le monde entre 2020 et 2024. En France, la police a récemment enquêté sur un réseau utilisant de faux profils de célébrités, dont un prétendu Brad Pitt, qui a soutiré 830.000 euros à une victime. L'Autorité des marchés financiers (AMF) estime que les pertes moyennes liées aux escroqueries à l'investissement atteignent 29.500 euros par victime et a fermé 181 sites illégaux en 2024.

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October 18, 3:13 PM
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« Make America Svelte Again » : l'appli française Yuka plébiscitée aux Etats-Unis

Au pays de la malbouffe, Yuka est en train de faire une percée. L'appli française de notation des aliments et des cosmétiques n'est présente que depuis 2020 aux Etats-Unis, mais c'est déjà son premier marché. Elle y recense 24 millions d'utilisateurs, contre 22 millions en France et 75 millions dans le monde.
L'Amérique réalise aussi la plus forte croissance, avec 60 % des recrutements, soit 600.000 à 700.000 Américains qui s'inscrivent chaque mois, contre 200.000 Français. « Ça a décollé par hasard, des gens ont mis des vidéos sur TikTok, elles sont devenues virales, puis le bouche à oreille a pris le relais », explique Julie Chapon, l'une des trois cofondatrices, qui s'est installée à Brooklyn. Yuka fait de la publicité, mais ses meilleurs vendeurs sont les consommateurs : chaque utilisateur de l'appli en parle en moyenne à 10 ou 15 personnes, y compris à des inconnus au supermarché.
Il faut dire que la start-up française est arrivée au bon moment, avec la vague du « Make America Healthy Again » (rendre à l'Amérique sa santé) portée par l'ex-candidat à la présidence et actuel ministre de la Santé Robert Francis Kennedy Jr.. « Il a remis le sujet de l'alimentation santé sur la table, et lancé un combat contre les additifs. Quand il a dit à la télé qu'il utilisait Yuka, on a eu un pic de téléchargements et les médias américains ont commencé à s'intéresser à ce que nous faisions », raconte Julie Chapon.

La propension américaine à payer pour le service
Alors que les Français utilisent surtout l'appli pour scanner les produits dans les rayons alimentaires, les Américains ont commencé par les cosmétiques. Puis l'audience s'est élargie au-delà des ados, à tous les âges, et à présent l'alimentation représente 60 % des scans. La géographie est éclectique : New York la progressiste et la cosmopolite est en première position, mais par Etat, la Floride et le Texas républicains arrivent juste après la Californie.
Il a bien sûr fallu adapter un peu la formule pour convaincre les Américains : noter les apports alimentaires à la portion (et non sur 100 grammes), renoncer à la nomenclature européenne des additifs (par exemple « nitrite de sodium » à la place de E250). Vu le nombre de personnes qui tentent de scanner les compléments alimentaires et les protéines en poudre pour les sportifs, la petite entreprise réfléchit aussi à une méthode pour les noter.
Mais la plus grande différence culturelle est la propension à payer pour le service. « Ici, on a 3 % d'utilisateurs payants : les Américains paient dix fois plus que les Européens pour accéder à la version premium, et en plus, au lieu de tester pendant 1 mois voire 6 mois avant de monter en gamme, ils téléchargent l'appli et ils règlent aussitôt leurs 10 dollars », note Julie Chapon. Ainsi, ils disposent d'une barre de recherche plus pratique, d'un mode hors ligne et de recommandations personnalisées « sans gluten », « sans lactose », etc.

Yuka se lance dans l'activisme
Avec la guerre aux additifs lancée par Robert Francis Kennedy Jr., Yuka est sur son terrain de jeu préféré. « On a le sentiment de vivre ce qui s'est passé en France il y a sept ans. On voit beaucoup de reformulations et on a des industriels qui nous appellent pour nous signaler qu'ils viennent de supprimer des additifs ou bien que c'est en cours », se félicite Julie Chapon. La firme Chobani s'est débarrassée des phosphates dans ses laits d'avoine « en grande partie grâce à Yuka », souligne-t-elle.
Comme en France, où les charcutiers ont contesté la notation des jambons, Yuka fait face à des entreprises mécontentes. En mai, Goya Foods a porté plainte parce que certains de ses produits avaient été désignés comme « à haut risque ». La start-up a déjà dépensé « des centaines de milliers de dollars » de frais judiciaires (et non des centaines de millions comme indiqué par erreur), un risque qu'elle assume, puisqu'elle est profitable.

En novembre, elle s'est même lancée dans l'activisme en ajoutant à ses applis française et américaine un bouton permettant d'interpeller les marques qui utilisent des additifs à risque : il suffit de cliquer pour envoyer un message de protestation par courriel, sur LinkedIn, Instagram, X. Il y a déjà eu plus d'un million d'interpellations, dont 70 % via le « Not in my product » américain (Pas dans mon produit).

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October 18, 2:43 PM
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BNP Paribas, Deutsche Bank et Santander s'allient pour émettre un stablecoin en dollar

Le stablecoin se fait progressivement une place dans la finance traditionnelle. Un consortium de plusieurs grandes banques internationales dont BNP Paribas, Santander, Deutsche Bank, Barclays, UBS, le canadien TD Bank et le japonais MUFG vont s'allier pour développer un stablecoin commun. Des grandes banques américaines, Bank of America, Citi et Goldman Sachs, font aussi partie de cette alliance.

L'objectif de cette initiative est de voir si une nouvelle offre à l'échelle du secteur permettrait de bénéficier des avantages des actifs numériques et renforcer la concurrence sur le marché, tout en garantissant le respect total des exigences réglementaires et des meilleures pratiques en matière de gestion des risques », a indiqué le consortium dans un communiqué. Selon nos informations, il s'agirait dans un premier temps d'un stablecoin en dollar. D'autres options sont aussi envisagées. Il pourrait être question d'émettre dans d'autres devises du G7 dont l'euro et la livre sterling.
Société Générale n'y est en revanche pas associée. La banque de la Défense a lancé un stablecoin en euro dès 2023, via sa filiale SG-Forge. En juin dernier, elle s'est également lancée dans les stablecoins en dollar.
Les banques ont récemment multiplié les initiatives pour prendre le train du stablecoin. En septembre, neuf banques européennes, dont l'italienne UniCredit et l'espagnole Caixa, ont annoncé un partenariat en vue d'émettre un jeton adossé à l'euro, sur un marché pour l'heure largement dominé par le dollar américain.
Le lancement en consortium permet d'améliorer l'interopérabilité des paiements. Si chaque banque crée sa propre « blockchain », autrement dit les rails sur lesquels passeront les paiements en stablecoin, cela rendra son adoption plus difficile.

Risque d'hégémonie du dollar
Les stablecoins sont des cryptomonnaies dont la particularité est d'avoir une valeur stable, indexée sur de véritables devises. Elles offrent la perspective de paiements à moindres frais, immédiats et sécurisés partout dans le monde.
Jusqu'ici freinées par l'incertitude réglementaire, les institutions financières peuvent désormais s'appuyer sur MiCA, le règlement européen en vigueur depuis 2024, pour lancer des stablecoins dans un cadre clair. Aux Etats-Unis, l'administration Trump a adopté un cadre favorisant l'émergence de ces jetons, avec sa réglementation Genius.
Le gouverneur de la Banque de France a encouragé jeudi les banques européennes à émettre des stablecoins en euro pour contrer le risque d'un renforcement de l'hégémonie du dollar. « Que des banques européennes s'intéressent au marché du stablecoin en dollar, pourquoi pas, puisque c'est là qu'est aujourd'hui le marché. Mais qu'elles s'intéressent tout autant à leur marché naturel de demain que sont les stablecoins en euro », a déclaré François Villeroy de Galhau lors de son discours d'ouverture au forum Fintech à Paris.
Reste à voir si la BCE verra d'un bon oeil le développement des stablecoins en dollar par des banques européennes. Le marché des stablecoins en dollar étant actuellement plus profond et liquide que celui en euro, certains établissements du Vieux Continent préfèrent se tourner vers des jetons adossés au billet vert. La BCE avance, elle, sur son chantier d'euro numérique, qu'elle voit comme une réponse à l'essor des stablecoins outre-Atlantique.

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October 18, 2:38 PM
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La Bourse de Stuttgart lance une plateforme de règlement paneuropéenne pour les actifs tokenisés

Après l'annonce d'un partenariat entre la Bourse de Francfort et Circle fin septembre, c'est au tour du groupe Boerse Stuttgart de continuer son insertion dans la cryptosphère. La place boursière allemande, déjà pionnière en Europe dans l'univers des cryptomonnaies - avec un volume moyen de cryptoactifs conservés d'environ 4,3 milliards d'euros en janvier - a dévoilé récemment une offre baptisée Seturion.
Il s'agit d'une solution basée sur la blockchain et destinée au règlement livraison (le paiement du prix par l'acheteur et le transfert de propriété par le vendeur) des transactions paneuropéennes d'actifs tokenisés. C'est-à-dire des instruments financiers (actions, obligations…) entièrement numériques. « Nous sommes en train de construire l'arrière-plan de l'infrastructure financière de demain », se félicite Lidia Kurt, directrice générale de Seturion.
Aujourd'hui, lorsqu'un investisseur achète ou vend des actions et des obligations traditionnelles sur une place boursière européenne, la transaction doit passer par un dépositaire de titres (CSD). Comme Euroclear qui est le dépositaire central de la Bourse de Paris. « Le règlement livraison des transactions sur les instruments financiers peut s'avérer coûteux et assez long », indique Lidia Kurt. « Si vous achetez aujourd'hui une action ou une obligation au niveau national, le règlement prendra deux jours. Un règlement transfrontalier peut même prendre plus de temps », ajoute-t-elle.

« Test de connectivité »
Mais dans le cadre de la tokenisation d'actifs financiers, grâce à la blockchain et en éliminant les intermédiaires, Seturion entend réduire le temps de finalisation de la transaction - c'est-à-dire que le moment où l'acheteur recevra son titre financier et le vendeur son paiement - à trente minutes. La plateforme permet également une réduction des coûts allant jusqu'à 90 %.
Les institutions financières - banques, courtiers, plateformes de négociation - vont ainsi pouvoir obtenir des actifs tokenisés sur la plateforme à frais réduits et plus rapidement. « Il s'agit d'un écosystème totalement ouvert : il y a beaucoup d'institutions financières, ainsi que des fintechs qui font de la tokenisation. Ils peuvent se connecter à notre plateforme afin que leurs actifs puissent être réglés via Seturion », anticipe Lidia Kurt.
Fin septembre, Seturion a annoncé avoir réalisé une première transaction sur la plateforme avec le stablecoin de S-Forge, EURCV, dans le cadre d'un test de « connectivité entre les systèmes ». « Pour acheter ces titres numériques sur la blockchain, il faut forcément du cash numérique sur la même infrastructure, c'est mieux pour traiter la transaction et faire du règlement livraison sur ce titre », explique Jean-Marc Stenger, le directeur général de Société Générale-Forge, la filiale crypto de la banque.

L'afflux des stablecoins
« Il n'y a pas d'autres filiales bancaires qui proposent des stablecoins aujourd'hui. Il était donc logique pour nous de participer à ce test, en amenant à la fois notre savoir-faire bancaire et notre expertise dans les actifs numériques », ajoute Jean-Marc Stenger.
Si Forge a une longueur d'avance avec le lancement de son stablecoin en euro dès 2023, les banques tentent de rattraper l'écart. En septembre, neuf banques européennes, dont UniCredit et Caixa, ont annoncé la création d'un jeton commun pour le second semestre 2026. La semaine dernière, un consortium de plusieurs grandes banques internationales, dont BNP Paribas, Deutsche Bank et Santander, a également annoncé une alliance pour émettre un stablecoin en dollar.

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October 12, 6:35 PM
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CO2 : ce rapport choc qui estime que les biocarburants sont pires que les carburants d'origine fossile

Et si les biocarburants étaient pires que les carburants fossiles ? L'ONG Transport et Environnement (T&E) jette un pavé dans la mare en publiant un rapport qui affirme que les biocarburants sont responsables de plus d'émissions de CO2 (environ 16 % de plus) que les carburants fossiles qu'ils sont censés remplacer.
Comment cette organisation, qui promeut des transports « propres », arrive-t-elle à cette conclusion ? Elle s'appuie sur des recherches de Cerulogy, une société britannique de consulting, et des données de la Banque mondiale. La production provenant essentiellement aujourd'hui de biocarburants de première génération, et donc de cultures agricoles, les besoins croissants en biocarburants, qui correspondent notamment à des obligations d'incorporation dans de nombreux pays, sont gourmands en terres agricoles. A eux seuls, le maïs et la canne à sucre seraient aujourd'hui à l'origine de la moitié de la production de biocarburants.

Poids de certains pays
Or, la production de ces biocarburants de première génération s'est beaucoup développée dans des pays comme le Brésil ou l'Indonésie, où la pression agricole est forte et où l'activité conduit à une déforestation intense. Dans ce cas, les émissions de ces biocarburants sur toute leur durée de vie seraient deux à trois fois supérieures à celles de carburants fossiles…
C'est le poids de ces pays dans l'économie des biocarburants, renforcé par des fraudes à l'huile de palme qui serait toujours utilisée dans des pays où elle est interdite, qui explique les conclusions du rapport. Car, en Europe ou même aux Etats-Unis, les bénéfices des biocarburants en termes d'émissions restent positifs.

Hausse de la demande d'ici à 2030
Selon le rapport, la culture de plantes destinées à être brûlées comme carburants (parmi lesquelles de la canne à sucre, du soja, de la palme…) occupe aujourd'hui 32 millions d'hectares à l'échelle mondiale. Soit la superficie d'un pays comme l'Italie. Alors même que les biocarburants ne constituent que 4 % de la demande mondiale de carburants.
Pour répondre à la hausse de la demande en biocarburants d'ici à 2030 (qui devrait augmenter de 40 % selon les projections), T&E estime qu'il faudrait augmenter la superficie de terres agricoles dédiées aux biocarburants de 60 %, pour atteindre 52 millions d'hectares. Ce serait alors quasiment l'équivalent de la France qui y serait consacré. Et cela ferait de cette superficie la sixième puissance mondiale en termes de terres arables, devant des pays comme l'Argentine, le Canada ou l'Ukraine.
T&E dénonce un « énorme gaspillage de terres ». Selon les calculs de l'ONG, l'utilisation de 3 % seulement de ces terres avec des panneaux solaires suffirait à produire la même quantité d'énergie, pour alimenter des voitures en électricité. Et, du fait de rendements nettement supérieurs, cela pourrait nourrir un tiers du parc automobile mondial actuel (soit 400 millions de voitures électriques).
L'ONG met en avant, enfin, la pression sur l'eau. Selon ses calculs, pour rouler 100 kilomètres, un biocarburant aura nécessité en moyenne l'utilisation de 3.000 litres d'eau, contre 20 litres pour de l'électricité provenant de panneaux solaires.

Incertitudes à terme
Le rapport met en évidence l'équation complexe qui pèse sur les biocarburants. Mais il présente quelques limites. Tout d'abord, il demeure très compliqué d'anticiper la réelle demande de biocarburants, qui dépend des réglementations ou encore du développement du parc électrique.
Par ailleurs, d'autres technologies existent que le recours aux matières agricoles. Des biocarburants de deuxième génération se sont développés, à partir de déchets agricoles ou forestiers, d'huiles de cuisson usagées ou de graisses animales. Et le marché des carburants synthétiques, produits à partir d'hydrogène, pourrait à terme se développer.

Ces alternatives ne sont toutefois pas encore en mesure de nourrir l'appétit annoncé pour les biocarburants. Et les incitations qui existent en Europe pour passer à la production de biocarburants de deuxième génération ne sont pas aussi développées, voire sont inexistantes ailleurs. C'est ainsi que T&E estime qu'en 2030, environ 90 % de la demande de biocarburants sera encore assurée par des cultures alimentaires ou fourragères.

Nicolas Rauline

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October 12, 6:34 PM
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A321 XLR : comment Airbus cartonne avec l'avion des liaisons improbables

La révolution tranquille de l'A321 XLR a commencé. Le dernier-né d'Airbus n'a pas beaucoup fait parler de lui depuis ses premiers vols commerciaux, en novembre 2024, sous les couleurs d'Iberia - ce qui est tant mieux pour un nouvel avion - mais ces premiers mois ont confirmé la capacité de cet appareil, sans équivalent chez Boeing, à changer les règles du jeu, en gommant la frontière entre gros-porteurs long-courriers et monocouloirs moyen-courriers.
Si l'A321 XLR appartient clairement à la seconde catégorie de monocouloirs, comme tous les membres de la famille A320 auquel il appartient, ses performances lui permettent en effet de jouer dans la première catégorie. Grâce à des modifications importantes et dix années de travail, les ingénieurs d'Airbus ont réussi à porter le rayon d'action de ce qui était initialement un gros monocouloir moyen-courrier, à 8.700 km. Soit l'équivalent de dix à onze heures de vol sans escale, avec jusqu'à 244 passagers.

L'avion à tout faire
De quoi desservir la plus grande partie de l'Amérique du Nord, de l'Amérique du Sud, de l'Afrique ou de l'Asie depuis l'Europe. Et ce, pour un prix d'achat (entre 75 et 100 millions d'euros) et une consommation de carburant inférieurs à ceux d'un gros-porteur long-courrier. Ce qui, selon Airbus, doit permettre aux clients de l'A321 XLR d'ouvrir de nouvelles lignes trop « fines » pour les gros-porteurs, d'ajouter des fréquences sur des lignes existantes ou de sauver des lignes déficitaires. Mais aussi à des compagnies 100 % moyen-courrier, de se lancer sur le long-courrier.
Et c'est ce qu'on commence à observer, même si le nombre des opérateurs d'A321 XLR se limite encore à quatre (Iberia, Aer Lingus, Wizz Air et Qantas) et que 13 exemplaires seulement ont été livrés jusqu'à présent, sur plus de 500 commandes. En y ajoutant les compagnies qui, comme Air Canada, l'indienne Indigo ou la grecque Aegean, n'ont pas encore reçu leurs premiers exemplaires, mais ont déjà annoncé ce qu'ils comptaient en faire, on constate que l'A321 XLR permet effectivement de remplacer ou de concurrencer des gros-porteurs sur des lignes long-courriers et surtout, d'ouvrir de nouvelles lignes long-courriers, avec des temps de vol allant de 8 h 30 à 9 h 30.


Liaisons improbables
C'est le cas chez Iberia, qui a pu rouvrir la desserte de Washington depuis Madrid grâce à l'A321 XLR, équipé de 14 sièges affaires et 168 sièges « éco ». La compagnie espagnole, qui a déjà reçu quatre exemplaires et prévoit d'en avoir huit début 2026, a également remplacé un A330 par un XLR sur la ligne Madrid-Boston et ajouté des vols supplémentaires entre Madrid et Porto Rico. L'étape suivante sera l'ouverture de nouvelles lignes vers Recife et Fortaleza cet hiver - les premières dessertes du continent sud-américain en A321 XLR - puis Toronto et Philadelphie, l'été prochain.
C'est également vrai chez Aer Lingus, dont les deux premiers A321 XLR de 184 sièges (16 « business », 168 en classe économique) lui ont permis d'inaugurer en exclusivité une improbable liaison Dublin-Indianapolis, ainsi que celle, encore plus improbable, de Nashville (qui est aussi l'un des plus longs vols actuels en A321 XLR, d'une durée de 9 h 20 pour 7.395 km). Mais aussi de concurrencer un A330 de Delta sur Minneapolis. Raleigh-Durham s'ajoutera à la liste des nouvelles destinations l'été prochain.

Les paris originaux d'Air Canada et Aegean
Les ouvertures de lignes en A321 XLR les plus surprenantes restent à venir. En juin prochain, Air Canada prévoit ainsi de relier, pour la première fois, Montréal à Palma de Majorque, en 8 h 55. Mais aussi Toulouse et Edimbourg, jusqu'alors desservis respectivement en Boeing 787 et en Boeing 737. La compagnie canadienne, qui a commandé 30 A321 XLR, promet pour l'occasion encore plus de confort à bord et d'autres nouvelles destinations à venir au gré des livraisons, d'ici à 2028.
Pour la compagnie grecque Aegean, l'A321 XLR sera même le moyen de faire ses premières armes en long-courrier, avec l'ouverture prévue en mars 2025 de deux liaisons directes sur Delhi et Bombay, au départ d'Athènes, en partage de code avec la première compagnie indienne Indigo. Et avec pour la première fois à bord d'un A321, 14 sièges-couchettes en business, comme sur les grandes compagnies.
Un pari audacieux pour cette compagnie régionale, dont la réussite reste étroitement liée au succès de la destination Grèce et qui n'aurait probablement pas été possible sans A321 XLR. Aegean, qui a commandé deux A321 XLR, compte d'ailleurs ne pas en rester là et envisage déjà d'ouvrir d'autres lignes long-courriers en A321 XLR au départ d'Athènes, vers Bangalore, Mahé (Seychelles), Nairobi, Almaty (Kazakhstan), Lagos…

Premier échec aussi…
Cependant, la partie est encore loin d'être gagnée pour l'A321 XLR, dont la production - plus complexe que celle des autres monocouloirs du fait de ses équipements long-courriers - souffre encore des retards de livraison des sous-traitants et des problèmes de moteurs Pratt & Whitney.

L'A321 XLR compte aussi ses premiers échecs. La compagnie low cost hongroise Wizz Air, qui en avait commandé 47, a annoncé en juillet, sa décision de convertir la plus gros de sa commande en A321 classiques. Wizz Air a en effet décidé de fermer sa base d'Abu Dhabi, d'où elle comptait développer une activité long-courrier vers l'Europe et le sous-continent indien. Les difficultés géopolitiques, ajoutées au problème des moteurs P & W et probablement aussi, à un choix de cabine ultra-densifiée peu attractive (jusqu'à 239 sièges), ont eu raison de ses ambitions.

Mais nul doute que ses créneaux de livraison, comme ceux de Wizz Air, trouveront rapidement preneur, l'A321, toutes versions confondues, étant le plus demandé de tous les Airbus. Ainsi, l'américaine JetBlue, qui avait décidé de reporter ses livraisons d'A321 XLR en 2030 le temps de restaurer sa rentabilité, n'a-t-elle eu aucun mal à revendre les deux premiers exemplaires qui devaient lui être livrés cette année. Ils iront finalement chez Aegean.

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October 12, 6:26 PM
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Converse x Coca-Cola : un cobranding malin, une série limitée, un clip drôle et nostalgique... le combo efficace !

Converse x Coca-Cola : un cobranding malin, une série limitée, un clip drôle et nostalgique... le combo efficace ! | Big Data in Business | Scoop.it
Sous le slogan « We Are All Chucks », Coca-Cola et Converse dévoilent une collaboration inédite. L’opération qui annonce la sortie d’une Chuck 70 rouge le 9 octobre montre aussi comment un cobranding réussi peut faire le liens entre plusieurs générations.

 

La collaboration met en avant un jeu de codes visuels forts – rouge Coca-Cola, vague blanche iconique, vert vintage – qui fusionnent avec le design intemporel de la « Chuck 70 ».

La première paire, en cuir rouge, sortira le 9 octobre, avant l’arrivée de déclinaisons supplémentaires en novembre.

L’opération se distingue aussi par des options de personnalisation (cordons, écussons, plaques) qui prolongent l’esprit DIY (« Do It Yourself« ) et renforcent l’appropriation individuelle, au cœur de l’ADN de Converse.

 

 

Le choix calculé de Vince Staples, rappeur mainstream ET underground

Le choix d’associer le rappeur Vince Staples, à la croisée du mainstream et de l’underground, vient renforcer cette logique.

Islam ElDessouky, vice-président global de stratégie créative chez Coca-Cola, insiste :

« Nous sommes attirés par les marques qui gardent pertinence générationnelle tout en restant ancrées dans le présent ».

En clair, Coca-Cola s’intéresse aux marques fédératrices capables de toucher plusieurs générations : Converse en fait partie.

Ce qu’on aime :

Avec cette collection, Coca-Cola et Converse misent sur la combinaison de deux marques iconiques ancrées dans le passé, mais qui ont su se réinventer pour séduire de nouveaux consommateurs.

Notre insight :

Dans un marché saturé de collaborations, seules les marques capables d’articuler héritage, personnalisation et pertinence culturelle parviennent à émerger.

 
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October 12, 6:24 PM
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Influencer marketing ROI ‘outperforms’ linear TV and paid social

Influencer marketing ROI ‘outperforms’ linear TV and paid social | Big Data in Business | Scoop.it
New IPA research finds influencer marketing ROI outperforms linear TV and paid social, delivering “strong returns particularly over the long term”. 

Spanning 220 campaigns from 144 brands across 36 sectors and 28 markets, the findings are taken from a cross-industry influencer database, led by IPA Effectiveness Leadership Group member Jane Christian, executive vice-president of analytics, WPP Media.

Based on 59 UK campaigns, the short-term ROI of influencer marketing was found to be comparable with all channel averages, delivering a short-term ROI index of 99, aligned with the all-channel average of 100. Some 4.5% of short-term sales from the campaigns were also driven by influencers.

Despite the short-term sales percentage for linear TV being 32% compared to influencers at 4.5%, the ROI index is comparable with the return on investment for influencer marketing coming in at 99 versus linear TV ranking at 97.
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October 12, 6:21 PM
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BlackRock, l'ogre qui engloutit le marché du bitcoin

Au moment où le poids des dettes publiques et les incertitudes monétaires font tanguer les marchés traditionnels, les valeurs refuges reprennent de la vigueur. L'or physique s'est hissé à un sommet historique. Quant au bitcoin, souvent érigé par le marché crypto comme son équivalent numérique, il continue d'attirer une demande institutionnelle sans précédent. Après avoir franchi les 125.000 dollars, le bitcoin a, comme les autres cryptos, subi une nette correction vendredi, provoquée par les tensions entre la Chine et les Etats-Unis. Il a chuté jusqu'à 108.000 dollars avant de regagner un peu de terrain. Dimanche, il s'établit à 112.000 dollars (96.300 euros). Il progresse de 20 % en 2025 loin derrière l'or (+53%).
Mercredi, l'ETF de BlackRock, premier gestionnaire d'actifs au monde, avait franchi le cap des 800.000 bitcoins détenus pour le compte de ses clients, soit près de 4 % de l'offre totale. L'équivalent de 97 milliards de dollars investis sur un seul fonds, lancé à peine vingt mois plus tôt. Une prouesse inégalée.

Des flux record vers les ETF
L'iShares Bitcoin Trust (Ibit) avait été salué comme le meilleur lancement d'un ETF en trente ans. Il est désormais le produit le plus rentable de BlackRock, selon Eric Balchunas, analyste spécialiste des ETF chez Bloomberg. Et l'appétit de l'ogre institutionnel aux 12.500 milliards de dollars d'actifs sous gestion semble insatiable. Son fonds Bitcoin a enregistré 2,55 milliards de dollars d'entrées nettes au cours de la première semaine d'octobre, dans le plus fort afflux hebdomadaire observé sur le marché depuis la victoire de Donald Trump, selon les données de SosoValue. En un an, Ibit est ainsi devenu le premier détenteur institutionnel de bitcoins au monde, devant la société américaine Strategy (ex-MicroStrategy).
L'ensemble des ETF bitcoin spot américains totalisent désormais 164,8 milliards de dollars d'actifs, soit près de 7 % de la capitalisation du bitcoin. Cette poussée illustre la puissance de la finance traditionnelle lorsqu'elle s'empare d'un actif conçu pour la défier. L'arrivée des ETF, ces fonds côtés encadrés, accessibles et réglementés, a ouvert au bitcoin les portes de l'investissement de masse. Fonds de pension, assureurs, banques privées ou family offices s'y exposent désormais grâce à ces produits qu'ils jugent sûrs.

Une offre qui se contracte
Mais l'appétit de ces institutionnels a un revers. A mesure qu'ils accumulent du bitcoin, l'offre disponible se réduit à vue d'oeil. Les réserves de bitcoins détenues par les grandes plateformes d'échange sont tombées à 2,45 millions de bitcoins, leur plus bas niveau depuis 2017, selon CryptoQuant. Cela représente à peine 12 % de l'offre totale, contre plus du double au début de la décennie. En deux semaines, plus de 114.000 bitcoins, soit près de 14 milliards de dollars, ont quitté les plateformes pour rejoindre des portefeuilles privés ou institutionnels.
Ce phénomène ne relève pas d'une pénurie au sens strict : le stock total de 21 millions de bitcoins reste inchangé, mais l'offre réellement disponible à la vente se contracte. Les jetons quittent les plateformes pour être conservés à long terme, réduisant ainsi la liquidité et accentuant la tension sur les prix. « Les exchanges sont à court de bitcoins », alertait récemment Matthew Sigel, responsable de la recherche numérique chez VanEck.
Depuis le « halving » d'avril 2024 (la division par deux des émissions du bitcoin pour doper sa valeur), les mineurs ne créent plus que 450 bitcoins par jour, deux fois moins qu'avant. L'offre annuelle, environ 165.000 bitcoins, est désormais inférieure à la demande institutionnelle alimentée par les ETF et les sociétés cotées. Pour certains analystes, le marché vit une forme de « liquidity squeeze » : une tension structurelle entre une offre figée et une demande qui s'accélère.

Les sociétés de trésorerie amplifient le mouvement
Car une autre catégorie d'acteurs accentue cette pression : les sociétés de trésorerie bitcoin, qui en achètent pour offrir à leurs actionnaires une exposition indirecte à l'actif. Pionnière du modèle, Strategy détient environ 640.000 bitcoins, selon ses derniers rapports. Inspirées par son exemple, une soixantaine d'entreprises ont adopté la même approche, cumulant plus d'un million de bitcoins à travers le monde, selon Standard Chartered.

A mesure que l'actif s'institutionnalise, sa liquidité se contracte : les investisseurs achètent plus vite que le réseau ne produit. Selon Glassnode, plus de 70 % des bitcoins en circulation n'ont pas bougé depuis un an, un record historique qui illustre cette logique d'accumulation entretenue par les institutionnels.

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October 12, 6:18 PM
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Emissions de CO2 : la France très loin de ses objectifs

La question de la transition climatique a disparu des radars politiques, mais les émissions de gaz à effet de serre, elles, continuent de se propager dans l'atmosphère à un rythme inquiétant. Après une légère hausse de 0,9 % sur un an au premier trimestre 2025, les émissions ont diminué de 2,5 % au deuxième trimestre, indique le Citepa, l'organisme indépendant chargé du décompte des émissions de CO2 en France, ce vendredi.
Sur l'année complète, le Citepa estime que la France sera à -0,8 % (hors émissions importées et hors puits de carbone), soit un chiffre « très en deçà du rythme nécessaire pour atteindre les objectifs de la période 2022-2030 ». Selon la version provisoire de la stratégie nationale bas carbone (SNBC 3) - en concertation depuis de très longs mois -, la France doit baisser ses émissions de 5 % chaque année pour atteindre l'objectif de -50 % d'ici à 2030 par rapport à 1990. A titre de comparaison, la baisse des émissions avait atteint -3,9 % en 2022 et -6,8 % en 2023.

«Les résultats des émissions de gaz à effet de serre ne sont pas bons. Ils ne sont pas à la hauteur de l'urgence climatique, ni des capacités de la France», a commenté la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, dans un communiqué ce vendredi.

Une activité industrielle en berne
Pour l'industrie manufacturière et la construction, la baisse atteindrait 2,2 % en 2025, après -1,4 % l'année précédente. Des chiffres qui s'expliquent davantage par « la diminution continue de l'activité », indique le Citepa, que par la décarbonation des processus industriels.
La dynamique de décarbonation industrielle, poussée et soutenue financièrement par le gouvernement, a en effet marqué un temps d'arrêt à la fin 2024, avec l'annonce du groupe ArcelorMittal (qui représente un quart des émissions de toute l'industrie hexagonale) de suspendre son projet d'acier décarboné à Dunkerque. Le groupe sidérurgiste a promis un nouvel investissement de 1,2 milliard d'euros au mois de mai pour la construction d'un four électrique, mais c'est un investissement qui tarde à se concrétiser.
Les très bons chiffres des années 2022 et 2023 avaient surtout été marqués par une baisse record pour la production énergétique. Or celle-ci a tendance à stagner, à -3 % au premier semestre 2025 et -0,4 % seulement estimés pour 2025 (contre -7 % en 2023, et -4 % en 2024 grâce au retour du nucléaire dans le mix énergétique).

« Le recours aux énergies fossiles étant déjà très bas, il devrait se stabiliser sans permettre le gain observé dans le passé », décrypte le Citepa. En somme, les efforts sur la partie énergétique ont déjà été faits, et c'est désormais sur les autres secteurs d'activité, bien plus compliqués à décarboner, que doivent se porter en priorité les politiques publiques.

Par exemple sur les émissions du secteur résidentiel et tertiaire (logement, bureaux…). Ils ont augmenté de 5,4 % au premier trimestre 2025, du fait d'un hiver plus rude, et devraient stagner sur l'ensemble de l'année. Les allers-retours incessants sur les contours du dispositif de MaPrimRénov' ces derniers mois pour des raisons budgétaires, couplés avec les ratés informatiques de la relance du dispositif, début octobre, n'ont certainement pas aidé à améliorer les performances énergétiques du secteur.

Côté transport, la trajectoire n'est pas bonne non plus, alors que le secteur représente un tiers des émissions au niveau national. Après une baisse de 2,5 % sur un an au premier semestre 2024, la baisse n'est plus que de 1,3 % pour le transport routier au premier semestre 2025. Si la consommation de diesel marque un recul important (-4 %), elle est contrebalancée par une hausse de 7 % de la consommation d'essence sur le premier semestre toujours.

Hausse des engrais minéraux et azotés
Enfin, l'agriculture, un des secteurs les plus difficiles à décarboner, enregistre une reprise de ses émissions au premier semestre avec une stabilisation sur l'ensemble de l'année. Car si les émissions liées à l'élevage diminuent, du fait de la réduction continue de la taille du cheptel, les émissions liées aux engrais minéraux et azotés augmentent, elles, de près de 6 % sur les six premiers mois de l'année.
Les émissions proviennent principalement de la dégradation des engrais par les bactéries du sol, qui produit du protoxyde d'azote, un puissant gaz à effet de serre. Le Citepa estime que les livraisons d'engrais minéraux devraient augmenter de 13,6 % en 2025 et celles d'engrais azotés de 10 %.

Il faut noter que ces chiffres ne sont à ce stade que des premières estimations, qui ne pourront être confirmées par le Citepa que dans plusieurs mois. Récemment, l'institut Rexecode, proche du patronat, avait fourni une estimation plus optimiste d'une baisse 2,4 % en 2025 avec des modalités de calcul différentes. C'est toutefois sur les chiffres du Citepa que se fonde le ministère de la Transition écologique pour orienter ses choix.

Marie Bellan

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October 12, 6:16 PM
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Ralph Lauren présente Ask Ralph, une expérience d'achat basée sur l'IA conversationnelle

Ralph Lauren présente Ask Ralph, une expérience d'achat basée sur l'IA conversationnelle | Big Data in Business | Scoop.it

Ralph Lauren, marque de prêt à porter, présente Ask Ralph, une nouvelle expérience d’achat conversationnelle basée sur l’IA qui invite les consommateurs à interagir et à s’inspirer de la vision de Ralph Lauren.

Présentation de tenues complètes personnalisables
Ask Ralph inspire l’acheteur en proposant plusieurs présentations visuelles de tenues complètes, personnalisables selon les besoins de l’utilisateur, parmi les collections disponibles de Polo Ralph Lauren Homme et Femme. Ask Ralph est disponible pour les utilisateurs de l’application Ralph Lauren aux États-Unis. Le service est développé avec Microsoft Azure OpenAI.
Que dois-je porter à un mariage d’automne ? Ask Ralph répond 

 

Le chatbot conversationnel Ask Ralph est développé avec Microsoft sur sa plateforme Azure OpenAI. Il utilise une technologie d’IA conversationnelle et le traitement du langage naturel pour comprendre les questions ouvertes, interpréter le contexte et fournir des recommandations personnalisées. Le but est de reproduire l’expérience d’une conversation avec un styliste en magasin.

Redéfinir l’expérience d’achat pour la nouvelle génération

« Nous redéfinissons l’expérience d’achat pour la nouvelle génération » déclare David Lauren, directeur de la marque et de l’innovation chez Ralph Lauren Corporation. Il rappelle qu’il y a vingt-cinq ans, la marque s’était associée à Microsoft pour lancer l’une des premières plateformes e-commerce de mode.

« Pour préparer votre premier jour de travail ou créer le look parfait pour une soirée, Ask Ralph sert à engager les consommateurs avec ce qu’ils aiment le plus chez Ralph Lauren : notre approche emblématique et unique du style, avec des looks intemporels de la tête aux pieds » décrit-il.

Interaction similaire à celle d’un vendeur en magasin

Les clients peuvent interagir avec Ask Ralph comme ils le feraient avec un vendeur en magasin. Par exemple, « Que dois-je porter pour un concert ? » « Montrez-moi des pulls Polo Bear pour femme » ou des questions de style comme « Comment assortir mon blazer bleu marine pour homme ?» Ask Ralph présente des looks Polo Ralph Lauren complets et visuellement agencés, accompagnés de conseils de style, et en intégrant du contenu provenant des canaux numériques de Ralph Lauren.

Les utilisateurs peuvent demander des clarifications et affiner les recommandations pour les adapter à leur propre style. Ask Ralph facilite l’ajout d’éléments individuels à un look ou l’achat de la recommandation complète.
A partir de la façon dont les utilisateurs utilisent Ask Ralph, l’outil continuera d’être développé, notamment en proposant de nouvelles fonctionnalités et des expériences personnalisées plus poussées, en s’étendant à d’autres marques Ralph Lauren et en étant lancé sur davantage de plateformes dans le monde.

Ralph Lauren investit également dans l’IA et d’autres technologies pour améliorer l’expérience client, pour un marketing plus personnalisé et des expériences numériques engageantes, ainsi que pour optimiser ses opérations, en particulier la gestion prédictive des stocks et la prévision de la demande de produits. L’application « Ask Ralph » est disponible sur les appareils Apple et Android aux États-Unis.

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October 18, 3:23 PM
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La SNCF prend sa revanche sur Transdev en décrochant les lignes régionales depuis Marseille

Et de huit. Sur les douze appels d'offres déjà attribués en divers points du territoire, la SNCF vient d'empocher son huitième succès, dans la région Sud cette fois. Il s'agit des lignes de l'étoile de Marseille-Est, cinq lignes au total, que la région méridionale attribuera formellement ce vendredi à l'opérateur historique SNCF, face à l'offre concurrente de Transdev, désormais aux mains de l'allemand Rethmann.
Le président de région, Renaud Muselier, a anticipé le résultat du vote formel, en déclarant déjà vainqueur le groupe public, dans les colonnes de Marsactu et du « Figaro ». Une forme de revanche pour la SNCF, qui avait concédé sa défaite face à Transdev sur l'importante ligne Marseille-Toulon-Nice, qui a changé d'opérateur depuis la fin juin dernier. Mais dans cette région, très en avance sur d'autres en termes d'ouverture à la concurrence, l'opérateur historique avait sauvegardé au passage les lignes des alentours de Nice, avec une forte augmentation des fréquences à la clé.

30 % de trains en plus et des rames neuves
Cette fois-ci, Renaud Muselier annonce « 30 % de trains en plus et des tarifs 30 % moins cher ». Selon lui, la compagnie publique a présenté « une offre imbattable ». Les lignes en question depuis Marseille desservent Hyères via La Ciotat, Les Arcs-Draguignan, Pertuis au nord d'Aix-en-Provence, sans oublier Briançon dans les Hautes-Alpes, qui fera l'objet d'une attention particulière et d'une rénovation étatique, avec la future desserte ferroviaire des JO d'hiver 2030. La dernière ligne de ce lot mis aux enchères relie Briançon à Romans-sur-Isère, donc hors Marseille.
Cette nouvelle délégation de service public sur le réseau TER marseillais ne débutera qu'en décembre 2029 et courra alors pour dix ans. Sur le plan financier, elle se décompose selon le président de région en 1,8 milliard d'euros pour l'exploitation au quotidien, 328 millions pour l'acquisition de 25 rames neuves et 48 millions pour la rénovation des centres de maintenance de Marseille-Blancarde (la seconde gare de la cité phocéenne) et Briançon.

Pendant l'été, une polémique orchestrée par certains syndicats de la SNCF avait visé à dénigrer les débuts poussifs de Transdev sur l'exploitation de Marseille-Nice, émaillée de quelques avaries assez classiques en pleine canicule. Mais le responsable des transports de la région, Jean-Pierre Serrus, avait balayé ces attaques (certaines mettant en doute les compétences des nouveaux conducteurs), en citant à la fin de l'été des statistiques très honorables pour la ponctualité et un fort taux de satisfaction de la clientèle embarquant dans les nouveaux trains Alstom.

Denis Fainsilber

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October 18, 3:21 PM
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Changement climatique : « L'inertie de l'action publique freine l'électrification des usages »

Alors que 75 % des Français soutiennent l'électrification, l'absence de message politique clair et le manque de volonté des électriciens retardent son adoption, regrette Guillaume Texier, directeur général de Rexel, pour qui cette transition est essentielle pour décarboner l'économie et réduire notre dépendance aux énergies fossiles.
En ces temps agités, qui veut encore parler de changement climatique ? Depuis la rentrée, l'énième coup de chaud gouvernemental a éclipsé les épisodes de chaleur extrême de l'été et laissé l'effort de transition en suspens.
Côté offre, la France avait bien tenté de se doter d'une nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie pour décarboner davantage la production d'électricité, mais ses décrets d'application ne sont toujours pas publiés. Côté demande, 75 % des Français soutiennent l'électrification des usages (étude OpinionWay pour Rexel), mais leur passage à l'acte est freiné à chaque étape ; cet été encore, le guichet MaPrimeRenov'est resté fermé 3 mois.

Cinq raisons pour l'électrification
L'électrification du monde fait pourtant partie de la solution. En tant que distributeur de matériel électrique, nous sommes bien placés pour voir les dynamiques à l'oeuvre dans le monde bouillonnant de l'électricité. Energie solaire, pompe à chaleur, chargeurs de véhicules électriques, tous ces sujets concernent nos clients, nos fournisseurs, et bien sûr nous qui assurons la courroie de transmission entre les deux.
Or nous constatons qu'à l'euphorie des premiers moments a succédé une sorte de palier, dans de nombreux pays où nous opérons et particulièrement en France. C'est un paradoxe, car l'électrification des usages ne devrait faire l'objet d'aucune hésitation, pour au moins cinq raisons.
La première : il n'y aura pas de lutte efficace contre le réchauffement sans transition massive des énergies fossiles vers l'électricité décarbonée, d'un peu plus de 20 % du mix énergétique mondial aujourd'hui à 50 % en 2050, dit l'Agence internationale de l'énergie. Cela nécessite une électricité décarbonée - c'est largement le cas en France - mais surtout d'en développer la consommation.
La deuxième : la physique nous enseigne que, comme pour les véhicules, les meilleurs modes de chauffage électriques (en l'occurrence les meilleures pompes à chaleur) sont plus de deux fois plus efficaces que leurs équivalents à base d'énergies fossiles.
La troisième : le coût des nouveaux usages électriques a énormément baissé en dix ans, pour devenir économique ou très proche de l'être, avant même toute subvention publique.
La quatrième : ces sujets nouveaux sont autant d'opportunités industrielles pour notre pays, en capitalisant sur un écosystème électrique inégalé. Dans ce domaine, la meilleure politique industrielle est de favoriser l'émergence d'un marché intérieur solide.
Cinquième raison : à l'heure où les incertitudes géopolitiques vont croissant, réduire la dépendance aux énergies fossiles produites ailleurs semble un choix évident.

Manque de continuité de l'action publique
Pourquoi alors cette croissance si lente de l'électrification des usages, qui se traduit en France par une baisse de la consommation électrique globale depuis trois ans ?
D'abord par manque de continuité de l'action publique. Comme dans toute transition, le message politique est crucial. Il passe par les réglementations et les incitations budgétaires ou fiscales, nécessaires pour enclencher le mouvement. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce message est peu lisible depuis quelques années.
Ensuite parce que les électriciens, qui devraient être les premiers avocats de l'électrification, hésitent encore à s'engager sur cette voie, où ils pensent souvent avoir plus à perdre qu'à gagner. C'est pourtant eux qu'il faut convaincre, car ils peuvent jouer un rôle de pivot dans l'adoption de solutions énergétiques plus propres et devenir un ambassadeur technologique de confiance. A leurs côtés, une entreprise comme la nôtre veut être un accélérateur du possible : relier les innovations aux usages, transformer la volonté politique en réalité économique.
Il est rare de constater des sujets sur lesquels toutes les étoiles semblent ainsi alignées. Pour le climat et au nom du bon sens, il est temps d'en finir avec l'inertie et de saisir l'opportunité unique de l'électrification des usages.

Guillaume Texier est directeur général de Rexel.

Guillaume Texier

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October 18, 3:15 PM
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TikTok Shop : où en est le géant chinois sur le marché français six mois après son lancement ?

Six mois après son lancement, TikTok France est-il en train de battre le rappel pour convaincre les grandes marques d'adopter sa solution e-commerce ? La plateforme chinoise a organisé ce mardi une communication « premiers succès » de TikTok Shop auprès des journalistes. Le tout, sans dévoiler de chiffre des ventes, sur lesquelles elle a établi une commission de 5 % pour son lancement en France (contre une commission passée à 9 % sur ses marchés les plus matures à l'instar de la Grande-Bretagne).
« Entre avril et septembre, les ventes sur TikTok Shop France ont été multipliées par sept », s'enthousiasme Mehdi Meghzifene, responsable de l'e-commerce pour l'Hexagone. « Cette croissance en volume est la plus importante des trois pays lancés concomitamment le 31 mars, devant l'Allemagne et l'Italie », assure-t-il.

87.000 vidéos de « live shopping » en six mois
Pour l'instant, la plateforme convainc en France surtout des « PME locales » ou des vendeurs du type des autoentrepreneurs : 16.500 selon le décompte partagé par la plateforme. « C'est souvent le cas au départ, elles adoptent plus rapidement l'outil que les grandes marques », veut rassurer le responsable.
Ici, on travaille surtout l'achat d'impulsion, les 27,8 millions d'utilisateurs de TikTok en France viennent sur la plateforme pour se divertir. Aussi, l'algorithme propose des contenus de « live shopping » animés par des créateurs de contenu, en lien avec le profil et les préférences de l'utilisateur, au milieu d'autres vidéos de pur divertissement. En six mois, TikTok Shop France cumule 87.000 vidéos de « live shopping ». On est encore loin des 6.000 vidéos par jour outre-Manche.

Pas d'emballement sur le « discovery commerce »
Les grandes marques et distributeurs ne semblent pas se presser sur la plateforme chinoise pour participer à ce nouveau « discovery commerce », qui a pourtant fait ses preuves en Asie et aux Etats-Unis. TikTok Shop a généré 33 milliards de dollars de volume de vente en 2024 dans le monde (sur une vingtaine de marchés), selon la plateforme. Le premier semestre a enregistré 26 milliards, doublant quasiment sur une année.
Si certains voient TikTok Shop comme le « tupperware du futur », il faut reconnaître que la France n'a pas la culture de la vente directe et du live shopping. Et puis, aller sur cette plateforme, c'est faire une croix sur ses données clients, que seul TikTok détient. Il faut aussi accepter de payer une double commission, à TikTok et au créateur de contenu qui fait la promotion de votre produit.

« Ventes anecdotiques »
« Avoir une boutique sur TikTok Shop ne suffit pas comme sur un site d'e-commerce où vous proposez classiquement votre catalogue », explique Emilie Arnaud, directrice marketplace de FNAC Darty, qui fait partie des quelques distributeurs sur la plateforme à tester ce « social commerce », aux côtés de Carrefour, Boulanger et Micromania.
« Il faut passer par des activations souvent de micro-influenceurs affiliés avec des forts taux d'engagement [souvent suggérés par TikTok ou des agences spécialisées] et cibler quelques dizaines de produits tout au plus », précise cette responsable, qui le teste à ce stade uniquement avec Darty. Elle vient chercher davantage une exposition de son enseigne auprès d'un jeune public, que pour les ventes « anecdotiques » que TikTok Shop génère. Seules quelques « animations » se sont jusqu'ici démarquées, comme sur les friteuses sans huile (Airfryer Ninja), les ventilateurs, ou des masques LED pour lutter contre le vieillissement de la peau.
Parmi les pionniers en France, on retrouve d'ailleurs surtout des marques dans l'univers de la beauté et du soin, secteur qui prospère le plus sur la plateforme avec la présence de L'Oréal Paris, Maybelline, NYX, Mixa, ou encore SVR. Parmi les produits de grande consommation, on peut citer la lingerie DIM, les jouets Tonies et la boisson énergisante Red Bull, mais aussi l'éditeur Hachette.
En France, selon l'étude Ekotik, seulement deux vendeurs dépassaient les 50.000 dollars de vente sur le mois de mai : la marque de bijoux Aprizo et Novete Life, qui fait des machines de filtrage d'eau.

Julia Lemarchand

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October 18, 2:44 PM
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1.300 kilomètres en 3 heures… La Chine veut un train encore plus rapide entre Pékin et Shanghai

A quoi ressemblera le «TGV chinois» à l'horizon 2030 ? La Chine a déjà commencé à plancher sur le sujet, dans le cadre du 15e plan quinquennal actuellement en préparation à Pékin. Ce plan, qui sera au menu du plénum du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) prévu la semaine prochaine, comportera comme d'habitude un volet entier consacré au réseau ferré à très grande vitesse, l'une des plus grandes réalisations de la Chine des vingt dernières années.
Depuis la mise en service de la première ligne, le Pékin-Tianjinen 2008, juste avant les Jeux Olympiques dans la capitale chinoise, la Chine a construit 48.000 kilomètres de lignes ultra-rapides, soit le premier réseau mondial. Des plateaux tibétains à l'ouest aux marais de l'Est, 97 % des villes de plus de 500.000 habitants ont désormais leurs propres gares dédiées, selon les chiffres officiels.
Et l'appétit des Chinois pour leur gaotie ne faiblit pas. En 2024, environ 3,3 milliards de passagers (plus de deux fois la population chinoise) ont pris le bullet-train chinois, qui capte à lui tout seul presque 76 % des trajets en train. Pendant la Golden Week, la traditionnelle semaine de vacances en Chine du 1er octobre qui vient de se terminer, le train a même représenté 80 % des voyages, selon le média économique Caixin.

Des distances comprimées comme jamais
Le lancement du train ultra-rapide dans cet Etat-continent a été une révolution économique et sociale, aussi bien pour les entreprises que pour les familles, en comprimant les distances comme jamais dans l'histoire du pays. A peine coupées, les fleurs du Yunnan, l'une des grosses industries de cette province aux confins de l'empire, peuvent être acheminées vers les principales villes du pays dans la journée, expliquait en juillet An Lusheng, vice-directeur de l'Administration nationale du rail, lors d'une conférence bilan du 14e plan quinquennal.
Même s'il n'en est pas l'instigateur, le programme ultra-rapide est indissociable de la Chine de Xi Jinping. En 2017, pendant son premier mandat, la Chine avait rebaptisé ses trains à grande vitesse « Fuxing » soit « renaissance », clin d'oeil à la « grande renaissance de la nation chinoise » qui figure dans tous les discours de Xi.

« Dans les transports, nos technologies et nos équipements n'ont jamais été aussi avancés. Le monde entier désormais reconnaît la nouvelle image des trains, des routes, des ponts […] de la Chine » se félicitaitcet été Liu Wei, le ministre des transports. Une nouvelle image qui a nécessité des milliards d'investissements : entre 2021 et 2024, la Chine a investi l'équivalent de 1.830 milliards d'euros dans les transports, soit 23 % de plus par rapport à la période 2018-2021.

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October 18, 2:40 PM
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300 milliards de dollars : le marché des stablecoins poursuit sa folle croissance

Ils sont dans l'ombre du roi bitcoin, mais ce sont pourtant eux qui s'échangent le plus. Les stablecoins génèrent chaque jour davantage de transactions que n'importe quelle autre crypto, qu'il s'agisse du bitcoin ou de l'ether. Leur poids ne cesse de croître : leur capitalisation vient de franchir la barre des 300 milliards de dollars, selon les principaux agrégateurs spécialisés.
Au troisième trimestre 2025, le marché a encore accéléré, avec une croissance de 20 %. Ce mouvement s'inscrit dans le cadre d'un rebond généralisé des cryptomonnaies : le bitcoin a progressé de 9,6 % la semaine dernière, atteignant près de 120.000 dollars et portant sa capitalisation à plus de 2.400 milliards.
Le secteur reste dominé par un acteur hégémonique. L'USDT de Tether pèse à lui seul 176 milliards de dollars, soit 58 % du marché. Vient ensuite l'USDC de Circle, à 74 milliards. Plus loin apparaissent le DAI de MakerDAO et l'USDe d'Ethena, un stablecoin non adossé à des réserves liquides, qui a connu une ascension éclair ces derniers mois.

99 % adossés au dollar
Mais cette croissance fulgurante ne remet pas en question la domination absolue du dollar. Plus de 99 % des stablecoins en circulation sont adossés à la devise américaine, selon CoinGecko. L'écart est abyssal avec la monnaie unique européenne : l'EURC de Circle plafonne autour de 257 millions de dollars, tandis que l'EURCV, développé par Société Générale-Forge, oscille autour de 50 millions. Un rapport de 1 à 1.000...
Cette suprématie alimente notamment les inquiétudes européennes. Pour la Banque centrale européenne (BCE), les jetons libellés en dollar renforcent l'hégémonie monétaire américaine et créent une dépendance implicite vis-à-vis de Washington. Début octobre, le Conseil européen du risque systémique a recommandé d'interdire les modèles dits « multi-émissions », qui permettent à un stablecoin d'être distribué dans l'Union tout en étant géré depuis l'étranger. Christine Lagarde y voit un risque de crise de liquidité comparable à celui du secteur bancaire.

Réserves en Bons du Trésor américain
Derrière la promesse de stabilité se cache en outre une mécanique bien réelle : pour chaque jeton émis, l'émetteur détient en réserve des actifs liquides, essentiellement des bons du Trésor américain à court terme. Cette architecture a transformé Tether et Circle en acheteurs majeurs de dette publique américaine. Au deuxième trimestre 2025, Tether revendiquait 127 milliards de dollars de Treasuries, davantage que des pays comme l'Australie ou la Corée du Sud. Ces placements lui ont permis de devenir une véritable machine à cash : en 2024, le groupe a dégagé plus de 13 milliards de dollars de bénéfice net, avec une marge revendiquée de 99 % par son directeur Paolo Ardoino.

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October 18, 2:34 PM
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Premier coup d'éclat du ministre des PME, Serge Papin, qui propose un intéressement « nouvelle formule » pour les salariés

Serge Papin a précisé qu'il aimerait voir cet intéressement « nouvelle formule » discuté « tout de suite » dans le cadre du débat parlementaire sur le budget 2026, pour une entrée en vigueur « le plus vite possible », probablement en janvier prochain. Interrogé sur la possibilité qu'il ne soit pas soumis à l'impôt, Serge Papin a répondu : « Je voudrais qu'il ne le soit pas mais ça demande des discussions avec mes collègues de Bercy. Quand on est au service de la démocratie, ce n'est pas comme un comité exécutif d'entreprise. »
Pour les salariés, les sommes reçues au titre de l'intéressement sont exonérées de cotisations salariales, à l'exception de la CSG et CRDS. Elles sont en revanche soumises à l'impôt sur le revenu si elles sont perçues immédiatement. Si elles sont investies dans le cadre d'un plan d'épargne salariale (PEE, PEI, Perco, etc.), elles sont exonérées d'impôt dans la limite de 75 % du plafond de la Sécurité sociale.

« Je voudrais que les PME passent en premier »
Ce nouvel intéressement faisait partie de « la liste de courses » avec laquelle Serge Papin affirme s'être rendu dans le bureau du Premier ministre Sébastien Lecornu, avant sa nomination. « J'ai répondu à l'appel de Sébastien Lecornu, que j'ai rencontré. Je suis allé le voir avec ma liste de courses, des choses auxquelles j'avais réfléchi. Et à la fin, il m'a tapé dans la main », a-t-il raconté.
La question du soutien au pouvoir d'achat est centrale dans les discussions entre l'exécutif et le Parti socialiste, qui a proposé dans son contre-budget une baisse de la CSG sur les bas salaires. Matignon de son côté a mis sur la table plusieurs propositions, dont l'amélioration de la décote d'impôt sur le revenu pour les couples de salariés proches du SMIC ou encore le retour de la prime Macron complètement exonérée de charges. Serge Papin s'invite ainsi dans le débat, qui va s'accélérer avec l'examen à compter de ce lundi du projet de loi de finances 2026 en commission à l'Assemblée nationale.
Le ministre des PME et TPE, ancien patron de Système U et critiqué à cet égard, a par ailleurs assuré qu'il ferait tout pour défendre la position des petites entreprises dans les négociations à venir avec les industriels. « J'ai commencé à discuter avec mes collègues. Je voudrais que les PME passent en premier dans les négociations. Il faut raccourcir le processus avec elles, c'est trop long. Et il faut un dialogue permanent. Il faudrait que les produits des PME, de France, soient plus compétitifs », a-t-il déclaré.

Lutter contre le « made in China »
Serge Papin s'est aussi engagé à poursuivre la lutte contre le « made in china ». « Il y a une taxe qui est prévue, la taxe sur les petits colis, qui représente 2 euros par produits. Il faut la mettre en place », a-t-il alerté, appelant à « aller plus loin dans le protectionnisme ». « D'autres pays ont pris des dispositifs importants donc maintenant, c'est l'Europe qui est ouverte. Il faut essayer de faire en sorte que quand des initiatives sont prises par des magasins, il faut dire non », a-t-il ajouté, en référence à la polémique suscitée par l'arrivée de Shein au sein du magasin BHV.


Le ministre s'engage également à soutenir les commerces de centre-ville « résilients ». « Il faut les aider à croître, à s'agrandir et aider d'autres à s'installer. On va trouver du financement pour ça », a-t-il promis, expliquant vouloir « modéliser » les formules mises en place dans certaines villes « où il y a des foncières ».

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October 12, 6:35 PM
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Voiture électrique : cette batterie révolutionnaire que Stellantis teste pour gagner 10 % d'autonomie

L'automobile n'aime pas en général les innovations de rupture. Pour progresser, elle préfère la stratégie des petits pas. Une fois n'est pas coutume, Stellantis a présenté vendredi ses avancées dans un projet de R&D révolutionnaire dans l'électrique, dont le concept avait été présenté il y a deux ans. Ses ingénieurs, alliés au spécialiste des batteries Saft, à l'Institut Lafayette, à Sherpa Engineering ou encore au CNRS, ont mis au point un système de batterie extrêmement intégré augmentant l'autonomie de la voiture.
« Alors que les moteurs thermiques ont plus de 100 ans de recherche et développement derrière eux, les voitures électriques n'en sont qu'au tout début de leur histoire industrielle, souligne Anne Laliron, vice-présidente innovation chez le constructeur. Il faut donc s'attendre à encore beaucoup de progrès dans les batteries et la manière de les intégrer à la voiture. »

Gains d'efficience sensibles
Baptisé Ibis, le projet consiste à simplifier drastiquement l'architecture d'un véhicule. D'habitude, entre la prise qui permet de recharger la voiture et le moteur qui utilisera cette énergie au démarrage, l'électricité passe à travers un module qui gère la charge avant d'arriver à la batterie. Puis, sur le chemin du moteur, elle passe par une autre grosse brique technique, l'onduleur. Avec Ibis, ces deux éléments disparaissent, permettant, déduit du poids du système intégré Ibis, d'alléger la voiture de 10 kg.
Le tout est géré de façon intégrée et décentralisée, au niveau de chacun de 24 modules constituant le pack batterie installé traditionnellement dans le plancher des voitures électriques. Les gains en efficience sont sensibles. Lors de la recharge, les pertes en lignes sont réduites de 10 %. Lors du roulage, la voiture gagne 10 % d'autonomie en plus. Pour l'instant, seule la charge lente a été testée, mais la charge rapide devrait être tout aussi efficace, aux dires des ingénieurs d'Ibis.
Un prototype de cette nouvelle architecture a été monté dans une Peugeot E-3008 et testé sur route dans des conditions d'utilisation normales. Le pack de batterie Ibis de 65 kilowattheures (kWh) s'insère dans le pack de la version commercialisée avec 73 kWh. « Mais même avec 8 kWh de moins, nous atteignons à peu de chose près la même autonomie que le modèle de série grâce à la meilleure efficience d'Ibis », se réjouit Francis Roy, chargé du programme chez Stellantis.

Economies substantielles
Ces 8 kWh de batterie en moins permettent à leur tour d'alléger la voiture de 30 kg. Dans le même temps, l'économie réalisée est substantielle, à raison d'un peu plus de 100 euros le kilowattheure de batterie. Il faut savoir que l'automobile est une industrie qui chasse le moindre centime lors de la conception d'un véhicule pour gagner en compétitivité.

Stellantis et ses partenaires ont lancé une nouvelle phase dans le développement de ce système. Objectif : prouver qu'il peut être industrialisé. Si le constructeur et les chercheurs y parviennent, et ils semblent très confiants, ce système pourrait se retrouver dans les voitures produites en usine d'ici la fin de la décennie.

Stellantis n'est pas le seul constructeur à explorer de nouvelles architectures électriques afin de gagner en efficience. Porsche a dévoilé début 2024 un système dans le même esprit, centré sur la suppression de l'onduleur entre la batterie et le moteur.

Guillaume Guichard

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October 12, 6:31 PM
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Ben & Jerry’s founder quits over claims brand was ‘silenced’

Ben & Jerry’s founder quits over claims brand was ‘silenced’ | Big Data in Business | Scoop.it

Ben & Jerry’s co-founder Jerry Greenfield has quit the brand, accusing Unilever of having “silenced” the brand on social justice issues.
“It was always about more than just ice cream; it was a way to spread love and invite others into the fight for equity and a better world,” Greenfield wrote in a statement shared by fellow co-founder Ben Cohen on X (formerly known as Twitter).

In recent years, this has become impossible under Unilever ownership, Greenfield argued, adding the brand has been “silenced, sidelined for fear of upsetting those in power”.
Greenfield said himself and Cohen had negotiated a “unique” merger deal when Ben & Jerry’s became part of the consumer goods giant in 2000, which was specifically designed to protect the brand’s independence.

“It’s profoundly disappointing to come to the conclusion that our independence, the very basis of our sale to Unilever, is gone,” Greenfield said.

The ice cream brands owned by Unilever, which include Magnum and Wall’s as well as Ben & Jerry’s, are set to be demerged in November into a new standalone company The Magnum Ice Cream Company (TMICC). The standalone company has already begun its own operations separate to the wider Unilever business.

Ben & Jerry’s founders call for brand to be ‘freed’ after being ‘silenced by Unilever’
Last week, in an open letter to prospective investors and the board of The Magnum Ice Cream Company (TMICC), Cohen and Greenfield asked for the brand to be “freed” and spun out into its own standalone business. The founders argued that despite being a new entity, TMICC will “retain the legacy, leadership and investment of Unilever’s ice cream business and the history of its actions against Ben & Jerry’s”.
A week later and Greenfield has decided his position is untenable.

“I can no longer, in good conscience, and after 47 years, remain an employee of Ben & Jerry’s,” he wrote in his statement shared today, calling the decision “one of the hardest and most painful” he has ever made.

While the Ben & Jerry’s founders have been clear in their belief Unilever promised the firm independence, the brand’s stance on various social issues has increasingly become something of a thorn in the side for a parent company looking to move away from purpose-led brands.

For example, in 2021, Ben & Jerry’s halted sales in Israel-occupied West Bank and East Jerusalem in protest against an Israeli policy of evicting Palestinians to make way for Jewish-only settlements. The move triggered a legal battle after Unilever sold the Israeli licence to a local operator to continue sales. Ben & Jerry’s argued the deal breached its 2000 acquisition agreement and undermined the authority of its independent board.

Earlier this year, the ice cream giant accused Unilever of demanding that it stop publicly criticising Donald Trump. In November 2024, Ben & Jerry’s took legal action against its parent firm, accusing the company of trying to block it from making public statements supporting Palestinian refugees in the conflict in Gaza, something Unilever rejected.

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October 12, 6:25 PM
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Luxe, mode : la folle croissance du marché de la seconde main

C'est un autre tsunami dans la mode. Mais qui ne suscite pas autant d'angoisse et de sueurs froides que celui de la fast-fashion. Le marché de la seconde main, « qui s'élevait à 130 milliards de dollars en 2022, a atteint 210 milliards de dollars à l'échelle mondiale en 2025 », révèle Yasmine Hamri, directrice associée de BCG. C'est une des conclusions d'une étude menée avec la plateforme Vestiaire Collective, publiée ce jeudi et portant sur le marché de la seconde main dans la mode et le luxe.
Dans un contexte de baisse du pouvoir d'achat, vêtements et produits d'occasion sont davantage plébiscités. Dans les années à venir, « le marché de la seconde main va croître trois fois plus vite que le marché du neuf », anticipe Yasmine Hamri, directrice associée de BCG, en charge de l'étude. Le cabinet estime la croissance annuelle moyenne de ce marché à 10 % par an.

Rapport qualité-prix
Il devrait même atteindre « entre 320 et 360 milliards de dollars d'ici à 2030 », pointe la spécialiste, tant dans la mode « au sens large » (prêt-à-porter, maroquinerie, accessoires, montres et bijoux) que dans le luxe. A cette échéance, le marché de l'occasion atteindrait ainsi un poids équivalent à celui du luxe aujourd'hui.
« L'achat d'occasion est d'abord motivé par le prix. Le rapport qualité-prix est un facteur clé, 78 % des personnes interrogées en conviennent. C'est aussi un phénomène générationnel. La proportion de vêtements ou produits de seconde main est plus élevée dans les placards de la Gen Z (32 %) [génération Z née dans les années 2000-2010, NDLR] », poursuit l'experte de BCG.
L'enquête a été menée auprès de 7.800 utilisateurs de Vestiaire Collective, qui vient de nommer un nouveau CEO, Bernard Osta, jusque-là son directeur financier. Selon l'étude, plus les consommateurs sont jeunes, plus les vêtements ou sacs d'occasion occupent une place importante dans leur garde-robe. « C'est bien entendu corrélé au pouvoir d'achat : 47 % des personnes interrogées évoquent comme facteur clé le fait qu'elles ne puissent pas se permettre d'acquérir ces biens autrement », pointe l'étude.
Mais d'autres raisons profondes émergent. Ainsi, selon l'étude, la demande de produits durables est croissante et les comportements changent. « Le consommateur de seconde main est souvent engagé, soucieux de l'environnement. Il est également agile dans son acte d'achat, puisqu'il pense de plus en plus fréquemment aussi à la revente, dès son achat », explique Yasmine Hamri.
La hausse des prix de première main, particulièrement forte dans le luxe - en maroquinerie, les prix ont augmenté de 50 % au cours des quatre dernières années, selon HSBC - a aussi renforcé les rangs des clients réguliers de produits d'occasion.
« La seconde main fait désormais partie intégrante des habitudes d'achat de nos clientes, ce n'est pas une tendance mais une manière de consommer », se réjouit Fanny Moizant, présidente et cofondatrice de Vestiaire Collective.

« Découvrir de nouvelles marques »
Pour la Gen Z, la seconde main est aussi devenue un mode de consommation. Elle est perçue « sur nos plateformes comme un moyen de découvrir de nouvelles marques, d'offrir une accessibilité », estime Fanny Moizant. Et les habitudes se prennent vite. L'étude révèle par exemple qu'en matière de maroquinerie (40 % du volume de ventes chez Vestiaire Collective), 45 % des sacs des personnes interrogées proviennent de la revente.
« C'est presque un sac sur deux », s'enthousiasme Fanny Moizant. Et, la proportion plus forte encore chez Américains, souvent précurseurs de tendances : 66 % des sacs en leur possession sont issus de la revente. Globalement, plus de la moitié des achats de seconde main (55 %) se font en ligne sur les plateformes de revente multimarques comme Vestiaire Collective ou Vinted, devenu le premier vendeur de vêtements en France.

L'évolution de l'économie circulaire, avec le passeport numérique des produits (DPP) qui entrera progressivement en vigueur à partir de 2027, devrait encore renforcer l'essor du marché de la revente sur les plateformes. Celles qui sont positionnées dans le haut de gamme ont déjà instauré des partenariats avec les marques.

Virginie Jacoberger-Lavoué

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October 12, 6:23 PM
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Shein au BHV : Les Galeries Lafayette négocient avec Frédéric Merlin pour ne pas associer leur nom au géant chinois

La lettre a été envoyée le 9 octobre à tous les collaborateurs du grand magasin ainsi qu'à toutes les marques qui peuplent les allées de ses points de vente. « Shein est en totale contradiction avec les pratiques et le positionnement de notre marque », écrivent Nicolas Houzé et Arthur Lemoine, le président et le directeur général des Galeries Lafayette.
Les deux cousins ajoutent : « Nous travaillons activement à trouver la solution qui permettra d'arrêter ce projet d'implantation de Shein sous la bannière Galeries Lafayette ».

Le courrier dont « Les Echos » ont consulté un exemplaire, n'a pas surpris ses destinataires. Lorsque le 2 octobre, la SGM a annoncé l'arrivée du chinois spécialiste de l'ultra fast fashion sur 1.200 mètres carrés au BHV, ainsi que dans des espaces de 300 mètres carrés de cinq Galeries Lafayette franchisés (Dijon, Grenoble, Reims, Limoges et Angers), le groupe de la famille Moulin-Houzé avait immédiatement protesté.

Recherche d'« une issue constructive »
 « Les Galeries Lafayette empêcheront la mise en oeuvre de cette décision », ont réagi les propriétaires de la chaîne de grands magasins qui ont affirmé que le partenariat avec Shein était « contraire aux conditions contractuelles d'affiliation qui lient le groupe SGM aux Galeries Lafayette ».
Le tir de barrage ne concerne pas le BHV. Les Galeries Lafayette ont vendu le fonds de commerce et la marque de l'ancien Bazar de l'Hôtel de Ville à la SGM en 2023. Il vise les cinq points de vente dont l'exploitation en franchise (ainsi que les murs) a été cédée à la société de Frédéric Merlin en 2021 (avec deux autres à Orléans et au Mans).
A l'évidence, les dirigeants des Galeries Lafayette n'ont pas activé la clause du contrat de franchise qui leur donne un droit de veto sur les marques qui s'installent sous leur nom, comme ils avaient affirmé qu'ils en avaient la possibilité. « Un contentieux qui serait allé devant les tribunaux se serait réglé en trop de temps », commente un connaisseur de l'industrie.
La porte de la négociation a donc été ouverte. Frédéric Merlin a fait preuve de compréhension. « Au cours de ces derniers jours, nous avons discuté avec Frédéric Merlin et ses équipes afin de trouver une issue constructive à cette situation. Nous vous confirmons aujourd'hui avoir franchi une étape importante, puisque le groupe SGM a pris la mesure des incompatibilités entre les positionnements des marques Shein et Galeries Lafayette », indiquent les patrons des Galeries Lafayette à leurs partenaires.

Exclusivité sur le rachat des murs du BHV
L'impossibilité saute aux yeux d'une proximité de l'institution du commerce, qui accueille boulevard Haussmann à Paris les géants du luxe Vuitton et Chanel, avec une plateforme qui vend des vêtements au prix moyen de 9 euros, à la qualité discutée par Bruxelles et avec des pratiques de promotion dans le viseur de la Répression des fraudes.

« Comme Frédéric Merlin le dit et le répète depuis l'annonce du partenariat avec Shein, le dialogue est constant avec l'ensemble des partenaires intéressés donc bien évidemment les Galeries Lafayette », confirme la SGM aux « Echos ».
La conversation entre les deux groupes est aussi justifiée par le fait que la SGM détient, selon un investisseur immobilier, une exclusivité pour le rachat aux Galeries Lafayette des murs du BHV qui court jusqu'à la fin 2025. La Caisse des dépôts a retiré son soutien,mais Frédéric Merlin affirme qu'il dispose d'autres partenaires. Une affaire à 300 millions d'euros vaut bien la reprise du dialogue.

Tous les rebondissements sont possibles
Reste à savoir quelles solutions amiables peuvent être trouvées. L'installation de Shein dans les bâtiments des Galeries Lafayette mais pas dans l'enceinte même des grands magasins semble impossible tant les points de vente font corps avec leurs murs. Les centres commerciaux qu'exploite la SGM, au surplus de ses Galeries Lafayette en franchise, pourraient accueillir Shein.
Mais ils sont situés au Kremlin-Bicêtre en Ile-de-France, à Mulhouse, Tourcoing, Saint-Nazaire, Châlons-en-Champagne, Lille, Roubaix ou Nîmes. Le chinois installé à Singapour n'a pas fait ce choix, si tant est que de l'espace fut disponible. Et cette solution ne proposait pas l' « anoblissement » que procurerait la présence dans un Galeries Lafayette…

La SGM pourrait régler le problème en renonçant à l'enseigne Galeries Lafayette sur les magasins concernés, en les rebaptisant d'un nouveau nom, et pourquoi pas celui du BHV. Dans ce feuilleton aux acteurs audacieux, tous les rebondissements sont possibles.

En attendant, l'intersyndicale du personnel du BHV a appelé à la grève ce vendredi contre l'arrivée de Shein qui, selon elle, « menace à court terme la survie du grand magasin déjà en sérieuses difficultés ». La SGM répond être « convaincue que ce partenariat est bénéfique pour le groupe et ses salariés ».

Philippe Bertrand

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October 12, 6:19 PM
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Le Madoff des DAB signe la plus grande pyramide de Ponzi de l'année, la communauté Amish première victime

A la différence des machines à sous, les distributeurs automatiques de billets (DAB) délivrent rarement de mauvaises surprises. Les espèces sont obtenues et le compte débité du montant correspondant. Longtemps indispensables aux paiements quotidiens, ils se sont imposés comme des objets familiers qui inspirent confiance. Mais un peu comme les « points d'eau » sont surveillés par les prédateurs dans le règne animal, les DAB sont parfois guettés par des esprits mal intentionnés.

Daryl Heller l'assurait à ses investisseurs : un placement dans cette activité de distribution de cash était parfaitement « sûr ». Sa société Paramount, qui gérait un parc de DAB, leur promettait un rendement annuel très élevé de 25 %, soit près de trois fois le rendement de très long terme (1900-2024) des actions américaines, qui est de 9,7 %, selon les estimations du YearBook de la banque UBS.
Daryl Heller est aujourd'hui suspecté d'avoir opéré la plus grande pyramide de Ponzi de l'année, selon le régulateur des marchés américains. Popularisée par Bernard Madoff, cette arnaque consiste à verser les intérêts aux investisseurs en collectant toujours plus de nouveaux fonds.

400 millions de dollars de pertes
Elle a besoin d'un afflux croissant et permanent d'argent « frais » pour donner l'illusion d'un placement performant et non pas litigieux, et pour éviter que les clients n'aillent se plaindre à la justice. Mais cette fuite en avant ne peut être éternelle. Un jour ou l'autre, un grand nombre d'investisseurs vont réclamer leur argent en même temps. L'escroc sera alors incapable de le leur rendre.
Ce jour est arrivé pour Daryl Heller, 55 ans, résidant de Pennsylvanie. La Securities and Exchange Commission (SEC) l'accuse d'avoir collecté 770 millions de dollars auprès de 2.700 investisseurs. Il signe la plus grande pyramide de Ponzi de l'année, devant celle à 250 millions de dollars qui porte sur le business des machines à purifier l'eau.
La technique des « vases communicants » risque aussi de coûter cher aux clients de Daryl Heller. Ils pourraient perdre près de la moitié de leur argent, les pertes étant estimées à 400 millions de dollars. Le fondateur de Paramount aussi est soupçonné d'avoir détourné 185 millions de dollars. L'illusion a fonctionné durant une longue période, qui s'étend de 2017 à 2024.

Des revenus plus faibles que promis
Son activité était loin d'être « une poule aux oeufs d'or ». Elle générait des revenus bien plus faibles que promis. La société les gonflait ainsi artificiellement. Et pour cause, l'usage du cash dans les paiements recule sur tous les continents, conduisant à la diminution des distributeurs de billets. Les DAB sont loin d'être un placement d'avenir. Les clients ont commencé à se méfier au printemps 2024. L'afflux d'argent s'est tari et les investisseurs ont posé au management des questions dérangeantes qui sont restées sans réponse.
Le niveau minimum d'investissement dans les différents fonds de Daryl Heller allait de 50.000 à 100.000 dollars. Les clients recevaient chaque mois leurs intérêts sans se douter que cet argent sortait de la poche d'autres investisseurs dupés. Pour un grand nombre, ils étaient membres de la communauté religieuse des Amish. Elle se caractérise par un isolement et un refus du progrès « corrupteur » des âmes.

Nessim Aït-Kacimi

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October 12, 6:17 PM
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En Australie, les hallucinations de l'IA mettent Deloitte dans l'embarras

Deloitte s'est fait prendre la main dans le pot à confiture de l'IA. La branche australienne du géant du conseil s'est engagée cette semaine à rembourser partiellement un rapport qu'elle avait vendu au gouvernement. Celui-ci comportait de nombreuses erreurs, sans doute à cause du recours à l'intelligence artificielle.
Le ministère australien de l'Emploi a ainsi annoncé lundi que Deloitte remboursera la dernière tranche de son contrat gouvernemental, après avoir reconnu que certaines notes de bas de page et références qu'il contenait étaient incorrectes.

Etudes imaginaires
En décembre dernier, le ministère avait commandé à Deloitte une « évaluation d'assurance indépendante » afin de comprendre certains dysfonctionnements du système de sécurité social australien, qui pénaliserait automatiquement les demandeurs d'emploi. Un rapport facturé 439.000 dollars australiens (248.000 euros).
Jusqu'ici tout va bien, mais fin août, « The Australian Financial Review », le grand quotidien économique du pays, révèle que le rapport est truffé d'erreurs, dont une particulièrement troublante : le document fait à plusieurs reprises référence à des études universitaires ou a des décisions de justice qui… n'existent pas.

Très vite, des experts posent un diagnostic : il s'agit sans aucun doute d'une hallucination de l'IA. Ce phénomène est bien connu ; les chatbots, comme ChatGPT, Mistral ou Grok, sont programmés pour avoir réponse à tout. Et quand ils ne parviennent pas à trouver une réponse sourcée et satisfaisante, ils inventent eux-mêmes les sources.

Demi-aveux
Face à ces révélations embarrassantes, Deloitte a publié vendredi dernier une version corrigée du rapport. Si le cabinet reconnaît s'être servi de l'IA lors de la rédaction du document, il se refuse à la désigner clairement comme responsable de ces erreurs.
L'enjeu est important car, comme tous les grands acteurs du conseil, le cabinet vend ces dernières années énormément de solutions aux entreprises pour leur permettre de maîtriser l'IA, et d'éviter justement des pièges comme ces hallucinations.

Pour minimiser l'ampleur de cette bourde, Deloitte précise d'ailleurs dans cette nouvelle version que « les mises à jour apportées n'ont aucune incidence sur le contenu, les conclusions et les recommandations du rapport ». Un constat partagé par le gouvernement australien, qui devrait prochainement rendre public le montant que va rembourser le cabinet.

Alexandre Rousset

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