La Biennale - Paris

Lors du dîner de Gala de la 27ème Biennale des Antiquaires, la chanteuse et actrice Hollysiz, l’actrice Olga Kurylenko et Pauline Ducruet de Monaco étaient les ambassadrices de la Maison Boucheron.

Lors de ce dîner de gala, qui s'est tenu le 9 septembre au Gand-Palais, l’icône pop française, Cécile Cassel alias Hollysiz, portait la manchette Quatre en or jaune avec deux bagues Quatre, l’une en or blanc, l’autre en or jaune, les deux serties de diamants.(...)

Pour sa deuxième participation à la Biennale des Antiquaires, Carpenters Workshop Gallery proposera sur son stand des oeuvres du designer américain Wendell Castle et de l’artiste David Smith, présentées au coeur d’une scénographie de l’artiste française Ingrid Donat.

Les formes hybrides créées par Wendell Castle semblent être un défi à toute catégorisation. Les courbes, organiques, volumineuses, qui semblent croître du sol, sont envoûtantes. L’artiste incorpore des volumes de plus en plus complexes, dans un processus d’accumulation se révélant à travers de
larges entités multidimensionnelles.

Les pièces de Wendell Castle présentées pour cette 27ème édition de la Biennale des Antiquaires sont pour la plupart inédites, spécialement réalisées à l’occasion de ce rendez-vous prestigieux.(...)

Concentré de haute joaillerie, la Biennale des Antiquaires est une vitrine de montres sculpturales. Formes, gabarits, volumes et formats y sont d’une richesse incomparable et architecturale.

La haute joaillerie est un exercice créatif sans bornes. Lorsqu’il s’applique à la montre, elle prend des formes qui vont du plus conventionnel au plus incroyable. La magie de la créativité transfigure la fonction, basique, du garde-temps, et l’emmène vers de nouvelles dimensions. La Biennale des Antiquaires qui se tient à Paris jusqu’au 21 septembre est une des plus importantes concentrations d’objets précieux au monde. Et en ce moment, c’est certainement là que sont réunies les plus imaginatives de toutes les montres de haute joaillerie. Les inspirations viennent de tous bords. La seule règle est de fasciner, d’époustoufler, de séduire. Pour cela, les règles élémentaires de l’horlogerie sont écartées, pour leur plus grand bien. C’est ainsi que la notion de forme s’efface, graduellement, pour faire entrer la montre joaillère dans le rêve.

Chez Piaget, on joue aussi bien le registre de la montre de poignet que de la montre vêtement. Dans le premier cas, il s’agira d’une réédition du modèle que portait Andy Warhol, un grand boîtier coussin à godrons agrémenté de cadrans en pierres dures, une des spécialités historiques de Piaget. Jade, cœur de rubis ou lapis lazuli habillent ces montres masculines aux volumes forts. Ou ce peut être une grande manchette ajourée faite d’or martelé, 60’s en diable et diablement chic. Dans le second cas, l’heure se trouve au bout d’un sautoir, cravate faite d’une résille d’or, pendentif orné de diamants qui vient se nicher au cœur du décolleté. La montre est proche d’un sous-vêtement….(...)

Focus sur un trésor repéré à la Biennale des Antiquaires: le miroir en bronze "La Folie", pièce maîtresse de Line Vautrin proposée par la galerie Jean David Botella.

Le joaillier, qui pèse 5 milliards de dollars, selon «Forbes », est aussi un grand collectionneur avisé. Portrait à l'occasion de la Biennale des antiquaires, qui ouvre le 11 septembre.

Le roi des diamants. Tel était le surnom du joaillier Harry Winston dans les années 1960. C’est aujourd’hui celui de Laurence Graff. Autant dire que son retour à la Biennale des antiquaires après douze ans d’absence est attendu. Cadet des plus grands joailliers, ce petit septuagénaire svelte, courtois mais direct, s’est hissé en soixante ans à leur niveau. Le self-made man ouvre son premier magasin à Londres en 1962. Aujourd’hui, il gère un réseau de cinquante boutiques, de Courchevel à Pékin en passant par Abou Dhabi et Moscou. D’après le magazine Forbes, son empire pesait près de 5 milliards de dollars en 2013. Surtout, Graff n’a de comptes à rendre qu’à lui-même, à l’inverse de ses confrères qui appartiennent qui à Richemont, qui à Kering ouLVMH.

QUAND IL AIME, IL NE COMPTE PAS 

Le secret de sa réussite ? « Des montures sobres qui soutiennent des diamants et des pierres de couleur extraordinaires, en donnant l’impression qu’ils flottent dans l’air », explique François Curiel, président de Christie’s Asie. Extraordinaire, le qualificatif sied à la broche Royal Star of Paris, prévue pour la Biennale : rien de moins qu’un diamant jaune de 107,4 carats associé à un autre blanc de 100 carats. Pas de fioriture : Laurence Graff laisse parler les gemmes. Et quand il aime, il ne compte pas. En 2008, il emporte un diamant bleu de 35,56 carats chez Christie’s pour le prix record de 24,3 millions de dollars. Deux ans plus tard, il s’empare d’un diamant rose chez Sotheby’s pour 45,6 millions de dollars.(...)

Lorsque l'on vous parle de la Biennale des Antiquaires, n'allez surtout pas vous imaginer un événement poussiéreux rempli de représentants du troisième âge ressemblant à Louis La Brocante. La Biennale des Antiquaires, grand rendez-vous du luxe à la française, est depuis les années 50 le garant du rayonnement de la profession d'antiquaire à travers le monde. Pour cette édition, les jardins du Château de Versailles et du Trianon s'exportent auGrand Palais dans une scénographie majestueuse imaginée par le décorateur Jacques Grange, donnant aux pièces exposées une tout autre dimension. Comme chaque année depuis maintenant six décennies, la Biennale, véritable musée éphémère, réunira plus de quatre-vingt-cinq antiquaires et collectionneurs de renommée mondiale, venus exposer leurs plus grands chefs d'œuvres, peintures, sculptures ou même meubles. Et, événement dans l'événement, la Biennale des Antiquaires accueillera un restaurant gastronomiqueéphémère, en partenariat avec Relais & Châteaux, qui verra se succéder une dizaine de chefs les soirs de nocturnes, tels que Guy Martin ou Jean-Michel Lorain. Pour ceux qui ne verraient dans ces antiquités que des vieilleries, cet événement très exigeant accueillera encore cette année la Haute Joaillerie française venant exposer leurs plus belles créations. De très beaux objets dans un très beau lieu, voilà de quoi en prendre plein les yeux.(...)

WEBSÉRIE 6/11 - Chaque jour, jusqu'au 21 septembre, l'artiste à l'affiche de la galerie parisienne Huberty-Breyne, croque pour Le Figaro la pièce d'un exposant phare du salon des antiquaires et de la haute joaillerie. Aujourd'hui, La Pomme de Ben de Claude et François-Xavier Lalanne, sur le stand de la galerie Xavier Eeckhout.

Le singe a l'air perplexe (la dame qui le regarde aussi). On dirait un capucin, ou un ouistiti. L'animal minuscule semble se demander ce qu'il fait là, posé à l'extrémité de la queue de cette pomme gigantesque (122x92x85 cm), surréaliste (la queue du singe incroyablement longue se confond avec celle de la pomme).

D'emblée l'œuvre évoque le tableau de René Magritte, «Ceci n'est pas une pomme». Ce bronze monumental, signé Claude et François-Xavier Lalanne, a été créé en 2007. C'est l'objet phare du stand de la galerie Xavier Eeckhout, pour sa deuxième participation à la Biennale des Antiquaires, entouré de sculptures début XXe siècle, griffées Pompon, Godchaux, Artus et Bugatti.

Une œuvre singulière dans le bestiaire des Lalanne, avec l'animal brun et la pomme dorée. Pas banale pour l'antiquaire non plus. «Mon domaine de prédilection est la sculpture animalière des années 1930. Je ne présente que très rarement des œuvres datant d'après 1950. Si j'ai choisi la Pomme de Ben, c'est parce que j'aime particulièrement cette sculpture pour sa modernité et son mystère.», justifie Xavier Eeckhout. Et de s'interroger: «Magritte ne disait-il pas lui-même: «toute chose ne saurait exister sans son mystère?». Cette pièce est sa fierté: «la première des Lalanne que j'ai pu acquérir au sein d'une collection particulière parisienne». Xavier Eeckhout en demande 300.000 euros. Un collectionneur de Jakarta était l'autre jour en passe de les débourser.(...)

WEBSÉRIE 7/11 - Chaque jour, jusqu'au 21 septembre, l'artiste à l'affiche de la galerie parisienne Huberty-Breyne, croque pour Le Figaro la pièce d'un exposant phare du salon des antiquaires et de la haute joaillerie. Aujourd'hui, La table rose de Nicolas de Staël sur le stand de la galerie Applicat-Prazan

Son image a fait le tour des revues d'art quand il s'agissait encore d'annoncer les objets phares de cette XXVIIe Biennale des antiquaires: La table rose de Nicolas de Staël, de 1953. «Dans le cadre de notre domaine de spécialité, les peintres de l'École de Paris, ce tableau est un mythe», affirme Franck Prazan. Depuis dix ans, ce grand marchand à la passion calme préside aux destinées de la galerie Applicat-Prazan fondée en 1993 par son père, feu Bernard Prazan, rue de Seine, dans le quartier de Saint Germain des Près.

À cette adresse, puis dans la seconde, avenue Matignon, ouverte en 2010 juste en face de Christie's dont il a été directeur du développement avant la libéralisation du marché, Franck Prazan cultive la même ligne artistique que son père, portant haut, quelle que soit la tendance, une trentaine d'artistes phares des années 1950. Parmi eux, Serge Poliakoff, Lucio Fontana, Jean Riopelle, ou Hans Fautrier sont aussi à l'affiche de son stand.(...)

À l’occasion de la Biennale des Antiquaires, haute joaillerie et céramique d’art composent ici quatre tableaux-écrins. Entre styles, matières et inspirations, un élégant dialogue.

Esprit Art déco et frises d’émail

Collier Genesis en or gris, opale d’Australie et tourmaline, Louis Vuitton Joaillerie, sur un vase coloquinte en céramique, décoré de striures en émail blanc, Primavera (c. 1930). Bague en or jaune, saphirs jaunes ronds et saphir jaune taille coussin, Chaumet. Bracelet Île au trésor en or blanc et titane, tourmaline verte, aigues-marines, diamants blancs et saphirs bleus et orange, Lorenz Baümer. Collier en or blanc et jaune, diamant jaune Fancy Yellow poire, diamants et saphirs bleus et jaunes, Chaumet, sur un vase coloquinte en céramique, décoré de striures en émail blanc, Primavera (c. 1935). Collier Archi Dior Jour émeraude en or blanc, diamants et émeraudes, Dior Joaillerie, sur un plat en céramique à décor de croisillons, Primavera (c. 1930).(...)

Sculpture, peinture, joaillerie... tout ce qui est montré mérite l’attention par la qualité de l’inspiration et du travail des artisans.

Le thème

Tous les deux ans le Syndicat National des Antiquaires invite ses membres a présenter au public le fruit de leurs plus extraordinaires trouvailles.Il s’agit d’un évènement mondial ou cette année 84 exposants, dont 14 noms de la haute joaillerie, font du Grand Palais un musée exceptionnel parce qu’il est éphémère et surtout par la qualité de ce qui est exposé. La scénographie a eté confiée a Jacques Grange qui ,après les récentes célébrations dont il a été l’objet, a souhaité rendre hommage à Le Nôtre.

On a donc un sentiment de sérénité en se promenant au milieu de ces stands surprenants et foisonnants comme les bosquets de Versailles.

Points forts

- Le bronze est le métal roi de cette Biennale. Il est partout et traverse les âges et les styles, de la Chine ancienne aux créations récentes de Lalanne (fabuleux gorille coffre-fort ) ou Molenschot (gigantesque lustre a la lumière irréelle). Il est le matériau de la sculpture animalière : félins de Guyot et Jouve, ours et cerf de Pompon, serpentaire et rhinocéros de Bugatti que domine l’impériale araignée de Louise Bourgeois.

- La peinture surprend par l’étendue du spectre : des miniatures indiennes et soies japonaises aux maitres du vingtième siecle, Poliakoff, Delaunay, Picasso, Bonnard, Dubuffet, Rouault, Léger et Van Dongen (avec un somptueux portrait d’Arletty en marquise !), de jolis Helleu ,des Marquet, sans oublier Soulages ni Hartung .(...)

I looked at the white clouds whipping across a sapphire-blue sky above the Place Vendôme in Paris – and I cursed.

It was not because of the construction work that had turne­­d the square’s noble central statue into a skeleton of scaffolding, nor because the Ritz was still under renovation, or indeed because the elegant front of the Van Cleef & Arpels store was covered with a white plasterboard version.

My rage was because the Biennale des Antiquaires, the French fest of fabulous jewellery and decorative art objects, opens on September 11 - just when I would bein New York for the first round of the international fashion shows.

I gazed disconsolately at the Piaget windows as gusts of rain and wind started up again. And then a small miracle happened. A sales person beckoned me in, recognising me from my many journalistic visits.
"We have almost the entire Piaget collection for the Biennale – would you like to see it?’’ she asked.
What a joy! What an explosion of colour – the eye-popping mix of turquoise and lapis lazuli, inspired by the Sixties and Seventies and the glory days of Elizabeth Taylor at her most extravagant.(...)

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A nail fetish statue from the Democratic Republic of Congo for 3 million euros, a Kandinsky, circa 1916, for $10 million, an archaic bronze vase for 6 million euros, an historic pearl now remounted as a necklace transformable in a tiara for 20 million euros; it’s easy to be dazzled by so many multi-million dollar pieces at the Biennale des Antiquaires, which is renowned for attracting the top collectors, increasingly from Asia, with deep pockets.

But the Biennale des Antiquaires is much more than a salon for the super-rich. Amidst the well-presented booths of this year’s edition are plenty of “more-affordable” offerings, all rare objects with impeccable provenance. Blouin Artinfo set itself the task of finding 10 wonderful objects on a budget, from under 10,000 euros to 60,000 euros. We found:

- A series of terracotta rabbits from the Han Dynasty at Christian Deydier ranging from 4,000-6,000 euros.
- A gold bird-shaped hairpin from the Liao Dynasty for 18,000 euros at Gisele Croes.
- A colorful terracotta archer from the Han Dynasty for 18,000 euros at Jacques Barrere.
- An intriguing bronze cat protome, art from East Iran, 12 century, for 20,000 euros at Galerie Kevorkian.
- A terracotta buffalo chariot, dating from the Qi Dynasty, for 23,000 euros at Galerie Eric Pouillot.(...)

PARIS — The frontiers between art and jewelry seem to be increasingly blurred, as high jewelry collections imitate art this fall.

Every two years, the Biennale des Antiquaires, now running at the Grand Palais here through Sept. 21, offers some of the top dealers and connoisseurs of antiques, paintings and decorative arts a selection of the most creative designers of high jewelry. In this year’s biennale, the 27th, the link between jewelry and painting is particularly clear.

Whether in finely graduated tonalities reminiscent of “Impression, soleil levant” — Claude Monet’s painting of a sunrise that gave its name to the Impressionist movement — or juxtaposed in contrasting color blocks, as in Piet Mondrian’s grid paintings, jewelers are referencing art at every turn.

A palette of softly colored precious stones in a collection of 12 parures shown by Chaumet is directly inspired by the gradation of pastel tones in Impressionist paintings.(...

Nobody turns out to support decorative arts like the French do, and every two years the beau monde of Paris show up en masse for the Biennale des Antiquaires. Once, this event was for Wall Street titans seeking to furnish their apartments on Park Avenue. Hubert de Givenchy could be seen squiring the wives of junk-bond kings, advising and conferring with the certainty that pretty much all of them wanted to live in environments like his.

But times and tastes change, and the rules are now less certain. To be sure, you can find “haute” French aesthetics and 18th-century furniture in the booths of dealers like Steinitz and Kraemer, but the relative collapse of the antique furniture market (in favor of Art Deco and Moderne) has given way to a new kind of show. The Biennale that opened Tuesday night offers riches galore, with a presentation that is long on spectacle. But it is less a guidebook on how to live once you’ve made it and more a show to be considered one object at a time.(...)