Un cours n'est pas conçu pour celui qui enseigne, mais pour celui qui apprend! (par Henri Boudreault)
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![]() La didactique professionnelle repose sur l' analyse du travail et le développement de compétences. Elle est donc caractérisée par : D'après Samurçay et Pastré (2004), la didactique professionnelle est née de la rencontre de deux champs théoriques et d'un champ de pratique. Le premier champ théorique est l' ergonomie cognitive, qui a fourni les méthodes d' analyse du travail. Le second champ théorique est la didactique, qui en France est une didactique des disciplines, qui a transmis deux préoccupations, épistémologique et développementale. Le champ de pratiques est celui de l' enseignement professionnel et de la formation professionnelle continue. D'après Pastré, Mayen et Vergnaud (2006), il faut rajouter un troisième champ théorique, la psychologie du développement.
![]() La didactique est l'étude des questions posées par l'enseignement et l'acquisition des connaissances dans les différentes disciplines scolaires. Se sont ainsi développées depuis le début des années 70, des didactiques des mathématiques, des sciences, du français, des langues, des SVT, de l'EPS, etc. La didactique se différencie de la pédagogie par le rôle central des contenus disciplinaires et par sa dimension épistémologique (la nature des connaissances à enseigner). À ses débuts, ce sont des spécialistes de chacune des disciplines qui se sont chargés d'initier des recherches en didactique (par exemple G. Brousseau, G. Glaeser, et Y. Chevallard en mathématiques ; J.-F. Halté et J.-P. Bronckart en français ; Goéry Delacôte, J.L. Malgrange et L. Viennot en sciences expérimentales). Des rapprochements ont eu lieu plus tard avec les sciences de l'éducation. Ils ont été favorisés par la structure de l'Institut National de Recherche Pédagogique (INRP) qui a un département de didactique des disciplines, et la création des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM). C'est ainsi que des physiciens, des biologistes, etc. ont pu devenir enseignants-chercheurs en sciences de l'éducation, tout en menant des travaux de didactique de leur discipline. Les racines de la didactique remontent à l'antiquité et au moins aux philosophes grecs et aux civilisations orientales (chinoise notamment) pour ce qui est des traces écrites.
![]() Les invariants pédagogiques
![]() Le jeu de rôle est une technique utilisée en psychologie et en pédagogie, qui ne doit pas être confondue avec le jeu de rôle ludique. Le jeu de rôle consiste à mettre une personne dans une situation fictive et à demander à cette personne d'agir comme si cette situation était réelle. En psychothérapie, le « sociodrame » de (Moreno) ou encore l'entraînement aux compétences sociales en TCC reposent sur le jeu de rôle. Dans le sociodrame d'inspiration psychanalytique le jeu de rôle permettra à la personne d'apprendre à gérer des réactions émotionnelles (phobies, troubles compulsifs), ou bien de verbaliser (d'exprimer) des souffrances refoulées (par exemple en revivant une situation traumatisante). |
![]() Vous pourrez visionner, dans cette rubrique, diverses présentations que j'ai conçues pour des conférences, des ateliers et des cours. Cela pourra sembler un peu disparate, mais cela peut être une b...
![]() Qu'est-ce que la didactique professionnelle ? En quoi peut-elle éclairer notre travail de formation auprès des étudiants dans les filières (...)
![]() L e terme didactique a des conditions d'emploi qui varient selon les langues et qui ont sensiblement évolué au cours des siècles en français, où il demeure porteur de significations diverses.
![]() Guide méthodologique pour l'élaboration d'une situation‑problème
![]() L'intervision est un dispositif particulier de rencontres entre pairs, des professionnels et praticiens des secteurs sanitaires, sociaux, médico-sociaux, éducatifs et judiciaires — afin qu’ils échangent leurs expériences, qu'ils réfléchissent collectivement sur leurs conduites professionnelles, au travers d'une mise en commun de la pratique d'un des membres du groupe, voire de ses difficultés à faire face à des situations complexes ou à des résultats insatisfaisants dans l'accomplissement de ses missions. Il existe une assez grande diversité d'approches pour la mise en œuvre de l'intervision, selon les secteurs concernés, les spécialités exercées par les membres, l'objectif poursuivi par le groupe, le référentiel théorique d'analyse ou encore des facteurs culturels liés aux pays où elle se pratique. L'intervision se différencie assez sensiblement de la supervision (clinique en institution), bien qu'elle puisse être considérée comme une mise en application des groupes d'Analyse des pratiques professionnelles.
![]() La méthode des cas (de l'anglais case studies) est une technique mise au point par des universitaires américains à la fin du XIXe siècle, en particulier pour l'enseignement du droit à Harvard Business School ou un peu plus tard vers 1920 à la Harvard Law School pour simuler des situations et placer les étudiants en situation d'acteurs. Issue de la maïeutique, la technique socratique de questionnement et d'auto-formation, elle n'a guère atteint la France que vers 1930. Elle est maintenant largement utilisée dans les domaines du droit, de la gestion, en relations et ressources humaines, surtout à l'université et en formation continue. C'est un des responsables de la HBS (la Harvard Business School) M.T. Copeland, qui a eu l'idée en 1954 d'intégrer à l'enseignement des affaires une méthode que les étudiants en droit utilisaient : analyser des affaires déjà traitées par des tribunaux accompagnée des décisions retenues. Le problème, c'est que contrairement au droit, les cas de gestion n'avaient pas de réponse légale, de jurisprudence indiscutable. C'est pourquoi dans les autres domaines comme le management et les ressources humaines, ce sont des professionnels considérés comme des experts qui indiquent les solutions à retenir dans les fiches pédagogiques remises aux intervenants. Elle repose d'abord sur l'idée qu'un apprentissage doit coller à la réalité pour être efficace, idée qui est à la base de tout projet reposant sur une pédagogie active. On peut d'ailleurs voir dans le cartouche de présentation la photo de deux des principaux représentants de la pédagogie active, Émile Jaques-Dalcroze et Maria Montessori[1].
![]() La méthode générale d'apprentissage cognitif s'est peu à peu dégagée des travaux de pédagogues[1] qui remettaient en cause les méthodes d'enseignement traditionnelles, prônaient la participation active et l'implication des participants, ainsi que des approches pédagogiques de psycho-sociologues comme Abraham Maslow, Carl Rogers ou Harold J. Leavitt. La perspective cognitiviste, qui renvoie au terme cognition, c'est-à-dire connaissance dans le sens de processus et de produit, privilégie une approche fonctionnelle d'utilisation des facultés mentales et des connaissance déjà acquises, liées aux stratégies d'assimilation de ces savoirs, au sens large du terme. (du savoir pur au savoir-être) À partir de ces convergences historiques, la Méthode d'apprentissage cognitif (MAC) -Common Joke Broadcasting ou CJB- s'est surtout développée à partir des travaux du psychologue américain Robert Mills Gagné et du sociologue français Edgar Morin avec son livre Sept savoirs nécessaires à l’éducation du futur. Les apports de la pédagogie Freinet et de ses successeurs de Paulo Freire à Philippe Meirieu
![]() Le constructivisme social (parfois nommé constructionnisme social ou socioconstructivisme) est un courant de la sociologie contemporaine lancé par Peter L. Berger et Thomas Luckmann dans leur livre The Social Construction of Reality (1966). Cette approche, à l'instar de la conception constructiviste développée en épistémologie, envisage la réalité sociale et les phénomènes sociaux comme étant « construits », c'est-à-dire créés, objectivés ou institutionnalisés et, par la suite, transformés en traditions. Le constructivisme social se concentre sur la description des institutions, des actions en s'interrogeant sur la manière dont ils construisent la réalité. Depuis la parution du livre de Berger et Luckmann en 1966, l'expression « construction sociale » a fait florès en sciences sociales. Dans son ouvrage Entre science et réalité : La construction sociale de quoi ? (trad. 2001), le philosophe et historien des sciences Ian Hacking observe que cette expression est parfois utilisée dans un contexte où elle n'est pas pertinente. Par exemple, l'éditeur de Rom Harré a insisté pour que ce dernier change le titre de l'un de ses ouvrages intitulé d'abord The Social Production of Emotions en The Social Construction of the Emotions car ce dernier titre lui paraissait plus vendeur. L'expression « construction sociale » est très connotée[réf. nécessaire] : ses partisans se rangent dans un camp souvent considéré comme « radical » tandis que ses adversaires se déclarent plutôt « raisonnables » et modérés. |