Une veille scientifique et technique sur les thématiques : Agroforesterie - Agricultures alternatives - Santé des sols - Techniques culturales - Transitions agroécologiques . Ressources sélectionnées par les documentalistes du Service Documentation L@Doc : Ressources - Formation - Appui à la recherche -Institut Agro Rennes-Angers
. Au cours des 5 dernières années, l'Iddri et AScA ont exploré la contribution de l'agroécologie à une telle transition au niveau européen à travers le projet TYFA. Après un rapport de référence publié en 2018, qui a démontré la plausibilité technique et l'opportunité (en termes d'indicateurs de durabilité) d'une généralisation de l'agroécologie à travers l'Europe, l'équipe du projet a continué à travailler sur trois chantiers complémentaires (lien avec les scénarios mondiaux, régionalisation intra-européenne, analyse de la trajectoire socio-économique du changement). Un nouveau rapport, publié aujourd'hui, confirme la pertinence et le potentiel d'une transition agroécologique pour l'Europe. Deux autres rapports suivront prochainement, en septembre et octobre.
Maire écologiste d'Arcueil pendant près de vingt ans, Daniel Breuiller fut au cœur de la construction métropolitaine du Grand Paris. Il revient dans cet entretien sur son expérience, au moment où de grandes collectivités territoriales sont désormais dirigées par des élus écologistes. Entretien réalisé par Frédéric Gilli et Emmanuel Bellanger. Daniel Breuiller, vous avez une longue expérience d'élu local ; quel enseignement tirez-vous des dernières élections municipales dans les grandes métropoles et la
Cahiers Agricultures est une revue scientifique sur les agricultures du monde, leurs évolutions et leur place dans les sociétés
Malgré de nombreuses mesures d’accompagnement à la réduction des pesticides, leur usage ne cesse de croître en France. Doit-on pour autant considérer que rien ne change ? Cet article veut mettre en lumière la manière dont des acteurs de la recherche, du conseil agricole, du développement agricole et rural s’investissent dans des activités d’intermédiation pour accompagner la réduction de l’usage des pesticides.
Ces activités d’intermédiation visent à concilier leur engagement dans l’accompagnement au changement avec leur mandat professionnel et avec une diversité de stratégies individuelles ou collectives des acteurs du monde agricole, déployées en réponse à l’injonction de réduction des pesticides.
Pour donner à voir ces activités peu visibles, nous avons conçu un « observatoire » d’analyse de l’activité pour explorer, avec treize acteurs de l’accompagnement au changement, le sens qu’ils donnent eux-mêmes à leur action dans les différents contextes où ils l’exercent. Les matériaux produits nous permettent de distinguer trois types d’engagement dans l’accompagnement à la réduction des pesticides, pour lesquels la construction de la légitimité des activités d’intermédiation diffère. Notre attention particulière aux ressources mobilisées dans les activités d’intermédiation nous permet de montrer comment celles-ci reposent sur la capacité à naviguer entre une diversité de solutions et de modèles d’accompagnement au changement, au vu de la diversité d’acteurs concernés par le problème des pesticides. Ainsi, ce travail contribue à enrichir la vision des activités d’accompagnement au changement dans le secteur agricole et soulève la question de la formation à ces activités d’intermédiation, qui prolongent les instruments de politiques publiques et de conseil.
Diversifier les cultures entraîne une hausse de la production, un meilleur contrôle des ravageurs et une amélioration de la qualité du sol et de l'eau. Ce sont les résultats d'une compilation de plus de 5 000 études sur le sujet qui vient à nouveau nous éclairer sur les bienfaits de cette technique agroécologique.
L’expérimentation PSE fait partie du plan Biodiversité porté par le ministère de l’écologie. Un budget de 150 millions d’euros lui est alloué pour une durée de cinq ans. Ce sont les agences de l’eau qui portent ce projet dans les territoires. Mais comment agissent les conseillers pour accompagner les agriculteurs sur le terrain ?
Le biocontrôle pourrait être un levier majeur de la transition agro-écologique de l'agriculture européenne, selon un rapport commandé par l'association internationale des producteurs de biocontrôle à l'Institut pour une politique environnementale européenne
Lors du Conseil de Défense Écologique du 27 novembre 2020, le Premier ministre a demandé à quatre ministères, parmi les plus importants en terme d’émissions de gaz à effet de serre, d’établir un plan d'actions climat cohérent avec les politiques publiques et les engagements de la France.
Dans cette lignée, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation présente à ce jour son plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC). Dans cette lignée, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation présente à ce jour son plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).
Le puceron est particulièrement problématique en culture de melon puisqu'il induit des dégâts directs importants. Il est, par ailleurs, le vecteur privilégié des principaux virus de cette culture et peut donc indirectement engendrer des épidémies virales considérables.
La lutte chimique montre ses limites et les actuelles méthodes alternatives sont encore trop peu efficaces, en particulier au champ. Pour réduire la pression en pucerons tout en diminuant l'utilisation de produits de synthèse, la diversification des agrosystèmes est un axe de travail majeur. Elle vise à favoriser des mécanismes naturels d'interactions biotiques bénéfiques à la culture, convertibles en outils de régulation des populations de pucerons.
Dans ce contexte, cette étude s'intéresse en particulier à l'écologie chimique par le biais de plantes répulsives, et au principe de lutte biologique par conservation via l'aménagement de bandes enherbées et fleuries. Elle vise à caractériser onze espèces végétales vis-à-vis de trois espèces de pucerons et des quatre principaux virus du melon. Elle se concentre ainsi sur la détection de potentielles plantes de service aux propriétés répulsives, et évalue d'éventuels effets non-intentionnels qu'elles pourraient provoquer en culture de melon. La combinaison de ces résultats permet de présélectionner certaines plantes candidates pour une utilisation en lutte par les volatils, et/ou pour une implantation dans des bordures végétalisées, et d'en déconseiller certaines.
Soutenu par la Région, qui accompagne la transition écologique et numérique de l’agriculture en Grand Est, Les Culturales se tiendront du 15 au 17 juin 2021, à Betheny sur le site de Terralab géré par Terrasolis, aux portes de Reims.
Alors que les discussions sur la PAC 2023 sont en cours, la nouvelle campagne 2021 concernant les mesures agro-environnementales et climatiques gouvernementales (MAEC) se déroule du 1er avril au 17 mai 2021. Des mesures transitoires permettent le maintien des aides à la transition écologique.
L’impact énorme de l’agriculture sur la planète n’est plus à démontrer. L’agriculture a aujourd’hui un rôle crucial à jouer dans le cadre de la transition écologique. Le passage à une agriculture plus durable implique, au niveau national comme régional, d’adapter aussi bien les compétences que les moyens. Un enjeu complexe qui devra tenir compte d’un besoin accru dû à l’augmentation de la population mondiale et de la nécessité de préserver la sécurité alimentaire.
Comment aider l’agriculture à s’adapter au changement climatique et à protéger la biodiversité, tout en garantissant des rendements élevés ? Grâce aux arbres !
A l’occasion d’une conférence du réseau de scientifiques Ecological Management of Bioagressors in Agroecosystems (EMBA), Mylène Ogliastro, directrice de recherche INRAE dans l’unité montpelliéraine Diversité, Génomes et Interactions Microorganismes-Insectes (DGIMI), est revenue sur les principaux résultats obtenus par son équipe dans le cadre du projet européen Viroplant, qui vise à explorer la diversité virale des bioagresseurs afin d’y découvrir de nouveaux biopesticides.
Le jeu et les aptitudes qu’il mobilise sont un vecteur efficace pour accompagner les agriculteurs dans la prise en compte des enjeux et la mise en pratique de la transition agroécologique.
Et si la sobriété pouvait aider les territoires à réaliser leur transition écologique ? C'est ce que propose l'Ademe qui cherche à s'éloigner des clichés pour relever le défi de l'adaptation au changement climatique.
Sur sa ferme de 110 hectares, Andy Coecup expérimente et innove pour mettre en place un système global basé sur les démarches agroécologiques et intégrées à l'économie locale. Il développe notamment « des prairies céréalières ».
L’épisode du jour est dédié à l’agroécologie. Ce mot clé désigne une agriculture qui se veut respectueuse de la terre, qui prend en compte les connaissances et défis écologiques et s’éloigne du modèle conventionnel et industriel.
Cet épisode des Mots de la science va donc moins s’attarder sur le sens du mot que sur le travail mal connu mené par des chercheurs main dans la main avec des agriculteurs et acteurs de terrain pour élaborer cette agriculture plus saine. L'agroécologie est ainsi au coeur de recherches-actions collaboratives.
L'agronome Laurent Hazard nous emmène dans les coulisses de ce travail de recherche. Directeur de recherche à l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’alimentation et l’Environnement), à Toulouse, spécialiste de la transition agroécologique et de l’accompagnement des agriculteurs en la matière, lui et son équipe conçoivent et testent, collectivement, les méthodes agricoles de demain.
En Champagne, depuis 10 ans, un groupe de 25 viticulteurs expérimente les couverts végétaux entre les rangs de vignes durant l’hiver. Cette pratique structure et enrichit le sol, facilite la circulation de l’eau et permet de réduire le recours aux herbicides. Rencontre avec Jérôme Courgey, viticulteur et animateur du Groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) - Couverts végétaux et engrais verts de Champagne.
Décoctions, extraits de plantes obtenus par pression ou macération, purins… Les techniques utilisées à partir de plantes pour stimuler les processus naturels des plantes ou du sol sont nombreuses. Elles peuvent constituer un appoint ou une alternative aux traitements phytosanitaires destinés à soigner les maladies des plantes.
Le projet MiMaBio « Systèmes maraîchers biologiques diversifiés sur petites surfaces en région PACA » a pour but d’évaluer différentes pratiques agroécologiques afin de développer ce type de système.
Pour la 3e année du projet, 7 expérimentations paysannes ont été mises en place, dont 3 seront développées. L’effet de pulvérisations de kéfir de lait en protection de la tomate Solanum lycopersicum, l’utilisation d’un double paillage sur des espèces de courges Cucurbita, et la comparaison de la durabilité de 2 filets à ramer coton ou plastique ont été évaluées. Différentes mesures ont été mises en place comme la vigueur, l’activité microbienne, l’état sanitaire, la structure du sol, la teneur en nitrates du sol, la température et la disponibilité en eau du sol, entre autres. Les données récoltées ont été analysées statistiquement par des tests de comparaison par paire de Tukey ou de Dunn selon leur normalité, et des tendances étaient dégagées sinon.
Ces pratiques agroécologiques nous amènent à montrer la tendance du kéfir de lait à stimuler l’activité microbienne, l’effet tampon des températures du sol en double paillage ou encore l’impact environnemental élevé du filet à ramer en coton. De plus, la démarche d’expérimentation paysanne associée aux contraintes environnementales a permis de mettre en lumière les avantages et inconvénients de la méthode pour évaluer des pratiques agroécologiques.
La diversité des communautés d'oiseaux dans les vignobles est favorisée par la combinaison de la viticulture biologique, de l'enherbement entre les rangs de vigne et de la diversité des habitats composant le paysage (forêts, haies, prairies, autres cultures). C'est la conclusion à laquelle parvient une étude scientifique coordonnée par l'Inrae, avec la participation de Bordeaux Sciences Agro et de l'École supérieure d'agricultures d'Angers (ESA), et publiée le 11 mai dans la revue Journal of Applied Ecology.
L’agroécologie a été choisie par l’Inra comme l’un des chantiers de prospective interdisciplinaire destiné à identifier les fronts de recherche en réponse à de grands défis sociétaux. Quatre-vingt chercheurs ont dressé un bilan, et proposé des pistes de recherche pour l’agroécologie, et cet ouvrage en synthétise les principales conclusions.
L’agroécologie, en tant que discipline scientifique, remettant l’écologie au centre de la conception des systèmes agricoles, est maintenant bien présente. Diversifier le vivant dans des agroécosystèmes est une visée à large spectre, pour les rendre plus robustes, plus résilients. Les recherches en génétique et en écologie du paysage sont mobilisées pour que l’agroécologie utilise des leviers de la parcelle au paysage. La modélisation des systèmes agroécologiques se développe pour mieux comprendre les interactions biotiques et abiotiques multiples, les prédire, et commencer à piloter certains systèmes. La diversification du vivant dans la production agricole (espèces, variétés, successions culturales, etc.) conduit à des produits plus variés.
Agrodoc Ouest's insight:
A consulter sur la base Scholarvox Sciences pour l'ensemble de la communauté Agrocampus Ouest
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