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Scooped by Jacques Le Bris
July 28, 2020 8:27 AM
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Quel est l’état d’Internet en France ? Le « gardien des réseaux » répond en détail

Quel est l’état d’Internet en France ? Le « gardien des réseaux » répond en détail | Toulouse networks | Scoop.it

En 2019, l’Arcep a travaillé sur de nombreux sujets sur tous les aspects d’Internet, que ce soit côté clients sur le fixe et le mobile, ou opérateurs (avec l’interconnexion entre autres). Un long bilan d’une centaine de pages a été mis en ligne, voici ce qu’il faut en retenir.

L’Arcep vient de mettre en ligne son quatrième rapport sur l’état de l’Internet en France. Plusieurs points généraux sont abordés : « qualité de service, interconnexion de données, transition vers IPv6, neutralité du Net, ouverture des terminaux et rôle des plateformes ».

Son but est de s’assurer « qu’Internet continue à se développer comme un bien commun où l’utilisateur est l’arbitre en dernier ressort ». Ce document permet d’avoir une vision globale, des actions menées par le régulateur et des pistes qu’il est en train d’explorer… et elles sont nombreuses.

Malgré la crise sanitaire, « pas de congestion majeure »

Si le rapport porte sur l’année 2019, le régulateur ne peut s’empêcher de commencer par revenir sur le début de l’année 2020, avec la crise sanitaire mondiale et le confinement d’une bonne partie de la population, entraînant une hausse de 30 % environ du trafic. Il nous propose ainsi « une synthèse de ses observations à date et les premiers enseignements tirés de cette période ».

Première constatation : « Lors de la crise, des saturations sont apparues au niveau de nombreux fournisseurs de contenu, perturbant l’accès à plusieurs services (services de visioconférences, e-learning, etc.). Des tensions très locales sur l’accès à Internet mobile ont aussi été constatées ponctuellement ».

 

Mais dans l’ensemble, « les réseaux en France n’ont pas connu de congestion majeure durant la période de confinement liée au Covid-19 entre mars et mai 2020 ». Nous étions arrivés à la même conclusion : les réseaux ont globalement bien tenu, même si certains fournisseurs de service n’arrivaient pas à suivre.

Cela a été particulièrement visible dans l’Éducation nationale, avec les ENT aux abonnés absents durant les premiers jours (voire semaines pour certains). Il est également question du cas Disney+, que nous avons également déjà expliqué.

Maintenant que la petite digression est terminée, il est temps d’entrer dans le vif du sujet.

L’importance de la mesure de la qualité de service

Sur le fixe, le régulateur revient sur l’un de ses gros chantiers de l’année dernière : améliorer la mesure de la qualité d’Internet, notamment sur le fixe. Un enjeu important, car « 47 % des signalements reçus sur la plateforme « J’alerte l’Arcep » en 2019 concernent un problème lié à qualité et la disponibilité des services fixes ou mobiles ».

Une consultation publique a été lancée en avril 2019 sur l’ajout d’une API permettant de caractériser « l’environnement de l’utilisateur lors du test de mesure de la qualité de service Internet » des utilisateurs. La décision finale est arrivée en octobre, avec quelques ajustements suite au retour des opérateurs et de divers organismes.

Un arrêté a été publié au Journal officiel le 16 janvier 2020, marquant le lancement du compte à rebours du déploiement dans les box de cette API. Les FAI ont pour rappel 18 mois pour effectuer « la démonstration auprès de L'Arcep d’une box de développement avec l’API implémentée », 22 mois pour la mettre en place dans au moins 5 % des box, 26 mois pour 40 % et 30 mois pour au moins 95 % des box concernés par cette nouvelle obligation.

 

Les lignes 10 Gb/s, « un défi pour les outils de mesure » 

Free est pour le moment le seul opérateur à proposer du 10G EPON (jusqu’à 8 Gb/s dans la pratique). Les autres FAI se limitent pour le moment à du « 2x 1 Gb/s » sur certaines de leurs box. Cela signifie simplement que deux machines reliées à la box peuvent chacune profiter de 1 Gb/s, mais une seule machine ne peut pas avoir du 2 Gb/s (tous les ports Ethernet sont en Gigabit).

Le régulateur rappelle que, « aujourd’hui les clients équipés de connexion 10 Gb/s ne mesurent plus le débit de leur connexion à Internet, mais la puissance de leur microprocesseur. En effet, seuls des PC très puissants peuvent réaliser des tests à 10 Gb/s dans un navigateur web, sans saturer leur microprocesseur. Les connexions à 10 Gb/s nécessitent également une mire de test disposant de plus de 10 Gb/s vers Internet, ce qui est très rare à ce jour ».

Deux pistes de réflexion sont présentées par le gendarme des télécoms : « un outil de mesure de la QoS qui s’exécute directement sur le système d’exploitation », ou bien « ne plus mesurer la capacité de la connexion, mais la qualité d’expérience (QoE) […] Dans certains cas, il pourrait en effet être possible d’avoir une meilleure QoE sur une ligne FTTH 100 Mb/s que sur une ligne FTTH 10 Gb/s ».

Sur la page 25 de son rapport, l’Arcep propose un tutoriel pour « maximiser la fiabilité de son test de qualité de service », en l’occurrence via Rufus et Ubuntu Desktop. Nous vous avons également proposé un guide fin 2018.

18,4 Tb/s de trafic entrant, Netflix représente près de 25 %

Cette année, le « trafic entrant vers les principaux FAI en France à l’interconnexion a augmenté de 29 % en un an pour atteindre 18,4 Tb/s à fin 2019 ». La hausse n’était « que » de 15 % fin 2019 par rapport à 2018. Si l’interconnexion ne vous parle pas spécialement, nous avons récemment publié un dossier sur le fonctionnement d’Internet)

Dans le détail, 8,88 Tb/s proviennent du transit – dont Open Transit International d’Orange (oui, Orange est son propre transitaire) – 8,97 Tb/s sur du peering privé et 0,57 Tb/s de peering public. Ce dernier type d’interconnexion est toujours largement minoritaire par rapport aux deux autres.

55 % du trafic entrant viennent de quatre services seulement : Netflix (25 % du trafic à lui seul), Google, Akamai et Facebook. Le même quatuor était en tête en 2018 (il représentait environ 50 %), mais Google était en tête et Netflix second avec 15 %.

Les interconnexions des opérateurs ont évidemment été mises à jour pour suivre cette tendance, avec une augmentation de plus de 20 % de la capacité, pour arriver à 49,8 Tb/s. Pour les principaux fournisseurs d’accès, elles « sont en moyenne 2,7 fois supérieures au trafic entrant ».

Mais attention, comme le rappelle le rapport « ce ratio n’exclut pas l’existence d’épisodes de congestion, qui peuvent survenir entre deux acteurs sur un ou des lien(s) particulier(s) en fonction de leur état à un instant donné, notamment lors de pics d’utilisation ».

4 Tb/s via des CDN internes, 1,8 Tb/s de trafic sortant

Il y a deux ans, les CDN internes (c’est-à-dire directement dans les réseaux des fournisseurs d’accès à Internet) ont explosé en passant d’un peu plus de 1 Tb/s en 2016 à près de 4 Tb/s en 2017 et 2018. Netflix et son programme OpenConnect ne sont évidemment pas étrangers à cette multiplication par quatre. 

L’Arcep donne quelques détails et explications : « Le taux de trafic provenant des CDN internes (17 %) est en baisse par rapport à l’année dernière (21 %), ce qui confirme que le peering et le transit restent des modes d’interconnexion largement utilisés par les opérateurs. Ce taux varie fortement d’un FAI à l’autre : chez certains opérateurs ce trafic ne constitue même pas 1 % du trafic vers les utilisateurs finals alors que pour d’autres, il constitue plus du tiers du trafic entrant injecté dans leurs réseaux ».

Le trafic sortant du réseau des quatre principaux FAI en France à l’interconnexion est bien moins important : « environ 1,8 Tb/s, soit une augmentation de 17 % par rapport à fin 2018. Entre 2012 et 2019, ce trafic a été multiplié par quatre », note le régulateur.

Il est donc dix fois inférieur à celui entrant, un ratio en perpétuelle augmentation depuis plusieurs années : il était environ de x4 en 2012, x6 en 2015 et x8 en 2017. Cette hausse « est due notamment à l’augmentation du contenu multimédia consulté par les clients (streaming vidéo et audio, téléchargement de contenu de grande taille, etc.) ».

IPv6 toujours au centre des attentions de l’Arcep

Un autre gros chantier de l’Arcep est la (très lente) transition vers IPv6. Le régulateur rappelle que, le 25 novembre 2019, la pénurie d’adresse IPv4 était annoncée : «  Internet ne cessera pas de fonctionner, mais cessera de grandir. La transition vers IPv6 est la seule solution pérenne ». Autre problème, « seulement 27 % des sites web les plus visités en France sont aujourd’hui accessibles en IPv6 », contre « 62 % des pages web les plus visitées en France ».

Pour en savoir plus, le spécialiste des réseaux Stéphane Bortzmeyer propose, page 45 du document, un petit guide de « la transition vers IPv6 pour les nuls ». Sur la page suivante, un autre tutoriel explique « comment connaître la répartition des flux IPv4/IPv6 sur un serveur », à l’aide du système de monitoring open source Munin.

Dans son rapport, le régulateur rappelle le bien triste état du déploiement d'IPv6 en France : il y a certes 80 % de « clients activés » chez Free et 68 % chez Orange, mais seulement 20 % chez Bouygues Telecom et… 6,7 % chez SFR.

Et c’est encore pire sur mobile : Bouygues est à 80 % sur les terminaux Android, mais Orange n’est qu’à 5 %, contre 0 % pour Free et SFR. Tous les quatre ont également un 0 pointé sur iPhone et sur les offres data seulement.

Dans sa lutte pour le « nouveau » protocole, l’Arcep rappelle avoir « introduit une obligation de support d’IPv6 pour les opérateurs qui se verront attribuer des fréquences 5G dans la bande 3,4-3,8GHz en France métropolitaine : « Le titulaire est tenu de rendre son réseau mobile compatible avec le protocole IPv6 à compter du 31 décembre 2020 » ».

Une task force a été mise en place et un compte-rendu de sa première réunion a été mis en ligne en décembre 2019.

4G : moyenne de 45 Mb/s, +100 % en zones rurales

Sur le mobile, « la qualité du service de données mobiles a fait un bond conséquent depuis 2018 : le débit moyen en France métropolitaine atteint 45 Mb/s en 2019 (+50 % en un an) ». Dans le détail, les zones rurales sont celles qui ont le plus progressé en 2019 pour arriver à 28 Mb/s (soit +100 %), même si elles restent largement en retard sur les autres : 46 Mb/s pour les zones intermédiaires (+44 %) et 62 Mb/s pour celles denses (+44 % également). Pour le régulateur il s’agit « des premiers effets du New Deal mobile ».

En outremer, la situation est plus contrastée : Mayotte dépasse à peine les 10 Mb/s de moyenne tandis que la Réunion est à 50 Mb/s (au-dessus de la métropole donc), alors qu’elle était à moins de 20 Mb/s en 2018. La hausse est donc de plus de 150 % sur l’île de l'archipel des Mascareignes.

L’Arcep en profite pour rappeler que l’année dernière, le Berec (l’organe des régulateurs européens) « a mené et finalisé les travaux de développement de son outil open source de mesure de qualité de service Internet. Cet outil est constitué d’une application mobile (sur Android et iOS), d’un testeur web et d’une version installable (sur Windows, Mac et Linux) ».

Le code source est disponible depuis décembre sur GitHub. Il « est mis à disposition des autorités de régulation nationales (ARN) des différentes États membres qui peuvent l’adopter, sur base volontaire ».

Les nouvelles lignes du règlement Internet ouvert

Le régulateur revient ensuite sur les nouvelles « lignes directrices du règlement Internet ouvert », publiées mi-juin 2020 après 18 mois de travaux. Pour les différentes autorités de régulation nationales, « la révision des lignes directrices a aussi permis […] d’échanger sur différentes pratiques pouvant affecter la neutralité des services d’accès à Internet ».

Dans l’ensemble, « elles conservent la structure des lignes directrices précédentes, elle-même calquée sur la structure du règlement Internet ouvert. Les clarifications apportées […]  reflètent les conclusions communes auxquelles sont parvenus les régulateurs européens ».

Il est notamment question des offres zero-rating où le volume de données de certains services n’est pas décompté du forfait. Elles ne sont « pas interdites per se par le règlement européen, mais elles peuvent engendrer un traitement discriminatoire au profit d’applications ou de catégories d’applications » et sont donc surveillées de près.

Les nouvelles lignes directrices précisent d’ailleurs les critères d’évaluation et « les conditions dans lesquelles les FAI peuvent créer différentes classes de qualité de service d’accès à Internet afin de mettre en place des offres spécifiques, notamment à destination des entreprises ».

D’autres points sont abordés, comme les « critères définissant un « service spécialisé » avec l’essor de l’Internet des objets et des services machine to machine ». Sur la 5G en particulier, le régulateur rappelle qu’un document a été mis en ligne pour démystifier les idées reçues sur la prochaine génération de réseau et la neutralité du Net.

FAI : attention aux noms de domaine et URL

Autre élément mis en avant par le régulateur dans son rapport : « la question de l’accès par les FAI aux noms de domaine (ou aux URL) à des fins de gestion de trafic ou à des fins de facturation ». Si le règlement Internet ouvert leur permet « d’accéder qu’aux informations contenues dans l’en-tête du paquet IP et dans l’en-tête du protocole de la couche transport (par exemple l’en-tête TCP ou l’en-tête UDP) dont les noms de domaine et URL sont exclus ».

Le gendarme indique au passage que le Comité européen de la protection des données (EDPB/CEPD) « précise que le nom de domaine et l’URL peuvent être qualifiés de données à caractères personnels ». Les FAI qui utiliseraient le nom de domaine ou les URL « à des fins de catégorisation de trafic ou de facturation s’exposeraient non seulement à une violation potentielle du règlement Internet ouvert, mais aussi à une possible violation de la protection des données à caractère personnel de leurs clients ».

 

Wehe va s’enrichir d’un test de priorisation de port

Dans cet état des lieux, il est aussi question du blocage des ports, une problématique déjà étudiée en 2018 et qui a continué en 2019. Un exemple : « Les premiers signalements étaient relatifs au blocage de flux HTTPS sur un port donné par un opérateur mobile, empêchant ainsi pour les utilisateurs l'accès à certains services. L’Arcep s’est fait l’écho des difficultés rencontrées par les utilisateurs auprès de l’opérateur concerné, qui a convenu de mettre en place un mécanisme préservant la liberté de choix des usagers ».

Afin de permettre à tout un chacun de vérifier ce qu’il en est sur sa connexion, l’application Wehe sera mise à jour, justement avec « un test de priorisation de port ». Pour rappel, elle a été développée par la Northeastern University (sur du code open source) et elle « compare les temps de parcours du trafic pour certains services ».

Le gendarme des télécoms en profite pour affirmer que, depuis son lancement, Wehe a été utilisée « près de 115 000 fois et, à ce jour, aucune différenciation n’a été détectée via l’application ».

Le Wi-Fi dans les avions a aussi été passé à la loupe, notamment chez Air France qui « a adapté ses offres afin de les rendre les plus neutres possible compte tenu de la singularité des contraintes techniques d’un service Internet en vol ». Les connexions dans les trains ont aussi été examiné, mais pour le moment l’Arcep « poursuit l’examen de ces offres et compte sur la mobilisation de la SNCF pour s’assurer du respect du principe de neutralité du NET dans les offres de Wi-Fi dans les trains ».

Huawei vs USA : la vision de l’Arcep

Le travail sur la neutralité des terminaux a continué l’année dernière, et ce bilan est l’occasion de revenir sur la bataille entre les États-Unis et Huawei.

Le gouvernement américain a décidé de placer le fabricant chinois sur liste noire, interdisant ainsi toute nouvelle relation commerciale (les existantes peuvent continuer pour le moment) : « En réponse, Huawei a choisi de développer ses propres services, ce qui pourrait à terme conduire à une plus forte concurrence sur les marchés des systèmes d’exploitation et produits associés, mais aussi à la création d’un troisième écosystème fermé avec des problématiques similaires à celles observées pour les deux autres ».

Le rapport est par contre en retard d’un métro sur un point : «  Fortnite développé par Epic n’est par exemple toujours pas disponible sur le Play Store ». Il est en fait arrivé en avril de cette année. Epic Game avait demandé une exception à Google (portant notamment sur la commission de 30 %), qui lui avait été refusée.

Lors de son volte-face, Epic précisait qu’il « espérait que Google réviserait ses politiques et ses transactions commerciales dans un proche avenir ». Rien ne semble avoir bougé sur ce point. La Commission européenne a de son côté ouvert une enquête formelle sur l’App Store d’Apple (en plus de celle sur Apple Pay et le NFC).

Le numérique : 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre

Le dernier chapitre concerne l’empreinte environnementale du numérique, un sujet d’actualité chez de nombreux acteurs et sur lequel le Sénat s’est récemment penché avec un long rapport et 25 propositions à la clé. Le gendarme des télécoms y avait aussi été de son analyse dans le cadre de son cycle de réflexion sur les « Réseaux du futur ».

« Selon les sources le numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde soit une empreinte équivalente au transport aérien. Si cette part demeure modeste comparativement à d’autres secteurs, la croissance annuelle de la consommation de numérique (volume de données, terminaux, etc.) doit nous interroger », affirme le régulateur.

Ce dernier propose ainsi « d’établir une démarche s’appuyant en particulier sur la régulation par la donnée, qui viserait à fournir à l’utilisateur final les informations pertinentes sur les impacts énergétiques associés aux usages du numérique », qui pourrait déboucher sur un « baromètre vert » du numérique. 

L’Arcep  collecte pour le moment des données, notamment « les émissions de gaz à effet de serre produits par les principaux opérateurs de télécommunications et sur la consommation électrique des box et décodeurs audiovisuels utilisés par leurs clients ».

Le régulateur devrait également renforcer ses liens avec l’ADEME « via une étude conjointe sur le sujet et des travaux communs dans le cadre de la mise en œuvre de la loi Économie circulaire imposant aux fournisseurs d’accès à Internet d’informer leurs abonnés sur leur consommation et les émissions de gaz à effet de serre associé ».

Une bonne partie des acteurs du numérique se penche sur la consommation et le recyclage avec des actions diverses. Cela va de l’utilisation d’énergie renouvelables à une empreinte carbone nulle, en passant par l’économie circulaire.

Les enjeux vont au-delà du simple aspect économique : « recycler plutôt que jeter est un argument permettant de retenir certains talents », mais aussi d’en attirer de nouveaux chez les jeunes, particulièrement sensibilisés à cette problématique nous expliquait récemment Mateo Dugand, responsable développement durable EMEA chez HPE.

 

 
 
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Scooped by Jacques Le Bris
May 22, 2020 12:46 AM
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Déploiement de la fibre en Haute-Garonne : 5 NRO posés ce printemps

Déploiement de la fibre en Haute-Garonne : 5 NRO posés ce printemps | Toulouse networks | Scoop.it

Le déploiement de la fibre se poursuit en Haute-Garonne : 5 NRO posés ce printemps

Après un ralentissement lié aux contraintes engendrées par la période de confinement, les chantiers de déploiement de la fibre optique ont repris en Haute-Garonne. Ces dernières semaines, les équipes de Fibre 31 ont poursuivi les travaux dans plusieurs communes du département et ont notamment  installé 5 Nœuds de Raccordement Optique à : 

  • Bordes de Rivière qui permettra à terme de raccorder 2003 prises foyers, entreprises ou bâtiments publics à la fibre optique d'ici juin 2022, pour les communes de  Le Cuing, Lodes, Cardeilhac, Saint-Ignan, Villeneuve-de-Rivière, Bordes-de-Rivière, Clarac, et Ponlat-Taillebourg
  • Boulogne-sur-Gesse qui permettra à terme de raccorder 2944 prises foyers, entreprises ou bâtiments publics à la fibre optique d'ici juin 2022, pour les communes de Puymarin, Montesquieu-Guittaut, Saint-Laurent, Montbernard, Saint-Ferréol-de-Comminges, Péguilhan, Mondilhan, Escanecrabe, Saint-Pé-Delbosc, Montgaillard-sur-Save, Montmaurin, Sarrecave, Nilan-Gesse, Gensac-de-Boulogne et Saint-Loup-en-Comminges
  • Cabanac-Cazaux qui permettra à terme de raccorder 3706 prises foyers, entreprises ou bâtiments publics à la fibre optique d'ici juin 2022, pour les communes de 
    Pointis-Inard, Rieucazé, Lespiteau, Soueich, Encausse-les-Thermes, Aspret-Sarrat, Régades, Payssous, Izaut-de-l’hôtel, Arbon, Malvezie, Sauveterre-de-Comminges, Barbazan, Luscan, Génos, Saint-Pé-d’Ardet, Arguenos et Juzet-d’Izaut
  • Coueilles qui permettra à terme de raccorder 2562 prises foyers, entreprises ou bâtiments publics à la fibre optique d'ici juin 2022, pour les communes de Molas, Boissède, L’Isle-en-Dodon, Anan, Mirambeau, Martisserre, Mauvezin, Goudex, Ambax, Senarens, Labastide-Paumès, Polastron, Riolas et Coueilles
  • et Montbrun-Lauragais qui permettra à terme de raccorder 4294 prises foyers, entreprises ou bâtiments publics à la fibre optique d'ici juin 2022, pour les communes de 
    Saint-Léon, Noueilles, Issus, Belbèze-de-Lauragais, Montbrun-Lauragais, Espanès, Corronsac, Aureville, Clermont-le-Fort, Rebigue, Lacroix Falgarde et une partie de Mervilla et Pechbusque.

 

« Ces NRO supplémentaires viennent compléter le maillage du déploiement en Haute-Garonne. Il s’agit d'un local technique recevant les câbles de fibre optique qui permettent de relier le réseau national optique et le réseau local, qui converge vers les abonnés. Au total, ce sont 51 équipements qui seront déployés pour permettre à tous les Haut-Garonnais d’avoir accès au très haut débit d’ici 3 ans conformément aux décisions du Syndicat Mixte Haute-Garonne Numérique. 

 

En raison de la crise sanitaire, nous avons dû nous réorganiser très vite, avec l’appui du coordonnateur Sécurité-Protection-Santé, afin de protéger nos techniciens qui œuvrent sur le terrain pour continuer à déployer le réseau fibre sur le département de la Haute-Garonne : masques et gestes barrières obligatoires, en plus de l’équipement de sécurité déjà en place. Je suis fier du dévouement de chacun d’entre eux et je tiens à les remercier chaleureusement pour leur engagement, ainsi que l’ensemble des collaborateurs qui continuent depuis chez eux à coordonner les implantations et études techniques. »

Pierre Borda, Directeur Général de Fibre 31.

 

"Afin que l'ensemble des communes de Haute-Garonne soient reliées à la fibre optique, le Conseil Départemental de la Haute-Garonne et les EPCI, établissements publics de coopération intercommunale, regroupés en un syndicat mixte ont confié à la société Fibre 31 la Délégation de Service Public concessive pour une durée de 25 ans, pour un investissement global estimé à 515 millions d'euros. Devant l'ampleur de ce chantier, il a été nécessaire que la puissance publique intervienne.

En effet, si les opérateurs mobilisent d'importants moyens dans les zones dites très urbanisées, les investissements sont beaucoup plus limités voire inexistants dans les zones rurales et de montagne. "

Annie VIEU, Présidente du Syndicat Mixte Haute-Garonne Numérique

100 % de la Haute-Garonne fibrée d’ici 2022

Le déploiement du réseau FTTH* pour raccorder l’ensemble des foyers et entreprises du département sera réalisé d'ici juin 2022 pour un investissement initial de 230 millions d'euros. 
Première étape dans le déploiement de la fibre optique, la pose de 51 NRO qui permettra ensuite la connexion de 700 armoires de rue appelées « SRO » (sous-répartiteurs optiques).

Les usagers auront le choix pour leurs offres Très Haut Débit entre différents opérateurs présents dès l’ouverture commerciale qui leurs seront présentés lors de réunions publiques organisées par Haute-Garonne Numérique et Fibre 31.

 

Un chantier majeur pour la Haute-Garonne 

Ce sont plus de 400 personnes qui œuvrent quotidiennement sur le terrain. Et Haute-Garonne Numérique a souhaité que 15% du chantier soit affecté à des personnes en insertion au sein des différents sous-traitants mobilisés.

A noter que parmi les 60 entreprises référencées, plus de la moitié ont leur siège social en Haute-Garonne.

Fibre 31 et Fibre 31 Déploiement emploient de leur côté environ 40 personnes.

* Fiber To The Home ou Fibre optique jusqu'au domicile

 

Date d’éligibilité de son logement ou entreprise à la fibre optique

Pour connaître la date d’éligibilité de son logement ou entreprise à la fibre optique, il suffit d’envoyer un mail à contact@fibre31.fr

 

 

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April 5, 2020 9:20 AM
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Big Brother vous surveille dans votre confinement

Big Brother vous surveille dans votre confinement | Toulouse networks | Scoop.it
See how your community is moving around differently due to COVID-19
 

As global communities respond to COVID-19, we've heard from public health officials that the same type of aggregated, anonymized insights we use in products such as Google Maps could be helpful as they make critical decisions to combat COVID-19.

These Community Mobility Reports aim to provide insights into what has changed in response to policies aimed at combating COVID-19. The reports chart movement trends over time by geography, across different categories of places such as retail and recreation, groceries and pharmacies, parks, transit stations, workplaces, and residential.

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March 9, 2020 4:35 AM
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La Cité (des startups) ouvre ses portes à Toulouse

La Cité (des startups) ouvre ses portes à Toulouse | Toulouse networks | Scoop.it

Au sein de l'allée centrale, la Région Occitanie compte organiser divers événements, comme des expositions culturelles.

 

Dès le 2 mars, l'hébergeur d'entreprises toulousain At Home et une vingtaine de startups se sont installés dans la Cité des Startups. Ce lieu dédié à l'économie et à l'innovation, pour lequel le Conseil régional a investi 37 millions d'euros, sera pleinement opérationnel à la fin de l'été 2020. Mais les anciennes halles de Latécoère vont également accueillir des TPE-PME et un grand groupe industriel. Par conséquent, cet espace de 13 000m2 se nommera "La Cité". Toutes les informations sur ce nouveau cœur économique de Toulouse et de l'Occitanie.

 

 

À présent, il ne faudra plus parler de "Cité des Startups". Les anciennes halles de Latécoère, rachetées par la Région Occitanie afin d'en faire un lieu dédié à l'économie et à l'accompagnement aux entreprises contre 37,2 millions d'euros, se nommeront désormais "La Cité".

"La Cité des Startups était un nom trop restrictif. Les startups sont des entreprises comme les autres, mais elles ont simplement un mode de financement différent. De plus, ce lieu va accueillir des TPE et PME qui veulent innover, mais aussi un grand groupe d'envergure internationale qui va y installer sa plateforme d'innovation dont je ne peux encore dévoiler le nom", avance Arnaud Thersiquel, le CEO de l'hébergeur d'entreprises At Home.

Cet acteur toulousain, fondé en 2015 et qui dispose déjà d'un campus d'entreprises dans le quartier Compans-Caffarelli, a été sélectionné par le Conseil régional pour animer le Tiers Lieu, soit 40% de l'espace de La Cité qui fait 13 600 m2. Si cette partie accueillera les équipes de l'incubateur Nubbo et de l'agence de développement économique régional Ad'Occ, At Home aura surtout pour mission de trouver des occupants pour les 300 postes de travail répartis dans les lieux, dont 200 sont réservés rien qu'aux startups.

"Aujourd'hui, (lundi 2 mars, ndlr), nous prenons officiellement possession des lieux et nous accueillons nos premières startups, soit une vingtaine pour un total de 60 personnes environ. Certaines sont nouvellement hébergées, d'autres viennent de nos locaux à Toulouse, ou bien du Village by Ca et de l'IoT Valley", commente le dirigeant qui pense avoir loué la totalité des emplacements dès 2021.

 

 

Une Cité ouverte aux entreprises extérieures

Pour exploiter de la sorte La Cité, At Home a passé une convention de 12 ans avec la Région Occitanie, tout comme Manatour qui va gérer le FabLab. Si At Home ne touchera aucune subvention de la part de la collectivité locale, en revanche il devra verser tous les mois un loyer représentant un certain pourcentage du résultat net réalisé. Et l'hébergement des entreprises représentera une partie de ses revenus.

"Les entreprises devront s'acquitter d'un loyer mensuel, par poste, de 150 euros charges comprises et hors taxes. C'est un prix volontairement très agressif. À titre de comparaison, le coût mensuel dans nos locaux dans le centre-ville de Toulouse est à 180 euros. Cela fonctionne car de plus en plus d'entreprises ne veulent pas se préoccuper des problématiques liées aux locaux et préfèrent sous-traiter", explique Arnaud Thersiquel, qui précise par ailleurs qu'aucune limite de durée n'a été fixée pour l'accueil au sein de La Cité.

 

 

L'hébergement et l'accompagnement d'entreprises n'est pas la seule source de revenus pour l'acteur toulousain. Afin d'amortir son investissement de 1,6 millions d'euros effectué pour aménager les 4 800 m2 dont il a la charge, At Home compte louer à des entreprises extérieures une douzaine de salles de réunions, mais aussi un amphithéâtre de 200 places pour y accueillir de l'événementiel et des événements d'entreprises. Grâce à ces équipements, l'hébergeur d'entreprises toulousain espère réaliser 1,5 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel en rythme de croisière rien qu'avec la gestion de La Cité, contre "seulement" 1,2 millions d'euros actuellement.

"Nous allons doubler notre chiffre d'affaires et doubler nos équipes composées d'une dizaine de personnes pour le moment", fait savoir le CEO d'At Home qui gère également un espace dans le quartier du Canal Saint-Martin à Paris.

En faire un lieu de vie ouvert au public

Néanmoins, la Région Occitanie restera propriétaire, et gestionnaire, de la grande allée centrale pour y accueillir des événements comme des expositions ou des petites conférences, étant donnée que cette allée est équipée d'un amphithéâtre en bois d'une soixantaine de places.

Car l'ambition de la Région est d'en faire un lieu dédié à l'économie, mais aussi un lieu de vie ouvert au public. Ainsi, La Cité sera ouverture de 7 heures à 2 heures du matin, du lundi au samedi, et de 10 heures à 22 heures le dimanche, et le public pourra profiter du mobilier (tables, chaises, tabourets, gradins) installé dans l'allée centrale.

 

 

Si l'inauguration officielle de La Cité est prévue au cours du printemps, le lieu ne sera pleinement opérationnel qu'à la fin de l'été 2020. À cette date, un restaurant ouvert au public ouvrira ses portes. Géré par Thomas Fantini, le restaurant aura une capacité d'environ 110 couverts et sera doté d'une terrasse. Mais le concept de ce nouveau lieu de la gastronomie n'a pas encore été dévoilé.

 

Par Pierrick Merlet  

 

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March 4, 2020 10:18 AM
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Biological and artificial neurons connect and communicate online

Biological and artificial neurons connect and communicate online | Toulouse networks | Scoop.it
A diagram showing where and how the biological and artificial neurons connected and communicated with each other
 
 
Researchers in Europe and the UK have managed to connect biological and artificial neurons together – and allow them to communicate long distances through the internet. The biological neurons were grown in one country, sent signals through an artificial synapse located in another to electronic neurons in a third country.
 

As advanced as supercomputers get, the human brain still utterly leaves them in the dust. It’s made up of neurons that communicate with each other through pulses of electrical signals, passed across tiny gaps known as synapses. These neurons can both process and store information, unlike computers that require separate types of memory for each task.

Artificial versions of neurons and synapses have shown to be far more powerful than traditional computer chip designs, but they’re still in the experimental stage. And now, a team of researchers has taken the next step and connected the artificial and biological versions between three different countries.

Biological rat neurons were grown in a lab in Italy, at the University of Padova. Meanwhile, artificial neurons were made on silicon chips in Switzerland, at the University of Zurich and ETH Zurich. And these two different technologies communicated through artificial synapses, known as “memristors,” operated at the University of Southampton in the UK.

 

Spiking events were produced by the rat neurons and traveled over the internet to the memristors. These translated the signals into electronic spikes, then passed them onto the artificial neurons in Zurich. The system also worked just as well the other way around, allowing the biological and artificial components to quickly communicate in both directions.

“We are very excited with this new development,” says Themis Prodromakis, corresponding author of the study. “On one side it sets the basis for a novel scenario that was never encountered during natural evolution, where biological and artificial neurons are linked together and communicate across global networks; laying the foundations for the Internet of Neuro-electronics. On the other hand, it brings new prospects to neuroprosthetic technologies, paving the way towards research into replacing dysfunctional parts of the brain with AI chips.”

 

Michael Irving

 

The research was published in the journal Scientific Reports.

Source: University of Southampton

 
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February 26, 2020 6:17 AM
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Voiture-balai

Voiture-balai | Toulouse networks | Scoop.it

Il existe peut-être une option : celle qui consiste à saboter cette machine infernale en faisant le choix de ne plus être connecté à rien.

 

Passé les gesticulations autour de la minable affaire Griveaux, les explications qui nous ont été exposées pour justifier la diffusion d’images intimes méritent qu’on s’y attarde. Elles reposent sur un raisonnement très simple selon lequel Internet serait un nouveau pouvoir entre les mains des citoyens, donc plus démocratique, car il échapperait au contrôle des vieux pouvoirs traditionnels à la botte de la caste politicienne et des structures étatiques. Grâce à lui, le peuple détiendrait enfin son propre quatrième pouvoir, celui de diffuser des informations qui éveilleront la conscience des peuples et renverseront les oligarchies politiques.

Il est vrai que le contrôle de l’information est inhérent à tout pouvoir. Celui qui sait est celui qui dirigera. Celui qui ne sait pas est celui qui subira. Le pouvoir ne se partage pas, et l’infor­mation encore moins.

Le pouvoir, c’est l’information, et celui qui contrôle l’information détient le pouvoir.

Ces cinquante dernières années, les tentatives pour créer des médias de gauche et libres furent rares. Au début des années 2000, tous les regards se tournent alors vers Internet. Internet devient la voiture-balai de tous les échecs de la gauche pour créer des médias indépendants. Blogs et sites en tout genre, de qualités variables, se rêvent en alternative aux médias dominants associés au pouvoir en place. Les révélations de Julian Assange, menacé d’extradition vers les États-Unis, ainsi que les documents dévoilés par Snowden sur l’emprise de la NSA sont des tentatives audacieuses pour informer le public de ce qu’on lui cache, avec l’espoir que son esprit enfin éclairé l’entraînera vers les chemins de la révolte. Internet devient un champ de bataille gigantesque, plus grand que le front russe en 1941 ou que l’océan Pacifique en 1944, et les rebelles comme Assange ou Snowden peuvent demander l’asile politique à n’importe quel pays, cela ne leur sera d’aucun secours, car pas un mètre carré de notre planète n’est épargné par cette guerre pour le contrôle d’Internet et de l’information.

 

Peut-on échapper à cet affrontement mondial ? On se doute bien que des agences comme la NSA, la CIA, le FSB cherchent à mettre la main sur ce nouveau pouvoir qu’est Internet. Tout comme ceux qui veulent échapper à l’emprise de ces organisations et qui rêvent aussi de s’approprier Internet pour diffuser les informations qui serviraient leur cause politique. Le pouvoir, c’est l’information, et celui qui contrôle l’information détient le pouvoir.

Quelle que soit l’issue de ce combat homérique, rien ne nous donne la garantie que l’usage que les vainqueurs feront d’Internet sera plus honnête que celui qu’en auraient fait les perdants. La minable affaire Griveaux nous en donne un avant-goût. Vaut-il mieux être surveillé par la NSA ou par un olibrius russe qui diffuse nos vidéos privées ?

Vaut-il mieux être manipulé par des bataillons de hackeurs poutiniens ou suivi à la trace par Amazon grâce à nos achats sur le Net ?

Aucune de ces perspectives n’est vraiment réjouissante. Comme au XXe siècle, où le monde fut écartelé entre deux totalitarismes, il nous faut trouver notre place sur ce champ de bataille impitoyable.

 

Il existe peut-être une autre option. Une autre voie à la portée de tous. Celle qui consiste à saboter cette machine infernale en faisant le choix de ne plus être connecté à rien, de débrancher nos ordinateurs, de jeter nos smartphones à la poubelle, d’écraser nos montres connectées, de broyer nos tablettes et de déconnecter notre maison surveillée par Google. L’acte contestataire ultime ne nous laissera peut-être pas d’autre possibilité que cette solution.

 

Ces nouvelles technologies numériques nous ont été vendues comme de la drogue. Pour déclencher notre dépendance, on a inondé nos vies d’objets connectés de moins en moins chers, comme le font tous les dealers du monde quand ils distribuent à bas prix des doses de drogue pour créer l’addiction chez le consommateur. L’indépendance éditoriale rêvée de tous ne peut faire l’économie d’une réflexion sur notre dépendance aux technologies numériques. Sans quoi, on pourra créer sur le Net tous les médias alternatifs qu’on veut et y publier toutes les informations ultrasecrètes, notre activisme numérique ne fera que nourrir cet ogre jamais rassasié qu’est Internet et le renforcer à l’infini.

 

Riss

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February 22, 2020 3:25 AM
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Sur Google, on trouve en un clic des milliers de numéros français liés à WhatsApp

Sur Google, on trouve en un clic des milliers de numéros français liés à WhatsApp | Toulouse networks | Scoop.it

[Enquête Numerama] Google, Bing et d'autres moteurs de recherche indexent des liens d'invitation publique de la messagerie chiffrée WhatsApp, qui permettent à n'importe qui de rejoindre de nombreuses conversations et d'avoir ainsi accès à des milliers de numéros de téléphone. Numerama a pu retrouver l'identité de plusieurs personnalités publiques.

 

Ce sont des centaines de numéros de téléphones portables français qui défilent, les uns à la suite des autres.

La militante féministe Caroline de Haas, le secrétaire national du parti Europe Écologie Les Verts Julien Bayou, un assistant parlementaire d’Europe Écologie-Les Verts au Parlement européen, un membre de la campagne LREM pour le dixième arrondissement de Paris… Nous avons, en quelques minutes, pu retrouver leur identité et leur numéro de téléphone, et ce, sans le moindre piratage.

 

Ces numéros sont accessibles par une simple recherche sur un moteur de recherche (Google, Qwant, Bing) — et ce ne sont pas les seuls. Les moteurs de recherche indexent, depuis au moins plusieurs mois, des conversations WhatsApp publiques, sans que les utilisateurs de la messagerie chiffrée n’en aient forcément conscience.

 

Pourquoi ces numéros sont-ils accessibles si facilement ?

Ce vendredi 21 février 2020, le site américain Vice a publié un premier article mettant au jour cet étrange fonctionnement, après un signalement d’un journaliste allemand de Deutsche Welle sur Twitter. En quelques recherches Google, les journalistes ont réussi à accéder à des conversations groupées WhatsApp sensibles, et donc d’obtenir des centaines de numéros de téléphone en clair. Numerama a donc fait le test, qui s’est avéré concluant.

Des numéros et photos de profil publiques

Nous avons effectué des recherches Google avec l’URL correspondant au Chat WhatsApp, précédées de différents mots-clés. Nous avons réussi, en quelques clics, à rejoindre plusieurs conversations de groupes. Si celles-ci ne sont pas toutes actives — et nous n’avons pas accès aux messages qui précèdent notre arrivée dans le groupe — l’entièreté des numéros de téléphone des personnes qui en font partie est accessible publiquement. Ces données, déjà sensibles en soi, peuvent donc être aisément récupérées.

Mais le problème est encore plus important, car il est possible d’identifier facilement certains membres en fonction de leur photo de profil. Au moins une centaine de personnes présentes dans une conversation concernant le parti Europe Écologie-Les Verts en Île-de-France, par exemple, ont configuré leur photo de profil sur WhatsApp. Il suffit donc de cliquer sur leur profil, enregistrer la photo et effectuer une recherche image inversée sur Google pour obtenir un résultat probant sur leur nom et prénom — si tant est que la même photo ait été utilisée sur d’autres sites internet (un compte Twitter, un profil Linkedin).

 

C’est de cette manière que nous avons pu associer en quelques minutes le nom d’un assistant parlementaire d’EELV au Parlement européen à son numéro de téléphone, qui n’est pourtant pas public. Même chose pour ce membre de l’équipe de campagne LREM aux municipales pour le dixième arrondissement de Paris. De même, le numéro de téléphone de la militante féministe Caroline de Haas est accessible dans une conversation WhatsApp dont le lien a été rendu public.

Mais cette démarche pourrait très bien être utilisée pour des anonymes. Outre les résultats de recherches liées à des partis politiques, de nombreuses conversations WhatsApp au lien public, indexées par Google, contiennent des informations sensibles ou concernent des partages d’images à caractère pornographique. Les photos de profil et numéro de téléphone des personnes (personnalités connues ou anonymes) qui en font partie, sont toutes accessibles.

Facebook est au courant depuis novembre 2019

Selon l’experte Jane Wong, il pourrait s’agir d’une mauvaise configuration de WhatsApp, qui a permis à « environ 470 000 invitations de groupe » (le nombre de résultats obtenus avec une recherche) d’être indexées par Google alors qu’ils n’auraient dû l’être.

 

Ces liens sont générés lorsque, dans une conversation de groupe, un administrateur clique sur l’option « Inviter à intégrer le groupe via à lien ». Une fenêtre s’ouvre alors, qui génère ce lien, suivi de la mention « Toute personne ayant WhatsApp peut utiliser ce lien pour intégrer ce groupe. Partagez-le seulement avec les personnes en qui vous avez confiance. » Ce lien devient donc techniquement public — mais il est peu probable que les utilisateurs aient conscience qu’ils sont, par la même occasion, indexables et indexés par des moteurs de recherche.

Ce qu’il se passe lorsque l’on génère un lien public pour une conversation WhatsApp

C’est également via cette fenêtre que n’importe quel administrateur peut faire cesser le partage public de ce lien en particulier en cliquant sur « Réinitialiser le lien », ce qui génère un autre lien. « En réinitialisant ce lien, personne ne pourra l’utiliser pour intégrer ce groupe », prévient WhatsApp. Il n’est pas certain que Google ou Bing ne ré-indexeront pas ce nouveau lien, mais la mesure peut servir, à minima, d’acte de prévention.

L’indexation de ces liens publics est d’autant plus surprenante qu’il semble que Facebook, propriétaire de la messagerie chiffrée WhatsApp, est au courant depuis au moins novembre 2019. Vijju, un chercheur en cybersécurité indien avec qui Numerama a pu échanger, a diffusé une réponse de Facebook datant du 12 novembre dernier, dans laquelle un membre de l’équipe de la multinationale lui affirme qu’il ne s’agit pas d’une « faille » à proprement parler, car il s’agit de liens publics, car «  accessibles de tous » et qu’il s’agit d’une « décision intentionnelle » de WhatsApp. Il reconnaît toutefois « un fait surprenant : le fait que Google indexe ces liens ». « Nous ne pouvons pas contrôler, malheureusement, tout ce que font les moteurs de recherche comme Google et les autres, choisissent d’indexer. C’est pour cette raison que nous ne vous donnerons pas de prime lorsqu’il s’agit d’une indexation par des moteurs de recherche. »

Twitter/hackrzvijay

Nous avons testé le même type de recherches sur Qwant, le moteur français : nous n’avons pas trouvé les mêmes liens vers les mêmes groupes WhatsApp, mais il y avait bien des liens : nous avons tout de même pu accéder à de nombreuses conversations de groupes, ainsi que les numéros de téléphone de leurs membres. Lorsque l’on effectue la recherche sur Bing, on trouve aussi plus de 697 000 résultats qui mènent vers des liens publics de conversation WhatsApp.

 

 

Jacques Le Bris's insight:

Google a pris connaissance de nos questions concernant cette indexation — nous mettrons à jour cet article en cas de communication officielle sur le sujet.

Nous avons également contacté récemment la CNIL et Facebook sur le sujet ; notre mail datant de vendredi soir, cet article sera également mis à jour en cas de retour dans les prochains jours.

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February 10, 2020 7:49 AM
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Twitter confirme sa rentabilité et gagne des utilisateurs

Twitter confirme sa rentabilité et gagne des utilisateurs | Toulouse networks | Scoop.it

Twitter revendique désormais 152 millions d'utilisateurs quotidiens "monétisables" Longtemps resté dans le rouge, Twitter est rentable pour la deuxième année consécutive. Le site de micro-blogging revendique désormais 152 millions d'utilisateurs quotidiens dans le monde (+21%). Il récolte les fruits d'une stratégie déployée depuis 2016, visant à lutter contre les faux comptes et les fausses informations.

 

Twitter poursuit sa mue. Pour la deuxième année consécutive, le site de micro-blogging est rentable. En 2019, il a enregistré un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de dollars (+14% sur un an) pour un bénéfice net de 1,5 milliard de dollars (+21%), selon ses résultats financiers annuels publiés jeudi. Et pour la première fois depuis sa création en 2006, le réseau social a dégagé un chiffre d'affaires trimestriel supérieur à un milliard de dollars sur les trois derniers mois de l'année. A Wall Street, l'action bondissait jeudi de 6% dans les échanges en avant-Bourse.

"2019 a été une grande année pour Twitter", s'est félicité le Pdg et cofondateur de Twitter, Jack Dorsey, lors d'une conférence téléphonique avec les analystes.

Il s'est également montré très confiant pour 2020. Car le réseau social continue de séduire les utilisateurs. Twitter revendique désormais 152 millions d'utilisateurs quotidiens "monétisables" (+21%). Cette métrique, propre au groupe de Jack Dorsey, désigne les utilisateurs considérés comme pouvant être exposés à de la publicité sur sa plateforme. A l'instar de Facebook, plus grand réseau social au monde, la publicité est au cœur du business model de Twitter.

La stratégie payante "d'assainissement" de la plateforme

Le réseau social ayant été très longtemps dans le rouge, Twitter s'est donné pour mission depuis 2016 de remodeler son mode de fonctionnement. Le but : "assainir" sa plateforme pour conquérir de nouveaux utilisateurs. En effet, depuis son lancement, la plateforme a régulièrement était accusée de favoriser le cyber-harcèlement et d'attirer les "trolls" (ces fameux comptes qui commentent systématiquement les publications de façon ironique ou haineuse).

 
 
 

Cela s'explique par son ADN : Twitter mise sur des messages ultra-courts ne permettant pas de développer sa pensée - quelques centaines de signes seulement - et la viralité est favorisée par le "retweet", qui permet de republier un message sur son compte en un clic. Un fléau qui nuisait à son business model, puisque les annonceurs devenaient frileux.

Pour se rendre à nouveau désirable aux yeux des marques, Twitter a lancé depuis plusieurs années des grandes campagnes de suppression de faux comptes - quitte à perdre des utilisateurs. Courant 2019, Jack Dorsey a annoncé que a plateforme n'accepterait plus aucune publicité à caractère politique, contrairement à Facebook. Le site de micro-blogging a également dévoilé mercredi de nouvelles règles de modération. L'objectif : réduire la propagation des contenus manipulés et des fausses informations, dont les deepfake - ces "fausses vidéos" réalisées grâce à de l'intelligence artificielle qui reproduit les voix de personnes existantes.

"Les informations trompeuses sont sans doute le plus grand défi de notre industrie", a commenté Jack Dorsey. "Cela sera au centre de notre attention."

+20% de recrutements promis en 2020

Depuis août, Twitter a également déployé une nouvelle fonctionnalité pour favoriser les "conversations saines" : permettre aux utilisateurs de suivre des "centres d'intérêts". Jusqu'ici, il était uniquement possible de suivre des comptes d'internautes. Désormais, il est possible de consulter l'intégralité des tweets se référant à une équipe sportive par exemple. Par extension, il sera aussi possible de masquer certains sujets pour éviter, par exemple, de se faire spoiler la fin de sa série préférée.

Lire aussi : Pourquoi Twitter mise sur les "centres d'intérêts"

 

Pour 2020, Jack Dorsey a réitéré les mêmes objectifs que ceux fixés en 2019 : "augmenter la vitesse de développement et de la confiance" envers la plateforme, en favorisant "la conversation publique saine" pour in fine "augmenter la durabilité des revenus". Dans cette optique là, Twitter dit vouloir gonfler ses effectifs de 20% cette année. Soit environ 960 employés pour le groupe qui comptait 4.800 salariés fin 2019.

 

 

 

Jacques Le Bris's insight:

Resté dans le rouge pour un petit oiseau bleu, cela la fichait mal !

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February 5, 2020 2:03 AM
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80 fabriques de territoire et fabriques numériques de territoire lauréates

80 fabriques de territoire et fabriques numériques de territoire lauréates | Toulouse networks | Scoop.it

SCIC IF, LES IMAGINATIONS FERTILES ET TOULOUSE MÉTROPOLE 31100Toulouse

parmi les 80 premiers Tiers-lieux labellisés "Fabriques de territoire et Fabriques numériques de territoire"

 

https://www.imaginationsfertiles.fr/espace-coworking-toulouse/

 

Jacques Le Bris's insight:

Télécharger le document source :

https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/sites/default/files/2020-02/20200203_dp-tiers-lieux.pdf

 

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January 28, 2020 10:18 AM
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15 Things Every Business Must Know About 5G

15 Things Every Business Must Know About 5G | Toulouse networks | Scoop.it

5G is here — but it's also not here. And it is still coming.

 This can be a little confusing.

Every U.S. carrier has launched some form of 5G network, and many European carriers have as well, but what exactly is it? And why should we care?

 

Here are 15 things every business owner must know about 5G as it rolls out into wider availability and use:

 

  1. 5G stands for fifth-generation cellular wireless.
  2. 5G will bring three main improvements to your cellular connection: larger channels to speed up your connection, lower latency for faster responsiveness, and the ability to connect many more devices at once.
  3. The actual 5G radio system is different from the 4G system, which means that coverage maps are different. Where current carriers are relying on 4G and 5G, this can mean outages where the two don’t overlap.
  4. 5G uses three different wave spectrums — low, middle, and high. Low band right now is about the same as 4G. Mid-band is the most commonly used in countries outside the U.S. And high band is the really new stuff; they’re very short-range frequencies, requiring more towers, but blazingly fast.
  5. The first all-band 5G phones are set to debut in 2020; current phones only use one band, so consumers are forced to choose.
  6. How fast? Speeds will be 10 to 100 times faster than 4G. At these speeds, you could download a full-length feature film in seconds.
  7. Some people are worried about potential health risks from 5G because it uses higher band, shorter frequency electromagnetic radiation. However, there is no scientific evidence that these radio waves will constitute a health risk.
  8. 5G networks will have to be much smarter than previous networks, because they will need to manage more cells that can change size and shape to provide those faster speeds.
  9. 5G home and business internet has the potential to be much faster than existing 4G internet and much easier for carriers to offer than laying fiber optic cable to every street and every building.
  10. The business potential for 5G is still in its infancy, but any business that would benefit from high-resolution, fast streaming video will certainly be affected. It will also enable industrial automation and driverless vehicles that interact with other cars and even the roads themselves.
  11. Because it can accept so many more devices, 5G may also usher in a boom in smart devices and smart sensors.
  12. With these new networks comes new data, and that signals opportunities for better machine learning and artificial intelligence systems.
  13. For the first time, mobile networks will be a true replacement for wired networks, which may allow businesses to set up satellite offices in previously unreachable locations. It will also make working on the go — from planes, trains, and automobiles — much faster and more reliable.
  14. The biggest change 5G is predicted to bring to phones is the ability to do more with virtual reality and augmented reality, which provide their own business opportunities.
  15. Of course, with the advent of any new technology, there will be costs to upgrade hardware that will likely be more expensive than current models. Businesses that want to take advantage of what 5G will have to offer should start budgeting for those upgrades now. 

 

 

It might still be several years before 5G is fully rolled out, businesses would be wise to start preparing for the change today. This might include costs for upgrading hardware, but also potential opportunities that will open up with gigabit speeds. Regardless, the companies that are prepared for 5G will be poised to reap the biggest benefits. 

 

To learn more about 5G, have a look at my conversations with Paul Scanlon from Huawei. In this first video, I talk to Paul about 5G and why it is not dangerous: (...)

 

Bernard Marr

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January 22, 2020 5:43 AM
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La (nouvelle) French Tech Toulouse dévoile sa stratégie

La (nouvelle) French Tech Toulouse dévoile sa stratégie | Toulouse networks | Scoop.it

Sandrine Jullien-Rouquié, présidente de la French Tech Toulouse (au centre), entourée des 8 entrepreneurs toulousains qui impulsent l'association au quotidien.

 

La French Tech Toulouse a présenté, lundi 20 janvier, son plan d'action pour 2020. Les 9 entrepreneurs membres fondateurs se sont réunis autour de leur tout nouveau directeur délégué, Alexis Janicot, pour exposer les actions spécifiques de l'association en faveur des startups toulousaines ainsi que les programmes d'envergure nationale déployés dans la Ville rose. Décryptage.

 

Pour cette année 2020, l'association French Tech Toulouse redéfinit ses orientations autour de thématiques et projets destinés à connecter les startups entre elles, accélérer leur développement, fédérer l'écosystème et faire rayonner la Ville rose qui fait partie des 13 villes de France à bénéficier du label French Tech. Suite à ce renouvellement de label, la French Tech Toulouse a connu un remaniement. Sa gouvernance est dorénavant portée par neuf entrepreneurs toulousains.

Tout d'abord, l'association va créer un observatoire de startups dont le rôle sera de récupérer des données clés (chiffre d'affaires, nombre d'emplois, secteur d'activité, levées de fonds, etc) sur les jeunes pousses afin de mettre en exergue les différents profils existants et fournir les informations aux startups entre elles, ainsi qu'aux porteurs de projets, collectivités, etc. Le but est d'observer l'exhaustivité des startups toulousaines afin de mieux les accompagner ainsi que de favoriser ou développer des financements et formations dans certains domaines. Les premiers résultats de cet observatoire seront diffusés dès le 1er trimestre 2020.

L'association souhaite également aider les jeunes entreprises à développer les volets international et financement. Pour l'heure, elle a pour idée de mesurer la performance (montant des levées de fonds, recrutements, etc) grâce à un indicateur local. La réalisation d'une cartographie où sont répertoriés, par domaine, les différents fonds d'investissement est également en cours de réflexion.

Quatre programmes pour accompagner au mieux

En parallèle, la French Tech Toulouse continuera le déploiement des programmes nationaux sur le territoire. Le plus récent, est le French Tech Tremplin. Lancé en décembre dernier, ce dernier vise à offrir la possibilité à cinq entrepreneurs issus de tous les milieux sociaux (réfugiés, personnes issues des quartiers prioritaires, étudiants boursiers, etc) d'intégrer l'écosystème.

 

Lire aussi : La French Tech Toulouse lance son programme "Tremplin"

"Nous allons également déployer le French Tech Central qui permet aux startups de rencontrer les services publics, ce qui n'a pas toujours été facile, afin d'échanger autour des besoins en terme de modifications de conditions réglementaires par exemple. Il sera lancé dans les prochaines semaines", détaille Sandrine Jullien-Rouquié, présidente de la French Tech Toulouse.

Lire aussi : French Tech Toulouse : Sandrine Jullien-Rouquié veut "fédérer l'écosystème pour penser collectif"

 

Les programmes Visa, qui a pour objectif d'attirer des talents de nationalités étrangères à Toulouse tout en facilitant leur arrivée, et Bourse, une subvention d'un montant de 30 000 euros pour financer les premières dépenses de projet de création d'entreprise, font également partie du plan d'action de la French Tech Toulouse en 2020.

Un nouveau directeur délégué

Afin de mener à bien ces missions, l'association toulousaine bénéficie d'un budget de fonctionnement de 200 000 euros par an. Dans les années à venir, 50 % de cette somme proviendra des collectivités locales (Sicoval, Région Occitanie, Toulouse Métropole et l'État) et 50 % de financements privés. Par ailleurs, l'association a lancé, lundi 20 janvier, un programme d'adhésion et de cotisation de membres.

Cette présentation, lundi 20 janvier, a été marquée par la présence d'Alexis Janicot, le nouveau directeur délégué de French Tech Toulouse depuis le 20 novembre. Âgé de 33 ans, il a été associé à la création d'un FabLab professionnel et d'un accélérateur de startups dans le domaine de l'éducation.

 

Lire aussi : French Tech Toulouse : Sandrine Jullien-Rouquié veut "fédérer l'écosystème pour penser collectif"

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January 13, 2020 9:31 AM
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Pourquoi un emoji breton est apparu sur Twitter

Pourquoi un emoji breton est apparu sur Twitter | Toulouse networks | Scoop.it

Deux mots-clés s’accompagnent automatiquement d’un drapeau breton sur le réseau social. Il s’agit d’une opération de communication visant à faire adopter l’emoji breton au niveau international. 

Le Gwenn ha Du, drapeau noir et blanc de la Bretagne, est de sortie sur Twitter. Ce lundi 13 janvier, l’utilisation de deux hashtags (mots-clés) - "#EmojiBZH" et "#GwennHaDu” - entraînent l’apparition du drapeau breton. Cette dernière est consécutive au lancement d’une campagne de communication par l’association .bzh, qui milite pour la création d’un emoji breton à l’échelle mondiale. Après avoir lancé une pétition en 2018, l’association avait récolté plus de 20.000 euros fin 2019, dans le but de financer une campagne de promotion en ce début d’année.

 
 

Une apparition éphémère

Sur la page dédiée à la récolte de fonds, les militants pour la création d’un emoji breton mentionnaient déjà l’opération “#EmojiBZH”, financée selons eux par leurs partenaires. Plusieurs entreprises sont en effet répertoriées de la sorte sur le site de l’association, à l’image d’Armor Lux, du Slip Français, ou encore du Conseil Régional de Bretagne. “Leur aide précieuse nous a permis de monter l’opération #EmojiBZH” peut-on lire.

 

En effet, Twitter permet à des annonceurs d’ajouter des “emojis de marque” accompagnant leurs publicités, afin de rendre une campagne de promotion plus efficace. Parmi les exemples cités, des emojis créés spécifiquement pour la sortie de smartphones Samsung, ou pour l’arrivée du catalogue des Beatles sur Spotify. On a récemment retrouvé ces illustrations aux côtés des mots-clés liés au dernier épisode de Star Wars

Contactés par BFM Tech, les organisateurs de l'opération #EmojiBZH ne souhaitent pas dévoiler le montant versé à Twitter France.

Le succès de l'opération est cependant au rendez-vous. Aux alentours de midi, le mot-clé “#EmojiBZH” se plaçait en tête des tendances françaises sur Twitter.

Malgré cette soudaine popularité, l’emoji breton disparaîtra le 9 février - date de la fin de l'opération de communication. Pour que ce symbole devienne pérenne et apparaisse sur les milliards de smartphones disséminés dans le monde, il devra être approuvé par le Consortium Unicode, un organisme chargé d’harmoniser les différents caractères informatiques, dont les emojis.

 

Raphaël GRABLY

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January 10, 2020 7:42 AM
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Avec Gogowego, entreprises et collectivités créent elles-mêmes leurs chatbots

Avec Gogowego, entreprises et collectivités créent elles-mêmes leurs chatbots | Toulouse networks | Scoop.it

La plateforme guide les entreprises et collectivités dans la fabrication de leurs chatbots.

 

La startup toulousaine Gogowego propose une plateforme qui permet de fabriquer son propre robot conversationnel, vocal ou textuel. Sa solution, du nom de Proximity, est déjà utilisée par des collectivités, des banques, et des entreprises telles qu'Orange ou EDF. Gogowego prépare une levée de fonds et travaille sur plusieurs projets dont la transformation des moteurs de recherche en chatbots.

 

La startup toulousaine Gogowego propose une plateforme qui permet de fabriquer son propre robot conversationnel, vocal ou textuel. Sa solution, du nom de Proximity, est déjà utilisée par des collectivités, des banques, et des entreprises telles qu'Orange ou EDF. Gogowego prépare une levée de fonds et travaille sur plusieurs projets dont la transformation des moteurs de recherche en chatbots.

Faire gagner du temps, c'est le credo de Gogowego. "Le défi du siècle c'est le temps. Les gens n'ont plus de temps à perdre, ils veulent le passer avec leurs proches et non à chercher des informations sur le web. J'estime que tout le monde a le droit à une réponse immédiate. Ainsi, l'accès à l'information doit être rapide, universel et naturel. Et cela passe par la parole", affirme Antoine Aamarcha, cofondateur de Gogowego avec Emilie Giraudo.

Cette startup toulousaine, éditrice de logiciel, a donc développé une plateforme qui permet de créer des agents conversationnels dotés d'intelligence artificielle. Nommée Proximity, la solution guide les entreprises et collectivités dans la fabrication de leurs chatbots, voicebots ou callbots.

"Nous donnons au client un accès à la plateforme, nous proposons des formations personnalisées de 3 à 5 jours pour lui apprendre à l'utiliser, nous l'aidons à mettre en place son chatbot sur différents canaux (applications mobiles, site web...) et ensuite à le déployer. Pas besoin d'être ingénieur pour le faire", détaille Antoine Aamarcha.

Et si les chatbots sont si simples à créer c'est parce qu'ils disposent de plusieurs cerveaux prédéfinis [...].

 

Par Héloïse Thepaut  

 
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June 5, 2020 8:49 AM
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Baptiste Robert, le hacker toulousain qui vous veut du bien

Baptiste Robert, le hacker toulousain qui vous veut du bien | Toulouse networks | Scoop.it
 

L'hacker éthique toulousain Baptiste Robert aime découvrir l'envers du décor des applications numériques

 

 

Un discret ingénieur toulousain est devenu en deux ans un hacker star en Inde et aux Etats-Unis en révélant des failles de sécurité majeures sur des applications. En France, Baptiste Robert alerte notamment sur les faiblesses de StopCovid. Rencontre avec un trentenaire qui prône un "hacking éthique", pour ouvrir les yeux des citoyens sur la sécurité des données personnelles.

Baptiste Robert aurait pu toucher un gros chèque en vendant au plus offrant ses trouvailles. Pas une semaine ne s'achève sans que cet ingénieur de 31 ans, installé à Toulouse depuis la fin de ses études à l'Enseeiht, ne révèle une faille informatique. Tout a commencé en 2017 quand il parvient à obtenir les droits absolus sur un smartphone Oneplus.

"En branchant le téléphone à l'ordinateur, j'obtenais un terminal de commande, je pouvais accéder à tous les dossiers de toutes les applications et les données personnelles", se remémore-t-il.

L'attention médiatique explose à partir de janvier 2018 lorsqu'il pointe les béances de sécurité du système d'identification de la population indienne fondé sur la biométrie (Aadhaar). Il devient alors une star dans ce pays, invité sur les chaînes de télévision pour débattre de l'outil gouvernemental, désormais au cœur d'une polémique brûlante. "C'est assez irréel la popularité que j'ai en Inde. On me dit qu'on parle de moi à la machine à café", rapporte Baptiste Robert.

Un hacker éthique

Pourtant, ce discret ingénieur n'est pas spécialement à la recherche de la gloire. Freelance pour une startup londonienne dans l'archivage de messages Whatsapp,  il pratique le piratage informatique sur son temps libre, souvent la nuit, quand ses enfants dorment. Baptiste Robert y voit un rôle de lanceur d'alerte. "Certains hackers balancent la faille de manière publique sans préalable, d'autres vont la vendre ou encore ne rien dire. Depuis le début, j'ai vu cette activité comme un engagement politique", lance-t-il avant de développer.

 "Le discours que j'ai beaucoup combattu est celui de dire les gens s'en fichent de leurs données personnelles. Je suis persuadé du contraire. Seulement, beaucoup ne comprennent rien à la technique et n'ont pas les éléments pour faire autre chose qu'accepter les paramètres par défaut proposés par les plateformes numériques. De l'autre côté beaucoup ne savent pas expliquer la technique. Ces deux mondes ne se parlent pas".

Baptiste Robert cherche justement à faire le pont entre la technique et le grand public. Sur son compte Twitter qui culmine à plus de 220 000 followers, il s'exprime derrière le pseudonyme Eliott Alderson, le célèbre héros de la série Mr Robot.

 

Par Florine Galéron

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May 20, 2020 4:16 PM
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"Demain au restaurant" pour payer en avance l'addition en Occitanie

"Demain au restaurant" pour payer en avance l'addition en Occitanie | Toulouse networks | Scoop.it

Les coupons achetés aujourd'hui, peuvent être consommés durant l'année qui suit.

 

 

Trois Toulousaines ont décidé de créer "Demain au restaurant". Cette plateforme web propose aux citoyens, fins gourmets, de soutenir les restaurateurs et gérants de bar de la région Occitanie, en achetant en avance des "coupons repas" qui pourront être consommés dès la réouverture des établissements. L’objectif : collecter des avances de trésorerie afin de permettre aux bars et restaurants de redémarrer l'activité dans les meilleures conditions financières possibles. Présentation.

Afin de contenir le Covid-19, l'État a pris la décision mi-mars de fermer les restaurants et bars de France jusqu'à nouvel ordre. C'est donc tout un secteur de l'économie qui se retrouve fortement impacté par cette crise sanitaire sans précédent. Depuis Toulouse, Mathilde Bouterre, Morgane Bouterre et Léa Rabatel ont décidé d'agir en faveur des restaurateurs et gérants de bars de la région Occitanie. À la tête de l'agence de communication toulousaine Food & Com, pour les acteurs de l'alimentation et directrice artistique graphiste et webdesigneuse de profession, elles ont imaginé la plateforme "Demain au restaurant". Cette dernière propose aux consommateurs de la région de payer à l'avance des "bons repas" qu'ils pourront consommer dès la réouverture des établissements, espérée pour le 2 juin. Ainsi, les restaurateurs pourront bénéficier d'une avance de trésorerie salvatrice.

"De par nos métiers, nous accompagnons des acteurs de l'agriculture et de l'alimentation durable, que ce soit des restaurateurs, producteurs ou des fabricants, qui ont été très impactés par la situation actuelle. Nous avons donc cherché une solution pour leur venir en aide. Nous avons trouvé le concept de 'La Grande Bouffe' qui permettait de soutenir les bars et restaurants frappés par la crise sanitaire. Cependant, cela ne s'adressait qu'aux établissements situés à Lille. Nous avons alors décidé de lancer l'équivalant en Occitanie avec 'Demain au restaurant'", raconte Mathilde Bouterre, porteuse du projet.

Lire aussi : Innoside crée Shopignon pour relancer les commerces "non-essentiels" via le web

Des coupons valables 1 an

Le principe est simple. Via la plateforme demainaurestaurant.fr, le client peut choisir le restaurant, le salon de thé ou le bar qui lui convient parmi les établissements référencés. Il a ensuite le choix entre quatre coupons gourmands d'une valeur de 10, 25, 50 ou 100 euros qu'il peut directement payer via le site. Ces derniers sont reçus par mail et peuvent être échangés, comme un chèque cadeau, contre une consommation dès la réouverture des restaurants, et ce, durant une année. En échange de ce geste, les restaurateurs s'engagent à accorder une remise de 10 % sur le montant du "bon repas".

Aujourd'hui, une dizaine de restaurants sont référencés sur la plateforme. Ils sont majoritairement situés en Haute-Garonne, en Aveyron et dans l'Hérault. Parmi cette liste,...

 
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April 3, 2020 9:25 AM
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Les Toulousains eMotion Tech et Roselab ont mis au point un masque FFP2 réutilisable

Les Toulousains eMotion Tech et Roselab ont mis au point un masque FFP2 réutilisable | Toulouse networks | Scoop.it

Photo du prototype de masque FFP2 réutilisable conçu notamment par eMotion Tech et Roselab

 

 

L'entreprise toulousaine spécialisée dans la conception et la vente d'imprimantes 3D, et le FabLab de la Cité, le Roselab, collaborent ensemble et avec d'autres réseaux pour mettre au point un masque type FFP2, le plus protecteur face au covid-19, réutilisable. L'innovation attend désormais le feu vert de la Direction générale de l'armement (DGA) avant d'être distribuée. Par ailleurs, le duo a lancé la production d'une visière de protection pour le personnel soignant et autres métiers. Déjà des milliers d'exemplaires ont été offerts.

 

Le mouvement maker de Toulouse et d'Occitanie s'engage dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Ainsi, l'entreprise toulousaine eMotion Tech, le fablab Roselab (installée dans ce qui s'appelait auparavant la Cité des startups), le collectif professionnel Makers&Co et le groupe d'entraide de couture  "Mask Attack", se sont lancés dans la conception d'un masque réutilisable type FFP2, le modèle le plus protecteur face au Covid-19. Un modèle plus qu'utile au personnel soignant en premier lieu, mais aussi à d'autres professions comme les chauffeurs routiers, les caissiers, ou les vendeurs dans les commerces alimentaires. Mais les stocks des modèles à usage unique sont faibles et les besoins en la matière criants.

"Dès que nous sommes entrés dans une situation sanitaire difficile, nous avons commencé à réfléchir ensemble à un masque FFP2 réutilisable. En moins de trois jours, nous avons développé un modèle et nous l'avons soumis à la Direction générale de l'armement, qui doit évaluer s'il respecte les normes sanitaires obligatoires pour ce type de masque", raconte Antoine Ruiz-Scorletti en charge du développement du Roselab et l'un des coordinateurs régionaux du RedLab (le réseau des FabLabs d'Occitanie).

En raison du contexte, la DGA a accéléré ses procédures d'évaluation et par conséquent, le consortium maker toulousain s'attend à recevoir un retour de l'organisme dans les prochains jours. Sur le plan technique, ce "masque hybride" comme le décrit Franck Liguori, l'un des gérants d'eMotion Tech qui a conçu une partie du masque, contient une partie en plastique et une autre en textile.

 "Nous avons associé deux techniques : celle de la couture et du textile pour un meilleur appui et souplesse au niveau du visage, et la technique de la 3D pour sa robustesse et sa productivité. Ainsi, cela se présente comme deux embouts en plastique fixés sur une partie en tissu. L'ensemble est ensuite recouvert d'une bâche médicale pour garantir la protection sanitaire de l'équipement. Surtout, cette matière permet de nettoyer le masque facilement avec de l'eau de javel", décrit Antoine Ruiz-Scorletti.

 

Une visière produite toutes les 13 minutes

En attendant l'issue positive ou négative de cette collaboration innovatrice, qui dépend totalement de la DGA, eMotion Tech et Roselab se sont associés sur un projet de visière de protection, imprimée en 3D. Seulement, cette technologie met en moyenne 2 à 3 heures pour produire une seule visière. Grâce à de la recherche logicielle et son imprimante Strateo, eMotion Tech a ramené ce délai à 13 minutes.

Lire aussi : Imprimante 3D : eMotion Tech part à la conquête des entreprises

 

"Au lieu de construire la visière par couche de 0,1 millimètre d'épaisseur, nous avons passé cette couche à un millimètre, ce qui permet d'aller plus vite en diminuant le nombre de mouvements du laser de l'imprimante 3D. Avec ces paramètres, nous avons déjà fabriqué plus de 1 000 visières depuis le 27 mars et nous devrions rapidement passer à un rythme de production de 500 unités par jour", annonce Franck Liguori, dont pour le moment l'entreprise assume seule les coûts de production.

 

 

Une partie des visières produites par eMotion Tech a été adressée au centre de Covid-19 du CHU de Toulouse et à des supermarchés de la Ville rose. Mais au niveau de l'Occitanie, c'est le groupement régional des FabLabs de la région, RedLab, qui coordonne les commandes (via cette plateforme). Sous les trois derniers jours, plus de 4 000 visières ont été demandées sur la région et près de 5 200 déjà distribuées, grâce à la mobilisation d'eMotion Tech, mais aussi de l'entreprise LaserSystem (Rodez) qui conçoit également des visières de protection. Les CHU de Nîmes et Montpellier, les hôpitaux de Rodez et Lombez, ainsi que la maternité de la clinique Ambroise Paré de Toulouse ont notamment été les premiers bénéficiaires de ces visières. Par ailleurs, un millier de visières doit être prochainement livré aux chauffeurs routiers.

 

Pierrick Merlet

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March 7, 2020 8:32 AM
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Twitter va supprimer les messages haineux visant une catégorie d'âge, une maladie ou un handicap

Twitter va supprimer les messages haineux visant une catégorie d'âge, une maladie ou un handicap | Toulouse networks | Scoop.it

Twitter a annoncé une mise à jour de ses règles concernant les propos blessants ou injurieux. À compter d'aujourd'hui, tous les tweets à caractère haineux ciblant un groupe de personnes en raison de leur âge, leur maladie ou leur handicap seront retirés immédiatement après leur signalement.

Les messages discriminatoires n'ont pas leur place sur Twitter, et le réseau social entend se montrer plus sévère pour protéger ses utilisateurs. Sur son blog, l'entreprise a fait le point sur la dernière mise à jour de sa politique de lutte contre les posts haineux.

 

Un traitement identique à celui concernant les messages contre les groupes religieux

Après le renforcement de la modération concernant les messages visant les groupes religieux, la firme a étendu ces mesures à d'autres propos. Désormais, les tweets portant atteinte à un groupe d'individus en visant leur âge, leur maladie ou leur handicap feront également l'objet d'une suppression, dès qu'ils auront été signalés.

Pour expliquer plus clairement ces nouvelles dispositions, Twitter donne des exemples de messages qui enfreignent indubitablement le règlement (attention, les termes employés peuvent choquer) :

« Tous les *groupe d'âge* sont des sangsues et ne méritent aucun soutien de notre part ».
« Les personnes atteintes de *maladie* sont des rats qui contaminent tout le monde autour d'elles ».
« Les individus souffrant de *handicap* sont des sous-hommes et ne devraient pas être vus en public ».

 

Des employés mieux formés

Le réseau social précise toutefois que les utilisateurs ayant publié des tweets de ce type avant ce changement ne verront pas leur compte suspendu. En revanche, les posts en question subiront le même sort que les autres.

L'entreprise ajoute avoir mis au point un parcours de formation plus long et plus approfondi en interne, afin que ses équipes soient en mesure d'appliquer les règles « de façon équitable et cohérente ».

De plus, elle affirme travailler avec un groupe d'experts indépendants, dans le but de traiter de façon appropriée les propos blessants concernant des « catégories plus complexes, telles que la race, l'origine ethnique ou la nationalité ». Elle espère ainsi prendre de meilleures décisions, en tenant notamment compte du « contexte régional et historique ».

Source : Twitter

Jacques Le Bris's insight:

NDC : On va enfin pouvoir parler de la pluie et du beau temps sur Twitter.

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February 28, 2020 3:25 AM
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Data : comment l’Occitanie veut construire sa charte éthique

Data : comment l’Occitanie veut construire sa charte éthique | Toulouse networks | Scoop.it

La Région Occitanie, via l'association Occitanie Data, veut instaurer une gestion éthique des données sur son territoire.

 

Près d'un an après la création de son association Occitanie Data, le Conseil régional d'Occitanie affirme ses ambitions dans la gestion des données. Pour devenir un territoire référent en la matière, l'organisme qui réunit plusieurs acteurs locaux travaille à la création d'une charte éthique autour de la data. Une démarche qui pourrait faire la différence par rapport aux GAFA et certaines forces étatiques.

 

Comment les données de l'Occitanie ne pourraient-elles pas se faire absorber par les GAFA, devant leur développement qui semble inarrêtable ? Afin de garder, la gestion - et le contrôle - sur les données publiques des collectivités et celles des entreprises du territoire, la Région Occitanie s'est engagée dans une démarche unique à l'échelle d'une région.

À l'instar de l'Union européenne, qui travaille actuellement sur l'élaboration d'un cadre pour la valorisation des données en lien avec le développement de l'intelligence artificielle, l'association Occitanie Data (qui va bientôt fêter son premier anniversaire) veut développer une gestion éthique des données. Ce "cluster", qui doit regrouper acteurs privés, publics et universitaires, doit permettre de faire émerger un écosystème régional autour de la donnée et son exploitation.

"La création d'un écosystème performant sur le Big data est un projet de grande importance pour la Région. Mais cette avancée passe avant tout par une instauration de la confiance. Sur ce sujet, si l'Europe veut exister entre les États-Unis et les pays asiatiques, ça se jouera sur le terrain de l'éthique. Il y a ceux qui, comme les GAFA, prennent vos données et créent de la data mais il n'y a aucun juste retour. Nous, on veut créer ce cadre d'une exploitation responsable des données", explique Bertrand Monthubert, le président d'Occitanie Data.

Lire aussi : L'Occitanie, futur territoire de la data ?

 

Une étape vers l'acceptabilité de l'IA

Pour y parvenir, l'Occitanie Data veut mettre en place une charte pour une gestion éthique des données. Une démarche réalisée, notamment, en collaboration avec  l'institut interdisciplinaire d'intelligence artificielle de Toulouse (ANITI) et le cluster Toulouse is AI. L'intégration de ces deux acteurs locaux démontre un constat : une gestion éthique de la data permettra l'acceptabilité de l'intelligence artificielle.

Philippe Coste, le manager du groupement Toulouse is AI, explique que le projet de charte éthique pourrait ainsi permettre de crédibiliser l'intelligence artificielle alors que la crainte d'un nouvel "hiver de l'IA" s'accroît.

"La donnée est le pétrole de la nouvelle économie. Seulement aujourd'hui, la frontière entre donnée personnelle et industrielle est encore clairement floue. Cette barrière empêche le développement de certaines technologies. C'est un éclaircissement impératif".

S'inspirer de l'initiative de Montréal

Alors, pour rédiger ce document, la collectivité locale et son association Occitanie Data ont fait appel à Christophe Abrassart, cofondateur de la Déclaration de Montréal sur l'IA responsable. Signée par 1866 citoyens et 108 organisations à l'heure actuelle, cette déclaration a engagé une importante discussion outre-atlantique autour des enjeux sociétaux de l'intelligence artificielle. Elle s'appuie sur dix principes qui doivent être suivis pour une acceptabilité de son usage dans la société.

"Le développement de l'intelligence artificielle pose beaucoup d'incertitudes. À la fois pour le meilleur, lorsque l'on imagine à quel point le Big Data pourrait renforcer des politiques publiques (transport, agriculture, emploi), mais aussi pour le pire. Et ce pire, il faut l'aborder franchement afin de mieux l'encadrer et pour accorder à cette société tous les bénéfices qu'elle pourrait tirer de l'intelligence artificielle", estime Christophe Abrassart.

Au Canada, l'inclusion des citoyens est passée par des ateliers dans des bibliothèques où des scénarios mettaient en scène des controverses éthiques qui pourraient surgir dans les prochaines années, comme la sécurité d'un véhicule autonome par exemple. Occitanie Data aurait déjà imaginé un dispositif similaire avec un camion s'arrêtant dans une multitude de villes de la région pour faire participer les citoyens à la rédaction de cette charte.

Lire aussi : Smart City : "il faut concevoir une IA avec ses utilisateurs et non pas pour eux"

 

Quel impact pour les entreprises ?

La question majeure reste celle de l'impact sur les entreprises : vont-elles être bridées dans leurs activités, pour celles qui travaillent autour de la donnée en Occitanie ? Cette charte éthique reste pour le moment assez floue quant aux conséquences qu'elle pourrait avoir sur le business de la data dans la région. Mais Bertrand Monthubert se veut rassurant avec les entreprises.

"L'éthique est très souvent perçue comme un frein. Ça pourrait l'être si on mettait en place quelque chose de très rigide. Nous, nous voulons en faire un levier de développement, et même pourquoi pas un facteur de compétitivité ! Il faut voir cette charte comme un atout : si chaque entreprise se met à faire la sienne, ce sera impossible. On veut les aider à se positionner sur ces questions, sinon ce seront les autres qui domineront. Nous avons tout intérêt à ce que les entreprises occitanes et françaises s'emparent de ce sujet, tout en se développant".

Par ailleurs, quelles sanctions seront mises en place contre les entreprises qui ne respectent pas ces futurs principes ? Le conseiller régional préfère souligner l'aide qui sera apportée aux entreprises pour se mettre progressivement en conformité. D'ici là, une première version du texte doit sortir à l'automne 2020.

 

Thomas Alidières

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February 24, 2020 5:03 AM
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Désinformation : Twitter souhaite signaler les tweets mensongers des politiciens

Désinformation : Twitter souhaite signaler les tweets mensongers des politiciens | Toulouse networks | Scoop.it

Twitter est actuellement en train de créer une nouvelle fonctionnalité permettant de mettre en évidence les tweets trompeurs et/ou mensongers des politiciens et autres personnalités publiques. L’objectif du réseau social est de lutter contre la désinformation sur sa plateforme.

 

Twitter ne fait pas de cadeaux aux politiciens

Les politiciens ont bien compris que les réseaux sociaux sont des armes puissantes, surtout en période électorale. Sur ces plateformes, ils sont libres de prendre la parole quand ils le veulent et sans aucun filtre. Elles leur servent à tester l’opinion publique, à se mettre en scène, mais aussi et surtout à communiquer. C’est pourquoi Twitter, Facebook, et même YouTube, ont désormais une place à part entière dans les stratégies de communication des politiciens. Seulement voilà, certains en profitent pour diffuser des informations mensongères ou erronées afin de faire pencher la balance électorale en leur faveur.

 

C’est dans l’objectif de contrer ces politiques de désinformation que Twitter crée actuellement une nouvelle fonctionnalité permettant de signaler les tweets trompeurs à l’ensemble des utilisateurs du réseau social, comme le révèle NBC News. Pour cela, la fonctionnalité placerait un message d’alerte sur fond orange, juste en dessous du tweet concerné. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est impossible de le rater.

La maquette de la nouvelle fonctionnalité qui signale les tweets trompeurs / Image : Twitter

Une communauté de vérificateurs de faits serait créée

Afin d’identifier les tweets mensongers et/ou trompeurs, Twitter compte sur la création d’une communauté composée de vérificateurs de faits et de journalistes au sein même du réseau social. Ces derniers auront pour mission non seulement de signaler les tweets colportant des fake news, mais aussi de les corriger avec preuves à l’appui. Dans l’exemple ci-dessus, on peut par exemple voir un tweet de Bernie Sanders, homme politique américain, affirmer qu’aux États-Unis, “40 % des armes à feu vendues, le sont sans contrôle des antécédents“. En réponse, les membres de la communauté expliquent que cette information est tirée d’un rapport de 1997 et que les chiffres avaient évoluer, pour tourner davantage autour des 22% aujourd’hui.

 

Twitter, qui a confirmé la création de cette fonctionnalité, précise que celle-ci pourrait effectivement rentrer dans les moyens mis en place pour lutter contre les fake news. Le réseau social explique : “La désinformation est un problème critique et nous allons tester de nombreuses façons de le résoudre. Malheureusement, la plateforme n’a pas souhaité communiquer de date de déploiement potentielle pour cette fonctionnalité qui est encore en cours de création.

 

Les réseaux sociaux en lutte contre la désinformation

Twitter n’est pas le seul réseau social à souffrir du phénomène de la désinformation et à chercher des solutions pour le combattre, bien au contraire.

Le service de messagerie instantanée WhatsApp, par exemple, est devenu une véritable arme de désinformation massive au Brésil et est suspecté d’avoir servi à l’élection de Jair Bolsonaro, l’actuel président du pays.

En 2019, Facebook a dû mettre en place des pop-ups afin de lutter contre les fake news circulant sur les vaccins au sein de sa plateforme et aurait supprimé 200 comptes russes qui testaient de nouvelles techniques de diffusion de fake news en Afrique.

La même année, YouTube a annoncé la labellisation de ses vidéos pour contrer la désinformation à l’approche des élections européennes.

Vous l’aurez compris, la désinformation est désormais partout sur Internet et peut prendre de multiples formes. Les réseaux sociaux luttent à leur échelle, mais la meilleure des armes reste encore la sensibilisation du grand public à ce phénomène. Google l’a bien compris et a mis en place des mini-jeux pour apprendre aux enfants à détecter la désinformation. Et si les adultes en prenaient de la graine ?

 

Par Joana Pimenta

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February 13, 2020 8:03 AM
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L'application de rencontre Facebook ne sera finalement pas disponible pour la Saint-Valentin

L'application de rencontre Facebook ne sera finalement pas disponible pour la Saint-Valentin | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook reporte le lancement en Europe de son application de rencontre, après que le régulateur irlandais a mené lundi une inspection dans les locaux du réseau social à Dublin (Irlande). 

Le service de rencontre de Facebook devait être lancé en Europe pour la Saint-Valentin, il n'en sera rien. Facebook reporte le lancement de son application sur le Vieux continent, après une inspection menée lundi par le régulateur irlandais dans les locaux du réseau social à Dublin, en Irlande, a annoncé jeudi un porte-parole du géant américain.

 

"Nous prenons un peu plus de temps pour nous assurer que le produit soit prêt pour le marché européen", a déclaré un porte-parole de Facebook.

S'assurer de la conformité au RGPD 

Le groupe américain veut s'assurer que sa nouvelle application ne pose pas de problème concernant le traitement des données personnelles. Dans un communiqué publié mercredi soir, la Commission de protection des données irlandaise explique avoir mené une inspection des bureaux de Facebook à Dublin lundi, et recueilli des documents. 

 

Un porte-parole de cette institution a indiqué que c'était sa première inspection de ce type visant une grande entreprise technologique depuis la mise en place dans l'UE en mai 2018 du Règlement européen sur la protection des données (RGPD).

Facebook -

Le siège européen de Facebook se situant en Irlande, c'est au régulateur irlandais qu'il revient de faire respecter le RGPD au nom de l'UE. L'instance irlandaise en charge de ce sujet explique avoir été contactée par Facebook sur son projet d'application de rencontre pour la première fois le lundi 3 février.

"Nous étions très préoccupés par le fait que c'était la première fois que Facebook nous en parlait, étant donné qu'ils entendaient la lancer le 13 février", juste avant la Saint-Valentin, souligne le régulateur.

 
 
 

Ce dernier précise qu'aucune information, ni documentation, ne lui avait été fournie le 3 février sur le respect de la protection des données, ce qui l'a conduit à inspecter les bureaux irlandais de Facebook. Le réseau social a déjà lancé progressivement cette application de rencontre sur le continent américain et en Asie du Sud-Est en 2019.

La nouvelle fonctionnalité compte déjà "parmi les premiers services de rencontre en ligne", s'est félicité fin janvier le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, ajoutant qu'il s'attendait à ce qu'elle "continue de croître".

 

P.D avec AFP
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February 5, 2020 2:15 AM
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Le jargon technique 2020 que tout DSI doit maîtriser.

Le jargon technique 2020 que tout DSI doit maîtriser. | Toulouse networks | Scoop.it

En 2019, mieux valait connaître quelques acronymes et nouveaux noms technologiques pour suivre l’actualité et les discussions informatiques à l’instar de Kubernetes, FaaS, CNAB, IPaaS, APIM… Voici le jargon clé de 2020…

L’an dernier, notre article « 10 nouveaux acronymes IT à connaître en 2019 » avait rencontré un fort succès. C’est donc tout naturellement que nous reprenons et améliorons l’idée cette année pour introduire quelques nouveaux acronymes et quelques nouvelles technologies dont il vaut mieux connaître la signification pour briller en société et bien évidemment suivre les débats d’idées et autres échanges entre gens de l’informatique…

AIOps : contraction de « AI for Operations », ce terme regroupe toutes les technologies et activités autour de l’utilisation de l’intelligence artificielle par les équipes l’IT pour fluidifier, automatiser et fiabiliser les opérations IT.

Anthos : c’est la solution « cloud hybride » de Google, une plateforme 100% logicielle intégralement basée sur Kubernetes et offrant sous forme de containers un petit nombre de services de GCP.

Biohackers : le Biohacking est une science pratiquée par des amateurs cherchant à étendre les capacités de leur cerveau ou de leur corps, soit par le biais de technologies d’édition et manipulation des gènes soit par le biais de composants électroniques directement greffés dans le corps. Au départ, le terme Biohacker désigne des amateurs du Biohacking. Par extension, il désigne de plus en plus des attaquants malintentionnés qui utilisent des techniques de Biohacking pour contourner des appareils d’authentification biométriques.

Blazor : Introduite en 2019 par Microsoft sous licence open source Apache 2.0, est un framework Web compatible Windows, Linux et macOS permettant de créer des applications Web Apps en C#, HTML et CSS. Cette technologie comporte de multiples facettes. Blazor Server pour des applications WEB exécutées côté serveur, Blazor WebAssembly pour des apps Web exécutées côté client (au sein d’une page Web), Blazor PWA qui dérive du précédent et permet l’exécution d’apps natives basées sur les technologies Web par des systèmes supportant nativement les applications « Progressive Web Apps », et enfin Mobile Blazor Bindings qui permet aux développeurs de créer des applications natives Android et iOS à l’aide de C#, .NET, HTML et CSS.
Parce que C# est l’un des langages les plus populaires en entreprise, Blazor est aujourd’hui perçu comme une technologie prometteuse pour développer des applications cross-plateformes à la fois pour Windows, ChromeOS, MacOS, le Web et les mobiles.
Pour se former à Blazor : https://channel9.msdn.com/Events/dotnetConf/Focus-on-Blazor

FinOps : Vous l’ignorez peut-être, mais votre entreprise ne pourra probablement pas se passer de « FinOps Teams », des équipes pluridisciplinaires et transversales capables d’appréhender les problèmes d’équilibre entre performance, qualité et coûts et de comprendre toutes les subtilités des coûts des clouds. Et contrairement à des financiers, ils sont capables de répondre en temps réel et dynamiquement aux questions…

Hyperautomation : terme plus ou moins inventé par Gartner, l’hyperautomation (hyper automatisation) regroupe toutes les technologies à base d’IA et de Machine Learning, qui permettent l’automatisation des processus et l’augmentation des capacités humaines. Elle combine IPA, jumeaux numériques, et IA pour arriver à des décisions prises automatiquement par des IA.

IAM (Identity & Access Management) : Les plateformes de gestion des identités et des accès sont bien loin d’être de nouvelles technologies. Mais on va beaucoup en parler en 2020. Non seulement parce que toutes les entreprises évoluent vers une sécurité « Zero Trust » et que le IAM en est une pierre angulaire. Mais aussi parce que le IAM est désormais de plus en plus intégré avec les solutions APIM (API Management) afin de contrôler qui accède aux API et dans quel contexte. En 2019, des acteurs comme Tesla ont subi des vols de données suite à des accès API mal paramétrés.

IPA (Intelligent Process Automation) : La RPA (Robotic Process Automation), autrement dit l’automatisation des processus métiers par des robots logiciels, a été la grande star de 2019. La plupart des plateformes RPA permettent d’appeler des services cognitifs et autres services IA pour analyser des documents et s’interfacer avec des processus humains. Mais une nouvelle génération de plateformes dites « IPA » voit le jour allant beaucoup plus loin dans l’intégration de l’IA afin d’en utiliser le potentiel pour rendre des systèmes plus autonomes et insuffler davantage d’intelligence au cœur même des processus afin de permettre aux robots logiciels de prendre seuls des décisions. Si la RPA permettait d’embrasser l’automatisation des métiers un peu comme une « rustine », l’IPA cherche à procurer un réel avantage concurrentiel. Si des acteurs comme UiPath, Blue Prism, ou Automation Anywhere incorporent de plus en plus d’IA dans leurs solutions RPA pour les amener vers l’IPA, d’autres acteurs comme PegaSystem ou plus encore Cognizant s’inscrivent dans une pure démarche IPA.

Kabanero : ce framework open source permettant de mettre en œuvre une chaîne DevOps spécialement pensée et optimisée pour Kubernetes et Knative. Il crée un pipeline CI/CD intégralement basé sur des outils open source réputés et permet aux développeurs, aux architectes et aux administrateurs IT de travailler ensemble plus rapidement. Selon IBM, « Kabanero donne aux entreprises le contrôle dont elles ont besoin dans les domaines liés à la gouvernance et à la conformité, tout en répondant aux besoins d’agilité et de rapidité des développeurs ». Kabanero intègre notamment d’autres technologies open source d’IBM comme Appsody (framework simplifiant la création de microservices en container pour Kubernetes), Codewind (intégration d’extensions de CI/CD pour Kubernetes au sein de VS Code et Eclipse) et Razee (livraison continue multi-clusters pour Kubernetes).
Pour en savoir plus : Développez des applications cloud native pour Kubernetes plus rapidement grâce à Kabanero et Kabanero.io.

Knative : Kubernetes s’est imposé la plateforme universelle d’orchestration des containers. Et désormais, tout le monde cherche à l’oublier et à la rendre la plus transparente possible. Knative est le framework Serverless (inventé par Google) conçu pour Kubernetes. Knative permet aux développeurs de simplement déposer les containers sur l’infrastructure sans se soucier des serveurs et se charge d’en assurer leur gestion réseau et leur montée en charge. Knative intègre également un système de gestion d’événements. Plus le temps passe, plus Knative devient une brique indissociable de toute implémentation Kubernetes.

KubeEdge : Kubernetes a rapproché les clouds et favoriser les approches hybrides. Construit sur les bases de Kubernetes, KubeEdge étend l’orchestration des containers aux infrastructures Edge. On peut le voir comme une version optimisée pour des ressources moindres de Kubernetes. C’est un projet développé dans le cadre du CNCF.
Pour en savoir plus : KubeEdge

OpenTelemetry : l’un des mots en vogue du moment c’est l’observabilité. Gestion de logs, métriques et traçabilité sont les trois composantes de l’observabilité, une science informatique qui s’est significativement complexifiée avec les approches en microservices. Développé dans le cadre d’une sandbox CNCF, ce framework gagne en popularité au point que certaines solutions d’observabilité du marché (Datadog, LightStep, Honeycomb) commencent à l’intégrer ou interagir avec.

Outposts : c’est la solution « cloud hybride » d’AWS qui consiste à placer dans les datacenters des entreprises des serveurs AWS hébergeant une bonne partie des services IaaS, PaaS, DBaaS, et autres services du cloud Amazon. Les serveurs sont administrés directement par AWS et ses équipes.

Process Mining : Le Data Mining consiste à explorer les données pour en retirer un savoir, des connaissances. Le Process Mining est une discipline qui, à l’heure de la RPA et de l’automatisation des processus métiers, permet de déduire les processus de l’entreprise – dont la plupart sont rarement formalisés ou modélisés – à partir des traces générées dans les journaux d’événements du SI. Des outils dopés à l’IA permettent désormais de réaliser du Process Mining relativement automatisé.

PWA : Les « Progressive Web App » sont des applications universelles qui donnent utilisent toutes les technologies du Web (côté client) mais donnent l’impression de s’exécuter en dehors du navigateur. Google et Microsoft poussent ce format. Les PWA peuvent accéder aux capteurs et notifications des plateformes. Par leur universalité, elles simplifient les approches des entreprises qui veulent créer des applications clients multiplateformes.

Services Mesh : les applications en microservices peuvent appeler des dizaines voire des centaines de services. Il est vite apparu qu’il faudrait ajouter au-dessus de la plateforme d’orchestration des containers une surcouche capable de documenter, de contrôler et d’optimiser la façon dont les différents services interagissent et discutent entre eux. C’est le rôle des « Services Meshes ». Ils simplifient la vie des développeurs qui n’ont plus à perdre du temps sur la communication des services, ils simplifient l’identification des problèmes d’échanges entre services et offrent de la traçabilité, ils donnent de la liberté dans l’évolution individuelle de charque service, ils aident à sécuriser l’ensemble. Istio, Linkerd, Consul, Envoy sont les principaux Services Mesh du marché.

SRE : Site Reliability Engineers… Une nouvelle génération d’ingénieurs informatiques chargés de trouver le juste milieu entre les impératifs de développement et les impératifs de fiabilité. Dans un monde de services et d’applications clouds, ils veillent à ce que la fiabilité attendue soit au rendez-vous et que les SLA promis en interne comme par les fournisseurs clouds sont bien respectés. Ils ont une approche très orientée métriques pour surveiller et anticiper les opérations cloud. Ils aident les équipes de développement à se refocaliser sur la fiabilité plutôt que sur l’ajout de fonctionnalités lorsque des dérives sont remarquées.

Virtual Kubelet : ce projet open source imaginé par Microsoft permet de rendre transparente les différentes implémentations Serverless des containers (Azure ACI, AWS Fargate, Google Cloud Run) grâce à des nœuds virtuels qui assurent une couche d’abstraction universelle au-dessus des implémentations propres à chaque fournisseurs de CaaS (Container as a Service).

WebAssembly ou WASM : fruit d’un effort du W3C débuté dès 2015 pour accélérer l’exécution des applications Web, WebAssembly est langage de bas niveau inspiré de l’assembleur qui peut être exécutée sous forme compilée par les navigateurs Web modernes. Pour faire simple, WebAssembly permet de compiler du code C, C++, Rust (et même C# via Blazor) en un format binaire compact qui peut être exécuté au sein d’une page Web afin d’accélérer l’exécution de fonctions qui seraient trop lentes en JavaScript.

 

Par Laurent Delattre

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February 5, 2020 1:27 AM
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Twitter se lance dans la lutte contre les fausses informations

Twitter se lance dans la lutte contre les fausses informations | Toulouse networks | Scoop.it

A partir de mars prochain, le réseau social américain supprimera ou signalera les photos et vidéos falsifiées.

 

Les vidéos falsifiées, les photo-montages ou les images incitant à la violence ne feront bientôt plus partie de Twitter. La firme américaine a en effet annoncé mardi se lancer dans la lutte contre les photos et vidéos 'falsifiées' dans la foulée des autres réseaux sociaux, sommés de prendre leurs responsabilités, notamment pendant la campagne pour la présidentielle américaine.

 

Twitter rappelle son règlement aux dirigeants mondiaux

 

Facebook s'attaque aux fake news sur le coronavirus

 

La plateforme entend se concentrer sur les contenus modifiés (montages vidéos ou audio, images éditées) qui visent à tromper le public ou risquent de nuire à des personnes, en incitant à la violence ou en portant atteinte à leur liberté d'expression, par exemple.

Les tweets tombant dans ces catégories seront retirés ou étiquetés avec un avertissement, à partir du mois de mars.

La plupart des grands réseaux sociaux ont mis en place des mesures combinant intelligence artificielle et ressources humaines pour lutter contre la désinformation, des fausses nouvelles aux 'deep fakes' (des photos ou vidéos truquées hyper-réalistes, ndlr).

Pressions

Ils réagissent notamment à la pression des autorités européennes et américaines, alors que des campagnes de manipulation menées notamment sur Facebook en 2016 ont tenté d'influencer l'opinion lors de scrutins majeurs, comme l'élection présidentielle aux Etats-Unis ou le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni.

YouTube, la plateforme vidéo de Google, a annoncé lundi des mesures similaires sur les 'contenus manipulés ou falsifiés', 'dans le but de tromper les utilisateurs' et 'qui posent un risque flagrant de dommages'.

 

Facebook, de son côté, permet toujours les publicités politiques, et les exempte même de son système de vérification des faits.

 

Source AFP

Lamia Barbot

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January 23, 2020 4:44 AM
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Twitter Launches Emoji Reactions for Direct Messages

Twitter Launches Emoji Reactions for Direct Messages | Toulouse networks | Scoop.it

Twitter has announced the launch of its new Reactions-like option in direct messages, which enables users to allocate a simple emoji response to any message within a thread.

 

Twitter Support
 
@TwitterSupport
 
 

Say more with new emoji reactions for Direct Messages!

To add a reaction, click the icon that appears when you hover over the message on web or double tap the message on mobile and select an emoji from the pop-up.

For more about DM reactions: https://help.twitter.com/en/using-twitter/direct-messages#reaction  https://twitter.com/Twitter/status/1220122403260551168 

About Direct Messages

This article gives you a robust overview of everything you need to know about Direct Messages on Twitter.

help.twitter.com
Twitter
 
@Twitter
 

sliding into your DMs like

 

As explained by Twitter:

"It’s quick and easy to add an emoji reaction to a Direct Message – both text and media attachments. To add a reaction, hover over the message and click the reaction button (heart and plus icon), or double tap on the message and pick an emoji from the pop-up. You can undo a reaction at any time and it will be removed from the message for all participants. Click or tap on a reaction in a conversation to view who reacted to the message. Additionally, all conversation participants will receive a notification any time a new reaction is added to a message."

Twitter user @jimin_toenail shared an example of the new option in action.

 

Jane Manchun Wong @wongmjane
 
 

Twitter is testing DM Reactions

 
 
 
115 people are talking about this

 

As you can by comparing this example, the 'heart eyes' emoji didn't make the final cut, while the thumbs up and thumbs down responses have been added. 

 

Twitter has previously tested reaction emojis within tweets themselves, but the feature never reached a proper roll-out - though the use of emojis on the platform has steadily increased over time, another motivating factor this update. And given Twitter's renewed focus on direct messaging of late, it makes sense for the platform to be looking at new additions to further enhance the experience. 

Twitter does also note that if people are using an older version of the app (iOS or Android) which doesn’t support message reactions, they'll see reactions displayed as text-based messages.

It could be another way to build connection through your messages, or simply to quickly signify that you've read a note. 

 

Follow Andrew Hutchinson on Twitter

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January 16, 2020 9:26 AM
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Faille majeure de Windows 10 : la NSA, nouveau cheval blanc de la cybersécurité ?

Faille majeure de Windows 10 : la NSA, nouveau cheval blanc de la cybersécurité ? | Toulouse networks | Scoop.it

L'annonce publique de la faille semble indiquer un changement de paradigme de l'agence, au moins dans la forme

 

Par Benjamin Terrasson - @BenTerrasson

 

La NSA, plus connue pour taire les failles pour pouvoir les exploiter à son propre profit, a dévoilé publiquement, le 14 janvier, une faille majeure affectant Windows 10, le système d’exploitation de Microsoft. La faille a été comblée le jour où elle a été dévoilée.

 

La faille ouvre toutes les portes pour un hacker un minimum sophistiqué

Le bug de Windows 10, vraisemblablement une erreur de code informatique dans le composant gérant les « fonctions de certificat et de messagerie cryptographique », aurait pu avoir des conséquences extrêmement graves. La fonction sert à vérifier l’authenticité d’un site visité par un utilisateur du système d’exploitation, la faille rendait cette vérification imparfaite.

 

 

Pour un pirate informatique doué, ou les groupes de hackers liés à des états, la faille aurait été du pain béni. Ils auraient pu développer une arme informatique pouvant rediriger les utilisateurs vers des sites malveillants, voler des fichiers, activer des micros, enregistrer les frappes sur les claviers, trouver tous les mots de passe, effacer des disques durs, placer des ransomware.

L’arsenal complet pour perturber ou espionner les utilisateurs du logiciel de Microsoft. Windows est utilisé par au moins 700 millions de PC dans le monde, 1,5 milliard fonctionnent sous des logiciels Microsoft en tout. Parmi eux les ordinateurs de l’armée française par exemple.

 

L’entreprise de Redmond et la NSA ont tenu à rassurer. Le correctif a été mis en place avant la révélation de la faille et aucune exploitation n’a été constatée. Jeff Jones, le directeur principal chez Microsoft a publié un communiqué, relayé par le Washington Post, pour rassurer, « Une mise à jour de sécurité a été publiée le 14 janvier 2020 et les clients qui ont déjà appliqué la mise à jour, ou qui ont activé les mises à jour automatiques, sont déjà protégés. Comme toujours, nous encourageons les clients à installer toutes les mises à jour de sécurité dès que possible ».

 

La NSA a des choses à se faire pardonner ?

Le plus surprenant dans cette histoire est le comportement de la NSA. La très puissante agence américaine n’a pas vraiment l’habitude de jouer les experts en cybersécurité. Au contraire elle a plutôt tendance à exploiter discrètement ce type de bug. La révélation de mardi semble être le symbole d’une nouvelle orientation de l’agence américaine : l’annonce est la première significative de la nouvelle direction de l’agence américaine.

« Il s’agit d’un changement d’approche de la NSA qui consiste à travailler pour partager, à se pencher en avant et à travailler ensuite pour partager réellement les données dans le cadre de l’établissement de la confiance », a déclaré Anne Neuberger, directrice de la Direction de la cybersécurité de la NSA, qui a été lancée en octobre. « Dès que nous avons appris la faille, nous l’avons transmise à Microsoft. »

Pour l’agence le but est aussi de laver l’affront Eternal Blue. Pendant 5 ans la NSA a exploité cette faille de Windows. En 2017 un groupe de hackers russes, « The Shadow Brokers » la repère en avril, c’est seulement à ce moment-là que l’agence choisit d’avertir Redmond. Un peu tard, en mai le ransomware WannaCry, peut-être venu de Corée du Nord, déferle sur les ordinateurs du monde entier. En juin c’est NotPetya, soupçonné d’être russe, qui affole de grandes entreprises mondiales.

Pour Richard Dickie George, un ancien de la NSA, interrogé par le Washington Post, « En ce moment Neuberger [chef de la direction de la cybersécurité de la NSA] essaie de reconstruire la réputation du rôle de la NSA dans la défense de la nation ». Vraisemblablement pas particulièrement fan de la révélation publique, a expliqué qu’en réalité, depuis 2000, la NSA prévient régulièrement et discrètement les entreprises, « nous avions donné 1500 bugs à Microsoft en 2 ans » explique-t-il.

Nouveau paradigme ou non, il n’y a guère d’espoir à avoir, la NSA continuera à espionner les ordinateurs du monde et exploiter discrètement les failles des Microsoft et consort.

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January 13, 2020 8:52 AM
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