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May 6, 2022 1:08 AM
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Pour un ministère du numérique de plein exercice

Pour un ministère du numérique de plein exercice | Toulouse networks | Scoop.it

RIBUNE COLLECTIVE. Le numérique est profondément transformateur, d'une grande complexité, et exige la capacité à comprendre, déployer et défendre une vision technologique, sociale, écologique, économique, géostratégique et politique de long terme. Il requiert des moyens et des expertises que seul un ou une ministre de plein exercice peut convoquer et employer à la hauteur des enjeux, estime un collectif de plus de 80 élus, entrepreneurs, ingénieurs, développeurs, associatifs et acteurs du numérique. Parmi eux, Quentin Adam (Clever Cloud, Open Internet Project), Gilles Babinet (CNNum), Ophélie Coehlo (Institut Rousseau), Tariq Krim (Polite), Philippe Latombe (député Modem), Michel Paulin (OVHCloud), Arno Pons (Digital New Deal), Guillaume Rozier (Covid Tracker, ViteMaDose) ou encore Alexandre Zapolsky (Linagora).

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Collectif
05 Mai 2022

 

 

Plus de 80 acteurs du numérique (députés, entrepreneurs, ingénieurs, développeurs, associatifs...) réclament au chef de l'Etat la création d'un ministère du Numérique de plein exercice dans le nouveau gouvernement. (Crédits : POOL)

Alors que s'ouvre un nouveau quinquennat et que les élections législatives se présentent bientôt devant les électeurs, nous, acteurs du monde numérique, demandons au Président de la République et au futur gouvernement de doter le pays des moyens institutionnels d'une politique stratégique forte en matière de numérique.

En trente ans, la nouvelle révolution industrielle permise par Internet a bouleversé nos sociétés, accéléré les échanges et la transformation de la société, de nos entreprises et de nos administrations, rebattu les cartes géopolitiques et sociétales. Le numérique s'est imposé dans toutes les composantes de nos vies et les effets d'un changement si rapide et profond n'ont pas d'équivalent dans l'histoire de l'humanité. La crise sanitaire n'a fait que l'accélérer encore.

Pourtant, nous n'en sommes encore qu'aux prémices de cette révolution, alors que monte en puissance l'intelligence artificielle, qu'arrive l'informatique quantique, et que déjà les métavers et crypto-actifs promettent de bouleverser encore nos usages, nos économies et nos sociétés. Des menaces nouvelles naissent du numérique, comme la manipulation de l'information à grande échelle ou les cyberguerres. Qui sait ce que l'avenir inventera encore. Bien plus qu'une évolution technologique, le numérique génère des transformations sociétales par les réseaux sociaux et la communication instantanée, bouscule le droit du travail par l'apparition des plateformes d'intermédiation, oblige à repenser l'industrie par l'intégration systématique d'intelligence et de connectivité, ou à réaménager nos territoires avec une analyse fine de leurs dynamiques. Ces bouleversements sont soudains, enthousiasmants, assourdissants, troublants tout à la fois. Qu'on le veuille ou non, ils sont inéluctables. Mais là où certains n'y voient qu'une fatalité, nous y voyons d'abord une opportunité que tout le monde doit être en capacité d'embrasser, et une exigence de maîtrise de nos technologies pour rester maîtres de notre avenir.

Pour accompagner ces changements, des secrétaires d'État au numérique ont été nommés et ont successivement acquis une importance croissante dans les gouvernements, dans l'opinion publique, et auprès des instances de l'Union européenne. Ces pionniers ont efficacement ouvert le chemin pour aider le pays à tirer profit de cette révolution et pour apporter des réponses politiques aux problèmes nouveaux causés par Internet et par le numérique. Il faut leur reconnaître d'avoir su le faire avec des moyens bien trop limités par rapport aux défis à affronter.

Sous le seul axe économique, le numérique en France représente déjà 6% du produit intérieur brut avec plus de 150 milliards d'euros de dépenses annuelles et près d'un million d'emplois salariés. Mais le numérique c'est surtout bien plus que de l'économie, à l'image de l'agriculture qui revêt une extrême importance à la fois pour notre souveraineté alimentaire, notre tissu territorial, notre santé, notre rayonnement international, notre culture, notre politique écologique et notre balance commerciale. Le numérique est tout cela, et pose des questions nouvelles de cybersécurité, d'empreinte environnementale et d'autonomie stratégique. Pourtant, alors que personne aujourd'hui n'aurait l'idée saugrenue de placer l'agriculture sous la tutelle du ministère de l'économie et des finances, c'est toujours le sort bien peu visionnaire et ambitieux que l'État réserve au numérique.

Or si nous nous réjouissons du nombre de licornes françaises qui enchaînent les records de levées de fonds, et de l'influence de la France dans l'élaboration des prometteurs textes européens Digital Services Act (DSA) et Digital Markets Act (DMA), ces succès démontrent qu'un puissant ministère français du numérique pourra d'autant mieux conduire le gouvernement et l'Union européenne vers des ambitions enfin à la hauteur des enjeux, avec une vue stratégique transversale et à longue portée.

Nous l'avons dit, le numérique n'est pas une activité comme les autres. Il est profondément transformateur, d'une grande complexité, et exige la capacité à comprendre, déployer et défendre une vision technologique, sociale, écologique, économique, géostratégique et politique de long terme, tout en s'adaptant avec agilité aux inévitables changements qu'il subit et qu'il nous fait subir. Il requiert des moyens et des expertises que seul un ou une ministre de plein exercice peut convoquer et employer à la hauteur des enjeux. La numérisation en cours de notre économie est comparable à la première révolution industrielle qui a remplacé le muscle humain par la machine. Le logiciel alimenté par d'innombrables données et par une puissance de calcul exponentielle remplace et perfectionne nombre de prestations intellectuelles humaines, promettant de changer durablement notre modèle de société. Il est un outil formidable qu'il faut savoir manœuvrer et anticiper.

Nous, élus, entrepreneurs, ingénieurs, développeurs, associatifs, et acteurs du numérique, demandons donc au Président de la République et au futur gouvernement, comme d'autres pays l'ont fait, la création d'un ministère du numérique de plein exercice et doté de tous les moyens nécessaires à la définition et la mise en œuvre d'une stratégie ambitieuse. Ce ministère doit être doté des moyens humains, financiers et institutionnels qui lui permettront d'aborder de façon cohérente les facettes multiples du numérique, qui puisse faire rayonner tout notre savoir-faire, protéger nos intérêts, et faire du numérique une chance indiscutable pour toutes les composantes de notre nation.

Conscient des problématiques fortes et nouvelles que le numérique engendre, le ministère du numérique aura une vue transversale sur les questions éthiques, géostratégiques, énergétiques, d'emploi, de formation et d'inclusion liées au numérique, et réduira la fracture numérique. Il favorisera le déploiement cohérent et rapide des réseaux et des infrastructures de nouvelles générations, accélérera et accompagnera la transformation numérique de l'État, fera du numérique un atout majeur dans une politique renouvelée d'aménagement des territoires, grâce aux apports du télétravail et des nouvelles proximités. Il explorera les droits nouveaux du citoyen connecté, et les devoirs que le numérique implique d'imaginer. Il veillera à faire de l'amplification de la transition numérique un objectif ambitieux et heureux du quinquennat. Le ministère du numérique assurera le déploiement d'un écosystème de formations modernes et agiles capable d'orienter les travailleurs vers les métiers actuels et futurs du numérique, en favorisant reconversions et formations continues. Il accompagnera la (ré)-industrialisation 4.0 des nouveaux modes de production, et créera les ponts entre les industries anciennes et celles du logiciel et de la microélectronique.

Dans la continuité du secrétariat d'État, le ministère du numérique aura aussi évidemment pour mission de soutenir la croissance de nos jeunes entreprises du numérique. Mais avec ses moyens nouveaux, il veillera aussi à déployer une stratégie volontariste assurant que nos belles startups qui dynamisent notre économie ne soient plus à ce point technologiquement et commercialement dépendantes d'entreprises extra-européennes dont elles se trouvent à la merci. Porteur et accélérateur d'une vision industrielle, le ministère pourra s'inspirer de la stratégie déployée par les USA, qui ont fait de la conception et de la maîtrise de leurs propres logiciels la valeur ajoutée première pour conquérir huit des dix premières capitalisations boursières mondiales, alors que la création de logiciels n'est la spécialité première d'aucune des dix premières capitalisations françaises. Il fera travailler ensemble chercheurs et acteurs privés pour identifier et développer les technologies qui assureront notre autonomie stratégique et nous aideront à conquérir de nouveaux marchés.

Souvenons-nous qu'il y a un demi-siècle, le choix visionnaire de George Pompidou de créer le premier ministère de l'environnement n'avait pas été compris, alors qu'il est aujourd'hui incontestable. Assurément, celui de créer le premier ministère du numérique de plein exercice s'imposera comme une évidence historique aussi certaine. Souvenons-nous aussi que Charles de Gaulle, conscient de l'absolue nécessité de doter la France d'une autonomie stratégique en matière d'informatique, avait lancé le Plan Calcul dont on n'a compris que trop tardivement l'impact tragique de son abandon. Avec un ministère du numérique, le Président de la République et le gouvernement auront l'opportunité de remettre sur pied une ambition à la hauteur du pays et de l'Europe.

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Signataires :

  • Quentin ADAM, CEO de Clever Cloud, président de l'Open Internet Project
  • Alexandre ARCHAMBAULT, Avocat
  • Gilles BABINET, Co-président du Conseil national du numérique
  • Gilles BARBIER, Entrepreneur
  • Pierre BAUDRACO, Président de Bluemind
  • Marc BEYER, Co-fondateur de Kiubi
  • Guillaume CHAMPEAU, Directeur juridique de Clever Cloud, fondateur de Numerama
  • Paul BENOIT, Co-fondateur et Président de Qarnot
  • Fabienne BILLAT, Consultante stratégie numérique
  • Stéphane BELLANGER, Consultant
  • Christophe BOUTET, Président de Bourgogne Franche-Comté Numérique
  • Loic BOUQUET, Expert Cloud
  • Stéphane BOUKRIS, Président de Excelsior
  • Emmanuel CARLI, Directeur général EPITECH
  • Damien CAVAILLES, Président de WeLoveDevs.com
  • Pierre CHAPUIS, Ingénieur logiciel
  • Laurent CHEMLA, Fondateur de Caliopen
  • Antoine CHEUL, CEO de Shopopop
  • Ophélie COEHLO, Spécialiste en géopolitique du numérique, Institut Rousseau
  • René COTTON, Directeur général Wizishop
  • Franck DECLOQUEMENT, Expert en intelligence stratégique, enseignant-chercheur, membre du conseil scientifique
  • Fabrice DEVELAY, Fondateur de Gcollect
  • Laurence DEVILLERS, Professeur en informatique
  • Félix DROUET, Architecte
  • Ludovic DUBOST, PDG de Xwiki
  • Fabrice EPELBOIN, Enseignant et entrepreneur
  • Thomas FAURÉ, CEO de Whaller
  • Stéphane FERMIGIER, Fondateur et CEO d'Abilian
  • Christophe FROCHE, Informaticien
  • Alain GARNIER, CEO de Jamespot
  • Pierre DE GEYER, CEO de Rocket School
  • Mathieu GIRARD, Développeur Web
  • Thomas GOURITIN, Co-fondateur de ASISPO
  • Nicolas GUILLAUME, Président de Netalis
  • Mathias HERBERTS, Co-fondateur et CTO de SenX
  • Vincent HEUSCHLING, Fondateur d'Affini-Tech et de DataTask
  • Rand HINDI, CEO de Zarma
  • Vladimir KOLLA, Directeur général de Patrowl
  • Tariq KRIM, Entrepreneur, fondateur de Polite
  • Baptiste JAMIN, CEO de Crisp
  • Jean-Baptiste KEMPF, Président de VideoLAN
  • Bernard LAMON, Avocat
  • Bertrand LEBLANC-BARBEDIENNE, Directeur de publication Souveraine Tech
  • Stéphanie LAPORTE, Dirigeante de l'agence OTTA
  • Philippe LATOMBE, Député
  • Quentin LAURENS, Directeur des relations extérieures de Qarnot
  • Yann LECHELLE, CEO de Scaleway
  • Mathieu LE GAC, Président de Startup Palace
  • Cédric LEVIEUX, Porte-parole du Parti Pirate
  • Samuel LIARD, Président de Apptom
  • Wolfgang MAHLE, Ingénieur aéronautique
  • Florie MARIE, Porte-parole du Parti Pirate
  • Michël MARINETTI, Développeur
  • Alexandre MANDIL, Avocat
  • Florian MERY, Etudiant en sciences politiques
  • Arnaud MULLER, Directeur général de Cleyrop
  • Tristan NITOT, Entrepreneur et hacktiviste
  • Michel PAULIN, Directeur général de OVHCloud
  • Yann PERSON, CEO de EP
  • Julien PETIT, CEO de Mighty Nine
  • Philippe PLANTIVE, Président de Proginov
  • Arno PONS, Secrétaire général de Digital New Deal
  • Quentin PUGEAT, Etudiant en ingénierie du logiciel
  • Guillaume ROZIER, Consultant chez Octo Technology, créateur de Covid Tracker, Vaccin Tracker et ViteMaDose
  • Clément SAUVAGE, Ingénieur et entrepreneur
  • Hervé RANNOU, CEO de SenX
  • Pierre-Alain RAPHAN, Député
  • Robin REDA, Député
  • Jean-Paul SMETS, Président de Rapid.Space
  • Mathieu SANTOSTEFANO, Développeur
  • Olivier SAUVAGE, Expert UX
  • Florian RICHOUX, Chercheur en informatique
  • Bruno SOULEZ, Entrepreneur
  • Rayna STAMBOLIYSKA, CEO de RS Strategy
  • Valerian SALIOU, Co-fondateur de Crisp
  • Alexandre ZAPOLSKY, Président de Linagora

Ainsi que les entreprises et organisations suivantes :

  • Abilian
  • ADN Ouest
  • Clever Cloud
  • Union des entreprises du logiciel libre et du numérique ouvert (CNLL)
  • Datatask
  • EP
  • EUCLIDIA
  • Fondation Internet Nouvelle Génération (FING)
  • Linagora
  • Open Internet Project
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April 4, 2022 5:22 AM
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Concurrence dans le cloud: les acteurs européens se rebiffent face à la neutralité de Margrethe Vestager

Concurrence dans le cloud: les acteurs européens se rebiffent face à la neutralité de Margrethe Vestager | Toulouse networks | Scoop.it

Margrethe Vestager

 

Dans une lettre ouverte adressée à Margrethe Vestager, commissaire à la Concurrence, une quinzaine d'entrepreneurs européens du cloud, dont les français Scaleway, Clever Cloud ou encore Abilian, appellent l'UE à renforcer sa régulation et dénoncent les pratiques anti-concurrentielles des géants américains du secteur (Amazon, Microsoft et Google). Cette lettre se veut une réponse aux propos de la danoise, qui a affirmé en début de semaine n'avoir aucune "préoccupation" sur l'état de la concurrence dans le cloud. Or, deux plus gros acteurs européens, le français OVHCloud et l'allemand NextCloud, ont déposé plainte contre Microsoft l'an dernier auprès de la Commission européenne.

 
 

 

La petite phrase de Margrethe Vestager du 28 mars dernier, indiquant qu'il n'y a pas en Europe, pour l'instant, de "préoccupations concernant la concurrence dans le cloud", est mal passée auprès des entrepreneurs européens du secteur. Vendredi 1er avril, 14 d'entre eux, pour la plupart membre du collectif Euclidia qui entend défendre les intérêts de la filière, ont publié une lettre ouverte destinée à la Commissaire européenne en charge de la concurrence.

L'objectif : remettre les points sur les "i" sur les pratiques des Gafam, et notamment de Amazon Web Services (AWS), Microsoft Azure et Google Cloud, qui captent à eux trois environ 70% du marché européen du cloud, et sont les principaux gagnants de la croissance du secteur.

"Impliqués depuis des années dans le business du cloud computing ou dans le secteur tech, nous avons fait face à un certain nombre de pratiques abusives bien caractérisées. Aussi compliqué que cela puisse être de les qualifier en vertu des dispositions actuelles du droit de la concurrence de l'UE, nous pouvons témoigner qu'ils anéantissent bel et bien toute possibilité de concurrence libre et loyale", estiment-ils.

Ces entrepreneurs, dont Quentin Adam (Clever Cloud), Yann Lechelle (Scaleway), Alain Garnier (Jamespot), Leonidas Kalogeropoulos (Open Internet Project), Andre Loesekrug-Pietri (Joint European Disruptive Initiative) ou Jean-Paul Smets (Euclidia), estiment que les propos de Margrethe Vestager relèvent d'une maladresse coupable. "Adopter une position très neutre quant au bon fonctionnement des marchés du cloud computing, qui ne soulèveraient apparemment aucune inquiétude particulière, envoie, selon nous, le (faux) signal qu'"il n'y a rien à enquêter", déplorent-ils.

 

 
 
Sylvain Rolland
01 Avr 2022,
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January 21, 2022 8:30 AM
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Les mises à jour de l’algorithme Google en 2021

Les mises à jour de l’algorithme Google en 2021 | Toulouse networks | Scoop.it

Retranscription

Passage indexing (US/anglais) – Février 2021

Diminution des Featured Snippets – Février 2021

et retour à la normale – Mars 2021

MozCast a mesuré une baisse de 40% des SERPs avec Featured Snippets d’un jour à l’autre, avec un mystérieux retour aux niveaux précédents trois semaines plus tard.

Product Reviews Update – Avril 2021

Google a annoncé une mise à jour visant à récompenser les évaluations approfondies par rapport aux évaluations superficielles et aux affiliations frauduleuses (en anglais uniquement au lancement).

Core Update de juin 2021 – Juin 2021

Spam Updates – Juin 2021

Danny Sullivan, de Google, a déclaré que « les deux parties de cette mise à jour anti-spam étaient des mises à jour « globales » qui ciblaient à la fois les résultats Web et les résultats d’images ».

[Étude de cas] Gérer le crawl du robot de Google

Avec plus de 26 000 références produit, 10001pneus avait besoin d’un outil fiable pour surveiller leur performance SEO et s’assurer que le budget de crawl de Google était bien dédié aux bonnes catégories et aux bonnes pages. Découvrez comment OnCrawl les a aidé à contrôler le comportement de Google et à optimiser le budget de crawl du sites e-commerce.

Page Experience Update – Juin 2021

Cette mise à jour inclut les Core Web Vitals et a un impact sur les résultats organiques et les résultats d’actualité (y compris les Top Stories).

Core Update de juillet 2021 – Juillet 2021

Faisant suite à celle de juin, la mise à jour de juillet 2021 a été lancée du 1er au 12 juillet.

Link Spam Update – Juillet 2021

Google Title Update – Août 2021

Google a informé le public de la mise en place d’un nouveau système permettant de générer des titres pour les pages des sites Web. Il s’attachera davantage à décrire avec précision le sujet d’une page.

Spam Update de novembre 2021 – Novembre 2021

Nous ne savons pas si cette mise à jour vise le spam de liens, le spam de contenu ou d’autres formes de spam de recherche.

Core Update de novembre 2021 – Novembre 2021

Il s’agit de la troisième Core Update publiée par Google en 2021.

Translated Results (Inde) – 18 novembre 2021

Google a documenté un changement appelé Translated results, actuellement limité à l’Inde. Elle permet de traduire automatiquement les titres et les snippets entre les langues.

Product Reviews Update de décembre 2021 – Décembre 2021

Cette mise à jour aura un impact sur les avis sur les produits figurant sur les pages en langue anglaise. Elle prendra environ trois semaines.

Et 22 mises à jour possibles non confirmées de Google Search Ranking

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January 13, 2022 11:31 AM
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Sweep lève 22 millions de dollars pour aider les grandes entreprises à réduire leur empreinte carbone •

Sweep lève 22 millions de dollars pour aider les grandes entreprises à réduire leur empreinte carbone • | Toulouse networks | Scoop.it

L’équipe fondatrice de Sweep (de gauche à droite) : Nicolas Raspal, Rachel Delacour, Raphaël Gueller et Yannick Chaze.   Sweep lève 22 millions de dollars pour aider les grandes entreprises à réduire leur empreinte carbone

Véritable record pour une plateforme de gestion de l’empreinte carbone, cette levée devrait permettre au leader montpelliérain de mieux répondre à la forte demande des clients souhaitant mettre en place un programme climatique aligné sur la neutralité carbone mondiale. 

Face à l’urgence climatique, de nombreuses entreprises sont invitées à intégrer les préoccupations environnementales au sein de leurs politiques. Cependant, nombre d’entre elles éprouvent certaines difficultés à mesurer leurs émissions de manière précise et régulière, ce qui est pourtant nécessaire pour la mise en place d’un programme climatique pertinent. « La déclaration des émissions directes n’est que la partie émergée de l’iceberg pour les plus grandes entreprises du monde », déclare Rachel Delacour, PDG et cofondatrice de Sweep. « Sweep connecte les grandes entreprises, pour qui le carbone est un sujet crucial, avec l’ensemble de leur chaîne de valeur, réseau de partenaires commerciaux, équipes et fournisseurs. Elles obtiennent un suivi complet de leurs émissions directes et indirectes. Notre outil a été optimisé pour ces tailles d’entreprises. Leurs réductions ont un impact positif d’autant plus grand. Sweep rend la collecte et l’analyse des données carbone transparentes, automatisées et sécurisées, afin que les entreprises se concentrent sur la réduction de leur empreinte carbone et contribuent aux efforts mondiaux pour tendre vers une empreinte net-zéro », rajoute-t-elle. 

27 millions de dollars en un an

Fondée en 2020, Sweep travaille déjà avec plusieurs entreprises du Financial Times Stock Exchange 500 (FTSE), chacune responsable de 30 à 50 MtCO2e d’émissions carbonnées par an. Le financement total de la société s’élève, un an après sa création, à 27 millions de dollars. Le fonds de capital-risque britannique Balderton Capital a mené ce tour de table avec la participation des fonds historiques New Wave, la Famiglia et 2050 ayant réalisé un premier tour d’amorçage quelques mois auparavant. Bernard Liautaud, Managing Partner chez Balderton Capital, rejoint ainsi le conseil d’administration de Sweep : « Le développement durable est une grande priorité pour nous chez Balderton et la mission et la vision de Sweep sont parfaitement alignées avec nos objectifs d’avenir durable. Lorsque nous avons examiné le marché, nous avons été incroyablement impressionnés par la force de l’équipe de Sweep, ainsi que par le caractère réfléchi et la maturité de leur produit. Nous sommes ravis de les soutenir alors qu’ils aident les entreprises à assumer efficacement la responsabilité de leur empreinte carbone », se réjouit-il. 

 

6 janvier 2022

 

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October 6, 2021 11:30 AM
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La plateforme Twitch serait victime d'un hacking historique : des documents confidentiels dévoilés

La plateforme Twitch serait victime d'un hacking historique : des documents confidentiels dévoilés | Toulouse networks | Scoop.it

La plateforme Twitch serait victime d'un hacking historique : des documents confidentiels dévoilés

L'intégralité du réseau social Twitch aurait été hackée ce mercredi d'après plusieurs sites spécialisés. Un hacker a d'ailleurs revendiqué ce piratage en indiquant que son objectif était de déstabiliser cette plateforme jugée trop clémente avec sa communauté.

 
©Shutterstock
 
La Rédaction

Publié le 06-10-2021

 

Après la panne mondiale de Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger, c’est au tour de Twitch de faire les gros titres. Ce mercredi matin, plusieurs sites spécialisés dans l'informatique ont en effet indiqué qu’un hacker anonyme avait réussi à faire fuiter l’intégralité de Twitch, la plateforme de diffusion en direct. Le hacker aurait donc réussi à mettre la main sur l'ensemble de la plateforme ainsi qu'au code source des différents supports (sur navigateur, mais aussi des applications mobiles), aux commentaires, en passant par des informations très confidentielles.

Ce hacking a abouti à la diffusion de nombreuses informations confidentielles, notamment les sommes récoltées par les vidéastes au cours des trois dernières années. Les données de cette fuite sont proposées dans un fichier torrent, qui circule entre autres sur 4chan, un forum en ligne sur lequel tout le monde peut discuter avec un profil anonyme.

 

Les sites spécialisés expliquent que cette archive en question pèse 125 Go et est partagée dans des sections spécifiques de la plateforme 4chan. Dans ce fichier, on retrouve donc des documents qui indiquent par exemple les gains des streamers et streameuses.

Le site spécialisé français Numerama a pu accéder aux documents, ainsi qu’à certains fils Twitter et aux discussions sur 4chan.

 

La plateforme Twitch n'a pas encore réagi à ce supposé hacking. Il est toutefois conseillé aux utilisateurs de changer leur mot de passe pour plus de sécurité.

 
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August 14, 2021 11:05 AM
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Twitter : comment faire le ménage dans ses anciens tweets

Twitter : comment faire le ménage dans ses anciens tweets | Toulouse networks | Scoop.it

Faire le ménage sur son compte Twitter, supprimer ses anciens tweets n'est pas une mince affaire si vous y êtes très actif. Il existe des outils pour vous simplifier la tâche.

 

Avec les années, Twitter est devenu un moyen très facile pour les journalistes pour maintenir leur audience informée durant un événement important, pour trouver des tests de produits et de services et bien sûr, pour faire le plein de mèmes et autres threads viraux. Mais si vous remontez dans l’historique des tweets de quelqu’un, la situation peut rapidement devenir embarrassante.

Les gens évoluent avec le temps, les opinions changent, la manière de s’exprimer aussi. Résultat de l’opération, celles et ceux qui sont inscrits sur Twitter depuis longtemps peuvent avoir un historique de tweets assez tendancieux. Fort heureusement, il existe aujourd’hui plusieurs solutions pour effacer facilement et rapidement ces anciens tweets. Attention, si vous utilisez l’une des applications ci-dessous, sachez que la suppression des tweets est définitive et à moins d’opter pour une option payante, la fonctionnalité est d’ordinaire limitée à 3 200 tweets.

 

 

TweetDelete : suppression de masse via des filtres d’âge et mots clef

TweeteDelete est un outil web gratuit permettant de supprimer en masse via des filtres d’âge et plein texte. Il est aussi possible de planifier les suppressions.

  1. Allez sur TweetDelete.net et connectez-vous via Twitter.
  2. Lisez bien les permissions, conditions diverses et autorisez l’application.

À partir de là, vous pouvez supprimer jusqu’à 3 200 de vos tweets, avec certaines limitations. Vous pouvez sélectionner ceux qui sont plus vieux qu’une semaine, trois mois, un an et davantage. Pour supprimer les tweets en rapport avec un sujet précis, utilisez le champ texte. Vous pouvez aussi demander à TweetDelete d’effacer vos tweets tous les X jours.

TweetDelete offre aussi une expérience premium via un paiement unique de 15 $. Vous obtenez alors des fonctionnalités supplémentaires comme une suppression de tweets illimitée, davantage de personnalisation pendant les suppressions, un mode avancé pour supprimer les tweets par ID, etc.

TweetEraser : filtrage par date, retweets ou likes

TweetEraser est un outil permettant de faire le ménage dans votre timeline Twitter. Vous pouvez filtrer et supprimer des tweets par lot.

  1. Allez sur TweetEraser.com, choisissez votre offre. Pour l’offre gratuite, cliquez simplement sur Sign in with Twitter.
  2. Entrez vos identifiants Twitter et cliquez sur Authorize App. Entrez le code d’authentification reçu sur votre téléphone et cliquez sur Log In.
  3. Cliquez à nouveau sur Authorize App. TweetEraser vous demandera votre adresse email, elle n’est pas obligatoire.
  4. Cliquez sur Get Latest Tweets pour visualiser votre activité Twitter.

TweetEraser vous donne la date et l’heure de vos tweets, le nombre de retweets et likes et si vous y avez ajouté une photo. Il est aussi possible de voir le post original sur Twitter. À partir de là, cochez la box pour le supprimer manuellement individuellement. Vous pouvez aussi les supprimer par lot, de 10 à 3 200.

L’offre gratuite de TweetEraser est limitée à 3 200 tweets. Dans sa version Standard, 6,99 $ pour 30 jours, on se débarrasse des publicités, davantage de filtres de recherche sont disponibles et il est possible de connecter plusieurs comptes Twitter. Avec la version Premium à 9,99 $ pour 30 jours, les messages supprimés restent accessibles en cas de besoin.

TweetDeleter : Pour visualiser, unlike et supprimer définitivement des tweets

TweetDeleter vous permet de visualiser, rechercher, supprimer et même unlike des tweets. La recherche peut se faire par like, mot clef, grossièreté, date, media et autre. Il est aussi possible d’accéder à une archive de vos tweets et likes. TweetDeleter préserve par ailleurs les tweets supprimés, même si ceux-ci ont été supprimés sur Twitter.

  1. Allez sut TweetDeleter.com puis cliquez sur Sign in with Twitter.
  2. Entrez vos identifiants Twitter et cliquez sur Authorize App.

Là, vous serez redirigé(e) vers votre tableau de bord où vous pourrez rechercher, supprimer, définir des suppressions automatisées, uploader des archives et voir les tweets supprimés que vous avez sauvegardés.

TweetDeleter dispose d’une version gratuite, limitée à 5 suppressions et 5 mots clef par mois. L’offre Standard (4 $ par mois) permet jusqu’à 500 suppressions par mois et débloque les filtres et mots clef illimités. L’offre Advanced (5 $ par mois) reprend l’offre Standard mais avec une limite à 3 200 suppressions et 1 000 likes par mois. Enfin, avec l’offre Unlimited, vous aurez accès à toute l’application. À noter, pour pouvoir sauvegarder les tweets supprimés, il faut ajouter 5 $ supplémentaires, quelle que soit l’offre choisie.

 

Par Morgan Fromentin,  publié le 12 août 2021

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July 12, 2021 11:19 AM
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« Votre colis a été envoyé » : attention à ce SMS, il cache un malware

« Votre colis a été envoyé » : attention à ce SMS, il cache un malware | Toulouse networks | Scoop.it
Le phishing au colis est de retour. Mais cette fois, il embarque un malware capable de dépouiller votre compte bancaire.

En ce début d’avril 2021, un SMS aussi expéditif qu’étrange a été reçu par de nombreux Français et Françaises, dont l’auteur de cet article. « Votre colis a été envoyé. Veuillez le vérifier et le recevoir. »

À la suite du message se trouve un lien « tinyurl », un lien raccourci, cache le vrai lien de destination. Aucun moyen non plus de savoir qui a envoyé le SMS : un vendeur ? Un service de livraison ? Ou bien des malfaiteurs ? La formulation du message, bien que correcte grammaticalement, ne sonne pas juste, comme si elle était traduite d’une langue étrangère. Pourtant, le message semble venir d’un numéro français.
Nous avons reçu le phishing un lundi soir, sans nous douter qu’il cachait un malware. // Source : Capture d’écran Cyberguerre

Ce SMS a des allures de déjà-vu : il reprend la construction du phishing au « droit de douane » ou à « l’affranchissement » de colis, un grand classique des malfaiteurs, dont il existe des dizaines de variantes. L’idée : jouer sur votre crainte de ne pas rater la réception d’un colis pour précipiter votre erreur. Ce phishing revient à intervalles réguliers, habillé aux couleurs de différentes entreprises de livraison : Colissimo, FedEx, UPS… Habituellement, les malfrats redirigent leurs cibles vers une fausse page de l’entreprise qu’ils imitent, dans le but d’extorquer leurs informations personnelles, et surtout, leurs données bancaires.

Lorsque je reçois le SMS sur mon iPhone, lundi 6 avril, je clique donc dessus pour voir s’il cache la combine habituelle. Raté : le lien me renvoie vers un nom de domaine sans queue ni tête « keypugwnhw[.]duckdns.org/?ulkmaloyxk ». J’y trouve une page blanche, et c’est tout. Je décide de passer à autre chose. Après tout, peut-être que les malfrats ont simplement mal configuré leur phishing.

Mais trois jours plus tard, Maxence contacte Cyberguerre : un de ses amis a reçu le même phishing, sauf qu’il a ouvert le lien sur un smartphone Android. Le site lui a alors affiché un message « afin d’avoir une meilleure expérience, veuillez mettre à jour votre navigateur Chrome à la dernière version », puis lui a proposé de télécharger le fichier « mxpcqpgjyk.apk ».

Si vous ne le savez pas, les APK sont des sortes de kits d’installation pour les applications Android. Autrement dit, en téléchargeant le fichier, la cible du phishing télécharge une app. Aurions-nous trouvé la trace d’une app malveillante ? Contactée par Cyberguerre, l’équipe de recherche d’Evina (une entreprise de cybersécurité spécialisé dans la fraude bancaire) a confirmé cette hypothèse : le faux SMS de livraison cache un malware de la famille des « bankers ».
Le malware se cache sous une icône invisible

Une fois l’APK téléchargée, l’app s’installe. Elle prend l’apparence de Google Chrome, le navigateur internet par défaut des smartphones Android, afin de demander des autorisations d’accès à l’utilisateur. Son objectif : obtenir le droit d’envoyer et recevoir des appels ; d’envoyer et recevoir des SMS ; d’accéder aux photos et autres fichiers de l’appareil ; et d’accéder au répertoire de contacts.

À l’écran, le malware affiche deux icônes : une copiée sur Chrome, et une autre transparente (et donc en quelques sortes invisibles). « Lorsque vous cliquez sur une des deux icônes, l’icône visible sera supprimée pour ne laisser place qu’à l’icône invisible », précisent les chercheurs dans l’analyse qu’ils ont remise à Cyberguerre.
À droite, l’icône Chrome qui cache le malware, au centre, l’icône invisible. // Source : Evina

Le « banker » va agir en coulisses, hors du regard de l’utilisateur. Il va dans un premier temps collecter toutes sortes d’informations, et les envoyer par Internet à un serveur contrôlé par les malfaiteurs — d’ailleurs, le malware peut activer le WiFi lui-même. Il va lister les applications installées sur l’appareil, le numéro de téléphone de la victime, le numéro de série de la carte SIM ou encore la liste des contacts.

Ensuite, il passe à la vitesse supérieure. Vous vous en doutez, si ce genre de malware est nommé « banker », c’est parce qu’il a pour objectif de mettre la main sur le compte bancaire de la victime. Pour y parvenir, le logiciel malveillant va déployer un nouveau piège. « Il affiche une fausse page web qui explique que l’accès au compte bancaire a été bloqué et qu’il faut le réactiver », écrivent les chercheurs. Cette page affiche un formulaire qui demande une série d’informations, prétendument pour rétablir l’accès au compte :

Le numéro de compte ;
Le mot de passe pour l’espace bancaire ;
Le prénom, nom, l’adresse et la date de naissance de la victime ;
Les détails de la carte bancaire.

Bien sûr, ces informations sont immédiatement transmises à des serveurs contrôlés par les hackers. Une fois que les malfrats les ont récupérées, plus rien ne les empêche de se connecter au compte bancaire de la victime, et d’y effectuer des opérations. Grâce aux autorisations accordées au malware, ils peuvent lire les SMS et les notifications de l’utilisateur, et s’en servir pour récupérer les éventuels codes nécessaires à la validation des transactions.

Et ce n’est pas tout : ils vont aussi pouvoir se servir du smartphone de la victime pour envoyer leur phishing à d’autres personnes, par exemple à ses contacts. Ainsi, ils diffuseront efficacement le malware.
Le malware n’est pas des plus virulents

Malgré ses capacités dangereuses, ce malware est relativement peu complexe par rapport aux autres logiciels de sa famille. Les bankers les plus développés mettent en place des moyens de collecte des informations bancaires plus subtils qu’un simple phishing : certains clonent les apps des banques, d’autres enregistrent les frappes sur le clavier du smartphone, d’autres encore sont capables de prendre des captures d’écrans. Ici, même si les malfaiteurs parviennent à convaincre la victime de télécharger le malware, ils doivent encore espérer qu’elle morde au phishing présenté par le logiciel malveillant.

Les malfrats n’ont pas fait assez d’efforts

Ce manque de subtilité des malfrats se retrouve tout au long de leur phishing, et ils laissent ainsi plusieurs portes de sortie à leurs victimes. Avec quelques mots supplémentaires et l’affichage du nom d’un service de livraison de colis, le SMS initial serait bien plus convaincant. De même, le nom du site et celui du fichier APK ont de quoi attirer la suspicion de la victime. Surtout, ils cassent la continuité du scénario de la livraison de colis, censé être la raison des actions de leur victime.

Des hackers sophistiqués auraient fait croire que l’APK permettait d’installer une application Laposte ou Colissimo prétendument nécessaire pour recevoir le colis. Ici, la cible du phishing peut facilement déceler l’entourloupe : pourquoi devrait-elle télécharger un fichier quelque chose pour mettre Chrome à jour ? Surtout, pourquoi ce fichier d’installation n’aurait pas le mot Chrome dans son nom ?

La maladresse — ou l’incompétence — des malfaiteurs est une aubaine pour les victimes : d’autres campagnes de phishings comme celle aux couleurs de TousAntiCovid, ne leur laisse pas autant de chances de se rattraper.
Comment désinstaller le malware ?

Vous avez mordu au phishing ?

Commencez par prévenir votre banque, si ce n’est pas déjà fait.
Ensuite, les chercheurs d’Evina précisent qu’il suffit de désinstaller l’app vérolée depuis le menu « application » de votre appareil pour s’en débarrasser. Comme pour n’importe quelle application de votre smartphone, allez dans le menu, cliquez sur l’icône de l’app, puis sur « désinstaller ».

Puisque le malware se cache sous l’apparence de Google Chrome, vous devez faire attention à bien distinguer les deux. L’équipe d’Evina note que le malware ne pèse que quelques kilooctets (Ko), alors que la vraie app fait plusieurs centaines de mégaoctets (Mo). Autre moyen de vérification : dans les paramètres, il est possible de voir de quelles autorisations dispose l’app, comme sur l’image ci-dessous :
À gauche, les autorisations demandées par le vrai Chrome, à droite, celles demandées par le faux. // Source : Evina

Pour conclure : un petit rappel à tous les utilisateurs d’Android. Ne téléchargez des applications que depuis le Google Play Store, et utilisez un antivirus. Ces deux précautions ne vous protègeront pas de l’intégralité des menaces, mais elles suffiront pour vous éviter ce genre de mésaventure.
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May 13, 2021 6:42 AM
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Miharu on LinkedIn: [Tic tac, tic tac ⏱�]

Miharu on LinkedIn: [Tic tac, tic tac ⏱�] | Toulouse networks | Scoop.it
[Tic tac, tic tac ⏱�]
Dans 6 jours, les lieux événementiels et restaurants réouvrent ! � Et vous, vous êtes prêts ? �
Dès le 19 mai �, rendez-vous ...����
Jacques Le Bris's insight:

Ce clip vaut le détour !

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April 6, 2021 10:30 AM
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Piratage de Facebook: les 20 millions de Français concernés seront-ils prévenus par l'entreprise ?

Piratage de Facebook: les 20 millions de Français concernés seront-ils prévenus par l'entreprise ? | Toulouse networks | Scoop.it

Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, devant le Congrès américain.

 

 

Plus d'un utilisateur français sur deux de Facebook est concerné par cette faille. Leurs données, dont les numéros de téléphone associés à leurs comptes, pourraient être utilisées à des fins de démarchage ou d’escroquerie.
 

Ils sont près de 20 millions à être concernés, sans réel recours possible. Comme l'a révélé le chercheur en cybersécurité Alon Gal, les numéros de téléphone de 533 millions d’utilisateurs de Facebook, dont 19,8 millions de Français, sont librement accessibles sur le Web.

La fuite de données, qui est l'une des plus graves ayant jamais touché l'entreprise, n'est pas nouvelle. En réalité vieille de deux ans, la faille l'ayant causée avait été découverte en janvier dernier. Ces mêmes données auront dans un premier temps été mises en vente, au compte-gouttes ou par lots, sur l'application de messagerie chiffrée Telegram, avant d'être rendues disponibles gratuitement ces derniers jours.

 
 

Une large base en accès libre

La très large base, qui circule actuellement en ligne, est accessible à tous. Pourtant, rares sont les moyens à disposition des Français pour déterminer s'ils sont, ou non concernés. En théorie, et conformément au RGPD, le règlement européen en vigueur sur la protection des données personnelles, Facebook est tenu d'informer ses utilisateurs européens d'une telle fuite de données. Mais rien n'indique à l'heure actuelle que le réseau ait procédé à une telle notification, au cas par cas.

Dans un mémo publié à la suite d'une très large fuite de données de santé, qui avait en février concerné près d'un demi-million de Français, la Cnil était venue rappeler les obligations des organismes à la suite d'une fuite de données massive. Parmi elles, l'obligation de procéder à une notification auprès de la Cnil dans les 72 heures ayant suivi la découverte de la faille.

"En outre, lorsque la fuite de données est susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et les libertés, les organismes responsables ont l’obligation d’informer individuellement les personnes concernées du fait que leurs données ont été compromises et publiées en ligne", mentionnait également l'autorité de protection des données personnelles.
 
 
 

La gravité de la fuite de données vient donc entrer en ligne de compte pour obliger, ou non, les entreprises qui en sont victimes à informer les personnes concernées. Et si des manquements sont constatés, la Cnil peut engager des actions répressives. En l'occurrence, la faille constatée chez Facebook expose non seulement des numéros de téléphone d'utilisateurs mais aussi leur identifiant Facebook, permettant de faire le lien avec leur profil.

Autant d'informations sensibles qui pourraient être utilisées par des personnes malintentionnées pour du démarchage téléphonique ou pour de simples tentatives d’escroquerie en ligne, dont du phishing (ou hameçonnage). La fuite est qualifiée de “négligence absolue” par Alon Gal, sur son compte Twitter.

 

 

Sans notification personnelle de Facebook, les utilisateurs français du réseau social peuvent partir du principe qu'ils sont concernés, et agir en conséquence. Plus de la moitié des profils français du réseau sont en effet compris dans cette base. Plusieurs réflexes élémentaires s'imposent dès lors. Dont celui de changer impérativement son mot de passe et de ne pas cliquer négligemment sur les liens douteux qui pourraient vous parvenir par mail ou SMS.

 

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March 23, 2021 12:33 PM
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Astérix est d'accord avec moi...

Astérix est d'accord avec moi... | Toulouse networks | Scoop.it

Un article de France Info portant sur les difficultés à implanter Astérix au Etats-Unis me donne l'occasion de partager avec vous une vision souvent fausse de la culture de ce pays.

 

Astérix et moi, en route pour le rêve américain...
On entend souvent dire que le rêve américain est mort, et qu'il ne fait que nourrir la nostalgie pour un temps où tout était possible aux Etats-Unis.
Je ne suis pas d'accord avec cette idée.
Le rêve américain est bel et bien vivant.
Mais toutefois, une chose est sûre : il ne se donne pas facilement au premier venu.
J'ai souvent partagé les difficultés que j'ai rencontré quand je suis arrivé dans ce pays.
Je peux vous les résumer en une seule phrase :
Les 3 premières années aux Etats-Unis ont été - de loin - les plus difficiles de ma vie professionnelle.
Mais, à force de travail et de persévérance, le ciel ne m'est finalement pas tombé sur la tête et a fini par s'éclaircir.
Dans cet article qui a inspiré mon post, on découvre l'histoire de la conquête des Etats-Unis par les plus gaulois des héros : Astérix et son compère Obelix (qui, pour mémoire, n'est pas gros, juste enveloppé).
Je vous invite à le lire, c'est vraiment passionnant et une jolie démonstration de détermination de la part de Georges Dargaud. Le marché américain n'a pas d'équivalent et attire les convoitises de partout.
Pas toujours simple d'être un gaulois au pays d'Oncle Sam !
Et surtout, vous allez comprendre où je veux en venir.
Si les américains ressemblent aux européens, s'habillent à peu près pareil et ont, de plus en plus, des références similaires (Merci Netflix et McDo), ce sont en réalité les arbres qui viennent cacher l'immense forêt qu'est la culture américaine.
Nous avons, en fait, très peu de points communs et très peu de références communes.
Je ne vais pas le faire par manque de temps, mais si je me lançais à établir la liste de tout ce qui nous sépare, elle serait très très longue.
A chaque phrase, à chaque idée ou à chaque geste, même des plus anodins, tu peux vraiment commettre l'irréparable, te fâcher avec quelqu'un, ou même, t'attirer les foudres des autorités.
Dans la plupart des pays, du moins, ceux que j'ai visité, ce n'est pas aussi marqué.
Et pour revenir aux irrascibles gaulois, ce n'est pas un hasard si les deux pays dans lesquels Astérix est toujours un échec à ce jour, sont les Etats-Unis et le Japon.
L'humour y est presque impossible à transposer, tout comme le sont les situations, sans même parler du problème de faire référence à une époque qui campe en pleine domination du monde par les Romains ; le continent américain ne l'a jamais connu et le Japon n'en a pas été impacté.
Pour ne vous donner qu'un exemple…
Je vois souvent des boulangers français débarquer ici, avec l'ambition de vouloir faire gouter aux américains de vrais croissants et chocolatines. Ce sont des symboles de notre art de vivre, et il est impossible d'imaginer la France sans eux.
Pourtant, au-delà de quelques jolis succès industriels qui se comptent sur les doigts d'une main, la très grande majorité de ces immigrants échoue, et, pour ne pas disparaitre, finissent par proposer ce que les américains sont prêts à acheter (ou par vendre en priorité aux expatriés français et aux quelques yankees qui rêvent notre art de vivre).
Ne pas prendre la mesure du gap qui sépare nos cultures est la recette de l'échec, et c'est vrai dans l'autre sens également.
Depuis quelques mois, plusieurs entrepreneurs européens m'ont contacté pour que je les aide - via Digidust - à adresser le marché US et s'implanter ici.
Plus de la moitié d'entre eux avaient déjà essayé sans succès avant de m'envoyer ce message, en travaillant avec une agence américaine sans arriver à se comprendre ni à se faire confiance.
Ma double-nationalité et le fait d'avoir l'expérience de ces deux cultures - ce qui est vital en marketing - sont devenus récemment de véritables atouts, au point de représenter une part grandissante de notre chiffre d'affaires.
Je n'ai aucun mérite.
C'est l'immense fossé qui sépare la culture américaine et la culture française qui a créé des conditions de marché favorables pour Digidust, et rend la conquête de l'Ouest tellement difficile pour Astérix.
Se lancer sur le marché américain est une formidable aventure, par Toutatis !
Elle demande juste un peu de préparation, beaucoup de détermination et énormément d'humilité.
 
P O Carles

 

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December 10, 2020 5:46 AM
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5 à 7 commerçant tous en ligne

L'opération "Commerçants, tous en ligne !" continue.  


Depuis un mois, la Mêlée et ses adhérents proposent aux commerçants et petites entreprises de la région Occitanie, leurs services, solutions et expertises à des tarifs préférentiels ou gratuits. 

Cette opération soutenue par la région Occitanie, la CCI, la French tech et le Medef 31, a permis à plus de 50 entreprises de profiter de l'opération. 

Vous aussi vous souhaitez profiter de l'opération ? Pour cela, il suffit de remplir le diagnostic ci-dessous. N'hésitez pas ! Le pré-diagnostic est gratuit et sans engagement. 

 

L’association la Mêlée, et ses adhérents, soutenue par la Région Occitanie, souhaite soutenir les commerçants et très petites entreprises dans cette période difficile.
Pour cela elle vous propose son opération coup de poing, « Commerçants, tous en ligne ». Afin d’orienter, d’informer et de réaliser pour eux des solutions clés en main rapides et efficaces.


Plus d'infos : https://www.lamelee.com/commercants-tous-en-ligne/

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November 19, 2020 9:45 AM
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Le PDG de FaceBook, Mark Zuckerberg, malmené lors de son audition au Sénat américain (17/11/20)

Le PDG de FaceBook, Mark Zuckerberg, malmené par le sénateur Josh Hawley lors de son audition au Sénat américain.
- 17 novembre 2020

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July 28, 2020 9:05 AM
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Les technologies numériques sont-elles la solution pour gérer et sortir de la crise liée à la pandémie de Covid-19 ?

Les technologies numériques sont-elles la solution pour gérer et sortir de la crise liée à la pandémie de Covid-19 ? | Toulouse networks | Scoop.it

Nombreux sont les articles et communiqués de presse promouvant des technologies en particulier numériques pour gérer et accélérer la sortie de crise, aussi bien côté économique que sanitaire. Blockchain, intelligence artificielle, IOT, smart city, smart building, smart home / domotique, NFC / RFID, et informatique quantique vont nous sauver de ce mauvais pas. Il n’y a plus qu’à. En marge de la technologie, l’innovation est aussi de la partie. Ceci dit, d’autres articles sont plus prudents et dénoncent ce solutionnisme technologique à tout crin. Quelle est la réalité derrière les technologies proposées ? Sont-elles des solutions opérationnelles, déployables à grande échelle, de simples opportunités de communication ou des technologies en recherche de problèmes à résoudre ?  Petit tour d’horizon à travers une revue de presse franco-françaises d’articles généralistes ou spécialisées, d’annonces d’entreprises industrielles et de tribunes de sociétés de conseils, un tour d’horizon forcément partiel et probablement partial, sans conclusion définitive, bien entendu.

 

Et d’abord, la blockchain et la sortie du livre blanc « La blockchain dans le monde d’après », publié par Havas Blockchain avec une préface claironnante de Jacques Séguéla « Tech sans affect n’est que ruine de l’homme. Tech sans Blockchain, ruine de la publicité. A chacun de choisir son destin, en être ou ne pas être. Comment hésiter ? » (1)  Pour les auteurs de ce document, la blockchain est au cœur des enjeux sanitaires (Chapitre 2). La crise du Covid-19 a révélé le potentiel de la blockchain en santé (principalement pour le contact tracing et le partage des données des patients – app StopCovid ou passeport de santé). La question est posée : la blockchain est elle la solution pour un déconfinement réussi ?  Plus loin, la blockchain va renouveler le monde économique & financier (Chapitre 3).

Dans Les Echos, Coronavirus : la blockchain est un outil de gestion de crise et cite les projets d’IBM dans le domaine. « La technologie n’éradiquera pas le Covid-19, mais elle pourrait permettre de mieux gérer l’épidémie. »  Le cabinet de conseil PWC explique comment la blockchain permet de faire face aux conséquences de la crise.  Wavestone, autre cabinet de conseil, renchérit dans une tribune de La Tribune justement.  COVID-19 et Blockchain  : une technologie aux nombreux atouts en période de crise.  Enfin, WeDemain présente trois applications qui utilisent la blockchain pour lutter contre le Covid-19 autour de la modélisation du virus, la luttre contre les fake news médicales et la traçabilité des traitements.

Neil Graham – Artificial intelligence – 1979

 

L’Intelligence artificielle (IA) est présentée comme un outil pour aider les chercheurs dans leurs recherches de traitements et d’un vaccin. Dans le Monde,  Coronavirus : comment l’intelligence artificielle est utilisée contre le Covid-19 « Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. D’un côté, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2, qui s’est répandu d’une façon inattendue et globale sur la planète. De l’autre, l’intelligence artificielle (IA), qui a connu la même diffusion mondiale par ses succès dans les domaines de la reconnaissance d’images, des jeux (go, poker, jeux vidéo…), de la traduction automatique, de la reconnaissance de la parole, de la conduite sans pilote… Il était donc naturel que cette dernière cherche à s’attaquer au défi urgent du contrôle de la pandémie.  L’Usine Nouvelle nous explique comment l’Europe compte sur l’IA pour accélérer la découverte de médicaments.  Pour le JDN Tech, l’IA est aussi une nouvelle arme pour faire respecter les gestes barrières et éviter un rebond.

Enfin, le Conseil de l’Europe a publié un site Intelligence artificielle et contrôle du COVID-19.

 

Naturellement, l’Internet des objets (IoT) doit faire partie des réponses au coronavirus (COVID-19). Le cabinet  Bearing Point aborde dans un webinaire le sujet de la qualité de l’air post  Covid-19 améliorée par l’IoT. Sigfox a lancé un appel à projets IoT pour lutter contre le COVID-19 relayé par le site ObjetConnecté. « Sigfox a énoncé certains exemples qui prouvent que l’IoT est déjà au cœur de cette lutte collective contre le COVID-19. Parmi eux, on distingue des capteurs pour suivre les équipements de protection. Ils identifient la disponibilité de réservoirs d’oxygène pour aider à résoudre les problèmes respiratoires causés par le virus. Ce qui permet d’alerter le personnel des foyers de soins sur les mouvements irréguliers des patients âgés. » Dans ZoneBourse, on trouve cinq sociétés pionnières de l’IoT qui s’associent pour combattre le Covid-19 et offrir aux hôpitaux espagnols une solution clé en main de bouton d’appel d’urgence. Et pour IOT Industriel by Ozone Connect, l’IoT s’inscrit dans la guerre du Coronavirus.  « Naturellement, l’Internet des objets  doit faire partie des réponses au coronavirus ! »

 

Pour Smart City Mag, Dijon s’appuie sur la smart city pour gérer la crise.

Un webinaire organisé par le Moniteur a été consacré aux opportunités économiques et opérationnelles et nouveaux enjeux du smart building (2).  La troisième partie a été spécifique à la relance de l’activité post-covid. La réouverture des bâtiments tertiaire est accompagnée de nouvelles mesures de distanciation sociale, de nouvelles normes de qualité de l’air, de comptage des personnes dans les bâtiments, de fléchage. Les intervenants de la SBA, Engie Home Solutions et la Maif expliquent comment les différentes technologies du smart building permettent cette réouverture.

 

Même dans le cadre de la Smart Home / Domotique, un domaine où le risque de contamination est normalement le plus faible, des solutions peuvent aider. Selectra nous explique comment la domotique peut aider à gérer la crise sanitaire.

Paiement sans contact (c) Franck Dubray, Ouest France

Avec la crise sanitaire, la technologie NFC s’est retrouvée sous les feux de l’actualité avec le paiement sans contact, cartes ou mobile. L’usage a explosé, le paiement pouvant être effectué en magasin jusqu’à 50 € sans toucher au terminal de paiement, ce mode de paiement devenant un geste barrière pour tous. Cette possibilité d’interagir sans contact (NFC et plus globalement RFID) a bien sûr d’autres applications dans un monde nouveau où il devient important d’éviter les contacts. Des experts du NFC Forum en discute dans ce webinaire en anglais comprenant un grand nombre d’applications détaillées. NFC Innovation In The Age Of The Coronavirus. La technologie est depuis longtemps utilisée dans les hôpitaux pour la traçabilité en particulier des matériels et aussi dans la lutte contre les maladies nosocomiales, un sujet déjà abordé dans ce blog – Un confinement doublement sans contact, gestes barrières et solutions technologiques de sortie de crise

 

L’informatique quantique est  également présente dans ce panorama. Le site Le Big Data pose la question :  COVID-19 : bientôt un remède grâce au Machine Learning quantique ?

Certaines technologies sont montrées du doigt pour des raisons de vie privée et de sécurité des données.  Pour l’Usine Nouvelle, le Bluetooth devient le cyber maillon faible du traçage numérique.

 

On peut apprendre beaucoup des gestions de crises précédentes et du rôle de l’innovation pour en sortir et c’est ce que nous explique Marc Giget, président de l’EISCI (European Institute for Creative Strategies and Innovation) à travers une étude à télécharger mais également une vidéo (une information déjà présentée dans ce blog).  Il est clé d’innover dès maintenant même si cela est complexe avec les difficultés financières des entreprises en tant de crise. Marc donne des pistes à court, moyen et long terme pour aider les entreprises à sortir de la crise grâce à l’innovation,  des innovations non seulement technologiques mais aussi serviciels, organisationnels, humaines, de business model, …

Future Technology Panic (c) BBC

En parallèle, l’excellent site internetactu.net a adapté et commenté en profondeur sous le titre  « Le (petit) théâtre de la techno », un article américain sur le solutionnisme technologique. « Nombre de politiques publiques reposent désormais sur des questions technologiques. Et quand on envisage de répondre à des problèmes politiques par des solutions technologiques, bien souvent, la conversation publique se concentre sur les choix de conception et les détails des mises en œuvre, au détriment des questions plus difficiles auxquelles il faudrait répondre, à savoir les questions de pouvoir et d’équité. »  Dans un même registre, une tribune d’Olivier Duha dans les Echos pose la question des promesses non tenues de certaines technologies et en particulier l’IA. Covid-19: où est passée l’intelligence artificielle?  « Il est temps de se poser sérieusement la question du bénéfice et de l’intérêt de nos innovations avant de les qualifier de progrès pour l’humanité. » Le rôle des GAFA(M) dans la gestion de crise est également discuté   « Qu’ont fait les GAFA pour nous, dans cette période ? » sur LinkedIn.

 

La conclusion est forcément décevante. Il est clair que les technologies seules ne résoudront pas la crise. Les exemples cités sont pour la plupart des propositions, des possibilités en quête de déploiement que des cas d’usage en place. La science, la recherche, la médecine, les pouvoirs publics, tous les acteurs du monde médical peuvent s’appuyer sur telle ou telle technologie pour progresser et accélérer la sortie de crise, à la fois sanitaire et économique. Il n’y a pas d’outils magiques, mais de nombreux outils à disposition, à utiliser en respectant l’éthique, la sécurité et la vie privée des patients, dans une entente recherche, industriels, pouvoirs publics et chacun d’entre nous.

Par delà les technologies du numérique (NTIC) abordées dans ce billet, c’est plus globalement celles des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’Information et sciences cognitives) que viendront les solutions à moyen et long terme mais ceci est une autre histoire.

 

A suivre … en continuant à respecter les gestes barrières et à porter le masque, des actions difficilement remplaçables par le numérique dans l’espace public. Stay safe.

 

 

Pierre Métivier
@PierreMetivier

 

Jacques Le Bris's insight:

Notes

  1. Hésiter pourtant est une possibilité, la blockchain, pleine de promesses, n’ayant permis, jusqu’à présent, que la création d’un seul produit réellement global (j’insiste sur le global), le bitcoin, un instrument financier principalement spéculatif (Je ne vais pas me faire beaucoup d’amis avec cette phrase )
  2. Un webinaire que j’ai eu le plaisir d’animer.
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April 5, 2022 11:33 AM
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Elon Musk investit massivement dans Twitter : 4 questions pour comprendre les raisons de cette prise de participation

Elon Musk investit massivement dans Twitter : 4 questions pour comprendre les raisons de cette prise de participation | Toulouse networks | Scoop.it

Le PDG de Tesla ou encore SpaceX vient d'investir pour plus de 9 % dans la plateforme Twitter.

Elon Musk en 2018 // Source : Daniel Oberhaus sur Flickr

Elon Musk, directeur général de Tesla ou encore de SpaceX, vient de faire l’acquisition d’une grande part d’actions de la plateforme Twitter. Selon un rapport nommé 13G de la Securities and Exchange Commission, Elon Musk a acheté 73 486 938 actions de Twitter, ce qui équivaut à une participation de 9,2 % dans la société.

NB. Cet article a été publié le 04 avril 2022 et mis à jour le 5 avril.

Est-ce un investissement sur le long terme ?

L’investissement est répertorié comme un investissement passif. Ce terme signifie qu’Elon Musk prévoit de conserver à long terme les actions achetées. En d’autres mots, il n’a pas acheté ces actions afin de les revendre rapidement pour gagner de l’argent.

Elon Musk aura-t-il son mot à dire chez Twitter ?

Elon Musk devrait bel et bien prendre part aux décisions stratégiques de Twitter. En effet, d’après Reuters, le milliardaire intègre le conseil d’administration de la firme suite à son investissement. En outre, étant donné la stature de Musk dans le monde de la technologie et le fait qu’il détient maintenant plus de 9 % des actions de TWTR, ses prises de position au sujet de l’entreprise en elle-même et des médias sociaux en général auront sans doute un poids important.

 

Comment la nouvelle a-t-elle été accueillie ?

Les actions TWTR ont grimpé en flèche dans les échanges avant l’ouverture de la Bourse à Wall Street. Au moment où nous écrivons ces lignes, les actions Twitter ont augmenté de plus de 26 % à 49,81 dollars.

Est-ce une surprise ?

Cela peut sembler surprenant, mais ça ne l’est pas. Elon Musk avait répondu à un tweet lui demandant s’il envisagerait un jour de créer sa propre plate-forme de médias sociaux. Elon Musk affirmait alors : « Je réfléchis sérieusement à cela. ». Elon Musk a clairement un intérêt pour le secteur des médias sociaux, il compte plus de 80 millions de followers sur Twitter, c’est d’ailleurs par ce biais qu’il communique sur les nouveautés de ses entreprises.

 

Dernièrement, Elon Musk avait publiquement remis en question l’approche de Twitter en matière de liberté d’expression via un sondage réalisé sur son compte Twitter le 25 mars. « La liberté d’expression est essentielle au fonctionnement d’une démocratie. Croyez-vous que Twitter adhère rigoureusement à ce principe ? » avait demandé le PDG de Tesla, avant de noter dans un tweet de suivi que « les conséquences de ce sondage seront importantes« .

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January 26, 2022 6:42 AM
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Pourquoi l'Arcom risque d'échouer lamentablement comme la Hadopi

Pourquoi l'Arcom risque d'échouer lamentablement comme la Hadopi | Toulouse networks | Scoop.it

Le 1er janvier dernier a été marqué par le lancement de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Cette nouvelle structure fusionne les missions du CSA et de la Hadopi.

Concrètement, elle prend donc en charge des dossiers chauds tels que la régulation des réseaux sociaux, la protection des mineurs contre la pornographie, la régulation des médias audiovisuels, la supervision des plateformes de streaming, ou encore la lutte contre le piratage.

L’échec de la Hadopi est acté

C’est sur ce dernier volet que nous allons nous concentrer aujourd’hui. Rappelons qu’il s’agit d’un enjeu fondamental en France. Ainsi, selon les chiffres de la Hadopi, le piratage des contenus audiovisuels et sportifs a coûté 1,03 milliard d’euros aux acteurs concernés en 2019. Cela signifie que 9 % du marché global de 11,6 milliards de dollars est parti en fumée cette année là.

Lancée en 2009, la Hadopi était censée faire respecter les droits d’auteurs sur Internet, notamment en se concentrant sur les partages de fichiers en peer to peer. C’est le principe de la riposte graduée qui prévalait avec la mise en place d’avertissements, suivis d’amendes en cas de récidive des internautes qui recourent au téléchargement illégal.

La loi n’a jamais vraiment fait peur à grand monde et pour cause, selon un rapport datant de 2019, la Hadopi a déclaré que « depuis 2011, le montant total cumulé des amendes prononcées et portées à la connaissance de la Commission est de 87.000 euros, dont près du tiers pour la seule année 2019 ». Un montant dérisoire si l’on prend en compte les investissements consentis à l’autorité administrative depuis sa création : plus de 82 millions d’euros.

L’Arcom va-t-elle manquer de moyens ?

C’est dans ce contexte de défiance que l’Arcom voit le jour. D’autant que les pratiques de piratage ont énormément changé depuis 2009. On sait en effet que les sites de streaming illégaux et les IPTV ont très largement remplacé le téléchargement des torrents.

 

 

 

La nouvelle organisation risque tout d’abord de faire face à un vrai manque de moyens. Comme nous l’apprend Le Monde, l’instance dispose en effet d’un budget de 46 millions d’euros. L’État n’a donc pas accordé d’argent supplémentaire, et ce alors que l’autorité dispose de nouvelles prérogatives et de missions de premier ordre.

Le directeur de l’Arcom, Roch-Olivier Maistre a d’ailleurs annoncé à nos confrères : « Je demanderai dans le cadre de la loi de finances 2023 une dizaine d’embauches supplémentaires ».

L’Arcom dispose de nouvelles prérogatives contre le piratage

En attendant d’obtenir des moyens supplémentaires, France Info a détaillé la manière dont l’Arcom allait lutter contre le piratage dès maintenant. On retrouve justement le principe de la riposte graduée qui a très largement échoué par le passé. Pour autant, l’autorité promet aussi une nouvelle approche pour s’adapter aux plateformes de streaming illégales.

Ainsi, des listes de sites illicites seront établies « en lien avec les ayants droits ». Ces derniers pourront alors saisir la justice pour « faire interdire ces sites auprès des fournisseurs d’accès internet », détaille Roch-Olivier Maistre.

En clair, le processus actuel qui traînait en longueur est abandonné au profit d’une procédure bien plus rapide. C’est également un bon moyen de lutter contre les sites miroirs. On sait en effet que lorsqu’un portail illégal disparaît, il est très rapidement remplacé par une réplique quasi identique.

Un nouvelle loi contre les IPTV

L’Arcom devrait aussi agir contre le piratage sportif en permettant aux organisateurs d’événements de saisir plus rapidement la justice en urgence pour bloquer les sites qui diffusent de manière illégale des manifestations sportives.

Enfin, la structure s’attellera à la lutte contre les IPTV illégales. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un moyen de recevoir la télévision via Internet. Une partie d’entre eux volent en fait le flux vidéo de chaînes payantes sans leur accord pour le partager avec le plus d’internautes possible. Ces derniers payent bien un petit abonnement mais son prix est dérisoire en comparaison du contenu proposé.

Dans le cadre d’un nouveau texte voté en fin d’année dernière, les adresses IP des sites web qui proposent ces services peuvent être plus facilement bloqués. De même, les moteurs de recherche ont obligation de les déréférencer sous peine d’amendes.

 

Publié le 23 janvier 2022 

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January 18, 2022 9:22 AM
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Ces licornes potentielles qui ne sortent pas du bois

Ces licornes potentielles qui ne sortent pas du bois | Toulouse networks | Scoop.it
Si on a officiellement atteint ce lundi le cap des 25 licornes avec trois ans d'avance sur l'objectif fixé, en 2019, par Emmanuel Macron, le nombre de startups tricolores valorisées plus d'un milliard d'euros pourrait être encore supérieur. Explications
 

Espèce rare mais qui prolifère à un rythme effréné, la licorne française, du nom de ces startups non cotées en Bourse et valorisées plus d’un milliard (de dollars ou d’euros), est au cœur de l’actualité économique de ce début d’année 2022.

En seulement deux semaines, Payfit (logiciel RH et de paie) et Ankorstore (marketplace connectant les marques avec les commerce indépendants) ont rejoint ce cercle fermé. Ce lundi, c'est Exotec (systèmes logistiques robotisés appliqués à la logistique) qui est devenu officiellement la 25e licorne française.

 

Ce chiffre n’est pas anodin puisqu’il correspond à l’objectif fixé, en septembre 2019, par Emmanuel Macron… à horizon 2025 – avant d’assurer en juin dernier que ce cap serait "largement dépassé". Entre-temps, Qonto (néobanque) et BackMarket (marketplace spécialisée en objets informatiques reconditionnés) ont établi deux nouveaux records de valorisation pour des licornes françaises en une seule journée, mardi dernier, respectivement à 4,4 et 5,1 milliards d’euros. À elles cinq, BackMarket, Qonto, Payfit, Ankorstore et Exotec ont ainsi levé 1,795 milliard d’euros (1,44 avant Exotec) depuis le 1er janvier.

Certaines startups préfèrent ne pas communiquer après de grosses levées de fonds

Bref, une certaine frénésie règne sur le marché français du capital-investissement. Pour des motivations qui leur sont propres, certaines sociétés préfèrent toutefois ne pas communiquer sur leur valorisation à l’issue de grosses levées de fonds.

C’est notamment le cas de DNA Script, pionnier de l'impression d'ADN à la demande, qui a annoncé l’extension de son tour de table de série C, dont le montant total a été porté à 200 millions de dollars (172 millions d’euros). S’il n’y a pas de règle absolue en la matière, une levée de fonds de série C (souvent la dernière) implique généralement la cession d’une part comprise entre 10 et 15% du capital. À titre d’exemple, Ankorstore a échangé 14,3% du sien contre du cash lors de son tour de table de série C bouclé le 10 janvier dernier. Si l’on s’en tient à cette fourchette de 10 à 15%, la valorisation de DNA Script serait comprise entre 1,15 et 1,72 milliard d’euros, ce qui ferait d’elle une licorne – et la société biotechnologique française la mieux valorisée. Il faudrait ainsi qu’elle ait vendu plus de 17,2% de son capital pour que sa valorisation ne dépasse pas un milliard d’euros.

BackMarket, Payfit et Qonto ont respectivement cédé 11%, 8,8% et 14% du leur lors de leur récent tour de table, qui étaient des levées de fonds de série D pour le premier cité et E pour les deux autres. Outre DNA Script, d’autres licornes potentielles se cachent donc peut-être parmi le vaste écosystème de la French Tech.

Une liste (non-exhaustive) de ces entreprises potentiellement déjà valorisées plus d’un milliard d’euros

Ornikar: Membre du Nex40 comme Back Market, Qonto ou Payfit, Ornikar est une auto-école en ligne, permettant de réviser le code de la route ainsi que de réserver des cours de conduite. Le groupe, fondé en 2013 et qui compte notamment Xavier Niel parmi ses actionnaires, revendique près de 2,5 millions d’utilisateurs depuis sa création, et prépare plus de 35% des conducteurs à l’examen du code de la route en France. Il a levé 100 millions d’euros en série C lors d’un tour de table mené par le fonds KKR (avec le soutien de Bpifrance notamment) en avril 2021 afin, entre autres, de "poursuivre son développement en France et à l’international" (sous la marque Onroad) et "d’élargir sa gamme de services aux conducteurs". Ornikar s’est notamment lancé sur le marché de l’assurance automobile en 2020

"Nous ne sommes pas encore une licorne, mais nous n'en avons jamais été aussi proches", se réjouissait son patron et fondateur à l’issue de la dernière levée de fonds.

S’il n’y en a pas eu de nouvelle depuis, cela ne veut pas pour autant dire que la valeur théorique de l’entreprise n’a pas augmenté au cours des 9 derniers mois.

Younited Credit: Anciennement Prêt d'Union, Younited Credit est une "fintech" spécialisée dans le crédit à la consommation qui a levé 170 millions de dollars (144 millions d’euros) le 8 juillet 2021, lors d’une opération qui a notamment vu entrer Goldman Sachs à son capital et porté à 400 millions de dollars le montant des fonds récoltés depuis son lancement en 2012. Si la startup ne communique pas sur sa valorisation, l’Agefi croit savoir que celle-ci flirtait déjà avec le seuil du milliard de dollars de valorisation en décembre 2020. Les fonds récoltés en juin dernier devaient lui servir à consolider sa présence en Europe, notamment en Italie, Espagne, Allemagne et au Portugal, 4 pays représentant 40 % des revenus (produit net bancaire), et lui permettre de déployer son offre B2B pour conquérir de nouveaux marchés et étoffer son réseau de partenaires avec le lancement d’un moyen de paiements dédié aux e-commerçants (Younited Pay). À l’issue de son dernier tour de table, Younited Credit indiquait avoir déjà octroyé plus de 2,6 milliards d’euros de crédits depuis sa création.

Spendesk: Autre candidat potentiel au statut de licorne, Spendesk a développé une plateforme de gestion des dépenses (notes de frais, factures, etc.) à destination des entreprises, et a levé 100 millions en série C en juillet 2021 "pour accélérer le déploiement à l'ensemble des entreprises en Europe". Fondée en 2016, la société compte plus de 3.000 clients (parmi lesquels d’autres membres de la French Tech comme ManoMano et BackMarket), et se félicitait d’avoir doublé ses revenus et son nombre de collaborateurs (passé de 150 à 300) en 2020. Déjà implanté à Paris, Londres, Berlin et San Francisco, le groupe a encore l’intention de doubler ses effectifs d’ici fin 2022.

Ynsect: Assurément l’une des startups les plus attendues au tournant, le spécialiste de l’élevage d’insectes puis de leur transformation en ingrédients à destination de l’alimentation animale a annoncé avoir porté son financement de Série C à 372 millions de dollars en octobre 2020, "soit la levée de fonds la plus importante jamais réalisée par une entreprise non américaine dans le secteur agricole", se targuait-il alors, sans dévoiler sa valorisation. Cette manne a permis au groupe de finaliser la construction de la plus grande ferme (verticale) d’insectes au monde à Amiens, dont la production est estimée à 100.000 tonnes par an, ainsi que de se développer en Amérique du Nord. S’il a réalisé un chiffre d’affaires de 10,5 millions d’euros en 2020, Ynsect indique avoir déjà signé des contrats d’une valeur globale de 105 millions de dollars avec des clients tels que Torres, Skretting ou Compo Group.

Parmi les autres licornes potentielles, ou qui pourraient le devenir bientôt, on peut également citer le néoassureur Leocare, qui a levé 100 millions d’euros (série B) en novembre dernier avec l’Espagne en relais de croissance dans le viseur, ou encore l’ovni Sunday (solution de paiement par QR Code), lancé par le fondateur du groupe de restauration Big Mamma, parvenu à récolter 100 millions d’euros lors de la plus grosse série A jamais réalisée en France, en septembre dernier, soit 6 mois seulement après sa création. Ce dernier revendique déjà plus d'un million d'utilisateurs et plus de 1.500 partenariats avec des restaurants.

Dans la catégorie des startups qui ne perdent pas de temps, Verkor (société grenobloise de batteries électriques) a levé 100 millions d’euros en juillet dernier, soit moins d’un an après sa création. Le groupe compte notamment Schneider Electric, Renault ou Capgemini parmi ses partenaires et actionnaires.

Certaines licornes resteront cachées

Mais parmi toutes ces candidates au statut de licorne, certaines pourraient choisir de ne pas le revendiquer. En effet, certaines sociétés préfèrent ne pas communiquer sur leur valorisation à l’issue de grosses levées de fonds. D’abord pour des questions de confidentialité. Certains investisseurs préfèrent rester dans l’ombre, pour protéger leurs intérêts personnels.

Parmi les biotechs, certaines startups préfèrent aussi attendre le feu vert des autorités sanitaires avant de communiquer sur leurs levées de fonds. D’autres préfèrent pérenniser leur modèle économique avant d’annonce le milliard de capitalisation. C’est bien d’être une licorne, encore faut-il ne pas s’effondrer quelques mois après l’annonce.

Enfin, d’autres encore préfèrent passer sous les radars, on pense aux entreprises de cybersécurité. Car dans les faits, la licorne est un animal convoité mais qui n’apporte pas d’avantages financiers ou économiques. C’est avant tout de la communication, qui peut au final s’avérer pénalisante pour certaines entreprises.

 

 

Quentin Soubranne avec Nathan Cocquempot
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October 15, 2021 11:14 AM
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7300 participants pour la 21e édition de la Mêlée Numérique •

7300 participants pour la 21e édition de la Mêlée Numérique • | Toulouse networks | Scoop.it

Vendredi 1er octobre se clôturait la 21e édition de la Mêlée Numérique qui par la même occasion organisait pour la deuxième fois consécutive son festival incontournable en version hybride. Ainsi, l’événement a rassemblé cette année pas moins de 7300 visiteurs qui ont pu assister aux différentes conférences et ateliers, du Quai des Savoirs à Toulouse ou bien de chez eux. Pour ceux qui auraient manqué l’événement, l’association La Mêlée propose des sessions de rattrapage à la demande en mettant en ligne les replays sur sa chaîne Youtube des différentes sessions. 

 

Tout au long de la semaine du 27 septembre au 1er octobre, les intervenants, chefs d’entreprises, décisionnaires ou politiques défilaient sur les scènes du Quai des Savoirs à Toulouse pour évoquer les principaux enjeux et les sujets brûlants qui animent l’écosystème occitan, mais pas que. Parmi les thématiques reines cette année, Numérique en Commun[s] n’a pas échappé à son succès. Devenu un rendez-vous incontournable, tant par la visibilité nationale qu’apportent ses intervenants que par les véritables enjeux d’inclusion numérique qu’il évoque,  Numérique en Commun[s] a réuni 617 participants autour de ses sujets. Le Data Day a lui aussi dépassé la barre des 600 participants avec 688 visiteurs physiques et virtuels cumulés. Mais le record d’affluence cette année revient au Business Start-up Day, qui, grâce à son Meet The Big effréné et un keynote d’introduction de Ludovic Le Moan, a attiré 787 spectateurs. 

 

Parmi les autres thématiques, la forte affluence autour des ateliers et tables rondes dédiés à la cybersécurité (583 participants) a, cette année encore, prouvé l’immédiateté du besoin de se prémunir face aux risques que représente le numérique aujourd’hui. Les journées Clic Forum (551 participants) et JobsTIC (501 participants) ont-elles aussi passé la barre des 500 participants. De son côté, la journée dédiée à la e-santé, propulsée depuis la crise sanitaire comme une des préoccupations majeures, a rassemblé 463 spectateurs.

Par ailleurs, les nouveautés de cette 21e édition, à savoir le VR Jam, la journée DataViz et le Tubecon, ont-elles aussi su attiser la curiosité des spectateurs en ayant cumulé respectivement 310, 298 et 175 participants. 

 

 

Jacques Le Bris's insight:

Pour découvrir ou redécouvrir l’intégralité des sessions de la Mêlée Numérique, rendez-vous sur la chaîne Youtube de la Mêlée : https://www.youtube.com/channel/UCq5pA3TRtJJGsOzuLw3bVXQ

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August 14, 2021 11:16 AM
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Google va sanctionner les sites Web qui se chargent trop lentement

Google va sanctionner les sites Web qui se chargent trop lentement | Toulouse networks | Scoop.it

Google a commencé à déployer une mise à jour très redoutée de son moteur de recherche, qui pénalisera les sites web trop lents à charger, en les reléguant en dessous d'autres sites offrant une expérience utilisateur améliorée qui seront quant à eux récompensés.

 

 

Google a construit la popularité de Chrome autour de la vitesse de chargement des pages web. Malgré les efforts d'optimisation de la firme, de nombreux facteurs dépendent exclusivement des éditeurs de sites web. En 2019, Google écrivait déjà « Nous pensons que le web peut être meilleur et voulons aider les utilisateurs à savoir quand un site est susceptible de se charger lentement tout en récompensant les sites offrant une expérience plus fluide », déclarant vouloir pénaliser les sites trop lents.

Selon le Wall Street Journal (WSJ), Alphabet, la société mère de Google, va déployer une nouvelle fonctionnalité concernant le chargement des pages d'ici fin août 2021. “Il est très rare que Google publie une mise à jour aussi importante pour l'expérience utilisateur”, a déclaré au WSJ Asaf Shamly, cofondateur et directeur général de Browsi Mobile LLC, qui utilise l'intelligence artificielle pour optimiser le placement des publicités sur les sites Web des éditeurs.

Google pénalise les sites qui se chargent trop lentement

Lorsque l'utilisateur est confronté à deux sites web dont le contenu est pertinent par rapport à sa requête, la nouvelle fonctionnalité fera en sorte que le site web qui se charge le plus rapidement et offre une meilleure expérience d'interaction soit positionné plus haut dans les résultats de recherche.

À l'avenir, Google évaluera donc l'expérience utilisateur d'un site Web sur la base de trois paramètres, connus dans le secteur sous le nom de “Core Web Vitals” (Signaux Web Essentiels) :

  • L’indicateur Largest Contentful Paint (LCP), qui mesure le temps de chargement du contenu
  • Le métrique First Input Delay (FID) ou « délai de première entrée », qui mesure la réactivité de la page Web
  • Le Cumulative Layout Shift (CLS) ou « décalage cumulatif de mise en page », qui mesure la stabilité visuelle

Une récente étude sur le référencement a suggéré qu'une majorité de sites populaires pourraient subir une baisse de leur classement, car ils ne respectent pas les seuils définis par Google pour ces nouveaux critères.

La vitesse et la navigation fluide ont toujours été au cœur des préoccupations de Google. Aux dernières nouvelles, Chrome 92, la 92e itération du navigateur en version finale et stable qui sera déployé dès le 20 juillet 2021, devrait notamment accélérer le chargement des pages web sur Windows, Linux et macOS.

 

Par Bruno Mathieu Le 12/08/2021

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July 12, 2021 11:42 AM
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Des associations de consommateurs portent plainte contre Whatsapp

Des associations de consommateurs portent plainte contre Whatsapp | Toulouse networks | Scoop.it

Le Beuc, ainsi que huit de ses organisations membres, dont l'UFC-Que Choisir, estiment que ces règles sont "ni transparentes, ni compréhensibles pour les utilisateurs"

 

Une plainte contre les règles d'utilisation, récemment modifiées, de l'application de messagerie Whatsapp a été déposée devant la Commission européenne.

WhatsApp dans le viseur du Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc). Ce lundi 12 juillet, cette association de consommateurs a déposé plainte auprès de la Commission européenne et du réseau européen des autorités de protection des consommateurs contre le service de messagerie de Facebook. Le Beuc estime que depuis la modification de sa politique de confidentialité, l'application WhatsApp exerçait abusivement une pression sur ses utilisateurs pour qu'ils adoptent ses nouvelles règles, rapporte L'indépendant.

"Le contenu de ces notifications, leur nature, leur calendrier et leur récurrence exercent une pression excessive sur les utilisateurs et portent atteinte à leur liberté de choix" détaillent les associations dans un communiqué. "Ils constituent une violation de la directive européenne sur les pratiques commerciales déloyales".

Le Beuc, ainsi que huit de ses organisations membres, dont l'UFC-Que Choisir, estiment que ces règles sont "ni transparentes, ni compréhensibles pour les utilisateurs". "WhatsApp n'a pas expliqué dans un langage clair et intelligible la nature des changements (...) Cette ambiguïté constitue une violation du droit de la consommation de l'UE qui oblige les entreprises à utiliser des conditions contractuelles et des communications commerciales claires et transparentes" écrivent-ils conjointement.
Transfert de données personnelles vers Facebook

En début d'année, Whatsapp informait ses deux millions d'utilisateurs que de nouvelles conditions d'utilisateur allaient être mises en place. Conditions auxquelles ils devaient consentir s'ils souhaitaient continuer d'utiliser l'application. Cette mise en place de nouvelles règles a ensuite été décalée au 15 mai. Selon les informations recueillies par Ouest France, les utilisateurs se seraient alors inquiétés que la messagerie ne partage pas plus de données avec Facebook, sa maison mère.

"Depuis des mois, WhatsApp bombarde les utilisateurs de messages agressifs et répétés pour les forcer à accepter ses nouvelles conditions d’utilisation et sa politique de confidentialité" dénonce alors la directrice générale du Beuc, Monique Goyens, dans un communiqué. Pour le Beuc, il est "impossible pour les consommateurs d’avoir une idée claire des conséquences des changements sur la protection de leur vie privée, notamment en ce qui concerne le transfert de leurs données personnelles vers Facebook et d’autres tierces parties".

La plainte étant déposée, il s'agit désormais à la Commission européenne et aux autorités nationales chargées de la protection des consommateurs de décider ou non d'ouvrir une enquête.

 

Salomé Dubart

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June 9, 2021 4:35 AM
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Facebook : le censeur censuré

Facebook : le censeur censuré | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook KO

 

Fin mai, le géant Facebook censurait de nombreux contenus jugés "pro-palestiniens". En guise de revanche, un nombre considérable d'internautes se sont coordonnés pour faire dégringoler la note de l'application sur les plateformes de téléchargement. Ainsi, c'est à coups de commentaires cinglants et de mauvaises appréciations qu'ils ont mené leur affaire. En quelques jours seulement, la note de l'application a perdu 2 étoiles sur 5.

Sachant l'impact que cela peut avoir sur leur réputation, déjà bien abîmée, Facebook riposte en demandant à Apple et à Google de supprimer les commentaires négatifs. Apple a explicitement refusé, et si nous n'avons pas eu de réponse claire de la part de Google, la note n'est pas remontée et stagne actuellement à 2,3/5 sur le Play Store. Pour cause, la censure ne touche pas que les partisans du conflit israélo-palestinien. Une foule d'internautes a suivi le mouvement pour dénoncer la censure à plus grande échelle, notamment sur les sujets de santé, que Facebook n'épargne pas.

L'idée, c'est que plus la note est basse, moins l'application est mise en avant, donc moins elle est utilisée.

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April 23, 2021 11:25 AM
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"Ma Famille Twitter": pourquoi il ne faut pas connecter votre compte Twitter à des sites inconnus

"Ma Famille Twitter": pourquoi il ne faut pas connecter votre compte Twitter à des sites inconnus | Toulouse networks | Scoop.it
De nombreux internautes partagent leur “arbre généalogique” de Twitter. Une fonction amusante au premier abord, mais qui peut s’avérer dangereuse.
 

C’est un outil a priori anodin qui vous permet de découvrir vos “parents”, votre “époux(se)” ou encore vos “enfants” virtuels, en affichant les noms de ceux avec qui vous interagissez le plus sur Twitter. Depuis le début du mois d’avril, ce jeu consistant à afficher “votre famille Twitter” connaît un succès fulgurant, notamment en France. Il n’a en fait rien de nouveau, mais est en revanche très dangereux pour la protection de vos données personnelles.

Un site malveillant bien connu

En cliquant sur le lien partagé par les internautes s’étant prêté au jeu, vous êtes alors dirigé vers un site baptisé Roundyearfun.org. Pour procéder à l’analyse de ses interactions Twitter, il est impératif de se connecter avec son compte. Une étape qui devrait aussitôt mettre la puce à l’oreille: pour fonctionner, le site réclame une nuée d’informations, incluant tous les paramètres de votre compte ou données personnelles.

 
Capture d'écran du site Roundyearfun.org © BFMTV

Pire, l’accès lui permet de publier des tweets en votre nom, à commencer par le résultat de la mise au point de cet “arbre généalogique” grâce à une case précochée. Le site Roundyearfun.org s’arroge par ailleurs la possibilité de s’abonner à des comptes depuis votre profil Twitter, “liker”, ou retweeter un contenu, mais aussi modifier toutes les informations vous concernant.

Les nombreuses permissions réclamées par le site Roundyearfun.org © BFMTV

Ces accès sont d’autant plus problématiques que le site Roundyearfun.org, dont le nom de domaine est enregistré depuis mars 2017, a déjà été évoqué à plusieurs reprises par des spécialistes de cybersécurité. Dès 2018, les chercheurs de l’entreprise japonaise Trend Micro alertaient sur les liens de ce site Web avec certains logiciels malveillants.

Un accès à révoquer au plus vite

Comme le signalait un internaute le 8 avril dernier, cette plateforme - qui ne comporte par ailleurs aucune mention légale - est également capable de faire suivre des comptes aux victimes en les masquant aussitôt, afin que ces dernières ne se rendent compte de rien. Transformant leur profil Twitter en machine à mettre en valeur des comptes de spam, ou d’arnaque.

L'évolution des mots-clés lies à "Ma Famille Twitter" entre le 22 mars et le 22 avril 2021 © BFMTV

Si le site Roundyearfun.org est en ligne depuis de longs mois (Twitter a déjà bloqué une dizaine de ses comptes, rappelait un spécialiste des réseaux sociaux en 2019), sa fonction de “famille Twitter” rencontre une nouvelle vague de succès depuis le début du mois d’avril, comme le montrent les données fournies par Visibrain à BFMTV.

Face à la multiplication de jeux et logiciels demandant l’accès à son compte Twitter, la méfiance est donc recommandée. Ceux qui ont malencontreusement été piégés peuvent toutefois faire machine arrière, en révoquant l’accès à Twitter de ce site tiers.

Il faut pour cela se rendre dans les paramètres de son compte, puis suivre le chemin suivant: sécurité et accès au compte > applications et sessions > appareils et applications connectés > applications connectées.

Il est également recommandé de vérifier la liste des derniers comptes suivis et des comptes masqués par son propre compte dans paramètres > confidentialité et sécurité > masquer et bloquer > comptes masqués.

 

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Chef de service BFM tech
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April 6, 2021 10:08 AM
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Enquête maturité data 2021 - Officielle

Enquête maturité data 2021 - Officielle | Toulouse networks | Scoop.it

Les partenaires de l'Observatoire maturité data vous invitent à participer à une enquête

dédiée aux dirigeants/directions/décideurs d'entreprises de toutes tailles

Evaluez votre maturité data en 10 min !

 

Datasulting et ses partenaires vous proposent de participer à cette enquête sur la maturité data des entreprises afin d’identifier votre positionnement sur ce sujet d'innovation au travers d'une série de questions sur vos enjeux actuels, les moyens mis en oeuvre dans votre entreprise et les freins rencontrés.

 

En participant à ce sondage,

  • vous bénéficiez d'une première évaluation 360° de votre maturité et votre potentiel data,
  • vous situez votre entreprise par rapport à votre écosystème,
  • vous contribuez à une meilleure connaissance et compréhension de la maturité data des entreprises.

 

Les résultats de ce questionnaire resteront annonymes.

 

Dès la fin du questionnaireobtenez un radar récapitulatif de votre maturité data ainsi que des recommandations sur les 5 piliers de l’enquête

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December 17, 2020 2:42 AM
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Cybersécurité : L'Europe veut un "cyberbouclier"

Cybersécurité : L'Europe veut un "cyberbouclier" | Toulouse networks | Scoop.it

Sécurité : La Commission européenne présente aujourd’hui sa nouvelle stratégie en matière de cybersécurité. Celle-ci vise à proposer une refonte du cadre réglementaire en vigueur en Europe, ainsi qu’un réseau de centres opérationnels interconnectés visant à protéger l’Europe des cyberattaques.

 

Le sujet du numérique est au centre des préoccupations de la Commission européenne cette semaine. Après avoir présenté hier sa nouvelle proposition en matière de régulation des plateformes, la Commission annonce aujourd’hui ses plans en matière de cybersécurité européenne. Dans une tribune publiée par Ouest France, les commissaires européens Thierry Breton et Margarítis Schinás reviennent sur les ambitions de ce nouveau plan d’action : « il est urgent pour l’Europe de renforcer ses moyens technologiques, opérationnels et politiques lui permettant de faire face à une cyberattaque d’ampleur, qui toucherait simultanément plusieurs pays de l’Union. Nos objectifs sont clairs : détecter, défendre, dissuader ».

Un nouveau cadre

La stratégie de la Commission passe tout d’abord par deux propositions de directives.

Il s’agit tout d’abord d’une refonte de la directive NIS/SRI (Network and Information Security, ou Sécurité des réseaux et des systèmes d'information, en français) : ce texte, adopté par les institutions européennes en 2016, définit les obligations qui s’appliquent pour les « opérateurs de services essentiels » définis dans la directive. La commission souhaite donc proposer une refonte de cette directive, une directive NIS2 ou SRI2 dans sa version française, qui « renforce les exigences de sécurité imposées aux entreprises, traite de la sécurité des chaînes d'approvisionnement et des relations avec les fournisseurs, rationalise les obligations de déclaration, introduit des mesures de surveillance plus strictes pour les autorités nationales, renforce les exigences relatives à l'application de la législation et vise à harmoniser les régimes de sanctions dans tous les Etats membres ». La nouvelle version de la directive proposée par la Commission entend également se doter d’un pouvoir de sanction administrative pour punir les entreprises qui ne se conforment pas aux dispositions prévues par le texte.

Une seconde directive relative à la résilience des entités critiques, directive CER, viendra compléter le dispositif. Cette directive est une refonte de la directive de 2008 sur les infrastructures critiques européennes. La nouvelle version proposée par la Commission vise à élargir le champ d’application de cette directive à de nouveaux secteurs d’activités : « l'énergie, les transports, les services bancaires, les infrastructures de marchés financiers, la santé, l'eau potable, les eaux usées, les infrastructures numériques, l'administration publique et l'espace ». Cette nouvelle directive prévoit également que les Etats membres adoptent « une stratégie nationale visant à garantir la résilience des entités critiques ».

Réorganiser les troupes

En marge de ces deux textes, la Commission veut mettre en œuvre « un réseau de centres des opérations de sécurité (…) capable de détecter les signes d'une cyberattaque suffisamment tôt et de permettre une action proactive, avant que des dommages ne soient causés ». C’est ce que la Commission désigne en parlant de « bouclier de cybersécurité européen » et que la tribune de Thierry Breton et Margarítis Schinás décrit comme « une sorte de réseau de gardes-frontières cyber ».

La proposition met également l’accent sur le développement de la coopération en matière de cybersécurité entre les Etats membres, au travers de la mise en œuvre d’une « unité conjointe de cyber » qui sera mise en œuvre en début d’année prochaine. Cette unité aura pour rôle de favoriser la coopération et l’échange de renseignement sur les sujets cyber entre les différents Etats membres.

Au niveau européen, l’Enisa est l’organisme chargé de veiller à la sécurité des institutions européennes et d’accompagner les Etats membres en matière de politique de cybersécurité. L’Europe a également annoncé récemment la mise en œuvre du réseau CyClone, un réseaux d’agences de cybersécurité européennes pour la préparation et la gestion des crises cyber par les Etats membres.

Dans la tribune publiée dans la presse, les commissaires européens font part de leur volonté « d’aller plus loin », notamment en améliorant la capacité d’attribution des cyberattaques. Cet été, la Commission européenne avait désigné et sanctionné plusieurs organisations et individus accusés d’avoir été impliqués dans les cyberattaques WannaCry et NotPetya. Les commissaires européens évoquent également dans leur tribune la question d’éventuelles capacités offensives : « nous devrons – et c’est délicat – nous poser la question du développement de capacités opérationnelles, défensives et offensives en matière de cyberdéfense », un sujet qui restait pour l’instant plutôt le pré carré des Etats.

Les éléments ne relevant pas de textes réglementaires, telle que la mise en œuvre de l’unité conjointe cyber et du réseau de SOC, seront mis en œuvre dans les prochains mois. Les deux directives proposées devront être amendées et adoptées par le parlement européen et le Conseil de l’UE, avant d’être transposées dans le droit national par les Etats membres dans un délai de 18 mois.

 

Par Louis Adam | Mercredi 16 Décembre 2020

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December 8, 2020 8:15 AM
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Le Starter transforme les startups en zèbres depuis 2014

Le Starter transforme les startups en zèbres depuis 2014 | Toulouse networks | Scoop.it

Le Starter, pré-incubateur de La Mêlée, accompagne au démarrage les projets fraîchement lancés à devenir un Zèbre (entreprise rentable et bénéfique).

 

Ca y est ! La nouvelle promo du starter est arrivé. 

Touplin : la plate-forme digitale des restaurateurs
Agro-Réso : le réseau de l'emploi agricole
Palsion : l'application communautaire des passionnés
WeMet : la carte de visite connectée
ActiveImmat : digitalisation et optimisation du processus d'immatriculation en concessions autos
Loulenn : la couette en laine qui éveille vos sens
Miletos : la smart-machine à coudre


Retrouvez les actualités du starter sur Facebook et twitter 
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November 10, 2020 10:57 AM
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Le forum Futurapolis devient 100% digital cette année

Le forum Futurapolis devient 100% digital cette année | Toulouse networks | Scoop.it

Confinement oblige la nouvelle édition du forum Futurapolis se fera entièrement numériquement.

Les conférences sont à suivre sur les réseaux sociaux et sur lepoint.fr les 12, 13, 14 novembre. Le forum Futurapolis a été créé en 2012, il accueille chaque année 10 000 visiteurs et traitait sur l’innovation technologique. Cette année, pour sa 9ème édition, le forum change de nom et devient Futurapolis Planète où chefs d’entreprise, intellectuels, scientifiques, citoyens engagés et personnalités publiques pour réfléchir et débattre sur l’avenir à court et long terme sur la planète.

La thématique de cette année est « L’Humain peut-il jouir sans entraves d’une planète aux retours limitées » Les conférences auront lieu au Quai des savoirs à Toulouse et seront retransmises en direct sur internet. Chefs d’entreprise, entrepreneurs, responsables politiques et spécialistes des questions liées à l’environnement feront parti des intervenants.

Nom des principaux intervenants : Jean Tirole, économiste et prix Nobel d’économie 2014, Corinne Lepage, Chantal Jouanno, le navigateur François Gabart.

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