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Jacques Le Bris
January 23, 12:32 PM
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Je souhaiterais réagir aux récents départs de notre plateforme. Cela nourrit plusieurs regrets. Je regrette cette décision. Je la respecte. Chacun est libre de son choix. Mais je la regrette. Je regrette que, dans un certain nombre de cas, nous n’ayons pas été contactés alors même que les personnes avaient nos coordonnées. Je regrette que les arguments avancés pour justifier ces départs soient parfois erronés, souvent totalement biaisés. Enfin je regrette dans certains cas la violence tout à fait inappropriée des propos tenus à notre encontre. Charge à nous de rassurer, mais je note toutefois que lorsque 𝕏 publie un ensemble de sur son travail de modération courant octobre et novembre dans le cadre du DSA (ndlr : le règlement européen sur la gouvernance des contenus sur internet), cela ne semble pas intéresser grand monde, alors que nous y fournissons des données extrêmement détaillées sur notre travail en matière de lutte contre la haine en ligne et la désinformation, notamment. Reprenons donc un par un les grands sujets qui motiveraient ces départs, et apportons y quelques éléments très factuels, propices, je l'espère, à un jugement plus objectif : La lutte contre la désinformation Notre lutte contre la désinformation et les informations trompeuses repose sur un arsenal composé de politiques et de notre outil communautaire ‘Community Notes’. Dans le cadre de nos politiques, nous supprimons les comptes se livrant à des activités d'interférences étrangères et de déstabilisation de nos espaces informationnels. Nos équipes luttent activement contre les réseaux comme Doppelganger par exemple. Entre avril 2024 et octobre 2024, 𝕏 a proactivement suspendu plus de 16 millions de comptes en France pour des faits de manipulation de la plateforme, qui sont contraires à nos conditions d'utilisation. Nos politiques nous permettent également de lutter contre le phénomène des deep fakes et autres médias synthétiques et manipulés ainsi que les identités trompeuses. Concernant Community Notes, de nombreuses études académiques, méticuleuses et indépendantes, ont démontré leur efficacité pour lutter contre les informations trompeuses : "80% des Posts recevant une Community Note sont supprimés par leur auteur" "Une Community Note diminue de 61% le nombre de RePosts" "Les Community Notes sont précises à 97,5% sur le sujet des vaccins COVID19" "Nous recommandons à toutes les plateformes de réseaux sociaux d'adopter un système de fact checking participatif comme les Community Notes" N'en déplaise à certains, ce système, que nous continuons à améliorer, fonctionne. N’est-il pas tout à fait paradoxal, que des sources d’information censées être fiables affirment que la désinformation "pullule" (sic) sur 𝕏, qui serait "devenu une arme de désinformation massive" (sic) sans vérifier le travail que nous faisons véritablement sur le sujet ? 𝕏 a des règles strictes, claires et publiques visant à protéger la plateforme des discours de haine. Nous interdisons la présence de contenus haineux, de discours violents, ainsi que d’entités et de groupes violents et haineux. D'autre part, nous ne tolérons pas les propos abusifs et de harcèlement. Parce que les chiffres sont plus parlants, en France, au cours des six derniers mois (période de référence entre avril et octobre 2024) nous avons modéré 42 000 contenus haineux, 61 000 contenus de discours violents, 21 000 contenus abusifs ou de harcèlement, supprimés 1000 comptes d'entités haineuses et violents ainsi que 12 000 comptes se livrant à du harcèlement en ligne. Ces chiffres sont par ailleurs publiquement accessibles sur notre . Nous sommes très loin d'une "absence de modération" (sic) ou d'une "zone de non droit" (sic). En outre, tout utilisateur peut signaler du contenu illégal sur 𝕏, et nous retirons tout contenu qui, en France, est contraire à la LCEN, notre texte de loi de référence sur la haine en ligne. Enfin, nous travaillons étroitement avec les forces de l’ordre françaises pour supprimer les contenus qu’ils nous signalent et leur fournir des informations utiles à la conduite de leurs enquêtes. En France, comme en Europe, nous maintenons un dialogue continu avec le tissu associatif, afin d'améliorer notre compréhension des phénomènes de haine en ligne, et la réponse de notre service, et de faciliter leurs signalements. Je le rappelle, car on semble l’oublier, 𝕏 est membre fondateur du Code de Conduite Européen de lutte contre les discours haineux illégaux en ligne. Enfin sur ce thème, il me semble intéressant et utile de signaler que IAS et DoubleVerify, des organismes indépendants de vérification des environnements publicitaires référents au niveau mondial, ont des scores de plus de 99% pour la sécurité des campagnes des annonceurs sur 𝕏. Selon Médiamétrie nous sommes environ 19 Millions d'utilisateurs de 𝕏 en France (pour info le chiffre était de 16 Millions en août 2022, avant l'acquisition, toujours selon Médiamétrie). Sur 𝕏 les sujets les plus importants en terme de conversations restent de très loin le sport, les jeux vidéos, le divertissement. Preuve en est, entre le 13 et le 19 janvier, les hashtags les plus populaires en France, et de très loin, en terme de nombre d'auteurs, ont été , et . Attention à une vision égocentrique de nos propres usages. De nombreux commentateurs extrapolent sur la base de leur propre timeline qui se construit en fonction de leurs centres d'intérêts et des contenus avec lesquels ils engagent. Quand il y a 19 Millions d'utilisateurs, il y a 19 Millions de timelines différentes. Rappelons le, les utilisateurs ont la possibilité d'opter pour une timeline en ordre ante-chronologique (Abonnements), historiquement propre à 𝕏, et donc sans algorithme. L’expérience via l’algorithme n’est pas une obligation. L’algorithme vous recommande des contenus en fonction de vos usages, vos interactions et vos centres d’intérêt. Nous donnons aux utilisateurs le contrôle de leur expérience sur 𝕏. Sachez que vous avez la possibilité d'indiquer pour chaque Post, que vous n'êtes pas intéressé par ce type de contenu, et l'algorithme le prendra en compte dans ce qu'il vous proposera. L'algorithme de 𝕏 est construit de manière à éviter de vous proposer des contenus de type haineux. Afin d’expliquer comment fonctionnent nos algorithmes, nos équipes d’ingénieurs ont publié en 2023 un , visant à vulgariser la manière dont 𝕏 recommande des contenus. En parallèle, nous avons mis tous nos algorithmes en open source sur GitHub en 2023, celui de la timeline et celui de Community Notes, afin que le public et la communauté scientifique puissent s’en saisir et mieux comprendre comment la recommandation algorithmique fonctionne sur 𝕏. Rappelons qu'il existe tout un tas d’outils à disposition pour se protéger : par exemple les Paramètres de Conversation qui vous permettent de moduler qui peut répondre à chacun de vos Posts (tout le monde -par défaut, abonnés seulement, personnes mentionnées seulement, personne). Vous pouvez également modifier les paramètres de vos notifications en fonction de la nature des comptes qui vous mentionnent. Enfin, chaque utilisateur à des outils de contrôle de son expérience sur sa timeline, en bloquant ou en mettant en sourdine des comptes avec lesquels il ne souhaite pas interagir et dont il ne souhaite pas voir les contenus. Il peut également adapter ses paramètres de sécurité, par exemple en sélectionnant l’apposition de filtres sur les contenus sensibles ou bien en empêchant la lecture automatique des vidéos. Si vous pensez qu'un contenu ou un compte contrevient à la loi ou à nos règles, nous vous encourageons à utiliser les fonctions de signalement. C'est une spécificité de 𝕏, les Posts y sont publics (Ce qui, soit dit en passant, permet la contradiction, contrairement aux bulles qui s'auto alimentent dans des espaces privés). De nombreuses statistiques sont également publiques. Cela permet d'établir le ratio entre le nombre d'impressions (vues) réalisées sur un Post rapporté au nombre d'abonnés du compte émetteur. Tout comme le pluralisme de l'information et des médias est un impératif démocratique, il est sain que chacun ait la liberté de pouvoir s'exprimer sur la plateforme de son choix. Le débat démocratique est par sa nature contradictoire et dialectique. Si l’on est tous d'accord, il n’y a plus de débat. C’est toute l’ambition de notre plateforme, permettre l'échange pluriel et libre, et sortir de nos entre-sois. Ne soyons pas naïfs, toutes les plateformes sont confrontées aux mêmes enjeux de modération que nous, et il est raisonnable d'anticiper qu'à la faveur de leur développement on pourra constater que c'est aussi difficile pour elles que pour nous d'être à la fois justes et efficaces dans leurs décisions de modération. Je pense que cela interroge quant aux fondements de la démarche et aux raisons invoquées pour ces départs. Je ne suis pas certain qu’un travail fourni ait été réalisé pour aller voir comment notre plateforme lutte contre ces différents risques. Encore une fois, notre travail sur la mitigation des risques systémiques est accessible à tous . Est-ce à dire que tout y est parfait? Absolument pas. Et les équipes, pour lesquelles la plupart de nos détracteurs n'ont aucune considération, travaillent d'arrache-pied pour continuer d'améliorer le service. Merci à elles. Pour mener à bien cette mission et nous permettre de progresser, elles se nourrissent de retours d'utilisateurs, et chacun peut assister en temps réel sur 𝕏 à ces échanges constructifs. Merci à eux. Si certaines personnes ont vu leur jugement altéré sous l'influence de cette campagne de dénigrement à notre encontre, j'en suis désolé. Cela veut dire que nous n'avons pas su les renseigner suffisamment. Mais soyons francs, pour d'autres, tout ceci n'est qu'un prétexte idéologique. Des amalgames sont faits, en conscience, pour créer du préjudice. Or 𝕏 ne devrait ni servir de dommage collatéral, ni servir d'alibi, à ceux qui, drapés dans leur vertu caricaturale, pensent s’acheter une bonne conscience à peu de frais. Il me semble que le courage ce n’est pas de partir en criant avec la meute, c’est de combattre pour ses idées là où le combat a lieu. Ceci étant dit, sur ce sujet des départs, je pense qu’il y a un débat utile. Ainsi on a pu voir à ce propos des rédactions s'émouvoir du fait que l’un des points invoqués pour ces départs était le fait que 𝕏 ait une supposée ‘’conception radicale de la liberté d’expression.’’ Cette expression est à la fois incorrecte et dangereuse de mon point de vue. Rendez-vous compte du paradoxe, qui voudrait qu’il faille considérer la liberté comme un danger. A mon sens, on a toujours considéré en Europe que liberté d’expression et liberté des médias et des journalistes allaient main dans la main. Je pense qu’il faut faire attention à ne pas tout confondre et à utiliser les bonnes clés de lecture : la liberté d’expression est un droit fondamental, la mission de 𝕏 est de faire en sorte qu’il s’applique effectivement pour nos utilisateurs. Cela ne veut pas dire que ce principe n'est pas encadré, et j'invite à cet égard quiconque à aller consulter nos règles et politiques qui sont publiquement accessibles et dans plusieurs langues. Certains utilisateurs s'en sont fait l'écho, il est important que ces publications et ces voix soient présentes. Nous sommes à la disposition de celles et ceux qui veulent échanger pour prendre des décisions en connaissance, et, nous l'espérons, revoir leur jugement. PS : si vous vous êtes donnés la peine de lire cet article jusqu'au bout, et que vous avez connu les années 80, sachez que je suis désolé pour le ver d'oreille provoqué par son titre. Source sur 𝕏 : https://x.com/laurentbuanec/status/1882105034147496000
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Jacques Le Bris
November 30, 2024 5:08 AM
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La mainmise d'Elon Musk sur X et le dérangeant algorithme qu'il a mis en place poussent certains abonnés à quitter le réseau social pour rejoindre Bluesky. Blasée par l’algorithme de X depuis son rachat par Elon Musk, une (petite) partie de l’intelligentsia quitte le réseau social. Au risque de se retrouver dans un entre-soi. Depuis l'élection de Donald Trump, il ne se passe plus une journée sur le réseau social X (ex-Twitter) sans qu'un compte influent annonce son départ. Le plus souvent, avec pertes et fracas, et sous les quolibets des « twittos » qui leur rappellent que leur démarche reste très confidentielle. Sur le constat, pourtant, tout le monde s'accorde. Depuis que l'entrepreneur libertarien Elon Musk a racheté Twitter, en avril 2022, et l'a renommé X, l'algorithme a incontestablement changé. En mal. Le fil appelé « Pour vous » déverse des contenus de plus en plus radicaux, violents et clivants pour susciter de l'engagement. Ainsi, une publication intéressante a plus de chances d'être mise en valeur si elle crée de l'animosité. « Je suis assez découragé par l'algorithme de X », déplore Philippe, professeur en région lyonnaise, qui propose des threads d'histoire et de géopolitique détaillés à ses plus de 11 000 abonnés. « Sans la pastille bleue, donc sans payer, la plupart de mes tweets sont vus par 1 à 5 % de mes abonnés. C'est nettement moins qu'autrefois. » Le professeur regrette aussi la perte de qualité de son fil, malgré ses choix précis d'abonnements. « On suit quelqu'un parce qu'il nous intéresse, mais nous ne lisons pas, finalement, ses publications, parce qu'elles sont reléguées derrière celles qui sont dotées de la fameuse pastille », poursuit Philippe, pour qui X s'est « tik-tokisé » : « le racoleur, le rapide et le caricatural écrasent tout contenu plus subtil ». Un algorithme « toxique » « Depuis plusieurs mois, le réseau X est dysfonctionnel », confirme David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS et auteur de Toxic Data, comment les réseaux manipulent l'opinion (Flammarion). « L'arrivée de Musk a amplifié la toxicité des échanges, de 32 % à quasiment 50 %. Par message toxique, j'entends des obscénités ou des attaques personnelles. Ce que vous lisez dans votre fil est ainsi 49 % plus toxique que ce que produisent vos abonnements. Cela déforme votre réalité et vos échanges avec les autres. » L'auteur de ces lignes, qui couvre souvent la police-justice, tombe au quotidien sur des vidéos de rixes, de violentes disputes dans les transports en commun ou de chutes spectaculaires (ce qui en dit long sur l'auteur de cet article). Ces posts clivants charrient leur lot de messages haineux, d'autant plus fréquents depuis que Musk a décimé les équipes de modération de X. Au départ, il s'agissait de favoriser la « liberté d'expression ». Mais les vues d'Elon Musk se sont révélées très politiques. En témoigne la campagne présidentielle américaine où l'entrepreneur a utilisé X pour mettre en avant ses propres tweets et de nombreux contenus pro-Trump. Las, quelques comptes influents, marqués à gauche, se sentent en minorité et ne le supportent plus. Drapés dans leur vertu, certains annoncent avec grandiloquence leur départ vers le réseau Bluesky, décrit comme un havre de paix où l'on entend de nouveau les oiseaux chanter. Plusieurs médias ont sauté le pas : Ouest-France, Sud-Ouest, le Guardian au Royaume-Uni ou la Vanguardia en Espagne. Légère hypocrisie : les comptes personnels de leurs journalistes, en revanche, sont toujours actifs et très suivis sur X. Blocage et notes de communauté La maison d'édition La Découverte, l'ONG Greenpeace, d'autres journalistes et quelques comptes de gauche radicale à fort écho ont aussi migré. « C'est un moyen de s'offrir de la vertu à peu de frais, une virginité sympathique », tacle Frédéric Filloux, auteur de la newsletter Episodiqu.es sur la tech et les médias. « Bien sûr que l'air de X devient nauséabond. Mais quand on est journaliste, on a le devoir d'être exposé à ce qui se trouve en dehors de notre zone d'affinités ! Quitter X quand on est journaliste, c'est comme un diplomate qui refuserait de servir dans une dictature. » Certains comptes « migrateurs » ont peut-être été échaudés, ces derniers mois, par l'apparition des « notes de la communauté », permettant à une masse d'utilisateurs de contredire les affirmations contenues dans leurs tweets. En trois mois, au moins six tweets de Greenpeace ont par exemple été « corrigés » par des notes de la communauté. Même le dernier tweet de l'ONG, actant leur départ de X, n'y a pas échappé… À peine arrivée sur Bluesky, une partie de l'intelligentsia se réjouit de nager dans un bain d'opinions consensuelles, loin de ce que pourrait penser tel ou tel élu local à la campagne, jeune de banlieue, papy d'extrême droite… soit cette masse qui constitue, malgré l'agaçant algorithme, les 11 millions d'utilisateurs de X en France. Une inquiétante fonctionnalité a aussi été relevée : les « block lists ». Il est en effet possible sur Bluesky d'établir une liste de comptes que l'on souhaite bloquer. N'importe qui s'abonnant à cette liste peut, en un clic, bloquer tous les membres à son tour. Le médecin Jérôme Barrière, 25 000 abonnés, en a fait les frais dès son arrivée sur le réseau papillon. « Sur cet autre réseau, censé incarner un espace plus libre et respectueux, j'ai découvert que j'étais inscrit sur une liste intitulée “médecins fachos”, raconte le docteur, oncologue reconnu. Ajoutez à cela la possibilité absurde de bloquer d'un clic tous les followers d'une personne : j'en suis littéralement tombé des nues. » Si démocratique que ça, Bluesky ? Au 20 janvier, qui aura quitté X ? Convaincu qu'il faut quitter X, le chercheur David Chavalarias a lancé (avec d'autres) le mot-dièse #HelloQuitteX. Cette initiative invite à désactiver son compte X le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump. D'ici là, le collectif prodigue des conseils pour archiver les données de son compte et transférer ses abonnements. Pour David Chavalarias, il s'agit de l'occasion ou jamais de changer de modèle. « Bluesky permet plus de contrôle sur ses données et sa vie privée et plus de pluralisme algorithmique, ce que X ne propose pas, avance le chercheur du CNRS. Et ce que vous suivez sur Bluesky, vous le retrouvez dans votre fil. » Contrairement à certains révolutionnaires de canapé, David Chavalarias ne se situe pas sur le registre de la morale. Le chercheur y voit surtout l'opportunité de recréer un autre espace numérique social moins « dépendant des caprices de Musk ». « La toxicité de X pose un problème public de santé mentale et déforme le débat public, s'alarme David Chavalarias. Or, le 20 janvier, en entrant quasiment au gouvernement, Elon Musk n'aura plus de comptes à rendre à la justice. Il faut donc partir. » Vers Bluesky ? Le site au papillon bleu reprend quasiment à l'identique les codes de Twitter, l'algorithme détraqué en moins. Les données de ses internautes ne sont pas détenues par une seule entreprise. Mais il ne faut pas être dupe. Bluesky a été créé à l'initiative de Jack Dorsey, inventeur de Twitter – et qui avait lui-même banni de son réseau social, début 2021… Donald Trump. Il est financé par de gros investisseurs de la Silicon Valley. Dont certains, issus de la galaxie crypto, plutôt proches de Trump. Bluesky a aussi annoncé l'arrivée d'abonnements payants. Son business model a peu de chances de différer de celui de n'importe quel autre réseau social : l'économie de l'attention, nourrie par des contenus viraux et clivants. Diesel ou charbon En 2016, lorsque Donald Trump affrontait Hillary Clinton, Facebook avait déjà été accusé d'avoir laissé proliférer de fausses informations et créé des bulles de filtre qui enfermaient les Américains dans leurs opinions. « Si c'est pour se retrouver dans la galaxie Meta (qui comprend Facebook, Instagram et WhatsApp, et le réseau social Threads, NDLR), qui a pourri le numérique depuis 10 ans, et fracturé la société, autant rester sur X, estime Frédéric Filloux. Ce n'est pas parce que le diesel de X pue, que je vais passer au charbon de Meta. » Comme la majorité des twittos, Frédéric Filloux n'est donc pas prêt à renoncer à X. « Je suis abonné à des gens, souvent des journalistes, qui jouent le rôle de rabatteur d'articles ou d'idées que je n'aurais pas vus, sur l'économie, la tech, les évolutions sociologiques… X reste, comme YouTube, un très bon moyen d'information. » Il est rejoint sur ce point par Philippe, notre professeur d'histoire : « Je ne désespère pas que les contenus qualitatifs soient à nouveau un peu plus récompensés par l'algorithme. Et puis, j'ai la flemme de reconstituer le nombre d'abonnés que j'ai obtenus. » Un million de personnes dans le monde auraient quitté Twitter le jour de l'élection de Donald Trump, sur 250 millions. Une goutte d'eau. Le Point, actif sur X, a aussi rejoint Bluesky. Mais le ciel bleu souffre encore d'un énorme défaut pour un réseau social : il manque d'utilisateurs. « Il y a besoin d'une masse critique, reconnaît David Chavalarias, mais X est très influent alors qu'il est six fois plus petit que Facebook. » Et il risque de le demeurer encore longtemps. Par Bartolomé Simon Publié le 29/11/2024
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Jacques Le Bris
March 5, 2024 1:23 AM
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Jacques Le Bris
December 11, 2023 7:10 AM
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Having a robust yet targeted LinkedIn network is critical for growing your personal brand and advancing your career through enhanced visibility, referrals, and opportunities. But not all connections are equal. Be intentional about cultivating your network. Focus on forging bonds with these 12 high-impact LinkedIn user groups: 1. Connect With People In Your Current Company Expand your internal connections beyond just your immediate team members. Link with professionals across departments and roles. This helps you learn about what’s happening in customer service even when your job is software development. It also helps you get known outside your current role and function. 2. Connect With Your Entire Professional History on LinkedIn Perform an audit of previous jobs, schools, associations, and organizations. Add connections you may have neglected. Make LinkedIn the one place where all of your professional connections reside. People you knew before 2003, when LinkedIn launched, likely don't exist in your current online network. 3. Connect With Recruiters in Your Industry on LinkedIn Even if you aren’t actively job hunting, connect with external recruiters in your field on LinkedIn. This positions you as a passive, high-value candidate for potential opportunities. It gives recruiters early visibility into your achievements and skills. 4. Connect With Your Local Community Connect with the butcher, the baker and the candlestick maker and all other business owners, leaders and neighbors in your local community. It builds your brand, provides insights into local developments, and enables local referrals. 5. Connect With Passions And Causes Connect around your passions, hobbies and interests beyond your formal job. Groups related to volunteer work, hobbies and causes expand your world. Shared passions form bonds that can lead to unexpected rewards. Expand your world. 6. Connect With Alumni Connect with alumni of schools, companies, conferences, and associations you have been part of. Fellow alumni can provide you with inside access, job perks, referrals, and industry intel. You can offer the same in return. 7. Connect With Your Fans and Followers Fans, in this instance, are people who interact with the content you post online. Thank them for their contributions to your posts, then turn observers into collaborators that amplify your brand. Connect so you can keep the conversation going. 8. Connect With Fellow Learners Connections made in classes and training programs often fade once they're over. But fellow learners from these shared experiences make valuable long-term connections. Continue the conversations on LinkedIn. 9. Connect With People Who Work At Companies That Interest You Research dream companies and connect with employees on LinkedIn. Gain organizational insights and put yourself on the radar of decision makers. The more connections you have at these target organizations, the easier it will be to stay on top of what’s happening. 10. Connect With New Acquaintances Every time you meet someone new, get in the habit of adding them to your network. Then you’ll have all the people you’ve met in one place – LinkedIn. And that makes it easier for you to stay in touch with them. 11. Connect With The Connected When you connect with the connected, their connections become your second level connections, increasing your visibility tremendously. When you have a large network, opportunities you have no idea exist present themselves to you. 12. Connect With Anyone Who Meets Your Criteria You likely receive a lot of connection requests on LinkedIn, and maybe you’re not sure which ones to accept. Establish criteria for requests from people who don’t fit into any of the above categories. Criteria might include: their profile is professional, or I have network connections in common with them or they seem interesting and I’d like to get to know them. There’s value in having a diverse network. Being intentional in cultivating relationships in these 12 high-value categories sets you up for maximum career visibility, knowledge and opportunity. Of course, establishing connections is just the first step in building meaningful relationships. In a future article, I’ll share strategies for nurturing your LinkedIn connections. William Arruda is a keynote speaker, co-founder of CareerBlast.TV and co-creator of BrandBoost - a fun, online self-awareness learning experience that helps you get clear on the six drivers of your personal brand.
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Jacques Le Bris
December 2, 2023 2:29 AM
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Tout pourrait basculer dans la décennie à venir. Eric Schmidt, l'ancien PDG de Google, a pris la parole ce 28 novembre lors d'un sommet organisé par le média Axios, indique Futurism. Celui qui est désormais président de la National Security Commission on Artificial Intelligence a affirmé qu'il n'y avait pas assez de mesures de sécurité en place pour maîtriser la technologie et l'empêcher de causer d'importants dégâts. Schmidt est même allé jusqu'à comparer l'intelligence artificielle (IA) aux bombes atomiques lancées sur le Japon en 1945. «Après Nagasaki et Hiroshima, il a fallu dix-huit ans pour parvenir à un traité sur l'interdiction des essais [nucléaires] et d'autres choses de ce genre», a-t-il déclaré à Mike Allen, confondateur d'Axios. «Nous n'avons pas ce temps aujourd'hui.» En effet, il pense que l'IA pourrait devenir suffisamment puissante pour nuire à l'humanité d'ici cinq à dix ans seulement. Des avis divergents Pour Schmidt, le pire scénario se produira lorsque les ordinateurs pourront prendre leurs propres décisions. Et à ce moment-là, s'ils sont capables d'accéder à des systèmes d'armements ou d'atteindre d'autres capacités terrifiantes, les machines pourraient réussir à mentir aux humains et agir derrière notre dos. Pour éviter ce genre de catastrophe, Eric Schmidt a demandé la création d'une organisation non gouvernementale, comme le GIEC, pour aider les responsables politiques à prendre des décisions au moment où l'intelligence artificielle deviendra trop puissante. Cette prise de position ne convainc pas tout le monde. Yann Le Cun, directeur à Meta et chercheur en intelligence artificielle, a par exemple déclaré en octobre au Financial Times que la technologie était loin d'être assez intelligente pour menacer l'humanité. «Le débat sur le risque existentiel est très prématuré tant que nous n'aurons pas conçu un système capable de rivaliser avec un chat en matière de capacités d'apprentissage», avait-il affirmé. Comme souvent, il est difficile de trancher entre ces deux extrêmes. Il semblerait, avance Futurism, que le niveau d'inquiétude que nous pouvons légitimement avoir se trouve quelque part au milieu. Repéré par Lola Buscemi — 30 novembre 2023
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Jacques Le Bris
November 3, 2023 6:02 AM
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La fonction Cercle sur X (Twitter) tire sa révérence. Le réseau social, qui l’imaginait comme un moyen de partager des tweets à un cercle de contacts proches uniquement, va l’arrêter fin octobre 2023. Sans tambours ni trompettes, le réseau social X (ex-Twitter) va mettre un coup d’arrêt aux Cercles, une fonctionnalité apparue à l’été 2022, mais qui n’a, de toute évidence, pas convaincu. C’est ce qu’une page web sur le réseau social annonce, signale TechCrunch dans son édition du 22 septembre. Le rideau tombera le 31 octobre 2023 précisément. « À partir du 31 octobre 2023, les Cercles seront obsolètes. Après cette date, vous ne pourrez plus créer de nouveaux posts limités à votre Cercle, ni ajouter des personnes à votre Cercle. Vous pourrez par contre supprimer des personnes de votre Cercle en vous en désabonnant », lit-on dans le message, qui présente au passage la manipulation à exécuter. Constituer un groupe d’amis proches sur X Les Cercles avaient l’ambition de fournir une expérience similaire aux « amis proches » sur Instagram. En publiant un tweet associé à un Cercle, il ne pouvait être lu que par les personnes membres de ce groupe. En test depuis mai 2022, la fonctionnalité avait été officialisée le 30 août. À l’époque, selon Twitter, la réaction du public à Cercle « a été extrêmement positive. » Mais tout ça, c’était avant l’arrivée d’Elon Musk dans l’équation. Après l’acquisition du réseau social, le chef d’entreprise en devient le patron et lance un chantier pour le transformer en profondeur. Concernant la fonctionnalité Cercles, Elon Musk a dit le 8 juillet que X « supprime les Cercles au profit de communautés améliorées et d’un tchat de groupe par messagerie privée. » Les Cercles étaient accessible via l’application mobile, sur Android et iOS, ainsi que la version web du réseau social. Jusqu’à 150 personnes pouvaient figurer dans un Cercle. La liste des membres pouvait être modifiée à tout moment et il était possible d’ajouter ou de supprimer n’importe qui sans leur dire. C’était vraiment un outil de classement personnel. Peut-être ne saviez-vous pas où accéder aux Cercles. Il fallait sélectionner l’option adéquate dans la zone d’écriture de son tweet — on avait le choix entre « Tout le monde » et « Cercle ». En cliquant sur le bouton « Editer », on pouvait ensuite trouver une option pour remplir cette liste. Seuls les membres du Cercle pouvaient vous répondre, car ils étaient les seuls à voir vos messages.
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Jacques Le Bris
September 15, 2023 5:25 AM
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En moins de 30 années, près de 300 pharmacies Lafayette ont poussé en France. En 1995, Lionel Masson ouvrait une pharmacie rue de Lafayette à Toulouse. Aujourd'hui, Hygie 31, la holding qui possède ces pharmacies, pèse 2,1 milliards de chiffre d'affaires ! C’est une success story Toulousaine. Lancée rue de Lafayette, près de Capitole, à Toulouse en 1995, la pharmacie qui porte le même nom, est désormais devenu une holding, Hygie 31, qui pèse plus de 2 milliards d’euros de chiffres d’affaires, ce qui la place à la troisième place des plus gros groupes de la région Toulousaine. Se permettant même le luxe de talonner Thalès en 2022. Retour sur un peu moins de 30 années, qui ont permis aux pharmacies Lafayette de conquérir la France, notamment grâce à un système bien particulier qui prend tout son sens dans le contexte actuel. De la vitamine C et des pilules contraceptives pas chères Un système imaginé par Lionel Masson, un pharmacien qui en 1995 rachète cette première pharmacie au cœur de la Ville rose. Et pour faire venir le monde, il a d’abord l’idée de mettre la vitamine C, à un prix très bas. Et constatant que les femmes viennent majoritairement en pharmacie, il choisit de faire la même chose avec les pilules contraceptives. « Et le bouche à oreille fonctionne, le succès est au rendez-vous. La pharmacie devient emblématique à Toulouse », explique le président actuel d’Hygie 31, Hervé Jouves, avant de poursuivre : « Il va alors faire un choix original : il va recruter des pharmaciens, pour qu’il y ait toujours du monde pour conseiller les gens, quand on a plutôt tendance à limiter le nombre de personnes en officine ». D’une à un réseau de 950 pharmacies Ainsi naissait la structure des actuelles pharmacies Lafayette : des prix bas, du choix et un personnel très nombreux. Le nombre de pharmacies monte à trois dix ans plus tard. Puis à une trentaine en 2012. Désormais, c’est un bloc de 950 pharmacies indépendantes – dont 300 Lafayette –, 55 magasins d’optique qui sont rattachés au groupe Hygie 31. Un regroupement qui permet, encore et toujours, de réduire les prix de vente. Enseigne refuge pendant l’inflation Et dans le contexte actuel, cela fait le succès de l’enseigne. L’inflation grignote le budget des ménages ? "On a toujours pour objectif de proposer des prix bas, et quand on voit des personnes parfois faire l'impasse sur certains aliments... On le sait très bien : le prix va être un critère de choix, notamment pour les produits non remboursés. Notre politique a donc forcément eu de l'écho, et l'inflation a été un accélérateur de notre réussite". Hervé JouvesPrésident d'Hygie 31 Et des projets encore nombreux À cela s’ajoutent un maillage toujours plus local et plus rural, avec l’arrivée de plusieurs groupements régionaux de pharmacies, un développement en ligne, avec le rachat du premier groupe de vente de produits paramédicaux en ligne Cocooncenter, ou encore une conquête toute récente de l’Espagne de Barcelone à San Sebastian en passant Santander… Résultat, le chiffre d’affaires a doublé lors de la dernière année. « Et ça ne devrait pas s’arrêter là », sourit le président du groupe. « De grandes révolutions sont à venir avec des pharmaciens qui auront toujours plus d’importance dans le système de santé, notamment après ce que l’on a vu pendant la crise Covid ». Il évoque ici la possibilité de réaliser des tests et des prescriptions dans la foulée, pour la cystite et les angines. La possibilité, aussi, d’avoir des cabines de téléconsultation dans les officines. Et avec un regard sur l’Italie et la Belgique, le groupe pourrait poursuivre son ascension. Jusqu’à détrôner Airbus comme la plus grosse entreprise en chiffre d’affaires à Toulouse ? Par Simon Vermot Desroches Publié le 15 Sep 23
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Jacques Le Bris
July 8, 2023 1:46 AM
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Six ans et demi après l'annonce de l'arrivée d'un centre européen de R&D à Toulouse pour tester un moyen de transport futuriste, Hyperloop TT va quitter Francazal par la petite porte. La startup califonienne est priée de démonter sa piste d'essais, son activité s'étant réduite à peau de chagrin ces derniers mois et alors que la Métropole est en train d'imaginer son futur « campus des mobilités innovantes et décarbonées ». Cette fois, c'est bel et bien fini. Six ans et demi après avoir annoncé en grande pompe l'implantation de son centre européen de R&D à Toulouse avec la promesse d'investir 40 millions de dollars, Hyperloop TT va quitter la Ville rose par la petite porte. Toulouse Métropole a résilié le bail avec la société californienne qui est priée de démonter la piste d'essai construite près de l'aéroport Toulouse-Francazal. Officiellement, Hyperlopp TT doit évacuer d'ici fin septembre mais comme le démontage du tube pourrait prendre un peu plus de temps, la collectivité aimerait que la société soit partie pour début 2024. La startup comptait à l'origine sur ce site pour tester un moyen de transport futuriste qui consiste à projeter par lévitation magnétique des capsules de 50 passagers dans un tube sous vide à très haute vitesse (au moins 600 km/h et jusqu'à 1.200 km/h). En avril 2018, Toulouse Métropole avait accordé un permis de construire sur l'ancienne base militaire de Francazal pour reconvertir le mess des sous-officiers (un bâtiment de 2.560 m2) en un centre de recherche et développement. Il était aussi prévu la construction de deux pistes d'essais : une piste d'essais provisoire au sol de 300 mètres de long et une seconde piste d'un kilomètre de long, cette fois hissée à cinq mètres du sol par 25 pylônes. Un projet réduit à peau de chagrin Mais au fil des années, le soufflet est sérieusement retombé. Une piste au sol de 300 mètres a bien été assemblée sur le site mais pour le reste, la startup californienne a revu sa copie. À tel point qu'en décembre 2021, Toulouse Métropole a acté la résiliation anticipée du bail à construction pour la seconde piste et la transformation du mess des sous-officiers. La startup affiche alors la volonté de garder les « 10 à 15 collaborateurs » qui travaillent dans des bureaux situés au sein de la tour de contrôle de l'aéroport de Francazal. Finalement, les équipes d'Hyperloop TT, « moins de dix personnes » d'après la startup, ont quitté la tour de contrôle fin 2022, la société d'exploitation de Toulouse Francazal Aéroport (Setfa) ne souhaitant pas reconduire le bail. La société avait alors migré vers un conteneur à proximité de la piste. Par ailleurs, Alexandre Zisa, le directeur des programmes d'Hyperloop TT qui était chargé de développer le site à Toulouse avait quitté en début d'année l'entreprise. En plus des recrutements internes, HyperloopTT avait annoncé fin 2020 un accord avec le groupe d'ingénierie Altran qui devait mettre à disposition jusqu'à 100 ingénieurs toulousains pendant près de deux ans pour accélérer le projet de train du futur. Comme le révélait La Tribune, dès l'été 2021 la société d'ingénierie avait décidé de mettre fin à sa collaboration avec HyperloopTT, en raison de prestations impayées. Et puis, la société Hyperloop TT a été attaquée devant les Prud'hommes par un salarié lui reprochant de ne plus être payé depuis plusieurs mois, une procédure annulée in extremis à la suite de la régularisation par l'entreprise des impayés. Malgré ces nuages qui s'amoncelaient, Hyperloop TT maintenait début mars un discours optimiste sur son implantation toulousaine : « Nos plans futurs prévoient l'expansion du centre d'opérations et de contrôle à Francazal au fur et à mesure que notre équipe et nos activités se développent ». La startup avançait l'objectif de porter son effectif à 25 personnes à terme et assure avoir investi « environ 10 millions de dollars à Toulouse » depuis son arrivée. La Métropole se laissait alors jusqu'à l'été pour prendre une décision puisque la société avait laissé entendre être dans « une période charnière de levée de fonds ». Faire place pour le futur campus des mobilités décarbonées Mais aucune éclaircie n'est arrivée au cours des derniers mois. « L'ambition du projet s'est avérée beaucoup plus modeste que ce qui avait été annoncé et depuis quelque temps on voyait plus trop d'activité. L'ampleur du projet se réduisait de jour en jour. Il y avait un projet de construction d'une piste beaucoup plus grande qui s'est avéré plus du tout d'actualité. Ils nous ont dit aussi qu'ils avaient un contrat avec un organisme italien et donc qu'ils voyaient plutôt là-bas leur développement. Nous ne voyions pas bien l'intérêt de conserver une emprise un peu bloquante dans la mesure où nous allons faire des aménagements sur cette zone et que nous avions besoin de pouvoir travailler sur un schéma un peu clarifié », explique Agnès Plagneux-Bertrand, vice-présidente de Toulouse Métropole chargée de l'industrie et de l'économie productive. La Métropole a en effet acheté 38 hectares autour de l'aéroport de Francazal pour en faire « un campus des mobilités innovantes et décarbonées » qui devrait sortir de terre à partir de 2025 dans le sillage de la construction d'un Technocampus hydrogène. Une dépollution qui fait grincer dans l'opposition De son côté, l'opposition municipale par la voix d'Archipel Citoyen s'indigne qu' « Hyperloop puisse échapper à ses obligations et filer dans le silence » après « plus de 3 ans de location presque gratuite du site, une dépollution/démolition entièrement assurée par la Métropole alors que le coût aurait dû être partagé avec l'Etat et un mess des sous-officiers qui a continué à se dégrader sans être rénové comme signé, et qui oblige la Métropole à mettre 6.5 millions de rénovation dans ce bâtiment ». « On nous reproche d'avoir dépollué certains terrains pour Hyperloop TT mais il fallait les dépolluer quoiqu'il arrive, rétorque Agnès Plagneux-Bertrand. Le coût total de dépollution de la zone est estimé à 5 millions d'euros et pour le moment 700.000 euros ont été engagés pour des dépollutions ciblées qui ne concernent pas uniquement Hyperloop TT. L'Etat nous a vendu ces terrains et nous avions enlevé du prix de vente le coût de la dépollution. » Florine Galéron 07 Juill 2023
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Jacques Le Bris
April 30, 2023 6:21 AM
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Jacques Le Bris
February 2, 2023 10:19 AM
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L’Intelligence Artificielle (IA) occupe de plus en plus notre quotidien sans que nous nous en apercevions. La génération X que nous sommes la perçoit comme une technologie intrusive, susceptible de détruire des emplois et parfois dangereuse. Par manque d’information, par méconnaissance de la vertu de certains usages, par peur de la technologie tout simplement… Mais nos enfants ? Connaissent-ils l’intelligence artificielle ? Qu’en pensent-ils ? Comment vivent-ils avec ? Quatre membres de la commission IA du Think Tank NXU ont mené l’enquête en allant à leur rencontre à travers des entretiens vidéos disponibles ci-dessous. Deux lycées de la région d’Occitanie, avec la collaboration de l’Académie de Toulouse, ont bien voulu nous accueillir pour réaliser une série d’interviews auprès de collégiens de la 5ème à la 3ème pour élucider auprès d’eux ce qui pour nous apparait parfois comme un mystère. Méthode Le projet a été exposé à l’Académie de Toulouse afin de valider l’opportunité de rencontrer des collégiens pour produire des entretiens vidéo courts autour de leur perception sur l’IA et de son impact sur la société, à l’image des populaires capsules vidéo très nostalgiques et très fortes d’enseignement disponibles aujourd’hui sur le site de l’INA. Un collège de la banlieue toulousaine (collège Jacques Maure-Castelginest) et un collège rural (Collège Carnot-Auch) ont permis la réalisation avec la collaboration des élèves de Icam’edia* – association de photos et vidéo de l’Icam de Toulouse – d’une vingtaine d’interviews filmées de groupe de 4-5 collégiens autour de quatre questions : - En quelques mots seulement, c’est quoi l’IA pour toi ?
- Qu’est-ce que tu veux faire comme métier demain ?
- En quoi l’IA va impacter ce métier ?
- Quel message souhaites-tu faire passer aux concepteurs d’IA pour un monde meilleur ?
Cette phase d’interviews a été complétée d’une restitution suivie d’un débat dans chaque collège avec les professeurs sensibilisés, les élèves et leurs parents. Les capsules vidéo des interviews construites sur des thématiques « l’IA et .. » sont disponibles avec l’accord des parties prenantes sur cette page. Résultats La phase d’interviews a concerné au total 73 élèves répartis comme suit: 33 élèves de troisième répartis en 10 groupes au Collège Jacques Maure de Castelginest et 40 élèves de la sixième à la troisième répartis en 12 groupes pour le collège Carnot à Auch. Elle a apporté un réel éclairage sur la façon dont la génération des Milleniums considère l’Intelligence Artificielle. Plus ou moins préparés aux questions, les collégiens ont apporté des réponses pertinentes aux différentes thématiques abordées (définition de l’IA, bienveillance versus malveillance, confort versus libre arbitre, écologie, science-fiction, emploi). L’Intelligence Artificielle est souvent personnifiée (beaucoup associée aux robots) et parfois associée à l’informatique de gestion. ils ont un a priori positif de l’utilisation de l’IA: « Faire le bien » « Ça peut aider les gens au quotidien : les personnes âgées, faire des recherches…”, « Ça peut rendre les gens débiles. Si c’est trop on ne se rend plus trop compte de la réalité “Je pense que c’est l’avenir de l’Homme : elle a été créée par l’Homme mais elle servira à l’Homme” Perçu majoritairement comme un outil d’aide à la décision ou un support à la réalisation de tâches humaines : ”L’IA remplace les tâches routinières pour qu’on se concentre sur le principal” ”Faire de l’intelligence artificielle de sorte que tout le monde y ait accès facilement et sans danger” ” L’IA c’est aller plus vite là où l’humain serait plus lent” Ils ont une capacité à prendre de la distance par rapport à la technologie. Comme si elle était déjà intégrée naturellement ou spontanément dans leur vie. Ils savent poser un arbitrage sur les façons d’utiliser les technologies d’IA et donnent même un avis assez tranché sur les aspects positifs (appropriation) et négatifs (rejet). Le développement durable est un sujet mais ils ne voient pas forcément de lien réellement établi avec l’IA, même si des réponses apportées concernent des thématiques « standards » autour de l’économie d’énergie ou une meilleure gestion de la pollution. Le nombre de références à la science-fiction est assez impressionnant et rejoint la thématique de bienveillance/malveillance et qui s’apparente à une façon de se représenter l’usage de l’IA dans la société. Mais cela ne semble pas les inquiéter outre mesure, riches d’un arbitrage – inné ou acquis – qui leur permet d’exprimer où cela paraît bon ou pas pour l’humain.
En l’occurrence, ils ont une idée plutôt affirmée de la place de l’IA par rapport à celle de l’Homme au travail. Cette technologie n’est pour eux que de nature utilitariste et ne saurait prendre la place de l’homme dans son activité professionnelle. Elle est même considérée comme un moyen d’aider à la prise de décision, d’aider l’ouvrier dans son effort (robotique) lui donnant ainsi le temps de se former ou de développer d’autres activités dans son quotidien. Cependant, malgré une vision intéressante du rôle que l’IA devrait prendre dans notre société, on note quelquefois une méconnaissance des domaines où sont utilisées actuellement les sciences d’Intelligence Artificielle et des formes qu’elles peuvent réellement prendre. Ce biais est notamment provoqué par la personnification de l’IA et l’influence des récits de science-fiction. Le concept d’Intelligence Artificielle a aussi tendance à incarner les nouvelles technologies en général (véhicule électrique, informatique, etc). Ces interviews montrent qu’il est aussi nécessaire pour cette génération d’expérimenter et comprendre ces algorithmes et nous avons clairement vu dans les collèges où nous sommes passés l’effort en cours pour y parvenir avec l’aide des enseignants en technologie. La phase de restitution n’était pas obligatoire pour les élèves. Peu sont venus avec leurs parents. Mais le débat avec les présents a permis de valider la différence de perception de l’IA entre les deux générations, bien qu’ils étaient tous acquis au sujet. Discussion / Conclusion Cette démarche collective au sein du Think Tank NXU a réuni quatre personnes aux profils très différents et curieuses de la même manière d’apprendre de ces générations. Elle permet de saluer le rapprochement entre l’Académie de Toulouse et le corps enseignant et le monde des experts de l’IA. Les enseignants qui ont participé à l’expérience et mobilisé les collégiens ont apprécié l’impact pédagogique de l’exercice, qui ouvre ou stimule de nouvelles formes d’apprentissage qui mérite d’être reproduite et élargie. L’exercice du débat de groupe filmé puis partagé permet en effet aux collégiens de réfléchir par eux-mêmes et de se positionner davantage sur ces questions de société mais aussi de les amener à la maison auprès de leurs parents pour davantage d’échanges et d’enrichissements mutuels. Il apparaît cependant que l’Intelligence Artificielle est diversement traitée dans l’Éducation, le panel étant acquis à la cause. Cela souligne la nécessité d’intégrer très tôt les nouvelles technologies dans la formation des jeunes générations pour une meilleure acculturation et une meilleure appropriation des bienfaits des usages mais aussi des limites de l’IA dans nos sociétés.
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Jacques Le Bris
September 21, 2022 11:35 AM
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L’Assurance Maladie met en garde les assurés sociaux contre des appels téléphoniques frauduleux et contre l'envoi de courriels et de SMS frauduleux. Soyez vigilant ! Comment reconnaître ces sollicitations ? Quels sont les bons réflexes à adopter pour s'en protéger ? L'Assurance Maladie vous donne quelques conseils. Attention aux appels téléphoniques frauduleux Des démarchages frauduleux par téléphone qui usurpent le nom de l'Assurance Maladie existent. Par exemple, lors d'un appel téléphonique se présentant comme provenant de l'Assurance Maladie, l'émetteur de l'appel laissera un message sur votre répondeur vous demandant de rappeler votre CPAM à un numéro différent du 3646. Son but est de vous faire appeler un numéro fortement surtaxé dans le but de vous soutirer de l'argent indirectement. En aucun cas, vous ne devez y donner suite.
Nous vous rappelons que seul le 3646 (service gratuit + coût de l’appel) vous permet de joindre votre CPAM et nous vous appelons donc à la vigilance.
Bon à savoir : lorsque l'Assurance Maladie vous contacte par téléphone, le numéro de l'appelant qui s' affiche à l'écran de votre téléphone peut être : - le 3646 (service gratuit + coût de l’appel) ;
- le 01 87 52 00 70, pour les appels menés dans le cadre des opérations Aller vers pour la vaccination contre le Covid-19 ;
- le 09 74 75 76 78, pour les appels menés dans le cadre du dispositif de contact tracing afin de limiter la circulation du virus.
Que ce soit par téléphone ou par mail, l’Assurance Maladie ne vous demandera jamais votre numéro fiscal ou vos identifiants de connexions. Dans certains cas, pour sécuriser les appels, les conseillers de l’Assurance Maladie peuvent demander une partie des coordonnées bancaires (RIB) mais ils ne demanderont jamais la totalité et jamais de mot de passe, même temporaire. Attention aux courriels frauduleux L’Assurance Maladie ne demande jamais la communication d’éléments personnels (informations médicales, numéro de sécurité sociale ou coordonnées bancaires) par e-mail en dehors de l’espace sécurisé du compte ameli. Tous les messages de ce type en dehors de l’espace du compte ameli sont des tentatives de « phishing », hameçonnage en français. Attention, ceci est une escroquerie en ligne, en aucun cas vous ne devez y répondre ! Soyez vigilant ! Cette technique d'escroquerie en ligne est très utilisée. Les escrocs cherchent à obtenir des informations confidentielles afin de s'en servir. Pour plus d'informations sur ce piratage et savoir comment vous en protéger : consultez le site cybermalveillance.gouv.fr. Pour signaler un contenu illicite : connectez-vous sur le portail officiel de signalement de contenus illicites Internet-signalement.gouv.fr. Attention aux SMS frauduleux L’Assurance Maladie peut vous contacter par SMS. Les SMS de l'Assurance Maladie peuvent contenir des liens vers des pages d'information du site ameli.fr, ou vers le service declare.ameli.fr ou vers le compte ameli, auquel vous pouvez accéder en utilisant vos identifiants de connexion. Mais l'Assurance Maladie ne demande jamais la communication d’éléments personnels (informations médicales, numéro de sécurité sociale ou coordonnées bancaires) par SMS. Tous les messages de ce type sont des tentatives de « smishing » (ou hameçonnage par SMS). Exemple de SMS frauduleux : nouvelle carte Vitale, remboursement en attente de l’Assurance Maladie Par exemple, un SMS frauduleux vous est envoyé pour vous signaler la livraison d’une nouvelle carte Vitale. Autre exemple : un SMS frauduleux vous est envoyé pour vous annoncer qu’un remboursement de l’Assurance Maladie est en attente. Ces SMS vous incitent à cliquer sur un lien qui renvoie directement vers un questionnaire visant notamment à recueillir vos coordonnées bancaires ou personnelles. Attention, ce sont des escroqueries en ligne, vous ne devez pas y répondre ni cliquer sur le lien ! Soyez vigilant ! Cette technique d'escroquerie en ligne est très utilisée. Les escrocs cherchent à obtenir des informations confidentielles afin de s'en servir. Pendant la crise sanitaire, les fraudes se multiplient Dans le cadre de la crise sanitaire, l’Assurance Maladie accompagne les personnes qui doivent s’isoler et elle a fait évoluer le contact tracing, son dispositif pour rechercher les chaînes de contamination à la Covid-19. L'Assurance Maladie peut contacter les personnes positives et les personnes cas contact soit par un appel téléphonique soit par SMS. Ces SMS peuvent prendre la forme de conversation : les échanges sont guidés et la personne est invitée à répondre par SMS. Ce dispositif pourrait servir de prétexte pour des tentatives de fraudes et l'Assurance Maladie invite à la vigilance. Les SMS de l'Assurance Maladie ne demandent jamais la communication d’éléments personnels (informations médicales, numéro de sécurité sociale ou coordonnées bancaires). Pour plus d'informations sur ce piratage et savoir comment vous en protéger : consultez les conseils sur le site cybermalveillance.gouv.fr. Pour signaler un contenu illicite : connectez-vous sur le portail officiel de signalement de contenus illicites Internet-signalement.gouv.fr. Réseaux sociaux : aucune sollicitation de l'Assurance Maladie Sur les réseaux sociaux, que ce soit en public ou en privé, l'Assurance Maladie n’échange jamais aucune information personnelle (numéro de Sécurité sociale, état de santé…) afin de protéger la vie privée de ses assurés et dans le respect des préconisations de la commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). N'hésitez pas à vous abonner au fil Twitter ou au fil LinkedIn de l'Assurance Maladie : vous y retrouverez toute notre actualité ! FranceConnect : attention aux demandes de diffusion d’informations personnelles FranceConnect est un dispositif d’authentification mis en place par l’État. Il permet de se connecter à son compte ameli grâce à un autre de ses comptes personnels : celui du site impots.gouv.fr ou laposte.fr, par exemple. Inversement : avec les identifiants du compte ameli, il est possible de se connecter à ces comptes personnels. Le dispositif est pratique et sécurisé mais il convient de rester prudent. L’Assurance Maladie met en garde contre de nombreuses démarches frauduleuses et notamment liées au compte formation. Des démarcheurs proposent des formations financées par le compte formation et demandent des informations personnelles (comme le numéro de sécurité sociale) pour l’inscription. Il est recommandé de ne jamais communiquer d’informations personnelles par téléphone, par SMS ou par courriel. Pour utiliser son compte formation, il existe un seul site officiel à consulter : moncompteformation.gouv.fr. L’Assurance Maladie appelle à rester attentifs aux tentatives d'escroqueries (sollicitations répétées, parrainages, offres trompeuses). À qui signaler les fraudes et les arnaques ? Pour signaler un contenu illicite : connectez-vous sur le portail officiel de signalement de contenus illicites Internet-signalement.gouv.fr. Si vous avez reçu un pourriel (spam), utilisez le site signal-spam.fr. S’il s’agit d’un SMS, signalez-le sur le site 33700.fr ou en envoyant un SMS au 33 700. Ces services feront bloquer l’émetteur du message.
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Jacques Le Bris
July 19, 2022 7:58 AM
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VPNCheck révèle qu’une majorité des 133 applications frauduleuses détectées en mars 2021 par Avast sont toujours disponibles sur le App Store des iPhone. Toutes abusent pourtant du système d’abonnements pour ruiner les utilisateurs. En mars 2021, l’éditeur antivirus Avast dévoilait une liste de 133 applications du Play Store des iPhone abusant du système d’abonnements pour facturer des sommes déraisonnables. Or, le site VPNCheck rapporte que l’écrasante majorité d’entre-elles (84 au total) restent disponibles sur le Play Store en juillet 2022. Ces applications malveillantes totalisent pourtant au total plus de 500 millions de téléchargements – et auraient généré un chiffre d’affaires de l’ordre de 365 millions de dollars. A chaque fois, le stratagème de ces fleeceware (c’est le nom donné par les chercheurs) est le même : lorsque vous accédez à l’application, on vous demande un abonnement. Mais le tarif augmente considérablement le mois suivant sans prévenir. Ou alors des suppléments au montant déraisonnable sont proposés pour accéder à certaines fonctionnalités. App Store : gare aux abonnements trop chers et autres suppléments In-App sur iPhone Ce qui rend la détection des fleeceware compliquée et leur présence sur l’App Store possible, c’est que ces apps ne contiennent en général aucun code malicieux. Mais il y aurait aussi le fait que l’affaire est juteuse : VPNCheck estime que les applications en question allègent chaque année leurs utilisateurs de quelques 100 millions de dollars. Les applications en question totalisent plus de 7 millions. de téléchargement et génèrent un chiffre d’affaires total de 8,6 millions de dollars chaque année. VPNCheck ironise : “la facilité déconcertante avec laquelle on peut identifier ces apps, avec uniquement des information publiques, est à la limite du ridicule. Il suffit de lire quelques commentaires une étoile sur l’App Store. Nous ne doutons pas un seul instant que Apple fera le nécessaire à terme pour régler le problème. Mais ils ont tout intérêt à faire jouer la montre”. Le site suggère en effet qu’en permettant à ces applications d’exister encore un peu, Apple compenserait des pertes de revenus sur sa commission de 30%. Lire aussi – iPhone – ce malware d’un nouveau genre infecte même les smartphones éteints En effet, des suites du bras de fer qui oppose Epic Games à la firme, Apple a un peu changé les règles autour de la fameuse commission. Les entreprises qui génèrent moins de 1 million de dollar de chiffre d’affaires par an peuvent bénéficier d’un taux réduit à 15%. Autre piste : l’expansion de la firme dans la publicité en ligne, qui vaudrait déjà près de 4 milliards de dollars. Une liste complète des applications concernées est disponible dans l’article VPNCheck en source de cet article.
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Jacques Le Bris
May 6, 2022 4:27 AM
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Elon Musk a demandé une enquête sur les groupes qui appellent les principaux annonceurs, comme Coca-Cola et Disney, à boycotter Twitter si Musk soutient la liberté d’expression lorsqu’il prend les rênes. Comme le rapporte CNN, plus tôt cette semaine, plus de 20 groupes de la société civile ont envoyé des lettres aux grandes marques leur demandant de boycotter Twitter si Musk supprime les politiques actuelles de modération du contenu. Ces groupes comprennent Media Matters For America, Black Lives Matter Global Network Foundation, et Women’s March. « En tant que principaux annonceurs sur Twitter, votre marque risque d’être associée à une plateforme amplifiant la haine, l’extrémisme, la désinformation sanitaire et les théoriciens du complot », indiquent les lettres. « Sous la direction de Musk, Twitter risque de devenir un cloaque de désinformation, avec votre marque attachée, polluant notre écosystème d’information à une époque où la confiance dans les institutions et les médias d’information est déjà au plus bas. Votre budget publicitaire peut soit financer le projet de vanité de Musk, soit lui demander des comptes. Nous vous demandons d’exiger de Musk qu’il respecte ces normes fondamentales de confiance et de sécurité de la communauté, et de retirer vos dépenses publicitaires de Twitter s’il ne le fait pas. » En réponse à la nouvelle de ces lettres, Musk a tweeté : « Qui finance ces organisations qui veulent contrôler votre accès à l’information ? Enquêtons. » La semaine dernière, Musk a déclaré que Twitter sera politiquement neutre, ce qui signifie que l’extrême-droite et l’extrême-gauche seront toutes deux contrariées. « Les attaques arrivent à grands pas, principalement de la gauche, ce qui n’est pas une surprise, cependant je dois préciser que la droite sera probablement un peu mécontente aussi », a déclaré le milliardaire la semaine dernière. « Mon objectif est de maximiser la zone sous la courbe du bonheur humain total, c’est-à-dire les 80 % de personnes qui se trouvent au milieu. » Dans un tweet séparé, il a clarifié : « Pour que Twitter mérite la confiance du public, il doit être politiquement neutre, ce qui signifie effectivement contrarier l’extrême droite et l’extrême gauche de manière égale. » Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
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Jacques Le Bris
December 26, 2024 12:02 PM
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Jacques Le Bris
April 29, 2024 5:46 AM
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ChatGPT vs MS Copilot vs Claude 3 vs Gemini vs Mistral vs Llama 3 : choc des titans v3 Les meilleurs Chatbots IA de 2024
👋 Pour vous aider à y voir clair, j'ai créé le seul tableau comparatif complet en français des principaux Chatbots IA : - Prix - Fonctionnalités - Performances - Caractéristiques techniques
NOUVEAU ! Voici la version 3 de ce tableau :
1 - J'ai ajouté un LLM : Llama 3 qui vient de sortir
Meta ne donne pas d'interface de chat accessible au grand public FR mais on a déjà quelques infos prometteuses Et il est déjà testé dans plusieurs classements comparatifs de performances. Et accessible sur site meta . ai ou multi LLM comme Poe.
2 - J'ai corrigé plusieurs critères chiffrés, notamment suite à commentaire et aux mises à jour de GPT-4 Turbo (2024-04-09) + MS Copilot + Gemini
3 - J'ai ajouté les classements en capacités de :
- Rédaction en français selon le chatbot Arena de LMSYS (814 700 avis humains !)
- Codage selon le LLM leaderboard interactif du site Vellum ai
Point majeur sur la course au sommet des 6 titans : --------------
- MARS : Claude 3 Opus, le LLM d'Anthropic, soutenu par Amazon et Google et fondée par d'anciens vice-présidents d'OpenAI, a réussi à dépasser GPT-4 Turbo au classement Chatbot Arena. Mais son règne fut de courte durée.
- AVRIL : OpenAI vient de récupérer la couronne avec des compétences améliorées en mathématiques, en raisonnement logique, en codage et en écriture (dans GPT-4 Turbo et ChatGPT payant).
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Limites de mon tableau :
1 - Devant les polémiques montantes concernant la consommation électrique de l'IA, il serait intéressant d'ajouter la conso de l'apprentissage, de l'utilisation...
2 - Certaines lignes mériteraient d’avoir une évaluation du type 1 ⭐️ à 5 étoile ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ ⭐️ (plutôt qu’un oui / non)
3 - Le critère pour évaluer la gestion de la confidentialité mériterait d’être documenté (surtout pour les LLM annoncés gratuit et dont le business modèle est financé par la connaissance client et la publicité)
Pour ces 3 points, la difficulté est de trouver les sources fiables qui ne font pas débat d'expert. Si vous avez je suis preneur...
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Dites en commentaire quel votre champion favori et pourquoi ?
Quelles autres infos absentes aimeriez-vous que ce tableau compare ?
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Je vous aide à trouver les meilleurs outils IA pour vos besoins Et je crée des outils IA personnalisés C'est le bon moment pour vous former Yvan Demumieux 28 avril 2024
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Jacques Le Bris
January 10, 2024 5:55 AM
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Jacques Le Bris
December 2, 2023 3:59 AM
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C’est dans ces poubelles, à droite de cette image, que les dealers ont eu la lumineuse idée de planquer de la drogue, jetée sans le savoir par des employés du McDo Étouffé par les dealers, le McDo de Jeanne d'Arc a définitivement fermé jeudi 30 novembre 2023 à Toulouse. Aussi ébranlés que soulagés d'en finir, des salariés racontent l'enfer. C’était le jour J. Nettoyage, inventaire… avant de tout vider. Presque soulagés d’en finir, les employés du McDonald’s de Jeanne d’Arc ont assuré leur tout dernier service, ce jeudi 30 novembre 2023, sous les yeux… des dealers qui, à peine le dos des policiers tournés, ont repris possession du quartier, et de la terrasse du restaurant. À 21 heures pétantes, les 13 salariés du McDo ont éteint la lumière. À jamais. Comme l’avait révélé Actu Toulouse mi-octobre, le fast-food a définitivement baissé le rideau, sous la pression des dealers qui faisaient leur marché aux portes du resto depuis des années, jusqu’à faire plonger « de 35 à 40 % » son chiffre d’affaires, avait glissé Michel Réglat, le patron de nombreux McDo dans la Ville rose. Ses employés témoignent de l’enfer qu’ils ont vécu à Jeanne d’Arc. « Le resto a survécu au Covid, pas aux dealers », dit un manager Asma, Morgan et Rudolph étaient les trois managers aux commandes de ce restaurant. Équipiers modèles, avant d’être promus encadrants, tous les trois affichent plus de 20 ans d’ancienneté chez McDo. Comme tous leurs collègues, ils ont été recasés dans différents établissements exploités par le franchisé à Toulouse : « Il nous a laissé choisir le McDo où nous voulions travailler », raconte Asma, satisfaite. « Le restaurant a survécu au Covid, mais pas aux dealers », embraye Morgan, regardant une dernière fois les cuisines, la boule au ventre. « C’est tellement triste », ajoute Asma. « J’ai fait l’ouverture du restaurant, je ne pensais pas faire sa fermeture un jour ». S’il a envie de tourner la page, le trio en veut quelque peu aux autorités, trop sourdes à leurs cris d’alarme : « Cela fait des années qu’on alerte, depuis la fin du Covid, on a même fait une pétition, mais tout cela n’a servi à rien. On n’était plus en sécurité ici », souffle Asma. « Le franchisé a protégé les salariés et les clients » À l’unisson, tous trois se disent reconnaissants envers leur patron : « Fermer était une décision difficile à prendre, pour l’équipe comme pour lui, mais le franchisé a protégé les salariés et les clients ». « Les dealers se sont réinstallés à demeure » La situation, justement ? Depuis l’annonce de la fermeture du McDo, police et préfecture communiquent à tour de bras… Se montrant engagées dans une course effrénée après les dealers – qui ont migré d’Arnaud-Bernard à Jeanne d’Arc –, elles multiplient depuis les actions coup de poing, jusqu’à dépêcher des drones sur place. « Cela a été efficace plusieurs semaines, pendant lesquelles on a enfin connu des jours meilleurs, mais depuis quelques jours, les dealers se sont réinstallés à demeure ». « Tiens, regardez ce qu’il se passe », lance soudainement Morgan, pointant du doigt le manège de jeunes hommes juste devant l’entrée du restaurant. « Rien n’a changé, ils sont toujours là ». Un peu plus tard, en cette dernière fin d’après-midi, un seul client se retrouve un temps attablé dans la petite salle en ce dernier jour : âgé d’une vingtaine d’années, il n’était visiblement pas là pour consommer (que ?) du McDo. « On m’a menacé et suivi jusque chez moi », témoigne un manager « C’est tellement dommage de fermer à cause de ça », ajoute Rudolph, qui garde en travers de la gorge de nombreux épisodes de tensions avec les dealers. « Ils cherchaient en permanence à planquer de la drogue chez nous, dans les poubelles, dans les toilettes, mais on les empêchait de le faire ». Jusqu’au jour où, raconte-t-il, ça a failli déraper, bien malgré lui : « Une fois, on a vu débarquer dans le restaurant une dizaine de dealers extrêmement furieux et menaçants ». Cet énième épisode a mis le feu aux poudres avec les dealers. À partir de là, les problèmes avec les trafiquants de drogue qui « étaient contre nous » sont allés crescendo. « Il y en a dix qui ont débarqué dans le restaurant, ils m’ont entouré et m’ont dit : on va te faire la peau », confie ce manager. « Plus tard, on m’a suivi jusque chez moi ». « Ils l’ont planté de huit coups de couteau juste devant moi » Ce climat délétère à Jeanne d’Arc va bien au-delà de la terrasse du fast-food. En témoignent les règlements de compte récurrents sur place, entre bandes rivales qui tentent de régner sur le marché de la drogue. En septembre dernier, un homme a été grièvement blessé à l’arme blanche aux portes du McDo, glaçant le sang des employés du restaurant. « Ils l’ont planté de huit coups de couteau juste devant moi, un midi », atteste l’un d’eux. Comme un rappel de la menace qui planait sur leurs épaules jour et nuit… Mais qui est désormais, pour ces salariés désabusés, de l’histoire ancienne. McDo a tombé le rideau, étouffé par les dealers aux portes du métro. Par Guillaume Laurens Publié le 1 Déc 23
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Jacques Le Bris
November 14, 2023 10:20 AM
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Pour des raisons de sécurité, Google va commencer à supprimer les comptes Gmail inactifs Dans quelques jours, Google va commencer à épurer sa messagerie Gmail en supprimant les comptes inactifs. Alors qu'Elon Musk compte toujours « libérer » certains comptes X jugés inactifs, le géant Google va lui aussi procéder à une forme de purge, auprès des utilisateurs Gmail. En effet, comme évoqué en début d'année, la firme américaine va commencer à supprimer les comptes inutilisés depuis une certaine période, pour la grande majorité d'entre eux, des comptes oubliés ou non surveillés qui reposent souvent sur des mots de passe anciens susceptibles d'avoir été compromis. Google à la chasse des comptes Gmail inactifs Selon Google, un compte dit « inactif » est un compte qui n'a pas été utilisé pendant une période de deux ans. Le groupe considère que des actions telles que la connexion, la lecture ou l'envoi d'un courrier électronique, l'utilisation de Google Drive, le visionnage d'une vidéo YouTube, le partage de photos, le téléchargement d'une application ou encore la recherche web (en étant connecté) sont considérés des activités. « Les produits Google se réservent le droit de supprimer vos données lorsque votre compte n'a pas été utilisé dans le cadre de ce produit pendant une période de 2 ans », stipule Google dans ses règles relatives aux comptes Google inactifs. Premières suppressions à venir à compter du 1er décembre La purge à venir va démarrer à compter du 1er décembre prochain. À cette date, Google devrait commencer à supprimer de nombreux comptes inactifs et de nombreuses données associées, à savoir Google Photos, les événements de Google Agenda, Google Docs et bien sûr les e-mails. Au préalable, Google va envoyer des notifications aux comptes concernés et, le cas échéant, un message de récupération. À noter qu'il existe quelques exceptions à cette règle. Par exemple, si le compte en question a été utilisé pour acheter quelque chose dans la boutique Google Play ou encore si ce dernier dispose d'une carte cadeau dont le solde est actif. En ce qui concerne Gmail, rappelons que Google a également programmé la fin de la version HTML du service de messagerie électronique. En effet, à compter de janvier 2024, il ne sera plus possible de basculer vers la version HTML de Gmail. Vous voilà prévenus.
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Jacques Le Bris
November 1, 2023 2:59 AM
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Le Tournoi Mario Kart a lieu dans 44 médiathèques de la région, jusqu’au 4 novembre. Jusqu'au samedi 4 novembre, jour de la finale, la Médiathèque départementale organise la 3e édition du Tournoi Mario Kart, ouvert à tous participants dans 44 bibliothèques. Pendant deux semaines, les médiathèques de la région vont s’animer aux couleurs du célèbre jeu vidéo Mario Kart ! 44 médiathèques de la région (dont celles de L’Union, Ramonville Saint-Agne, Labège, Seysses, Plaisance-du-Touch, près de Toulouse) participent à la 3e édition du Tournoi Inter-Médiathèques – Gaming 31. La compétition est ouverte Pour participer, il suffit d’avoir entre 7 et 45 ans et de s’inscrire dans l’une des bibliothèques et médiathèques des communes participantes*. Jusqu’au jour de la final, le samedi 4 novembre 2023, les participants vont s’affronter autour du jeu Mario Kart 8 sur Switch, lors de la phase d’éliminatoires. Le Tournoi des vainqueurs Le samedi 4 novembre 2023, entre 13h et 18h, aura lieu le « Tournoi des vainqueurs », dans la Médiathèque départementale de Labège, ou en streaming sur Switch. S’y rejoindront les vainqueurs de chaque médiathèque communale pour tenter de remporter le titre de finaliste. Une après-midi qui s’annonce riche en activités liées au gaming pour les visiteurs : bornes de retro-gaming, démonstrations de casques en VR, photocall Mario, stands de codage, rencontre avec des professionnels du jeu vidéo et des écoles spécialisées en jeu vidéo… Finale : samedi 4 novembre, Médiathèque départementale de Labège. Entrée gratuite entre 13h et 18h À noter qu’en raison du rehaussement du plan VIGIPIRATE, il est fortement recommandé aux visiteurs de s’inscrire auprès de la Médiathèque départementale de Labège (05 61 28 77 00 / contact-tournoi@cd31.fr) * Les bibliothèques et médiathèques des communes suivantes participent au tournoi : Saint-Jean, Villeneuve-Tolosane, Donneville, Calmont, Fenouillet, Labarthe-sur-lèze, Auterive, Rouffiac, Baziège, Larra, Pechbonnieu, Frouzins, Noé, Villaudric, Mondonville, L’Union, Cadours, Lanta, Aussonne, Escalquens, Revel, Rebigue, Ramonville Saint-Agne, Lacroix-Falgarde, Cornebarrieu, Fontenilles, Labège, Saint-Paul-sur-Save, Castelnau-d’Estrétefonds, Lagardelle sur-Lèze, Aigrefeuille, Seysses, Lamasquère, Bourg-Saint-Bernard, Montlaur, Lherm, Vieille-Toulouse, Bessières, Avignonet-Lauragais, Plaisance-du-Touch, Saint-Sulpice sur Lèze, Castelmaurou, Cugnaux, Roques Par Mariane RIAUTE Publié le 25 Oct 23
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Jacques Le Bris
August 6, 2023 3:25 AM
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𝕏 built all of these things in 9 months. Now imagine what they will be building within the next 10 years. With & at the helm driving the pace of innovation & speed of killer features, will make 𝕏 the highest valued brand in the world.
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Jacques Le Bris
June 5, 2023 2:52 AM
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Des chercheurs de la société de cybersécurité Home Security Heroes ont entraîné une IA pour qu’elle puisse déchiffrer des millions de mots de passe. Il lui a fallu moins… d’une minute pour en trouver la majorité. Le 4 mai 2023 a eu lieu la journée mondiale du mot de passe. Comme chaque année, cette journée a été occasion de rappeler la nécessité d’avoir des mots de passe compliqués et uniques pour chacun de ses comptes. Pourquoi cette nécessité absolue ? Si un pirate ou une personne malveillante de votre entourage connaît l’un de vos mots de passe, il peut s’en servir pour commander en ligne en utilisant votre compte bancaire, usurper votre identité pour constituer un dossier de prêt, accéder à des données sensibles de votre entreprise… Or, trop de personnes minimisent ce risque. La réalité montre pourtant que ce risque est élevé. Pour deux raisons principales. Premièrement, trop de mots de passe sont trop simples. Une récente étude de NordPass (éditeur de logiciels de sécurité) a constaté que les trois mots de passe les plus utilisés sont 123456, 123456789 et azerty. Autant dire, des mots de passe qui n’apportent aucune sécurité, car tout le monde peut les deviner et les tester… Deuxième facteur à risque : ces mêmes mots de passe trop basiques sont utilisés pour différents comptes. Résultat, on peut facilement les tester pour accéder à vos différents comptes personnels ou professionnels. ChatGPT Mais la situation devient cauchemardesque lorsqu’on apprend que des logiciels basés sur l’intelligence artificielle peuvent en deviner des millions en une poignée de minutes ! Immédiatement, on pense à ChatGPT. L’intelligence artificielle dite générative est-elle capable de trouver des mots de passe ? Normalement, cet outil est utilisé pour créer du contenu, faire des résumés, écrire des e-mails… Des experts en cybersécurité ont voulu en savoir plus et la réponse est surprenante. Dans un premier temps, ChatPGT fournit une réponse standard du genre : « il ne serait pas éthique de fournir une liste de mots de passe couramment utilisés, car elle pourrait potentiellement être utilisée à des fins malveillantes telles que le piratage ou l’usurpation d’identité ». Mais dès que vous lui demandez de jouer le rôle d’un chercheur en cybersécurité qui met en garde les utilisateurs contre l’utilisation de mots de passe courants et dangereux, il affiche une liste de termes courants. Et cette situation devient encore plus catastrophique lorsqu’on utilise une solution basée sur l’apprentissage automatique fondé sur la théorie. Cette démarche est exploitée depuis 2019 par Home Security Heroes et son outil PassGAN. Selon une étude de cette entreprise spécialisée dans la sécurité informatique, 51 % des mots de passe étaient craqués en moins d’une minute, 65 % en moins d’une heure, 71 % en moins d’un jour et 81 % en moins d’un mois. « Nous avons pris une liste de 15 680 000 mots de passe courants de l’ensemble de données Rockyou et l’avons utilisée pour l’entraînement et les tests. Nous excluons tous les mots de passe de plus de 18 caractères ou de moins de 4 caractères du champ d’application de cette expérience. La liste finale est ensuite divisée en sous-catégories de longueurs et de types de caractères différents », explique Home Security Heroes sur son site. Gestionnaires de mots de passe : la solution à tous les maux Comment cet outil est-il plus efficace que des solutions qui existent déjà depuis des années comme HashCat et John the Ripper ? Copyright : Home Security Heroes À la différence de ces deux programmes qui testent des mots de passe en se référant à des dictionnaires et des règles de génération de mots de passe, PassGAN utilise un réseau adversarial génératif (Generative Adversarial Network-GAN) pour apprendre de manière autonome la distribution de vrais mots de passe à partir de fuites avérées de mots de passe, et pour générer des suppositions de mots de passe de haute qualité. Si PassGAN peut deviner facilement des mots de passe trop simples, cette étude permet également de savoir quel type de mot de passe est le plus difficile à trouver. Comme le montre le tableau ci-dessus, les mots de passe qui comprennent plus de 18 caractères (symboles, chiffres, lettres minuscules et majuscules) sont généralement sûrs, car il faut à PassGAN au moins 10 mois pour le trouver. En d’autres termes, plus votre mot de passe est dit « fort » (soit plus de 18 caractères), plus la probabilité que des personnes ou des systèmes d’intelligence artificielle puissent le déchiffrer est faible. Pour de nombreuses personnes (les mêmes qui utilisent des mots de passe trop simples ou identiques pour différents comptes…), créer et mémoriser un mot de passe de 18 caractères s’apparente à un défi insurmontable. C’est oublier qu’il existe des logiciels dédiés à cette problématique. Appelés gestionnaires de mots de passe, ils gèrent et sauvegardent eux-mêmes tous vos mots de passe. Vous n’en avez qu’un seul à connaître, celui qui permet d’ouvrir ce fameux logiciel. Posté le 16 mai 2023 par Philippe RICHARD
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Jacques Le Bris
February 10, 2023 5:57 AM
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Mastodon, l’une des alternatives au Twitter d’Elon Musk, perd des utilisateurs. Après le succès éclair de fin 2022, la plate-forme open source est progressivement désertée par les internautes… et il fallait s’y attendre. Après la prise de contrôle de Twitter par Elon Musk, de nombreux internautes ont choisi d’abandonner le réseau social. Déçus par les nouveautés annoncées, les frasques et la stratégie du milliardaire, ils ont préféré migrer sur des plates-formes alternatives. Certains sites Web ont d’ailleurs enregistré une explosion du nombre d’usagers en marge du rachat de Twitter. C’est le cas de Mastodon, un réseau social qui se veut décentralisé et open source. En l’espace de quelques semaines, la plate-forme allemande a gagné plus de 2,5 millions de nouveaux utilisateurs. Avant octobre, Mastodon ne comptait encore que 380 000 membres. La hausse du nombre d’usagers s’est accompagnée d’une forte progression des revenus générés par le Patreon de Mastodon. Grâce au site de financement participatif, le réseau social reçoit plus de 30 000 dollars par mois. Pour soutenir cette croissance inespérée, Eugen Rochko, fondateur de Mastodon, a consenti à plusieurs investissements. Le développeur a, par exemple, acheté de nouveaux serveurs et agrandi son équipe. À lire aussi : Vivaldi intègre désormais Mastodon dans son navigateur Un succès éphémère Malheureusement, le vent a tourné. Il semble que la popularité de Mastodon n’était finalement qu’éphémère. D’après les données collectées par nos confrères de , le parc d’utilisateurs de Mastodon s’est brusquement réduit en janvier 2023. Fin du mois dernier, la plate-forme ne comptabilisait plus que 1,4 million d’utilisateurs mensuels actifs, soit plus d’un million de membres en moins par rapport à novembre 2022. On imagine qu’une partie des curieux ayant tenté l’aventure se sont peu à peu désintéressés de Mastodon. D’autres sont revenus au bercail parce que Twitter et son immense communauté commençaient à manquer. Dans tous les cas, les nouveaux entrants paraissent bien quitter le navire. Robert Gehl, professeur de communication et d’études des médias à l’Université York au Canada, rappelle que ce n’est pas la première fois que Mastodon enregistre une soudaine, mais fugace, vague d’intérêt. D’après lui, chaque vague s’accompagne néanmoins de l’adhésion de nouveaux individus. Une partie des internautes ayant ouvert un compte Mastodon pour échapper à Elon Musk devraient donc rester sur la plate-forme. Lentement, mais sûrement, le nombre de fidèles pourrait augmenter. Casey Fiesler, professeur agrégé de sciences de l’information à l’Université de Boulder, abonde. Elle assure que l’évolution de réseaux sociaux alternatifs est progressive : « Ils ont beaucoup de mal à décoller parce que ce qui fait fonctionner les médias sociaux, c’est l’endroit où se trouvent vos amis. C’est l’une des raisons pour lesquelles les migrations de plates-formes ont tendance à se produire plus progressivement ». Une offre trop différente de Twitter ? La fugacité du succès de Mastodon était prévisible. Complexe et différent, le réseau social s’adresse surtout aux geeks. D’ailleurs, la plupart des usagers enregistrés sont des experts en technologie. La plate-forme se distingue par son infrastructure à contre-courant, composée d’une multitude de serveurs qu’il faut rejoindre. Chaque serveur, baptisé instance, est géré par un administrateur et dispose de ses propres règles. En fonction de vos centres d’intérêt, vous devez rejoindre une instance ou une autre. Le grand public, en quête de facilité et d’une interface intuitive, est évidemment déconcerté par l’approche de Mastodon. De plus, le réseau social a été victime de son propre succès. L’afflux de nouveaux entrants s’est accompagné d’une série de problèmes techniques. Certains serveurs étaient parfois inaccessibles, ou exagérément lents. Le serveur principal, surchargé d’usagers, a même été mis hors d’accès des nouveaux entrants. A la fin de l’année dernière, Eugen Rochko estimait encore que sa plate-forme serait un jour en mesure de détrôner Twitter, qui cumule plus de 400 millions d’utilisateurs, et les autres titans du secteur, comme Facebook ou Instagram. Pour y parvenir, le développeur envisageait notamment de lancer une offre d’hébergement de serveurs Mastodon et de rester fidèle à sa stratégie opposée à celle des géants. Mais, en dépit des idées parfois farfelues d’Elon Musk, Twitter semble avoir encore de beaux jours devant lui… Source : Wired Florian Bayard Journaliste 8 février 2023
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Jacques Le Bris
November 16, 2022 5:09 AM
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Toulouse se classe comme la deuxième meilleure ville en France pour les startups, selon une étude. En Europe, la Ville rose est classée au 41ème rang. Toulouse se classe comme la deuxième meilleure ville en France pour les startups, selon une étude dévoilée par HelloSafe, une plateforme qui se définit comme « leader de la comparaison de produits financiers (assurances, crédits, placements) en France ». Paris intouchable « Quelles sont les villes françaises les plus propices au développement des startups en 2022 ? En nous plongeant dans l’immense base de données de Startup Blink*, nous avons pu dresser un panorama des meilleures endroits en France où développer une startup », explique l’équipe de HelloSafe. Et sans surprise Paris (avec un score de 52 877 points) est en 2022 – et de loin – la meilleure ville française pour les startups. La capitale française intègre cette année le cercle très fermé du top 10 mondial (10e, 1 place de gagnée par rapport à 2021) et le podium européen (2e, seulement devancée par Londres). Paris est par ailleurs le seul représentant français parmi le top 40 européen. Toulouse devant Lyon et Marseille Derrière l’intouchable Paris, on retrouve donc Toulouse (4974 points), qui obtient une jolie deuxième place au classement national. En revanche, au niveau européen, la Ville rose recule de six places par rapport à 2021 et se classe ainsi au 41e rang. Derrière Toulouse (2e), on retrouve Lyon (3e), Marseille (4e), Nantes (5e), Lille (6e) et Bordeaux (7e). Voici le top 20 des meilleures villes françaises pour les startups en 2022 : "https://static.actu.fr/uploads/2022/11/classementstartups-960x640.jpg" Le classement des meilleures startups en France. (©HelloSafe) - Le classement annuel de Startup Blink des meilleurs pays et villes pour les startups est basé sur 3 grandes familles de critères (Quantité, qualité, environnement des affaires), mis à jour chaque année et qui permettent à cet organisme d’établir un top 100 des meilleurs pays et un top 1 000 des meilleures villes pour les startups dans le monde.
Par Gabriel Kenedi Publié le 14 Nov 22
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Jacques Le Bris
September 1, 2022 8:33 AM
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La société SGEvT, installée à Toulouse, s'appuie sur le CNES pour lutter contre les dépôts sauvages. Associée au CNES (Centre national d’Etudes Spatiales), la startup détecte les dépôts sauvages en s’appuyant sur l’analyse d’images satellites et sur l’intelligence artificielle. Plus largement spécialisée dans la production de tout type d’informations pour les politiques d’aménagement des collectivités territoriales, SGEvT entend utiliser sa solution dans une optique de développement durable des territoires. Les décharges illégales qui fleurissent icI et là sont devenues au fil des ans un problème majeur pour les collectivités. Selon une étude de l'Ademe*, les dépôts sauvages seraient une préoccupation pour 90 % des élus locaux. Le sujet est d'autant plus une source de crispations pour les autorités locales qu'il a un impact considérable et direct sur la qualité de vie des habitants. Outre la dégradation des paysages, les dépôts sauvages constituent un danger en termes de santé publique et d'environnement à cause de la pollution des sols et des nappes phréatiques qu'ils engendrent. C'est notamment pour contrer ce fléau que la startup toulousaine SGEvT (Société Générale d'Evaluation des Territoires) a mis au point une solution de télédétection de ces sites illégaux. Crée en 2018 par Nancy Oliveto Erviti, une juriste spécialisée en urbanisme, et par Arnaud André, ingénieur des Ponts et Chaussés, SGEvT produit des informations pour aider les communes à prendre des décisions en matières d'aménagement et ce dans une optique de développement durable. Pour cela, la startup s'appuie sur l'intelligence artificielle et les images satellitaires. « Dès le départ, nous avons collaboré avec le Cnes pour utiliser les satellites de Pléiades. Les images satellitaires couplées aux algorithmes permettent à notre solution d'être fiable à 90%, mais aussi d'aller plus loin que la détection des dépôts sauvages. Nos services détectent les dépôts sauvages et notent aussi les décharges selon des critères de vulnérabilité, ce qui permet de prioriser les sites. Ces dépôts sauvages sont bien souvent positionnés dans des endroits peu visibles du fait de leur illégalité, notre solution permet également d'accompagner les agents qui travaillent sur le terrain pour qu'ils trouvent le trajet le plus efficace pour arriver à ces fameuses décharges. Nous pouvons également voir à quelle vitesse ces décharges apparaissent. Cette prédiction augmente les chances d'identifier les responsables », explique Arnaud André. Une plateforme dédiée à diverses solutions Au-delà de l'épineuse question des dépôts sauvages, SGEvT gère des données geolocalisables dans tous les domaines liés à l'aménagement du territoire ou à l'image de la mobilité. Sur ce thème, la société travaille pour la communauté d'agglomération du Sicoval (36 communes du sud-est toulousain) sur la question des mobilités douces. « La communauté d'agglomération réfléchit aux enjeux de la mobilité douce. L'idée ici est de mieux comprendre les habitudes et trajets des habitants qui se déplacent à vélo. Pour cela, nous avons équipé les portables de 130 volontaires afin de collecter des informations sur leurs itinéraires », note Arnaud André. L'entreprise toulousaine intervient également dans l'Aude où une collaboration a été mise en place avec la Direction Départementale des Territoires de la Mer de l'Aude (DDTM). Le but de cette collaboration ? Analyser les impacts des inondations sur le territoire afin de le rendre moins vulnérable face à ce type de phénomène, là aussi en s'appuyant sur des images satellitaires et l'analyse de toute une batterie de données. Ce projet en cours de réalisation bénéficie d'un co-financement du CNES et du programme européen Copernicus Climate Change Service, il devrait par la suite être répliqué dans d'autres territoires. « Nous développons un outil puis nous répliquons le process. Aujourd'hui plus d'une centaine d'outils de nos services sont reproductibles, nous savons les développer et les industrialiser », avance le co-fondateur de SGEvT. Des outils que la société met à disposition des collectivités au sein d'une plate-forme dédiée nommée TEREvAL. Basé sous un modèle SaaS, TEREvAL permet aux communes abonnées au site de bénéficier d'une analyse assez fine de données territoriales. À l'avenir, cette société, qui compte une équipe de 15 personnes composée de développeurs, data scientist et juristes souhaite faire de TEREvAL une plateforme ouverte pour héberger les données d'autres entreprises qui travaillent elles aussi sur les questions de développement durable. *Rapport sur la caractérisation de la problématique des déchets sauvages, paru en février 2019
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Jacques Le Bris
June 30, 2022 4:30 AM
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Deepfake Emmanuel Macron Le FBI a émis un avertissement en début de semaine, indiquant qu'il avait reçu un nombre croissant de plaintes relatives à l'utilisation de vidéos deepfake lors d'entretiens d'embauche pour des emplois technologiques impliquant l'accès à des systèmes et des informations sensibles. De plus en plus de personnes utilisent la technologie deepfake pour se faire passer pour quelqu'un d'autre lors d'entretiens d'embauche à distance, a déclaré le FBI mardi. Dans son communiqué, le FBI indique qu'il a reçu un nombre croissant de plaintes concernant des personnes qui superposent des vidéos, des images ou des enregistrements audio d'une autre personne sur elles-mêmes lors d'entretiens d'embauche pour les postes en télétravail. Pour ceux qui ne le savent pas, les “deepfakes” consistent à utiliser des programmes alimentés par l'intelligence artificielle pour créer des images réalistes d'une personne. La technologie peut par exemple être utilisée pour remplacer le visage d'une personne par celui d’une célébrité, ou encore de cloner la voix d’une autre personne. Lire également – Deepfake : ce site porno dopé à l’IA attire de plus en plus d’adeptes et c’est inquiétant Les entretiens d’embauche à distance sont la nouvelle cible des escrocs D’après les informations du FBI, les escrocs se servent à la fois de faux documents et d'informations d'identification personnelle volés aux victimes pour tromper les employeurs et les inciter à les embaucher pour des emplois à distance. Ces postes en télétravail sont souvent liés aux technologies de l'information et à la programmation informatique, ainsi qu'aux bases de données et aux logiciels. Le problème, c’est que certains de ces postes permettaient d'accéder à toutes sortes de données, depuis les informations personnelles des clients jusqu'aux données financières en passant par les informations confidentielles des entreprises. Aujourd’hui, il devient de plus en plus difficile pour les recruteurs de savoir à qui ils ont affaire lors d’un entretien vidéo, car certaines technologies de deepfake sont très convaincantes. Cependant, le FBI annonce qu’il est possible de déceler une arnaque en cherchant certains indices. « Lors de ces entretiens, les actions et le mouvement des lèvres de la personne que l'on voit interviewée à la caméra ne sont pas complètement coordonnés avec l'audio de la personne qui parle », a déclaré le FBI. « Parfois, des actions telles que la toux, les éternuements ou d'autres actions auditives ne sont pas alignées avec ce qui est présenté visuellement ». Heureusement, des entreprises comme Facebook sont aujourd’hui capables de détecter un deepfake et même de retrouver leur créateur. Source : FBI
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