La Déclaration de Barcelone marque un tournant dans la manière dont sont produites, partagées et utilisées les informations relatives au pilotage de la recherche scientifique. Elle a été signée par douze institutions françaises.
Des crises telles que les pandémies et les changements climatiques, ainsi que des avancées technologiques comme l’automatisation et le big data, posent des défis importants au XXIe siècle. Pour y faire face, il est essentiel que la science soit accessible à tous. Il est crucial que les citoyens aient le même accès à l’information que les chercheurs, et que les scientifiques disposent de référentiels de connaissances interconnectés et de haute qualité pour faire progresser notre compréhension du monde et démocratiser le savoir.
Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de revoir et de réformer les méthodes d’évaluation de la recherche. Actuellement, les critères d’évaluation favorisent souvent les publications dans des revues prestigieuses, ce qui peut limiter l’accessibilité et l’impact des recherches, surtout pour les scientifiques des pays moins favorisés. Il est nécessaire de privilégier des systèmes d’évaluation qui tiennent compte de la valeur intrinsèque de la recherche et de son impact réel sur la société, indépendamment du lieu ou de la langue de publication, afin de soutenir une science plus inclusive, équitable et ouverte.
Une veille scientifique et technique sur les thématiques : politique(s) de la science ouverte ; évaluation de la recherche ; Données de la recherche ; Engagements dans les établissements de l’ESR. Ressources scientifiques et techniques sélectionnées par les documentalistes du Service Documentation L@Doc : Ressources - Formation - Appui à la recherche - Institut Agro Rennes-Angers
Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises les problèmes de « pollution » de la science, en particulier liés aux pratiques des paper mills, review mills et citation mills. Mais que peut-on faire pour lutter contre cette fausse science ?
Des experts (réunis à Paris en décembre dernier) traquent les manquements à l’intégrité scientifique dans la littérature scientifique, mais ils ont peu de moyens et leurs actions sont limitées. Dix de ces « détectives » demandent donc, dans un article publié dans la revue Nature, que des efforts concertés soient déployés par la communauté scientifique
Protocols.io est une plateforme de création et de partage de protocoles de recherche. Depuis juillet 2023, elle appartient à l’éditeur commercial Springer Nature. Cette plateforme est née du besoin de partage des protocoles de recherche promu par le mouvement de la Science Ouverte, ainsi que du besoin de transparence et de reproductibilité de la recherche. Elle permet : l’accès à de nombreux protocoles disponibles publiquement, la création, la gestion et le partage de protocoles.
Lancé en 2021 dans le cadre de l’Alliance Sorbonne Université, le MOOC « La science ouverte » continue d’être mis à jour. Ce MOOC vise à donner un aperçu élargi de la science ouverte. Il aborde les modèles de diffusion ouverte des publications (open access) et des données de la recherche (open data), les questions d’évaluation de la recherche, les enjeux d’intégrité scientifique et les initiatives de sciences participatives (citizen science).
Découvrez la nouvelle version mise en ligne en ce début d’année.
Ces mises à jour concernent les politiques sur la science ouverte, le cadre légal de l’intégrité scientifique, les questions de l’évaluation de la recherche (COARA, Classement ouvert de Leiden, Déclaration de Barcelone…) et le libre accès dit « diamant » (sans frais, ni pour les lecteurs ni pour les auteurs).
Le F.R.S.-FNRS vient de lancer PeriScops, une plateforme innovante qui centralise les références des publications disponibles sur les répertoires scientifiques institutionnels des cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Son objectif ? Accroître la visibilité de la recherche et offrir un accès facilité aux publications scientifiques à l’échelle mondiale. Développé par ULiège Library, ce portail permet déjà de consulter plus de 826 000 références dont 258 000 en accès ouvert.
Garantir l’accès sans frais aux résultats de la recherche, promouvoir la bibliodiversité et renforcer la confiance dans la science : tels sont les objectifs de la science ouverte. Zoé Ancion, responsable du pôle Science ouverte à la Direction de la stratégie numérique et des données de l’ANR, revient sur les enjeux actuels de cette dynamique désormais globale et les ambitions portées par des initiatives comme l’European Diamond Capacity Hub (EDCH), lancé le 15 janvier dernier à Madrid.
Dans le cadre du projet HALiance , le CCSD a inscrit l’obtention de la certification CoreTrustSeal pour la plateforme HAL. Cette certification est officiellement acquise depuis le 14 février. Elle est le fruit d’un travail collectif impliquant l’ensemble des pôles du CCSD, chacun ayant contribué à différents niveaux pour assurer le succès de cette initiative.
Sur 11 000 éditeurs scientifiques, 6 groupes internationaux représentent 40% d'un chiffre d'affaire mondial de 26 milliards de dollars et affichent un taux de rentabilité de 40% soit plus que la marque Apple. Ce business, de plus en plus lucratif depuis 20 ans, est aujourd'hui remis en cause.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a publié, le 18 décembre 2024, les résultats d’une enquête, qui s’est déroulée de décembre 2023 à janvier 2024, auprès des établissements de l’ESR sur leurs politiques de science ouverte. Il en ressort un portrait positif de la mise en œuvre de ces politiques en France.
« Loterre (Linked open terminology resources) est une plateforme d’exposition et de partage de terminologies scientifiques multidisciplinaires et multilingues, conforme aux standards du web des données ouvertes et liées (LOD) ainsi qu’aux principes FAIR. (…) »
Depuis plus de vingt ans, la communauté scientifique internationale affirme son soutien à la science ouverte comme fondement d’une recherche plus collaborative, transparente, intègre et proche de la société. Cette orientation s’est notamment traduite en France par l’adoption de deux Plans nationaux pour la science ouverte, en 2018 et 2021.
Dans un article publié en décembre dernier dans la revue Science, la journaliste scientifique Sofia Moutinho met en avant le modèle de l’Amérique latine, leader dans le domaine des revues Open Access à but non lucratif. Ces revues, souvent gérées par des universités ou des sociétés scientifiques, facturent aux auteurs des frais de publication relativement bas (modèle Open Access doré avec APC faible) ou sont entièrement gratuites pour les auteurs (voie diamant). Ainsi, selon une étude menée par Science, 1 revue diamant sur 4 est publiée en Amérique latine. La plupart d’entre elles (83 %) sont non commerciales et basées dans des universités.
Avec une nouvelle interface et des outils innovants, la plateforme data.gouv.fr facilite la gestion et la réutilisation des données publiques. Désormais, 85 % des “données de forte valeur”, dont le potentiel de valorisation est élevé sur le plan socio-économique, sont accessibles, tandis que des...
La collection Humanités numériques et science ouverte est en cours d'instruction auprès de notre partenaire OpenEdition Books.
Une fois cette instruction validée, les textes issus de la collection y seront publiés et accessibles en open access freemium : HTML accessible gratuitement / ePub et PDF commercialisés.
Dans l'attente, et afin de soutenir l'esprit de cette nouvelle collection et de son modèle économique (FNSO), les Presses universitaires du Septentrion et la MESHS ont choisi de diffuser gratuitement la version PDF de cette première publication.
La gestion, le partage et l'ouverture des données de recherche font partie des priorités de la politique de la science ouverte. Ainsi, en France, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a défini la structuration et l’ouverture des données de recherche comme un des axes majeurs de ses deux Plans nationaux pour la science ouverte (2018 et 2021). L’objectif du second Plan (PNSO2 : 2021-2024) est une généralisation de la science ouverte d’ici 2024 autour de plusieurs mesures, dont l’obligation de la diffusion ouverte des données de recherche issues de programmes financés par appels à projets sur fonds publics et la promotion de l’adoption d’une politique d’ouverture pour les données associées aux articles publiés par les chercheurs.
Le comité éditorial du Journal of Clinical Immunology démissionne pour créer une revue à but non lucratif. En décembre 2024, une partie du comité éditorial de la revue Journal of Clinical Immunology (JoCI), éditée par Springer Nature, a démissionné pour créer une nouvelle revue Open Access à but non lucratif. Selon Jean-Laurent Casanova, co-rédacteur en chef démissionnaire interrogé par Retraction Watch, cette décision fait suite à :
-La pression exercée par Springer Nature pour publier davantage d’articles, alors que le journal se préparait à devenir entièrement Open Access (cette transition a eu lieu en janvier 2025), -La décision d’exclure la Société d’immunologie clinique (qui gérait auparavant JoCI) des décisions éditoriales, notamment de la sélection des membres du comité éditorial.
Dans le mouvement pour la Science Ouverte, un type de document reste peu exploité : le protocole de recherche ou Lab Protocol. Pourtant son partage permettrait d’améliorer grandement la reproductibilité de la recherche. Nous vous proposons donc aujourd’hui un récapitulatif des raisons pour lesquelles il est intéressant de publier son protocole, ainsi que des façons de procéder.
Les différences entre plusieurs entrepôts de données généralistes : Recherche Data Gouv, Zenodo, Dryad et Figshare 3 février 2025 CeRIS - Institut Pasteur
Pour ouvrir ses données de recherche, il existe de très nombreux entrepôts de données. Parmi eux, les entrepôts dits « généralistes » ou « pluridisciplinaires » permettent le partage de tous types de données de recherche. Leur utilisation est conseillée uniquement dans le cas où il n’existe pas d’entrepôt disciplinaire adapté.
Nous vous proposons aujourd’hui un comparatif de quatre entrepôts généralistes afin de mieux comprendre leurs spécificités : Recherche Data Gouv (que nous vous présentions ici), Zenodo (que nous vous présentions ici), Dryad et Figshare.com.
Tour d’horizon des politiques d’évaluation à travers le monde : quelques enseignements 10 février 2025 CeRIS - Institut Pasteur
Faire évoluer l’évaluation de la recherche à l’échelle mondiale est l’un des principaux leviers pour faire avancer la science ouverte. Au préalable, il est donc essentiel de connaître les pratiques d’évaluation dans le monde entier. C’est ce que propose l’étude publiée en janvier dans Nature, qui analyse les tendances régionales et institutionnelles en matière d’évaluation pour la promotion académique.
identifier les données qu’il est nécessaire d’associer à votre publication. Pour cela, passez en revue votre manuscrit et notamment les figures/tableaux/graphiques, en vous posant ces questions : quelles sont les données qui ont été utilisées pour générer ce résultat ? (…) »
Publier votre article gratuitement, en Open Access et dans une revue scientifique de qualité, c’est possible !
Bienvenue dans le modèle “diamant”.
Ce webinaire reviendra sur les forces et faiblesses de ce modèle d’édition vertueux, ainsi que sur la structuration qui se met en place actuellement à l’échelle mondiale pour favoriser son développement.
« Garantir l’accès sans frais aux résultats de la recherche, promouvoir la bibliodiversité et renforcer la confiance dans la science : tels sont les objectifs de la science ouverte. Zoé Ancion, res…
e partenariat entre le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et Wikimédia France rend aujourd’hui incontournable la valorisation des recherches scientifiques via Wikimédia. Le projet Wikifier la science est en route et vous pouvez y contribuer !
Pourquoi Wikimédia ?
Valoriser ses recherches avec Wikimédia, c’est partager son travail avec une large audience, renforcer sa visibilité et assurer un impact durable. Les projets Wikimédia, tels que Wikipédia, Wikidata et Wikimedia Commons permettent de stocker et diffuser des contenus scientifiques de manière ouverte, collaborative et pérenne
Publier en Open Access (OA) augmenterait le nombre de citations selon de nombreuses études : on parle d’un « avantage de citations » (Open Access Citation Advantage, OACA). L’objectif de l’Open Access étant surtout de diffuser la recherche auprès d’un public plus large, la recherche sur ce concept d’OACA évolue en étudiant par exemple la diversité des citations (voir notre précédent article).
"Les scientifiques ont aujourd’hui de nombreux identifiants numériques (ORCID, idHAL, ResearcherID, Scopus Author ID…). Ces identifiants permettent avant tout d’éviter toute confusion entre homonymes, de regrouper toutes les formes du nom d’un scientifique utilisées dans ses publications et d’attribuer les travaux à leur auteur. Nous…"
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