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Le spectateur de Belleville
July 17, 2012 4:53 PM
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On avait admiré déjà Mounir Margoum au milieu d’une troupe dans les Fiancés de Loches, ou J’aurais voulu être égyptien, où Jean‑Louis Martinelli le dirigeait. Ici, à lui seul, il fait surgir un monde, et nous tient jusqu’au bout. Sa présence est si généreuse qu’elle fait s’effondrer le quatrième mur. Et casser un mur, n’est‑ce pas un bel objectif quand justement le texte montre la violence des frontières, qu’elles se matérialisent dans des aéroports ou sur un document d’identité ? Il faut être d’ici ou d’ailleurs, palestinien ou israélien, dit‑on. Or, c’est un nouveau paradoxe du comédien que propose Taher Najib : celui du comédien palestinien. Il consiste à refuser les cases, à être en plusieurs lieux : France et Israël, scène et vie. critique de Laura Plas pour le blog "Les trois coups" CLIQUER SUR LE TIRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Au Girasole, Avignon jusqu'au 28 juillet à 10h45
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Le spectateur de Belleville
June 3, 2012 4:22 PM
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"Bonheur titre provisoire" est un spectacle inspiré de textes du philosophe Robert Misrahi, spécialiste de Spinoza. Il a consacré l’essentiel de son travail à la question du bonheur. Peut-on atteindre le bonheur alors que la vie autour de nous n’est constituée que de drames ? Les deux comédiens (Pauline Méreuze et Paul Camus) partent ainsi à la quête du bonheur dans un spectacle qui est à la fois cocasse et émouvant. Ils sont observés en permanence par leur metteur en scène, Alain Timar qui se transforme pour l’occasion en peintre. Avignon, dans le programme du off, Théâtre des halles du 6 au 27 juillet
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Le spectateur de Belleville
June 21, 2012 5:19 PM
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Assis sur son fauteuil de la salle Copi au théâtre de la Tempête, préparons-nous à rembobiner la cassette du temps et appuyer sur "play" : le chapitre Yvette Guilbert. Une véritable artiste de la chanson réaliste de la fin du 19ème siècle mais surtout une femme incroyablement sensée, en permanente réflexion sur son art et sur la société dans laquelle elle évolue; Des chansons complètement ancrées dans la réalité de son époque et pourtant ces chansons s’écouteraient presque comme un conte… pour adulte ! Critique de Marie Surget pour le blog "Un fauteuil pour l'Orchestre" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi : critique de Joshka Shidlow pour son blog "Allegro Théâtre : http://allegrotheatre.blogspot.fr/2012/06/en-vla-une-drole-daffaire-dapres-les.html?spref=fb « V’là une drôle d’affaire », récital Yvette Guilbert par Nathalie Joly, au Théâtre de la Tempête jusqu'au 24/06 Avignon, Théâtre Le Petit chien à 20h45 du 6 au 25 juillet, jours impairs, en alternance avec l'autre spectacle sur Yvette Guilbert "Je ne sais quoi" Site du théâtre : http://www.chienquifume.com/programmation-petit-chien-festival-2012/20h45-diptyque-nathalie-joly-chante-yvette-guilbert.htm
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Le spectateur de Belleville
June 18, 2012 8:29 AM
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Dans le cadre du Printemps des comédiens que dirige Jean Varela, un metteur en scène inspiré, Richard Mitou, dirige quatorze élèves sortis de l'Ecole nationale supérieure d'art dramatique de Montpellier dans des textes brefs de l'auteur israélien. Quatre musiciens et un chanteur lyrique les accompagnent. Un formidable spectacle, tonique et intelligent et qui met en valeur les vertus de la formation en art dramatique conduite depuis quatorze ans par Ariel Garcia-Valdès. Critique d'Armelle Héliot parue dans son blog "Le Grand Théâtre du Monde" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi, critique de Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Balagan" : http://blogs.rue89.com/balagan/2012/06/25/la-gaie-noirceur-dhanokh-levin-mise-en-musique-par-richard-mitou-227848 Au Printemps des comédiens à Montpellier jusqu'au 26 juin
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June 6, 2012 5:42 PM
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Le spectateur de Belleville
June 18, 2012 9:52 AM
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d’après les démarches d’Edouard Levé, Robert Mapplethorpe, Cindy Sherman, Francesca Woodman... Ce projet est le fruit d’une réflexion sur la représentation au théâtre, et d’une passion pour la photographie. Il est également un questionnement sur la place de l’individu, sur son enfermement dans une identité unique et moyenne, sur le nivellement des personnalités par le développement des médias de masse, dont la fonction principale est de favoriser la société de consommation. Nous cherchons à réfléchir sur ce qui pousse l’individu à s’asservir lui-même à une identité définie, reconnaissable, et les troubles de la personnalité qu’un tel quadrillage implique. Ce questionnement ne peut s’extraire des progrès techniques que nous vivons ces dernières années, et qui sont particulières à notre génération et à celles qui viennent après nous, comme elle ne peut s’extraire des gestes qui ont influencé l’histoire de l’art. Artistiquement, il nous importe également de ne pas partir d’un texte préalable et de son adaptation pour le plateau, mais de partir de photographies; que l’écriture soit en premier lieu celle du plateau. Clara Chabalier Site du Théâtre Studio d'Alfortville : http://www.theatre-studio.com/fr/spectacle-10/Autoportrait.html Critique parue lors de la création d'"Autoportrait" dans le blog "Les Trois coups" : : http://www.lestroiscoups.com/article-autoportrait-d-apres-autoportrait-d-edouard-leve-et-les-demarches-photographiques-d-edouard-leve-fra-86697056.html Du 20 au 23 juin au Théâtre-Studio d'Alfortville
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Le spectateur de Belleville
November 13, 2014 6:09 AM
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Spectacle de Philippe Quesne | Vivarium Studio
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May 8, 2012 5:49 PM
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Amphitryon est la pièce de Molière la plus shakespearienne. Voltaire disait d’elle qu’elle offrait « de quoi plaire aux plus simples et aux plus grossiers comme aux plus délicats. » Elle déploie effectivement un large spectre dramatique, de la tragédie au vaudeville, et propose des entrées multiples : féériques, philosophiques, sociologiques, psychanalytiques… En inscrivant sa comédie dans l’antiquité grecque et en se réappropriant, après Plaute et Rotrou, l’histoire des amours de Jupiter avec la mortelle Alcmène, Molière contourne la censure que subit encore son Tartuffe pour mieux pointer l’arbitraire du pouvoir et l’imposture de ces dieux qui se font passer pour des hommes afin de donner libre cours à leur bon plaisir. Le détour par la mythologie lui permet également de questionner l’ambivalence du rapport entre foi et raison, mensonge et vérité : à quoi veut-on/peut-on/doit-on croire ? Le théâtre est, bien sûr, au cœur de cette interrogation. Par la Comédie-Française Cliquer sur le titre ou la photo pour lire l'article entier dans son site d'origine et aussi : critique de Jean-Pierre Han pour la revue frictions : http://revue-frictions.net/enligne/index.php?post/2012/05/29/Humains%2C-trop-humains Du 9 mai au 24 juin au Théâtre du Vieux-Colombier
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Le spectateur de Belleville
May 23, 2012 5:57 PM
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À l’origine le programme des Fugues rassemble une série de petites danses spectaculaires pour un homme et un objet, écrites précisément sur L’art de la fugue de Jean-Sébastien Bach, chacune dans un rapport singulier à un objet particulier. Entre contrôle et chute, chaque fugue impose une prise de risque, tant physique qu’esthétique. Si chacune de ces danses se construit, à la manière de la fugue, autour d’un motif spécifique (la marche, la chute) qui se forme, se déforme et se reforme à l’infini, le motif principal qui les réunit est le point de suspension : présent absolu, endroit idéal lorsque l’envol d’un corps atteint son apogée et lorsque la chute n’a pas encore débutée, instant de tous les possibles. C’est d’un poème visuel qu’il s’agit, sorte «d’architecture constructiviste» cherchant à matérialiser le temps, donnant une dimension éternelle de l’éphémère. Petit reportage vidéo : http://www.francetv.fr/culturebox/lart-de-la-fugue-par-la-compagnie-yoann-bourgeois-66753 Critique parue dans le blog "Les Trois coups": http://www.lestroiscoups.com/article-l-art-de-la-fugue-de-yoann-bourgeois-et-marie-fonte-critique-de-laura-plas-le-monfort-a-paris-105780021.html Critique de Martine Silber pour son blog marsupilamima : http://marsupilamima.blogspot.fr/2012/06/deux-raison-daller-au-montfort-lart-de.html Critique d'Ariane Bavelier dans Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/culture/2012/06/04/03004-20120604ARTFIG00674-yoann-bourgeois-sur-un-nuage-carre.php Au Monfort du 22 mai au 9 juin
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Le spectateur de Belleville
May 18, 2012 5:58 AM
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Tout était clair en elle. Son regard, sa voix douce mais cependant timbrée, sa façon de marcher comme si le sol se feutrait sous ses pieds, son sourire, ses rides même qui semblaient considérer son visage avec affection. Elle aura vécu presque tout un siècle en toute discrétion, exerçant un métier qui, généralement, cherche la lumière et se méfie des ombres. L’actrice Monique Mélinand sut faire son miel de ce méli-mélo. Elle vient de disparaître sur la pointe des pieds à l’âge de 96 ans. Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Balagan" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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April 21, 2012 10:55 AM
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Il y a une multiplicité de lieux dans Incendies. L’intrigue démarre dans le bureau d’un notaire, et se termine au tribunal pénal international ; entretemps, nous passons par la scène d’un théâtre, un couloir d’hôpital, un orphelinat désert, une prison, un amphithéâtre d’université, une salle de boxe, un cimetière, un poste frontière… Le théâtre de Wajdi Mouawad est un théâtre de l’intime aux formes épiques, il brasse l’histoire avec un grand H et les histoires de vie d’êtres humains lancés malgré eux dans le tourbillon des haines, des guerres. Les personnages sont en quête perpétuelle de leurs origines et ce n’est sans doute pas un hasard si l’homme qui écrit ces récits est né au Liban puis déplacé en France puis redéplacé au Québec où il écrit Incendies. La guerre est en toile de fond de ces morceaux de vie contés ici. Une guerre comme tant d’autres qui ressemble à celles que nous voyons à travers le prisme des écrans de nos téléviseurs mais aussi une guerre immémoriale telle que pouvait la raconter Thucydide ou Xénophon. Extrait de la note d’intention de Stanislas Nordey Critique parue dans la revue Inferno : http://inferno-magazine.com/2012/04/23/incendies-stanislas-nordey-revisite-wajdi-mouawad/ Au Théâtre des Quartiers d'Ivry du 30 avril au 27 mai.
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April 14, 2012 5:32 PM
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April 3, 2012 12:32 PM
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Dans un monde saturé de bruit, de parlotte et de virtuel, de médias qui fuient le silence comme la peste, le théâtre est comme un havre. Le théâtre est aujourd’hui le lieu où le silence a trouvé refuge. (Il est aussi, à l’autre extrémité, chez Novarina et d« autres, le lieu de la parole infinie, à rebours des radios et télés où l’on n’a de cesse d’interrompre l’interlocuteur). Le théâtre fut naguère volontiers politique, aujourd’hui il tient un rôle civique. C’est aussi ce que raconte, plus de dix ans après “ Le costume ”, ce spectacle qui n’en est nullement la reprise, mais la suite, “ The suit ”. Et comme le visage du personnage qui s’affaisse en silence pour dire sa mort est aussi celui de l’actrice qui salue le public, “ The suit ” apparaît comme une métaphore infinie de l’irréductible nécessité du théâtre. Peter Brook : “ Ce qui m’intéresse c’est le naturel propre au théâtre. Ni le stylisé, ni le langage artificiel. Et c’est cela qui amène ces moments de suspension ...Quelque chose se passe, et puis le silence... ” Jean Pierre Thibaudat sur son blog "Balagan" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Critique d'Armelle Héliot parue dans son blog : http://blog.lefigaro.fr/theatre/2012/04/aux-bouffes-du-nord-le-bouleve.html "The Suit" mise en scène Peter Brook, au Théâtre des Bouffes du Nord, jusqu'au 5 mai
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Le spectateur de Belleville
July 7, 2012 3:44 PM
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Construit comme un poème, «Tragédie» est le troisième volet physique d’un cycle sur la résistance. Rencontre avec le chorégraphe lors des répétitions à Paris. Marie Christine Vernay pour Libération CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Avignon, Cloître des Carmes du 23 au 28 juillet
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June 21, 2012 4:33 PM
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June 6, 2012 5:08 AM
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Le capitalisme démocratique est un système social compétitif. La compétition entre ses citoyens est dans sa nature. Cependant, cela n’explique pas quand, pourquoi et comment nous sommes en compétition Avec les étudiants de cet atelier, nous examinons dans quelle mesure un environnement de compétition est sain pour une société et à quel moment ses citoyens deviennent les victimes de ce modèle. La France est une république avec de solides fondations. La majorité de ses citoyens est consciente de ses droits et de ses devoirs tant individuels que collectifs. Mais aucun système n’est parfait. Pas même celui, bien construit au fil des siècles, qui présente les garanties adéquates. C’est pourquoi la fondation du système doit être remise en question encore et encore. (...) Arpàd Schilling dans le cadre du Festival des Ecoles de Théâtre à la Cartoucherie : Programme complet http://www.theatredelaquarium.net/Festival-des-Ecoles-du-Theatre,96 Sur le Festival des Ecoles, articles de M. Davidovici sur "Théâtre du blog" : http://theatredublog.unblog.fr/2012/06/25/la-cartoucherie-en-festival/ A l'ENSATT, Lyon du 11 au 22 juin à 21h15 Au théâtre de l'Aquarium, Cartoucherie du 28 juin au 1er juillet
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Le spectateur de Belleville
June 11, 2012 8:06 AM
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Depuis 2007, Stanislas Nordey a fait connaître en France l’écriture corrosive du jeune auteur allemand Falk Richter, auteur, metteur en scène et artiste associé à la Schaubühne de Berlin, lors de ses créations de Sept Secondes / In God we Trust puis de Nothing Hurts, avant de présenter un montage de plusieurs de ses pièces sous le titre Das System au Festival d’Avignon 2008. A partir de leurs premières rencontres, nait une complicité artistique et fraternelle ouvrant sur la nécessité d’une plus étroite collaboration dont cette création est issue. Car, c’est à partir du journal intime de l’auteur (Autofiction) que les deux hommes ont réalisé la mise en scène d’un spectacle détonant, dont la teneur associe la mémoire d’un jeune homme aux réalités brûlantes de l’Histoire et du temps présent. Adossé à une parois métallique sous les fines colorations des lumières de Philippe Berthomé variant les climats, Stanislas Nordey, remarquable, introduit avec une densité émouvante les monologues, repris par une étonnante Anne Tismer, dont la performance pour Nora dans Une maison de poupée mise en scène par Thomas Ostermeier (2004) reste inoubliable, et Laurent Sauvage. Par Jean Chollet | Webthea CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Extrait vidéo : http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/My-Secret-garden/extraits/ Et aussi : critique de Stéphane Capron pour Sceneweb : http://www.sceneweb.fr/2012/06/l%E2%80%99ecrivain-falk-richter-mis-a-nu-dans-%C2%AB-my-secret-garden-%C2%BB/ Jusqu'au 24 juin au Théâtre du Rond Point
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June 6, 2012 5:28 AM
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May 16, 2012 6:03 AM
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Le spectateur de Belleville
May 5, 2012 4:42 PM
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Dans l’univers de Michel Fau, il n’est pas rare de trouver des divas surannées et des dorures rococo. Pour la reprise de son Récital emphatique au théâtre Marigny, nous avons rencontré celui qui se place davantage du côté des bouffons que des artistes sérieux. Comédien besogneux, Michel Fau s’est souvent frotté à des metteurs en scène aussi dingues que lui (Olivier Py, Jérôme Deschamps, Philippe Calvario…). Artiste curieux, il navigue d’un genre à un autre, d’un code à une esthétique en faisant toujours passer des vessies pour des lanternes. Amateur d’un jeu fardé, déguisé et ampoulé, Michel Fau déclare la guerre au naturalisme et à ses interprètes sans aspérités. Grand bien lui fasse ! Entretien paru dans le blog "Rhinoceros", propos recueillis par Gwendoline Soublin CLIQUER SUR LE TIRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ENTRETIEN EN ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Extrait sur un plateau de TV : http://www.youtube.com/watch?v=w84fW_umhI4&feature=youtu.be Récital emphatique, par Michel Fau et Mathieu El Fassi (piano) Jusqu'au 23 juin au Théâtre Marigny
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Le spectateur de Belleville
May 23, 2012 9:18 AM
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Cadiot, Lagarde, Poitrenaux : trois mages Le prodigieux Laurent Poitrenaux donne à voir cette pensée surpeuplée, diffractée, à la fois poétique et triviale. Cette pensée en mouvement qui n’est qu’un corps, en définitive. Seul sur scène au milieu du plateau, se mouvant dans un espace limité (celui du corps justement), le comédien est un et multiple : grâce à sa gestuelle qui le déforme ou l’étire, à sa voix – amplifiée ou modifiée par les techniques sonores de l’IRCAM –, aux modulations infinies de son jeu qui donne chair au texte, aux lumières blanches ou vertes qui accentuent sa présence ; grâce enfin aux projections vidéo qui figurent son intériorité (sous formes de photographies, de figures abstraites, de flux de pensée, de couleurs). Quel solo ! Critique parue en juillet 2010 dans le blog "Les Trois coups" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Jusqu'au 3 juin au Théâtre du Rond-Point, Paris Critique d'Armelle Héliot pour son blog "Le Grand Théâtre du Monde" : http://blog.lefigaro.fr/theatre/2012/05/lepoustouflant-laurent-poitren.html Critique d'Alban Orsini pour le blog "Culturopoing" : http://www.culturopoing.com/Art/+Un+Mage+en+Ete+m+e+s+Ludovic+Lagarde+jusqu+au+3+juin+au+Theatre+du+Rond+Point+-4868 Site du Théâtre : http://www.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm/110868-un-mage-en-ete.html
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Le spectateur de Belleville
May 9, 2012 7:58 AM
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Guy Pierre Couleau a convié Edmunds Freibergs, le directeur artistique du Théâtre National de Lettonie à Riga, pour la mise en scène de « Oncle Vania », avec l’ensemble artistique de la Comédie De l’Est. "Cette pièce est comme une pierre précieuse : quand on la met à la lumière, de quelques côtés qu’on la regarde, on voit une nouvelle couleur, une nouvelle forme, elle est toujours aussi fascinante ! Et pourquoi monter encore Tchekhov aujourd’hui ? Parce que le monde est tellement pris par ses problèmes sociaux et politiques qu’il en oublie l’humain, or cette pièce nous parle de l’âme humaine, de la solitude, de la quête, du bonheur, de l’envie… Des sentiments très proches de nous. La question centrale soulevée par Oncle Vania est : comment vivre ? C’est une question très simple, mais essentielle, et très actuelle. Dans ce monde qui va trop vite, comment ne pas s’éparpiller, comment ne pas se perdre, comment s’arrêter pour se poser les vraies questions ?" Site de la Comédie de l'Est : http://comedie-est.com/index.php?file=spect&id_spect=137 Du 9 au 25 mai à la Comédie de l'Est, Colmar
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April 25, 2012 7:07 PM
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Qu’est-ce que c’est que ce rêveur excentrique qui veut absolument voir des géants là où il n’y a que des moulins à vent, une sublime princesse là où ne se trouve qu’une grossière paysanne ? Qui s’acharne à vouloir redresser tous les torts, réparer toutes les injustices, dût-il lui en coûter la vie et plus que la vie s’il est possible ? Un fou, un idiot aux yeux du monde tel qu’il est. Mais Don Quichotte n’est pas dans le monde tel qu’il est, il vit dans le monde de fiction de ses romans de chevalerie. Il vit dans le mensonge donc, mais ce mensonge cache une vérité profonde, le besoin d’une vie qui n’est pas, qui n’a pas été, qu’on désire sans l’obtenir, qu’il faut donc inventer, créer par l’imagination. Ce désir d’une vie plus grande, plus haute et la frustration de ne pas pouvoir le satisfaire est commun à tous les hommes. Et tous les hommes ont recours à la fiction romanesque ou théâtrale pour étancher cette soif d’ambition inapaisable. Bien sûr si on s’entête à confondre fiction et réalité, le résultat est souvent dramatique. Et Don Quichotte protestera contre les misères de ce monde et s’évertuera à vouloir le changer, jusqu’à la mort. Création scène nationale de Sète, en tournée dans l'Hérault, du 2 au 31 mai.
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Le spectateur de Belleville
April 17, 2012 8:51 AM
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Viktor Vavitch est un de ces romans maudits du XXe siècle, écrit par Boris Jitkov entre 1929 et 1934, jugé « inconvenant et inutile » par la censure stalinienne, puis voué au pilon et à l’oubli. La Russie ne le redécouvrira qu’en 1999, la France, dix ans plus tard. Boris Pasternak le considérait pourtant déjà comme « le meilleur sur la révolution de 1905 ». C’est une fresque à la fois épique et intime, aux innombrables personnages, brassés dans une époque en feu, où l’on voit se côtoyer les étudiants révoltés, les activistes incendiaires, les réformateurs sans bras, les salauds par faiblesse. C’est surtout un texte à la modernité inouïe et intacte, un écrin de formes nouvelles qui contient la plus précieuse des poésies littéraires. David Lescot en a réalisé un montage qu’il lira en compagnie de sa complice de longue date, Anne Alvaro. En écho, le pianiste Damien Lehman interprétera des pièces de compositeurs russes contemporains de l’écriture du roman. à la MC 93 du 11 au 14 mai
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Le spectateur de Belleville
April 23, 2012 5:03 PM
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La danse comme alternative à la reproductibilité de l’art, dernier bastion de l’éphémère, du contemporain, souffle encore le chaud du dévergondage. « Soupape de l’âme » dit bellement Hervé Guibert. Sur ces terres de liberté conquise, Pina Bausch, décédée subitement en 2009, est passée maître. Conceptrice d’un théâtre‑dansé, elle invite sur scène des comédiens-danseurs avec leurs histoires, leurs intonations, leurs improvisations et leurs aspérités. Dans 1980, elle les propulse sur un immense gazon anglais encore parcouru de moucherons, odorant et terreux. Un chevreuil empaillé dans un coin au loin, une caméra à l’opposé, qui épie. Qui épie quoi ? La mascarade d’une ribambelle de danseurs vêtus aux couleurs de la bonne société, des conventions, aux couleurs des endimanchés et des eaux‑tièdes, des gênés-aux‑entournures et autres mal‑engoncés, enfants trop vite vieillis. Nous tous. Cédric Enjalbert Critique du blog "Les Trois Coups" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Critique de Marie-Christine Vernay dans Libération : http://www.liberation.fr/culture/2012/04/29/c-est-beau-c-est-bausch_815177 Le blog de Judith Sibony pour Le Monde : http://theatre.blog.lemonde.fr/2012/04/25/le-vert-paradis-de-pina-bausch/ Extrait vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=kl6vFSJxQbE Annonce parue dans le blog sceneweb : http://www.sceneweb.fr/2012/04/1980-de-pina-bausch/ Théâtre de la Ville, Paris 20 avril - 04 mai 2012 Archi complet, mais qui sait si vous tentez de racheter une place à revendre...
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