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Le spectateur de Belleville
December 2, 2013 7:31 AM
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Dense, juste, exigeante : Julie Brochen signe une belle adaptation scénique deLiquidation*, roman du Prix Nobel de littérature hongrois Imre Kertész. Au Théâtre national de Strasbourg. Pour sa dernière création en tant que directrice du Théâtre national de Strasbourg**, Julie Brochen porte à la scène l’une des grandes écritures des Lettres contemporaines. Publié en France en 2004 – deux ans après l’obtention par son auteur, l’écrivain hongrois Imre Kertész, du Prix Nobel de littérature -, Liquidation fait partie de ces romans qui en imposent dès leurs premières pages, leurs premières lignes. Une forme de consistance diffuse, mais évidente ; une profondeur qui s’exprime à travers de petits détails du quotidien et des fulgurances de sens ; une façon de dérision très subtile, très raffinée, qui éclaire l’obscurité de questionnements sur le mal, la création, la possibilité du bien, les gouffres de l’existence… Avec, comme basse continue, la résonnance à la fois sourde et perçante d’Auschwitz, énigme fondamentale qui contient, en son sein, les foisonnements de l’œuvre. C’est tout cela que Julie Brochen et ses partenaires de jeu (Pascal Bongard, Fred Cacheux, Marie Desgranges, Antoine Hamel, Ivan Hérisson, David Martins, Fanny Mentré, André Pomarat) parviennent à faire surgir sur scène. C’est la chair de cette écriture magistrale. Manuel Piolat Soleymat pour La Terrasse CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi critique de Véronique Hotte pour le "théâtre du blog" : http://theatredublog.unblog.fr/2013/12/02/liquidation/ LIQUIDATION du 29 novembre 2013 au 19 décembre 2013 Théâtre National de Strasbourg 1 avenue de la Marseillaise, 67000 Strasbourg.Du mardi au samedi à 20h. Relâche les lundis et dimanches. Tél. : 03 88 24 88 24. www. tns.fr. Durée de la représentation : 2h05.
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Le spectateur de Belleville
November 30, 2013 11:58 AM
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La directrice du Théâtre national de Strasbourg livre l’adaptation du roman du Hongrois Imre Kertész, prix Nobel de littérature, à partir de demain, avant son départ du TNS. Journal l'Alsace CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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Le spectateur de Belleville
November 23, 2013 12:09 PM
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Après les succès de Nicomède et Suréna ces dernières saisons, Brigitte Jaques poursuit sa traversée dans les tragédies coloniales de Corneille et présente aux Abbesses un nouveau dyptique en clair-obscur constitué de Pompée et Sophonisbe. Le dispositif scénique est similaire aux pièces précédentes. Une longue table traverse en diagonale le plateau figurant un espace neutre de réception publique ou privé, lieu de tous les affrontements, politiques et affectifs, où s’expriment haine, désir, jalousie, pouvoir, avec ambivalence et tourment. La mise en scène dépouillée oscille entre l’intemporel et touches d’évidente modernité. Dans Pompée, un ordinateur portable trône sur la vaste table dressée de mets locaux et d’alcools forts, les comédiens portent des costumes de ville ou des uniformes militaires d’aujourd’hui. Le travail de Brigiite Jaques est centré sur l’intelligibilité du texte et le jeu d’acteurs. Qui d’autre qu’elle fait aussi bien entendre la beauté et la force émotionnelle de l’alexandrin classique ? La manière de dire les vers par sa troupe habituelle est remarquable dans son équilibre entre le strict respect de la prosodie et la passion, le dramatisme avec lesquels la langue est physiquement restituée. Aguerris à ce travail, les comédiens parlent plus qu’ils ne déclament, avec un certain « naturel », en tout cas un concret exemplaire. Le sens s’en trouve grandi, rendu limpide, presqu’évident alors que les intrigues de ces pièces sont aussi riches que complexes. Christophe Candoni pour le blog "Toute la culture" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Jusqu'au 1er décembre au Théâtre des Abbesses, Paris
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Le spectateur de Belleville
November 12, 2013 4:43 PM
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Solo tragique pour marionnettiste écrit par Dennis Cooper et interprété par Jonathan Capdevielle dans une mise de Gisèle Vienne. "Jerk" c'est un trio de choc pour un spectacle choc. Un spectacle violent, et déroutant qui interpelle sur la part maudite de l'homme et ses pulsions meurtrières quand se concrétisent parce que le meurtre est "sexy" et peut procéder à l'accomplissement de soi. L'auteur, Dennis Cooper, écrivain américain figure majeure de la mouvance littéraire du queercore, y décline une de ses thématiques récurrentes qu'est la folie meurtrière juvénile. Paru dans le blog froggydelight CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Dernières au Théâtre de la Bastille jusqu'au 23 novembre
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Le spectateur de Belleville
November 1, 2013 1:01 PM
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Cécile Backès a été nommée à la tête de la Comédie de Béthune, Centre dramatique national Nord-Pas de Calais, et Caroline Marcilhac à la direction du Théâtre Ouvert à Paris, a annoncé lundi le ministère de la Culture. Le ministère est engagé dans une vaste opération de renouvellement à la tête des Centres dramatiques nationaux, dont environ un tiers des mandats venait à échéance, et Aurélie Filippetti a clairement affiché son intention de rajeunir et féminiser les directions. Une vive polémique avait divisé le milieu du théâtre l'été dernier sur cette politique volontariste de nomination. Cécile Backès succèdera le 1er janvier 2014 à Thierry Roisin à la Comédie de Béthune. Elle dirige la compagnie "Les piétions de la Place des fêtes", conventionnée en Lorraine depuis plusieurs années. Elle a notamment signé la mise en scène du projet "J'ai 20 ans, qu'est-ce qui m'attend" (2012), qui portait à la scène des textes d'écrivains, dont un de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, écrits à partir d'entretiens filmés avec des jeunes. Caroline Marcilhac a été nommée la semaine dernière à la direction du Théâtre Ouvert, fondé en 1971 et dirigé par Lucien et Micheline Attoun. Ce théâtre de création implanté depuis 1981 Cité Véron dans le 18e arrondissement a un statut particulier ("Centre national des dramaturgies contemporaines"). Il a joué en 40 ans un rôle exemplaire dans l'émergence de nouvelles formes de théâtre. Caroline Marcilhac est aujourd'hui codirectrice auprès d'Hubert Colas du festival "actoral" à Marseille, après avoir été directrice de production du Festival d'Avignon entre 2003 et 2011. A ce poste, elle avait contribué au montage de créations de Christophe Honoré, Christoph Marthaler et Jean-Pierre Vincent notamment.
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Le spectateur de Belleville
October 22, 2013 5:47 PM
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Un "rêve musical autour de Copi". C'est ainsi que le contre-ténor et compositeur Alain Aubin, et sa complice Catherine Marnas, metteuse en scène de la compagnie Parnas, définissent la version d'El Cachafaz qu'ils proposent à quatre mains. Une œuvre anthropophage de Copi transformée en une pièce de théâtre lyrique délirante qui parle de crise, de révolte et de viande humaine, pour finir dans un bain de sang. Sur une partition splendide, jouée en direct par un quatuor violoncelle-accordéon-alto-clarinettes, El Cachafaz démarre lentement. Le duo potache entre un travesti et son mac macho a l’allure d’un film que Jacques Demy aurait tourné dans les bas-fonds de Montevideo. Amour vache, tango et élégantes grossièretés : les acteurs alternent, en espagnol, les moments chantés et les tirades en vers. La création s’envole réellement lorsqu'apparaissent les chorales – trois au total - qui campent les hommes, les femmes et… les morts. Affrontements vocaux et physiques, parfaitement mis en espace et chorégraphiés, El Cachafaz assume crânement son parti-pris de drame musical. Avec une drôle de morale : un flic, ça ne se mange pas impunément. Gilles Rof pour Télérama Aux Plateaux à Marseille jusqu'au 25 octobre Et aussi : entretien avec Catherine Marnas et Alain Aubin pour le journal Zibeline, propos recueillis par Agnès Freschel : http://www.journalzibeline.fr/copi-au-choeur/
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Le spectateur de Belleville
October 5, 2013 11:53 AM
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Elle ignorait tout d’elle. Son nom, Marie Rémond l’a découvert sur la couverture d’un livre, « Supplément à la vie de Barbara Loden ». Une enquête, mi-documentaire, mi-romanesque de Nathalie Léger (éditions POL). A la suite de quoi l’actrice Marie Rémond a voulu voir« Wanda », l’unique film réalisé par l’actrice Barbara Loden. Alors elle a tout voulu savoir. De Barbara, de Wanda. Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Théâtre et Balagan" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi Joshka Shidlow pour son blog Allegro Théâtre : http://www.allegrotheatre.blogspot.fr/2013/10/vers-wanda-un-projet-de-marie-remond.html "Vers Wanda"un projet de Marie Rémond autour de Barbara LodenCréé au théâtre de Vidy-Lausanne, « Wanda » est à l'affiche du Théâtre de la Colline du 4 au 26 octobre, mar 19h, du mer au sam 21h, dim 16h
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Le spectateur de Belleville
October 1, 2013 7:18 PM
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Une lettre d'Ariane Mnouchkine à la nouvelle promotion de l'ENSATT
Ariane Mnouchkine écrit à la promotion de l'ENSATT (comédiens, techniciens, administratifs...) qui vient d'être admise, promotion qui portera son nom :
Vous en avez de la chance
Vous en avez de la chance, d’être allés à l’école, au lycée, peut-être à l’université, sans restriction, sans quota.
Vous en avez de la chance, oui, car ce n’est pas partout dans le monde, qu’en ce lundi 30 septembre 2013, de jeunes femmes et de jeunes hommes, semblables à vous pourtant, peuvent se retrouver dans une école de théâtre.
Sans avoir à vous cacher, sans craindre pour vos jours, sans risquer d’être brûlés vifs, vous en avez de la chance d’entrer aujourd’hui dans cette prestigieuse école de théâtre où vous serez amenés à mimer, à jouer, à incarner des actes venus de sentiments inouïs, purs, obscènes, sublimes, diaboliques, atroces. Humains, quoi.
Et si, ces sentiments, vous ne les jouez pas, car ce n’est pas le chemin que vous avez choisi, vous, les futurs techniciens, ne pensez pas vous en tirer à si bon compte. Les ponts d’où ils se jetteront, les balcons où ils se suspendront, la tempête qui les échouera, le rivage, la jungle des villes, le cachot du roi, le verger, le son de la hache qui l’abat, le tonnerre des angoisses et des remords, les couchers et levers de soleil, les crépuscules, tout ça, c’est vous. L’oreiller qui étouffe vous le broderez. Le mouchoir aussi. La tunique empoisonnée, vous la taillerez. Le sang vous le ferez couler. Les soleils, les obscures clartés, la lune aphrodisiaque, c’est vous qui les suspendrez.
Alors ne frimez pas, vous les virils, les futurs directeurs techniques, ceux à qui on ne la fait pas, le champ de bataille vous y serez. La bataille, vous la livrerez. Les frissons vous les aurez et les coliques aussi. En tous cas, c’est ce que j’espère pour vous.
Mais, bon sang, pourquoi vous dis-je tout ça ? C’est presque agressif.
Je vous dis tout ça, parce que j’ai peur. J’ai peur pour vous. J’ai toujours peur qu’on vous empêche d’imaginer, de rêver, de voler. J’ai peur des cyniques, des grossiers, des avachis aux regards désabusés. J’ai peur que quelqu’un, quelqu’une, peut-être même parmi vous, oui, d’abord parmi vous, vous désenchante. Un goguenard et ses packs de bière, une voix criarde et ses sacs en plastique. Des remarques acerbes entre deux clopes. Et c’est fini. The moon is down. En plastique, elle aussi.
Mais qu’est-ce que je suis en train de leur dire…? Tu parles d’une adresse d’accueil ! Sois gentille avec eux. Ils sont jeunes, encourage-les.
Mais, justement, je les encourage, à ma façon, en leur disant mes inquiétudes et désignant mes ennemis.
Le directeur, celui qui est en train de lire ma lettre, m’a choisie, moi, comme marraine, les professeurs ont accepté, ce n’est pas rien, c’est un honneur, mais c’est surtout une responsabilité. Enorme. Je ne peux pas leur faire un faux salut qui ne dise pas ce que je crois, qui ne nomme pas les outils qu’ils devront absolument posséder et partager pour se lancer dans l’épopée qui, pour eux, commence aujourd’hui. Et qui pour moi commença il y a 55 ans.
Je crois à l’imagination, à la liberté, mais aussi à la ponctualité, je crois à la fantaisie de la parole, mais aussi à la politesse, ce minimum de la ritualisation de notre vie quotidienne.
Je crois à la générosité du jeu et de l’action, mais avant tout je crois à celle de l’écoute.
Je crois par-dessus tout à l’amitié qui sera votre philtre, votre potion magique.
Je crois que votre école ne doit pas faire de vous des acteurs d’un côté, des techniciens de l’autre, mais des femmes et des hommes de théâtre tout simplement. Une perche, un projecteur, un marteau, une perceuse, un sentiment, une bonne diction, un silence précautionneux, une mélodie, un vers, une échelle bien mise, voilà qui appartient à tous. Vous avez terriblement besoin les uns des autres. Si vous ne voulez pas partager le savoir, la pratique, vous serez moins forts, moins heureux, moins fiers. Je vous assure, je vous assure.
Je crois que votre école ne doit pas vous préparer à entrer sur le Marché, mais sur l’immense chantier d’un monde meilleur auquel, grâce à votre art, il vous revient d’œuvrer maintenant.
Je crois que toutes les administrations de France, de Navarre et d’Europe doivent cesser d’assortir l’aide qu’elles proposent à la jeunesse avec des cages dans lesquelles vous seriez, par réalisme, contraints d’entrer. Votre école ne doit pas vous enseigner à vous y résigner.
Vous ne devez entrer dans aucune case, aucune cage, vos seules limites sont celles qu’imposent à votre cœur et à votre conscience le respect de l’autre, la Justice, la solidarité et la tendresse humaine.
Je vous embrasse Ariane
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Le spectateur de Belleville
September 22, 2013 8:13 PM
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Depuis que son travail a été révélé en France par le Festival d'Avignon avec l'admirable Christine, l'artiste britannique qui travaille beaucoup en Allemagne, multiplie les créations. Le Papier peint jaune, que l'on peut voir aux Ateliers Berthier de l'Odéon-Théâtre de l'Europe, touche. Par-delà la virtuosité de l'exécution, c'est le texte de Charlotte Perkins Gilman qui bouleverse.Lorsque l'on pénètre dans la grande salle des Ateliers Berthier on reconnaît un dispositif qui rappelle fortement celui de Christine qui était une adaptation de Mademoiselle Julie, du point de vue de la cuisinière.On avait été saisi par la puissance et l'originalité du procédé de Katie Mitchell. Développé tout au long de la scène, une vraie-fausse maison dans laquelle les comédiens étaient filmés en direct tandis que les sons étaient exécutés par bruitage en direct lui aussi et tout un jeu de voix, celles des protagonistes et des reprises narratives. Avec, évidemment, l'écran rapprochant de nous les visages des interprètes, les détails de l'espace avec des cadrages extrêmement puissants et maîtrisés.Depuis, on a vu bien d'autres spectacles de Katie Mitchell, à Avignon en 2012 et en 2013, à Aix en 2012, notamment.Cette jeune femme possède une vraie vision des oeuvres qu'elle met en scène. Elle aime les oeuvres rares. Avec Le Papier peint jaune nous révèle (personnellement) un écrivain américain très touchante, Charlotte Perkins Gilman. Armelle Héliot, pour son blog "Le Grand théâtre du Monde" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Autre critique parue dans le blog "Au poulailler" : http://www.aupoulailler.com/article-critique-die-gelbe-tapete-d-apres-charlotte-perkins-gilman-katie-mitchell-120204845.html Ateliers Berthier/Odéon Théâtre de l'Europe, à 20h de mardi à jeudi 26 septembre (dernière). En matinée à 15h dimanche 22 septembre (01 44 85 40 40).durée : 1h20. En allemand surtitré. theatre-odeon.eu Editions des Femmes, 7 euros.
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Le spectateur de Belleville
September 18, 2013 7:35 PM
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La sculptrice Louise Bourgeois (1922-2010), artiste française naturalisée américaine, a eu une longue carrière aux Etats-Unis, et elle a obtenu, presqu’à la fin de sa vie « la » reconnaissance dans les milieux de l’art contemporain. Le recours à l’analyse-l’amour, les relations intra-familiales, la relation au père-et l’expression d’un érotisme brut ont façonné une œuvre initiatrice des chemins les plus éloquents de l’avant-garde. Les araignées de la plasticienne issues d’un imaginaire à la fois sombre et flamboyant, sont célèbres par leur monumentalité. Il n’en a pas fallu plus, à côté de la laideur d’un crapaud juché sur les hauteurs du plateau de scène, pour que nos deux larrons en foire, les artistes et scénographes Sophie Perez et Xavier Boussiron s’inspirent de la pièce psycho-emblématique de Louise Bourgeois, La Destruction du père, pour concevoir leur dernier spectacle. Sur scène, un tour de potier avec lequel les comédiens fabriquent jarres et vide-poches de magasin de souvenirs, mais la scénographie évoque ironiquement la chambre de Louise Bourgeois visitée un dimanche à New-York. Un décor en soi, une installation, un capharnaüm, un chaos oriental et kitch de boules dorées, caverne de mauvais goût, et cul-de-sac infernal où les déplacements s’apparentent à une course d’obstacles. À la façon de la sculptrice – symbole de colère, de méchanceté et bon sens réunis - qui souffrait d’avoir été démolie par son père et qui répondait tardivement à ce dernier en le « reconstruisant » plastiquement, affublant cette figure magistrale et maudite d’une paire de seins, Sophie Lenoir et Stéphane Roger s’emparent effectivement à tour de rôle de deux seins que le public ne saurait pas ne pas voir…
Véronique Hotte pour "Théâtre du blog" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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Le spectateur de Belleville
August 31, 2013 8:04 PM
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Avec Anne Torrès disparaît l’une des figures les plus attachantes de notre scène théâtrale. Formée à l'école du Théâtre National de Strasbourg, Anne Torrès avait très tôt discerné qu’elle trouverait dans la mise en scène, plutôt que dans l’interprétation, le plein accomplissement de sa vocation. Il y a déjà plus d’un quart de siècle, en 1987, elle avait fondé sa propre troupe, La compagnie du Mimosa, qui lui aura permis de servir avec un égal bonheur les dramaturges d’aujourd’hui : Jean Magnan, Eugène Durif, Didier-Georges Gabily (qui écrit pour elle « Chimère et autres bestioles »…) et les auteurs du grand répertoire classique. Sa passion pour le théâtre la conduisait à sans cesse tenter de nouvelles expériences, à sans cesse explorer de nouvelles voies dans l’art d’interpréter, attachée aussi bien aux richesses du théâtre amateur qu’aux rencontres fécondes avec la musique. Elle avait su ainsi solliciter ; avec des résultats vraiment surprenants, toutes les ressources du théâtre amateur. Anne Torrès avait le don de fédérer les énergies. Elle savait comme nul autre créer les conditions de cette osmose qui permet aux talents les plus divers et parfois les plus insoupçonnés, de pleinement s’épanouir. Le théâtre était vraiment toute sa vie et tout son bonheur. Communiqué d'Aurélie Filippetti, 30 août 2013 L'hommage d'Armelle Héliot dans son blog "Le Grand Théâtre du Monde" : http://blog.lefigaro.fr/theatre/2013/09/anne-torres-une-artiste-seffac.html
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July 9, 2013 9:30 AM
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Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, en accord avec Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, et Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional de Franche-Comté, a nommé Célie Pauthe à la direction du centre dramatique national de Besançon
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Le spectateur de Belleville
July 1, 2013 6:53 PM
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Bienvenue dans le Nanomonde ! Recouverte d’un plateau de cinéma où s’organisent des caméras, des rails de travellings et des scènes miniatures posées sur des tables, la scène du Rond-Point ressemble davantage à un tournage de Georges Méliès – version fourmi – qu’à une salle de spectacle vivant. Objet hybride qui mêle tout à la fois le théâtre, la danse, la marionnette, le cinéma, les arts plastiques, etc.,Kiss & Cry est une pièce inclassable. Filmée en temps réel, l’histoire se découvre sur grand écran. Ici pas de comédiens en entier mais deux paires de mains actrices et danseuses qui figurent à elles seules les personnages de cette fable poétique originale. Bouleversante aventure collective qui mise son onirisme sur le tout petit pour dire le très grand, ce spectacle se résume en un mot : splendide. Critique parue dans le blog "Rhinoceros" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUT LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE DORIGINE Jusqu'au 7 juilleet au Théâtre du Rond-Point
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Le spectateur de Belleville
December 1, 2013 10:26 AM
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(...)Leslie Kaplan a, à l'évidence inventé une nouvelle écriture scénique. Si son texte est d'une densité intimidante, il est aussi gorgé d'humour. D'un humour souvent âpre. Elle assène surtout la preuve ( comme elle le faisait déjà dans "Duetto-Toute ma vie j'ai été une femme" et dans "Louise, elle est folle" déjà montées et interprétées par les deux mêmes comédiennes) que le théâtre est un champ où la pensée peut gambader, où elle a la liberté de se se déployer.
La salle était ,le soir de la première, majoritairement occupée par des adolescents. Qui tout au long de la représentation n'ont pas mouftés et ont manifestés, lors des saluts, combien ils avaient été captivés. La preuve que leurs enseignants savent y faire.
Joshka Shidlow pour son blog Allegro Théâtre
CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Vidéo de présentation du spectacle : http://www.theatregerardphilipe.com/tgp-cdn/spectacles/deplace-le-ciel
Jusqu'au 15 décembre TGP Théâtre Gérard Philipe Centre dramatique national de Saint-Denis tel 01 48 13 70 00
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Le spectateur de Belleville
November 27, 2013 7:00 PM
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La jeune Caroline Guiela Nguyen met en scène, avec brio, une Emma Bovary d'aujourd'hui. Qui est-elle, cette Emma ? Une femme d'aujourd'hui, dans la province française. Mariée, mère, et seule. Elle se consume de l'intérieur, sans que son entourage ne s'en rende compte. Téléphone en parlant à voix basse, en arabe, par moments. Invente qu'elle va au travail, alors qu'elle reste chez elle, prend des amants et dépense beaucoup d'argent. Oui, c'est bien une Emma Bovary. Non, ce n'est pas l'Emma Bovary de Flaubert. Elle vit ici et maintenant, et le portrait qu'en donne Elle brûle, au Théâtre national de la Colline, ne cherche pas à porter le roman à la scène. Il s'en inspire d'une manière magnifique, qui permet de découvrir un collectif avec un de ses tout premiers spectacles. Ce collectif s'appelle Les Hommes approximatifs, en référence au titre du poème de Tristan Tzara, L'Homme approximatif. Il a été fondé en 2009 par Caroline Guiela Nguyen, une jeune femme (32 ans) qui a étudié la sociologie avant d'intégrer la section mise en scène de l'Ecole du Théâtre national de Strasbourg. Elle n'a jamais eu envie de jouer. (...) Cela tient aussi au talent de Caroline Guiela Nguyen. Cela tient enfin au jeu remarquable des comédiens, qui laissent transparaître, au meilleur sens du terme, ce que les personnages sont : des hommes approximatifs. Comme chacun d'entre nous, dont Elle brûle, qu'on ne saurait trop conseiller d'aller voir, renvoie un miroir, avec une grâce inquiétante. Ou, au choix, une inquiétude gracieuse. Brigitte Salino pour Le Monde CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi : la critique de Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Théâtre et Baagan" sur Rue 89 : http://blogs.rue89.com/balagan/2013/12/02/la-compagnie-des-hommes-approximatifs-au-chevet-dune-femme-emma-la-mal-aimee-231824 Elle brûle, par Les Hommes approximatifs. Avec Boutaïna El Fekkak, Margaux Fabre, Alexandre Michel, Ruth Nüesch, Jean-Claude Oudoui, Pierric Plathier. Théâtre national de la Colline, 15, rue Malte-Brun, Paris 20e. Tél. : 01-44-62-52-52. Mardi à 19 heures ; du mercredi au samedi à 21 heures ; dimanche à 16 heures. De 14 à 29 €. Durée : 2 h 30. Jusqu'au 14 décembre.
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November 18, 2013 6:21 PM
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Elle brûle ! écriture de la compagnie Les Hommes approximatifs, textes de Mariette Navarro, mise en scène de Caroline Guiela Nguyen. Après avoir traversé un petit musée d’objets du quotidien : porte-clefs, bouchons de champagne, colifichets, armoire à pharmacie, robe de princesse dans une penderie…tels qu’on en trouve chez tout un chacun, le public va s’asseoir face à un appartement petit-bourgeois en coupe : papiers peints et cuisine américaine, plantes vertes et ambiance familiale. Il pourrait y faire bon vivre, mais les longs silences embarrassés des protagonistes qui s’y trouvent rassemblés laissent entendre qu’un drame a eu lieu. Le spectateur reste dans l’expectative et le doute, quand, soudain, la porte de la chambre parentale s’ouvre sur une jeune femme gisant sur son lit de mort. Emma.Nous comprenons vite que nous ne sommes pas convoqués à une veillée funèbre mais par une série de flash- back, à la reconstitution des faits qui ont conduit Emma au suicide. Cela semble aller bien chez les Bauchain. Emma a tout pour être heureuse : Charles, médecin, est un gentil mari, et Camille, une gamine effrontée et un peu tyrannique. Pourtant, elle, qui aspire à travailler, ne réussit pas à quitter le foyer et, insidieusement, le quotidien dérape : elle perd la notion du temps, adopte des conduites inexplicables qui l’entraînent dans une vie parallèle. Mireille Davidovici pour le blog "théâtre du blog" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Théâtre de la Colline T: 01 44 62 52 52 jusqu’au 14 décembre. www.colline.fr et du 18 au 20 décembre au Théâtre Dijon-Bourgogne et du 7 au 10 janvier à la Comédie de Saint-Etienne
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November 4, 2013 4:46 PM
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Claire Lasne-Darcueil, ancienne élève de l'ENSATT et du Conservatoire, promo 1990, succédera à Daniel Mesguich à la tête du Conservatoire national supérieur d'Art dramatique. Selon un communiqué publié lundi, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti a proposé au président de la République de nommer Claire Lasne à la tête de la prestigieuse école de théâtre. Claire Lasne a un parcours extrêmement varié dans le théâtre, ayant travaillé à la fois "en salle, sous chapiteau, en extérieur, avec des publics très différents", souligne le ministère. Après avoir fondé la compagnie "Les Acharnés" avec Mohamed Rouabhi, elle a dirigé de 1998 à 2010 le Centre dramatique Poitou-Charentes, et co-dirige aujourd'hui la Maison du comédien Maria Casarès en Charente tout en poursuivant son activité de metteur en scène au sein de sa compagnie "Dehors / dedans". La ministre de la Culture a tenu dans son communiqué à "saluer Daniel Mesguich et à le remercier pour son engagement en tant que directeur du Conservatoire, fonction qu'il quitte pour retrouver son activité d'artiste".
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Le spectateur de Belleville
October 29, 2013 7:26 PM
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Il y a chez les personnages de Sénèque le désir d’un "impossible ailleurs". Thésée s’est enfui aux Enfers. Phèdre, abandonnée, rêve d’Hippolyte, le garçon sauvage. A la folie amoureuse de Phèdre répond celle d’Hippolyte. Fils de l’Amazone, il vit dans le fantasme d’une nature originelle, vierge de toute dépravation.
Face aux princes, il y a les autres. La nourrice qui va servir l’amour de Phèdre parce qu’elle n’a pas le choix : c’est une esclave. Le messager dont le récit aux images fantastiques, va dire la mort atroce d’Hippolyte. Enfin il y a le Choeur qui s’interroge sur la condition humaine.
Violence dans les coeurs, violence dans la société, tout est souffrance dans la civilisation.
Le pouvoir rend fou, l’humanité est détraquée, le coeur de l’homme un labyrinthe, un reflet du chaos universel. C’est ce champ de bataille que nous allons explorer avec Phèdre.
Elisabeth Chailloux
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October 7, 2013 12:29 PM
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hMarina Hands enchante Lucrèce Borgia Après avoir été absente des scènes parisiennes pendant plus de dix ans, Lucrèce Borgia fait son grand retour au théâtre. La pièce de Victor Hugo, écrite en 1833, n’avait pas été montée à Paris depuis le spectacle d’Anne Torrès aux Amandiers (Nanterre), en 2000. Et voilà que trois metteurs en scène ont décidé de faire revivre ce texte flamboyant tout au long de la saison. Au printemps 2014, il y aura la version de Denis Podalydès à la Comédie Française, et celle de Jean-Louis Benoît au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers. Mais en attendant, en ce mois d’octobre, c’est Lucie Berelowitsch qui ouvre le bal au théâtre de l’Athénée Louis Jouvet (Paris 9e). Jusith Sibony pour son blog "Coup de Théâtre" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Lucrèce Borgia, de Victor Hugo, mise en scène Lucie Berelowitsch, au théâtre de l'Athénée Louis Jouvet (Paris 9e) jusqu'au 19 octobre, puis en tournée à partir de février 2014 à Suresnes, Montpellier, Perpignan, Lille, Tours, Rouen, Vire, Caen, Nice.
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October 2, 2013 6:30 AM
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THÉÂTRE • La pièce qui veut panser les plaies du Cambodge "Approchez, approchez, mes enfants, mon peuple, mon petit peuple... venez, je vous écoute..., mes enfants bien-aimés..." Cette voix cadencée, haut perchée, cet homme petit, avec pourtant tant de prestance, si théâtral, si excessif, qui virevolte tel un lutin, s'emporte tantôt de plaisir, tantôt de rage, puis plonge dans un romanesque qui frise parfois le burlesque : Norodom Sihanouk, ancien roi du Cambodge, est là, sur les planches. Auprès de lui, sa cour et son peuple chéri. Et autour, assis par terre, des centaines de paysans et de paysannes, tétanisés par l'émotion, assistent au spectacle... A Battambang [dans le nord-ouest du Cambodge], ce soir-là, sur le théâtre de bois de l'école Phare Ponleu Selpak, le Cambodge d'avant les Khmers rouges a ressurgi l'espace de quelques heures.
Sihanouk, c'était Marady, toute jeune femme de 24 ans, d'une agilité époustouflante. Caole Vann pour le journal Le Temps (novembre 2011), repris par Courrier International CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Et aussi : René Solis pour Libération : http://www.liberation.fr/theatre/2013/10/09/l-histoire-de-sihanouk-roi-transfigure_938287 Joshka Shidlow pour son blog Allegro Théâtre : http://www.allegrotheatre.blogspot.fr/2013/10/lhistoire-terrible-mais-inachevee-de.html Emmanuelle Bouchez pour Télérama : http://www.telerama.fr/art/l-histoire-terrible-mais-inachevee-de-norodom-sihanouk-roi-du-cambodge,103277.php Fabienne Darge pour Le Monde : http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/10/07/l-impressionnante-histoire-de-sihanouk-au-theatre-du-soleil_3491285_3246.html Site du Théâtre du Soleil : http://www.theatre-du-soleil.fr/thsol/ Représentations : du mercredi au vendredi à 19h30 : Première ou Deuxième Époque, en alternance | durée 3h30 (Première Époque : 3, 9, 11, 17, 23 et 25 octobre | Deuxième Époque : 4, 10, 16, 18 et 24 octobre) le samedi (sauf le 26) à 15h et à 19h30 : Première et Deuxième Époque, à voir ensemble ou isolément le dimanche (et le samedi 26 octobre) à 13h : intégrale | durée 7h) Prix des places : une époque : Plein tarif : 27 € | Collectivités, demandeurs d’emploi : 22 € | Étudiants -26 ans, scolaires : 15 € deux époques (en intégrale) : Plein tarif : 48 € | Collectivités, demandeurs d’emploi : 38 € | Étudiants -26 ans, scolaires : 25 € Location : au 01 43 74 24 08 (tous le jours de 11h à 18h) ou en ligne avec la Fnac
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Le spectateur de Belleville
September 29, 2013 5:13 PM
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Après une Première Epoque en 2011, Georges Bigot et Delphine Cottu créent la Deuxième Epoque de L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge. Un théâtre plus qu’artistique : une aventure humaine d’une immense puissance symbolique.
C’est en 1985 qu’Ariane Mnouchkine a superbement mis en scène L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge d’Hélène Cixous, qui retrace l’Histoire contemporaine du Cambodge, de son indépendance en 1953 à la fin du régime Khmer Rouge en 1979. En 2011, les comédiens et metteurs en scène du Théâtre du Soleil Georges Bigot et Delphine Cottu ont adapté et recréé la pièce en khmer au Cambodge avec une trentaine de jeunes acteurs cambodgiens issus de Phare Ponleu Selpak. Cette association cambodgienne créée en 1994 réinsère des jeunes en grande précarité grâce à des formations artistiques, et en particulier théâtrales.
« Le théâtre, ça sert à se rencontrer » Ce fut un grand succès public et critique. Et ce fut la preuve que le théâtre, langage universel, peut permettre à des jeunes ayant connu des histoires très dures de se reconstruire et de s’approprier cette histoire tragique. Ces jeunes ont désiré apprendre et ont appris énormément, jusqu’à faire la preuve de leur talent. « Ça a pris beaucoup de temps », souligne Delphine Cottu. « Le théâtre, ça sert à se rencontrer », dit Georges Bigot. La Première Epoque s’achève en 1970, et la Deuxième, commençant au mois de novembre 1970, fait entrer sur scène les Khmers rouges, et relate les terribles massacres qui ont suivi la prise de Phnom Penh le 17 avril 1975. Alors que le Prince est exilé à Pékin, le Cambodge est « tout perdu ». « Cette époque est déchiquetée, cette nation est mise en pièces. Le théâtre a mission de les rassembler… » est-il écrit dans le Prologue de cette Deuxième Epoque. En 2011, les acteurs avaient promis : « nous reviendrons… » Agnès Santi pour le journal La Terrasse
du 3 octobre 2013 au 26 octobre 2013 Théâtre du Soleil cartoucherie, route du champ de manoeuvre 75012 Paris.Théâtre du Soleil, Cartoucherie, 75012 Paris. Du 3 au 26 octobre, du mercredi au vendredi à 19h30, Première ou Deuxième Époque, en alternance, |durée 3h30, le samedi (sauf le 26) à 15h et à 19h30, Première et Deuxième Époque, le dimanche (et le samedi 26 octobre) à 13h : intégrale, durée 7h. Tél : 01 43 74 24 08.
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Le spectateur de Belleville
September 19, 2013 6:02 AM
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Ce livre est une invitation au voyage, dans l’univers d’une troupe qui fait le tour du monde, au propre et au figuré. C’est le témoignage d’un spectateur privilégié qui a croisé le monde du Soleil à travers plusieurs fronts, celui des spectacles, mais également celui des combats politiques, pour les sans-papiers, contre le siège de Sarajevo ou pour la reconnaissance du Tibet. Et puis plus récemment, en 2011, durant le tournage du film, Les Naufragés du fol espoir, j’ai pu mesurer la force exceptionnelle de cette troupe, sa détermination, sa générosité, son engagement, et surtout sa cohérence absolue, qui fait durer l’aventure depuis près de cinquante ans. Aux Solitaires Intempestifs, à paraître le 24 septembre 192p. 15,00 €
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Le spectateur de Belleville
September 4, 2013 4:47 PM
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Ce fameux « fauteuil à oreilles », qui semble s’être échappé du livre pour se retrouver sur la scène du Théâtre de la Colline, Claude Duparfait et Célie Pauthe en ont fait le motif principal de leur dispositif scénographique. Le comédien et metteur en scène y restera assis, seul face au public, tout le temps que dure le fascinant monologue initial qui résume tout l’art de Thomas Bernhard : une écriture hypnotique qui avance en spirales et retours sur elle‑même, avec ses effets de répétition et d’insistance, sa scansion si particulière et si reconnaissable. Une écriture qui dissèque le ridicule des prétentions humaines, mais qui sait aussi se faire émouvante pour évoquer le destin tragique de Joana, « l’enfant malheureuse », une artiste à la destinée incertaine qui, abandonnée de tous, a fini par se donner la mort. Lorsque les autres comédiens entrent en scène après une heure de ce monologue désenchanté et magnifiquement évocateur, si bien porté par Claude Duparfait, c’est presque un deuxième spectacle qui commence. Extrait de la critique de Fabrice Chêne parue dans le blog "Les trois coups lors de la création. LIRE LA CRITIQUE EN ENTIER : http://www.lestroiscoups.com/article-des-arbres-a-abattre-de-thomas-bernhard-critique-de-fabrice-chene-theatre-national-de-la-colline-a-p-105696493.html PRESENTATION DU SPECTACLE : CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO Mise en scène de Claude Duparfait et Célie Pauthe, avec Claude Duparfait, Laurent Manzoni, Annie Mercier, Hélène Schwaller, Fred Ulysse et Anne-Laure Tondu
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Le spectateur de Belleville
August 28, 2013 5:39 PM
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Adapté du roman de Markus Orths, "Femme de chambre" décrit l'itinéraire de Lynn, jeune femme aussi banale qu'étrange, inadaptée au monde brutal et mensonger qu'elle doit affronter quotidiennement. Le zèle qu'elle manifeste dans son emploi à l'hôtel affecté au nettoyage des chambres, va l'entraîner peu à peu à entrer dans la vie des gens. Dans un style réaliste et sans artifices, Sarah Capony raconte avec beaucoup de sensibilité le parcours de Lynn, personnage très romanesque qui, à l'instar de Candide ou de Forrest Gump, dépeint le monde de son point de vue, mettant en évidence les absurdités ou la brutalité d'une société où elle peine à trouver sa place. Entre les visites régulières à son psy et les appels à sa mère, Lynn, effacée et témoin de la vie des autres rêve de prendre possession de la sienne et d'en être enfin le moteur. Nicolas Arstam pour le blog "Froggy's delight" CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE
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Le spectateur de Belleville
July 9, 2013 1:24 AM
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« Ping Pang Giu » comme toutes les pièces de Liddell est un capteur de sensations (ce qu’elle aime de la Chine, c’est la « peau » des Chinois dont elle est « accro »), un attrape-mouches de références artistiques et de séquences biographiques : « Ping Pang Qiu » convoque à la fois l’histoire d’Orphée et d’Eurydice et « La Chinoise » de Jean-Luc Godard (film naguère projecté pour la première fois dans la Cour d’honneur du Palais des papes), ne manque pas d’ironiser sur ces Français naguère béats devant la Chine de Mao et cite plusieurs scènes vécues du voyage refondateur effectué par Angélica Liddell à Shanghai. Du théâtre écorché vivant en ce sens que l’histoire du spectacle entre dans la pièce et la grandit." Jean-Pierre Thibaudat pour son blog "Théâtre et Balagan" sur Rue89 CLIQUER SUR LE TITRE OU LA PHOTO POUR LIRE L'ARTICLE ENTIER DANS SON SITE D'ORIGINE Photo (c) Gerardo Sanz ET aussi : Critique de Marie-Christine Vernay parue dans Libération : http://www.liberation.fr/theatre/2013/07/08/angelica-liddell-sort-de-ses-gongs_916851 Laurence Liban pour son blog "Les lendemains de la générale" : http://blogs.lexpress.fr/theatre/2013/07/08/angelica-liddell-brulee-par-la-rage-todo-el-cielo-sobre-la-tierra-le-syndrome-de-wendy/ Sylvain Saint-Pierre pour le blog Le Tadorne : http://www.festivalier.net/2013/07/angelica-liddell-5/ "Pin Pang Qiu" et "Todo el cielo sobre la tierra" Par Angélica Liddell « Ping pang Giu », Festival d'Avignon, Gymnase du lycée Mistral à 15 heures jusqu'au 11 juillet, le spectacle sera repris du 29 oct. au 2 nov. au Théâtre Saint Gervais (Genève). « Todo el Cielo sobre la tierra », cour lycée Saint-Joseph à 22 heures, jusqu'au 11 juillet, le spectacle sera repris du 20 nov. au 1er déc. à l'Odéon dans le cadre du Festival d'Automne puis les 6 et 7 déc. au Parvis de Tarbes, les 13 et 14 déc. au deSingel à Anvers. Les textes de pièces sont publiés aux éditions Les Solitaires intempestifs
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