Prospective emploi compétence

Deux observatoires paritaires du secteur bancaire (Observatoire des Métiers de la Banque et Groupe BPCE) en partenariat avec les cabinets Roland Berger et DiotSiaci, et sous l’égide de l’Opco Atlas, publient une étude interbranche sur les impacts de l’intelligence artificielle générative sur les métiers et compétences du secteur bancaire. Le rapport met en lumière les évolutions des rôles, des compétences et des organisations du travail, tout en identifiant les enjeux managériaux qui en découlent, en faisant un focus sur 9 métiers. L'étude propose également des recommandations concrètes pour anticiper et accompagner les mutations en cours, dans une logique de dialogue social et de transition partagée.

C'est l'heure du bilan. Trois ans après son lancement en octobre 2021, où en est le plan d'investissement France 2030 ? C'est la question à laquelle ont répondu ce 10 avril 2025 François Bayrou et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, à l'occasion du Comité interministériel de l'innovation. Sur les 54 milliards d'euros prévus par le plan d'investissement France 2030, 38 ont déjà été engagés, notamment dans des projets d'IA ou de technologies souveraines. De nouveaux lauréats ont été annoncés.

Lors du Sommet de l'IA 2025, qui s'est tenu lundi 10 et mardi 11 février au Grand Palais à Paris, le cofondateur de LinkedIn, Reid Hoffman, a déclaré qu'il espérait que « la France (soit) chef de file de l'Europe dans le domaine » et qu'elle était « en bonne voie pour rivaliser avec les États-Unis et la Chine ». Alors, où en sommes-nous vraiment ? On fait le point avec la DG France du réseau professionnel, Fabienne Arata.

Les avancées technologiques provoquent la disparition de certains emplois mais aussi l'apparition de nouveaux métiers. Comment anticiper ces évolutions pour accompagner au mieux et éviter les tensions sur le marché du travail ? Des réponses avec Fabien Bottini et François Langot tous deux professeurs à Le Mans Université.

Dans la perspective du sommet international sur l’intelligence artificielle qui se déroulera à Paris en février 2025, la commission Travail et Emploi du CESE lance une analyse de controverses sur les impacts de l'IA sur l''emploi et le travail, une question aujourd'hui cruciale. L'IA en constante mutation génère de nombreuses interrogations et représentations tant positives, que négatives. Va-t-elle améliorer les conditions de travail en se chargeant des tâches les plus fatigantes ou aliénantes ? Va-t-elle supprimer des emplois, si oui quel type et dans quel secteurs ? N'est-ce pas plutôt une évolution plutôt qu'une suppression des compétences qui se profile ? L'analyse de controverses permettra de tenir compte des incertitudes liées à cette technologie et de disposer d'un avis éclairé sur les arguments en sa faveur ou défaveur.

Un travail utile, soutenable, durable, à l'heure du développement de l'intelligence artificielle et de la transition écologique, ça ressemblerait à quoi ? Dans le cadre du concours Positive Future « Le travail en 2050 », 82 œuvres ont été déposées et 13 retenues. Les quatre lauréats étaient les invités du webinaire organisé par l'Anact le 21 juin dernier.

L'Observatoire de l'évolution des métiers de l'assurance (OEMA) présente un baromètre qui vise à éclairer les évolutions probables d'activités, d'emplois et de métiers à l'horizon des cinq prochaines années. Cette année, le baromètre propose un état des lieux de l'IA dans les métiers de l'assurance. Après le phénomène ChatGPT, quelques mois à peine auront suffi pour que la vague de l'IA atteigne l'assurance. De très nombreux cas d'usage sont d'ores et déjà expérimentés dans des métiers très divers de la branche. L'IA s'est ainsi installée au cœur de la réflexion stratégique des entreprises.

« L’IA se distingue des vagues d’innovations précédentes en permettant aussi des gains de productivité dans la production d’idées », souligne la DGT dans le numéro d’avril 2024 de Trésor-Éco dédié aux enjeux économiques liés à cette technologie. À ce stade de développement, c’est encore prématuré d’évaluer l’impact réel de l’IA sur l’emploi, mais ce sont avant tout les actifs les plus qualifiés qui seront concernés selon la DGT. L’effet « dépendra également de l’adaptation des politiques de formation aux nouveaux besoins, afin de faciliter des réallocations de main-d’œuvre », ajoute l’étude.

Trois opérateurs de compétences, Constructys, Afdas et Opco 2i, ont lancé un nouvel outil en ligne de gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP) dédié aux infrastructures du numérique. Au regard d’une transition technologique majeure, la filière doit anticiper le ralentissement progressif des besoins en main d’œuvre à mesure de l’achèvement du déploiement de la fibre. De plus, la généralisation du très haut débit va permettre la création de nouveaux usages relevant du déploiement de la 5G, des territoires connectés, de l’internet des objets ou encore de data centers, qui entraîneront la création de nouveaux métiers. L'objectif est double : répondre aux besoins émergents en matière d’emplois et de compétences dans la filière, tout en sécurisant les parcours professionnels.

En 2025, le monde professionnel s'apprête à vivre de nouveaux changements, accélérés par des innovations technologiques et sociétales majeures. Du travail hybride à l'intelligence artificielle, en passant par la santé mentale et la RSE, les entreprises devront s'adapter pour rester compétitives et attractives tandis que les équipes RH seront en première ligne pour orchestrer ces transformations. Tour d'horizon des tendances qui façonneront nos environnements professionnels.

Le Céreq vient de publier cette étude dans sa collection « Bref ». Les enjeux de transitions écologique et numérique sont au cœur des politiques publiques depuis plusieurs années. En matière de certification, l'intégration de ces préoccupations se pose également, notamment au moment de la construction de l'offre et des référentiels de certification. Toutefois, ces derniers ne donnent pas tous à voir la même chose. Si la prise en compte des enjeux liés au numérique semble mieux identifiée, celle liée à l'écologie s'avère plus hétérogène.

L’un des secteurs les plus impactés par la percée fulgurante de l'IA serait celui des entreprises de services. En effet, selon une étude menée en septembre dernier par le cabinet de consulting Bain, 41 % du temps de travail des salariés du secteur pourrait être automatisé, soit bien plus encore que dans les domaines des médias et des services administratifs. Les entreprises de services sont aussi confrontées aux défis liés aux bouleversements du marché et à la pression exercée par la concurrence. Une nouvelle donne qui les conduit aujourd’hui à s’adapter à ces changements et à repenser différemment leur modèle d’exploitation afin d’évoluer avec plus d’agilité dans ce contexte incertain.

Le comité stratégique de l'Ecosystem Cléon 4.0, organisé par la chambre de commerce et d’industrie (CCI) Rouen Métropole a réuni plus de 200 participants, dont des représentants d'entreprises industrielles, des start-ups, des institutions publiques et des établissements d'enseignement. Ils ont dressé un bilan des deux dernières années et défini les actions futures. L'accent est mis sur l’industrie 5.0, la digitalisation et la transition énergétique, avec un focus particulier sur l’efficacité énergétique des bâtiments.

Le numérique, souvent perçu comme une industrie immatérielle, laisse pourtant une empreinte environnementale bien réelle. La notion de numérique responsable s'impose de plus en plus dans les discussions, tant au niveau des entreprises que des institutions. Dans ce contexte, une étude récente de l'OPIIEC a révélé les besoins croissants en compétences, en emploi, et en formation pour œuvrer dès aujourd’hui à la réduction de cette empreinte environnementale. Au cœur de cette prise de conscience, Atlas lance de nouvelles initiatives RH, dont une nouvelle offre du catalogue campus Atlas en numérique responsable.

Atlas, l'Opco des services financiers et du conseil, publie une étude exploratoire qui propose un premier état des lieux et projette les impacts sur les métiers et compétences des services financiers et du conseil. L'analyse menée permet d'identifier les métiers qui sont les plus susceptibles d'être impactés par l'IA, ainsi que les métiers émergents. Elle formule enfin des pistes de recommandations pouvant être mises en œuvre par les entreprises sur le plan de la formation et de l’adaptation des compétences.

Deux ans après son lancement par le ministère du Travail et l'Inria, le LaborIA dévoile les résultats d'une étude sur l'impact des systèmes d'intelligence artificielle dans les métiers et les organisations. Objectif ? Mieux cerner les effets de ces plateformes sur le travail, l'emploi, les compétences et le dialogue social et anticiper les risques associés à leur mise en oeuvre sur le terrain.