Prospective emploi compétence

La Commission européenne a lancé le 27 novembre 2025 un projet pilote de garantie de compétences doté de 14,5 M€ pour les salariés de l’automobile, avant d’envisager l’extension du dispositif dans le cadre du futur budget européen 2028-2034. Objectif : permettre aux salariés des filières en transition d’intégrer des secteurs d’avenir. Jusqu’à six projets portés par des consortiums public-privé pourront être financés par ce dispositif avec des volets Formation et Accompagnement dans l’emploi. Les consortiums ont jusqu’au 29 janvier 2026 pour déposer leur dossier.
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L’opérateur de compétences des services financiers et du conseil annonce, le 13 novembre 2025, avoir conclu, début mai, un partenariat de deux ans avec l’Agence de la transition écologique. Objectif : « accompagner et former les entreprises sur la transition écologique, et sensibiliser les acteurs de la formation à la transformation des compétences nécessaire pour accompagner cette transition », indique Atlas. Selon une étude réalisée par l’Opco en 2024, près de 50 % des métiers de son périmètre, soit 960 000 salariés, sont en effet directement concernés par la transition écologique.
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Cadres et dirigeants en Europe doivent se préparer aux grandes transformations : IA, fusions‑acquisitions, géopolitique, gestion algorithmique. Elles nécessitent d’aligner compétences, gouvernance, parcours professionnels et résilience pour une performance durable.

À l’occasion des Premières Rencontres sur les compétences de demain, qui se sont déroulées le 4 novembre à Paris, la Fédération Syntec et la Fédération bancaire française unissent leurs voix pour alerter sur l’urgence de renforcer l’attractivité, la qualité et l’accessibilité des filières scientifiques et technologiques en France. Dans un contexte de compétition internationale accrue, la maîtrise des compétences scientifiques et technologiques constitue un levier déterminant pour l’innovation, la transformation numérique et la souveraineté de la France. Les deux fédérations publient un ensemble de propositions concrètes afin de construire une stratégie éducative et économique ambitieuse dans le domaine des sciences, au service de l’emploi, et de la compétitivité.

Fleuron et pilier de l'industrie française, l'industrie automobile est confrontée à une crise inédite. La mission d'information du Sénat relative à l'avenir de la filière automobile française a publié son rapport du Sénat le 15 octobre 2025. Elle pointe notamment les problèmes liés à la délocalisation de la production et propose une série de mesures, dont une harmonisation des règles européennes et un accroissement des aides à la recherche et au développement. Certaines compétences utilisées dans l’automobile sont par exemple cruciales pour l’industrie de défense. La disparition de certains sous-traitants fournissant ces deux industries affaiblirait la capacité française de production militaire. L’industrie automobile emploie aujourd'hui en France quelque 350 000 salariés sur environ 4 000 sites industriels.

Les mutations numériques, et notamment l’intelligence artificielle (IA), transforment à grande vitesse le marché du travail des cadres. Tout est déjà en train de changer, aussi bien les compétences requises que les pratiques de recrutement. Il faut s’y préparer.

Mercredi 12 novembre 2025, la filière industrielle des réseaux électriques et ses partenaires ont signé un accord officialisant la création du consortium « Écoles des réseaux 2030 ». Ce consortium scelle la coopération de 10 acteurs économiques majeurs des domaines industriels, de l’enseignement, de la recherche et de l’emploi pour le développement d’un programme ambitieux d’attractivité et de formation, afin de répondre aux besoins croissants en compétences dans les métiers des réseaux électriques. Objectif : former 7 000 à 8 000 personnes par an sur des postes de monteurs réseaux, de techniciens d’exploitation et de maintenance, d’ingénieurs en génie électrique.

Le Carif-Oref de Normandie lance le premier volet de l’outil Sitel – Signaux, transformation de l’emploi local (FTJ), tableau de bord permettant d’observer, de comprendre et d’anticiper les mutations économiques, industrielles et de l’emploi sur le territoire normand. L’objectif étant de disposer d’un observatoire des dynamiques locales de l’emploi et des besoins en compétences, sur deux territoires normands très industrialisés : la vallée de la Seine et la vallée de la Bresle.

Chaque année, près de 30 000 jeunes sortant d’écoles de commerce doivent prendre rapidement des postes à responsabilités. Un paradoxe, car le management et ses enjeux de gestion humaine y sont peu ou mal enseignés. Le cœur du cursus est surtout occupé par des enseignements à vocation technique. Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales, publié en mars, dressait un rapport peu flatteur des pratiques managériales en France. Celles-ci y sont plus verticales, moins propices à l’autonomie des salariés, et davantage à l’origine de souffrance au travail que chez nos voisins européens.
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Le décrochage démographique de la France fait entrer entreprises et salariés dans une nouvelle époque. Cette note (n°10, octobre 2025), dans « La Collection du Plan » présente les cinq révolutions du marché du travail qui seront provoquées par la contraction attendue de la population active à l’horizon 2035, dynamique inédite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Par Antoine Foucher, président du cabinet Quintet.