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L'anthropocène, cette possible nouvelle ère géologique où l’influence humaine aurait surpassé les forces naturelles, est loin de faire consensus chez les géologues. Certains en déplorent l'anthropocentrisme. Vincent Huault Maître de conférence en paléontologie et stratigraphie, Université de Lorraine Publié: 23 janvier 2024, 17:27 CET "C’est l’un des nouveaux mots qui s’est frayé un chemin, de la communauté scientifique jusqu’aux médias : « anthropocène ». Ce dernier entend décrire les modifications profondes que les activités humaines ont provoquées dans le fonctionnement de notre planète, et baptiser ainsi l’avènement d’une nouvelle ère géologique. Sauf que cette dénomination pose problème. D’abord au niveau étymologique puisque ce mot a été créé de toute pièce par des chercheurs extérieurs aux sciences de la Terre, puisant à dessein dans le lexique géologique. L’enthousiasme immodéré que ce mot-valise suscite ne doit pas nous empêcher de porter un regard critique sur les façons dont il pourrait être mal interprété, en particulier en surestimant les pouvoirs de l’humanité. Certes, les perturbations anthropiques sont bien réelles et mesurables à l’échelle de nos vies humaines. Mais leur juste place dans l’échelle des processus et des temps géologiques doit être questionnée avec davantage de modestie pour éviter de tomber, une fois de plus – et une fois de trop – dans le piège de l’anthropocentrisme." (...) [Image] Les points stratigraphiques mondiaux (ou « clous d'or ») sont utilisés par les géologues pour identifier les limites entre deux étages géologiques distincts, représentant deux unités temporelles distinctes à l'échelle des temps géologiques. James St John / Flickr, CC BY
Le tardigrade gagnerait encore une fois la médaille d'or de la résilience. Vendredi 17 mai Humains, scorpions, cafards… et les autres Les recherches suggèrent cependant que la vie est tenace et qu'une fois apparue, elle s'accroche dans les moindres crevasses. Si les humains ne devraient pas tenir longtemps dans de telles conditions, les cafards, scorpions et autres invertébrés particulièrement robustes pourraient y survivre, à défaut d'y prospérer. Sans parler des nombreuses formes de vie microscopiques, qui n'ont pas besoin de lampe de luminothérapie pour traverser l'hiver (non, on ne vous juge pas). Ajoutez cependant à ce joli cocktail des évènements à l'échelle astronomique, tels qu'un impact d'astéroïde ou une explosion de supernova bombardant la Terre de radiations cosmiques, et ça se complique un peu, même pour les cafards. En juillet 2017, une étude conjointe de chercheurs des universités d'Oxford (sud de l'Angleterre) et Harvard (Massachusetts) est arrivée à la conclusion suivante: seuls les tardigrades pourraient survivre à de telles catastrophes." ------ NDÉ L'étude via What Will Be The Last Living Thing On Earth? | IFLScience, 09.05.2024 https://www.iflscience.com/what-will-be-the-last-living-thing-on-earth-74132
Ce colloque, en anglais, réunira des spécialistes européen(ne)s du suivi des plantes, des pollinisateurs ou de leurs interactions pour échanger sur les résultats récents de ces suivis : quelles sont les tendances observées, sont-elles identiques dans toute l’Europe ou existe-t-il des différences, quels sont les mécanismes responsables de ces changements ? Jeudi 23 mai 2024 Voir aussi : Emmanuelle Porcher Les interactions entre plantes et pollinisateurs sont affectées par les pressions humaines, mais ces changements sont encore peu documentés et les mécanismes responsables restent à préciser.
Lucifer est un genre de crustacés décapodes (crevettes), le seul de la famille des Luciferidae. Ce sont des crevettes bioluminescentes. Lucifer (crustacé) — Wikipédia version du 20 septembre 2023 à 16:49 ------ via Taupo sur X, 13.09.2022 "#Etymozoo : Lucifer, du latin lūx (lumière) et ferō (porter) : porteur de lumière pour qualifier ce genre de crevettes bioluminescentes https://t.co/t78k4br4Ls" https://twitter.com/pierrekerner/status/1569626947759575041
"Darwin avait encore tort d'après les médias... Cette fois, c'est le Monde et Libération qui s'y mettent !!! Liens vers les articles" Entracte Science 30 avr. 2024
... les îles semblent avoir un pouvoir bien particulier sur les dimensions de leurs habitants, pouvant parfois les gonfler et d’autres fois les ratatiner. Par taupo, mercredi 7 septembre 2022 "Connu des évolutionnistes depuis bien longtemps, ce phénomène porte le nom de Loi de Foster, du nom du mammalogiste Dr J. Bristol-Foster qui a, en 1964, comparé 116 espèces insulaires par rapport à leurs variétés continentales, et formalisé les tendances au nanisme et gigantisme insulaire. C’est ensuite, en 1973, le théoricien évolutionniste Leigh van Valen (le même qui se cache derrière la théorie de la reine rouge évoquée dans plusieurs épisodes de Podcast Science, comme l’épisode 468, Alice au pays des Science) qui donna le nom à cette loi et proposa que ce phénomène évolutif était étroitement lié aux notions de prédation, ressources et diversité. Mais depuis sa formalisation, les évolutionnistes ont inclus cette loi dans un cadre théorique plus vaste, celui du syndrome insulaire qui ne se focalise pas uniquement sur les dimensions des espèces impactées, mais aussi sur d’autres traits morphologiques, écologiques voire comportementaux. Ainsi, les espèces subissant le syndrome insulaire peuvent aussi voir leur espérance de vie s’allonger, leur taux de fécondité se réduire, leur coloration devenir plus terne et leurs membres locomoteurs devenir moins efficaces (les Moas, évoqués plus tôt, ont par exemple complètement perdu leurs ailes, sans même présence de structures vestigiales). Les cerveaux des habitants de longue durée des îles ont tendance à réduire en taille, et pour certains cela est corrélé à un changement comportemental intrigant surnommé docilité insulaire, qui ôte la crainte de larges prédateurs. Ainsi, c’est probablement la docilité insulaire qui a condamné la plupart des espèces emblématiques que l’humain a éradiquées des îles qu’il a colonisées (Moa, Dodo, Dronte, etc.)." (...)
... Dans cette colonie de vacances, les activités ont un objectif de loisir mais aussi une visée scientifique. “Les enfants viennent pour faire des vacances. La première chose, c'est qu'ils passent de bonnes vacances. Et ensuite, l'idée, c'est de les initier aux sciences à travers des projets réels” explique Maxime Roumazeilles, éducateur et coordinateur pour Objectif Sciences International (OSI). Il ajoute : “Le séjour s'appelle, avec un jeu de mots, FBI, comme Fast Biodiversity Inventory. Publié le 10/05/2024 14:06
"Les Strepsiptères ont des adaptations anatomiques uniques et sont très faciles à différencier des autres insectes. Les mâles Strepsiptères sont souvent comparés aux mouches dans leur apparence, avec des ailes antérieures modifiées en haltères. Leurs yeux sont composés de quelques dizaines de gros yeux qui leur donne une apparence caractéristique en forme de grappe. Contrairement aux autres insectes, ce sont bien des yeux capables de former des images et non des facettes ne formant qu’un pixel unique qui sont regroupés ensemble de chaque côté de la tête des strepsiptères" Ordre des Strepsiptera, insectes parasites d’abeilles et de guêpes Myrmecofourmis "Les femelles Strepsiptères sont dépourvues d’ailes, de pattes et d’yeux et une morphologie adaptée à une vie sédentaire à l’intérieur du corps de leur hôte." (...) [Image] Pupe de strepsiptère dans l’abdomen d’une guêpe à papier
City Nature Challenge : L'importance de vos observations pour les scientifiques
Après un premier épisode sur les parasitoïdes, puis un second sur les papillons parasites, nous nous retrouvons à nouveau pour explorer un autre aspect fascinant dans notre série sur les relations biotiques des papillons : le mutualisme. Sciences participatives au jardin Le 11 avril 2024 "Dans ce troisième épisode, nous découvrirons comment les papillons entretiennent des relations mutuellement bénéfiques avec d’autres organismes au sein de leur environnement, illustrant ainsi l’importance de ces alliances dans la stabilité et la dynamique des écosystèmes." [Image] La Belle Dame (Vanessa cardui) Crédit : Alfred Schauhuber / imageBROKER / Biosphoto ------ Les relations biotiques des papillons #2 : le parasitisme → Les papillons parasites : tout est permis ! https://noe.org/les-papillons-parasites
... L’agrion de Mercure est classé comme vulnérable sur la liste rouge mondiale. L’espèce est protégée en France. « Les odonates sont impactés par la destruction des milieux aquatiques, et par le changement climatique », indique Valérie-Anne Lafont, qui travaille pour le Plan national d’action Libellule, sous l’égide du ministère de l’Écologie. Assèchement de zones humides, artificialisation des berges, pollution agricole : 33 des 98 espèces vivant dans l’Hexagone sont ainsi suivies de près, en vue de leur préservation. Par Lorène Lavocat 19 avril 2024 à 09h19 Mis à jour le 22 avril 2024 à 09h39
Assurant l’osmorégulation et l’excrétion des déchets chez les insectes, les tubes de Malpighi sont des organes originaux qui jouent un rôle comparable à celui des reins des vertébrés. Leur fonctionnement particulier est décrit ici dans ses grandes lignes ; quant à leur disposition et leur forme, elles montrent une grande diversité. Ils produisent l’urine et, chez certains groupes ou espèces, bien d’autres choses. Insectes n° 165 2e trimestre 2012 par Pierre-Olivier Maquart "... Les tubes de Malpighi (TM) sont présents chez tous les insectes (sauf chez les pucerons et les Strepsiptères) à tous les stades. Leur anatomie est très disparate et leur nombre varie de 2 paires (Thysanoures, cochenilles) à 300 (Criquet migrateur adulte). Ils peuvent être homogènes ou présenter des adaptations particulières." (...) [Image] Schéma de la dissection de la Blatte orientale (Blatta orientalis, Dictyoptère Blattidé) femelle. C.G. : ganglions cérébraux ; S. Gl. : glandes salivaires ; Gz : gésier ; Cr : jabot ; Py. C : caecums gastriques ; M. tb : tubes de Malpighi ; Sp : spermathèque ; Ov : ovarioles ; Ovd : oviducte ; Cl. Gl : glandes collétériques ; R : rectum.
Un peu de Biologie pour commencer et plus particulièrement de l’anatomie comparée. Si on veut reconstituer l’apparence d’un cerveau humain en regardant à quoi ressemble celui des autres animaux, il faut bien choisir parce que c’est très différent chez une multitude d’espèces. Réseau dispersé chez les méduses, anneau chez les étoiles de mer, gros ganglions en forme de champignon chez les insectes, gros lobes protégés par du cartilage chez les poulpes… Célébrons les cérébraux - Strange Stuff And Funky Things Par taupo, mercredi 15 mars 2023 [Image] Organisation de certains systèmes nerveux
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Certains chercheurs qui s’intéressent aux animaux planants, ont à cœur de répondre à une question bien particulière : comment évolue la capacité du vol battu ? C’est le cas par exemple du Professeur Stephen Yanoviak, de l’Université du Kentucky, qui n’hésite pas à se rendre sur le terrain, dans les canopées de forêts tropicales, afin d’étudier la chute de certaines espèces d’arthropodes qui, selon lui, peuvent nous apporter des informations sur l’acquisition du vol battu au cours de l’évolution. Par taupo, mardi 11 janvier 2022 "L’idée sous-jacente est que cette capacité n’a pas pu évoluer d’un coup, du jour au lendemain, et qu’il est envisageable que ces animaux aient d’abord acquis la faculté de planer avant celle leur permettant une véritable locomotion aérienne. Chez les oiseaux, une myriade de fossiles transitionnels de dinosaures à plumes ont permis de construire des modèles assez convaincants de l’acquisition du vol. Mais le registre fossile est moins parlant pour étudier cette évolution chez les insectes. Pour compenser, certains mènent des études sur des insectes actuels. Comme je vous l’exposais lors de mon trio d’épisodes sur la biologie des insectes (La croisière ça mue, Trachée n’est pas jouer et 1001 pattes), ceux-ci ne sont pas tous dotés d’ailes. C’est une lignée spécifique, un sous-groupe d’insectes surnommés les Ptérygotes, qui ont hérité de deux paires d’ailes de leur ancêtre commun exclusif. Leurs plus proches cousins insectes sont totalement dépourvus d’ailes. Parmi eux, il y en a que vous connaissez probablement bien : ce sont les lépismes que vous pouvez apercevoir tard la nuit, déambuler à toute vitesse sur le carrelage de votre cuisine ou de votre salle de bain. On les surnomme abusivement des poissons d’argent en référence à leurs mouvements très fluides mais aussi car ils sont recouverts de petites écailles argentées. Les autres cousins des ptérygotes, ce sont les machilides (ou archéognathes) qui sont moins connus, bien qu’assez répandus. On a l’impression que ce sont des lépismes bossus, et on les retrouve surtout dans la litière des forêts, sur la plage ou, ce qui convient aux études du Pr. Yanoviak, sur l’écorce des arbres de forêts tropicales.
Lépismes et archéognathes partagent une caractéristique facilement identifiable qui est de posséder trois longs filaments décorant leur popotin. Hormis les éphémères, la plupart des insectes volants ne possèdent que deux filaments postérieurs, les cerques, et ont donc perdu le filament médian au cours de leur évolution. Si je vous parle de cet organe, c’est qu’il a particulièrement intéressé Stephen Yanoviak dans l’étude des prouesses aéronautiques de ces insectes dépourvus d’ailes. Dans la canopée, il avait en effet remarqué que de nombreux insectes sans ailes n’hésitaient pas à se jeter dans le vide en réponse à une menace. Plus étonnant, ceux-ci semblaient capable de diriger leur chute pour atterrir non pas sur le sol, mais sur l’écorce de l’arbre dont ils venaient de quitter les plus hautes branches. Pour ne pas s’en tenir à des observations anecdotiques, en 2009 notre intrépide chercheur s’est hissé à 15 m d’altitude sur la cime de plusieurs arbres de forêts Panaméennes et Gabonaises du haut desquels il a fait tomber près de 200 spécimens de lépismes et d’archéognathes. Le protocole expérimental est plutôt simple : on filme la chute des échantillons, dont on mesure la vitesse et la trajectoire à l’aide d’une corde longeant le tronc de l’arbre et pourvu de fanions répartis selon un intervalle d’un mètre. On commence chaque enregistrement en faisant tomber une petite bille, puis, après avoir généreusement recouvert de poudre fluorescente des insectes, on les fait chuter. Pour les lépismes, c’est le plantage au sol disgracieux, mais par contre, près de 90% des archéognathes testés ont été capables de planer élégamment pour rejoindre le tronc de l’arbre dont ils venaient d’être grossièrement délogés (voir vidéos ici)." (...)
Le bio, la permaculture, la biodynamie… Les agricultures alternatives sont nombreuses, mais pas toujours faciles à distinguer. Un agronome et une biogéochimiste vous aident à y voir plus clair. Publié: 10 mai 2024, 10:17 CEST Mis à jour le : 13 mai 2024, 09:41 CEST Marie-Liesse Vermeire Chercheuse en écologie du sol, Cirad Raphaël Belmin Chercheur en agronomie, photographe, accueilli à l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA, Dakar), Cirad "Le modèle dominant de l’agriculture conventionnelle, parfois également appelée industrielle ou intensive, est de plus en plus contesté. Ce système de production agricole, qui cherche à maximiser la production grâce au travail des machines et à des intrants divers (engrais et pesticides de synthèses, semences hybrides, carburant pour les machines, eau d’irrigation…), est décrié pour ses conséquences. Pour n’en citer que quelques-uns : dégradation des sols, pollution de l’environnement, effondrement de la biodiversité, émissions de gaz à effet de serre, détresse des communautés rurales, inégalités mondiales… Il existe cependant d’autres modèles : l’agriculture biologique, l’agriculture régénérative, l’agriculture de conservation, l’agriculture climato-intelligente, la biodynamie, la permaculture ou encore l’agroécologie. Porteuses de nombreuses promesses, ces agricultures ne sont cependant pas toujours faciles à différencier et à évaluer. Nous proposons de les passer au crible pour mieux les distinguer dans leur positionnement, leurs objectifs et leurs pratiques." (...) [Image] Comment les différents types d’agriculture se protègent des ravageurs ? Marie-Liesse Vermeire, Fourni par l'auteur/autrice
Pour tout savoir sur ces termites, et sur de nombreuses autres espèces d'insectes Le termite de Saintonge (Reticulitermes santonensis), par André Lequet (www.insectes-net.fr) "... En raison de leur petitesse, de leur nombre, de leurs mœurs coloniales, et bien sûr de leur couleur, les termites sont souvent appelés "fourmis blanches". Bien entendu il s'agit là de simples convergences, et d'une "appellation non contrôlée" (si je puis dire !), car au niveau de l'Évolution ces espèces sont en effet très éloignées l'une de l'autre. Au passage vous noterez que les insectes se développant sans métamorphose complète (larves ressemblant aux adultes) sont considérés comme primitifs, et c'est par exemple le cas des blattes, sauterelles ... et termites ! A contrario, ceux avec métamorphose complète (larves différentes des adultes) sont dits "évolués", tels les papillons, coléoptères ... et fourmis ! ... CQFD !
"Les différences de couleurs, de forme de motifs et de tailles chez les papillons ont toujours intéressé les observateurs, mais pourquoi autant de variabilité chez ces insectes fascinants ? Causes géographiques, reproductives, évolutives ?" Sciences participatives au jardin Le 29 avril 2024 Par Capucine de Noé
"Toutes les espèces ne sont pas forcément représentées par des individus tous semblables les uns aux autres. Il peut arriver qu’au sein d’une même espèce, des individus soient si différents qu’on les pense de deux espèces différentes. Cette variabilité se porte sur différents éléments : le dimorphisme sexuel, le dimorphisme saisonnier, et les variations géographiques." [Image] Argus bleus céleste mâle et femelle Crédit : Arik Siegel / Biosphoto
La nature ne tolère pas que les plus aptes et la théorie moderne de l’évolution a intégré l’existence de l’inutile depuis longtemps, rappelle Guillaume Lecointre. Le zoologiste reproche à Daniel Milo de s’en prendre à un darwinisme imaginaire. Guillaume Lecointre Zoologiste, professeur du Muséum national d'histoire naturelle Publié le 9 mai 2024 à 14h00 En accès libre "... Laissons la science tranquille, et attaquons-nous au capitalisme dans le champ des valeurs, plutôt que de prendre les faits en hold-up. Le sous-titre du livre est d’autant plus désastreux que l’amalgame entre darwinisme et capitalisme est un vieux poncif dont on est certains qu’il rencontrera un écho dans toute une sphère idéologique, ce qui aura pour conséquence le refus pour des motifs qui n’ont rien de scientifique, par une partie de nos concitoyens, d’une théorie scientifique féconde, qui doit encore beaucoup à Darwin sous bien des aspects." (...) ------ NDÉ via Espèces_revue sur X, 13.05.2024 "Enfin la presse laisse une place à Guillaume Lecointre pour une critique raisonnée du livre du sociologue Daniel Milo qu’elle a abondamment encensé. Encore une fois on y véhicule la vision utilitariste, simpliste et politisée de la sélection naturelle" https://twitter.com/Especes_revue/status/1789976646264504583 Référence de l'ouvrage : « La Survie des médiocres. Critique du darwinisme et du capitalisme », de Daniel S. Milo, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines », 412 p.
Le philosophe David Abram, auteur de « Devenir animal », est un pionnier de la philosophie du vivant outre-Atlantique. Il utilise notamment la prestidigitation comme moyen de se reconnecter au « monde plus qu’humain ». Par Nicolas Celnik 2 mai 2024 à 15h39 Mis à jour le 10 mai 2024 à 10h00 "David Abram adore la tour Eiffel. Première surprise. On ne s’attendait pas à entendre le philosophe étasunien, figure importante de la pensée du vivant outre-Atlantique, s’extasier plus sur les « courbes incroyablement gracieuses » de la Dame de fer que sur les marronniers du Luxembourg où nous le retrouvons. Celui qui se décrit comme « géophilosophe » et « écologiste culturel » est de passage à Paris à l’occasion de la traduction française de son livre, Devenir animal (éd. du Dehors, paru en 2010 dans sa version anglaise). Il y a une vingtaine d’années, Abram posait un constat devenu une évidence : nous avons perdu notre connexion avec la nature." (...) ------ NDÉ Lire aussi → David Abram : Comment la terre s'est tue - De les-livres-de-philosophie.blogspot.com - 25 avril 2021, 22:09
Les cigales périodiques s’apprêtent à sortir de terre et à envahir les États-Unis. Et la dernière fois que cela s’est produit, c’était en 1803, il y a 220 ans ! Science bestiale, 12.05.2024 "... ce parasite étrange qui va infecter certaines de ces cigales et les transformer en zombies. Bien que mortes, les infectées continueront de se déplacer et de transmettre la maladie."
Certains insectes sont d'excellents parents ! La parentalité, ils connaissent. Science bestiale 4 mai 202 Chapitres 00:00 Introduction 02:16 Les origines 03:09 Blattes 03:46 Forficules 04:47 Punaises d'eau 05:12 Guêpe abispa 05:45 Nécrophores 06:40 Polistes 07:45 Espèces eusociales 08:51 Abeilles ------ Vidéos associées🎥 ►La pire maman du règne animal : • La PIRE MAMAN du monde animal ►[...] ------ via François Verheggen (Science bestiale) sur X, 05.05.2024 https://twitter.com/FrVerheggen/status/1787214556000862403
"Les plantes produisent de nombreux métabolites dits "spécialisés" (MS), généralement regroupés en trois grandes catégories : les terpénoïdes, les alcaloïdes et les composés phénoliques. Certains de ces composés jouent des rôles physiologiques et écologiques majeurs tout au long du cycle de vie des plantes. Ils peuvent les protéger contre des maladies, des ravageurs et des stress abiotiques ou, au contraire, faciliter leurs interactions avec des organismes bénéfiques ou symbiotiques." 24/04/2024 : Métabolites spécialisés des plantes et agriculture Académie d'agriculture de France 0:00 : Introduction, par Loïc LEPINIEC 19:47 : Métabolites spécialisés et manipulation comportementale des insectes : vers de nouvelles stratégies de contrôle des ravageurs ? par Anne-Marie CORTESERO [...] ------ NDÉ Illustration La mouche du chou, Delia radicum
Sabrina Gaba est écologue, directrice de recherche à l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) et co-directrice d’une infrastructure de recherche : la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre. Membre du Conseil scientifique de la FRB et du comité scientifique du Cesab de la Fondation, elle a accepté de prendre part à une série de portraits des membres actuels du CS de la FRB en nous présentant plus en détails son action au sein de la Zone Atelier. Bonne lecture ! Actualité I FRB I avril 2024 Pourquoi as-tu choisi de nous présenter ce projet de la zone atelier en particulier ? J’ai choisi de présenter ce projet car il est relativement atypique dans sa conception et dans sa forme. Ce projet débuté en 2021 rassemble des partenaires issus du monde associatif, et un consortium de chercheurs en écologie, en écotoxicologie […] [...] Pourquoi les pesticides sont-ils si pointés du doigt ? Il y a, d’une part, les liens entre usages des pesticides et le déclin de la biodiversité (comme l’a établi, entre autres, l’étude phare sur les insectes Hallmann et al. 2017, qui documente une diminution de plus de 75 % de la biomasse des insectes des aires protégées d’Allemagne au cours des 27 dernières années). On retrouve également des pesticides ou des métabolites de ces molécules dans de nombreux compartiments de l’environnement y compris dans des sols de parcelles d’agriculture biologique qui n’ont pas été soumis à des pesticides depuis plusieurs années. D’autre part, les liens entre pesticides et santé humaine ont aussi été documentés. En 2021,l’expertise Inserm a révélé des liens entre des pathologies (lymphomes, cancers de prostate, maladie de Parkinson) et l’exposition aux pesticides des travailleurs agricoles.
Cela pose donc plusieurs enjeux : l’enjeu de réduction d’usage des pesticides, mais aussi celui de l’exposition aux pesticides et des impacts de ces expositions. L’exposition est complexe car il s’agit dans la plupart des cas d’une exposition chronique, à un cocktail de molécules, à des doses faibles et via de multiples sources d’exposition et sur de multiples organismes (humains, non-humains). Tout cela conduit à une nouvelle approche de la santé, ce qui a mené au projet Santé des Territoires de la ZA Plaine & Val de Sèvre que nous avons voulu inscrire dans le cadre EcoHealth. Quelle est l’ambition de ce projet ? Ce projet a pour double objectif de : (1) démontrer le rôle de la biodiversité pour la santé, et (2) de rendre le concept “une seule santé”* opérationnel plutôt qu’incantatoire. Il s’agit de comprendre comment la biodiversité, par des mécanismes qui lui sont propres (au niveau local via la bioaccumulation par exemple mais aussi à l’échelle du paysage) peut réduire notre exposition aux pesticides et l’impact que cela pourrait avoir sur notre santé. [...] [Image] La joie de vivre, Heni Matisse, huile sur toile, 1905-1906
Agriculture bio, non-labour... Les solutions sont là, déjà, amassées grâce à l’écologie et les sciences du vivant. Mais « on ne pense pas au vivant », regrette le biologiste Marc-André Sélosse, auteur de Nature et préjugés.
Professeur au Museum national d’histoire naturelle, Marc-André Sélosse est un spécialiste des champignons et du sol. Il publie Nature et préjugés (éd. Actes Sud), un beau livre de vulgarisation qui plaide pour la reconnexion de notre société au vivant.
Écoutez ce grand entretien ci-dessous (...)
... ce n'est pas la présence de pigments mais celle de nanostructures qui explique les reflets azurés de ce petit crustacé. En même temps, vu que la plupart du temps il semble totalement transparent, on pouvait se douter que l'animal n'était pas pigmenté ! Par taupo, vendredi 21 avril 2017 "Le voici illuminé de dessus, révélant le pouvoir de son iridescence (Sapphirina, photo Stefan Siebert). Ici ce ne sont pas des écailles, mais l'épiderme lui-même de l'animal qui possède ces nanostructures, de jolies piles de pièces hexagonales. L'arrangement de ces piles confèrerait à l'animal la possibilité de refléter de la lumière polarisée circulaire, un type de lumière que nous ne percevons pas nous-même. Cela pourrait rendre ces animaux encore plus chatoyants, pratique pour la parade sexuelle (seuls les mâles saphirs arborent ces couleurs)." (...) ------ NDÉ via Taupo sur X, 22.01.2022 "D'ordinaire parfaitement transparents, les mâles copépodes du genre Sapphirina peuvent transitoirement arborer une couleur structurelle. La vidéo complète https://t.co/6ahnHk5WR3 Plus d'infos sur les couleurs structurelles https://t.co/85wA3yu4SY https://t.co/Dt3oBmxlP0" https://twitter.com/pierrekerner/status/1484813084216762368
Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que j’expérimente depuis l’automne dernier l’élevage de mille-pattes géants d’Amérique du Nord (Narceus americanus). Dans la présente chronique, je vous parle de cette espèce unique d’arthropode, indigène au Québec, et je vous présente une vidéo inédite sur le sujet. Tout d’abord, dans ma vidéo ci-dessous,… Connaître et élever le mille-pattes géant d’Amérique du Nord DocBébitte Publié le 18 avril 2024 in Invertébrés, Myriapodes
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(Re)lire aussi :
→ Le SRAS-CoV-2 se réplique mal chez les chiens, les porcs, les poulets et les canards, mais efficacement chez les furets et les chats - From www.biorxiv.org - 3 April, 23:41
→ Faut-il confiner les chats ? 10 April, 00:22