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Bernadette Cassel
June 15, 6:02 AM
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Une équipe internationale de chercheurs a testé les effets du célèbre herbicide sur plus d’un millier de rats de laboratoire à différents dosages. Dans tous les cas de figure, les scientifiques ont enregistré un surcroît de tumeurs. Par Stéphane Foucart Publié le 12 juin 2025 à 05h45, modifié le 12 juin 2025 à 11h37 ------ NDÉ L'étude Simona Panzacchi, Eva Tibaldi, Luana De Angelis, Laura Falcioni, Rita Giovannini, Federica Gnudi, Martina Iuliani, Marco Manservigi, Fabiana Manservisi, Isabella Manzoli, Ilaria Menghetti, Rita Montella, Roberta Noferini, Daria Sgargi, Valentina Strollo, Francesca Truzzi, Michael N. Antoniou, Jia Chen, Giovanni Dinelli, Stefano Lorenzetti, Alberto Mantovani, Robin Mesnage, Melissa J. Perry, Andrea Vornoli, Philip J. Landrigan, Fiorella Belpoggi & Daniele Mandrioli Extrait : Toxic effects of glyphosate on the nervous system were described in a recent systematic review, showing that glyphosate produces important alterations in the structure and function of the nervous system of humans, rodents, fish, and invertebrates [68] Effects of Glyphosate on Invertebrates The number of recent studies on the effects of glyphosate on the nervous system of invertebrates is limited. Two studies were identified with the worm Caenorhabditis elegans describing that GBH also produces neurotoxicity in this species, which was evidenced by altered neuronal development, mitochondrial damage, oxidative stress, and in behavioral patterns. On the one hand, it has been shown that GBH treatment affected cell development in worms, which was evidenced by a decrease in the number and size of dopaminergic neurons from the fourth larval stage onwards [ 164]. These authors also observed that GBH caused a marked increase in superoxide levels during the fourth larval stage [ 164] and hydrogen peroxide in treated worms [ 165]. As has been observed in rodents, GBH exposure also affects mitochondrial function in these animals. In addition, Burchfield et al. [ 165] showed that glyphosate induced inhibition of mitochondrial complex II, and consequently, a decrease in ATP levels occurred. ------ Traduction Effets cancérogènes de l'exposition à long terme, dès la vie prénatale, au glyphosate et aux herbicides à base de glyphosate chez les rats Sprague-Dawley | Environmental Health, 10.06.2025 https://ehjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12940-025-01187-2 Les effets toxiques du glyphosate sur le système nerveux ont été décrits dans une revue systématique récente, montrant que le glyphosate produit des altérations importantes dans la structure et la fonction du système nerveux des humains, des rongeurs, des poissons et des invertébrés [68]. [68] Toxic Effects of Glyphosate on the Nervous System : A Systematic Review - Int. J. Mol. Sci. 21.04.2022 https://www.mdpi.com/1422-0067/23/9/4605 Effets du glyphosate sur les invertébrés Le nombre d'études récentes sur les effets du glyphosate sur le système nerveux des invertébrés est limité. Deux études ont été identifiées avec le ver Caenorhabditis elegans décrivant que le GBH produit également une neurotoxicité chez cette espèce, ce qui a été mis en évidence par un développement neuronal altéré, des dommages mitochondriaux, un stress oxydatif et des schémas comportementaux. D'une part, il a été montré que le traitement au GBH affectait le développement cellulaire des vers, ce qui a été mis en évidence par une diminution du nombre et de la taille des neurones dopaminergiques à partir du quatrième stade larvaire [164]. Ces auteurs ont également observé que le GBH provoquait une augmentation marquée des niveaux de superoxyde au cours du quatrième stade larvaire [164] et de peroxyde d'hydrogène chez les vers traités [165]. Comme cela a été observé chez les rongeurs, l'exposition au GBH affecte également la fonction mitochondriale chez ces animaux. En outre, Burchfield et al [165] ont montré que le glyphosate induisait une inhibition du complexe II mitochondrial et, par conséquent, une diminution des niveaux d'ATP. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
June 1, 2024 1:28 PM
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Les champs électromagnétiques peuvent avoir des conséquences sur la santé des salariés exposés. Leurs effets peuvent être directs ou indirects. Le point sur les effets connus ou supposés. INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) Mis à jour le 03/05/2017 "Les champs électromagnétiques peuvent avoir des conséquences sur la santé des salariés exposés. Leurs effets sur l’organisme peuvent être directs : échauffement des tissus biologiques, stimulation du système nerveux, troubles visuels… Ils peuvent être indirects, en provoquant des blessures ou en aggravant une situation de travail dangereuse : projection d’objets ferromagnétiques, déclenchement d’une explosion ou d’un incendie… Le point sur les effets connus et sur ce qui reste à démontrer. Pour une très large gamme d’intensités, les champs électromagnétiques peuvent avoir des effets, directs ou indirects, sur la plupart des systèmes physiologiques. Ils peuvent également perturber le fonctionnement des dispositifs médicaux actifs implantés ou non comme les pacemakers ou les pompes à insuline. La survenue de tels effets à court terme est réduite par le respect des valeurs limites et des bonnes pratiques de prévention. Les articles R. 4453-3 et R. 4453-4 Code du travail définissent des valeurs seuils en fonction des effets sur la santé. Effets directs des champs statiques, électriques ou magnétiques Les champs électriques statiques peuvent provoquer des réactions cutanées. En effet, ils induisent au niveau de la peau des personnes exposées une modification de la répartition des charges électriques. Cette modification est perceptible surtout au niveau des poils et des cheveux (seuil de perception : 10 kV/m, seuil de sensations désagréables : 25 kV/m). Les champs magnétiques statiques peuvent être à l’origine : - d’une modification de l’électrocardiogramme (ECG) au-delà de 8 T ;
- d’effets sensoriels (nausées, vertiges, goût métallique au-delà de 2 T).
Ces effets peuvent survenir en cas d’exposition à un champ magnétique statique de très grande intensité et lorsqu'on se déplace dans le champs. Effets directs dus aux courants induits Ces effets sont fonction de la densité de courant induit dans l’organisme humain (produit du champ électrique interne et de la conductivité du corps humain). L’unité de cette densité de courant induit est l'ampère par mètre carré (A/m2). Effets dus aux courants induits en fonction de leur densité - Inférieure à 10 mA/m2 : pas d’effet connu sur la santé
- De 10 à 100 mA/m2 : effets visuels et nerveux, soudure des os
- De 100 à 1 000 mA/m2 : stimulation des tissus excitables
- Supérieure à 1 000 mA/m2 : fibrillation
Cancérogénicité Sur la base de plusieurs études épidémiologiques mettant en évidence un risque accru de leucémie chez des enfants vivant à proximité de lignes à haute tension, le CIRC a classé les champs électromagnétiques très basses fréquences (inférieur à 100 kHz) comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B). En 2011, le CIRC a également classé les champs électromagnétiques radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B). Ce classement a été établi suite à quelques études épidémiologiques, sur la base d’un risque accru de gliome (un type de cancer malin du cerveau) associé à l’utilisation de téléphone sans fil. À ce jour, il n'a pas été possible d'établir un lien de causalité entre les expositions incriminées et l’apparition de leucémies lors d’exposition à des champs magnétiques de très basses fréquences.. De manière générale, les études sont, à ce jour, insuffisantes pour conclure définitivement sur le caractère cancérogène ou non des champs électromagnétiques de basses ou hautes fréquences. Troubles visuels Des personnes soumises à un champ magnétique variable (autour d’une fréquence de 20 Hz et au-dessus d’un seuil d’intensité de 2 à 3 mT) ressentent parfois des troubles visuels, caractérisés par la perception de taches lumineuses appelées magnétophosphènes. A la fréquence du réseau électrique 50 Hz, ces troubles peuvent apparaitre à partir d’une exposition de la tête à une induction magnétique externe de 4 à 6 mT (source Icnirp 2010). Hyperthermie due aux champs haute fréquence Lors de l’exposition à des champs hautes fréquences (supérieur à 100 kHz), l’énergie absorbée par les tissus biologiques peut entraîner une augmentation de la température du corps entier (hyperthermie) ou d’une région. Cependant, le corps humain est capable, jusqu’à un certain point, de lutter contre cet échauffement par la thermorégulation. Cet échauffement des tissus se caractérise par le débit d'absorption spécifique (DAS) exprimé en W/kg. L’exposition accidentelle à de fortes puissances peut entraîner des brûlures superficielles ou profondes. Effet auditif dû aux impulsions hautes fréquences Certaines personnes peuvent percevoir un effet auditif, spécifiques aux ondes pulsées hautes fréquences (de 0,3 à 6,5 GHz). Cette sensation est souvent décrite comme un « clic ». Les radars sont les principales sources susceptibles de générer cet effet." (...) [pdf] https://www.inrs.fr/dms/inrs/GenerationPDF/accueil/risques/champs-electromagnetiques/Champs%20%C3%A9lectromagn%C3%A9tiques.pdf
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Bernadette Cassel
October 12, 2023 11:49 AM
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C’est une semaine cruciale pour notre santé, l’agriculture et l’environnement… L’Europe pourrait réautoriser le glyphosate pour 10 ans, sur proposition de la commission européenne. Les États membres comme la France et l’Allemagne doivent se prononcer ce jeudi et donner leur feu vert ou pas à la réautorisation de cet herbicide classé en 2015 "cancérogène probable" par le CIRC, le Centre international de recherche sur le cancer. L'équipe : - Journaliste : Marie Lecoq, Axel Roux
- Images : Corentin Le Bart, Jules Hernandez, Martin Lavielle
- Montage : Laetitia Lopez
"Sur Vakita, des scientifiques de grands instituts de recherche tirent la sonnette d’alarme et appellent les responsables politiques à sortir du déni sur la dangerosité du glyphosate pour la santé humaine et pour la biodiversité. Ils demandent aujourd’hui à être écoutés." ------- NDÉ via Vakita sur X, 11.10.2023 "Glyphosate : des scientifiques appellent à sortir du déni ! Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme et appellent les responsables politiques à sortir du déni sur la dangerosité du glyphosate pour la santé humaine et pour la biodiversité. https://t.co/Rje6uRyZMP https://t.co/XoIBjUm3ts" / X https://twitter.com/vakitamedia/status/1712118479350906928
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from Variétés entomologiques
July 20, 2023 5:35 AM
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La vague de chaleur qui frappe l'Europe en rappelle une autre : en 2003, une canicule faisait prendre durement conscience des risques de la chaleur pour la santé. Où en est-on vingt ans plus tard ? Publié: 2 août 2018, 01:36 CEST Mis à jour le : 18 juillet 2023, 20:33 CEST Rémy Slama Directeur de recherche en épidémiologie environnementale,, Inserm "... L'été 2023 fait déjà face à des températures accablantes, alors que de nombreux pays européens voient le thermomètre grimper au dessus des 40 degrés depuis plusieurs jours. Vingt ans après la terrible canicule de 2003, que sait-on des effets de ces épisodes météorologiques sur notre santé ? 2003, l’été de la prise de conscience Les conditions météorologiques quotidiennes telles que la température et l’humidité ont un rôle sur notre santé connu depuis longtemps, mais qui est apparu au grand public lors de la canicule de l’été 2003 : des températures supérieures à 35 °C furent alors observées par les deux tiers des stations de Météo France entre le 1er et le 18 août ; les températures maximales et minimales furent les plus élevées depuis 1950 ; la température nocturne resta élevée, supérieure à 25 °C à Paris pendant deux nuits consécutives, empêchant l’organisme de récupérer la nuit du stress dû à la chaleur diurne, tout ceci en conjonction avec des niveaux élevés de pollution par l’ozone." (...) [Image] Ce texte est extrait du livre de Rémy Slama, Le mal du dehors, L’influence de l’environnement sur la santé, aux éditions Quae.
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Bernadette Cassel
March 10, 2023 1:45 PM
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Virus Zika, virus de la dengue, virus West Nile, leishmaniose, virus Usutu… sont autant de maladies vectorielles dont la répartition sur le territoire est redistribuée notamment par les changements climatiques. Elles représentent donc de nouveaux enjeux de santé publique et leur veille, leur surveillance, l’étude des animaux sentinelles et les coopérations à mettre en place sont plus que jamais d’actualité. Ainsi, des maladies considérées longtemps comme des maladies tropicales concernent aujourd’hui la métropole, elles sont complexes et sont à l’intersection des écosystèmes et des êtres vivants. Par L'Obs Publié le 10 mars Un rendez-vous coorganisé avec 1Health, autour du thème « Maladies émergentes et réémergentes à l’heure du défi climatique et des mouvements internationaux », le 23 mars à 18 heures à Montpellier. Le programme • 18h00 : Ouverture • 18h10 : Grand témoin Pascal Picq, paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France. • 18h30 : Table ronde « Les nouvelles menaces » Nouvelle répartition des vecteurs (moustique-tigre, Culex, tique…). Suivi entomologique et épidémiologique. L’animal sentinelle des maladies humaines. – Nathalie Chazal, professeur de virologie à la faculté de médecine de l’université de Montpellier. – Thomas Balenghien, entomologiste, responsable du collectif vecteurs de l’unité Astre (Animal, Santé, Territoires, Risques et Ecosystèmes). – Emilie Bouhsira, spécialiste en parasitologie, professeure à l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse. – Yannick Simonin, professeur de virologie, spécialiste des virus émergents à l’université de Montpellier, membre de l’Inserm. Animée par Marine Neveux, directrice des rédactions et rédactrice en chef de « la Semaine Vétérinaire », chez 1Health. • 19h15 : Table ronde « Comment lutter contre les maladies vectorielles » Repenser les comportements humains, la prévention. Agir sur les habitats. Préserver les équilibres des écosystèmes. La recherche sans pesticides (insectes stériles…). – Jérémy Bouyer, entomologiste médical, coordinateur du projet Revolinc (Revolutionizing Insect Control), Cirad (Centre de Coopération internationale en Recherche agronomique pour le Développement) et AIEA (Agence internationale de l’Energie atomique). – Jean-Sébastien Dehecq, ingénieur sanitaire, pôle animation des politiques territoriales de santé publique, unité prévention et promotion de la santé environnementale à l’Agence régionale de Santé Occitanie. – Didier Fontenille, entomologiste, spécialiste des vecteurs et maladies vectorielles, directeur de l’initiative Rive Rivoc (Risques infectieux et Vecteurs Occitanie) à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Animée par Arnaud Gonzague, rédacteur en chef adjoint à « l’Obs ».
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Bernadette Cassel
November 26, 2021 1:05 PM
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Trois clusters de cancers d'enfants sont répertoriés en France. Peut-être un quatrième à venir. À chaque fois, les autorités sanitaires n'ont aucune explication à donner. Par Rédaction Enquêtes | Enquêtes d'actu Publié le 24 Nov 21 à 16:06 "... deux chercheuses en santé publique et un médecin généraliste de Nantes écrivent dans une tribune publiée en juin 2021 dans la revue de médecine Pratiques : « Les cancers d’enfants ne relèvent pas du hasard, mais d’un processus de mise en danger. » « Une institution sourde et aveugle à la réalité des dangers » Les signataires de cette tribune, Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ; Laurence Huc, toxicologue à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et Patrick Dubreuil, médecin, ont décidé d’apporter leur aide aux familles de Sainte-Pazanne et tancent les autorités de santé. Pour eux, Santé publique France est une « institution de santé publique « hors-sol », sourde et aveugle à la réalité des dangers subis ». L’approche de Santé publique France est absurde. Ils ne trouveront jamais une cause unique sachant que le cancer est pratiquement toujours une histoire qui s’alimente à plusieurs sources de pollutions. Pour un cas de cancer, personne ne pourra reconstituer de façon certaine le processus de cancérogenèse. Annie Thébaud-Mony, spécialiste en santé publique. Selon Annie Thébaud-Mony, que nous avons interrogée, la démarche des autorités sanitaires « continuellement dédouane les industriels, les pouvoirs publics qui ont un devoir de protection. C’est comme s’il n’y avait qu’une seule science, la leur, que j’appelle « hors-sol » et ça fait trop longtemps que ça dure ». À ces vives critiques, Laëtitia Huiart répond que la mission de son agence n’est pas de connaître les causes des cancers pédiatriques. « L’étiologie est une mission de recherche. Nous, on contribue à ces recherches en apportant des éléments du terrain. Mais c’est un seul élément dans cette chaîne de compréhension des causes de cancers. La segmentation des missions est importante ». « Santé publique France succède à l’Institut de veille sanitaire, et la veille sanitaire, ça ne consiste pas à prouver indéfiniment, pour des enfants de moins de 15 ans, que les pesticides, les champs électromagnétiques et le radon donnent le cancer, ça consiste à protéger, s’agace Annie Thébaud-Mony. À partir du moment où il y a des cancers d’enfants, on est en présence d’événements graves. » Pour les signataires de cette tribune, c’est « l’effet cocktail » qui est à prendre en compte, c’est-à-dire l’interaction de facteurs individuels et/ou environnementaux. À Sainte-Pazanne, ils ont répertorié plusieurs facteurs cancérigènes : les pesticides (dieldrine, lindane) liés à la pollution d’un site industriel à proximité de l’école, les radons et les ondes électromagnétiques avec les lignes à haute et basse tension passant dans le village. « Cette combinaison de facteurs de risques cancérigènes ne peut en aucun cas être considérée comme induisant des « risques négligeables » », écrivent-ils. Pour continuer de faire progresser les connaissances sur les causes et origines des cancers de l’enfant, un colloque rassemblant des scientifiques de renommée mondiale s’est tenu en virtuel du 16 au 18 juin 2021." [Image] Introduction par le Pr Norbert Ifrah - YouTube https://www.youtube.com/watch?v=Wf5LhH3Yu8I&list=PLdfhbAjnzbSmI_yRXO_o5yQjJ9r5wuHGM
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Bernadette Cassel
July 1, 2021 5:57 PM
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Une seule santé des humains, des animaux et des végétaux, au bénéfice de tous : tel est l'objectif poursuivi par les deux institutions en amplifiant leurs actions conjointes autour de questions clés à forts enjeux sanitaires. L'ANSES et l'Université de Rennes 1 renforcent leur collaboration scientifique. Actualité du 18/03/2019 Groupe de recherche et d'expertise sur l'exposome, avec l'Irset Acteurs de la recherche dans le domaine des sciences du vivant, les deux institutions ont donc décidé de renforcer leurs actions conjointes autour de questions clés à forts enjeux sanitaires. Ce partenariat se traduira notamment par la création d’un Groupe de Recherche et d’Expertise sur l’Exposome (GREEX) avec l’Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset – Université de Rennes 1/Inserm/EHESP) avec qui l'INSES collabore depuis de nombreuses années. notamment à travers le soutien de plusieurs projets de recherche sur les polluants environnementaux et les perturbateurs endocriniens. ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET : → L’exposome : impact des différents polluants sur l'organisme https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-10-juin-2021 → ENTRETIEN. Exposome : un laboratoire rennais perce ses mystères, 21/12/2020 https://www.ouest-france.fr/sante/entretien-exposome-un-laboratoire-rennais-perce-ses-mysteres-7095313
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Bernadette Cassel
June 7, 2021 12:15 PM
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Institut de l'Université de Paris et de l'IRD. Associer des mondes multiples pour penser ensemble la pandémie de COVID-19. Université de Paris, 06.04.2021 ------- NDÉ Pour aller plus loin L’Institut Covid-19 Ad Memoriam, présidé par la Pr. Laëtitia Atlani-Duault, est un nouvel institut de l’Université Paris Cité et de l’IRD. Créé sous l’égide du World Health Organisation Collaborative Center for Research on Health and Humanitarian Policies and Practices, il associe un très grand nombre d’institutions de la recherche, de la santé, du droit et de la justice, des associations, des cultes, des arts et de la culture. L’ambition de l’Institut est d’ouvrir un débat et de partir à la rencontre de tous. L’objectif de l’Institut est de créer un lieu de mémoire numérique pour ouvrir le dialogue et préparer gouvernants et citoyens aux crises à venir. Il propose d’écouter et de collecter les expériences pour comprendre et se souvenir, car il n’y a pas d’espérance sans mémoire. Lire l’article Un institut Covid pour se souvenir et préparer les prochaines crises L’ensemble du projet sera conduit en étroite collaboration avec l’Institut Covid 19 Ad Memoriam. Cet appel à projets constitue une déclinaison importante de l’initiative portée par l’Institut Covid-19 Ad Memoriam qui associe des « mondes » multiples – chercheurs, soignants, artistes, juristes, associations de victimes, autorités spirituelles, culturelles et grands courants de pensée, représentants de la société civile, entrepreneurs, étudiants… – pour élaborer une réflexion commune sur la pandémie de COVID-19 et collecter, archiver, analyser les traces et mémoires de celle-ci. Calendrier La date limite du dépôt des projets de recherche pluridisciplinaire rédigés en français est fixée au 7 juillet 2021, à minuit. Communiqué - Histoires de crise pour recueillir les témoignages des Français sur la pandémie de Covid-19 par la rédaction à partir du communiqué de presse - le 27 octobre 2021 Créé dès le début de la pandémie par l’anthropologue Laëtitia Atlani-Duault, l’Institut Covid-19 Ad Memoriam se donne pour mission de collecter, archiver et analyser les traces et mémoires de la pandémie. Avec la plateforme Histoires de crise, l’Institut franchit une étape majeure de son projet : la création d’un espace numérique de témoignages où chacune, chacun, quelles que soient ses expériences, peut venir raconter son vécu du Covid-19. L’institut COVID-19 Ad Memoriam propose d’associer des « mondes » multiples – chercheurs, soignants, artistes, juristes, associations de victimes, autorités spirituelles et culturelles et grands courants de pensée, représentants de la société civile, philosophes, entrepreneurs… – pour penser ensemble la pandémie de COVID-19, qui constitue une rupture anthropologique majeure pour la société française et, plus largement notre monde globalisé. Les conséquences de cette crise sur la société seront nombreuses et durables, il s’agit de les mesurer, et de travailler à renforcer nos capacités d’anticipation et de résilience collective. L’institut a pour Présidents d’honneur, les Professeurs Jean-François Delfraissy (Président du Conseil scientifique COVID-19) et Françoise Barré-Sinoussi (Présidente du CARE COVID-19). Il est organisé comme un Consortium d’institutions majeures venant des mondes de la recherche, de la santé, du droit et de la justice, des associations de victimes, des autorités spirituelles et culturelles et grands courants de pensée, ou encore des arts et de la culture.
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February 18, 2021 11:40 AM
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Thierry Lefrançois du Cirad, premier vétérinaire nommé membre du conseil scientifique français Covid-19 : Thierry Lefrançois, spécialiste des réseaux et approches intégrées de la santé au Cirad, vient d’être nommé membre du conseil scientifique français sur la Covid-19. 17/02/2021 - Communiqué de presse "... Cette nomination est emblématique d’une volonté de décloisonner les trois domaines que sont la santé animale, humaine et environnementale. « Nous mettons en œuvre le concept One Health - Une seule Santé depuis plus de 10 ans au Cirad dans une approche multisectorielle, multidisciplinaire et multiacteurs en intégrant toutes les santés » , souligne Thierry Lefrançois, directeur du département Systèmes biologiques du Cirad, dont les travaux portent sur le vivant et sa diversité, du génome jusqu’au socio-écosystème. Derrière cette nomination, ce n’est pas seulement une personnalité scientifique qui a été choisie mais un corps de métier, une expertise et une capacité d’animation de réseaux à l’international. « Les vétérinaires ont une connaissance et une pratique poussées des coronavirus, des épizooties, des transmissions inter-espèces, de l’épidémiologie prédictive et des approches multidisciplinaires et multi-acteurs permettant d’anticiper les crises », précise Thierry Lefrançois. Ce savoir-faire est mis en œuvre sur de nombreuses maladies et dans de nombreux projets du Cirad." (...) [Image] Thierry Lefrançois est désormais membre du conseil scientifique français sur la Covid-19. Crédit : F. Dunouau, Cirad
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Bernadette Cassel
April 24, 2020 1:23 PM
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Dans ce deuxième épisode du podcast Pour que nature vive, Coralie Martin - chercheuse en parasitologie à l'Inserm et au Muséum - nous éclaire sur le rapport entre santés humaine, animale et environnementale. Pour que nature vive Une planète, une santé 20/04/2020 · 26 min
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January 8, 2015 3:00 AM
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• Le changement climatique induit-il une aggravation des maladies infectieuses émergentes ? • L’antibiorésistance, une réalité • Microbiote, génome et exposome • Ville, biodiversité et santé : services de la biodiversité pour la santé en ville • Gestion sanitaire ou crises sanitaires ? • La biodiversité comme médicament : les services écosystémiques pour la santé humaine
UMR CNRS 5558 Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive - Université Lyon 1. « Le colloque national scientifique "Santé et Biodiversité" souhaite faire le point, par des regards croisés pluridisciplinaires, sur les avancées scientifiques et des expériences concrètes pour répondre à la question "notre santé dépend-elle de la biodiversité ?". [...] »
Pour voir les vidéos des séances plénières → du 27/10 → du 28/10
[Liens]
Programme | Santé - Biodiversité http://sante-biodiversite.vetagro-sup.fr/?page_id=7
Séances Plénières 27/10 | Santé - Biodiversité http://sante-biodiversite.vetagro-sup.fr/?page_id=1991
Séances Plénières 28/10 | Santé - Biodiversité http://sante-biodiversite.vetagro-sup.fr/?page_id=2014
Atelier C – Microbiote, génome et exposome | Santé - Biodiversité http://sante-biodiversite.vetagro-sup.fr/?page_id=511
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June 27, 2024 1:10 PM
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Deux tiers des cancers ne s'expliquent pas avec les facteurs de risque habituels. Dans cette tribune, 1001 signataires soulignent l'urgence à prendre en compte les causes environnementales des cancers, à commencer par les centaines de milliers de substances chimiques présentes dans nos milieux de vie. 1001 patient·es, citoyen·nes, chercheur·es et soignant·es 11 juin 2024 Tribune | Pour une prise en compte des causes environnementales du cancer (polluants, pesticides ou perturbateurs endocriniens). ------ via Revue Terrestres sur X, 11.06.2024 "Parce que la toxicité de nos milieux de vie ne se dissout pas d'un claquement de doigt présidentiel, parce qu'il faut continuer malgré tout à documenter et à dénoncer les méfaits du présent, nous publions une importante tribune sur les causes environnementales du #Cancer 🧶1/4" https://x.com/RevueTerrestres/status/1800474720250560663
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December 20, 2023 1:58 PM
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Concernant les effets potentiels du glyphosate sur la santé, les soupçons se focalisent sur des cancers du système immunitaire et sur une neurotoxicité à l’origine de malformations congénitales. Glyphosate : sur quelles pathologies portent les soupçons et avec quels niveaux de preuves ? Publié: 19 décembre 2023, 20:23 CET Xavier Coumoul Professeur de Toxicologie et de Biochimie, Université Paris Cité [...] Considérer la santé planétaire L’Union européenne et ses agences sont conscientes du fait que leur méthodologie doit évoluer. Pour ce faire, elles financent des programmes visant à développer de nouveaux tests réglementaires, non seulement dans le domaine du cancer mais aussi d’autres pathologies. Par ailleurs, la Commission européenne met en place des programmes et mandate des scientifiques pour qu’ils lui recommandent des mesures à prendre en faveur de la santé environnementale, à l’image du programme Hera. Un des aspects de cette évolution pourrait être de considérer la « santé planétaire » qui intègre non seulement la santé des êtres humains mais aussi celles des animaux et des écosystèmes qui leur sont associées. Ainsi, des abeilles exposées par voie orale à des doses environnementales de glyphosate sont plus à risque de développer des infections opportunistes, ce qui est susceptible d’entraîner une réduction de leurs populations. Des effets qui pourraient indirectement affecter les êtres humains qui dépendent de ces insectes pollinisateurs…" [Image] Logo HERA - Inserm Transfert - HERA https://www.inserm-transfert.fr/projetcollaboratif/hera/ L’objectif est d’établir les priorités pour un Agenda européen sur la recherche autour de la santé et l’environnement, en adoptant une approche holistique, systémique et inclusive face aux changements climatiques. HERA regroupe 23 partenaires
Coordinateur scientifique du projet : Robert Barouki
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September 24, 2023 2:09 PM
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Intégrez la santé environnementale à votre pratique ! Inscription Du 15 juil. 2023 au 01 sept. 2024 Cours Du 15 sept. 2023 au 14 sept. 2024
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March 17, 2023 11:47 AM
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Jeudi 23 mars 2023, Montpellier accueillera la seconde édition du cycle de conférences "Une seule santé" et sa soirée-débat sur le thème : "Maladies émergentes et réémergentes à l'heure des grands défis climatiques et des mouvements internationaux". Cet événement axé sur la santé globale organisé par L'Obs et 1Health en partenariat avec MEDVALLÉE se tiendra dès 18h30 à l'Opéra Comédie. L'occasion de s'interroger sur les nouveaux enjeux de santé publique, leur veille et leur surveillance. Conférence "Une seule santé" organisée par 1Health et L'Obs, en partenariat avec MEDVALLÉE Au programme de cette conférence, jeudi 23 mars dès 18h Virus Zika, virus de la dengue, virus West-Nile, leishmaniose, virus Usutu … sont autant de maladies vectorielles dont la répartition sur le territoire est redistribuée notamment par les changements climatiques. Elles représentent donc de nouveaux enjeux de santé publique et leur veille, leur surveillance, l’étude des animaux sentinelles et les coopérations à mettre en place sont plus que jamais d’actualité. Ainsi, des maladies considérées longtemps comme des maladies tropicales concernent aujourd’hui la Métropole, elles sont complexes et sont à l’intersection des écosystèmes et des êtres vivants. - 18h : Ouverture
- 18h10 : Interview de Pascal PICQ, Paléontologue et Grand témoin
- 18h30 : Table-ronde "Les nouvelles menaces" : nouvelle répartition des vecteurs (moustiques-tigres, Culex, tiques...), suivi entomologique et épidémiologique et l'animal sentinelle des maladies humaines.
Avec Nathalie CHAZAL, Professeur de virologie à la Faculté de médecine de l'Université de Montpellier, Thomas BALENGHIEN, Entomologiste, responsable du collectif vecteurs de l'unité ASTRE (Animal Santé Territoires Risques et Écosystèmes), Émilie BOUHSIRA, Spécialiste en parasitologie, professeure à l'École Nationale Vétérinaire de Toulouse et Yannick SIMONIN, Professeur de virologie, spécialiste des virus émergents à l'Université de Montpellier, membre de l'INSERM. Cette table-ronde sera animée par Marine NEVEUX, Directrice des rédactions et rédactrice en chef de La Semaine Vétérinaire chez 1Health. - 19h15 : Table-ronde "Comment lutter contre les maladies vectorielles" : repenser les comportements humains, la prévention, agir sur les habitats, préserver les équilibres des écosystèmes, la recherche sans pesticides (insectes stériles, ...) sont autant de sujets qui seront abordés pendant cette table-ronde.
Avec Jérémy BOUYER, Coordinateur du projet REVOLINC (Revolutionizing Insect Control), CIRAD, (Centre de Coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et AIEA (Agence Internationale de l'Énergie Atomique), Jean-Sébastien DEHECQ, Ingénieur sanitaire, Pôle animation des politiques territoriales de santé publique, Unité prévention et promotion de la santé environnementale, Agence régionale de Santé Occitanie et Didier FONTENILLE, Entomologiste, spécialiste des vecteurs et maladies vectorielles, Directeur de l'initiative RIVE RIVOC (Risques infectieux et vecteurs Occitanie) à l'IRD ( Institut de Recherche pour le Développement). Cette table-ronde sera animée par Arnaud Gonzague, Rédacteur en chef adjoint à l'Obs.
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Bernadette Cassel
February 11, 2023 11:32 AM
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Alors qu’on sait désormais que l’origine des maladies s’ancre dans une combinaison alliant génétique et environnement, les recherches sur l’exposome tentent de caractériser l’ensemble des déterminants environnementaux à la santé. 02.01.2023, par Léa Galanopoulo
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Bernadette Cassel
September 17, 2021 2:24 PM
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Actualités - Le programme des enseignements 2021/2022 du Collège de France est disponible. À noter : - Tatiana Giraud - Chaire Biodiversité et écosystèmes - 21.02 → 11.04
- Rémy Slama - Chaire Santé publique - 06.04 → 08.06
[Image] https://fr.calameo.com/read/0066523635bf9edb76985 (capture d'écran)
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Bernadette Cassel
June 9, 2021 1:09 PM
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L’initiative PREZODE « Prévenir les risques d’émergences zoonotiques et de pandémies » vient d’être annoncée à l’occasion du One Planet Summit, le 11 janvier. Initiée par trois instituts de recherche français - INRAE, le CIRAD et l’IRD - en concertation avec une dizaine d’autres organisations de recherche en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, PREZODE regroupe déjà plus d’un millier de chercheurs dans 50 pays sur les 5 continents. Communiqué conjoint du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de ’Enseignement supérieur et de la Recherche, 12.01.2021 "Cette initiative, développée sous l’égide du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation combinera des projets de recherche et des actions opérationnelles à l’international. Depuis 50 ans, l’émergence des crises liées aux zoonoses s’accélère : 75 % des nouvelles maladies infectieuses humaines sont issues de réservoirs animaux dues aux pressions exercées sur la biodiversité. La crise liée à la pandémie de la Covid-19, présente chez une espèce de chauve-souris, a un coût humain, sanitaire, économique et social considérable. Elle rappelle que, plus que jamais, une approche « une seule santé » (One Health) intégrant santé humaine, santé animale et santé environnementale s’impose pour mieux anticiper de nouvelles pandémies et pouvoir les combattre. [Image] via "One Planet Summit : lancement de PREZODE, une initiative internationale inédite pour prévenir de futures pandémies" | Recherche | Cnam https://recherche.cnam.fr/agenda-actus/one-planet-summit-lancement-de-prezode-une-initiative-internationale-inedite-pour-prevenir-de-futures-pandemies-1228694.kjsp
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Bernadette Cassel
April 23, 2021 1:14 PM
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Les expositions aux nuisances environnementales ne sont pas les mêmes selon que l’on est femme ou homme. Tenir compte du genre est donc important pour évaluer leur impact sur la santé. Par Catherine Vidal, 01.04.2021 "En France, la loi de Santé Publique prévoit la réalisation tous les cinq ans d’un « Plan National Santé Environnement » (PNSE). Le 4ᵉ de ces plans d’action, visant la période 2020-2024, a été rendu public en octobre dernier. Parmi ses objectifs affichés figure le soutien à la recherche, en vue notamment d’améliorer les connaissances sur « les expositions et les effets de l’environnement sur la santé des populations ». L’accent est mis sur un concept proposé en 2005 par l’épidémiologiste britannique Christopher P. Wild : l’exposome, défini comme « l’intégration sur la vie entière de l’ensemble des expositions qui peuvent influencer la santé humaine ». La prise en compte de la dimension du genre dans l’exposition aux nuisances de santé fait partie intégrante du concept d’exposome : hommes et femmes n’y sont pas exposés de la même façon. Pourtant, les projets de recherche sur l’exposome consacrés à l’environnement social, professionnel et économique, prennent rarement en compte la notion de genre en tant que telle, ce qui pose problème. Explications." L’exposome, au cœur des politiques de santé Aux États-Unis, la notion d’exposome est présente depuis 2012 dans tous les plans stratégiques de l’Institut national des sciences de la santé environnementale. En France, elle est un « élément structurant des politiques de santé » dans la loi de modernisation du système de santé de 2016. Plus précisément, le projet d’exposome vise à compléter les données sur le génome humain, en s’intéressant à l’ensemble des conditions chimiques, physiques, et biologiques auxquelles est exposé un individu, de sa conception à l’âge adulte. Le tout, en intégrant les facteurs sociaux, culturels et économiques liés aux conditions de vie. Naturellement, de très nombreux paramètres doivent être pris en compte : les nuisances chimiques (polluants, particules fines, air intérieur ou extérieur, eaux, sols), mais aussi le niveau de vie, les conditions de travail, l’alimentation, la consommation de médicaments, les infections microbiennes, les pollutions sonore et lumineuse, les radiations, etc. Tout l’enjeu consiste à considérer la multiplicité de ces expositions, leurs interactions et leurs effets cumulés dans le temps, tout au long de la vie. Le genre : une nécessaire prise en compte La prise en compte de la dimension du genre dans l’exposition différenciée des femmes et des hommes aux nuisances de santé fait partie intégrante du concept d’exposome. Mais paradoxalement, dans la majorité des programmes de recherche sur la santé environnementale, la notion de genre n’est pas considérée en tant que telle." (...)
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Bernadette Cassel
December 1, 2020 12:32 PM
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La recherche pour développer de nouveaux traitements et des vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19 progresse mais d’autres virus encore non documentés pourraient émerger dans les années à venir, alors que les problèmes environnementaux s'intensifient. Le 20 nov. 2020 - 11h00 | Par INSERM (Salle de presse) Inconnue il y a encore un an, la Covid-19 a touché en quelques mois l’ensemble des régions du monde. En Europe, la deuxième vague de la pandémie s’accélère. Et les scientifiques sont inquiets : si la recherche pour développer de nouveaux traitements et des vaccins sûrs et efficaces contre cette maladie progresse rapidement, ils n’excluent pas que d’autres virus encore non documentés émergent dans les années à venir et se diffusent à travers le monde. Un nombre croissant de travaux souligne que les activités humaines à l’origine de la dégradation de la biodiversité et du changement climatique constitueraient un facteur majeur dans l’accélération des épidémies. Un constat partagé par un rapport de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) publié au mois d’octobre 2020. Pour mieux comprendre le lien entre crises écologiques, maladies émergentes et pandémies, Canal Détox fait le point sur l’état des connaissances. Origine des pandémies La grande majorité des maladies émergentes ayant donné lieu à des épidémies sont des zoonoses, c’est-à-dire que des pathogènes d’origine animale en sont à l’origine. C’est le cas par exemple de Zika (...)" [Image] Évolution du nombre de maladies ayant enregistré au moins un épisode épidémique entre 1950 et 2009 (d’après GIDEON, dans M&M)
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Bernadette Cassel
October 16, 2017 1:55 PM
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Plusieurs études, notamment chez les enfants, montrent que les personnes vivant à proximité des champs sont davantage imprégnées par les pesticides. Cette situation induit des risques pour la santé. Par Noriane Souleymane-Cognez, 12.10.2017 "... mon travail de thèse réalisé à l’Institut de recherche en santé, environnement et travail de l’Inserm s’est saisi de nouvelles données. La cohorte nationale Elfe, inédite par son ampleur, permet de suivre plus de 18 000 enfants nés en France en 2011. Lancée par l'Ined et l’Inserm, elle vient de livrer ses premiers résultats. Parmi les femmes enceintes de cette cohorte, plus de 4 000 ont accepté de réaliser des tests sur les urines, le sang et les cheveux pour évaluer la présence dans leur organisme des polluants de l'environnement, dont les pesticides. Mon travail de thèse s’intéressera à caractériser l’exposition environnementale aux pesticides de ces femmes et à identifier ses sources. Il sera réalisé grâce à différents outils de localisation géographique, de cartes d’occupation du territoire français, de questionnaires, de données d’enquêtes environnementales ainsi que d’études des agences françaises de surveillance de l’environnement et de sécurité sanitaire. En recoupant l’ensemble de ces données, notre équipe pourra entre autres identifier, parmi les mères de la cohorte, celles qui sont des riveraines de champs où sont utilisés des pesticides ; et vérifier le lien qui pourrait exister entre leur exposition à certaines substances, et la santé de leurs enfants." (...) - IMPRÉGNATION DES FEMMES ENCEINTES PAR LES POLLUANTS DE L’ENVIRONNEMENT EN FRANCE, EN 2011
POLLUANTS ORGANIQUES JOURNÉE SCIENTIFIQUE DE LA COHORTE ELFE 13 mars 2017 SANTÉ PUBLIQUE FRANCE DIRECTION SANTÉ ENVIRONNEMENT
http://www.elfe-france.fr/images/documents/Volet-perinatal-biosurveillance_JS-ELFE_Dereumeaux.pdf
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https://www.scoop.it/topic/membracides?tag=glyphosate