EntomoScience
74.3K views | +32 today
Follow
EntomoScience
Les insectes à la croisée des disciplines
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
March 15, 2021 1:29 PM
Scoop.it!

Une « pandémie » touchant les arthropodes causée par une bactérie -

Une « pandémie » touchant les arthropodes causée par une bactérie - | EntomoScience | Scoop.it
Wolbachia est une bactérie ayant colonisé des millions d'espèces d'arthropodes, Thomas Becking en est un spécialiste, il nous explique cela

 

Par Thomas Becking, 09.03.2021

 

"Pour la majorité de ses hôtes arthropodes, Wolbachia est considérée comme un parasite de la reproduction. L’association entre Wolbachia et ses hôtes paraît être de longue date, compte tenu du nombre d’hôtes touchés par cette bactérie, ainsi que de l’âge présumé de cet endosymbiote, estimé à plus de 200 millions d’années. En effet, la bactérie a développé plusieurs stratégies lui permettant d'accroître son taux de transmission dans les populations hôtes (Cordaux et al., 2011).

 

Si d'autres bactéries endosymbiotiques sont connues pour perturber la reproduction de leur hôte, Wolbachia est à ce jour la seule capable d'induire les 4 types de manipulations de la reproduction connus :

 

1) l'incompatibilité cytoplasmique ;

2) le male-killing ;

3) la parthénogenèse thélytoque ;

4) la féminisation de mâles génétiques en femelles phénotypiques fonctionnelles."

 

Bibliographie
  • Becking T ; Giraud I ; Raimond M ; Moumen B ; Chandler C ; Cordaux R, et al. (2017) : Diversity and evolution of sex determination systems in terrestrial isopods. Sci Rep. 7: 1084 (lien)
  • Bourtzis K ; Dobson SL ; Xi Z ; Rasgon JL ; Calvitti M ; Moreira LA et al. (2014) : Harnessing mosquito–Wolbachia symbiosis for vector and disease control. Acta Trop. 132: S150–S163 (lien)
  • (...)

 

[Image] Photographie au microscope électronique à transmission de Wolbachia (flèches noires) à l’intérieur d’une cellule d’insecte (Source : Oneill, 2004)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ Publication du génome du cloporte commun, modèle pour l'étude de la symbiose avec la bactérie féminisante Wolbachia et de l'évolution de la détermination du sexe - De academic.oup.com - 7 février 2019, 19:45

 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 4, 2020 11:44 AM
Scoop.it!

Les bioinsecticides, miracle ou mirage ? (3/4)

Les bioinsecticides, miracle ou mirage ? (3/4) | EntomoScience | Scoop.it
Mais, au fait, savez-vous ce qu’est un bioinsecticide ?

 

Par Guillaume Tetreau, 01.10.2020

 

Les bioinsecticides, c’est bio, c’est bien ?

Dans « bioinsecticide », le préfixe « bio » signifie que cette substance est produite par un organisme vivant.

Les bioinsecticides représentent une part grandissante du marché des pesticides ; parmi eux, un organisme domine très largement : la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt). Il en existe des centaines de souches et, à la suite de millions d’années d’évolution, chacune s’est spécialisée dans l’infection d’un groupe d’insecte particulier. Chaque souche synthétise ainsi un cocktail de molécules toxiques – appelées toxines – très spécifique de l’insecte cible.

 

Plusieurs souches découvertes dès le début du XXe siècle ont été commercialisées pour la protection des cultures agricoles (souche kurstaki, Btk) et pour la lutte antimoustiques (souche israelensis, Bti).

 

Leur efficacité, combinée à une grande spécificité permettant de limiter leur impact sur l’environnement, en font des alternatives de choix aux substances chimiques.

 

Ainsi, le Btk est largement utilisé contre la pyrale du buis et la chenille processionnaire ; et le Bti est le seul insecticide autorisé et commercialisé pour la démoustication au stade larvaire en Europe.

Pourtant, des voix se sont élevées pour protester contre l’utilisation du Bti dans des espaces naturels protégés, comme en Camargue ; des études récentes semblent suggérer d’autre part que la disparition des moustiques dans les milieux traités au Bti aurait des impacts non négligeables sur l’écosystème.

 

Les bioinsecticides ne seraient donc pas une solution miracle ?

 

 

 

[Image] Chaque souche de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) produit un cocktail de toxines sous la forme d’un cristal microscopique lors de sa sporulation. Les insectes ingèrent ce cristal qu’ils prennent pour de la nourriture. Une fois ingéré, le cristal se dissout pour libérer les toxines qui perforent l’intestin de l’insecte et entraînent sa mort. Ces toxines sont spécifiques à plusieurs niveaux : les cristaux ne se dissolvent qu’à des pH très basiques (contrairement à l’estomac humain qui est très acide) et les toxines reconnaissent des récepteurs particuliers présents uniquement sur les cellules intestinales des insectes ciblés et absentes d’autres espèces, dont l’homme. Même si des résistances peuvent apparaître individuellement contre les toxines, le cocktail produit par certaines souches limite fortement les résistances dans la nature.

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
April 19, 2020 7:02 AM
Scoop.it!

[Offre de thèse 2020] Caractérisation et évolution des déterminants du sexe chez les isopodes terrestres

[Offre de thèse 2020] Caractérisation et évolution des déterminants du sexe chez les isopodes terrestres | EntomoScience | Scoop.it
Chez les cloportes, le sexe des individus peut être déterminé par des chromosomes sexuels ainsi que par des endosymbiotes bactériens du genre Wolbachia, lesquels biaisent les sexe-ratios en faveur des femelles. Ce biais induit des conflits intra-génomiques qui pourraient expliquer le renouvellement rapide des chromosomes sexuels dans les lignées, avec des transitions récurrentes entre des systèmes XY et WZ. Les cloportes offrent donc l’opportunité de mieux comprendre l’émergence de nouveaux chromosomes sexuels et d’identifier les gènes contrôlant le sexe.

 

Sujets de thèse - Ecologie Evolution Symbiose - Poitiers, 23.03.2020


"Pour répondre à ces objectifs, nous étudions deux espèces modèles, Armadillidium vulgare et A. nasatum, pour lesquelles nous disposons de nombreuses ressources génomiques. Au sein d’A. vulgare, le sexe est déterminé par différentes paires de chromosomes sexuels selon les lignées (chromosomes de type WZ et XY). Les chromosomes sexuels d’A. nasatum (de type XY) semblent, eux, influencer la capacité des individus à transmettre Wolbachia aux descendants.

Cette thèse visera à mieux caractériser les gènes contrôlant le sexe de ces espèces par des approches de génomique et de biologie moléculaire couplées à des croisements. Des études de génétique des populations permettront de clarifier l’évolution de ces loci, leurs interactions avec les endosymbiotes féminisants et leur impact sur la diversité génétique des cloportes."

 

 

Le début de la thèse est prévu pour : 01/10/2020

 

 

[Image] Armadillidium vulgare / nasatum - A. vulgare, on the left, rolls into a perfect ball, while the tail of A. nasatum, on the right, sticks out when it rolls into an imperfect ball.

Champaign County, Illinois, USA, April 6, 2014 

via BugGuide.Net https://bugguide.net/node/view/1178000

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Une bactérie détermine le sexe chez le cloporte - From www.cnrs.fr - 17 January 2017, 18:56

 

No comment yet.
Rescooped by Bernadette Cassel from EntomoNews
April 12, 2019 12:31 PM
Scoop.it!

Les chenilles comme modèle d’étude des pneumonies

Les chenilles comme modèle d’étude des pneumonies | EntomoScience | Scoop.it
Les chenilles ont un système immunitaire comparable au nôtre. Elles sont un modèle d’étude des pneumonies dues à la bactérie Klebsiella pneumoniae, qui permet de progresser dans la connaissance des gènes essentiels à l’infection.

 

Publié le 11.04.2019

 

"Ces découvertes ouvrent de nouvelles voies pour la recherche de thérapies anti-infectieuses.

 

Cette étude a reçu un prix 3R du National Centre for the Replacement Refinement & Reduction of Animals in Research britannique."

 

 

[Image] The Galleria mellonella caterpillar. Image credit – Wayne Boo

Bernadette Cassel's insight:

 

via Recherche animale sur Twitter, 09.04.2019 : "RT @sangerinstitute: Humans share 90% of their genes with every other species of mammal. We also share one of our most essential features with caterpillars @animalresearch @NC3Rs #3RsPrize https://t.co/BqomLV7dIC… https://t.co/Yw4uyxpYhu"
https://twitter.com/recherche_anima/status/1115669474965893123

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
February 8, 2019 7:00 AM
Scoop.it!

Wolbachia : la bactérie symbiotique qui change les cloportes mâles en femelles

Wolbachia : la bactérie symbiotique qui change les cloportes mâles en femelles | EntomoScience | Scoop.it
L’évolution des animaux est notamment conditionnée par des interactions complexes avec des micro-organismes, la plus intime étant l’endosymbiose, un type de symbiose dans laquelle un partenaire microbien vit à l’intérieur des cellules de son hôte. L’endosymbiose a joué un rôle clé dans l’émergence des formes de vie majeures sur Terre et dans l’évolution de la diversité biologique. Son importance est parfaitement illustrée par l’existence des mitochondries et des chloroplastes, qui découlent d’évènements d’endosymbioses avec des bactéries. Des résultats accumulés au cours de ces dernières années montrent que les endosymbiotes affectent de nombreuses fonctions de leurs hôtes, telles que la nutrition, le développement, la défense contre des ennemis naturels ou encore l’immunité. Nos travaux sur les isopodes terrestres, plus connus sous le nom de cloportes (Figure 1), et leurs bactéries Wolbachia (Figure 2) illustrent parfaitement comment les micro-organismes endosymbiotiques peuvent influencer un autre processus biologique fondamental des animaux : le déterminisme du sexe (Cordaux et al. 2011, Cordaux et Gilbert 2017).

 

Par Richard Cordaux, 02.02.2018

 
Bernadette Cassel's insight:

 

Une bactérie détermine le sexe chez le cloporte - From www.cnrs.fr - January 17, 2017 6:56 PM

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 15, 2018 12:02 PM
Scoop.it!

Les bactéries multirésistantes pourraient bientôt craindre les piqûres de guêpes

Les bactéries multirésistantes pourraient bientôt craindre les piqûres de guêpes | EntomoScience | Scoop.it

"La menace grandissante que représentent les bactéries multirésistantes aux antibiotiques pousse les scientifiques à chercher de nouvelles armes dans des endroits de plus en plus inhabituels. Une équipe américaine annonce maintenant avoir trouvé un nouvel antibiotique, caché dans... le venin d'une guêpe."

 

Par Renaud Manuguerra-Gagné, 14.12.2018

 

 

"Une équipe du Massachusetts Institute of Technology a publié une étude dans laquelle elle montre non seulement avoir identifié une molécule prometteuse dans le venin d’une guêpe d’Amérique du Sud (Polybia paulista), mais aussi l’avoir modifiée afin de la rendre capable d’éliminer une infection provoquée par une bactérie multirésistante.

 

La résistance aux antibiotiques est un phénomène grandissant; on estime que des bactéries pourraient tuer jusqu'à 10 millions de personnes par an d'ici 2050. Toutefois, développer de nouveaux antibiotiques est extrêmement complexe et coûteux, et les nouvelles molécules qui sont commercialisées sont rares.

 

Cette difficulté a poussé les chercheurs à se tourner vers d’autres types de molécules capables de s’en prendre à différentes bactéries. Parmi les plus prometteuses, on retrouve les peptides antimicrobiens, des molécules défensives produites par la grande majorité des animaux, et qu’on retrouve aussi bien dans du sang humain que dans du venin de certains insectes. 

 

Des foreuses universelles

"Les peptides antimicrobiens peuvent agir de plusieurs façons, que ce soit en perçant des trous à travers la surface d’agents infectieux ou en interférant avec des mécanismes essentiels à leur survie. En plus, ils ne sont pas sélectifs et peuvent s’attaquer à des bactéries, à des champignons ou à des parasites sans discrimination.

 

Les humains possèdent déjà plusieurs exemplaires de telles protéines, sans lesquelles ils seraient à la merci de la moindre infection. Malheureusement, plusieurs bactéries pathogènes capables d’infecter l’humain peuvent se défendre contre ces particules. Toutefois, ces dernières peuvent rester sensibles à des protéines venant d’autres espèces qu’elles n’ont jamais rencontrées auparavant.

 

De plus, leurs structures sont assez simples pour que des chercheurs puissent ajuster leurs propriétés en laboratoire sans perdre l’effet antimicrobien, créant ainsi des peptides sur mesure pour nos besoins. Ce travail n’est pas facile, et la première étape nécessite donc de trouver une molécule « de base » déjà efficace dans le monde animal.

Piquer la curiosité

Les insectes et les arachnides possèdent une grande variété de ces types de peptides dans leur venin. La guêpe qui a attiré l’attention des chercheurs avait déjà été étudiée par d’autres équipes qui emploient des molécules présentes dans son venin comme arme contre des cellules cancéreuses."

(...)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Un antibiotique prometteur dérivé du venin d’une guêpe | EntomoNews | Scoop.it - From www.gurumed.org - December 13, 7:54 AM
 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
August 10, 2018 4:35 AM
Scoop.it!

Sciences. Des moustiques pour lutter contre les maladies

Sciences. Des moustiques pour lutter contre les maladies | EntomoScience | Scoop.it
Une équipe de scientifiques introduit des moustiques infectés par une bactérie qui les empêche de transmettre des virus comme la dengue et Zika. L’expérience est déjà une réussite en Australie.

 

 

[Image] via "Dengue fever outbreak halted by release of special mosquitoes" | The Guardian, 01.08.2018 https://www.theguardian.com/society/2018/aug/01/dengue-fever-outbreak-halted-by-release-of-infected-mosquitoes

 

The first large-scale deployment of mosquitoes infected with Wolbachia bacteria, which makes them unable to transmit viruses, has stopped all outbreaks of dengue fever in a city in northern Australia for the last four years.

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
May 3, 2018 7:21 AM
Scoop.it!

Maladie de Lyme : les renards à la rescousse

Maladie de Lyme : les renards à la rescousse | EntomoScience | Scoop.it
La maladie de Lyme a peut-être enfin rencontré sa némésis. La présence dans les forêts de renards réduirait le nombre de tiques infectées par la bactérie Borrelia burgdorferi.

 

Par Jonathan Herchkovitch, 03.08.2017

 

(...)

Le renard parti, les souris dansent avec les tiques

Pour arriver à un stade reproductif, les tiques doivent procéder à trois repas de sang, qui lui permettent en particulier d’évoluer du stade de larve à celui de nymphe, puis à sa forme adulte. En forêt, les larves, en principe dépourvues de toute infection, s’accrochent au premier animal venu qui, dans ces écosystèmes, sont souvent de petits mammifères : campagnols, souris, ou autres rongeurs. 

Or, ces espèces sont souvent porteuses de nombreux agents pathogènes, dont la Borrelia. Après la piqûre, les tiques sont infectées, et peuvent à leur tour transmettre la bactérie à d’autres animaux, et en particulier à l’homme. 

 

Mais lorsque les renards rôdent, les rongeurs se font plus discrets, et les arachnides se trouvent quelque peu dépourvus. Ils ne dégotent pas de victime, ou se rabattent sur d’autres espèces, parfois sur des oiseaux. Des espèces moins – ou pas du tout – porteuses de la bactérie. Ainsi, mécaniquement, le taux de tiques infectées baisse."

 

[Image] (A) A simplified web of interactions involved in the ecology of Lyme disease. Solid lines indicate negative interactions, such as predation or parasitism. Dotted lines indicate resulting state transitions of ticks. Susceptible larva, St, infected nymphs, It, uninfected nymphs, Jt, and small-mammal hosts, Nm, broken into susceptible, Sm, and infected, Im, classes are dynamically modeled. The density of dilution hosts, F, and predators, P, are incorporated into the model with parameters. Reproductive hosts are included with a parameter for the birth rate of ticks, ν. Our model uses ecologically realistic assumptions, such as logistic population growth, a type II functional response for ticks, and a type III functional response for generalist predators. (...)

 

[via] Deer, predators, and the emergence of Lyme disease | PNAS, 03.07.2012 http://www.pnas.org/content/109/27/10942

 

Bernadette Cassel's insight:
 
Qui veut la peau du renard ? | EntomoNews | Scoop.it - From www.sciencesetavenir.fr - December 3, 2017 7:19 PM
 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
August 5, 2017 5:39 PM
Scoop.it!

Utilisation de Wolbachia pour éliminer les moustiques dans le Pacifique Sud

Utilisation de Wolbachia pour éliminer les moustiques dans le Pacifique Sud | EntomoScience | Scoop.it
Dans une partie de la Polynésie française, une équipe scientifique prévoit l'utilisation de la bactérie Wolbachia pour infecter les larves de moustiques comme lutte antivectorielle.

Toutes les informations détaillées en cliquant ici.

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
August 3, 2017 6:38 PM
Scoop.it!

Maladie de Lyme (ou Borréliose) chez le chien

Maladie de Lyme (ou Borréliose) chez le chien | EntomoScience | Scoop.it
La maladie de Lyme, ou borréliose, est une maladie infectieuse provoquée par une bactérie (Borrelia burgdorferi). C’est une maladie commune à l’homme et à de nombreuses espèces animales.

Elle est transmise par certaines tiques (Ixodes ricinus, ou « tique des bois ») à l’occasion d’une « morsure » au cours de laquelle la tique en prenant un repas de sang contamine le chien. Un contact d’au moins 48 à 72 heures avec la tique est requis pour qu’elle puisse transmettre la maladie.

 

Par Juan Hernandez, vétérinaire au CHV Frégis

 

"... Un grand nombre de chiens infestés ne présentent aucun symptôme. La phase d’incubation est longue (2 à 5 mois).

Dans la forme aiguë, le signe principal est généralement une boiterie d’apparition brutale, douloureuse (voire très douloureuse), intermittente et due à une arthrite se développant sur une seule articulation (plus souvent le carpe ou le tarse)."

(...)

 

[Image] via La maladie de Lyme chez le chien - Parasites et maladies parasitaires chez le chien - Santé - Chiens
https://www.wanimo.com/veterinaire/parasites-et-maladies-parasitaires-chez-le-chien/maladie-de-lyme-chez-le-chien.html

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
January 16, 2017 1:59 PM
Scoop.it!

Connaissez vos microbes sur le bout des doigts ! Virus, bactérie, parasite ?

Connaissez vos microbes sur le bout des doigts ! Virus, bactérie, parasite ? | EntomoScience | Scoop.it
Connaissez vos ennemis pour mieux les combattre. C’est à quoi nous vous convions ici, avec cette rencontre instructive et pas si effrayante avec virus, bactéries et parasites…
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 31, 2016 10:07 AM
Scoop.it!

La bactérie, le virus, l’araignée

La bactérie, le virus, l’araignée | EntomoScience | Scoop.it
Tout le monde a ses virus ; les bactéries, les archéobactéries et les eucaryotes (organismes qui présentent des cellules dont l'ADN est empaqueté dans le noyau). Et chaque virus, selon la nature de son hôte, présente des spécificités propres. Les virus offrent donc une grande diversité, reflet de la diversité du vivant à la frontière duquel…

 

Par mariephilippine. Ricochets, 31.10.2016

 

Références

 

à propos de l’article

 

Eukaryotic association module in phage WO genomes from Wolbachia. Sarah R. Bordenstein et Seth  R. Bordenstein, Nature Communications 7, 11 October 2016

http://www.nature.com/articles/ncomms13155

 

http://www.livescience.com/56443-black-widow-spider-dna-found-inside-virus.html

 

à propos de Wolbachia et des moustiques

 

http://arstechnica.com/science/2011/10/meet-wolbachia-the-male-killing-gender-bending-gonad-chomping-bacteria/

 

http://www.nature.com/news/rio-fights-zika-with-biggest-release-yet-of-bacteria-infected-mosquitoes-1.20878

 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 30, 2020 10:45 AM
Scoop.it!

Jérôme Chappellaz : « La glace archivée en Antarctique nous racontera l’histoire de la planète » - Libération

Jérôme Chappellaz : « La glace archivée en Antarctique nous racontera l’histoire de la planète » - Libération | EntomoScience | Scoop.it
Dans les profondeurs des glaciers, en train de fondre sous les effets du réchauffement climatique, se trouve l’histoire du climat. Le glaciologue, avec des collègues de plusieurs nationalités différentes, travaille à sauver des échantillons de ce patrimoine universel.

 

Par Catherine Calvet et Thibaut Sardier — 29 déc. 2020 à 17:31 (abonnés)

 

Extrait :

 

Peut-on faire des suppositions sur ce que les chercheurs du futur trouveront peut-être dans ces carottes de glace ?

 

Je pense à tout ce qui a trait à la vie dans la glace. Quand les flocons tombent à la surface, ils emportent avec eux des impuretés. Parmi elles, on trouve des virus, des bactéries, des pollens, des spores, que les techniques d’aujourd’hui analysent mal. Si elles se perfectionnent, on pourra en savoir plus sur la grande peste noire des années 1350. On sait que la bactérie responsable est présente dans la glace des carottages que nous avons réalisés dans les Alpes. On n’est pas encore capable de l’isoler et de l’identifier. Mais un jour, on pourra regarder son contenu génétique et déterminer pourquoi elle a atteint un niveau de virulence tel qu’on a eu des millions de morts en Europe.

 

________________________________________

 

À lire aussi (en libre accès) :

 

→ Les glaces du Mont-Blanc à l'abri en Antarctique | CNRS Le journal, 09.08.2016 https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-glaces-du-mont-blanc-a-labri-en-antarctique

 

"Le 15 août, une équipe internationale de glaciologues a prélevé les premières « carottes–patrimoine » sur le massif du Mont-Blanc. Objectif : constituer une banque mondiale d’archives glaciaires stockées en Antarctique. Les explications de Jérôme Chappellaz, à l'initiative de ce projet."
Bernadette Cassel's insight:

 

'peste noire' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=peste+noire

 

(6 scoops)

 

 'peste noire' in Insect Archive
https://www.scoop.it/topic/les-insectes-ne-parlent-pas-francais/?&tag=peste+noire

 

(2 scoops)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
October 4, 2020 11:40 AM
Scoop.it!

Les bioinsecticides, miracle ou mirage ? (4/4)

Les bioinsecticides, miracle ou mirage ? (4/4) | EntomoScience | Scoop.it

"Les bioinsecticides ne seraient donc pas une solution miracle ?"

 

Par Guillaume Tetreau, 01.10.2020

 

Changer d’échelle pour mieux comprendre

"Plutôt que de questionner la pertinence du fusil pour faire la guerre, questionnons la pertinence de la guerre elle-même.

Ainsi, les bioinsecticides – notamment basés sur la bactérie Bt – présentent un ratio avantages/inconvénients très positif, souvent bien supérieur aux insecticides chimiques. Néanmoins, qu’il soit biologique ou chimique, tout insecticide a pour objectif de réduire les populations d’un insecte cible. Et cela n’est pas sans conséquence.

 

Dans un écosystème, toute espèce est importante. Certaines peuvent effectivement avoir un « rôle » plus important que d’autres – on les appelle alors des « espèces clé de voûte » : leur disparition impacte dramatiquement l’équilibre de l’écosystème dans lequel elles vivent.

 

Même si les insectes qualifiés de nuisibles sont rarement des espèces « clé de voûte », elles ne sont jamais inutiles.

À quoi peut bien servir un moustique, me rétorquerez-vous ? De par leur abondance, ils constituent une source importante de nourriture dans l’eau, où les larves se développent, pour les libellules et les poissons ; mais également dans l’air, au stade adulte, pour les chauves-souris et les oiseaux. Ils participent en outre à la pollinisation de certaines plantes, comme les orchidées.

La question à poser est donc : pourquoi souhaitons-nous réduire les populations d’insectes nuisibles ? La question des moyens mis en œuvre pour y arriver étant secondaire.

 

Si l’on reprend le cas du moustique, la question ne peut pas se réduire à une simple problématique écologique ; les implications sont multiples – sociétales, économiques, sanitaires et politiques. Si, dans l’hémisphère Nord, les problèmes liés aux moustiques sont pour l’instant essentiellement axés sur la nuisance occasionnée et l’impact sur le tourisme, on observe une prise de conscience grandissante de l’importance de préserver les écosystèmes. Dans ce contexte, le risque, même minime, que représente le Bti pour l’environnement peut être perçu comme inacceptable par certains.

 

Dans l’hémisphère Sud, l’efficacité du Bti pourra a contrario être jugée trop faible en comparaison des insecticides chimiques, les aspects écologiques étant ici largement supplantés par les problèmes majeurs de santé publique, avec de véritables enjeux pour la survie des populations locales.

 

On le comprend, il n’existe aucune solution miracle.

Tout dispositif de régulation s’accompagne d’avantages et d’inconvénients, de recommandations pour des situations adaptées et de contre-indications.

 

Il convient donc de définir des objectifs clairs visant à combiner le(s) approche(s) adaptée(s) à chaque cas particulier. C’est ce que l’on appelle la « lutte intégrée ». Conceptualisée et appliquée dès les années 1970, cette approche prend en compte les exigences écologiques, économiques et toxicologiques.

 

Dans un contexte de crise de la biodiversité mondiale, avec notamment une chute dramatique des populations d’insectes, situés à la base de nos écosystèmes, une réflexion sur la nécessité de la lutte contre les espèces nuisibles et une diversification des outils paraît nécessaire.

 

Mais cela ne peut se faire que conjointement à des modifications du comportement de chaque personne pour limiter la prolifération de ces nuisibles, tout en favorisant le maintien des autres espèces.

 

Et vous, dans ce monde en mutation, qu’êtes-vous prêts à changer ?"

 

 

[Image] La lutte intégrée contre les insectes nuisibles (ici le moustique) repose sur des méthodes complémentaires dont les insecticides ne sont qu’un élément parmi d’autres. Des organismes tels que les Ententes interdépartementales pour la démoustication (EID) ou l’Agence régionale pour la santé (ARS) prospectent par exemple pour identifier et éliminer des gîtes à moustiques potentiels (eaux stagnantes), dans l’environnement mais également chez les particuliers. Les gestes simples de chacun (éliminer les points d’eau stagnante, installer des nids à chauve-souris et à oiseaux, etc.) permettent de diminuer considérablement les populations de moustiques et la nuisance associée, réduisant de fait la nécessité des traitements insecticides.

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
March 13, 2020 1:57 PM
Scoop.it!

Parcours initiatique d’une toxine anti-moustique

Parcours initiatique d’une toxine anti-moustique | EntomoScience | Scoop.it

Comment réduire les populations de moustiques sans impacter l’environnement, ni induire de résistance ? Ce double défi est réussi par la bactérie Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) qui produit, sous la forme de nanocristaux, quatre toxines ultra-spécifiques des larves de moustiques. Mais de la bactérie au moustique, comment se déroule la bio-activation de Cyt1Aa, celle des quatre toxines qui explique l’absence de résistance à Bti ? La détermination de sa structure tri-dimensionnelle à partir des nanocristaux naturels répond à cette question. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature Communications.

 

Une toxine anti-moustique naturelle. INSB, 05.03.2020

 

[Image] Figure : Cyt1Aa, une toxine anti-moustique naturelle. a, Les larves de moustiques sont friandes de bactéries. b, La bactérie Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) produit quatres toxines spécifiques sous la forme de nanocristaux, dont Cyt1Aa. c, La structure de Cyt1Aa, résolue à 1.8 Å de résolution à partir des nanocristaux naturels mesurant moins de 1 µm dans leur dimension la plus large, a révélé que ceux-ci se forment par chainage, via des ponts disulfures, de dimères à domaines échangés de Cyt1Aa. d-e, Les pores formés par Cyt1Aa dans les membranes cellulaires (ici des cellules d’insectes SF21) sont si larges qu’ils permettent l’entrée, au sein des cellules, de billes de dextran fonctionnalisées à la fluorescéine larges de 8.5 nm. f, C’est ainsi que les larves sont éliminées, évitant l’apparition des moustiques adultes.

Crédit : Jacques-Philippe Colletier

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Réduire les populations de moustiques - From www.cea.fr - 13 March, 18:49

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
April 2, 2019 6:23 AM
Scoop.it!

Québec. À la chasse aux tiques

Québec. À la chasse aux tiques | EntomoScience | Scoop.it
Le territoire de Bromont pourrait servir de laboratoire pour une étude à grand déploiement sur la maladie de Lyme. Le projet pilote, prévu sur deux ans, a pour but de contrer ce type d’infection à la source. Les chercheurs misent également sur la sensibilisation de la population.

 

par Jean-François Guillet, 30.03.2019

 

"La vétérinaire Catherine Bouchard, affiliée à l’Agence de santé publique du Canada, fait partie de l’équipe de quatre chercheurs qui doivent réaliser l’étude avec deux collaborateurs. L’Université de Montréal, les Directions de la santé publique de l’Estrie et de la Montérégie ainsi que l’Université de Sherbrooke sont partenaires.

 

« On propose une intervention sur les souris, qui sont porteuses de la bactérie (Borrelia burgdorferi). On déploie des équipes sur le terrain qui vont poser des stations qui permettent aux rongeurs d’entrer par de petites ouvertures pour s’alimenter », résume-t-elle.

Les souris sont ainsi immunisées en ingérant une molécule de la famille des acaricides (fluralaner) utilisée en médecine vétérinaire, notamment avec les chiens. « Une fois capturés, on anesthésie les rongeurs pour dénombrer les tiques qu’ils portent », indique la professeure associée à la Faculté de médecine vétérinaire.

 

Les tiques, qui ont une durée moyenne de vie de deux ans, sont infectées par la bactérie lorsqu’elles sont à l’état de larves en se nourrissant du sang de souris. Elles deviennent par la suite des nymphes, juste avant le stade adulte. C’est à ce moment qu’elles transmettent la bactérie à l’humain en le piquant, principalement quand elles commencent à être actives au printemps (entre 4 à 10 degrés Celsius), explique la spécialiste.

 

La personne infectée peut ensuite développer la maladie de Lyme si elle n’est pas traitée rapidement."

(...)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
January 4, 2019 12:08 PM
Scoop.it!

Rappels sur l'ulcère de Buruli

Rappels sur l'ulcère de Buruli | EntomoScience | Scoop.it
... L'ulcère de Buruli (également connu sous le nom d'ulcère de Bairnsdale en Australie) est une maladie chronique de la peau et des tissus mous provoquant de grands ulcères siégeant habituellement sur les jambes ou les bras et pouvant entraîner des déformations et des incapacités permanentes. Il est causé par la bactérie Mycobacterium ulcerans qui produit une toxine unique, la mycolactone. Cette toxine provoque des lésions tissulaires et inhibe la réponse immunitaire.
 
Augmentation de l’incidence de l’ulcère de Buruli dans l’Etat de Victoria en Australie. Par Jacques MORVAN, 21.10.2018
  

"La bactérie a été identifiée dans l'eau douce et saumâtre et dans le sol des zones marécageuses. La transmission à l'homme peut se faire à travers une peau blessée (des écorchures suffisent à la pénétration de la bactérie) ou par contact avec l'eau ou le sol contaminés. Certains insectes aquatiques pourraient jouer un rôle dans la transmission."

(...)

 

___________________________________________________________________

SUR LE MÊME SUJET :

→ La salive de punaises aquatiques protégerait de l'ulcère de Buruli | Institut Pasteur https://www.pasteur.fr/fr/salive-punaises-aquatiques-protegerait-ulcere-buruli

 

Il est aujourd’hui établi qu’il n’y a pas de transmission inter-humaine du bacille et que l’homme se contaminerait au contact de l’environnement aquatique. L’augmentation du nombre de cas et l’émergence de nouveaux foyers sont provoqués par des bouleversements écologiques (déforestation, aquaculture, lacs artificiels, irrigation) favorisant probablement le développement des punaises aquatiques. Après avoir établi en 2002 que des punaises aquatiques pouvaient héberger le bacille au sein de leurs glandes salivaires et le transmettre à l’homme lors de piqûres accidentelles (1), Laurent Marsollier (unité de Génétique Moléculaire Bactérienne de l’Institut Pasteur, dirigée par Stewart Cole, et Université d’Angers), en collaboration avec d’autres équipes de l’Institut Pasteur à Paris, de l’Unité Inserm 601 "Recherches en cancérologie", à Nantes, d’une équipe Avenir Inserm à l’Institut Pasteur de Corée et du Centre Pasteur du Cameroun, notamment (2), montre aujourd’hui que l’exposition à des piqûres répétées par ces mêmes punaises, non colonisées par M. ulcerans, peut conférer une protection contre le développement des lésions induites par la bactérie.

 

[Image] Punaises aquatiques et transmission de Mycobacterium ulcerans - 2007 http://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/6191

 

[pdf] http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/6191/MS_2007_6-7_572.pdf?sequence=3

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 8, 2018 5:24 PM
Scoop.it!

La recherche contre la maladie de Lyme

La recherche contre la maladie de Lyme | EntomoScience | Scoop.it
Des huiles essentielles seraient efficaces pour combattre la bactérie “Borrelia Burgdorferi”, responsable de la maladie de Lyme, une pathologie qui se transmet par la morsure d’une tique. C’est le résultat d’une étude publiée en octobre dernier dans la revue Antibiotics . Elle a été réalisée par des scientifiques de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, à Baltimore, aux Etats-Unis.

 

Maladie de Lyme : des huiles essentielles pourraient aider à la combattre : Femme Actuelle Le MAG, 05.12.2018

 

Cinq huiles essentielles efficaces

Parmi ces huiles essentielles, cinq se sont révélées très efficaces : les huiles essentielles d’ail, de baie de piment de Jamaïque, de myrrhe, de verveine exotique et de gingembre sauvage à épis. Elles ont éradiqué la totalité des bactéries responsables de la maladie de Lyme, mais uniquement lorsque celle-ci était en phase stationnaire.

 

 

[Image] Essential oils from garlic, herbs kill persistent Lyme disease bacteria | Hub, 04.12.2018 https://hub.jhu.edu/2018/12/04/lyme-disease-treatment-essential-oils/

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
May 21, 2018 5:36 AM
Scoop.it!

Le mystère des tiques responsables de la maladie de Lyme 

Le mystère des tiques responsables de la maladie de Lyme  | EntomoScience | Scoop.it
ENQUÊTE - Les chercheurs de l'Inra font appel aux citoyens pour mieux connaître cet acarien et les maladies qu'il transmet.

 

Publié le 16.05.2018 (abonnés)

 

"... Les tiques sont partout dans le monde et donc très largement implantées en France. S'il en existe 869 espèces, on en recense au moins une trentaine dans l'Hexagone, dont 18 du genre Ixodes ricinus, le plus connu. Il est en effet responsable de la propagation de Borrelia burgdorferi, la bactérie en cause dans la maladie de Lyme. Tout comme les moustiques, les tiques ne sont en effet que des vecteurs de bactéries et, dans une moindre mesure, de virus. Elles peuvent ainsi transmettre le flavivirus responsable de l'encéphalite à tiques."

Bernadette Cassel's insight:
 
La tique, une méconnue qui mobilise enfin la recherche | Variétés entomologiques | Scoop.it - From www.lefigaro.fr - June 2, 2017 12:26 AM
 
No comment yet.
Rescooped by Bernadette Cassel from EntomoNews
October 25, 2017 1:14 PM
Scoop.it!

La peste, une menace pour l’ensemble du monde ?

La peste, une menace pour l’ensemble du monde ? | EntomoScience | Scoop.it

Cet interview d’Arnaud Fontanet, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris et professeur du Cnam, exposant les actions en cours pour endiguer la maladie, est publié en partenariat avec le blog du Cnam.

Le dernier bilan officiel fait état de 107 personnes mortes de la peste à Madagascar, sans compter les décès survenus depuis sur l'île, dont celui d’un Français. Quelles sont les présentations cliniques de la peste et comment se transmet-elle ?

La peste est provoquée par la piqûre d’une puce, infectée au contact des rats, porteurs de la bactérie Yersinia pestis. Les puces vont à leur tour contaminer l’homme.

(...)

 

[Image] La peste en chiffres et en données. Organisation mondiale de la santé, CC BY-SA

 

Bernadette Cassel's curator insight, October 25, 2017 1:10 PM
 
→  Peste : près 450 cas se sont déclarés à Madagascar

Scooped by Bernadette Cassel
August 4, 2017 6:19 PM
Scoop.it!

CRISPR/Cas9 : comment modifier les génomes va changer la société

CRISPR/Cas9 : comment modifier les génomes va changer la société | EntomoScience | Scoop.it
Annonce lourde de conséquences : la technologie d’édition des génomes, CRISP/Cas9, vient d’être utilisée sur un embryon humain aux États-Unis. Ce qu’il faut savoir sur cette technologie de rupture.

 

Par Solveig Fenet, François Hirsch et Hervé Chneiweiss, 4 octobre 2016 Mis à jour le 27 juillet 2017

 

"... CRISPR/Cas9, ce sont deux éléments biologiques : CRISPR et Cas9. CRISPR – pour Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats- est un système naturel utilisé par les bactéries pour se protéger des infections virales. Quand une bactérie est attaquée par un virus, elle se protège en découpant son ADN et en garde la mémoire en conservant quelques fragments. CRISPR est une sorte de disque dur pour stocker ces fragments. Quand la bactérie est de nouveau attaquée par le même virus elle possède alors sa « fiche d’identité » stockée dans CRISPR. Les fragments « mémoire » vont agir comme un aimant en reconnaissant l’ADN du virus et permettre l’intervention d’un ciseau moléculaire, Cas9, qui découpe et détruit le virus. La bactérie est ainsi protégée du virus."

(...)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
May 5, 2017 6:21 PM
Scoop.it!

Création d'un réseau de recherche sur la maladie de Lyme à l'Université Mount Allison

Création d'un réseau de recherche sur la maladie de Lyme à l'Université Mount Allison | EntomoScience | Scoop.it
14 chercheurs de différentes disciplines de l'Université Mount Allison ont uni leurs forces pour en savoir plus sur la maladie de Lyme et la tique porteuse de la bactérie responsable.
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
December 31, 2016 11:08 AM
Scoop.it!

L'avenir des maladies infectieuses en 2017

L'avenir des maladies infectieuses en 2017 | EntomoScience | Scoop.it
Les maladies infectieuses font toujours partie des maladies les plus fréquentes et, à l’échelle mondiale du moins, les plus meurtrières.

Les bouleversements environnementaux réalisés par l’homme, les changements climatiques qui en résultent souvent, les modifications des relations entre l’homme et les animaux du fait de l’évolution de la production d’alimentation d’origine animale ainsi que de celle des autres rapports entre l’homme et les animaux, les mouvements de populations liés aux conflits armés ou aux famines, sont autant de facteurs qui ont un impact sur l’épidémiologie des maladies infectieuses, c’est-à-dire sur la répartition quantitative et qualitative dans le temps et dans l’espace de ces maladies.

Une maladie infectieuse est caractérisée par son agent infectieux (virus, bactérie, parasite), le réservoir de celui-ci (humain, animal, environnemental) et son mode de transmission à l’homme (transmission interhumaine directe ou indirecte ; transmission lors de soins ; transmission par l’eau et les aliments ; transmission par contact direct ou indirect avec un animal ; transmission par un animal invertébré ["vecteur"], insecte volant le plus souvent [exceptions : tiques et puces], rarement par un mollusque aquatique [bilharziose]).

(...)

 

Par Stéphane Gayet. Atlantico, 31.12.2016

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
September 30, 2016 6:07 AM
Scoop.it!

Qu'est-ce que la maladie de Lyme ?

Qu'est-ce que la maladie de Lyme ? | EntomoScience | Scoop.it

"Judith Albertat a mis des années avant de mettre un nom derrière les maux dont elle souffrait : la maladie de Lyme. Elle explique ici simplement ce qui se cache derrière cette maladie complexe.

 

La maladie de Lyme, appelée aussi borréliose de Lyme, est une infection bactérienne transmise à l’homme par les morsures de tiques mais aussi, on le sait aujourd’hui, par les puces, les moustiques, les mouches, les taons, les aoûtats, les araignées certains autres insectes. La bactérie responsable de la maladie est un « spirochète », une bactérie de forme hélicoïdale du genre Borrelia, qui vit dans les intestins et la salive de ces insectes (...)"

 

→ Maladie de Lyme : Expérimentalement, 59% des taons et 24% des moustiques sont porteurs de Borrelia burgdorferi dans l’intestin, après avoir été nourris avec du sang de bovin infecté. L’infection a été transmise expérimentalement des moustiques au hamster. - Chronimed
http://www.psychostrategy.net/2016/05/maladie-de-lyme-experimentalement-59-des-taons-et-24-des-moustiques-sont-porteurs-de-borrelia-burgdorferi-dans-l-intestin-apres-avoi

 

No comment yet.