Google vient de présenter les résultats d’une vaste étude sur l’usage du web dans le monde en 2014, dans le cadre du Consumer Barometer. Réalisée en partenariat avec TNS, elle permet de mieux cerner les pratiques des internautes de 46 pays, dont la France. L’occasion aussi de mieux comprendre comment le web est utilisé et comment la France se distingue. Et pour aller au-delà des principales conclusions de l’enquête, Google propose un outil complet de data visualisation : le Graph Builder.
Le multi-écrans et les smartphones s’imposent
La première conclusion de l’enquête Google est que le multi-écrans est devenu la norme. Le plupart des sondés utilisent plusieurs terminaux. Ce sont les Pays-Bas qui tirent leur épingle du jeu avec 3,6 terminaux par utilisateur. Les Français sont moins multi-écrans que la moyenne, avec 2,2 appareils en 2014 – contre 2,3 en 2013 et 1,8 en 2012.
L’usage des smartphones s’est aussi largement imposé. La part des individus qui utilisent un smartphone au quotidien augmente à grande vitesse. Singapour se démarque, puisque 85% des habitants possèdent un smartphone – contre 57% aux États-Unis et 49% en France.
Du côté des smartphones et du multi-écrans, la France ne fait donc pas partie des meilleurs. Mais du côté de la fréquence d’accès au web, nous sommes bien placés. Ainsi, 74% des internautes français accèdent à Internet tous les jours pour des raisons personnelles (l’usage professionnel n’est pas comptabilisé). C’est un très bon score, mais le Japon est encore loin devant (95%).
Les réseaux sociaux se sont également largement imposés. 92% des internautes turques utilisent les réseaux sociaux chaque semaine. Suivent l’Argentine (86%), le Brésil (84%) et la Chine (83%). En France, 27% des internautes accèdent aux réseaux sociaux depuis leur smartphone chaque semaine, contre 11% depuis une tablette et 38% depuis un PC.
Les internautes et l’e-commerce
Côté shopping, l’e-commerce s’est également imposé, notamment en France dans le secteur de la mode. 46% des internautes français déclarent que le dernier achat de vêtements a été effectué sur Internet. C’est l’un des meilleurs taux en Europe. Les Français aiment également beaucoup rechercher des infos sur les produits sur Internet. Pour leur dernier achat, 60% des internautes français ont effectué des recherches en ligne avant d’acheter. Le ROPO (research online, purchase offline) est particulièrement répandu en France (64%), notamment pour acheter une TV, des appareils ménagers, des tickets de cinéma et pour souscrire une nouvelle assurance automobile. Par contre, l’usage du mobile dans ce cadre n’est pas encore très répandu en France. Toujours pour leur dernier achat, seuls 11% des Français ont utilisé leur smartphone pour obtenir des infos ou pour acheter en ligne. Cette pratique est beaucoup plus habituelle en Asie, notamment en Corée du Sude (46%).
Le Graph Builder, un outil de data visualisation bien pensé
Google met à disposition de tous les internautes un outil de data visualisation : le Graph Builder. Il s’agit d’un outil bien pensé, qui permet de visualiser les résultats de son choix. On choisit les pays à étudier, les questions à afficher et des filtres permettent d’affiner les résultats. On peut par exemple choisir de générer un graphique pour comparer l’usage des réseaux sociaux depuis un smartphone, en France, chez les moins de 24 ans et chez les plus de 55 ans. Un outil facile à utiliser et très pratique pour obtenir des données précises sur l’usage spécifique du web en France et dans le monde.
La boutique ouverte en gare SNCF d'Ermont Eaubonne (Val d'Oise) est dédiée au retrait, à l'envoi et à l'échange de colis. Elle vise les internautes en transit...
Pickup, opérateur des relais de Chronopost et So Colissimo, a ouvert sa première boutique, située dans la gare SNCF d'Ermont-Eaubonne (Val d'Oise), pour que les internautes en transit puissent y récupérer ou déposer leurs colis commandés en ligne.
Cette filiale de GeoPost (groupe La Poste) inaugure ainsi un nouvel espace dédié à la fois au retrait, à l'envoi voire à l'échange de colis.
Ce site est l'émergence d'un troisième mode de distribution de colis liés à l'e-commerce. Il complète les points-relais existants et les consignes automatiques Packcity de Neopost ID (Groupe la Poste), qui commencent à apparaître.
La boutique inaugurée par Pickup assure également les services essentiels d'un bureau de poste comme l'affranchissement, le prêt-à-poster ou la lettre recommandée. Elle propose également des services de conciergerie et des espaces de vente réservés à différents produits (vin, fleurs, chocolat).
Ce nouveau concept répond à la banalisation de l'acte d'achat en ligne. Deux autres boutiques similaires, aux horaires d'ouverture s'étendant entre 07h30 et 21h00, doivent être inaugurés d'ici la fin de l'année dans les gares d'Evry-Courcouronnes (Essonne) et de Saint-Lazare à Paris, des lieux à fort passage.
Couplé à la technologie sans contact de l’iPhone 6, Apple Pay dynamisera le m-commerce et mettra la pression sur les banques et les distributeurs.
vec Apple Pay, le constructeur californien veut révolutionner le paiement mobile en utilisant la technologie sans contact NFC embarquée dans les deux nouveaux iPhone 6 et 6 plus. Ce système ne sera disponible qu'aux Etats-Unis pour l'instant et sera lié à la mise à jour iOS8.
« Notre ambition est de remplacer ceci » a déclaré Tim Cook en montrant une photo d'un portefeuille garni de carte de crédit, durant la Keynote.
Avec iTunes et ses centaines de millions coordonnées bancaires enregistrées, Apple a su faire du m-commerce sans s'engager directement dans le paiement.
Désormais avec Pay, son objectif est de rendre le parcours du mobinaute acheteur, le plus fluide possible en s'appuyant sur des fonctions et des technologies existantes comme Passbook ou encore Touch ID. Ces dernières, dans l'approche Apple, sont censées rendre plus simple de l'acte d'achat mobile du client en point de vente.
Apple Pay fonctionnera en ligne et avec une seule geste tactile grâce au bouton Touch ID qui assurera l'authentification de l'acheteur, ce qui évitera de saisir le code de sa carte bancaire.
Apple confirme des accords avec Amex, Mastercard et Visa
Le porte-monnaie électronique Pay d’Apple est soutenu, comme c'était prévu, par les principaux réseaux de cartes de crédit. A savoir Visa, Mastercard et American Express. Apple serait en train de négocier avec 6 autres grandes banques américaines (Bank of America, Welles Fargo,...).
Le constructeur a précisé que la transaction de paiement sans contact utilisera un numéro de paiement unique et un code de sécurité dynamique. En cas de perte de son iPhone 6, il sera possible de suspendre tous les paiements en utilisant la fonction "Find my iPhone", déjà utilisée pour géolocaliser son mobile Apple.
Soucieux de rassurer les futurs acquéreurs qui utiliseront l'iPhone 6 pour leurs achats, Apple a affirmé : « Nous ne sommes pas dans le business de la collecte des données. Apple ne connaîtra pas ce que vous avez acheté, où et ce que vous avez acheté et le commerçant ne verra pas du tout votre code de sécurité ! ».
Le constructeur a également déclaré que son système Apple Pay sera accepté chez les distributeurs ou chaînes américaines : Macy's, MacDonadls, Bloomingdales, Subway, Starbucks...
Le chinois Alibaba prépare une mega-introduction en Bourse. L'allemand Zalando et le français Cdiscount vont suivre. Le commerce de détail change d'époque.
Alibaba, Zalando et sa maison mère Rocket Internet, Cdiscount et ses cousins du groupe Casino rassemblés au sein de Cnova : la vague de l'e-commerce va déferler sur les marchés boursiers d'ici à la fin de l'année. Après les pionniers Amazon, aux Etats-Unis, et Rakuten, au Japon, ce sont quasiment tous les leaders mondiaux du commerce électronique qui vont chercher des capitaux et, surtout, une valorisation auprès des investisseurs.
Un phénomène d'une ampleur inégalée dans un laps de temps aussi rapproché, une période durant laquelle le succès de chaque IPO renforcera les chances de réussites des autres. C'est en réalité une page du commerce de détail mondial qui se tourne. Après la vogue des champions du libre-service, les Walmart, Carrefour et autres Tesco, qui sont tous à la peine sur leurs marchés domestiques, voici venu le temps des cybermarchands. On passe du « no parking, no business » cher à Bernado Trujillo, le prophète des grandes surfaces, au shopping sur smartphone ou tablette depuis n'importe où et à n'importe quelle heure.
Certes, le saut technologique qui a permis le développement du commerce électronique ne va pas tuer l'hypermarché, comme la télévision n'a pas tué la radio. Mais la part de marché de l'ancien format de distribution va se réduire. Selon une étude de RetailMeNot, spécialiste des coupons de réduction en ligne, réalisée avec le Centre for Retail Research, les ventes en ligne totaliseront, en 2014, 253 milliards d'euros aux Etats-Unis et 155 milliards en Europe (Union européenne), avec des dépenses annuelles moyennes respectives par cyberacheteur de 1.308 et 886 euros. Bien sûr, il convient de ramener le phénomène à de justes proportions : malgré son explosion, la cyberdistribution ne pèse encore que 6 % du commerce en France, 10 % aux Etats-Unis et 12 % en Grande-Bretagne, en pointe dans cet univers. Mais les prévisions de croissance de l'e-commerce sont sans commune mesure avec celles du commerce « en dur » arrivé à maturité : + 18 % en 2014, contre 1,4 %, en Europe, et + 14,5 %, contre 3,4 % aux Etats-Unis. Des taux qui seront encore plus élevés dans les pays émergents, en Asie ou en Afrique, où les supers et les hypers sont encore peu présents. Selon Marketer.com, l'e-commerce représentait 332 milliards de dollars en Asie-Pacifique en 2012, en progression de 33 %. Or, c'est bien connu, les investisseurs en Bourse n'achètent pas ce que valent les sociétés aujourd'hui, mais ce qu'elles vaudront dans cinq ans.
Philippe Bertrand, Les Echos
Les chiffres clefs
10-11 % La part du capitalque Zalando souhaite placer sur les marchés. 12 millions d'eurosLe résultat avant impôts et intérêts au 1ersemestre 2014.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20140908/lec2_industrie_et_services/0203751660935-la-vague-de-le-commerce-deferle-sur-les-marches-boursiers-1040105.php?cq0fBuI1pdOMj7dF.99
Le commerce en ligne s'apprête à conquérir de nouveaux marchés. Benjamin Teszner, P-DG éditeur du logiciel de e-commerce Prestashop, en cerne les contours.
Le jeudi 26 juin dernier, la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) organisait la troisième édition des "Enjeux du e-commerce 2014", destinée à cerner les contours du secteur d'activité le plus viable du Web. En 2013 en France, le e-commerce a rapporté 50 milliards d'euros et créé 25 000 emplois, plaçant le pays en troisième position sur le marché derrière l'Angleterre et l'Allemagne. Mais après avoir bouleversé le commerce traditionnel, le e-commerce doit à son tour anticiper les évolutions du marché pour répondre aux besoins de ses consommateurs connectés. Le Français Benjamin Teszner, P-DG de Prestashop, éditeur du logiciel de e-commerce le plus utilisé dans le monde (185 000 utilisateurs et 40 % de parts de marché), en évalue les perspectives. Interview.
Le Point.fr : Qui sont les acteurs du e-commerce en France ?
Benjamin Teszner: Le e-commerce en France est un secteur très vivace et très diversifié, aussi bien en période de crise - les chômeurs y voient la possibilité d'un revenu complémentaire - que lorsque tout va bien - puisqu'il est florissant. Notre pays compte 144 000 e-commerçants, parmi lesquels une petite dizaine réalisent un chiffre d'affaires au-dessus de 1 milliard d'euros. On trouve ensuite quelques entreprises telles que showroomprivé (350 millions d'euros de chiffres d'affaires), ou rueducommerce (430 millions d'euros), mais globalement, les e-commerçants sont des acteurs de taille petite ou moyenne. Le e-commerce, c'est aussi les programmeurs qui, grâce à l'open-source de certains logiciels tels que Prestashop, peuvent contribuer à son amélioration.
Quels sont les grands enjeux du e-commerce ?
Les enjeux du e-commerce sont liés à des tendances de fond. J'en vois trois : la première concerne les délais de livraison. En effet, jusqu'à présent, il fallait compter entre 48 et 72 heures pour recevoir un objet acheté en ligne. Mais depuis que Amazon a lancé "Amazon Premium", il est possible de se faire livrer en 24 heures chrono. C'est un vrai chamboulement sur le marché du e-commerce, car, en généralisant des délais de livraison aussi courts, on pourra bientôt vendre en ligne des produits frais de proximité, ce qui sera révolutionnaire pour les usagers.
La seconde tendance de fond est liée au paiement en ligne. Aujourd'hui en France, 80% des paiements en ligne se font par carte bancaire, le reste via des portefeuilles électroniques tels que PayPal. Mais les choses sont en train de changer, avec des initiatives audacieuses et innovantes telles que Lending Club : une plate-forme de prêt d'argent entre particuliers mise au point par le Français Renaud Laplanche, qui sera sûrement l'une des plus grosses entrées en Bourse de l'année. Cela va ouvrir la voie à de nouveaux services financiers, et donc à de nouveaux marchés. La troisième tendance de fond touche au développement des nouvelles technologies. L'arrivée de la 4G, par exemple, permet d'avoir un débit trois fois supérieur à l'ADSL dans sa poche. Nous entrons dans une nouvelle ère, celle du "m-commerce" (le e-commerce sur mobile) qui va ouvrir le champ des possibles.
Lors des "Enjeux du e-commerce 2014", Jeremiah Owyang, fondateur de Crowd Companies, a prédit que l'économie collaborative (où les particuliers traitent directement entre eux, à l'instar des VTC, NDLR) allait révolutionner tous les secteurs d'activité. Qu'en pensez-vous ?
L'économie collaborative est un terme utilisé depuis quelques années pour désigner un concept finalement assez traditionnel, à savoir l'échange de services entre particuliers pour se faciliter la vie. Mais grâce au Web, et surtout grâce aux smartphones connectés en 3G et en 4G, nous avons désormais la possibilité de nous relier les uns aux autres en temps réel. L'économie collaborative va donc de pair avec le Web, les nouvelles technologies et le e-commerce, dont elle est l'un des aspects. C'est le e-commerce qui, d'une manière générale, est un boulevard de croissance considérable. Surtout lorsque l'on prend en compte les pays émergents tels que le Brésil, où le e-commerce croît de 30 % chaque année.
Aux Etats-Unis, le commerce réalisé sur les terminaux mobiles a augmenté de 48 % au deuxième trimestre pour atteindre 8 milliards de dollars environ. La hausse la plus sensible depuis deux ans selon le site Business Insider qui se base sur les données collectées par comScore et Census Bureau. C’est trois plus que la progression de l’e-commerce dans son ensemble qui s’établit, lui, à 70,1 milliards de dollars, en croissance de 15,9 %. Avec la multiplication des tablettes et des smartphones, le m-commerce représente désormais 11,1 % des ventes en ligne.
Pour être accessibles sur les smartphones des consommateurs, les e-commerçants peuvent opter pour une présence sur les magasins d’applications d’Apple et Google ou simplement sur le web mobile. Être partout est aussi une bonne solution. Par Jean-Eric Pelet, auteur de « M-commerce, du design d’interface à l’optimisation des ventes » (éditions Pearson).Pourquoi choisir de développer une application
Une meilleure fonctionnalité peut être obtenue avec une application plutôt qu’avec un site web. Le smartphone dispose du GPS et de la boussole, ce qui signifie que les entreprises peuvent offrir une expérience plus riche, avec des services basés sur l’emplacement, la réalité augmentée ou la fonction appareil photo (utile pour participer à certains jeux par exemple), sans parler de l’accéléromètre... Avec une application, il est possible d’avoir une plus grande visibilité grâce à sa popularité sur le store, le répertoire d’applications téléchargeables. La popularité de l’App Store est un modèle pour la distribution des applications. Cela signifie que les entreprises peuvent obtenir une bonne exposition pour leurs applications dans cet espace . L’application est un lien privilégié pour toucher les consommateurs qui l’ont installée sur leur smartphone. Une proportion importante de visiteurs mobiles utilisent des téléphones Androïd et iPhone ; l’application peut être la meilleure façon de faire appel à eux.
Pourquoi choisir de développer un site mobile
Un site web offre une plus grande visibilité. Une application restreint le nombre de clients auquel il est possible de faire appel. […]Les clients mobiles ont besoin de pouvoir accéder aux informations, fonctionnalités, gadgets ou services qu’ils recherchent rapidement, partout, tout le temps. Dans ce cas, les applications doivent être téléchargées à l’avance. Si les clients n’ont pas l’application installée sur leur téléphone, ils ne peuvent pas acheter les produits de l’entreprise. En recourant à un site optimisé pour les mobiles, ils peuvent chercher et trouver l’information ou le produit qu’ils recherchent sur leur navigateur.
Aucune approbation de tiers n’est requise pour se rendre sur un site web. En utilisant une application, la dépendance avec le programmeur et l’entreprise est plus importante que lorsqu’il s’agit de gérer un catalogue de sites web marchands. Disposer d’un site mobile signifie pour l’entreprise qu’elle peut plus vite devenir indépendante dans la conception du site et organiser ainsi les mises à jour et les changements quand elle le souhaite.
Il n’est pas nécessaire de concevoir des applications différentes selon les systèmes d’exploitations (OS) des appareils (tablettes, smartphones, lunettes, montre...). Des économies importantes peuvent être réalisées à ce niveau avec un site mobile.
Le marché du web mobile basé sur le navigateur va croître beaucoup plus vite que le marché de l’application, à savoir le développement de sites web responsive, de telle sorte qu’un site mobile sera à long terme nécessaire pour chaque société.
Sur mobile, la sagesse est d’être partout
Pour une entreprise qui cherche le plus grand nombre possible de produits et services disponibles sur son catalogue, le meilleur point de départ peut être un site optimisé pour les mobiles. Il permet d’atteindre le plus large public possible. Toutefois, si un grand nombre de visiteurs de votre site mobile utilisent des iPhone ou des téléphones Androïd (ou d’autres téléphones sous Windows, ou BlackBerry), il peut devenir nécessaire de penser au développement d’une application mobile si l’objectif repose sur l’amélioration de l’expérience pour les clients.
Pour couvrir toutes les possibilités, il peut être plus sage d’avoir à la fois un site mobile et une application, comme le pratiquent eBay, Amazon, La Fnac et beaucoup d’autres acteurs qui semblent enchantés du résultat.
[…] Selon des moyens qu’une entreprise souhaitant s’implanter sur le marché du mobile est prête à déployer, nous voyons par cette petite comparaison que l’appli et le site web sont deux canaux qui se complètent assez bien. Le site web offre cependant l’énorme avantage d’être moins coûteux. Il permet donc une première évaluation de ce que l’accès à ce marché peut offrir d’intéressant. La possibilité d’apparaître de manière identique, quelle que soit la plateforme, Apple ou Google, permet là aussi « d’exister » de la même façon, avec la même apparence, sans un coût de développement extraordinaire.
Jean-Eric Pelet est professeur (Neoma, Audencia, HEC Lausanne, Université Paris-Dauphine,…) et auteur de « M-commerce, du design d’interface à l’optimisation des ventes ».
L'idée paraissait saugrenue, mais Ma Petite Mercerie est aujourd'hui devenue une véritable "success story". Explications.
En fondant sa société Ma Petite Mercerie.com en 2009, Christel Anglade-Moncéré ambitionnait avant tout de créer son propre emploi. Elle est aujourd’hui à la tête d’un site de e-commerce florissant. « Nous allons bientôt être quatorze dans l’entreprise. Nous comptons 60.000 clients et nous envoyons entre 250 et 300 colis par jour. Notre chiffre d’affaires s’élève à 1,6 million d’euros et sa croissance à deux chiffres se poursuit », détaille-t-elle.
Comment expliquer une telle réussite dans le secteur de la mercerie ? « L’activité ne pouvait fonctionner qu’en agrandissant la zone de chalandise », poursuit-elle. « Je suis en veille permanente, et surtout je propose chaque jour de nouveaux produits sur mon site. Je travaille également mon référencement naturel, mes partenariats et mes relations avec ma clientèle sur les réseaux sociaux. » Mais son succès Christel Anglade-Moncéré l’a surtout tissé méthodiquement, en surfinançant son projet au départ, en intégrant les compétences au sein de son entreprise, et en travaillant énormément.
Ma Petite Mercerie, aujourd’hui à l’étroit dans ses locaux de 400 m2, va tripler sa surface au printemps. Sa notoriété croissante lui permet également d’être l’un des partenaires à la rentrée d’une émission télévisée sur la couture diffusée sur M6. « À l’automne, la France va coudre », souligne Christel Anglade-Moncéré en souriant. « J’avais été contactée pour faire partie du jury, mais faute de temps, je préfère les fournir en matières premières. » Elle envisage aussi un développement de son entreprise au niveau européen grâce à une traduction de son site en anglais. « Il faudra d’abord réaliser une étude de marché complète », conclut-elle.
Facebook vient d’annoncer qu’il testait actuellement un bouton « buy ». Affiché sur les publications et les annonces des pages (desktop et mobile), le bouton « buy » permet d’acheter les produits d’une entreprise, sans quitter la plateforme.
Cette fonctionnalité inédite est pour l’instant accessible à un groupe restreint de petites entreprises aux USA.
Si l’idée semble intéressante, elle soulève une incertitude quand à la transmission des données bancaires par les utilisateurs sur le réseau social.
Facebook déclare à ce sujet : « Nous avons construit cette fonctionnalité avec gardant à l’esprit la vie privée, et nous avons pris des mesures pour que le paiement soit sûr et sécurisé. Aucune information relative à la carte de crédit utilisée sur Facebook ne sera partagée avec d’autres annonceurs, et les utilisateurs pourront choisir s’ils souhaitent enregistrer leurs informations de paiement pour les achats futurs ».
Après plusieurs tentatives infructueuses de F-Commerce, celle-ci sera t-elle la bonne?
Le marché de l'informatique personnel opère une inversion de tendance en Europe de l'Ouest. Les ventes de PC ont progressé plus vite que celles des tablettes pour la première fois depuis la sortie du premier iPad en 2010.
Qui aurait parié que le marché du PC puisse retrouver une forte croissance et se montrer de surcroît plus dynamique que celui des tablettes ? Pas grande monde. C'est pourtant bien ce qui vient de se passer en Europe de l'Ouest si l'on en croît les derniers chiffres publiés par le cabinet d'études Context. Selon lui, les ventes d'ordinateurs réalisées par les grossistes IT auprès des revendeurs entre avril et mai derniers ont en effet crû de 20.1% par rapport à la même période de 2013. Dans le même temps, le nombre de tablettes commercialisées par ces mêmes distributeurs n'a progressé que de 6.8%.
La situation va-t-elle durer ?
C'est la première fois que cette situation se produit depuis la sortie de l'iPad d'Apple en 2010. Pour Context, il est difficile de dire si elle perdurera ou non au bénéfice du marché du PC. D'autant que sa forte progression tient surtout à un phénomène dont l'impact sera limité dans le temps, à savoir la fin du support de Windows XP qui stimule les renouvellements de parcs. D'un autre côté, le ralentissement de la hausse des ventes de tablettes a de bonne chance de perdurer en Europe de l'Ouest où le marché arrive à saturation. Durant le premier trimestre de l'année, les livraisons de ces terminaux mobiles étaient encore en hausse de 10,4%.
L'amoindrissement de la progression des ventes globales de tablettes a surtout affecté celles de l'iPad. Les livraisons de la tablette d'Apple ont enregistré un repli de 20,2%entre avril et mai derniers. En revanche, il s'est écoulé 25,3% de tablettes Android de plus qu'à la même période de l'année passée. Les terminaux embarquant Windows 8/8.1 ont également enregistré une belle croissance (+26,8%), sachant toutefois qu'ils partent d'une part de marché encore très réduite. Par F.A.
Après avoir étudié la relation entre les hommes et la mode, l’influence des séries TV sur la mode, mais aussi les effets du printemps sur les modes de consommation, Vinted s’attaque à l’utilisation du mobile comme outil de consommation.
La marketplace mobile dédiée à la mode a ainsi réalisé une étude auprès de 1 027 femmes âgées de 15 à 35 ans pour mieux comprendre leur rapport avec leur smartphone. Résultat ? Ce dernier arrive en tête des appareils les plus utilisés (70 %), très loin devant l’ordinateur (23 %) ou la tablette (4 %). En effet, 65 % des jeunes femmes le consultent régulièrement tout au long de la journée alors que 23 % affirment même qu’elles ne le lâchent jamais.
Des habitudes qui expliquent donc que 54 % des répondantes affirment ne pas hésiter à acheter des articles via leur smartphone, notamment les articles de mode (86 %). En revanche, le budget consacré à ces achats est resté assez faible car 54 % des acheteuses dépensent moins de 30 euros par mois.
Par ailleurs, pour ces achats, les jeunes femmes privilégient les sites de vente entre particuliers tels que Vinted (69 %) plutôt que des sites de vente directe.
Enfin, ces consommatrices plébiscitent largement les applications (74 %), loin devant les sites mobiles (26 %). Une tendance confirmée par les statistiques de Vinted qui enregistre 70 % de ses visites via les applications iOS et Android. Par Anne-SophieSavenier
Le groupe Caisse d'épargne-Banque populaire a lancé mardi S-Money, un service de transfert d'argent via le réseau présenté comme une première au monde.
Transférer de l'argent via Twitter, c'est désormais possible en France, où l'un des principaux groupes bancaires du pays a lancé mardi un service présenté comme une première au monde, utilisant le réseau comme porte d'entrée vers son porte-monnaie électronique. "Nous nous sommes dit que dans l'écosystème des réseaux sociaux allaient se développer de nouvelles fonctionnalités. Nous avons donc réfléchi à initier un paiement par le canal Twitter", a expliqué lors d'une conférence de presse Nicolas Chatillon, directeur général de S-Money, mis sur pied par le groupe BPCE.
Le nouveau service n'en est qu'à ses balbutiements. Dans l'immédiat, il permet d'envoyer des sommes limitées de particulier à particulier, ou d'effectuer des dons à une association caritative française, Action contre la faim. Le transfert d'argent via Twitter se réalise en deux étapes : d'abord, il faut envoyer un tweet, sous la forme par exemple "@SMoneyfr #envoyer 100EUR @destinataire". L'utilisateur est ensuite renvoyé sur l'application S-Money, disponible indifféremment sur les systèmes iOS d'Apple et Android de Google, où il concrétise effectivement son paiement après avoir relié les comptes Twitter et S-money.
Le système ne fonctionne qu'en France et nécessite de posséder un numéro de téléphone mobile français. Pas besoin en revanche pour l'utiliser de détenir un compte dans l'un des deux réseaux bancaires de BPCE, Caisse d'épargne et Banque populaire. Le montant des virements est plafonné à 250 euros entre particuliers, et 500 euros pour un transfert à une association ou, lorsqu'il sera élargi, à une entreprise. Si BPCE est pionnier sur Twitter, il n'est toutefois pas le premier établissement bancaire au monde à permettre des transferts d'argent via un réseau social. Le japonais Rakuten Bank l'a devancé cet été sur Facebook avec une initiative similaire.
Face aux remontrances de la FTC, Google a accepté de rembourser 19 millions de dollars aux parents d’enfants ayant réalisé des achats intégrés non-contrôlés via son magasin d'applications. La politique du groupe concernant ce type de transaction devrait également évoluer.
Après la plainte des familles, celle de la FTC. La Commission fédérale américaine des télécommunications (FTC) accuse Google de « pratiques commerciales déloyales » pour avoir facturé aux parents des achats intégrés abusifs réalisés par leurs enfants. Le groupe s'est engagé à partager au moins 19 millions de dollars entre les milliers de familles concernées. Ces derniers devraient être entièrement remboursés, a annoncé la FTC jeudi. Les sommes dépensées par les enfants vont de 99 centimes à plusieurs centaines de dollars.
Google a également accepté de changer sa politique de facturation afin de s'assurer que le consentement explicite des parents soit bien obtenu. Le groupe fait remarquer que depuis mars 2014, son système de paiement permet de mieux distinguer les achats réels des achats virtuels n'induisant pas d'argent, comme ceux que l'on peut effectuer dans le cadre d'un jeu. Il propose par ailleurs aux clients d'ajouter un mot de passe avant chaque achat afin de prévenir ce genre de problèmes.
Les achats intégrés permettent d'acquérir des services complémentaires et payants au sein même d'une application. Quand ils sont arrivés sur Android en 2011, il n'y avait aucune méthode de contrôle pour ces transactions, note la FTC. Dès 2012, Google instaurait un système de mot de passe, mais une fois qu'on l'avait entré, il permettait de télécharger des services payants sans limite pendant une période de 30 minutes.
Lorsqu'il recevait des plaintes, Google se dédouanait en renvoyant les parents mécontents vers les développeurs des applications, et il semble continuer sur cette voie. Dès le 30 septembre, de nouvelles informations sur les jeux devraient apparaître sur le magasin d'Android. Notamment les adresses de leurs développeurs lorsque les jeux proposent des achats intégrés. Le groupe s'est même engagé à retirer les applications qui permettront des achats jugés abusifs. Les développeurs et professionnels concernés devraient donc suivre avec attention les prochains changements au sein du Play Store.
Il s'agit de la troisième plainte de la FTC pour ce même motif cette année. En janvier, Apple s'était engagé à rembourser 32,5 millions de dollars, et en juillet, Amazon était à son tour dans le collimateur de la commission. Le géant du e-commerce avait cependant refusé de payer car il estimait avoir proposé suffisamment de moyens pour limiter ces achats intégrés. Le conflit devrait se régler devant la justice américaine.
Les applications mobiles ont représenté 52 % de la consommation digitale au mois de juin aux États-Unis. Un chiffre qui présage de l'essor du m-commerce.
Nous entrons des deux pieds dans l'ère des applications mobiles ! S'il n'était pas besoin d'être devin pour le prédire, c'est désormais officiel. Selon une étude de la société de mesure d'audience comScore, les Américains passent aujourd'hui plus de temps sur les applications mobiles que sur l'Internet fixe. En effet, les applications mobiles, Facebook en tête, ont représenté 52 % de la consommation digitale au mois de juin aux États-Unis. En un an, le temps passé sur les applications mobiles a donc bondi de plus de 50 %, ce qui illustre l'extraordinaire essor de ces usages et la démocratisation des smartphones et des tablettes. Plus d'un utilisateur de smartphone sur trois télécharge au moins une application par mois.
Apple et Android se partagent un marché prometteur
"Sans les applications mobiles, les smartphones ne seraient que des coquilles vides, superbement technologiques et design, mais sans grand intérêt", explique-t-on chez comScore, qui annonce par la même occasion un avenir économique radieux pour le marché des applications mobiles. Et ce n'est pas Apple qui les contredira, le géant californien s'étant autocongratulé le 6 août dernier de la création de 629 000 emplois en Europe directement liés à l'essor de ses applications mobiles. "La révolution des apps", pour reprendre l'expression de la Pomme, est donc en marche. Mais Apple n'est pas seul sur le coup, puisque Android, la plateforme mobile de Google, représente elle aussi une belle part du marché. Près de 84 millions de smartphones américains fonctionnent sous Android, c'est 16,5 millions de plus que les smartphones Apple. Un chiffre qu'il faut cependant relativiser, car Android est un écosystème très fragmenté, tandis qu'Apple maîtrise à 100 % la manufacture de ses appareils.
Selon comScore, les utilisateurs d'iPhone sont en moyenne plus riches que les utilisateurs de smartphones Android, mais aussi plus jeunes, puisque 43 % des "Apple Addict" ont entre 18 et 34 ans, contre seulement 39 % chez Android. Côté tablette, même constat serré, 57 % des utilisateurs d'iPad ont moins de 45 ans, contre 53 % chez Android.
À l'assaut du m-commerce
Sur le podium des applications mobiles les plus populaires, on retrouve sans grande surprise Facebook, YouTube, Google, Gmail, Instagram, mais aussi Pandora Radio à la cinquième place et, plus loin dans le classement, Twitter, Snapchat, Amazon Mobile ou encore eBay. Voilà qui ne pourra que faire plaisir aux géants du e-commerce que sont Amazon et eBay, qui lorgnent depuis déjà un moment sur les perspectives du m-commerce (le e-commerce sur mobile). Des perspectives encore plus alléchantes à l'heure des smartphones plus sécurisés que jamais : l'application iTouch d'Apple permet de verrouiller son smartphone grâce à son empreinte digitale, le transformant en véritable carte bancaire. Il se murmure d'ailleurs que l'iPhone 6, que le géant californien devrait dévoiler le 9 septembre prochain, contiendra une fonction de paiement mobile. De leur côté, Facebook et Twitter testaient cet été aux États-Unis un bouton "Buy now" ("Acheter maintenant") permettant à leurs utilisateurs d'acquérir directement les produits des publicités : un bon moyen de poser ses cartes sur la table décidément très en vue du m-commerce.
Le m-commerce a réalisé 500 millions d’euros de recettes en 2010. Ce chiffre a grimpé à 2,6 milliards en 2013. Pour 2014, les professionnels attendent 4,3 milliards d’euros. Toutes les études prédisent au commerce sur mobile un envol fulgurant ! Malgré ces prémisses encourageantes, une réalité s’impose: le m-commerce est encore au stade des promesses… Va-t-il enfin décoller ? Où on est-on et quel bilan peut-on faire aujourd’hui, en termes d’équipement, d’usages, d’expérience utilisateur et de confiance de la part des mobinautes ?
Pour compléter cet article vous trouverez en bas de ce post une infographie dressant l’état des lieux du m-commerce en France.
Le taux d’équipement
1 français sur 2 possède un smartphone, soit environ 28 millions de personnes. 70% des téléphones mobiles vendus en 2014, seront des smartphones. Pour ce qui est des tablettes, la situation est aussi favorable. 9 millions de foyers sont équipés d’au moins une tablette. On estime qu’à la fin de l’année en cours, 19,3 millions de tablettes seront en circulation. Ces chiffres confirment la maturité acquise par le parc français et surtout sa capacité à devenir un levier puissant pour assurer le décollage du shopping sur mobile. Comme pour le e-commerce en son temps, en démocratisant les forfaits « Data », Free a fortement contribué à l’accélération du taux d’équipement en smartphones et en filigrane à notre appétence pour les activités sur dispositifs mobiles.
Les usages
59% des personnes possédant un mobile, l’utilisent pour accéder à Internet. Multi-connecté, le mobinaute peut entamer une activité sur son smartphone dans les transports en commun et l’achever tranquillement chez lui via sa tablette. Il peut s’informer sur un produit via son smartphone avant de l’acheter en magasin. 31% des dernières recherches (avant de se rendre en magasin) se font sur smartphone. En boutique, il scanne le code barre d’un article; en vacances, il utilise son téléphone pour s’orienter ou trouver des informations pratiques. Ainsi, selon Médimatrie, 45% des mobinautes ont utilisé la fonction géolocalisation pour chercher un itinéraire… L’atomisation avancée des usages fait désormais partie du quotidien des mobinautes.
Si le taux d’équipement et les usages dynamisent la courbe ascendante des achats via mobile, l’expérience utilisateur et la confiance sont deux autres chantiers essentiels à la massification des pratiques en matière de m-commerce. Dans ce domaine, beaucoup de chemin reste à faire.
L’expérience utilisateur
Pour vivre une expérience d’achat satisfaisante, le mobinaute a besoin de sites performants, de pages qui s’affichent vite. Hélas, un grand nombre de boutiques en ligne sont encore loin de répondre aux attentes particulières du shopping sur mobile. De nombreux e-marchands sont encore au questionnement technique : site mobile, site en responsive design ou développement d’applications pour mobiles ? Preuve de cet attentisme, plus de la moitié des e-marchands français n’envisagent aucun projet de m-commerce avant 2016 (voir article sur le sujet). Sauf que le rythme de croissance du m-commerce est fortement lié à l’ergonomie des sites et au confort d’achat sur terminaux mobiles. Compromettre l’expérience utilisateur peut devenir un frein sérieux à l’envol du m-commerce…
La confiance
Pour s’adonner en toute confiance aux joies du m-commerce, le mobinaute a besoin de sécurité. Les tentacules trop voyantes du « Big data » et des objets connectés, risquent de rendre le consommateur encore plus méfiant qu’il ne l’est déjà. 74% des français n’ont pas confiance dans la protection de leurs données personnelles sur Internet. Pire, 80% laissent entendre que les données personnelles qu’ils partagent sur Internet ne leur appartiennent quasiment plus. Sécuriser les paiements et les données surtout en situation de mobilité, constituent pour tous les acteurs, l’autre défi à relever en matière de commerce en ligne via les terminaux mobiles…
Conclusion
Même, si l’expérience utilisateur et la confiance sont encore à un stade gestatif, le nombre d’appareils en circulation et la diversification des usages contribuent solidement au frémissement du m-commerce. Les contraintes d’ergonomie et d’affichage seront vite levées. Même si le lien de confiance est encore à construire, même si l’achat sur mobile est une pratique à peine émergente, pour décoller, le m-commerce bénéficie d’un terrain très favorable, un terrain déjà travaillé par plus d’une décennie de commerce en ligne. Une chose est sûre, la croissance du m-commerce sera très vigoureuse, mais pas avant deux ou trois ans…
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Pour la réalisation de cette vidéo, merci à :
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Le boss de Microsoft Steve Ballmer présente une tablette Windows.
Malgré le boom de ces dernières années, elles n’ont pas remplacé les ordinateurs.
Quatre ans seulement après leur apparition, les tablettes en auraient-elles déjà fini avec leur âge d’or ? Alors que s’ouvre à Berlin l’IFA, le salon de rentrée de l’électronique grand public, le net ralentissement de la croissance de ce marché - mirifique il y a encore peu - semble signer le début d’une nouvelle ère.
Après une progression des ventes de 70% en 2013 selon Gartner, elle ne serait plus «que» de 24% en 2014, tandis que l’institut concurrent IDC anticipe, lui, une croissance de 12% dans le monde, mais nulle en Amérique du nord et en Europe.
«Ce qui est certain, c’est que l’on assiste à un changement assez radical de la situation, constate Tristan Buchet, directeur des marchés informatiques chez GFK. D’abord dominé par son inventeur, Apple, ce segment de marché a subi de plein fouet une impitoyable guerre des prix avec un montant moyen d’achat aujourd’hui ramené en France à 207 euros, en raison de la profusion de modèles d’entrée de gamme. La poule aux œufs d’or de la tablette a bel et bien disparu.»
Remplacement. Au coude à coude, les deux leaders du marché accusent le coup : Apple vient d’enregistrer un deuxième trimestre consécutif de baisse des ventes d’iPad tandis que le coréen Samsung n’atteindra pas cette année son objectif de 60 millions d’unités écoulées et a pris la décision de baisser ses prix.
Plusieurs phénomènes se conjuguent pour expliquer cet essoufflement. Il y a d’abord le taux d’équipement, déjà très élevé dans certaines régions du monde, qui tire progressivement la tablette vers un marché de remplacement. Selon GFK, ce taux atteignait déjà 28,7% des foyers français en 2013 et sera de 37% à la fin de cette année. Circonstance aggravante dans cette période de stagnation du pouvoir d’achat, les consommateurs ont en outre tendance à conserver leur tablette plus longtemps. Et ce n’est pas l’arrivée d’une myriade de nouveaux objets connectés qui va pousser ses usagers à privilégier l’acquisition d’une nouvelle tablette.
Autre tendance lourde, la tablette n’a pas remplacé le bon vieux PC, contrairement à ce que prédisaient nombre d’experts. «Elle reste fondamentalement un outil de consultation, mais pas de travail et de production, analyse Tristan Buchet. Non seulement elle n’a pas cannibalisé le PC, mais elle est de plus en plus coincée entre deux supports qui font tout pour grignoter ses parts de marché.» Les «phablettes» - ces smartphones aux écrans géants imposés par Samsung - l’attaquent par le bas, tandis que les tablettes-PC comme le Surface de Microsoft la concurrencent par le haut. Certes, il ne devrait se vendre que 450 000 de ces hybrides en 2014 dans l’Hexagone contre encore 7 millions de tablettes.
«A court terme, la tablette n’est évidemment pas menacée, reconnaît Tristan Buchet. Mais il y a de vraies interrogations sur la force d’attraction d’un produit un peu bâtard qui arrive en troisième écran après le mobile et le PC.»
Filon. Les fabricants rivalisent d’ingéniosité afin de contrer ce début «d’épuisement» d’un filon longtemps extrêmement profitable - et qui le reste encore dans des pays émergents comme la Chine. La grande tendance du moment est à la spécialisation de la tablette sur des niches (tablette de cuisine, de lecture, de conduite, pour les entreprises, etc.) afin de l’imposer sur de nouveaux usages dédiés. Selon la rumeur, Apple devrait s’y essayer sans tarder avec la prochaine version de l’iPad attendue en version très grand écran afin de l’imposer sur le très innovant marché de l’éducation.
En 5 ans, le nombre de mobinautes a été multiplié par 2,7, soit 18,4 millions d'internautes sur mobile supplémentaires, en France. Plus de 60 % des mobinautes sont responsables des achats contre moins de la moitié en 2009.
29,4 millions de personnes sont mobinautes en France, selon Mediamétrie qui a dévoilé ses statistiques de juin 2014.
La population est en très forte augmentation : + 18,4 millions d’individus en 5 ans soit 2,7 fois plus de mobinautes entre 2009 et 2014.
En 5 ans le profil des mobinautes a bien évolué. Tout d’abord, la parité hommes femmes s’est installée : on compte 51 % d’hommes en 2014, alors qu’ils étaient 60 % en 2009.
Et puis les mobinautes ont « vieilli » : aujourd’hui, plus de la moitié (53,2 %) ont 35 ans ou plus, alors qu’ils étaient un peu plus d’1/3 (35,8 %) en 2009.
On remarque également que plus de 60 % des mobinautes sont responsables des achats contre moins de la moitié en 2009.
Petite réflexion dominicale (note : du dimanche pour ceux qui sont toujours en vacances et oui j’ai noté que nous étions déjà lundi) que je souhaiterai partager avec vous : Le e-commerce va t’il devenir un produit d’appel ?
Je m’explique : la rentabilité des sites e-commerce, y compris (voir surtout) des plus gros est extrêmement marginale, en citant par exemple : Cdiscount, Rueducommerce, Amazon, Les sites du groupe Rocket Internet et, même si les résultats semblent s’améliorer, Amazon se fait toujours retoquer en bourse pour être, encore une fois, non rentable.Un très bon dossier est disponible sur le JDN ici même sur le sujet donc passons à la suite.
Bref, vendre des produits avec des coûts d’acquisition démentiels (15 à 25% du CA), des frais logistiques extrêmement élevés (entre 15 et 25% du CA également) et une concurrence monstrueuse semble compliqué. De nombreux sites de niche se débrouillent très bien ne vous en faites pas mais là on parle de l’avenir des « gros e-commerçants ».
Donc la rentabilité est compliqué en vendant des produits, c’est pour ça que de nombreux gros sites e-commerce se positionnent en tant que marketplace et tentent d’augmenter ainsi leur rentabilité. D’après Mirakl 50% de la rentabilité de Fnac.com vient de la marketplace. Le produit devient donc de moins en moins important dans le métier du « gros e-commerçant » qui se concentre plus sur la technique : marketplace, système de paiement (la carte Cdiscount) , hébergement style AWS, Voip (Viber avec Rakuten) etc …
C’est un peu le même schéma que les grandes surfaces qui utilisent les CD/livres en produit d’appel pour au final vous vendre de la lessive. Il n’est pas interdit de penser que vendre des milliers de produits à 0 point de marge (ou presque) et vendre des services techniques à haute valeur ajoutée en contrepartie puisse être l’activité la plus rentable pour ces gros e-commerçants.
Cela expliquerai aussi en partie la course aux rachat de services web « périphérique » de ces derniers mois. Si cela devait arriver, comment pourrions nous concurrencer ces gros e-commerçants ? D’un coté on aurait un business model basé sur la vente de produits pour les petits e-commerçants et de l’autre de la vente de services Hi-Tech avec l’e-commerce comme »excuse » pour attirer le chaland pour les mastodontes.
Vendre à quelques points de marge et être rentable c’est après tout ce qu’arrive à faire la grande distribution. Alors d’après vous : Le E-commerce, futur produit d’appel pour vendre des services ou bien une remontée des prix et des marges est elle à prévoir ?
Au contraire des États-Unis et du Royaume-Uni, ce sont les places de marché dites verticales qui dominent le secteur dans la plupart des pays en Europe.
Les distributeurs anglais s’orientent facilement vers le marché du e-commerce Anglo-saxon. Les journaux anglais orientés technologies et e-commerce parlent tellement des grands groupes américains tels qu’eBay et Amazon, qu’on peut facilement penser qu’ils font partie des seuls acteurs de ce marché au monde.
A dire vrai, en Europe, le marché du e-commerce est bien plus diversifié et complexe que ce que la plupart des gens imaginent. Néanmoins, quand on pense à cette diversité, cela paraît tout à fait logique. Les coutumes en e-commerce sont le reflet des nuances culturelles et des préférences de chaque pays. Il va de soi que les habitudes de navigation et les sites de vente en ligne les plus populaires vont être différents en France, en Espagne et en Angleterre. La difficulté pour les distributeurs britanniques est d’outrepasser ces singularités et de s’assurer qu’en Europe, leurs produits suscitent l’intérêt.
Si aux États-Unis et au Royaume-Uni, ce sont les places de marché multi-catégories qui dominent le secteur du e-commerce, comme c’est le cas pour eBay et Amazon, en Europe, on assiste à une véritable prééminence des places de marché dites verticales. Par exemple, Zalando et Otto en Allemagne, ou encore La Redoute et Spartoo en France sont de véritables leaders en ce qui concerne la mode. La FNAC, Cdiscount, Priceminister et Rue du Commerce quant à eux, se destinent à la technologie et aux produits culturels.
L’approche commerciale des distributeurs européens diffère également selon les pays. En France, sur internet, la durée des campagnes commerciales a toujours été très clairement définie. Ces campagnes sont prévues à des périodes prédéterminées chaque année. Par exemple, une hausse des ventes est systématiquement attendue lors des « Soldes d’été ». Certaines places de marché européennes telles que Zalando, sont même allées plus loin en interdisant toute mise en place de réductions sur leur site en dehors des périodes de soldes prédéfinies.
Intégration de diverses places de marché
Par ailleurs, en Europe comme en Angleterre, le service client est crucial pour l’e-commerce. Toutefois, les distributeurs européens peuvent être confrontés aux barrières linguistiques, et culturelles, qui les empêcheront de répondre parfaitement aux attentes de leurs clients. C’est pourquoi, de nombreuses places de marché, telles que Spartoo et BrandAlley, ont décidé de gérer elles-mêmes leur service client. Cela signifie que si vous vendez vos produits sur l’un de ces deux sites web, leur service client s’occupera de toutes les questions et les réclamations de vos clients européens. Pour les consommateurs, c’est un gage de haute qualité de service. Pour les revendeurs, cela les libère de la gestion des requêtes potentielles de leurs clients, auxquelles ils devraient répondre en plusieurs langues.
Pour les marques et les distributeurs anglais souhaitant se forger d’une clientèle en Europe, l’intégration de diverses places de marché européennes, dans une stratégie multicanale, est une des meilleures façons de gagner en visibilité. Cela permet aux distributeurs de profiter pleinement de la puissance marketing et de l’audience de nombreuses places de marchés internationales.
Les meilleurs distributeurs multicanaux choisissent toujours de vendre un assortiment de leurs produits sur une sphère de places de marché verticales ou généralistes. En contrôlant minutieusement leurs prix et leurs campagnes promotionnelles, leurs offres les plus attractives peuvent facilement être adaptées à chaque pays. De plus, en intégrant des places de marché qui offrent des services supplémentaires tels que le service clients et la livraison, les distributeurs peuvent faire des économies substantielles en termes d’infrastructure, et améliorer la qualité de leur livraison en Europe.
Pour surmonter la barrière de la langue, l’un des plus gros freins à l’expansion en Europe, de nombreuses places de marché telles que Priceminister, Cdiscount, Rakuten, FNAC ou encore Rue du Commerce, offrent la possibilité de faire correspondre leur produits par code EAN (European Article Number). Cela signifie que les distributeurs n’ont pas besoin de traduire les caractéristiques de leurs produits en différentes langues. Ils intègrent un ensemble de données pour un code EAN et la place de marché se charge du reste. A l’avenir, la commodité et la logistique seront des éléments clés pour les e-commerçants.
Marché ultra-compétitif
Autrement dit, le degré de compétitivité d’un distributeur reposera sur son aptitude à offrir des produits via un maximum de canaux, et à les livrer via un maximum de moyens. Cette tendance se confirme déjà par les chiffres : selon une récente étude menée par RetailMeNot, le m-commerce devrait atteindre 24,9 milliards d’euros en Europe, et représenter 13% des ventes en ligne globales en 2014. Il est donc crucial pour les distributeurs d’utiliser des places de marché optimisées pour un usage via un appareil mobile, ou ayant, au moins, une application mobile. La tendance du « Click and collect » se développe également très vite en Europe. Les grands distributeurs ont d’ailleurs la capacité de déployer ce type d’offre, grâce à leurs propres magasins, contrairement aux petits distributeurs et aux marques dites « pureplayers » qui n’ont, pour la plupart, pas de locaux commerciaux.
C’est pourquoi, on constate une augmentation des partenariats entre les places de marché et les gros distributeurs, comme c’est le cas d’eBay avec Argos. En réalité, la situation du e-commerce en Europe est telle, qu’à moins d’être une grande marque internationale, vous ne pourrez pas donner suffisamment de visibilité à vos produits sans l’aide des différentes places de marché européennes qui mettent à disposition leur audience et leur expertise. En utilisant ces dernières, qui offrent des services complémentaires et ont compris les tendances du marché européen, les distributeurs anglais peuvent concurrencer leurs compétiteurs européens tout en faisant des économies d’infrastructure.
En conclusion, le marché du e-commerce européen est ultra compétitif et complexe. Néanmoins, cette rivalité intercontinentale a créé un environnement où de plus en plus de produits innovants sont développés, et peuvent être utilisés comme leviers de compétitivité par les distributeurs.
Twitter vient de racheter CardSpring, une start-up qui édite une plate-forme sécurisée permettant aux développeurs de créer des applications acceptant les paiements par carte bancaire pour certaines offres spéciales : réduction, programme de fidélité… La solution fonctionnant en cloud, les commerçants n’ont donc pas besoin d’installer de nouveaux terminaux sur leur point de vente.
« Nous avons déjà donné la possibilité aux utilisateurs de recevoir des offres spéciales et des rabais (…) ou d’ajouter des articles à leur panier en ligne – le tout directement à partir d’un tweet » explique le réseau social sur son blog. Twitter s’intéresse ici à la possibilité d’effectuer des commandes et des achats chez les commerçants physiques.
« Chez Twitter, nous allons continuer d’accélérer l’adoption de notre plate-forme et travailler avec nos partenaires éditeurs et financiers et les points de vente au détail pour créer de nouvelles expériences de commerce innovantes pour les consommateurs », explique quant à elle la start-up.
Basée à San Francisco, CardSpring avait bouclé un tour de table de 10 millions de dollars en 2012 auprès d’Accel Partners et Greylock Partners notamment.
Le site de ventes privées toulousain lance une nouvelle version de son application iPhone, disponible sur l'AppStore.
Le m-commerce - pour e-commerce sur tablettes et mobiles - est plus que jamais d’actualité pour la société toulousaine Vente du Diable qui réalise aujourd’hui 30 % de son audience via les smartphones.
Le site de ventes privées vient donc de lancer une nouvelle version de son application iPhone, offrant une interface plus intuitive et une navigation optimisée. Un menu latéral permet ainsi d’accéder à l’ensemble des fonctionnalités de l’application : suivi de commande, mon compte, produits consultés et favoris.
Avec cette nouvelle version et la sortie de l’app Androïd programmée pour septembre, Vente du Diable prévoit de réaliser 6 millions d’euros de chiffre d’affaires via le m-commerce dès la fin de l’année, contre 1,5 millions d’euros actuellement. Chantal Delsouc, MID e-news
Je vous laisse découvrir la totalité de l’infographie ci-dessus :
C’est un chiffre surprenant que nous fournit l’agence Hi-Digital dans son infographie « Le m-commerce et le t-commerce, bilan 2013″. Selon eux, le chiffre d’affaires réalisé par les e-commerçants sur les mobiles et tablettes a augmenté de 106% en 2013. Également, selon eux, le taux de conversion sur tablettes aurait même dépassé celui sur ordinateurs… Quels enseignements peut-on retirer de cette infographie ?
2013 : l’année de la consécration pour les mobiles et tablettes
Alors que le nombre d’acheteurs en ligne continue de croitre au fil des années, le nombre d’utilisateurs de smartphones et tablettes suit la même tendance. Sur plus de 65 millions de français, 50% possèdent un smartphone et 23%, une tablette. Tout naturellement, le nombre d’acheteurs sur les supports mobiles a également augmenté. 57% des mobinautes et tablonautes ont déjà effectué un achat via l’un de ces deux supports. Au total, le montant de ces transactions représente 11% du chiffre d’affaires global des e-commerçants, soit une hausse de 106% en 2013; là où cette croissance s’élève à seulement 13,5% pour les ordinateurs. Plus étonnant, cette infographie annonce que le taux de conversion sur tablette, estimé à 2,54%, aurait dépassé celui des ordinateurs, qui s’élève à 2,4% !
On note également la complémentarité de ces supports car 48% des utilisateurs de tablettes utilisent, en amont, leur smartphone dans leur processus d’achat.
2014 : Des prévisions prometteuses
Et cela ne s’arrête pas là… Pour 2014, les chiffres annoncés sont de la même envergure que ceux de 2013. Avec encore une nette augmentation des utilisateurs des supports mobiles, on prévoit une croissance du chiffre d’affaires de 105% pour les mobiles et de 109% pour les smartphones ! Enfin, le mobile devrait générer 10% du trafic d’Internet contre 16% pour les tablettes.
Conclusion : la nécessité de s’adapter
En somme, ces chiffres nous confirment que la génération actuelle de consommateurs est de plus en plus mobile. Ces derniers ont moins de temps pour se poser devant un ordinateur et consommer en ligne. C’est pourquoi ils cherchent la praticité des supports mobiles. Avec l’augmentation du chiffre d’affaires généré sur ce type de supports, on remarque que les e-commerçants ont pris conscience de l’enjeu « mobile » en développant des design Responsive, adaptables à tous les supports. En revanche, on peut affirmer sans problème que les personnes qui n’ont pas adapté leur boutique en ligne devraient rapidement passer à la vitesse supérieur car compte tenu de ces chiffres, ils perdent un potentiel certain de chiffre d’affaires…
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