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December 16, 4:32 PM
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Portrait Jeune Chercheuse – Elsa Bernard, chercheuse en oncologie computationnelle
Elsa Bernard est chercheuse à Gustave Roussy, où elle dirige le laboratoire d’Oncologie Clinique Computationnelle au sein de l’UMR-S 981 (INSERM/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif). Avec son équipe, elle développe des approches computationnelles de pointe au service de l’oncologie de précision. Après une formation pluridisciplinaire en géosciences et mathématiques à l’École Normale Supérieure (Ulm), elle obtient un Master 2 en probabilités et statistiques à l’Université Paris VII, puis un doctorat en biologie computationnelle en 2016, réalisé entre les Mines ParisTech et l’Institut Curie sous la direction du Pr Jean-Philippe Vert. Sa thèse, consacrée au développement de méthodes d’inférence de l’épissage alternatif et leurs applications en cancérologie, ancre durablement son intérêt pour l’oncologie computationnelle. Elle rejoint ensuite le Memorial Sloan Kettering Cancer Center (2016–2021) pour se spécialiser dans la génomique du cancer, en particulier des leucémies myéloïdes. Ses travaux conduisent à l’identification de biomarqueurs diagnostiques et pronostiques majeurs, notamment la caractérisation de l’état allélique de TP53, désormais intégré à la Classification 2022 de l’OMS, ainsi qu’au développement de systèmes innovants de stratification du risque et de classification moléculaire (IPSS-M, nouvelle taxonomie moléculaire des myélodysplasies) aujourd’hui largement adoptés en pratique clinique internationale. De 2021 à 2023, elle poursuit son parcours au Francis Crick Institute (Londres, Royaume-Uni) au sein du laboratoire du Pr Charles Swanton. Elle y dirige un projet sur l’impact de l’hématopoïèse clonale sur le microenvironnement tumoral et la progression des tumeurs pulmonaires. Ces travaux, combinés à ses contributions sur la transition d’états précurseurs (hématopoïèse clonale) vers des néoplasies myéloïdes, se situent au carrefour de la biologie du vieillissement, de la génomique évolutive et de l’écologie tumorale, avec le potentiel d’ouvrir la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques. Depuis janvier 2024, Elsa a rejoint Gustave Roussy en tant que cheffe de groupe ATIP-Avenir. Son laboratoire s’intéresse à la détection précoce et l'interception des cancers secondaires, notamment liés aux traitements anticancéreux, au rôle de l’hématopoïèse clonale dans la progression tumorale et la réponse aux traitements, ainsi qu’au développement d’outils prédictifs basés sur la biopsie liquide (ADN tumoral circulant) pour anticiper réponse, rechute, et évolution des maladies. Ce programme de recherche bénéficiera en 2026 du soutien d’une ERC Starting Grant. “Prediction is very difficult, especially of the future” - Niels Bohr -> Contact : elsa.bernard@gustaveroussy.fr
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December 2, 8:07 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Sophie de Carné Trécesson, Chaire de Professeur Junior en prévention des cancers
Sophie de Carné Trécesson studies the early events that drive the progression of pre-cancerous lesions toward malignancy, focusing on the interactions between cancer cells and their surrounding normal cells. Her goal is to understand how external factors – known as the exposome – contribute to tumourigenesis and identify ways to prevent cancer before it emerges. A cell biologist and junior group leader at Gustave Roussy, she leads the Inflammation and Cancer Plasticity Laboratory (UMR-S 981 Inserm/UPSaclay/Gustave Roussy, IHU‑PRISM, Villejuif). Her team investigates how environmental and metabolic factors influence the transformation of KRAS-mutated cells, which are frequently observed in lung and pancreatic cancers. After completing her PhD at the University of Angers and a first postdoctoral position in Nantes, Sophie joined the Francis Crick Institute in London, where she spent nearly ten years studying tumour plasticity and immune evasion in response to RAS signalling or cancer therapy. She returned to France in 2024 to establish her independent laboratory at Gustave Roussy and was appointed Junior Professor Chair (CPJ) in Cancer Prevention at Université Paris‑Saclay in March 2025. Her research combines patient samples, organoid models, murine systems and single-cell technologies to explore how the exposome creates a biological context that favours tumour promotion. By identifying early molecular and cellular changes involved in this transition, she aims to develop targeted prevention strategies that could reduce cancer incidence and alleviate the burden on healthcare systems. Beyond its scientific aspects, Sophie sees cancer prevention as a societal and economic priority. With rising healthcare costs and increasing patient numbers, she believes prevention is both economically and ethically necessary. Her years in the United Kingdom profoundly influenced her scientific approach and societal outlook. Sophie is deeply attached to British culture, its collaborative spirit and its commitment to inclusivity in science. She later obtained British citizenship and was selected as one of the 2025 Franco-British Young Leaders, which gives her a platform to strengthen links between science, public policy and society, and to establish prevention as an essential component of future cancer research and public health. “Improving prevention is critical to protect more lives and to preserve the sustainability of our healthcare systems.” -> Contact : sophie.de-carne@gustaveroussy.fr
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November 18, 11:05 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Jules Bernard-Espina, Maître de Conférences en sciences du mouvement humain
Jules Bernard-Espina est kinésithérapeute de formation (diplôme d’état en 2015). Il débute à l’hôpital de Garches, au sein du service de rééducation neurologique du Pr. Azouvi, où il prend en charge des patients cérébrolésés. La même année, il rejoint l’équipe de recherche clinique de l’IFMK Saint-Michel, sous la direction de Fabien Billuart, pour étudier les conséquences fonctionnelles de la chirurgie de prothèse totale de hanche sur le contrôle de l'équilibre. Suite à cette première expérience de la recherche, et riche de son expérience clinique, il décide de poursuivre le Master BME-Paris (Biomedical Engineering) à l’Université Paris Cité. Il rejoint alors l’INCC (Integrative Neuroscience & Cognition Center) où il réalise sa thèse de doctorat sous la direction de Marc Maier et Michele Tagliabue. A l’interface entre les neurosciences intégratives et leur application dans le domaine clinique, Jules s’intéresse à la façon dont le cerveau intègre et combine différentes sources d’informations sensorielles (visuelle, proprioceptive, et vestibulaire) afin de contrôler nos mouvements. En parallèle, il se forme à la rééducation vestibulaire (Diplôme Universitaire de Sorbonne Université en 2023). L'année suivante, il rejoint la Faculté des Sciences du Sport de l’Université Paris-Saclay et le laboratoire Complexité, innovation, Activités Motrices et Sportives - CIAMS comme attaché temporaire d'enseignement et de recherche. Il est recruté comme maître de conférences en 2024. Au CIAMS, il développe une ligne de recherche translationnelle sur l’intégration multisensorielle et le contrôle sensorimoteur, avec deux axes principaux : (1) La modélisation et l'étude des mécanismes cérébraux sous-jacents au traitement des informations sensorielles, et (2) le développement d'outils pour l'évaluation sensorielle de patients à la suite de lésions cérébrales ou du système vestibulaire. Au-delà du contexte clinique, Jules s'intéresse également à l’adaptation sensorielle dans le cadre de la plongée en apnée : un terrain qu’il connaît aussi comme apnéiste, moniteur et compétiteur. Publications “All models are wrong, but some are useful” – George Box -> Contact: jules.bernard-espina@universite-paris-saclay.fr
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October 30, 4:05 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Cyril Thomas, Maître de Conférences en histoire du sport
Cyril Thomas est historien du sport au sein de l’équipe « Corps, Sport, Genre et Rapports de Pouvoir » au laboratoire Complexité, Innovation, Activités Motrices et Sportives (CIAMS) à la Faculté des sciences du sport de l’Université Paris-Saclay. Ses recherches portent sur l’étude des relations internationales dans le champ sportif, principalement entre la France et certains pays africains. Sous la coupe des Postcolonial studies, sa thèse de doctorat en STAPS envisage la construction des relations entre la France et le Kenya en courses de fond comme un processus postcolonial singulier. Bien que les deux nations n’aient pas eu de liens coloniaux, l’évolution de leurs relations athlétiques reprend des modes de domination ou de fonctionnement similaires aux rapports de domination coloniaux ou postcoloniaux caractérisant l’ex-empire colonial français au sein d’un espace sportif mondialisé. Ses recherches actuelles explorent également les relations postcoloniales, au sens plus « conventionnel » du terme, entre la France et les pays d’Afrique francophone en athlétisme, s’intéressant notamment à l’institutionnalisation de la Francophonie dans le champ sportif au sein d’un processus ambivalent oscillant entre poursuite d’un rapport de domination culturelle et « aide au développement » dans une perspective émancipatrice. Cyril Thomas s’intéresse enfin aux questions raciales dans le champ sportif, notamment en coorganisant le séminaire Sport et racialisation, en partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Saclay et le laboratoire Printemps de l’UVSQ, au sein duquel interviennent divers·es chercheuses et chercheurs analysant l’expression de la race dans le champ sportif dans une perspective intersectionnelle. Il analyse lui-même les processus de racialisation concernant l’évolution des représentations des journalistes ou des responsables fédéraux français sur la domination kényane dans les courses de fond qu’il met en relation avec les représentations sur la domination chinoise en tennis de table dans une démarche comparative, révélant différentes appréhensions de la racialisation selon les populations et les activités sportives concernées. S’appuyant sur son expérience professionnelle antérieure d’enseignant spécialisé dans les 1er et 2nd degrés, il co-dirige la Licence Staps éducation et motricité 1er degré, préparant les étudiant·es au concours de recrutement des professeurs des écoles. Lien vers les publications : https://cv.hal.science/cyrilthomas « S’intéresser aux représentations de l’altérité du point de vue de l’Histoire, c’est contribuer à défaire les images qu’elle a figées ». -> Contact : cyril.thomas@universite-paris-saclay.fr
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October 14, 6:09 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Jorge Eduardo Torres Paz, chercheur en biologie du développement et évolution
Pendant ses premières études en biochimie à Valdivia (Chili), Jorge Eduardo Torres Paz a développé un vif intérêt pour l’évolution. Pour son mémoire de licence, il a choisi d’étudier l’évolution du caryotype d’un rongeur sud-américain, Tympanoctomys barrerae, qui possède le plus grand nombre de chromosomes connu chez les mammifères (2n = 102). Ses recherches ont soutenu l’hypothèse selon laquelle ces espèces sont apparues à la suite d’événements de polyploïdisation résultant d’hybridations interspécifiques. Pour sa thèse de doctorat, Jorge s’est orienté vers le développement embryonnaire. Il a rejoint le laboratoire de la Dr. Kate Whitlock à l’Université de Valparaiso (Chili) pour étudier le développement du système olfactif du poisson-zèbre. Les épithéliums olfactifs, organes sensoriels périphériques, détectent les signaux chimiques de l’environnement et transmettent ces informations au bulbe olfactif du cerveau. Au cours de sa thèse, il a analysé les mouvements cellulaires et l’expression de gènes impliqués dans la morphogenèse du système olfactif. Ses travaux ont montré que l’organe sensoriel olfactif et le bulbe olfactif se développent de manière coordonnée à partir d’un domaine morphogénétique initialement continu, qui se sépare morphologiquement par la formation d’une lamina basale et la migration des cellules de la crête neurale. Après son doctorat, désireux de combiner ses intérêts pour l’évolution et la biologie du développement, il a poursuivi une carrière dans le domaine de l’evo-devo en rejoignant le laboratoire de la Dr. Sylvie Rétaux à l’institut des Neurosciences Paris-Saclay - NeuroPSI (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette). Dans ce labo il a travaillé sur le poisson Astyanax mexicanus, un modèle unique pour étudier le développement embryonnaire dans un contexte évolutif. Cette espèce comprend deux écomorphotypes : les poissons de surface vivant en rivière et les populations cavernicoles adaptés à l’obscurité permanente. L’adaptation à la vie en caverne a conduit à des modifications anatomiques et comportementales, dont la perte complète des yeux. Ses recherches postdoctorales ont mis en évidence des mécanismes du développement précoce responsables de ces traits évolutifs. Pour approfondir ses travaux sur la biologie du développement et l’évolution, Jorge a ensuite rejoint l’équipe de Shahragim Tajbakhsh et Glenda Comai à l’Institut Pasteur (Paris, France). Dans ce projet, il a étudié les mécanismes développementaux conduisant à l’établissement du muscle strié œsophagien (d’origine crâniale) chez la souris. L’œsophage embryonnaire est initialement entouré de couches de muscle lisse, progressivement remplacées par du muscle strié pendant les stades postnataux. Dans ses travaux, il a montré que la différenciation du muscle strié est nécessaire à la disparition du muscle lisse. En 2024, Jorge a obtenu un poste de chargé de recherche au CNRS et a rejoint de nouveau l’équipe de Sylvie Rétaux. Ses recherches actuelles visent à comprendre l’établissement de l’anatomie de l’œil pendant l’embryogenèse en utilisant le poisson cavernicole comme modèle de mutant naturel. « Evolution of form is very much a matter of teaching very old genes new tricks! » - Sean B. Carroll -> Contact : jorge.torres-paz@cnrs.fr
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September 30, 5:58 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Gabriel Matos Rodrigues, chercheur en biologie moléculaire
Originaire du Brésil, Gabriel Matos Rodrigues a suivi sa formation universitaire à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro. Durant ses études, il a effectué deux stages scientifiques au Centre allemand de recherche sur le cancer, ce qui lui a permis d'acquérir une expérience internationale dès ses débuts. Il a ensuite poursuivi son parcours académique en France, où il a obtenu un doctorat à l’Université Paris-Saclay, sous la direction de Bernard Lopez, entre 2017 et 2020. En 2021, il a rejoint les États-Unis pour effectuer un post-doctorat dans le laboratoire d’André Nussenzweig à l’Institut national du cancer (NIH), qu’il a mené jusqu’en 2024. Cette même année, il a été recruté comme chargé de recherche par le CNRS, au sein du laboratoire Intégrité du génome et cancers (UMR 9019 CNRS/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif) et a également été nommé responsable d’équipe ATIP-Avenir à l’Institut Gustave Roussy. Les recherches de Gabriel Matos Rodrigues portent sur les mécanismes de l’instabilité génomique, en lien avec le développement du cancer et les processus de vieillissement. Son groupe s’intéresse particulièrement aux facteurs moléculaires qui préservent l’intégrité du génome et aux conséquences de leur dérégulation sur les cellules et les organismes. Deux grands axes structurent ses travaux : - L’étude des mécanismes régissant la stabilité des régions d’ADN répétées, souvent impliquées dans des pathologies, notamment les cancers.
- L’analyse des différentes voies de réparation des cassures double brin de l’ADN, afin de mieux comprendre leur rôle dans l’équilibre entre vieillissement cellulaire et tumorigenèse.
« L'éducation ne change pas le monde. L'éducation change les gens. Les gens changent le monde. » - Paulo Freire -> Contact : gabrieleduardo.de-matos-rodrigues@gustaveroussy.fr
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September 16, 3:21 PM
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Portrait Jeune Chercheur – Baptiste Roelens, ingénieur chercheur en bioinformatique
Baptiste Roelens est ingénieur chercheur au CEA depuis décembre 2024. Il est affecté à la plateforme de bioinformatique intégrative – BIOI2 de l’I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) en charge notamment des approches mettant en jeu les méthodes d’intelligence artificielle. Son parcours est une synthèse de l'informatique théorique et des sciences du vivant. Il pose les bases de ses compétences à l'École Polytechnique, où il développe une compréhension solide des aspects théoriques et techniques de ces deux domaines. Il consolide ensuite son expertise à l'Institut Curie en se concentrant sur un aspect plus expérimental ; sa thèse de doctorat porte sur l'étude du rôle d'un facteur d'assemblage de la chromatine, le chaperon d'histones CAF-1, dans la régulation de l'organisation de la chromatine lors de la prophase méiotique chez la drosophile. Ce travail l'a amené à développer des approches quantitatives pour analyser l'organisation de la chromatine. Poursuivant son cheminement, il rejoint l'université Stanford pour un post-doctorat. Il se plonge dans l'analyse d'images biologiques, affinant ses compétences en développant des pipelines de traitement de données pour explorer les mécanismes de régulation de l'organisation chromosomique et de la progression du cycle cellulaire dans la lignée germinale de l'organisme modèle C. elegans. De retour en France, il met ses compétences au service de l'entreprise de biotechnologie Viroxis dans laquelle il a contribué au développement de méthodes d'apprentissage profond de pointe pour la conception de protéines, renforçant ainsi sa maîtrise des outils bioinformatiques avancés. Son expérience, qui s'étend à la fois aux laboratoires dits « humides » (biologie expérimentale) et « secs » (informatique), fait de lui un atout précieux pour la plateforme BIOI2. Il est idéalement positionné pour collaborer avec la communauté d'imagerie de l'I2BC, en particulier la plateforme Imagerie-Gif, afin de mettre en place des méthodes d'analyse permettant de rationaliser le traitement des données d'imagerie complexes. Grâce à son profil interdisciplinaire, il est un partenaire privilégié pour répondre aux défis contemporains de l'imagerie scientifique. Son approche, qui marie rigueur académique et expertise pratique, sera essentielle pour aider la plateforme BIOI2 à développer des solutions d'analyse de données d'imagerie innovantes et performantes pour le bénéfice de toute la communauté de recherche. « La théorie sans la pratique est inutile, et la pratique sans la théorie est aveugle » - Emmanuel Kant -> Contact : baptiste.roelens@i2bc.paris-saclay.fr
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September 3, 4:36 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Nawal Maïssa, Maître de Conférences en biologie cellulaire
Nawal Maïssa est Maître de conférences à l’université de Versailles St Quentin en Yvelines – Université Paris-Saclay (UVSQ-UPSaclay) depuis septembre 2024. Ses activités d’enseignement en Biologie Cellulaire, Microbiologie et Parasitologie ont lieu à l’UFR des Sciences de l’UVSQ. Ses activités de recherche sont intégrées au Laboratoire de Génétique et Biologie Cellulaire – LGBC (Versailles) dirigé par le Pr Isabelle Guénal. Après un master de Microbiologie, Nawal a réalisé sa thèse de doctorat en Microbiologie à l’institut Cochin à Paris dans le laboratoire du Dr Sandrine Bourdoulous (Inserm U1016/USPC). Ses travaux ont permis de décrire un complexe protéique impliqué dans l’adhérence et l’induction de voies de signalisation essentielles à la stabilisation du méningocoque (pathogène responsable des méningites à méningocoques) à la surface des cellules endothéliales des vaisseaux périphériques et de la barrière hématoencéphalique. Ce projet lui a permis notamment de développer un intérêt pour les approches de microscopie à super résolution 3D (STORM et SIM) et pour la microscopie à force atomique. En deuxième partie de thèse, son intérêt pour l’étude de la polarité cellulaire lui a permis de développer un nouveau projet qui a permis de montrer la réorientation de l’axe de polarité des cellules endothéliales infectées par le méningocoque, vers les colonies bactériennes et d’identifier les voies de signalisation impliquées. Cette réorientation est impliquée dans l’exocytose du facteur de Von Willebrand associée aux infections à méningocoques. Après sa thèse, Nawal a poursuivi sa recherche au King’s College de Londres pour travailler dans l’équipe du Dr Monica Agromayor, ses travaux ont mis en évidence deux nouveaux acteurs moléculaires dans la dynamique de formation et de dissociation des adhésions focales au cours de la migration cellulaire. Par la suite, Nawal a rejoint l’équipe du Dr Anne Eichmann pour une seconde expérience post-doctorale au PARCC (Centre de Recherche Cardiovasculaire de Paris/Inserm U970) grâce à l’obtention d’un financement de la fondation Lefoulon-Delalande. Elle s’intéresse alors à la dynamique des protéines des jonctions serrées des cellules endothéliales de la barrière hématoencéphalique. Ses travaux ont contribué à la description d’une nouvelle approche moléculaire permettant l’ouverture transitoire de la barrière hémato-encéphalique. Intéressée par l’enseignement et la transmission de connaissance, Nawal a rejoint l’UVSQ en tant qu’ATER pendant 2 ans pour se former et acquérir de l’expérience en enseignement et en approches pédagogiques. Recrutée en 2024 au poste de Maitresse de Conférences, elle s’intéresse maintenant à la description des mécanismes moléculaires contrôlant la dynamique mitochondriale dans les cellules de l’épithélium intestinal au cours de l’infection en utilisant le modèle de la drosophile. Afin de disséquer ces mécanismes, ses travaux l’ont menée à participer à la mise en place d’approches par microscopie à expansion de l’ultrastructure en collaboration avec Aude Jobart Malfait au sein de la plateforme CYMAGES de l’UFR Santé de l’UVSQ. « […] Telle est la noblesse de la science : un désir sans fin de repousser les frontières du savoir, de traquer les secrets de la matière et de la vie […] » - Marie Skłodowska-Curie -> Contact : nawal.maissa@uvsq.fr
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July 8, 5:50 PM
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Portrait Jeune Chercheuse – Evolène Deslignière, Chercheuse en chimie analytique pour la protéomique structurale
Evolène Deslignière est chargée de recherche au CNRS depuis janvier 2025. Elle a intégré l’équipe de spectrométrie de masse au sein du département Chimie et Biologie Structurales et Analytiques de l’Institut de Chimie des Substances Naturelles - ICSN (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette). Ses recherches portent sur le développement de méthodes en spectrométrie de masse pour la caractérisation de complexes protéiques et acides nucléiques. Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur de l’École européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM) en 2018, Evolène effectue sa thèse de doctorat en chimie analytique à l’Université de Strasbourg. Sous la direction du Dr. Sarah Cianférani, elle développe de nouvelles approches en spectrométrie de masse native et mobilité ionique, notamment pour l’étude de protéines à visée thérapeutique comme les anticorps monoclonaux. Ses travaux, réalisés en collaboration avec des entreprises biopharmaceutiques, permettent d’assurer une meilleure fiabilité des traitements administrés aux patients. En 2022, elle rejoint l’équipe du Pr. Albert Heck à l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas. Durant son post-doctorat, elle s’intéresse à des produits thérapeutiques beaucoup plus larges et hétérogènes que des anticorps. Ces produits ne peuvent pas être étudiés avec une analyse traditionnelle de spectrométrie de masse native, c’est pourquoi Evolène a travaillé sur d’autres techniques dites à particules uniques, comme la spectrométrie de masse à détection de charge ou la photométrie de masse. Grâce à ces développements, il a été possible de caractériser de façon plus fine des complexes protéiques et acides nucléiques extrêmement hétérogènes, tels que l’ARN messager et les virus adéno-associés, qui sont de plus en plus présents dans le paysage pharmaceutique. À l'interface de la chimie biologique et analytique, les développements méthodologiques d’Evolène peuvent s’appliquer non seulement au domaine biopharmaceutique, mais également à la biologie structurale. C’est en ce sens qu’elle souhaite poursuivre ses travaux à l’ICSN, afin de permettre une meilleure caractérisation structurale de complexes multiprotéiques, en combinaison avec d’autres approches analytiques de biologie structurale. “All that glitters may not be gold, but at least it contains free electrons.” – John Desmond Bernal -> Contact : evolene.desligniere@cnrs.fr
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June 24, 5:07 PM
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Portrait Jeune Chercheur – Pablo Ignacio Calzadilla, chercheur en physiologie végétale
Pablo Ignacio Calzadilla is a plant biologist interested in the processes involved in photosynthesis regulation, focusing on photoprotection and the mechanisms modulating photosynthetic electron transport. He joined Paris Saclay University in December 2024 as a CEA permanent researcher, working in the ‘Photobiology, Photosynthesis, Photocatalysis’ team at the I2BC Institute (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette). His work mainly addresses how photosynthetic organisms acclimate and adapt to a fluctuating environment, combining biophysics, biochemistry, and molecular biology techniques in different model organisms, from cyanobacteria to plants. Pablo completed his PhD at the University of Buenos Aires (2012-2017), studying the acclimation processes to cold stress of a model legume, Lotus japonicus. He aimed to understand its physiological and molecular responses to identify new traits for increasing biomass production of the Lotus species used as forage. His research showed the relevance of carbon assimilation as an electron sink for photosynthesis for better cold stress acclimation, with chloroplast redox homeostasis being a key aspect of this process (Calzadilla et al., 2019a). After his PhD, Pablo relocated to France for a post-doctoral position in the lab of Dr. Diana Kirilovsky at the I2BC Institute (2017-2019). During his postdoc, he studied cyanobacterial state transitions, a process that balances the energy arriving at photosystem I and II (PSI and PSII) under fluctuating light quality (colour) conditions. In Kirilovsky’s lab, he became deeply interested in the processes regulating photosynthetic electron transport, gaining experience in chlorophyll a fluorescence and absorption spectroscopy. His work shed light on the signal transduction pathways of cyanobacterial state transitions, demonstrating that these pathways are different between these organisms and plants and green algae (Calzadilla et al., 2019b). In 2019, Pablo moved to take a Post-Doctoral Research Associate (PDRA) position in Prof. Giles Johnson’s lab at the University of Manchester (UK), where he led a project on the activation and regulation of the plastid terminal oxidase (PTOX), a photoprotective protein, in plants (2019-2023). By applying techniques in plant physiology and microscopy, his research showed that PTOX activation correlates with structural reorganisation of the thylakoid membrane, and that these changes are both required and sufficient for PTOX to act as a PSII sink and play a role in photoprotection (Calzadilla et al., 2024). This work set the basis for new approaches to redesigning photosynthesis for increasing stress tolerance in plants. He was named Honorary Research Fellow of the University of Manchester to continue participating in this project in the upcoming years. After a short stay as a permanent researcher at the National Council of Scientific and Technical Research of Argentina (CONICET-Argentina, 2023-2024), Pablo moved back to France to study how photosynthesis regulates leaf senescence. He is passionate about brainstorming new ideas with colleagues, communicating science to the general audience, and strongly believes that knowledge and education are essential for transforming societies worldwide. “The passion for what we do is what makes us move forward (in science)” - Cesar Milstein, Argentinian Nobel Laureate -> Contact: pablo.calzadilla@i2bc.paris-saclay.fr
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June 11, 7:50 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Tadeusz W. Kononowicz, Chercheur en neurosciences cognitives
Tadeusz W. Kononowicz est chercheur avec le titre de professeur au CNRS, affilié à l'Institut de neurobiologie de Paris-Saclay. Ses travaux de recherche se déroulent à NeuroPSI (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) en France et à l'Académie polonaise des sciences, dans le cadre de projets financés par une subvention OPUS du Centre national des sciences. Il a obtenu son doctorat à l'université de Groningue, en se concentrant sur la perception du temps. Au centre Neurospin de Saclay, il a étudié les mécanismes temporels dans le cerveau à l'aide de méthodes de neuro-imagerie avancées, puis a étendu ses recherches à des modèles animaux, étudiant la perception du temps chez les rats (NeuroPSI) et chez les primates à l'Institut des neurosciences cognitives de Lyon. Ses principales recherches portent sur la façon dont le cerveau représente le temps, gère l'incertitude associée à son évaluation et comment la perception du temps est liée à la métacognition - la capacité de réfléchir sur ses propres processus cognitifs. La perception du temps permet à l'homme et à d'autres espèces de sentir le passage du temps et d'utiliser cette connaissance pour coordonner des activités, comme jouer d'un instrument de musique. La métacognition, quant à elle, nous permet de contrôler et d'évaluer ces jugements et actions internes. Plus récemment, le Dr Kononowicz a commencé à étudier la capacité du cerveau à évaluer la précision de ses propres jugements temporels. Dans ce type d'expérience, les participants tentent de reproduire le plus fidèlement possible des intervalles de temps appris précédemment et évaluent ensuite la précision de leurs propres mesures. Ses travaux de recherche développent également des méthodes pour étudier les capacités métacognitives concernant la perception du temps chez les rongeurs et d'autres animaux. Dr Kononowicz utilise un large éventail de méthodes de recherche, notamment la modélisation informatique, des méthodes de mesure non invasives (EEG, MEG), la stimulation transcrânienne, ainsi que des enregistrements in vivo (enregistrements de la fonction neuronale, LFP) et des méthodes causales (injections pharmacologiques) chez les rats et les primates. Cette approche interdisciplinaire nous permet de découvrir les mécanismes complexes de la perception, de l'évaluation et de la réflexion du temps dans le cerveau. -> Contact : tadeusz.kononowicz@cnrs.fr
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May 20, 3:22 PM
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Portrait Jeune Chercheur – Julien Pernier, Chercheur en biologie cellulaire
Julien Pernier est chargé de recherche INRAE, depuis 2024, dans l’unité BIOGER (INRAE/UPSaclay) à Palaiseau, au sein de l’équipe Effecteurs de la Communication Cellulaire à l’interface champignon - Plante. Il s’intéresse aux mécanismes de synthèse et de libération des vésicules extracellulaires fongiques produites par des phytopathogènes. Il a effectué sa thèse à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris) en biochimie pour déterminer le rôle de résidus clés dans l’activité enzymatique de l’aminopeptidase B. Il a ensuite réalisé différents post-docs de 2011 à 2024. Il a tout d’abord rejoint le LEBS (Gif-sur-Yvette) pour travailler sur les régulateurs de la dynamique du réseau d’actine. Puis il a rejoint l’Institut Curie (Paris) pour étudier le rôle d’un moteur membranaire sur l’organisation du cytosquelette en utilisant des systèmes membranaires biomimétiques. Il a ensuite développé à l’I2BC (Gif-sur-Yvette) des systèmes de reconstitution d’adhésions focales pour comprendre les mécanismes contrôlant leurs formations. Enfin, à l’Institut Gustave Roussy (Villejuif), il a voulu savoir comment un moteur membranaire participe à la régulation de l’autophagie en intervenant dans la maturation de vésicules intracellulaires, les lysosomes, lors de la progression du cancer de la vessie. Depuis son arrivée à l’INRAE, Julien a pour but de comprendre comment des champignons phytopathogènes produisent et libèrent les vésicules extracellulaires. Peu d'informations sont actuellement disponibles sur les vésicules extracellulaires fongiques. Son hypothèse est que différentes protéines homologues à celles caractérisées chez les mammifères contrôlent la production des vésicules extracellulaires fongiques. Il propose une étude interdisciplinaire et multi-échelle, incluant des approches de surexpression et de délétion de protéines, la dynamique de la membrane des cellules vivantes, l'isolement et l'analyse des vésicules extracellulaires et le développement de systèmes biomimétiques in vitro, afin d’identifier le rôle de ces différentes protéines. A plus long terme ces protéines pourront servir de marqueur des vésicules extracellulaires pour leur suivi lors de l’infection des plantes. « Il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l'on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l'atteindre coûte que coûte. » - Marie Curie -> Contact : julien.pernier@inrae.fr
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May 6, 5:15 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Damien Glon, Maître de conférences en Virologie
Damien Glon est maître de conférences à l’Université Paris-Saclay depuis septembre 2024, où il partage son temps entre la recherche et l’enseignement en Virologie. Son aventure y a commencé pendant ses études et se poursuit encore à ce jour, témoignant d’une continuité rare. En effet, Damien a effectué son doctorat (2018-2021) à l’Institut de Biologie Intégrative de la Cellule (I2BC) dans l’équipe « Autophagie et Immunité Antivirale » co-dirigée par le Pr. Audrey Esclatine et le Dr. Arnaud Moris. Il a travaillé sur le virus Epstein-Barr (EBV), impliqué dans plusieurs maladies humaines, notamment des cancers. Ses recherches ont permis de mieux appréhender les mécanismes utilisés par ce virus pour détourner le système immunitaire. Plus précisément, il a démontré comment la protéine virale BHRF1 stimule la mitophagie (dégradation de mitochondries par autophagie) pour permettre à l’EBV d’échapper à l’immunité innée. Après son doctorat, Damien a poursuivi sa carrière au sein du même institut en tant que chercheur postdoctoral (2022-2024) dans l’équipe « Rhabdovirus » dirigée par le Dr. Yves Gaudin. Cette fois-ci il a travaillé sur le virus de la rage, un pathogène mortel ayant des implications majeures en santé publique. Il a étudié comment le virus de la rage induit, dans les cellules infectées, la formation de biocondensats liquides contenant différentes protéines de l’immunité innée. Ses recherches ont révélé un mécanisme original de régulation de la voie d’induction des interférons impliquant la formation de biocondensats. Plus largement, ces travaux contribuent à mieux comprendre les processus menant à certaines pathologies auto-immunes, comme le lupus ou les interféronopathies. Aujourd’hui maître de conférences, Damien poursuit ses recherches sur les biocondensats viraux et leurs rôles dans les cellules infectées. Ses travaux actuels, menés au sein du même laboratoire où il a réalisé sa thèse, se concentrent sur le cytomégalovirus humain, un pathogène responsable d'infections graves chez les patients immunodéprimés et d’infections congénitales. Il cherche à comprendre le rôle des séparations de phase liquide-liquide impliquant des récepteurs autophagiques dans le cycle de multiplication de ce virus. En parallèle de ses recherches, Damien est également très impliqué dans l’enseignement à l’UFR de Pharmacie. Passionné par la Virologie, il transmet ses connaissances aux étudiants avec enthousiasme dans le but de former les générations futures de chercheurs et professionnels de santé. « Enseigner, c’est apprendre deux fois. » - Joseph Jouber -> Contact : damien.glon@universite-paris-saclay.fr
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December 8, 3:43 PM
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Portrait Jeune Chercheur – Bruno Guillotin, chercheur en biologie végétale
Bruno Guillotin est chargé de recherche CNRS au sein de l’Institut des Sciences des Plantes de Paris-Saclay - IPS2 (CNRS/INRAE/UEVE/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) depuis février 2025. Après ses études en Biologie et Physiologie Végétale, il a effectué sa thèse de doctorat entre 2013 et 2016 au Laboratoire de recherches en Science Végétale (LRSV-Toulouse) sous la direction de Guillaume Bécard et Jean-Philippe Combier. Ses recherches portaient sur l’autorégulation de la symbiose mycorhizienne à arbuscules chez Medicago truncatula. Suite à son doctorat, il s’est orienté vers l’étude du développement des racines chez plusieurs espèces de plantes, en tant que post-doctorant dans le groupe de Kenneth Birnbaum à l’Université de New York. Là-bas, et grâce à l’obtention d’une « Human Frontiers Long-Therm Fellowship », il a développé de nombreux protocoles pour la transcriptomique en cellule unique (« single cell RNAseq ») appliqués à l’étude de l’évolution des gènes entre des espèces d’intérêt agronomique (Maïs, Sorgho, Millet), mais aussi à l’étude de la régénération cellulaire dans la racine d’Arabidopsis thaliana. En 2025 il a été recruté comme chargé de recherche CNRS, et a aussi été lauréat de la bourse ATIP-Avenir CNRS-INSERM. Aujourd'hui, à IPS2, Bruno Guillotin s'intéresse à comprendre comment les cellules de plantes communiquent entre elles via les plasmodesmes afin d’identifier quelles protéines et peptides migrent d’une cellule à l’autre et participent à la morphogenèse des organes des plantes. Ses travaux utilisent une combinaison d’approches de « single cell RNAseq », de protéomique, de génomique, et de bio-informatique. « The better we feel about these workplace relationships, the more effective we will be. » - Shawn Achor -> Contact : bruno.guillotin@universite-paris-saclay.fr
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November 25, 9:09 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Firas Zghal, Maître de conférences en physiologie de l’exercice
Firas Zghal est enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences du Sport de l’Université Paris-Saclay, où il est membre du laboratoire Complexité, Innovation, Activités Motrices et Sportives (CIAMS, EA 4532). Spécialiste de la physiologie et de la biomécanique de la performance motrice, il consacre ses travaux à l’étude des déterminants biologiques, mécaniques et fonctionnels de la performance sportive, ainsi qu’à leurs applications à l’entraînement et à la prévention des blessures. Titulaire d’un double doctorat — en Physiologie et biomécanique de la performance motrice (Université d’Évry-Val d’Essonne, 2013) et en Sciences biologiques appliquées aux activités physiques et sportives (Université de Bizerte, 2014) — Firas Zghal a construit un parcours académique international, à la croisée de la recherche scientifique et de la pratique sportive de haut niveau. Avant de rejoindre l’Université Paris-Saclay en 2024, il a exercé comme enseignant-chercheur à l’Institut Supérieur du Sport et de l’Éducation Physique de Ksar Saïd (Université de La Manouba, Tunisie) de 2014 à 2018 et à la faculté des Sciences du Sport de l’Université Côte d’Azur de 2018 à 2021. Il a également conduit des travaux postdoctoraux à l’Université de la Réunion, au sein de l’équipe IRISSE (EA 4075) de 2021 à 2023, et a collaboré avec plusieurs équipes de recherche en France et à l’étranger, où il a participé à des travaux de recherches sur la performance, la récupération et la charge d’entraînement. Parallèlement à sa carrière académique, Firas Zghal a mis son expertise au service du sport professionnel en tant que préparateur physique dans de nombreux clubs de première division (Afrique du Sud, Émirats arabes unis, Tunisie, Liban, Maroc, Libye, France), ainsi qu’en tant que conseiller scientifique pour le pôle de recherche de l’OGC Nice. Cette double expérience, scientifique et de terrain, nourrit sa réflexion sur l’intégration des données biomécaniques et physiologiques dans la conception des programmes d’entraînement individualisés. Ses projets de recherche au sein du CIAMS portent sur l’évaluation intégrée de la performance motrice, la modélisation de la fatigue, et l’optimisation de la charge d’entraînement chez l’athlète de haut niveau. En enseignement, il transmet sa passion pour la science du mouvement et la rigueur méthodologique, en articulant théorie et pratique dans la formation des futurs préparateurs physiques et chercheurs en sciences du sport. « La performance n’est pas seulement le fruit du talent, mais celui de l’équilibre entre la connaissance, l’effort et la mesure. » -> Contact : firas.zghal@universite-paris-saclay.fr
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November 12, 5:18 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Abdulhadi Aljawish, Maître de Conférences en biotechnologies et procédés alimentaires
Abdulhadi Aljawish est maître de conférences au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) depuis septembre 2023. Il enseigne au sein de l’Équipe pédagogique nationale Chimie-Santé-Vivant (EPN 07), dans la spécialité Industries agroalimentaires. Ses activités de recherche sont menées à l’UMR SayFood (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay), au sein de l’équipe Génie de Produits (GePro) basée à Palaiseau. Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur en sciences alimentaires, il a poursuivi un master en Biotechnologies et Bioprocédés à l’Université de Lorraine (ENSAIA, Nancy), où il s’est initié à la synthèse enzymatique de colorants naturels à partir de composés phénoliques. Il a ensuite entrepris une thèse de doctorat en Biotechnologies et Procédés alimentaires, consacrée à la modification enzymatique du chitosane par des composés phénoliques, à l’interface entre biotechnologie blanche et chimie verte. Ces travaux lui ont permis de développer une expertise approfondie dans le domaine des procédés enzymatiques et dans l’étude des propriétés physico-chimiques et fonctionnelles (antioxydantes, antibactériennes et cytotoxiques) de polymères naturels. Il a ensuite occupé deux postes d’ATER en biochimie et biotechnologies au laboratoire LIBio (Université de Lorraine), où il a poursuivi ses travaux sur la valorisation enzymatique de la pectine et la synthèse de molécules bioactives (colorants, antioxydants, tensioactifs). Il a ensuite réalisé un postdoctorat à l’Université de Bourgogne (Laboratoire NUTox), en collaboration avec l’entreprise WIPAK, portant sur l’évaluation du recyclage du carton à usage alimentaire, notamment à travers l’étude des propriétés toxicologiques des substances résiduelles présentes dans le matériau. Il a poursuivi avec un second postdoctorat à l’Université de Lille (Institut Charles Viollette, équipe ProbioGem) en collaboration avec l’entreprise PIVERT, portant sur la valorisation enzymatique du glycérol, coproduit de la production de biodiesel, en esters aromatiques. En 2019, Abdulhadi a rejoint l’entreprise GECCO à Lille en tant que responsable Recherche et Développement (R&D), où il a participé à la valorisation de coproduits en molécules à haute valeur ajoutée et à la gestion de projets de recherche académiques et industriels. Ses travaux ont conduit au dépôt de deux brevets portant sur la valorisation enzymatique des huiles alimentaires usagées en biodiesel à l’échelle industrielle. Ses activités de recherche actuelles portent sur le développement de procédés durables et respectueux de l’environnement visant à valoriser des coproduits issus de la biomasse - tels que les huiles alimentaires usagées, le marc de café ou les biopolymères - en produits à haute valeur ajoutée, comme des biocarburants, des additifs fonctionnels ou des films bioactifs, dans une perspective de bioéconomie circulaire. « La science n’a pas de patrie, parce que le savoir est le patrimoine de l’humanité » - Louis Pasteur -> Contact : abdulhadi.aljawish@lecnam.net
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October 21, 4:47 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Heddy Soufari, Chercheur en biologie structurale
Heddy Soufari est ingénieur chercheur au CEA depuis septembre 2024. Il travaille à l’interface entre l’Institut de Biologie Intégrative de la Cellule - I2BC (CNRS/CEA/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) et le Synchrotron SOLEIL. Ses recherches portent sur le développement et l’application de la cryo-microscopie électronique (cryo-EM), avec un intérêt croissant pour la cryo-tomographie (cryo-ET) afin d’explorer l’architecture de complexes macromoléculaires dans leur environnement cellulaire natif. Heddy a obtenu son doctorat à l’Université de Bordeaux (2012-2015), où il a étudié la structure et la fonction de facteurs d’épissage alternatif chez Caenorhabditis elegans. Il a ensuite rejoint la Faculté de Médecine et de Biochimie de l’Université de Montréal pour un post-doctorat consacré à l’étude des mécanismes de défense hôte–pathogène. C’est dans ce cadre qu’il se forme à la cryo-microscopie électronique et développe une expertise sur l’analyse structurale de systèmes biologiques complexes. De retour en France, il effectue un second post-doctorat axé sur l’étude des complexes mitochondriaux et des mécanismes de traduction chez les plantes et les parasites. Il joue notamment un rôle central dans la caractérisation structurale et fonctionnelle des mitoribosomes d’Arabidopsis, de Chlamydomonas et des Trypanosomatidés, contribuant à une meilleure compréhension de l’évolution et des spécificités de la traduction mitochondriale. En 2020, il rejoint la société NovAliX, où il prend la responsabilité du pôle Cryo-EM. Il participe à des projets de structure-based drug design (SBDD) et à l’étude de complexes protéine–petites molécules et d’anticorps thérapeutiques, apportant son expertise en biologie structurale sur des cibles pharmaceutiques stratégiques. Depuis son recrutement au CEA en septembre 2024, Heddy accompagne les chercheurs en tant que collaborateur scientifique, en mettant son savoir-faire en cryo-EM au service de projets variés. Tout en poursuivant ses recherches sur la structure des complexes mitochondriaux, il développe une orientation méthodologique forte en cryo-tomographie, avec pour objectif d’élargir les possibilités offertes par la biologie structurale pour comprendre l’organisation et la dynamique des complexes multiprotéiques in situ. « La liberté n’est pas de faire ce que l’on veut, mais de vouloir ce que l’on fait. » - Albert Camus -> Contact : heddy.soufari@i2bc.paris-saclay.fr
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October 7, 4:35 PM
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Portrait Jeune Chercheur – Daniel Rios Garza, chercheur en modélisation des microbiomes
Daniel Rios Garza is a computational biologist specializing in microbial systems ecology and evolution. He joined the INRAE in October 2024 as researcher focused on modelling microbial communities in environmental biotechnological processes at the PROSE unit (Procédés Biotechnologiques au Service de l'Environnement, INRAE/UPSaclay) in Antony. Daniel obtained his PhD in computational biology from the Radboud University Medical Center in Nijmegen, The Netherlands, under the supervision of Prof. Bas Dutilh and Prof. Martijn Huijnen. His doctoral research explored microbial ecology and evolution using genome-scale metabolic models and introduced metabolism as a unifying framework to explain patterns observed in genomic and metabolomic microbiome data. Following his PhD, Daniel joined the lab of Prof. Karoline Faust at KU Leuven in Belgium, where he deepened his understanding of theoretical ecology and collaborated with experimental biologists to build small, informative synthetic microbial communities. These systems allowed him to directly connect experimental observations to mathematical models, revealing mechanisms of microbiome ecology and function that are otherwise difficult to access. Since moving to France in 2024, he has focused on applying new mathematical tools and experimental setups to control microbiomes in fermentation and environmental biotechnology. His research is dedicated to uncovering the fundamental principles that govern microbiomes. He prototypes microbiomes using 3D printing, microelectronics, and advanced experimental systems to expose key properties of complex communities; programs them through computational and theoretical models that interpret and generalize limited data; and animates them in the laboratory by integrating these models with reactor operations, statistical analysis, and deep learning. Daniel is an advocate of open science and shares his research and tools through open-access repositories and by organizing workshops and seminars. “It is a profound and necessary truth that the deep things in science are not found because they are useful, they are found because it was possible to find them” - Robert Oppenheimer -> Contact: daniel-rios.garza@inrae.fr
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September 23, 12:28 PM
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Portrait Jeune Chercheuse – Lydia Meziani, chercheuse en radiobiologie et oncoimmunologie
Lydia Meziani est chercheuse INSERM en Radiobiologie-OncoImmunologie à Gustave Roussy dans l’UMR-S 1030 Radiothérapie Moléculaire et Innovation Thérapeutique (INSERM/Gustave Roussy/UPSaclay, Villejuif) dirigée par le Pr Eric Deutsch. Après un Master 2 en Immunologie à l’Université Paris-Est Créteil, elle a effectué une thèse de doctorat en Radiobiologie-OncoImmunologie à l’université Paris-Saclay. Ses travaux de thèse à Gustave Roussy ont porté sur l’étude du rôle des macrophages (cellules du système immunitaire inné) dans le développement de la fibrose pulmonaire radique, une toxicité majeure et tardive induite par le traitement de radiothérapie. Consciente des implications potentielles de ses travaux pour l’amélioration de la qualité de vie des patients exposés aux effets secondaires de la radiothérapie, elle a choisi de poursuivre ses recherches postdoctorales au sein de son laboratoire de thèse. Ses travaux se sont ainsi inscrits dans la continuité de son doctorat, en s’intéressant aux effets des rayonnements ionisants sur les tissus tumoraux et sains, ainsi qu’au rôle déterminant du microenvironnement immunitaire dans la réponse des tissus et des tumeurs à l’irradiation. L’amélioration de l’index thérapeutique de la radiothérapie est progressivement devenue l’axe central de ses recherches. Durant ces années exigeantes, elle découvre non seulement la rigueur de la recherche, mais aussi sa beauté : ce moment unique où une hypothèse prend forme, se confronte à l’expérimentation, et parfois, révèle l’inattendu. Ses travaux de recherche ont conduit à l’établissement de collaborations avec plusieurs institutions académiques et partenaires industriels, en France comme à l’étranger. À ce jour, elle compte plusieurs publications témoignant de son implication dans le domaine. Parallèlement à ses activités de recherche, elle s’investit activement dans l’enseignement et la transmission des connaissances au sein de l’Université Paris-Saclay, notamment dans le cadre du Diplôme Universitaire de radiobiologie. Sur le plan international, elle participe également à des actions de formation, en intervenant dans les cours pré-congrès organisés par la Société Européenne de Radiothérapie et d’Oncologie (ESTRO). À l’issue d’un parcours riche et approfondi dans le domaine, elle est reçue au concours de chargé(e) de recherche de l’INSERM en 2024. Elle poursuit depuis ses travaux avec un engagement constant en faveur de l’optimisation du traitement de radiothérapie, en intégrant les avancées technologiques récentes telles que la radiothérapie FLASH, contribuant ainsi à l’évolution des approches thérapeutiques et des pratiques cliniques. « Ce qui importe, ce n’est pas d’arrêter de poser des questions, mais de continuer à chercher malgré les difficultés. » - Albert Einstein -> Contact : lydia.meziani@gustaveroussy.fr
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September 9, 11:29 AM
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Portrait Jeune Chercheur – Elie Perraud, chercheur en nutrition
Elie Perraud est chargé de recherche à l’INRAE depuis octobre 2024. Ses activités de recherche se déroulent dans l’équipe PROSPECT de l’unité Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire - PNCA (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau). Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur à AgroParisTech en 2020, Elie effectue sa thèse de doctorat en sciences de la nutrition dans l’unité PNCA. Sous la direction de François Mariotti, ses travaux portent sur la caractérisation de trajectoires optimales de changements alimentaires. Il développe de nouvelles approches de modélisation utilisant des méthodes issues de la théorie des graphes, tout en prenant en compte les impacts multidimensionnels de l’alimentation. En 2024, Elie rejoint l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle pour travailler avec Emmanuelle Kesse-Guyot sur les données de fréquentiels de consommation alimentaire (BioNutriNet). Lors de ce postdoctorat, il a étudié le lien entre les évolutions de l’adéquation aux recommandations du PNNS et les profils de consommation alimentaire, ainsi que les motivations d’achat des individus. Il a également analysé différents profils d’évolution des pressions environnementales et leurs liens avec les comportements alimentaires. Il obtient ensuite le poste de chargé de recherche à l’INRAE, avec pour thématique le lien entre systèmes alimentaires et santé. L’objectif de ce poste est d’identifier des modifications de notre système alimentaire, aux phases de production ou de transformation, qui pourraient améliorer la durabilité de nos régimes alimentaires, tant pour la santé humaine que pour la réduction des pressions sur l’environnement. Son premier projet consiste à réaliser une analyse bénéfice/risque de la transition des céréales raffinées vers les céréales complètes. “Food systems have the potential to nurture human health and support environmental sustainability; however, they are currently threatening both.” — Walter Willett -> Contact : elperraud@inrae.fr
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August 4, 4:25 PM
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Portrait Jeune Chercheuse – Florys Castan-Vicente, Maîtresse de conférences en histoire du sport et du genre
Florys Castan-Vicente est historienne, membre de l’équipe “Corps, Sport, Genre et Rapports de pouvoir” au sein de l’unité de recherche Complexité, innovation, Activités Motrices et Sportives - CIAMS à la Faculté des Sciences du Sport de l’Université Paris-Saclay et chercheuse associée au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 8058). Ses recherches portent principalement sur les premières sportives dans les années 1880-1930, et interrogent les liens de réseaux et de mobilisations entre ces sportives et les militantes féministes de la même période, dite « première vague féministe ». Sa thèse a reçu le prix du GIS-Genre en 2021, et vient d’être en partie publiée sous le titre « Les Années Milliat : sports et féminismes dans l’entre-deux-guerres » aux Presses Universitaires de Rennes, avec le soutien de l’Association Alice Milliat (membre du CNOSF) et du laboratoire L-VIS de l’Université Lyon 1 Claude Bernard (disponible ici). La thèse était originellement intitulée Un corps à soi ? Activités physiques des femmes et féminismes de la fin du XIXe siècle aux années 1930 et a été soutenue à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Pascal Ory (de l’Académie française). Au-delà, ses travaux portent sur les liens entre féminismes et sport jusqu’à nos jours, notamment via l’étude du roller derby, mais aussi sur les grandes championnes comme Suzanne Lenglen ou Violette Morris et les premières dirigeantes sportives internationales comme Marie-Thérèse Eyquem. Elle a collaboré au projet AVISA (DYPAC/UVSQ) sur l’histoire du harcèlement sexuel de par ses recherches sur les méthodes d’autodéfense contre le harcèlement de rue dans les années 1900. Ses recherches actuelles s’ouvrent également à la dimension des relations internationales sportives, notamment au sein du RERIS (Réseau d’études des relations internationales sportives). Ses travaux mobilisent les études genre, féministes et queer. Après avoir co-animé le séminaire « Genre, féminismes et mobilisations collectives » à l’EHESS et présidé l’association Efigies (Etudes féministes, genre et sexualités), elle représente aujourd’hui l’équipe « Corps, sport, genre, et rapports de pouvoir » du CIAMS. Ses travaux sont visibles/écoutables/téléchargeables sur Arte, sur FranceTV, dans d’autres documentaires et en podcast (ici et là). « Mes travaux, comme toutes les recherches historiques, prennent racine dans la période où ils ont vu le jour. L’intérêt de l’actuel mouvement féministe pour le sport et l’évolution actuelle des normes corporelles ont participé et participent toujours à modeler et porter mes projets de recherche » -> Contact : florys.castan-vicente@universite-paris-saclay.fr Liens utiles :
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July 1, 11:29 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Jeanne Neuffer, Maîtresse de conférences en déterminants nutritionnels et de santé des transitions alimentaires durables
Jeanne Neuffer est maîtresse de conférences à AgroParisTech depuis septembre 2024. Ses activités d’enseignement sont intégrées à l’UFR Biologie et Nutrition Humaine, et ses activités de recherche à l’INRAE, dans l’équipe PROSPECT de l’unité Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire - PNCA (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau). Après un master de santé publique – épidémiologie à l’ISPED, convaincue du poids du mode de vie et de la nutrition dans la santé cérébrale de la population vieillissante, Jeanne commence son parcours académique avec un doctorat au sein du centre de recherche INSERM Bordeaux Population Health. Sa recherche a porté pendant sa thèse sur la caractérisation de stratégies préventives des pathologies du vieillissement cérébral (notamment la démence et la maladie d’Alzheimer) par la nutrition et le mode de vie. Mettant à profit de riches données d’une cohorte française de personnes âgées, la cohorte des Trois Cités, elle a cherché à identifier des combinaisons nutritionnelles optimales pour le vieillissement cérébral, de nouvelles pistes de prévention au travers de l’axe intestin-cerveau, et certains groupes à risques chez qui la prévention pourrait être plus efficace pour une prévention de précision. Elle se passionne pour l’enseignement durant ces trois ans, et reste un an de plus à l’ISPED et au BPH en tant qu’ATER, où elle affine son projet de recherche et intervient dans divers enseignements en épidémiologie et statistiques. Durant cette dernière année, elle reçoit deux prix de thèse pour ses travaux, par l’université de Bordeaux (prix de thèse en biologie-santé) et par la direction générale de la santé (prix de thèse « politique et intervention en santé publique »). Elle obtient ensuite le poste de maîtresse de conférences à AgroParisTech, où elle donne des enseignements en épidémiologie nutritionnelle et apporte son regard d’épidémiologiste aux étudiants agronomes et en master nutrition-santé. En parallèle, elle entame son nouveau projet de recherche, sur le lien entre la végétalisation de l’alimentation, de plus en plus croissante du fait des pressions environnementales et sanitaires, et le vieillissement global et cérébral. Son premier projet consiste notamment à investiguer le rôle du fer et de ses différentes formes, qui se trouve être un facteur limitant dans les régimes végétalisés, sur le vieillissement cérébral mais aussi le vieillissement en bonne santé. Elle entend généraliser ce projet à plus long-terme à l’identification des bénéfices et risques de la végétalisation de l’alimentation sur la qualité du vieillissement et le vieillissement cérébral pathologique. “All scientific work is incomplete. All scientific work is liable to be upset or modified by advancing knowledge. That does not confer upon us a freedom to ignore the knowledge we already have, or to postpone the action that it appears to demand at a given time.” - Austin Bradford Hill (1897-1991, épidémiologiste et statisticien) -> Contact: jeanne.neuffer@agroparistech.fr
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June 17, 9:58 AM
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Portrait Jeune Chercheuse – Ombeline Labaune, Maîtresse de Conférences en psychologie expérimentale et contrôle moteur
Ombeline Labaune est Maîtresse de conférences à la Faculté des Sciences du Sport (F2S) de l’université Paris-Saclay depuis septembre 2023, au sein de l’unité de recherche Complexité, innovation, Activités Motrices et Sportives - CIAMS. Après une licence STAPS APA-S à l’Université Paris-Sud, un M1 de Kinésiologie à l’Université de Montréal et un M2 « Psychologie, Contrôle Moteur et Performance Sportive » de retour à l’Université Paris-Saclay, elle commence sa thèse de Doctorat au CIAMS en 2018. Elle travaille alors sur la vigueur du mouvement humain, c’est-à-dire la vitesse spontanément choisie par un individu pour réaliser une action volontaire. Elle s’intéresse aux différences inter-individuelles de vigueur en action (production du mouvement) mais aussi - et particulièrement - en perception (jugement des mouvements d’autrui). Elle soutient sa thèse en mai 2022 pendant son année d’ATER, et enchaine avec un postdoctorat d’un an à la Fondazione Santa Lucia à Rome. Dans ce cadre, ses travaux se situent encore entre la psychologie cognitive et contrôle moteur puisqu’elle travaille sur la perception du mouvement humain mais cette fois via le système vestibulaire (perception qu’un individu a de son propre mouvement lorsqu’il est déplacé passivement). Depuis son recrutement en tant que MCF, elle travaille de nouveau avec ses collègues de l’équipe « Mouvement Humain, Adaptation et Performance Sportive » sur des thématiques s’inscrivant dans la suite de sa thèse, se situant toujours à l’interface entre la psychologie cognitive expérimentale et l’analyse du mouvement. Elle est co-responsable de la deuxième année de la Licence Double Diplôme « STAPS, Sciences pour l’ingénieur », et ses enseignements portent notamment sur la psychologie, les neurosciences, ou encore l’initiation à la recherche. Elle est également référente médiation scientifique au sein de la F2S, ce qui l’amène à coordonner et participer à de nombreux évènements permettant de rendre accessibles les Sciences du Sport et du Mouvement au grand public ou à un public scolaire (e.g. Fête de la Science, Déclics Collège, Ecoles d’été). « The better we feel about these workplace relationships, the more effective we will be. » - Shawn Achor -> Contact: ombeline.labaune@universite-paris-saclay.fr
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May 27, 12:09 PM
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Portrait Jeune Chercheuse – Gloria Buriticá, Maître de conférences en statistiques
Gloria Buriticá est Maître de conférences en statistiques à AgroParisTech. Elle a rejoint AgroParisTech en Septembre 2024 et exerce depuis ses missions de chercheuse au sein de l’unité MIA-Paris-Saclay (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau) en Mathématiques et Informatique Appliquées. Elle travaille sur la modélisation et la prévision des risques liés aux aléas climatiques. Elle fait également partie du département MMIP (Modélisation Mathématique, Informatique et Physique) à AgroParisTech où elle exerce ses missions d’enseignements intervenant principalement dans les unités d’enseignements en statistique et apprentissage statistique. Après des études en mathématiques à Bogotá, Gloria arrive en France pour poursuivre son master en probabilités et modélisation à l’université Paris VI (Sorbonne Université) et continue en thèse au Laboratoire de Probabilités Statistiques et Modélisation - LPSM. Durant son doctorat (2019-2022), elle a travaillé sur la modélisation des séries chronologiques à queues lourdes pour des applications en hydrologie. Pour ces séries à queues lourdes, les épisodes extrêmes peuvent avoir un fort impact et entraîner des conséquences majeures. Pour cette raison, il est important de caractériser les effets des dépendances temporelles sur les événements extrêmes de la série. De manière complémentaire à ses travaux de modélisation, ses recherches proposent des méthodes statistiques pour identifier des épisodes extrêmes ayant une étendue dans le temps et estimer leurs caractéristiques de propagation dans le temps. Au cours de son post doctorat à l’Université de Genève (2022-2024), elle s’intéresse aux défis de l’apprentissage machine en matière de généralisation du domaine d’apprentissage des algorithmes de régression. Les outils des statistiques de valeurs extrêmes sont à nouveau au cœur de son travail, car ils lui permettent de proposer des méthodes d’apprentissage capables d’extrapoler la fonction de régression estimée au-delà du domaine des covariables observées et notamment lorsque les prédicteurs deviennent extrêmes. Comprendre les effets des indicateurs extrêmes sur une variable de réponse est crucial dans un contexte de prévision des risques, afin de décrire les impacts d’événements qui se produisent rarement ou qui n’ont pas encore eu lieu. Motivée par des applications en sciences de l’environnement et face aux défis d’adaptation et de prévention des risques liés au changement climatique, elle rejoint MIA-Paris-Saclay. En effet, dans un contexte de changement climatique, les épisodes climatiques perçus aujourd’hui comme rares ou extrêmes pourraient se produire plus souvent et avec plus d’intensité dans l’avenir. Son projet de recherches consiste donc à proposer des méthodes d’apprentissage avec des garanties statistiques pour mieux quantifier les conséquences du changement climatique en termes de risques associés aux aléas climatiques. “Al norte está la razón estudiando la lluvia, descifrando los truenos. Al sur están los danzantes engendrando la lluvia, al sur están los tambores inventando los truenos.” - William Ospina -> Contact : gloria.buritica@agroparistech.fr
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May 13, 4:21 PM
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Portrait Jeune Chercheuse – Leïla Bechtella, Maître de Conférences en chimie bio-analytique
Leïla Bechtella, Maître de conférences au département de chimie de l’université Evry Paris-Saclay, travaille au sein du LAMBE (Laboratoire Analyse, Modélisation, Matériaux pour la Biologie et l'Environnement, UMR 8587 UEVE/UPSaclay/CNRS/Cergy Paris Université, Evry‑Courcouronnes) dirigé par Régis Daniel. Elle est rattachée à l’équipe 1 : « Structure-réactivité de biomolécules : complexes organométalliques et macromoléculaires », où elle conduit ses travaux de recherche sur l’analyse structurale de la glycosylation des protéines par des techniques de spectrométrie de masse et mobilité ionique. Leïla a une formation en chimie et en chimie biologique et une expérience de recherche en chimie analytique appliquée aux biomolécules. Son parcours scientifique s’est orienté autour de l’analyse structurale de peptides et de polysaccharides. Elle a accompli une formation d’ingénieure chimiste, complétée par un Master de recherche en biotechnologie, et a ensuite rejoint Sorbonne Université pour réaliser une thèse de doctorat au Laboratoire des BioMolécules (UMR 7203). Sous la direction d’Emmanuelle Sachon et Astrid Walrant, son projet doctoral portait sur l’analyse des interactions de peptides membranotropes avec des membranes lipidiques. Après un premier postdoctorat au laboratoire Cobra à Rouen, avec Carlos Afonso et Marie Hubert-Roux, elle a rejoint le groupe de Kevin Pagel à l’université libre de Berlin pour travailler sur l’analyse structurale de O-glycanes de type mucine grâce à la spectrométrie de mobilité ionique de haute résolution. Ces travaux ont permis le développement de méthodes en spectrométrie de masse et couplages pour l’analyse structurale de peptides et de glycanes, et ce dans le contexte d’applications thérapeutiques et biomédicales. À l'interface de la chimie biologique et analytique, ses travaux ont permis l'élucidation structurale des biomolécules et l'étude de leurs interactions en utilisant la synthèse peptidique, le photomarquage et la dérivatisation des glycanes couplés à la chromatographie, à la mobilité ionique et à la spectrométrie de masse. Leïla a appliqué ces méthodes de chimie à l'étude des mécanismes de défense et de perméabilité aux interfaces biologiques : interaction lipide/peptide membranotrope ; rôle des O-glycanes de type mucine dans les dynamiques mucus-pathogène. Dans son projet de recherche actuel, elle cherche à élucider à l’échelle moléculaire la glycosylation des protéines, une modification post-traductionnelle qui entraîne une variabilité exponentielle du protéome et peut avoir un impact majeur sur la fonction biologique des protéines. Pour cela, elle étudie le comportement et la fragmentation de glycopeptides en phase gazeuse, afin de proposer des solutions analytiques accessibles et facilement intégrables en glycoprotéomique. « Dans l’art et dans la science, l’essentiel est de saisir nettement les objets, et de les traiter conformément à leur nature. » - J. W. von Goethe -> Contact : leila.bechtella@univ-evry.fr
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