L’Institut Servier Research Grants are awarded for one year of research, enabling:

• French researchers, future PhDs or postdocs in medicine or pharmacy wishing to acquire additional training and/or supplement their research project abroad.
• Or foreign researchers, future PhDs or postdocs wishing to supplement their training in France, with priority given to the following therapeutic areas: oncology, immuno-inflammatory diseases, neurodegenerative diseases, and paediatric diseases.

Eligibility criteria:

1. Reason for the mobility and why it is necessary
2. Candidate’s scientific studies and publications
3. Project utility, relevance and scientific quality
4. Candidate’s personal implication in the project
5. Added value for the research team
6. Candidate’s plans for further study after project completion

Terms and conditions

SUBMIT AN APPLICATION

Dates limites de soumission des candidatures : 

• 31 janvier 2025 : session de mars – pour mobilité effective à partir de juin)
• 31 juillet 2025 : session d’octobre – pour mobilité effective à partir de janvier)
• Limite d'âge : 40 ans

Grant Winners of the October 2024 session

L’abeille domestique (Apis mellifera) constitue un modèle clef pour l’étude de la communication chimique grâce à son mode de vie sociale et son large répertoire de phéromones. Parmi les 170 récepteurs olfactifs présents dans le génome des abeilles, le récepteur OR11 semble jouer un rôle central dans la reproduction. Il est très fortement exprimé dans les antennes des mâles et détecte spécifiquement le composé majoritaire de la phéromone de reine, le 9-ODA. OR11 est également présent chez trois autres espèces d’abeilles du genre Apis, l’abeille asiatique A. cerana, l’abeille géante A. dorsata et l’abeille naine A. florea mais leurs ligands n’étaient pas caractérisés jusqu’à présent. Ces espèces en partie sympatriques ont des comportements de reproduction fortement similaires, et les mâles de toutes ces espèces sont attirés par le 9-ODA.

Dans une étude publiée dans iScience, des chercheurs du laboratoire Evolution Génomes Comportement Ecologie - EGCE (CNRS/UPSaclay/IRD, Gif-sur-Yvette) au sein de l’Institut diversité, écologie et évolution du vivant (IDEEV – UPSaclay/CNRS/INRAE/AgroParisTech/IRD) ont modélisé les protéines OR11 des quatre espèces, révélant une forte conservation structurelle, à l’exception d’une variation dans le site de liaison au ligand chez A. florea. Grâce à l’expression hétérologue des récepteurs dans des neurones de Drosophila melanogaster, des tests d’imagerie calcique ont confirmé l’affinité des récepteurs orthologues pour le 9-ODA, tout en identifiant toute une gamme de ligands secondaires inattendus. Ces derniers, bien que non écologiquement pertinents, activent les récepteurs en raison de leur similarité structurelle avec le 9-ODA.

La fonctionnalité et la structure des récepteurs orthologues OR11 semblent donc fortement conservées au sein du genre Apis, et ne semblent pas intervenir dans l’isolement reproducteur de ces espèces, cependant crucial pour leur survie. L’équipe travaille donc à caractériser d’autres récepteurs phéromonaux chez ces espèces.

-> Contact : jean-christophe.sandoz@universite-paris-saclay.fr

Les microARNs sont, comme leur nom l’indique, de petites molécules d’ARN (environ 22 nucléotides) qui jouent un rôle majeur dans la régulation des gènes. Ils sont d’un grand intérêt en recherche clinique car ils sont de potentiels biomarqueurs permettant le diagnostic, la prédiction et le suivi de la réponse au traitement dans de nombreuses maladies. Cependant, le dosage d’un seul d’entre eux n’est souvent pas suffisant pour obtenir un résultat fiable et il faut alors doser un panel de plusieurs microARNs.

La PCR digitale (dPCR) est une méthode de quantification des acides nucléiques par fluorescence, semblable à la PCR quantitative (qPCR) mais avec une meilleure sensibilité et permettant même une quantification absolue pour certaines applications. Cela en fait donc la technique de choix pour doser les microARNs qui sont présents en très faibles quantité dans les prélèvements biologiques les plus courants.

Le Laboratoire Epigénétique et Environnement dirigé par le Dr Jörg Tost au Centre National de Recherche en Génomique Humaine – CNRGH (CEA-Jacob/UPSaclay, Evry) a publié un article dans Analytica Chimica Acta qui montre pour la première fois qu’il est possible de doser six microARNs simultanément par dPCR après une transcription inverse (RT-dPCR) qui cible les microARNs d’intérêt grâce à un primer en épingle à cheveux. Si la quantification absolue est perdue du fait de l’étape de transcription inverse, l’article démontre la sensibilité, la fiabilité et la reproductibilité de la technique. Un outil supplémentaire, simple et peu couteux qui va faciliter l’implémentation de l’analyse des microARNs dans le cadre de la médecine personnalisée.

-> Contact : busato@cnrgh.fr

Pour la deuxième année consécutive, la Semaine du cerveau 2025 est organisée conjointement par NeuroSpin (CEA/Joliot) et par l’institut CNRS des Neurosciences Paris‑Saclay, NeuroPSI.
Elle se déroulera en présentiel à NeuroPSI (salle Albe-Fessard et hall) et à NeuroSpin (amphithéâtre et showroom). Vous pourrez assister à des conférences de chercheurs des deux Instituts, une table ronde, des animations et des visites de laboratoires.

Des visites dans les deux bâtiments seront également proposées.
Un programme passionnant dédié aux dernières avancées sur l’exploration du cerveau.

Plus d'infos

Le programme ESOS est une formation courte, préparatoire aux DU et Masters déjà existants et à venir dans le domaine de l’entrepreneuriat. Il est ouvert à tous les étudiants des composantes de la Santé (formation initiale et continue) et à toute personne intéressée par la thématique de l'entrepreneuriat en santé. Il a pour but de détecter des personnes intéressées, de les sensibiliser aux étapes nécessaires et de les orienter dans un parcours entrepreneurial complexe et souvent mal connu.

Lire la suite

Dans une étude publiée dans JAMA Neurology, les médecins de l’UMR-S 1195 (Inserm/UPSaclay, AP-HP, Le Kremlin-Bicêtre) ont étudié les données à long terme sur le patisiran, thérapie par interférence de l'ARN (ARNi) pour l'amylose héréditaire de la transthyrétine avec polyneuropathie (hATTR-PN), affection dégénérative systémique mortelle.

Il s’agit d’une étude d’extension internationale ouverte (OLE globale) de l'essai clinique randomisé APOLLO et de l'étude OLE de phase 2. 211 patients ont participé à l’étude et 138 l’ont terminée. Les patients recevaient le Patisiran, 0,3 mg/kg, par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu'à 5 ans.

Les résultats comprenaient le score d’autonomie à la marche (PND); la gravité de la polyneuropathie (Score NIS), la qualité de vie (Norfolk QOL-DN) et le handicap (R-ODS). Au départ de l'étude, l'âge moyen était de 61,3 ans, 73,9% étaient des hommes. Après 5 ans, les scores PND sont restés stables chez 65,0%, les NIS ont montré une variation moyenne de 10,9, les scores Norfolk QOL-DN et R-ODS des changements moyens de 4,1 et -3,7, respectivement. Des événements indésirables (EI) ayant conduit à l'abandon de l'étude sont survenus chez 22,3% patients pour la majorité liés à des décès (19,4%). Les réactions liées à la perfusion étaient les EI liés aux traitementx les plus courants (16,1%). Le fait de bénéficier d’un traitement par Patisiran dès l'étude parentale et un faible score de hATTR-PN au départ de l’OLE Globale étaient associés à une survie significativement améliorée. OLE est l’étude la plus longue sur un ARNi thérapeutique en médecine, démontrant une stabilité pour les patients atteints de hATTR-PN avec un profil d'innocuité acceptable.

-> Contact : david.adams@aphp.fr

Michèle Bou Habib présente en 3500 signes les recherches réalisées lors de sa thèse de doctorat à l’unité SayFood (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Palaiseau) dans le cadre du projet européen E-MUSE. Elle s’intitule : « Développement et analyse théorique d’un modèle dynamique pour l’attaque de phages dans l’acidification du lait pour la production de fromage ».

Des scientifiques de l’unité SayFood ont établi pour la 1ère fois avec leurs partenaires un modèle innovant pour la prédiction de l’acidification du lait en cas d’attaque par des phages. Il représente une première étape vers la conception d’un outil pour aider les fromagers dans leur production.

Lire la suite

-> Contact : michele.bouhabib@agroparistech.fr

The Innovative Health Initiative (IHI) is a public-private partnership (PPP) with a total budget of €2.4 billion funded jointly by the European Union and industry associations representing Europe's life science industries.

IHI has launched two new calls for proposals launched two new calls for proposals addressing a wide range of challenges in health research and innovation.

Call 9 has a maximum financial contribution from IHI JU of €191 million and consists of five topics:

• Topic 1 (SO1): Contribute towards a better understanding of the determinants of health and priority disease areas.
• Topic 2 (SO2): Integrate fragmented health research and innovation efforts bringing together health industry sectors and other stakeholders, focussing on unmet public health needs, to enable the development of tools, data, platforms, technologies and processes for improved prediction, prevention, interception, diagnosis, treatment and management of diseases, meeting the needs of end-users.
• Topic 3 (SO3): Demonstrate the feasibility of people-centred, integrated healthcare solutions.
• Topic 4 (SO4): Exploit the full potential of digitalisation and data exchange in healthcare.
• Topic 5 (SO5): Enable the development of new and improved evaluation methodologies and models for a comprehensive assessment of the added value of innovative and integrated healthcare solutions.

Call 10 has a maximum financial contribution from IHI JU of €33.9 million and consists of three topics:

• Topic 1: Digital label: one source of comprehensive information for medical technology products.
• Topic 2: Enabling and safeguarding innovation in secondary use of health data in the European Health Data Space (EHDS).
• Topic 3: Per- and Poly-fluoroalkyl substance (PFAS) exposure, emissions, and end of life management in the healthcare sector.

Eligible participants include: large companies in the pharmaceutical, medical device, digital and biotech sectors; small and medium-sized companies (SMEs); mid-sized companies; universities; patient organisations; medicines regulators; and health technology assessment (HTA) bodies.

Full proposals to Call 9 must be submitted by 29 April 2025 and first stage proposals to Call 10 must be submitted by 23 April 2025 (17:00 for both).

Nous sommes ravis de vous inviter à la journée « Des microbiotes de l’environnement au microbiote intestinal » organisé par l’UMR Micalis (INRAE, Jouy-en-Josas) dans le cadre des journées scientifiques de la FIRE (Fédération Île-de-France de Recherche sur l'Environnement).

Les microbiotes, de l'environnement à ceux associés aux mammifères, comme le microbiote intestinal, interagissent de manière complexe et dynamique. Ces flux jouent un rôle crucial dans la santé globale. L'objectif de cette journée est de faire le point sur les projets et initiatives qui explorent les interactions entre ces différentes communautés microbiennes et leur impact sur l’alimentation et la santé.

La journée se tiendra le 26 mars 2025 à l’INRAE 147 rue de l’Université, Paris. L’inscription est gratuite mais obligatoire. Le nombre de place est limité à 95.

Le programme de la journée et toutes les informations sont disponibles sur la page Web de la journée ainsi que le formulaire d’inscription.

-> Contact : claire.cherbuy@inrae.fr / philippe.langella@inrae.fr / laurent.palka@mnhn.fr

La crise des opioïdes est une urgence de santé publique marquée par l’abus et la dépendance à ces substances. La tolérance, définie comme une diminution de la sensibilité aux effets des opioïdes (analgésie, euphorie, récompense), est un facteur clé des troubles de l’usage des opioïdes et du risque d’overdose.

Dans un article publié dans Biomedicine & Pharmacotherapy, les chercheurs de l’unité BioMaps (SHFJ, UMR CEA/CNRS/Inserm/UPSaclay, Orsay) décrivent une approche de neuroimagerie TEP (tomographie par émission de positons) permettant d’explorer les déterminants moléculaires de la tolérance aux opioïdes chez le rat.

En utilisant la [11C]buprenorphine comme radiotraceur, ils montrent pour la première fois in vivo une diminution de la disponibilité des récepteurs opioïdes chez des animaux dont la tolérance a été vérifiée par des tests comportementaux. Ensuite, par imagerie TEP au [18F]FDG ([18F]Fluoro-2-desoxy-glucose), ils montrent qu’un « challenge pharmacologique » avec de la buprénorphine à dose pharmacologique induit une diminution du métabolisme glucidique cérébral, dont l’intensité est atténuée chez les animaux tolérants.

Ces deux radiopharmaceutiques sont utilisables chez l’Homme et ce paradigme d’imagerie moléculaire permet d’étudier à la fois la disponibilité des récepteurs opioïdes et leur potentiel effecteur de la signalisation opioïdergique. Cette approche pourra être utile pour évaluer des stratégies visant à prévenir l’apparition de la tolérance, voire à restaurer la sensibilité analgésique chez des patients devenus tolérants.

-> Contact : nicolas.tournier@cea.fr

Le cancer du foie représente un défi majeur de santé publique, en raison d’options thérapeutiques limitées. L’échec relatif des traitements actuels pour les cancers primitifs du foie (carcinomes hépatocellulaires et cholangiocarcinomes intrahépatiques) est en partie dû à la forte hétérogénéité des tumeurs qui évolue au fil du temps sous l’influence des cellules souches cancéreuses (CSCs).

Dans une revue récente publiée dans BioDrugs, des chercheurs de l’INSERM UMR-S-MD 1197 (Inserm/MD/UPSaclay, Hôpital Paul Brousse, Villejuif) mettent en lumière les progrès significatifs réalisés grâce aux organoïdes dérivés de cancers primitifs du foie. Ces modèles 3D innovants, également appelés tumoroïdes, sont créés à partir de cellules tumorales de patients et reproduisent relativement fidèlement les caractéristiques génétiques et phénotypiques des tumeurs d’origine. En permettant le criblage de médicaments et l’identification de nouveaux biomarqueurs, les tumoroïdes offrent une opportunité unique pour personnaliser les traitements en fonction des caractéristiques spécifiques de chaque patient.

L’étude souligne également leur potentiel pour explorer l’hétérogénéité des CSCs, responsables de la progression des cancers et des échecs thérapeutiques. Ainsi, les tumoroïdes s’imposent comme des outils précieux pour étudier les interactions complexes entre les CSCs et le microenvironnement tumoral, et mieux comprendre leur rôle dans la plasticité tumorale et la résistance aux thérapies. Ces modèles ouvrent la voie à des approches thérapeutiques ciblées, visant spécifiquement les CSCs.

Bien que des défis subsistent, notamment la standardisation des protocoles de culture et l’amélioration de la représentativité de ces modèles, les tumoroïdes demeurent un atout majeur pour la recherche préclinique et la médecine de précision.

-> Contact : julien.giron-michel@inserm.fr

Les alarmines S100A8 et S100A9 forment le plus souvent un hétérodimère appelé calprotectine. Celle-ci est sécrétée en grande quantité par les monocytes et les polynucléaires neutrophiles activés dans une variété de maladies infectieuses et inflammatoires, aiguës ou chroniques. Lors de la pandémie COVID-19, par exemple, la calprotectine circulante mesurée dans le plasma ou le sérum s’est avérée un excellent biomarqueur de la sévérité de la maladie.

Dans une étude publiée dans iScience, une équipe de l’UMR-S 1287 (INSERM/UPSaclay/Gustave Roussy, Villejuif) explore la responsabilité de la calprotectine dans les perturbations de l’hématopoïèse humaine au cours de l’inflammation. Dans une approche combinant différenciation myéloïde de cellules souches et progénitrices CD34+ et séquençage d’ARN à l’échelle unicellulaire, cette équipe montre que la production de calprotectine par les progéniteurs hématopoïétiques et les monocytes qu’ils génèrent est stimulée par une cytokine pro-inflammatoire, l’interleukine-6 (IL-6). La principale cible de la calprotectine est alors un progéniteur érythrocytaire dont la différenciation est affectée. Dans le contexte d’une hématopoïèse pathologique (JAK2 muté), la calprotectine inhibe la différenciation érythrocytaire spontanée et stimule l’expression de S100A8 et S100A9 dans les monocytes. Une signature des effets de la calprotectine est détectée dans les progéniteurs érythrocytaires des patients atteints de COVID-19 sévère ou d’hémopathie myéloïde aiguë ou chronique.

Ces résultats suggèrent que la calprotectine est un des médiateurs de l’anémie inflammatoire induite par l’IL-6, un effet amplifié lorsque l’hématopoïèse est pathologique, contribuant à la sévérité de certaines maladies infectieuses ou inflammatoires dans le contexte des hémopathies myéloïdes.

-> Contact : eric.solary@gustaveroussy.fr

Le prochain café se tiendra le 31 janvier 2025 et sera l’occasion d’écouter Henri-Jean Garchon ((unité Infection & Inflammation – 2I UMR-S 1173 Inserm/UPSaclay/UVSQ, Montigny-le-Bretonneux) qui présentera ses travaux de recherche sur « Les ARN longs non codants : une source de nouveaux gènes »

• Pour assister en visioconférence : ICI
• Pour devenir orateur/oratrice : ICI

Aligning Science Across Parkinson's (ASAP) is a global coordinated research initiative that seeks to accelerate discoveries for Parkinson's disease (PD). ASAP is managed by the Coalition for Aligning Science (CAS) and works collaboratively with the Michael J Fox Foundation (MJFF) to implement its programs.

The ASAP Collaborative Research Network (CRN) initiative is an international, multidisciplinary and multi-institutional network of collaborating investigators working to address high-priority science questions. CRN is focused on three key scientific themes related to PD - functional genomics, neuro-immune interactions, and circuitry and brain-body interactions.

ASAP CRN's Scientific Track funding is an open competitive funding opportunity for the research community to provide additional capital to spur discovery for PD research. ASAP will support higher-risk, large-scale, ambitious projects across the Scientific Track scheme and the Technical Track sister scheme (due to open in spring 2025). For this Scientific Track call, applications that focus on dissecting the mechanisms that contribute to PD heterogeneity will be considered in six key focus areas:

• Examining PD in the context of ageing.
• Understanding how co-pathologies can influence PD pathogenesis and progression.
• Role of known environmental risk factors in contributing to disease pathogenesis.
• Understanding the circuit biology driving clinical symptom presentation (with an emphasis on non-motor symptoms).
• Role of clearance mechanisms in PD.
• Identification of factors influencing seeding in the alpha-synuclein seeding amplification assay.

Proposals that do not fit these six focus areas will not be considered. All proposals across the six themes must have a tie to human biology, meaning that the project must demonstrate the relevance of biological discoveries to human PD, which can be demonstrated through:

• Generation of disease biology hypotheses using human data (eg genetic, clinical, biomarkers);
• Validation assessment of biological/mechanistic hypotheses in human biospecimens; and/or
• Leveraging human PD relevant models to improve translatability of biological hypotheses.

Application is open to research teams, which are required to be multidisciplinary and multi-institutional. The intention is to establish teams comprising the best researcher expertise to address key knowledge gaps, regardless of their geographical location or institutional affiliation. Applicants can therefore be based in any country.

Teams may request funds up to $3 million total costs per year to support up to a three-year research plan (ie up to $9 million in total).

There is a two-stage application process consisting of a mandatory Letter of Intent followed by an invited full application. 

• Letters of Intent must be submitted by the deadline of 20 March 2025 (18:00 ET).
• RFA Overview
• LOI Instructions and Requirements
• Team, Application, and Budget Guidelines

Les composés naturels ciblant la protéine OSBP (OxySterol Binding Protein), connus sous le nom d'ORPphilines, suscitent un intérêt croissant en raison de leurs propriétés anticancéreuses prometteuses, validées, pour certaines, dans des études in vivo. La protéine OSBP, dont le rôle dans la mort cellulaire reste à élucider, constitue également une cible antivirale intéressante car de nombreux virus l’utilisent à leur profit pour se répliquer dans la cellule hôte.

Dans une étude publiée dans Journal of Medicinal Chemistry, des chercheurs de l’Institut de Chimie des Substances Naturelles - ICSN (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette), de l’IPMC (Université Côte d’Azur), de PIMIT (Université de la Réunion) et du VAST (Vietnam) ont décrit une nouvelle ORPphiline, la macarangine B et montré que ce composé, bien qu’il cible la protéine OSBP, présente une activité biologique distincte de celle des autres ORPphilines.

En adoptant une approche bioinspirée, les chercheurs ont synthétisé les deux énantiomères de la macarangine B puis évalué leur différence d’affinité avec OSBP par des approches computationnelles, biochimiques et en microscopie, en tirant parti de leurs propriétés de fluorescence. Leurs résultats montrent également que les deux énantiomères de la macarangine B présentent une cytotoxicité nettement inférieure à celle des autres ORPphilines, suggérant qu’OSBP n’est probablement pas la cible principale responsable des propriétés anticancéreuses de ces composés.

Enfin, cette étude a permis de montrer que l’énantiomère de la macarangine le plus affin pour OSBP inhibe significativement la réplication du virus Zika dans des cellules humaines. Ce résultat met en lumière son potentiel en tant que candidat pour le développement de nouveaux médicaments antiviraux.

-> Contact : fanny.roussi@cnrs.fr / bruno.mesmin@cnrs.fr

Créé en 1984, le prix de recherche de la Fondation Allianz-Institut de France est destiné à récompenser chaque année le responsable de recherches médicales ou biomédicales, fondamentaliste ou clinicien, dont l’œuvre scientifique importante conduit ou peut conduire à des applications susceptibles d’accroître l’espérance de vie par des actions préventives ou curatives. Ce prix, dont l’esprit est d’encourager les travaux de recherche futurs, est décerné au lauréat qui en dispose librement. Le prix peut être attribué à un chercheur travaillant à l’étranger lorsque l’origine ou le développement de ses travaux a été effectué en liaison étroite avec des équipes françaises.

Montant : En 2025, le prix attribué est de 50 000€. 

Modalités d’attribution

Il appartient au conseil scientifique de la Fondation Allianz-Institut de France et à son Président, le Professeur Éric Gilson, de mobiliser des grandes institutions de recherche et de susciter des candidatures. 

Tout chercheur, dont l’œuvre répond aux critères d’attribution requis et qui se porte candidat, doit faire parrainer sa candidature par une personnalité scientifique de renommée internationale. 
Le conseil sera particulièrement attentif aux retombées pratiques déjà existantes ou potentielles des travaux des candidats dans le domaine de la santé. 

Le candidat doit avoir moins de 60 ans lors du dépôt du dossier. 

Sont cependant exclus : 

• Les membres et correspondants de l’Académie des Sciences. 
• Tout candidat ayant postulé trois fois au cours des cinq dernières années. En cas de développements nouveaux de ses travaux, le candidat pourrait toutefois se représenter en respectant un intervalle de trois ans après sa troisième candidature. 
• Les candidatures conjointes. 

Date limite de dépôt des dossiers : 10 avril 2025. 

Constitution du dossier 

Le dossier électronique de candidature est composé des éléments suivants (merci de respecter l’ordre énoncé) : 

1. Une synthèse des travaux pour lesquels concourt le candidat (1 page) ; 
2. une lettre de parrainage d’une personnalité scientifique de renommée internationale : cette recommandation ne doit pas émaner d’une personne ayant participé, même indirectement, aux travaux de recherche en compétition dans le cadre de ce prix ; 
3. le curriculum vitae du responsable de l’équipe (ne pas oublier les coordonnées téléphoniques et postales ainsi que la date de naissance) ; 
4. le nom des membres de l’équipe, leurs titres et qualité ; 
5. l’exposé des recherches réalisées et les résultats obtenus. Il est demandé de mettre particulièrement l’accent sur les retombées de ces recherches ; 
6. les tirés à part des cinq publications les plus significatives et les plus récentes ; 
7. la liste chronologique des publications scientifiques des cinq dernières années ; 
8. le candidat devra indiquer s’il a déjà reçu des récompenses pour ses travaux et s’il est candidat ou pressenti pour faire acte de candidature à un prix français ou international.

Le dossier de candidature est à envoyer, en version électronique uniquement, à l’adresse suivante : fondation@allianz.fr 

Renseignements complémentaires : Tél : 07 60 99 52 82 fondation@allianz.fr ou en consultant le site : www.institut-de-france.fr

Les précédents lauréats

La Fondation Charles Defforey-Institut de France décernera un prix intitulé « Grand Prix scientifique 2025 de la Fondation Charles Defforey-Institut de France » destiné à aider des recherches portant sur le thème " Ingénierie des cellules souches et développement de modèles cellulaires complexes in vitro (CIVM) pour mieux comprendre les maladies et innover dans leur traitement." 

Le Grand Prix scientifique de la Fondation Charles Defforey-Institut de France est international. Il est destiné à apporter une aide financière à des recherches de haut niveau réalisées dans un laboratoire français ou étranger, placé sous la responsabilité d’une personnalité scientifique, française ou étrangère. Le montant du Prix est de 400 000 euros dont 90% seront consacrés aux recherches et 10% au principal responsable scientifique de l’équipe ou du laboratoire, en reconnaissance de sa contribution aux recherches récompensées.

• Appel à candidature 
• Appel Grand Prix scientifique
• Formulaire Defforey  
• Application_Defforey
• Application_form_Defforey  

Date limite de dépôt des dossiers de candidatures pour ce Grands prix : vendredi 28 février 2025.

Les dossiers de candidature devront être adressés directement par mail à prix@institutdefrance.fr