Les propriétaires de poules domestiques sont particulièrement exposés au risque de salmonellose, en particulier les enfants et les personnes âgées.

"... Aux États-Unis, [une] hausse de la popularité des volailles de compagnie s’est accompagnée « d’une flambée dramatique des cas de salmonelloses », soulignait l’Académie nationale de médecine dans un avis publié en mars 2024. Quid de la France ? Le manque de données épidémiologiques empêche de déterminer l’ampleur du problème. 

Mais « l’augmentation importante du nombre de volailles de compagnie ces dernières années devrait inciter le public et les autorités administratives et sanitaires à considérer ce risque méconnu ou souvent sous-estimé », alerte Jeanne Brugère-Picoux dans un article paru dans le Bulletin de l’Académie vétérinaire de France."

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NDÉ

L'article

• SALMONELLOSE ET VOLAILLES DE COMPAGNIE OU DE
  BASSE-COUR : UN PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE ? https://academie-veterinaire.fr/fileadmin/user_upload/Publication/Bulletin-AVF/BAVF_2025/Couquet-et-Brugere-Picoux_BullAcadVet_2025_bav240052.pdf

Les élevages particuliers de volailles (animaux de compagnie non traditionnels ou de basse-cour) ont augmenté ces dernières années. En France, la poule est devenue le 3e animal de  compagnie après le chien et le chatet le premier animal de compagnie non traditionnel (ACNT)(si l'on excepte les poissons).

Or le risque d’une salmonellose pour l’Homme au contact de ces animaux ne peut être exclu puisque la prévention ne concerne que
les élevages de plus de 250 oiseaux. En l’absence d’une surveillance épidémiologique des cas sporadiques de salmonelloses humaines, il est difficile de connaître l’importance en santé publique des contacts avec des volailles vivantes. Seul le CDC (Center for Disease Control and Prevention) aux États-Unis a démontré que ce risque ne devait pas être négligé, grâce à des enquêtes réalisées depuis près de 30 ans, dont les résultats
confirment qu’il existe un risque pour la santé publique.

Une surveillance épidémiologique en Europe des cas
sporadiques de salmonelloses humaines permettrait d’y évaluer ce risque potentiel.

Mots-clés : salmonellose, volailles de compagnie, basse-cour, zoonose, santé publique

[Courrier de l'Ouest] Survenue le 14 avril 2025 dans le périmètre de protection rapproché de captage des Eaux du Vivier, une pollution accidentelle du sol et des nappes n’a donné lieu à aucune communication officielle. Seule, la maire concernée d’Aigondigné (Deux-Sèvres) brise aujourd’hui le silence.

Courrier de l'Ouest
Julien RENON
Publié le 22/05/2025 à 09h00

Image : 1 700 litres d’herbicide se sont renversés dans le périmètre de protection rapproché du captage des Eaux du Vivier le 14 avril 2025. | GENDARMERIE 79

L'essor de l'élevage de grillons et de sauterelles dans la province de Kampong Thom témoigne de l'approche novatrice du Cambodge en matière d'agriculture durable et de développement économique rural. Cette activité lucrative, profondément enracinée dans la tradition locale mais propulsée par une vision entrepreneuriale moderne, transforme les moyens de subsistance et conquiert les marchés régionaux avec un succès remarquable.

Brèves Éco

il y a 1 jour

Image : Intérieur d'un des enclos de la ferme, où des boîtes d'œufs sont utilisées comme nids artificiels pour les grillons

Le moustique tigre progresse en France mais reste rare en montagne. Températures, altitude, habitats : pourquoi ce répit est-il menacé par le climat ?

22 mai 2025

L.R.

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Un insecte thermophile limité par l’altitude

"Le moustique tigre Aedes albopictus a une biologie étroitement liée aux températures. Il est actif dès que le thermomètre dépasse les 15 °C, avec un pic de prolifération entre 25 et 30 °C. Au-delà de 1 000 à 1 200 mètres d’altitude, les températures nocturnes chutent régulièrement sous les seuils nécessaires à son développement, même en été. Cela ralentit son cycle de reproduction, voire l’interrompt complètement.

Des études entomologiques montrent que les œufs pondus par le moustique-tigre ont besoin de températures stables pour éclore et que les larves ne survivent pas bien aux variations thermiques importantes. En montagne, les écarts jour/nuit peuvent dépasser 15 °C, ce qui freine leur installation."

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Frances Tophill, jardinière, nous fait part de sept façons simples d'inciter les enfants à se rapprocher du monde naturel.

Par PA/TPN, in Maison et jardin · 17 May 2025

The Portugal News

"Le jardinage n'est peut-être pas la première chose qui vient à l'esprit lorsqu'on pense aux loisirs des enfants, mais Frances Tophill s'est donné pour mission de changer cela. Cette horticultrice, auteure et présentatrice de télévision est convaincue que semer des graines et se salir les doigts peut être magique pour les jeunes esprits - et qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un grand jardin ou des outils sophistiqués.

Tophill a écrit un livre de jardinage pour enfants, "How to Grow a Garden", conçu pour aider les enfants à découvrir le plaisir de planter, de construire et de regarder la nature faire son travail.

Tophill partage ici ses sept meilleurs conseils pour susciter l'enthousiasme des enfants pour le jardinage - des hôtels à insectes aux petits pois dans une cosse."

Sommes-nous aux débuts de la découverte d’une nouvelle ressource naturelle d’ampleur mondiale ? Des géologues le croient et sont en train de traquer dans le sous-sol la présence d’un nouveau pétrole, l’hydrogène naturel.

Lors du week-end du 10 et 11 mai, une cuve contenant de l’huile de vidange a été déversée dans une rivière au sud de Lyon. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie.

Dopée par le géant Ferrero, la production française de noisettes a doublé en 15 ans dans de vastes monocultures, alimentant des insectes ravageurs. Sans questionner ce modèle, la filière exige le retour d'un pesticide contesté.

12 mai 2025 à 09h41 Mis à jour le 13 mai 2025 à 09h38

Image : La filière noisette est tiraillée entre ses objectifs de croissance exponentielle et la multiplication des insectes ravageurs, comme la punaise diabolique. Crédit : Antoine Berlioz / Reporterre

La régie Eau de Paris verse un paiement d'une centaine d'euros par hectare à des agriculteurs pour lutter contre la pollution des sols et des nappes phréatiques. 115 agriculteurs sont engagés dans ce dispositif lancé en 2020.

Les plateformes omiques végétales du plateau de Saclay organisent les 23 et 24 juin 2025 un colloque dédié aux approches qu’elles développent : "Les Journées des Omiques Végétales".

Skin IPS2

Ces journées, qui se dérouleront cette année pour la première fois à l'IDEEV, sont ouvertes à toutes les personnes intéressées par ces approches et les outils développés par nos plateformes.

Une visite des plateformes et des discussions avec leurs membres vous sont proposées le 24 juin après-midi.

→ IPS2 : Métabolisme-Métabolome / InterAtome / POPS / EPITRANS

→ IDEEV : Plateforme d’Analyse Protéomique de Paris Sud-Ouest (PAPPSO)

Les inscriptions sont gratuites mais obligatoires en suivant le lien INSCRIPTION

• Programme des Journées des Omiques Végétales 2025

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NDÉ

Complément

Les approches omiques apportent des connaissances clés pour la manipulation des végétaux et l’identification des cibles (gènes, voies métaboliques…).

Les omiques sont des outils technologiques exploratoires à haut débit (génomique, transcriptomique, protéomique, métabolomique, interactomique)

Fondements théoriques :

Totipotence cellulaire, variabilité et conformité génétiques (reproduction sexuée et multiplication végétative), vieillissement tissulaire et rajeunissement (hétéroblastie, topophysie, compétence cellulaire), croissance et développement végétal in vitro

Méthodologie :

Critères de choix de l’explant, milieux de culture, facteurs physico-chimiques et biologiques environnementaux, régénération, transgénèse, ingénierie métabolique

via Université Claude Bernard Lyon 1 "Omiques et biotechnologies végétales" https://prac-odfv8.univ-lyon1.fr/%2Fue-16246-255%2Fomiques-et-biotechnologies-vegetales.html

Dans les forêts luxuriantes du Costa Rica, il arrive parfois que la nature réserve des surprises presque irréelles. C’est ce qu’a vécu un résident en se promenant simplement dans son jardin.

Depuis trois ans, l'institut national de la recherche agricole et environnementale, l'INRAE, s'intéresse aux populations d'insectes nichées tout en haut des arbres. Pour cela, des techniciens sont formés à grimper à plusieurs dizaines de mètres, notamment pour placer des pièges.

Publié le 30/05/2025 à 06h00

Image : Camille Couteau est technicien de la recherche pour l'INRAE. Il travaille dans l'unité de Nogent-sur-Vernisson (Loiret) • © Perrine Roguet - France Télévisions

Calquée sur les demandes du premier syndicat agricole, la proposition de loi du sénateur LR Duplomb qui remettrait en cause plusieurs avancées environnementales arrive à l’Assemblée ce lundi 26 mai.

Les sols aussi sont contaminés par les « polluants éternels ». Ces réservoirs relarguent lentement la pollution dans l’environnement. Outre les efforts réglementaires, des pistes pour dépolluer les sols sont explorées.

Publié: 14 mai 2025, 12:18 CEST

Khalil Hanna et Muhammad Usman

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Le biochar magnétique, une solution innovante pour un traitement intégré

Notre laboratoire a franchi une étape clé en enrichissant un biochar avec de la magnétite (en cours de publication), un minéral de fer naturel également issu des sous-produits de l’industrie sidérurgique – ici aussi, en transformant des déchets en ressources, nous essayons de nous inscrire dans les principes de l’économie circulaire, où chaque résidu devient une opportunité.

Le biochar magnétique conserve les capacités d’adsorption du biochar et offre une séparation simplifiée de l’eau traitée grâce à l’utilisation d’aimants. Cette innovation permet de relever l’un des plus grands défis des méthodes de remédiation actuelles : la récupération efficace du matériau adsorbant.

De plus, le biochar magnétique renforce significativement la dégradation des PFAS, grâce au potentiel catalytique de la magnétite. Le biochar magnétique favorise les processus d’oxydation avancée qui permettent de décomposer les PFAS.

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C’est ce 22 mai que Hexapoda inaugurait son jardin entomologique. 5.000 mètres carrés à ciel ouvert dédiés aux insectes indigènes. Un espace convivial qui présente une variété d’idées pour aménager son jardin en faveur de la biodiversité.

Selon les autrices, l’écart d’émissions entre hommes et femmes découle de la répartition genrée des rôles et du poids des normes de genre davantage que d’une plus forte préoccupation des femmes pour l’environnement.

Par Audrey Garric

Extrait :

Si tous les hommes adoptaient les mêmes habitudes que les femmes en matière de transports et d’alimentation (mais sans réduire les quantités ni les distances contraintes), 13,4 millions de tonnes de CO2 pourraient être évitées chaque année, soit plus de deux fois plus que les nouveaux objectifs de réduction annuels prévus pour ces secteurs à l’horizon 2030.

• The gender gap in carbon footprints: determinants and implications - Ondine Berland and Marion Leroutier - May 2025 https://www.lse.ac.uk/granthaminstitute/wp-content/uploads/2025/05/working-paper-424-Berland_Leroutier.pdf

Image : Individual CO2 Emissions Associated with Annual Food Consumption and Transport Use by Gender and Household Composition.

Les moustiques font partie intégrante de nombreux écosystèmes pour Luc Legal, professeur de biologie à l’université Paul Sabatier de Toulouse et spécialiste des insectes : « Le moustique a un intérêt dans l’environnement et va servir de proie à de nombreuses espèces d’oiseaux et aux chauve-souris. » Ils participent ainsi à l’équilibre alimentaire de nombreux milieux naturels, comme par exemple les bords de Garonne.

Publié le dimanche 18 mai 2025 à 8:31

"Leurs larves, qui se développent dans l’eau douce, et notamment dans des mares, sont une source de nourriture pour de nombreux animaux aquatiques comme les poissons, les amphibiens et certaines espèces d’insectes prédateurs. Le chercheur toulousain précise que «les larves de moustiques sont des filtreurs détritivores". "En clair, ça veut dire qu'ils récupèrent tout ce qui est matière organique et ils s'en nourrissent. Donc, elles ont tendance à favoriser la qualité de l'eau. » Les moustiques contribuent donc à maintenir la biodiversité en servant de ressource alimentaire à de nombreuses espèces locales.

Des pollinisateurs insoupçonnés

Mais ce que l’on sait moins, c’est que les moustiques jouent un rôle dans la pollinisation des végétaux : en effet, les moustiques, mâles comme femelles, se nourrissent de nectar de fleurs. Et en butinant de plante en plante, ils contribuent à polliniser les végétaux, au même titre que les papillons ou les abeilles. En revanche, les femelles se nourrissent également de sang. Ce sont d’ailleurs les seules à piquer : les moustiques mâles ne sont pas équipés pour, d’un point de vue anatomique. Mais toutes les femelles ne piquent pas : elles ne cherchent du sang que si elles sont fécondées. Le sang constitue pour elles une source de protéines indispensables pour pouvoir fabriquer leurs œufs. « Sans ça, leur descendance ne serait pas assurée », selon Luc Legal."

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C’est une nouvelle étape vers un retour sous conditions d’un pesticide néonicotinoïde en France, l’acétamipride, banni depuis 2020 pour les risques qu’il fait peser sur les insectes pollinisateurs. Mercredi 14 mai, la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a approuvé, en l’amendant, le très controversé article 2 de la proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur – dite « PPL Duplomb » –, qui entend assouplir ou abroger plusieurs mesures de protection de l’environnement s’appliquant au secteur agricole. Quelques jours plus tôt, la commission du développement durable avait, elle, voté la suppression de cet article, mais elle n’était saisie que pour avis sur cette partie du texte.

Par Stéphane Foucart et Mathilde Gérard

Les fleurs sont encore timides en cette mi-avril, quelques bugles, des orchidées, des violettes et stellaires ont percé, mais déjà, on devine des ailes qui volettent au-dessus des prés. « En juin 2023, je faisais une prospection pour l’Atlas et j’ai vu cette prairie. Elle était encore un peu plus belle avec davantage de fleurs. C’est un terrain très intéressant au niveau floristique, un paysage très rare dans le secteur qui ne ressemble à rien d’autre aux alentours », s’enthousiasme Frédéric Dissard de la Société d’entomologie du Limousin (SEL).

Publiée dans Scientific Reports, une nouvelle étude scientifique scrute avec finesse l’influence du sexe et de l’environnement sur notre perception sonore.

Par Léna SAOUI - Publié le 11/04/2025 à 12h00

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Des résultats qui bousculent les idées reçues

Deux enseignements majeurs se dégagent de cette vaste enquête. Premier constat : le sexe est le facteur qui influence le plus l'audition.

Les femmes entendent en moyenne deux db (décibels) de plus que les hommes sur la totalité du spectre auditif", note la chercheuse.

Deuxième facteur d'influence : l'environnement. Là encore, les écarts sont notables. Les individus vivant en forêt affichent la sensibilité auditive la plus élevée, tandis que ceux vivant en altitude présentent la plus faible. Mais ce n'est pas tout, puisque des différences apparaissent aussi selon le type d'habitat.

La différence n'est pas cette fois-ci en sensibilité, c'est-à-dire pas dans la façon de percevoir les sons, mais plutôt dans la fréquence. Nous avons un décalage vers les moyennes fréquences pour les individus vivant en milieu urbain, comparé à ceux qui vivent en milieu rural, qui sont plus centrés vers des fréquences basses", ajoute Patricia Balaresque.

Dans le cas de certaines pathologies, le monde médical s'accorde sur le fait qu'arpenter les musées peut être aussi bénéfique que courir chez votre…

Elodie Palasse-Leroux

Édité par Émile Vaizand – 10 mai 2025 à 17h00

"La création artistique, c'est une question de survie pour Yayoi Kusama. L'artiste féminine vivante la plus cotée au monde vient de fêter ses 96 ans, pinceau en main. Depuis les années 1970, la Japonaise a choisi de vivre dans un hôpital psychiatrique de Tokyo. Son atelier n'est situé qu'à quelques pas. Installée dans un fauteuil roulant décoré de pois, elle transforme ses hallucinations, ses angoisses et ses traumatismes en un corpus d'œuvres que les musées, les collectionneurs et les marques de luxe s'arrachent. D'ailleurs, en Australie, au musée national de Victoria, la rétrospective qui lui était consacrée jusqu'en avril 2025 a attiré plus d'un demi-million de visiteurs, marquant un record historique pour le pays."

"... Contempler un monument, flâner dans un musée ou se promener dans un jardin botanique mettrait en marche des mécanismes naturels d'autoguérison."

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Image : L'œuvre All the Eternal Love I Have for the Pumpkins, créée par l'artiste japonaise Yayoi Kusama et exposée à la Galerie nationale d'Australie (National Gallery of Australia), à Canberra, le 22 décembre 2019. | Ncysea via Wikimedia Commons

Alors qu'une proposition de loi portée étudiée cette semaine à l'Assemblée Nationale propose de mettre fin aux "surréglementations" en matière de pesticides, que dit la science des effets sur la santé de l'usage des pesticides ?

Publié le jeudi 8 mai 2025 à 07:15