Biodiversité

Présentation du programme, rétrospective sur les temps forts de ces presque dix ans d’aventure collective, chiffres marquants, récapitulatif des actions menées sur le terrain par les relais de l’ODM, nouveau

Plan National d’Actions.

Le cadre One Health, approuvé conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation mondiale de la Santé animale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, et le Programme des Nations unies pour l’environnement, est défini comme une « approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser de manière durable la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes », et fait explicitement référence à la santé des plantes comme faisant partie intégrante du système d’interdépendances à prendre en considération. 

C’est comme si les végétaux faisaient partie du décor : tellement présents, statiques, ils s’effacent du regard. Ce filtrage mental s’appelle la « cécité botanique ». Le phénomène s’explique par certains biais culturels, renforcés par l’urbanisation et l’artificialisation des sols. Cette invisibilisation du végétal accélère la perte de l’expertise botanique, appauvrit notre rapport au vivant… et menace l’équilibre de notre Planète. Des leviers d'actions existent pour réapprendre le rôle vital des plantes.

À la surface des feuilles de lotus se trouvent des aspérités microscopiques qui empêchent l’eau d’y adhérer. De quoi inspirer les scientifiques.

Accroupis dans la vase, les scientifiques du parc naturel marin du bassin d'Arcachon, les mains pleines de boue, s'activent, avant le retour de la marée, pour une mission d'envergure : "restaurer" le plus grand herbier d'Europe.

De 2022 à 2024, Plante & Cité a mené une étude avec le soutien de l’Office français de la biodiversité et du ministère de la Transition écologique dans le cadre de la stratégie Ecophyto pour identifier les compétences des collectivités territoriales leur permettant d’agir directement ou indirectement en faveur de pratiques économes en pesticides sur l’ensemble de leur territoire.

Arbre succulent de la famille des cactus dits à "raquettes", l'Oponce stricte a été introduite comme plante ornementales ou pour ses fruits, des figues de Barbarie. L'espèce est envahissante dans certaines régions.

La plupart des techniques de gestion des plantes aquatiques immergées agissent sur les biomasses végétales produites soit en les retirant des sites colonisés soit en tentant de les empêcher de se développer. Les résultats de ces interventions curatives sont généralement de courte durée et leur répétition au fil des années rendent très coûteuse cette gestion à long terme ce qui conduit à rechercher des techniques alternatives moins onéreuses.

Dans ces milieux humides, nous pouvons retrouver une faune et une flore très particulière. Si nous observons la flore d’un peu plus près, nous pouvons voir des plantes au bord de l’eau, mais aussi avec les pieds dans l’eau ou complètement immergées. Cette clé de détermination pourra vous aider à connaitre les noms des plantes qui vivent dans ces zones humides !

Cette brochure de l’observatoire régional de la biodiversité synthétise la connaissance des espèces de la faune et de la flore continentales terrestres en Provence-Alpes-Côte d’Azur des groupes les mieux inventoriés : libellules, criquets, sauterelles, mantes et phasmes, papillons de jour, vertébrés, plantes à fleurs et bryoflore.

Ce projet vise à l'étude des marges géographiques que sont les sommets, parois et zones de retrait glaciaire de la haute montagne, et des marges scientifiques et disciplinaires telles les observations biologiques faites dans ces milieux par des alpinistes n’appartenant pas à la sphère académique. Les deux objectifs principaux consistent à (i) analyser la construction d’un savoir biologique à limite même de la vie et (ii) étudier la dynamique d'organismes évoluant à cette même limite, l’ensemble devant permettre d’alimenter une réflexion sur l'habitabilité terrestre. Nous nous appuierons sur les plantes vasculaires comme modèle biologique (...)

Dans un sens strict, une roselière est une zone où le Roseau commun (Phragmites australis) est la plante dominante. Parfois, le terme « roselière » est utilisé de manière plus large pour désigner des endroits similaires où poussent aussi d’autres grandes plantes semi-aquatiques, comme les massettes ou les scirpes et les joncs.

Les roselières, appelées aussi phragmitaies, fournissent de nombreux bénéfices à l’Homme : épuration des eaux, protection contre l’érosion et les crues, frein naturel à la progression du biseau salé, etc.

Elles ne sont pas reconnues comme un espace protégé en tant que tel mais les roselières sont indispensables à la conservation de nombreuses espèces protégées, entièrement dépendantes de cet habitat pour se reproduire, y passer l’hiver ou faire une pause lors de la migration.

Une application pour consulter la répartition géographique des plantes à fleurs et des fougères (trachéophytes), les algues (charophytes), les lichens et les mousses (bryophytes) dans l'Ouest de la France et suivre leur évolution dans le temps et à différentes échelles.

Ce nouveau numéro met en lumière une diversité d’initiatives : observations de terrain, suivis d’espèces, actions de conservation ou encore gestion d’habitats naturels.

Des plantes en bonne santé peuvent contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique.

Le huitième numéro de « Biodiversité, des clés pour agir », la revue technique de l’Office français de la biodiversité, est désormais disponible. Au sommaire  : Comprendre : Les effets du changement climatique vus au travers du plancton Changer : Entretien avec Erik Orsenna Dossier : Énergies renouvelables et biodiversité

Agir : La biodiversité urbaine évaluée par les syrphes

Se repérer : La protection juridique du patrimoine géologique

Des scientifiques d’INRAE et de l’Anses ont étudié l’évolution de la végétation des bordures de champs de 500 parcelles agricoles en France hexagonale pour comprendre les effets du changement climatique et des pratiques agricoles sur ces plantes. Leurs résultats, publiés dans Ecology Letters, font le constat qu’en 10 ans la température moyenne a augmenté de 1,2 °C et l’humidité des sols a diminué de 14 % dans ces parcelles. Les travaux montrent que les communautés de plantes des bordures de champs ont changé en conséquence pour inclure davantage d’espèces dotées de stratégies de tolérance à la chaleur et à l’aridité, au détriment d’espèces capables de résister aux perturbations liées aux pratiques agricoles.