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Bernadette Cassel
October 12, 1:56 PM
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Abu Dhabi, Ămirats arabes unis, 11 octobre 2025 (UICN) â PrĂšs de 100 espĂšces supplĂ©mentaires dâabeilles sauvages en Europe ont Ă©tĂ© classĂ©es comme menacĂ©es dans une nouvelle Ă©valuation de la Liste rouge de lâUICN des espĂšces menacĂ©esâą, plus de 20% des espĂšces dans des groupes tels que les bourdons et les abeilles cellophanes Ă©tant dĂ©sormais menacĂ©es dâextinction. De nouvelles Ă©valuations de la Liste rouge de lâUICN rĂ©vĂšlent Ă©galement que le nombre dâespĂšces de papillons europĂ©ennes menacĂ©es a fortement augmentĂ© de 76% au cours de la derniĂšre dĂ©cennie.  CommuniquĂ© de presse 11 Oct, 2025 "... «âŻCette nouvelle Ă©valuation montre que lâĂ©tat de conservation des abeilles sauvages, des papillons et autres pollinisateurs europĂ©ens est dĂ©sastreux. Ces espĂšces sont les fondements de nos systĂšmes alimentaires, de nos Ă©cosystĂšmes et de nos sociĂ©tĂ©s. Une action urgente et collective est nĂ©cessaire pour faire face Ă cette menace.  "... On estime que 10% des abeilles sauvages en Europe (au moins 172 des 1âŻ928 espĂšces Ă©valuĂ©es) sont menacĂ©es dâextinction. Cela se compare Ă 77 espĂšces menacĂ©es en 2014. Ă lâĂ©poque, 57% des espĂšces dâabeilles sauvages Ă©taient classĂ©es dans la catĂ©gorie DonnĂ©es insuffisantes, un pourcentage qui a Ă©tĂ© rĂ©duit Ă 14% dans cette nouvelle Ă©valuation, ce qui en fait lâĂ©valuation la plus complĂšte de la situation des abeilles sauvages europĂ©ennes Ă ce jour.  Quinze espĂšces de bourdons, connues pour leur rĂŽle dans la pollinisation de lĂ©gumineuses comme les pois, les haricots, les arachides et le trĂšfle, ainsi que 14 espĂšces dâabeilles cellophanes, qui aident Ă polliniser les plantes de la famille des marguerites et des arbres comme les Ă©rables rouges et les saules, sont dĂ©sormais considĂ©rĂ©es comme menacĂ©es. LâespĂšce dâabeille miniĂšre Simpanurgus phyllopodus, la seule espĂšce de ce genre en Europe et unique sur le continent, est dĂ©sormais considĂ©rĂ©e comme En danger critique dâextinction.  Les nouvelles Ă©valuations de la Liste rouge indiquent que 15% des papillons sont menacĂ©s dâextinction en Europe (65 des 442 espĂšces Ă©valuĂ©es), contre 37 espĂšces en 2010. Plus de 40% des papillons uniques Ă la rĂ©gion europĂ©enne et prĂ©sents nulle part ailleurs dans le monde sont dĂ©sormais menacĂ©s ou sur le point de lâĂȘtre. Une espĂšce, la piĂ©ride du chou de MadĂšre (Pieris wollastoni), qui Ă©tait limitĂ©e Ă lâĂźle portugaise de MadĂšre, est aujourdâhui officiellement considĂ©rĂ©e comme Ăteinte." (...) Â
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Bernadette Cassel
December 18, 12:39 PM
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Ces espĂšces jusque-lĂ inconnues, notamment un nouveau scorpion, ont Ă©tĂ© observĂ©es et documentĂ©es dans les Ăźles du sud de la Guadeloupe lors dâune expĂ©dition menĂ©e en 2024, qui a rĂ©uni 120 chercheurs locaux et internationaux.  Le Monde avec AFP PubliĂ© hier Ă 08h29, modifiĂ© hier Ă 10h35  "... De nombreux petits animaux ont Ă©tĂ© dĂ©crits, comme « un nouveau scorpion, la quatriĂšme espĂšce de scorpion de la DĂ©sirade, trĂšs petit, relativement blanc, trĂšs discret, et un colĂ©optĂšre assez gros, de 1 centimĂštre », explique Julien Touroult, directeur de PatriNat, unitĂ© scientifique de lâOffice français de la biodiversitĂ© (OFB) et du MNHN, coordinateur du module terrestre de lâexpĂ©dition. « Une dizaine dâannĂ©es dâĂ©tudes » Parmi les espĂšces trouvĂ©es Ă terre, « ce sont les diptĂšres, les mouches, qui vont faire le plus gros contingent » des futures publications, prĂ©cise le chercheur." (...)  ------ ndĂ© l'expĂ©dition    Seulement 6 mois aprĂšs une exploration dans lâarchipel de Guadeloupe, une nouvelle espĂšce de scorpion endĂ©mique de la DĂ©sirade vient dâĂȘtre dĂ©crite par des scientifiques : Oiclus desirade. Que sait-on de lui et du genre Oiclus, des animaux si discrets que leur existence est passĂ©e inaperçue ?  Les scorpions, cette faune mĂ©connue de Guadeloupe  On connaĂźt dorĂ©navant 9 espĂšces de scorpions dans l'archipel de la Guadeloupe, dont la diversitĂ© semble plus importante que ce que lâon pensait. La dĂ©couverte de Oiclus desirade porte Ă 6 le nombre de scorpions Oiclus qui ne sont prĂ©sents que dans lâarchipel guadeloupĂ©en.  image : Oiclus desirade, scorpion dĂ©couvert en Guadeloupe CrĂ©dit : T. Ramage  ------ l'Ă©tude  - Synopsis of the scorpions (Scorpiones: Buthidae, Diplocentridae) of Guadeloupe, Lesser Antilles, with description of a new species of Oiclus Simon, 1880 from La DĂ©sirade. - Faunitaxys (2025) https://hal.science/view/index/docid/5052885
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Bernadette Cassel
December 16, 1:54 PM
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LâĂ©mission de rayonnement infrarouge Ă la nuit tombĂ©e aimante des colĂ©optĂšres vers les cĂŽnes mĂąles puis femelles de plantes de la famille des cycadales, apparues plus tĂŽt que les plantes Ă fleurs.  PubliĂ© aujourdâhui Ă 08h00, modifiĂ© Ă 10h51 Le Monde  image : ColĂ©optĂšres de lâespĂšce « Rhopalotria furfuracea » recouverts de colorants fluorescents aux UV. Le colĂ©optĂšre au centre sâapproche de lâentrĂ©e dâun cĂŽne femelle du « Zamia furfuracea », dont les cĂŽnes produisent de la chaleur pendant la pollinisation.
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Bernadette Cassel
December 12, 1:09 PM
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La dĂ©couverte du rĂŽle de lâinfrarouge dans la pollinisation des cycadales rĂ©vĂšle comment la chaleur a servi de premier langage entre plantes et insectes.  La chaleur, premier langage entre plantes et pollinisateurs Par JoĂ«l Ignasse le 11.12.2025 Ă 20h00 AbonnĂ©s  "Bien avant les couleurs et les parfums, certaines plantes attiraient leurs pollinisateurs en Ă©mettant de la chaleur. Une nouvelle Ă©tude rĂ©vĂšle comment les cycadales ont dĂ©veloppĂ© ce signal thermique et comment leurs colĂ©optĂšres pollinisateurs ont affinĂ© leurs sens pour le percevoir.  DĂšs le Jurassique, certaines plantes communiquaient dĂ©jĂ avec les insectes, mais sans odeurs ni couleurs : elles chauffaient. Une Ă©quipe internationale montre que les cycadales, les plus anciennes plantes Ă graines pollinisĂ©es par des animaux, Ă©mettent chaque jour un bref pic de chaleur infrarouge capable dâattirer leurs insectes pollinisateurs Ă distance. Ce signal, apparu bien avant les fleurs modernes, aurait façonnĂ© lâune des premiĂšres alliances entre vĂ©gĂ©taux et animaux. Les rĂ©sultats sont publiĂ©s dans la revue Science."  ------ ndĂ© l'Ă©tude   via These plants can heat themselves upâscientists finally know why | National Geographic, 11.12.2025 https://www.nationalgeographic.com/science/article/beetles-cycad-plant-heat-infrared-pollination  Rhopalotria furfuracea beetles pollinate the cones of cycad plants. Researchers now know that the cones attract pollinators by heating themselves up, which emits infrared light that the insects have evolved to detect.  When night falls in the Amazon, seed-filled cones protruding from plants put out a call to local beetles to come pollinate them. That call comes in the form of infrared light, radiated as the plants raise their own temperature.  These plants, called cycads, can heat themselves up to a whopping 27 degrees Fahrenheit above ambient temperature. Scientists report for the first time in the journal Science that the infrared light from that heating attracts pollinating beetles, and that this is among the most ancient pollination signals.  ------ l'article (abonnĂ©s)  Heat-seeking beetles drawn to plants that glow in infrared Pollinatorsâ antennae act like thermal cameras to spot self-heating plants  11 Dec 2025  The beetle Rhopalotria furfuracea uses infrared radiation to locate the cones of the cycad Zamia furfuracea, which it pollinates.  To attract their pollinators, plants have long produced vivid flowersâbut the world wasnât (...)  ------ image : via A Hot Plantâs Irresistible Signal Makes Beetles Pollinate It - The New York Times, 11.12.2025 https://www.nytimes.com/2025/12/11/science/plants-heat-infrared-cycads-beetles.html Â
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Bernadette Cassel
December 11, 1:18 PM
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134 pays ont participĂ© Ă cette opĂ©ration ayant permis de rĂ©aliser des saisies record de plantes, dâanimaux et de bois protĂ©gĂ©s.  11 dĂ©cembre 2025  LYON (France) â Une opĂ©ration internationale contre le commerce illĂ©gal dâespĂšces de faune et de flore sauvages a conduit Ă la saisie de prĂšs de 30 000 animaux vivants et Ă lâidentification de 1 100 suspects.  Entre le 15 septembre et le 15 octobre, les services chargĂ©s de lâapplication de la loi (police, douane, gardes-frontiĂšres, autoritĂ©s de protection de la faune et des ressources forestiĂšres) de 134 pays ont effectuĂ© 4 640 saisies dans le cadre de lâopĂ©ration Thunder 2025. Ce nombre record de saisies porte sur des dizaines de milliers dâanimaux et de plantes protĂ©gĂ©s, des dizaines de milliers de mĂštres cubes de bois obtenu illĂ©galement, ainsi que sur plus de 30 tonnes dâespĂšces considĂ©rĂ©es comme menacĂ©es dâextinction au titre de la Convention sur le commerce international des espĂšces de faune et de flore sauvages menacĂ©es dâextinction (CITES).  CoordonnĂ©e par INTERPOL et lâOrganisation mondiale des douanes (OMD), lâopĂ©ration visait Ă intercepter et Ă saisir les produits issus du trafic dâespĂšces sauvages et de ressources forestiĂšres Ă chaque Ă©tape de la chaĂźne dâapprovisionnement, tout en identifiant, perturbant et dĂ©mantelant les rĂ©seaux criminels impliquĂ©s dans ce type dâatteinte Ă lâenvironnement." (...)  Nouvelles tendances dans les atteintes Ă lâenvironnement : du commerce de viande de brousse Ă celui de papillons  "... Si ce sont souvent les grands mammifĂšres emblĂ©matiques qui attirent lâattention des mĂ©dias dans la lutte contre les atteintes Ă lâenvironnement, le commerce illĂ©gal dâespĂšces plus petites et de plantes reprĂ©sente Ă©galement une menace croissante.  Par exemple, lâopĂ©ration Thunder 2025 a mis en Ă©vidence une hausse marquĂ©e du trafic dâarthropodes exotiques. PrĂšs de 10 500 papillons, araignĂ©es et insectes, dont beaucoup protĂ©gĂ©s par la CITES, ont Ă©tĂ© saisis Ă travers le monde. MalgrĂ© leur petite taille, ces espĂšces jouent un rĂŽle Ă©cologique essentiel. Leur disparition perturbe les chaĂźnes alimentaires et favorise lâintroduction dâespĂšces invasives ou de maladies, posant ainsi des risques majeurs pour la biosĂ©curitĂ© et la santĂ© publique." (...)  image : ... Arthropods. 10 500 pieces ...
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Bernadette Cassel
December 9, 11:40 AM
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Le moustique du mĂ©tro londonien est-il "nĂ©" dans le mĂ©tro ? Une nouvelle Ă©tude parue dans Science rĂ©vĂšle que cet insecte nommĂ© Culex pipiens molestus s'est adaptĂ© Ă l'humain et aux espaces confinĂ©s au Moyen-Orient il y a plusieurs millĂ©naires avant de coloniser les souterrains europĂ©ens.   "Le âmoustique du mĂ©tro londonienâ intrigue depuis la Seconde Guerre mondiale, quand les Londoniens rĂ©fugiĂ©s dans les souterrains Ă©taient piquĂ©s par cet insecte trĂšs diffĂ©rent de son cousin de surface, Culex pipiens pipiens. Ce dernier pique les oiseaux et hiberne, quand l'autre, le moustique du mĂ©tro londonien de son vrai nom Culex pipiens molestus se nourrit des humains et reste actif toute lâannĂ©e. L'hypothĂšse dominante voulait que cette adaptation extraordinaire soit rĂ©cente. Mais est-ce le cas ? Molestus est-il "nĂ©" dans le mĂ©tro ?" (...)  ------  image : Origine ancienne d'un moustique urbain souterrain Aller Ă l'emplacement de la figure dans l'article Origine ancienne du moustique du mĂ©tro de Londres. Une espĂšce de Cx. pipiens s. s. qui pique les humains, appelĂ©e molestus, se trouve dans des habitats souterrains artificiels en Europe du Nord, en Asie et en AmĂ©rique du Nord, mais elle s'est d'abord fait connaĂźtre dans le mĂ©tro de Londres. Les origines de molestus restent obscures, une hypothĂšse souvent citĂ©e suggĂ©rant qu'il a Ă©voluĂ© sous terre Ă Londres il y a moins de 200 ans. Le sĂ©quençage du gĂ©nome complet et les analyses gĂ©nomiques de population d'environ 350 moustiques prĂ©levĂ©s de maniĂšre dense dans tout le PalĂ©arctique occidental montrent plutĂŽt que molestus a Ă©voluĂ© en surface dans la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne ou au Moyen-Orient il y a plus de 1 000 ans, peut-ĂȘtre en association avec les premiĂšres civilisations agricoles.  Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
December 7, 7:07 AM
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Des fourmis infectĂ©es dĂ©clenchent un signal chimique pour ĂȘtre tuĂ©es, protĂ©geant ainsi la colonie dâune propagation mortelle.  PubliĂ© le 03 DĂ©c 2025 Ă 19H00 / modifiĂ© le 03 DĂ©c 2025 Laurie Henry  Dans les sociĂ©tĂ©s animales, la maladie reprĂ©sente un risque collectif majeur, particuliĂšrement dans les groupes denses et organisĂ©s comme les colonies de fourmis. Pour ces insectes sociaux, oĂč chaque individu est Ă©troitement liĂ© aux autres, limiter la propagation dâun pathogĂšne devient vital Ă lâĂ©chelle du groupe. Chez lâespĂšce Lasius neglectus, des chercheurs de lâInstitute of Science and Technology Austria (ISTA) ont mis en Ă©vidence un comportement extrĂȘme mais fonctionnel. Des pupes gravement infectĂ©es dĂ©clenchent volontairement un signal chimique pour provoquer leur propre Ă©limination par les ouvriĂšres.  Ce mĂ©canisme, dĂ©taillĂ© dans Nature Communications, rĂ©vĂšle une stratĂ©gie de dĂ©fense collective oĂč lâindividu choisit sa propre mort pour prĂ©server la colonie. L'Ă©tude interroge les limites de lâaltruisme biologique et souligne la sophistication des rĂ©ponses sociales face aux maladies, jusque chez des insectes qui ne disposent dâaucune conscience mais dâune redoutable efficacitĂ© collective.  image : Christopher D. Pull / ISTA   ------  RĂ©sumĂ©  Les individus malades cachent souvent leur Ă©tat de santĂ© aux membres de leur groupe afin d'Ă©viter l'exclusion sociale ou l'agressivitĂ©. Nous montrons ici, Ă l'aide d'analyses comportementales, chimiques, immunologiques et de la charge infectieuse, que les pupes de fourmis malades Ă©mettent activement un signal chimique qui suffit Ă dĂ©clencher leur propre destruction par les membres de la colonie. Dans nos expĂ©riences, ce signal altruiste de maladie n'a Ă©tĂ© Ă©mis que par les pupes ouvriĂšres, et non par les pupes reines. L'absence de signalisation par les pupes reines ne constituait pas un comportement trompeur, mais reflĂ©tait leurs capacitĂ©s immunitaires supĂ©rieures. Les pupes ouvriĂšres souffraient d'une rĂ©plication importante des agents pathogĂšnes, tandis que les pupes reines Ă©taient capables de contenir leur infection. Nos donnĂ©es suggĂšrent l'Ă©volution d'un systĂšme de signalisation finement rĂ©glĂ© dans lequel ce n'est pas l'induction de la rĂ©ponse immunitaire d'un individu, mais plutĂŽt son incapacitĂ© Ă surmonter l'infection, qui dĂ©clenche la signalisation des pupes pour le sacrifice. Cela dĂ©montre une interaction Ă©quilibrĂ©e entre l'immunitĂ© individuelle et sociale qui permet d'assurer efficacement la santĂ© de toute la colonie. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Â
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Bernadette Cassel
December 5, 2:18 PM
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Le micro-robot aĂ©rien du MIT, propulsĂ© par des actionneurs souples et un cadre de contrĂŽle IA combinant planification prĂ©dictive par modĂšle et apprentissage par imitation, atteint une agilitĂ© comparable aux insectes : 10 sauts pĂ©rilleux consĂ©cutifs en 11 secondes, vitesse et accĂ©lĂ©ration accrues et rĂ©sistance aux rafales de vent, avec des applications dans la recherche et le sauvetage et l'agriculture de prĂ©cision.  04 dĂ©cembre, 2025  ------ ndĂ© l'Ă©tude   via MIT engineers design an aerial microrobot that can fly as fast as a bumblebee | MIT News, 05.12.2025 | Massachusetts Institute of Technology https://news.mit.edu/2025/mit-engineers-design-aerial-microrobot-fly-like-bumblebee-1203 Â
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Bernadette Cassel
December 2, 12:40 PM
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A new peer-reviewed study has linked pesticides as a likely cause to a mass die-off of Western monarch butterflies that occurred in 2024.  Mass Die-Off of Western Monarch Butterflies Linked to Pesticides, Study Finds  By Paige Bennett / 19 hours ago  ------ ndĂ© Une nouvelle Ă©tude Ă©valuĂ©e par des pairs a Ă©tabli un lien entre les pesticides et la mort massive de papillons monarques occidentaux survenue en 2024.  En janvier 2024, des les chercheuses et des chercheurs ont trouvĂ© des centaines de papillons monarques morts ou mourants prĂšs du sanctuaire Pacific Grove Monarch Sanctuary en Californie, oĂč les papillons monarques occidentaux hibernent gĂ©nĂ©ralement.  Comme l'a rapportĂ© The Guardian, les chercheuses et les chercheurs ont constatĂ© que les papillons prĂ©sentaient des signes d'empoisonnement par des pesticides neurotoxiques, ce qui a conduit Ă des tests et analyses supplĂ©mentaires qui ont maintenant Ă©tĂ© publiĂ©s dans la revue Environmental Toxicology and Chemistry.  Traduit avec DeepL.com (version gratuite)  - Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California | Environmental Toxicology and Chemistry | Published: 28 June 2025 - Corrected and typeset: 16 September 2025 https://academic.oup.com/etc/article/44/10/2716/8177160
 Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California Open Access  Staci Cibotti, Michelle L Hladik, Emily May, Emma Pelton, Timothy A Bargar, Natalie Johnston, Aimee Code  image : Pesticide concentrations detected in sampled monarchs. Concentrations of pesticides and associated metabolites detected in the deceased monarch butterflies (Danaus plexippus plexippus) sampled in January 2024. DCPA = dacthal; DCPMU = the diuron metabolite 1-(3,4-dichlorophenyl)-3-methylurea, and DCPU = the diuron metabolite 3,4-dichlorophenyl urea.  ------  Les insecticides pyrĂ©throĂŻdes impliquĂ©s dans la mortalitĂ© massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie  Depuis les annĂ©es 1980, les populations de papillons monarques (Danaus plexippus plexippus) ont diminuĂ© de 80 % Ă 95 % en AmĂ©rique du Nord. Bien que plusieurs Ă©tudes aient impliquĂ© les pesticides comme facteur contribuant au dĂ©clin de leurs populations, notre comprĂ©hension des niveaux d'exposition des monarques dans la nature reste limitĂ©e.  En janvier 2024, un Ă©vĂ©nement de mortalitĂ© massive prĂšs d'un site d'hivernage Ă Pacific Grove, en Californie, aux Ătats-Unis, a permis d'analyser les rĂ©sidus de pesticides prĂ©sents dans les papillons monarques morts pendant l'hivernage. Dix papillons morts rĂ©cemment ont Ă©tĂ© collectĂ©s et analysĂ©s Ă l'aide d'une chromatographie liquide et gazeuse couplĂ©e Ă une spectromĂ©trie de masse en tandem. Nous avons identifiĂ© 15 pesticides et mĂ©tabolites associĂ©s dans les papillons, dont huit insecticides (plus un mĂ©tabolite associĂ©), deux herbicides (plus deux mĂ©tabolites associĂ©s) et deux fongicides.  En moyenne, chaque papillon monarque contenait sept pesticides, Ă l'exclusion des produits de transformation si le composĂ© parent Ă©tait Ă©galement dĂ©tectĂ©. Il est Ă noter que trois insecticides pyrĂ©throĂŻdes - la bifenthrine, la cypermĂ©thrine et la permĂ©thrine - ont Ă©tĂ© systĂ©matiquement dĂ©tectĂ©s Ă des doses Ă©gales ou proches de la dose lĂ©tale de chaque produit chimique.  La bifenthrine et la cypermĂ©thrine ont Ă©tĂ© trouvĂ©es dans tous les Ă©chantillons, tandis que la permĂ©thrine Ă©tait prĂ©sente dans tous les Ă©chantillons sauf deux. Les concentrations moyennes de ces insecticides Ă©taient de 451,9 ng/g de poids sec pour la bifenthrine, 646,9 ng/g de poids sec pour la cypermĂ©thrine et 337,1 ng/g de poids sec pour la permĂ©thrine.  Ces rĂ©sultats dĂ©montrent la contamination par les pesticides des papillons monarques, y compris dans les zones urbaines, et soulignent les risques que les pesticides, en particulier les insecticides, font peser sur les populations de monarques. Des mesures supplĂ©mentaires pourraient ĂȘtre nĂ©cessaires pour protĂ©ger cette espĂšce contre l'exposition aux pesticides, en particulier Ă proximitĂ© des lieux de rassemblement, tels que les sites d'hivernage sur la cĂŽte californienne. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
November 29, 1:57 PM
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Une Ă©quipe de chercheurs de lâISYEB et dâOxford University Museum of Natural History publie un article dans Communications biology vol8. qui dĂ©mĂšle les dynamiques et les facteurs de diversification du groupe dâinsectes mĂ©ga-diversifiĂ© des HĂ©miptĂšres. Boderau, M., Nel, A., & Jouault, C. (2025). Diversification and extinction of Hemiptera in deep time. Communications Biology, 8(1), 352. (Open Access.)
https://doi.org/10.1038/s42003-025-07773-x  ------ ndĂ© traduction du rĂ©sumĂ©  DĂ©mĂȘler les schĂ©mas et les facteurs Ă l'origine de la diversification et de l'extinction des lignĂ©es hautement diversifiĂ©es reste un dĂ©fi en biologie Ă©volutive. Si la diversification des insectes a Ă©tĂ© largement Ă©tudiĂ©e Ă travers les « quatre grands » ordres d'insectes (Coleoptera, Hymenoptera, Lepidoptera et Diptera), le cinquiĂšme ordre le plus diversifiĂ©, Hemiptera, a souvent Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©.  Les hĂ©miptĂšres prĂ©sentent un riche patrimoine fossile et sont trĂšs diversifiĂ©s dans les Ă©cosystĂšmes actuels, de nombreuses lignĂ©es Ă©tant Ă©troitement associĂ©es Ă leurs plantes hĂŽtes, ce qui en fait un groupe crucial pour Ă©tudier comment les changements Ă©cologiques passĂ©s, tels que les extinctions massives et les changements floraux, ont influencĂ© la diversification des insectes.  Cette Ă©tude s'appuie sur des modĂšles de naissance-mort dans un cadre bayĂ©sien et sur le patrimoine fossile des hĂ©miptĂšres pour estimer leur dynamique de diversitĂ© passĂ©e. Nos rĂ©sultats rĂ©vĂšlent que les changements globaux de la flore au fil du temps ont considĂ©rablement influencĂ© les trajectoires Ă©volutives des hĂ©miptĂšres.  Deux bouleversements faunistiques majeurs ont particuliĂšrement influencĂ© la diversification des hĂ©miptĂšres : (i) les consĂ©quences de l'extinction massive du Permien-Trias et (ii) la rĂ©volution terrestre des angiospermes. Nos analyses suggĂšrent que la diversification des clades d'hĂ©miptĂšres a Ă©tĂ© motivĂ©e par des changements floristiques combinĂ©s Ă des pressions concurrentielles provenant de niches Ă©cologiques qui se chevauchaient. L'exploitation des archives fossiles exhaustives des hĂ©miptĂšres nous a permis d'affiner notre comprĂ©hension des modĂšles de diversification parmi les principales lignĂ©es d'hĂ©miptĂšres.  Traduit avec DeepL.com (version gratuite)  image : Bayesian inferences of correlation parameters on origination (left panel) and extinction (right panel) for Hemiptera (genus- and family-level analyses) with the set of abiotic and biotic variables: Clade Diversity-dependence; Angiosperms; Gymnosperms, Polypodiales ferns, Spore plants, Temperature and Polypodiales ferns. Â
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Bernadette Cassel
November 27, 2:46 PM
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Synchronicity is all around us, but it is poorly understood. JĂŒrgen Jost, Joseph Lizier, and colleagues have now developed new tools to understand how human and natural networks fall in and out of sync.  Press Release âWhat Do Neurons, Fireflies and Dancing the Nutbush Have in Common?â: MPI MIS  ------ ndĂ© rĂ©sumĂ© vulgarisĂ© de l'article  Pourquoi des lucioles brillent-elles toutes ensemble, pourquoi nos neurones peuvent-ils se synchroniser jusquâĂ provoquer une crise dâĂ©pilepsie, et pourquoi une foule de danseurs peut-elle soudain perdre le rythme ? đ Parce que se synchroniser â ou perdre la synchro â dĂ©pend profondĂ©ment de la maniĂšre dont les individus sont connectĂ©s dans un rĂ©seau. Une Ă©nigme omniprĂ©sente mais mal comprise La synchronisation est partout : -
lucioles qui clignotent, -
battements du cĆur, -
neurones qui sâactivent, -
personnes qui applaudissent ensemble, -
groupes sur les rĂ©seaux sociaux. Mais les mĂ©canismes qui rendent la synchro facile⊠ou difficile⊠restaient mystĂ©rieux. Une percĂ©e mathĂ©matique Des chercheurs de lâUniversitĂ© de Sydney et du Max-Planck-Institut ont dĂ©couvert que la synchronisation dĂ©pend du type de âcheminsâ possibles dans un rĂ©seau. Ils ont Ă©tudiĂ© ce quâils appellent des âmarches jumelĂ©esâ (paired walks) : -
On part dâun mĂȘme point dans le rĂ©seau. -
On fait deux parcours alĂ©atoires dâun certain nombre dâĂ©tapes. -
Les deux parcours peuvent : đ converger vers le mĂȘme point, âïž diverger vers deux points diffĂ©rents. La dĂ©couverte clĂ© âĄïž Plus il y a de parcours convergents dans un rĂ©seau, plus il est difficile pour le rĂ©seau de se synchroniser. Un paradoxe apparent⊠mais aux implications majeures.  Cette principale conclusion est que plus les marches jumelĂ©es dâun rĂ©seau ont tendance Ă converger, plus la synchronisation y est de mauvaise qualitĂ©.  « On peut mĂȘme Ă©tablir une analogie avec les rĂ©seaux sociaux et le phĂ©nomĂšne des chambres dâĂ©cho », ajoute le co-auteur JĂŒrgen Jost, dont le groupe Ă©tudie Ă©galement la dynamique des rĂ©seaux sociaux. « Nous voyons des sous-groupes renforcer leurs propres messages, grĂące Ă des marches convergentes Ă lâintĂ©rieur de leur groupe, sans nĂ©cessairement se synchroniser avec la population gĂ©nĂ©rale. »  Ces rĂ©sultats reprĂ©sentent une avancĂ©e majeure dans la thĂ©orie expliquant comment la structure des rĂ©seaux complexes affecte leur dynamique ou leur capacitĂ© Ă calculer, comme la maniĂšre dont la structure du cerveau sous-tend la cognition. via ChatGPT  ------ l'Ă©tude   ------ lire aussi (en anglais)   image : Different interaction structures lead to variations in synchronicity, not just among people but in nature, biology and systems. CrĂ©dit : Joseph Lizier
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November 25, 1:54 PM
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In many animals, drastic changes are observed during sexual maturation characterized by the reproductive system development concomitantly to the sexual behavior ontogenesis. These modifications are under the control of internal and external factors such as food. Sexual maturation requires considerab ⊠ Diet acts on sexual behavior development in a male moth  Evan Force, Caroline Suray, Christelle Monsempes, ChloĂ© Danis, Gabrielle Bonfils, StĂ©phane Debernard, Matthieu Dacher Insect Science, 14 October 2024  image : Olfactory stimulation. (A) Diagram of EAG experimental device. (B) Wind tunnel diagram.  ------ ndĂ© rĂ©sumĂ© vulgarisĂ©  Chez beaucoup dâanimaux, la maturation sexuelle sâaccompagne de grands changements : les organes reproducteurs se dĂ©veloppent et les comportements liĂ©s Ă la reproduction apparaissent peu Ă peu. Ce processus demande beaucoup dâĂ©nergie, et lâon sait dĂ©jĂ que lâalimentation influence la reproduction dans de nombreuses espĂšces. En revanche, on connaĂźt encore mal son impact sur lâapparition des comportements sexuels.  Dans cette Ă©tude, les chercheurs se sont intĂ©ressĂ©s Ă un papillon nocturne mĂąle, Agrotis ipsilon. AprĂšs son Ă©mergence, ce papillon met quelques jours Ă devenir sexuellement mature : il commence alors Ă percevoir les phĂ©romones des femelles et Ă voler en leur direction.  Les chercheurs ont testĂ© lâinfluence de diffĂ©rents types de sucres naturels (saccharose, fructose, glucose), parfois enrichis en sodium, un minĂ©ral utile au mouvement. Ils ont mesurĂ© Ă la fois la sensibilitĂ© des antennes aux phĂ©romones et le comportement des mĂąles en tunnel ventilĂ©.  RĂ©sultat : les papillons ne dĂ©tectent pas mieux les phĂ©romones selon leur rĂ©gime alimentaire, mais ils rĂ©agissent plus tĂŽt lorsquâils ont consommĂ© ces sucres enrichis en sodium. Autrement dit, certains aliments peuvent accĂ©lĂ©rer lâapparition du comportement sexuel, probablement en facilitant le traitement des signaux chimiques dans le cerveau.  Cette Ă©tude montre que la nutrition ne joue pas seulement sur la reproduction elle-mĂȘme, mais aussi sur la vitesse Ă laquelle les comportements sexuels se dĂ©veloppent, ouvrant de nouvelles pistes pour comprendre le lien entre alimentation et comportement animal. via ChatGPT Â
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Bernadette Cassel
November 22, 12:47 PM
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Une expĂ©rience originale dĂ©montre que mĂȘme des insectes comme les bourdons peuvent se transmettre un Ă©tat affectif. Cette dĂ©couverte, mise Ă lâhonneur Ă la une de âScienceâ, pourrait nous amener Ă reconsidĂ©rer notre vision de lâaffect dans le monde animal.  Science / Courrier international PubliĂ© le 29 octobre 2025 Ă 10h23  "... La contagion affective, un Ă©lĂ©ment clĂ© de lâempathie, a Ă©tĂ© largement Ă©tudiĂ©e chez plusieurs espĂšces de vertĂ©brĂ©s, depuis les grands mammifĂšres jusquâaux poissons zĂšbres. Mais lâexistence de cette forme de communication Ă©tait inconnue chez les invertĂ©brĂ©s. Pour lâĂ©tudier, Fei Peng, chercheur au Centre de recherche sur les sciences du cerveau Ă Canton, en Chine, et ses collĂšgues ont conçu une expĂ©rience originale.  Sans contact physique AprĂšs avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ©s sur des fleurs colorĂ©es avec diffĂ©rents types de rĂ©compenses, les bourdons qui avaient interagi avec un congĂ©nĂšre dans un Ă©tat Ă©motionnel positif se montraient plus audacieux que les individus du groupe tĂ©moin. Ils Ă©taient par exemple plus rapides et plus susceptibles dâatterrir sur des fleurs de couleur ambiguĂ« que ceux qui nâavaient pas Ă©tĂ© en contact avec un congĂ©nĂšre âpositifâ. Cela suggĂšre quâil existe un transfert de âbiais de jugement positifâ entre les bourdons, assurent les chercheurs." (...)  Â
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Bernadette Cassel
Today, 1:12 PM
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Des abeilles prĂ©historiques ont nichĂ© dans des ossements fossilisĂ©s, rĂ©vĂ©lant une adaptation unique face Ă un environnement sans sol.  PubliĂ© le 17 DĂ©c 2025 Ă 19H00 / modifiĂ© le 17 DĂ©c 2025 Laurie Henry "Une Ă©quipe de chercheurs a dĂ©couvert dans une grotte de RĂ©publique dominicaine une trace fossile exceptionnelle : des nids dâabeilles datant de plus de 5000 ans, construits dans les cavitĂ©s osseuses dâanciens rongeurs. Une adaptation inĂ©dite, dictĂ©e par un environnement hostile."   Les abeilles (Anthophila) sont bien connues pour leur diversitĂ© d'espĂšces et leur comportement remarquable, allant des taxons solitaires qui nichent dans des terriers aux espĂšces eusociales qui construisent des nids trĂšs compartimentĂ©s. Cette variation dans la nidification est partiellement documentĂ©e dans les archives fossiles grĂące Ă des ichnofossiles datant du CrĂ©tacĂ© Ă l'HolocĂšne.  Nous rapportons ici un nouveau comportement de nidification basĂ© sur des ichnofossiles rĂ©cupĂ©rĂ©s dans un dĂ©pĂŽt de grotte du Quaternaire tardif Ă Hispaniola. Des cellules de couvain isolĂ©es, dĂ©crites ici comme Osnidum almontei ichnogen. et ichnosp. nov., ont Ă©tĂ© trouvĂ©es Ă l'intĂ©rieur de cavitĂ©s de restes de vertĂ©brĂ©s, notamment des alvĂ©oles mandibulaires, la chambre pulpaire et le canal vertĂ©bral de mammifĂšres.  La taille, la morphologie et les parois internes lisses des cellules indiquent que l'autrice des traces Ă©tait une abeille fouisseuse de taille moyenne, probablement de la famille des Halictidae.  Les scans par microtomographie des os hĂŽtes montrent une utilisation multigĂ©nĂ©rationnelle de la mĂȘme cavitĂ©, ce qui suggĂšre une utilisation rĂ©pĂ©tĂ©e et un certain degrĂ© de fidĂ©litĂ© au nid. De mĂȘme, l'abondance des nids dans tout le dĂ©pĂŽt indique que cette grotte a Ă©tĂ© utilisĂ©e pendant une longue pĂ©riode comme zone de regroupement pour la nidification par cette abeille solitaire.  L'utilisation de restes de vertĂ©brĂ©s dans les sols des grottes reprĂ©sente un comportement peu documentĂ© chez les abeilles modernes et peut reflĂ©ter la raretĂ© des substrats appropriĂ©s dans un paysage karstique dominĂ© par du calcaire dĂ©nudĂ©.  Traduit avec DeepL.com (version gratuite)  image : Life reconstruction of the tracemaking bee nesting inside a cave and using bone cavities as containing chambers for some of the brooding cells. Copyright: Jorge Mario Macho.
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Bernadette Cassel
December 17, 2:09 PM
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Face Ă la rarĂ©faction du nectar Ă l'automne, les abeilles amĂ©ricaines exploitent le miellat sucrĂ© laissĂ© par le fulgore tachetĂ©, donnant naissance Ă un miel aussi comestible que dĂ©routant.  Elena Gillet â 17 dĂ©cembre 2025 Ă 7h55  "... Les apiculteurs europĂ©ens rĂ©coltent depuis longtemps du miel issu de miellats de pucerons et d'autres insectes, mais pas du fulgore tachetĂ©. Ils le commercialisent gĂ©nĂ©ralement sous l'appellation de «miel de forĂȘt».  MalgrĂ© tout, les apiculteurs amĂ©ricains Ă©taient au dĂ©part assez inquiets, craignant que le miel de fulgores ne nuise Ă la rĂ©putation de la profession. Cette substance inhabituelle semble pourtant gagner en popularitĂ©. Les chercheurs Ă©tudient ses propriĂ©tĂ©s antimicrobiennes et ses bienfaits potentiels pour la santĂ©." (...)   ------ ndĂ© ComplĂ©ment  Les avantages du miel de fulgore tachetĂ© (Lycorma delicatula) ne se limitent peut-ĂȘtre pas Ă l'augmentation de la production pour les apiculteurs.  Robyn Underwood [enseignante Ă Penn State Extension au dĂ©partement d'entomologie, l'une des principales expertes nationales en matiĂšre de fulgore tachetĂ©], collabore actuellement avec un chercheur de l'universitĂ© du Texas Ă San Antonio afin de dĂ©terminer la valeur mĂ©dicinale de ce miel.  Certains Ă©tablissements mĂ©dicaux ont recours au miel pour soigner les plaies lorsque les infections cutanĂ©es rĂ©sistent aux pommades antibiotiques. « Jusqu'Ă prĂ©sent, il semble avoir des propriĂ©tĂ©s antimicrobiennes supĂ©rieures Ă celles du miel de manuka », explique-t-elle.  Traduit avec DeepL.com (version gratuite)  via The Unexpected Sweetness of the Spotted Lanternfly - Offrange, 04.01.2024 https://ambrook.com/offrange/supply-chain/lanternflies-honey-invasive-species-honeydew  image : Graphic by Adam Dixon
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December 15, 9:46 AM
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Une Ă©tude a quantifiĂ© les seuils minimaux dâhabitats Ă prĂ©server dans les paysages agricoles pour maintenir les populations des diffĂ©rentes espĂšces de pollinisateurs.  Isabelle Bellin 11 dĂ©cembre 2025 Pour la Science N° 578  "... Dans cette Ă©tude qui cible les pollinisateurs, les chercheurs dĂ©finissent la quantitĂ© comme une proportion dâhabitats semi-naturels dans un rayon de 500 mĂštres autour de chaque site oĂč les insectes ont Ă©tĂ© capturĂ©s. Pour ce qui est de la qualitĂ©, ils lâĂ©valuent en fonction de deux mesures : lâabondance en fleurs et la diversitĂ© dâespĂšces fleuries.  Gabriella Bishop et ses collĂšgues ont ensuite modĂ©lisĂ©, par groupe de pollinisateurs, comment le nombre dâinsectes Ă©volue en fonction de la quantitĂ© et de la qualitĂ© de lâhabitat. Ils ont ainsi repĂ©rĂ© un seuil dâhabitats semi-naturels en zone agricole en deçà duquel, pour soutenir les populations, il est plus efficace dâaugmenter la quantitĂ© dâhabitats semi-naturels que leur qualitĂ©. Dit autrement, il est crucial dans un premier temps dâatteindre une certaine proportion dâhabitats semi-naturels pour assurer la prĂ©servation de ces insectes. Au-delĂ de ce seuil, il est plus important dâamĂ©liorer leur qualitĂ©.  RĂ©sultat : ces seuils sont trĂšs variables selon le groupe de pollinisateurs et la rĂ©gion. Dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, le seuil est de 37 % pour les papillons alors quâil est dâenviron 5,5 % pour les syrphes, une famille de mouches. Cela signifie que les papillons sont des insectes trĂšs sensibles Ă la surface dâhabitats semi-naturels, amenĂ©s Ă fortement dĂ©cliner dans des paysages agricoles simplifiĂ©s et dominĂ©s par les grandes cultures. Ă lâinverse, les syrphes sâavĂšrent surtout dĂ©pendants de lâabondance et de la diversitĂ© en fleurs des habitats. Quant aux abeilles solitaires et aux bourdons, le seuil est respectivement de 16 et 18 %. Dans les rĂ©gions tropicales, il est de 38 % pour des abeilles tropicales, mais ces rĂ©sultats sont Ă confirmer en raison du peu de donnĂ©es intĂ©grĂ©es dans lâĂ©tude." (...)  ------ ndĂ© l'Ă©tude   image tirĂ©e de l'Ă©tude
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December 11, 2:11 PM
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RĂ©fugiĂ©e scientifique, laurĂ©ate du prix Nobel, et Ă©cologue au Giec depuis plus de vingt-cinq ans, Camille Parmesan nous explique comment prĂ©server la biodiversitĂ© dans une planĂšte en surchauffe.  Des Ćufs de papillon Ă lâhybridation des ours polaires : conversation avec la rĂ©fugiĂ©e scientifique Camille Parmesan  PubliĂ©: 9 dĂ©cembre 2025, 15:27 CET  [...]  Afin dâintĂ©resser les gens Ă la conservation de la biodiversitĂ© et de sortir certains de leur dĂ©ni, il peut ĂȘtre tentant de mettre en avant certains sujets, tels que lâimpact du changement climatique sur la santĂ© humaine. Câest un sujet sur lequel vous avez dĂ©jĂ travaillĂ©. Est-ce quâil trouve davantage dâĂ©cho ?  C. P. : Jâai toujours Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©e par la santĂ© humaine. Au dĂ©part, je voulais faire de la recherche mĂ©dicale puis jâai changĂ© dâavis. Mais dĂšs que jâai commencĂ© Ă publier les rĂ©sultats que nous obtenions sur lâampleur des mouvements des espĂšces, la premiĂšre chose qui mâest venue Ă lâesprit a Ă©té : « Les maladies vont, elles aussi, se dĂ©placer. » Le travail de mon laboratoire sur la santĂ© humaine se concentre donc sur la façon dont le changement climatique affecte la propagation des maladies, de leurs vecteurs et de leurs rĂ©servoirs. Lâune de mes Ă©tudiantes a ainsi documentĂ© la propagation de la leishmaniose au Texas, qui sâest dĂ©placĂ©e vers le nord en raison du changement climatique.  Au sein du Giec, nous avons Ă©galement mis en avant que le paludisme, la dengue et trois autres maladies tropicales ont fait leur apparition au NĂ©pal, oĂč elles nâavaient jamais Ă©tĂ© observĂ©es auparavant, du moins dâaprĂšs les archives historiques. Cela est liĂ© au changement climatique, et non aux changements agricoles. De nouvelles maladies apparaissent Ă©galement dans le Grand Nord. Mais peu de gens vivent dans cette rĂ©gion. Ce sont surtout des communautĂ©s inuites qui sont touchĂ©es, ce qui explique pourquoi les politiciens minimisent le problĂšme. En Europe, le moustique tigre se propage en France et apporte avec lui ses maladies.  La leishmaniose est Ă©galement dĂ©jĂ prĂ©sente en France. Il nây a quâune seule espĂšce Ă ce jour, mais les prĂ©visions suggĂšrent que quatre ou cinq autres espĂšces pourraient arriver trĂšs prochainement. Les maladies transmises par les tiques sont Ă©galement en augmentation et se propagent vers le nord de lâEurope. Nous constatons donc dĂ©jĂ les effets du changement climatique sur la santĂ© humaine en Europe. Les gens nâen ont tout simplement pas conscience."  [...]  ------ ndĂ© Ă©tude rĂ©cente   "Lorsqu'ils conçoivent de nouvelles zones protĂ©gĂ©es, les responsables de la conservation utilisent souvent des modĂšles bioclimatiques pour anticiper les effets du changement climatique sur la rĂ©partition des espĂšces. Des Ă©tudes rĂ©centes ont montrĂ© que les rĂ©sultats de ces modĂšles diffĂšrent souvent en termes d'orientation et d'ampleur, ce qui gĂ©nĂšre des incertitudes qui compromettent leur valeur pour orienter les plans de conservation.  Les approches traditionnelles tendent Ă minimiser cette incertitude en concevant des stratĂ©gies adaptatives ou en complexifiant les modĂšles prĂ©dictifs. Cependant, ces approches peuvent s'avĂ©rer inadĂ©quates lorsque l'incertitude devient trop grande, comme c'est le cas avec le changement climatique.  Ici, plutĂŽt que de tenter de rĂ©duire l'incertitude, nous proposons de l'accepter et de la valoriser afin de rechercher des mesures de conservation aussi robustes que possible face Ă de nombreux futurs plausibles. En adaptant ce cadre de « prise de dĂ©cision robuste » Ă la conservation, nous avons soumis cinq stratĂ©gies de conservation gĂ©nĂ©riques Ă des tests de rĂ©sistance face Ă des centaines de futurs plausibles, pour chacune des 22 espĂšces concernĂ©es.  Notre Ă©tude conceptuelle vise Ă dĂ©terminer les forces et les vulnĂ©rabilitĂ©s de chaque stratĂ©gie dans de nombreux scĂ©narios futurs possibles, facilitant ainsi la prise de dĂ©cision entre les stratĂ©gies et l'Ă©mergence de plans de conservation robustes et adaptatifs. Nous pensons que notre approche offre un cadre innovant qui complĂšte les mĂ©thodes classiques de planification de la conservation des espĂšces en rĂ©duisant la sensibilitĂ© Ă l'incertitude liĂ©e au changement climatique et en amĂ©liorant la performance globale des actions de conservation.   Traduit avec DeepL.com (version gratuite)  image : Distributions of species and optimal strategies. Map of the Southâwest USA showing the approximate centre of the range of each species used in the study (open circles). Pie charts represent, for each species, the proportions of alternative futures in which each strategy was identified as the best performing strategy. Regrets are not shown.  Example species from the main text (T. floribunda and S. carolae) appear in bright colours and dotted lines. IS â In situ; CS â Core Strategy; ES â Extended Strategy; AS â Anticipatory Strategy; LR â Last Resort. Species, by alphabetical order: ALHI (Allium hickmanii); AMCA (Ambystoma californiense); ANCA (Anaxyrus canorus); ARPO (Arborimus pomo); BLBA (Blennosperma bakeri); BRFI (Brodiaea filifolia); CACI (Castilleja cinerea); CILO (Cirsium loncholepis); EUED (Euphydryas editha quino); HOMA (Holocarpha macradeni); LUDA (Lupinus dalesia); RAMU (Rana muscosa); RASI (Rana sierra); RHVA (Rhyacotriton variegatus); SATR (Sanicula tracyi); SPCA (Speyeria carolae); STCI (Stylocline citroleum); TATO (Taricha torosa); THGI (Thamnophis gigas); TRFL (Triphysaria floribunda); UMSC (Uma scoparia); XEMO (Xerospermophilus mohavensis). See Table S1 for more information.  via (PDF) Robust Conservation Planning for Biodiversity Under Climate Change Uncertainty https://www.researchgate.net/publication/392570317_Robust_Conservation_Planning_for_Biodiversity_Under_Climate_Change_Uncertainty Â
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Bernadette Cassel
December 10, 1:05 PM
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Plus de 150 produits chimiques courants ont un effet toxique sur les bactĂ©ries prĂ©sentes dans le microbiome intestinal humain, montre une Ă©tude.  La Presse canadienne PubliĂ© le 3 dĂ©cembre 2025 Ă 13 h 21  "Des dizaines de produits chimiques qu'on retrouve dans notre environnement sont possiblement plus dangereux pour la santĂ© qu'on ne le croit et pourraient ĂȘtre particuliĂšrement nocifs pour le microbiome intestinal, montre une Ă©tude britannique qui s'est intĂ©ressĂ©e Ă la chose pour une des premiĂšres fois.  Les chercheuses et chercheurs ont ainsi dĂ©couvert plus de 150 produits chimiques industriels courants â allant des pesticides aux produits ignifuges, en passant par les insecticides et les plastiques â qui ont un effet toxique sur les bactĂ©ries prĂ©sentes dans le microbiome intestinal humain sain." (...)  "... Les scientifiques de l'UniversitĂ© de Cambridge ont testĂ©, en laboratoire, les interactions entre 1 076 produits chimiques courants et 22 espĂšces bactĂ©riennes qui composent un microbiome sain. Ils ont constatĂ© que 168 de ces produits stoppaient la croissance bactĂ©rienne, les fongicides et les produits chimiques industriels ayant l'impact le plus important." (...)  ------ ndĂ© l'Ă©tude   Indra Roux, Anna E. Lindell, Anne GrieĂhammer, Tom Smith, Shagun Krishna, Rui Guan, Deniz Rad, Luisa Faria, Sonja Blasche, Kaustubh R. Patil, Nicole C. Kleinstreuer, Lisa Maier, Stephan Kamrad & Kiran R. Patil  image : High-throughput growth screening results for 22 gut bacterial strains
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Bernadette Cassel
December 8, 1:34 PM
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Vivre avec les gĂ©ants de la savane Imaginez un instant vous rĂ©veiller au petit matin, non pas par le chant du coq, mais par le bruit sourd dâune prĂ©sence massive juste Ă cĂŽtĂ© de votre maison. Câest le quotidien de nombreuses familles dans le nord du Botswana, une rĂ©gion qui abrite la plus grande population ⊠Suite  Des abeilles pour protĂ©ger les fermiers des Ă©lĂ©phants ? L'Ă©tonnante situation au Botswana Mathieu Gagnon 2025-12-06 19:49:58  "Selon la source : earth.com Ce contenu a Ă©tĂ© créé avec lâaide de lâIA."  ------ ndĂ© l'Ă©tude   [pdf] https://pachydermjournal.org/index.php/pachyderm/article/view/1337/1334  ------ via How bees could help farmers live safely with elephants - Earth.com https://www.earth.com/news/how-bees-could-help-farmers-live-safely-with-elephants/  ... PlutĂŽt que de se prĂ©cipiter pour construire des kilomĂštres de clĂŽtures Ă ruches au Botswana, la Dre Adams a commencĂ© par un test moins coĂ»teux. Son Ă©quipe a diffusĂ© des enregistrements de bourdonnements d'abeilles Ă des Ă©lĂ©phants sauvages et a observĂ© leurs rĂ©actions. Ce que les sons des abeilles ont rĂ©vĂ©lĂ©  Certains Ă©lĂ©phants se sont retournĂ©s et sont partis rapidement lorsqu'ils ont entendu les enregistrements d'abeilles. D'autres sont restĂ©s sur place.  « Les donnĂ©es ont montrĂ© que davantage d'Ă©lĂ©phants ont rĂ©agi de maniĂšre modĂ©rĂ©e ou forte aux sons des abeilles par rapport aux Ă©lĂ©phants qui ont rĂ©agi au bruit blanc », a notĂ© la Dre Adams. L'Ă©tude a montrĂ© que 53,3 % des groupes familiaux ont rĂ©agi dans la zone de repos, contre 26,6 % dans les essais tĂ©moins.  Quatre groupes familiaux se sont Ă©loignĂ©s de plus de 20 mĂštres pendant la diffusion des enregistrements, contre un seul dans les essais tĂ©moins. « C'est en soi un rĂ©sultat Ă©tonnant », a dĂ©clarĂ© la Dre Adams.  « En science, nous sommes tellement habituĂ©s Ă ne publier que ce qui est significatif. Mais il est vraiment important d'essayer de comprendre la complexitĂ© des rĂ©sultats mitigĂ©s des Ă©tudes comportementales lorsqu'il s'agit d'animaux sensibles et trĂšs individuels comme les Ă©lĂ©phants. »  Dans ce cas, tous les Ă©lĂ©phants du Botswana n'auront pas forcĂ©ment rencontrĂ© des abeilles. Mais ceux qui ont appris Ă s'enfuir, a notĂ© la Dre Adams.  « C'est intrigant. Cela montre que l'utilisation des abeilles comme moyen de dissuasion pourrait ĂȘtre spĂ©cifique au contexte ou Ă la gĂ©ographie, et qu'il ne s'agit donc pas d'une mĂ©thode qui fonctionnerait partout. Cela nous indique que nous devons approfondir nos recherches. » DĂ©clin des populations d'abeilles sauvages  Alors pourquoi les Ă©lĂ©phants du Botswana ont-ils rĂ©agi diffĂ©remment de ceux des endroits oĂč les clĂŽtures Ă ruches fonctionnent dĂ©jĂ ? Un indice rĂ©side dans les abeilles elles-mĂȘmes. Les populations d'abeilles sauvages dans le nord du Botswana sont faibles.  « Le test le plus simple consiste Ă ouvrir un pot de miel et Ă voir combien de temps il faut Ă une abeille pour arriver », explique la Dre Adams. « Ici, cela peut parfois prendre des jours, voire des semaines. »  Le faible nombre d'abeilles rĂ©duit les chances pour les Ă©lĂ©phants d'ĂȘtre piquĂ©s, et beaucoup d'entre eux n'ont donc aucune raison de craindre leur bourdonnement.  ...  ------ image : Dre Tempe Adams | School of Biological, Earth & Environmental Sciences - UNSW Sydney https://www.unsw.edu.au/science/our-schools/bees/engage-with-us/alumni-profiles/dr-tempe-adams Â
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Bernadette Cassel
December 6, 12:13 PM
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Pour un ĂȘtre humain, les microplastiques sont trĂšs petits, avec une largeur infĂ©rieure Ă 5 millimĂštres (mm). Mais pour un insecte, les microplastiques peuvent avoir la mĂȘme taille que la nourriture qu'il consomme habituellement. par La rĂ©daction 6 dĂ©cembre 2025 "Des chercheurs ont dĂ©montrĂ© que les grillons peuvent consommer et consomment effectivement des microplastiques en polyĂ©thylĂšne si leur bouche est plus grande que les particules de plastique. LâĂ©tude suggĂšre que les grillons, et probablement de nombreux autres insectes, ne peuvent pas distinguer le plastique de la nourriture."  image : Les grillons domestiques tropicaux ont consommĂ© davantage d'aliments contaminĂ©s par le plastique au fil du temps, mĂȘme en prĂ©sence d'aliments non contaminĂ©s.  ------ ndĂ© l'Ă©tude   La pollution plastique est omniprĂ©sente. Lorsque les plastiques pĂ©nĂštrent dans les milieux naturels, ils se dĂ©composent en microplastiques (MP ; < 5 mm), devenant ainsi plus accessibles aux petits animaux.  Les insectes qui ingĂšrent des plastiques dans la nature peuvent dĂ©grader physiquement les MP de grande taille en MP plus petits et en nanoplastiques. Si la taille des particules et la taille corporelle ont sans aucun doute une incidence sur l'ingestion et la dĂ©gradation des plastiques, nous ne disposons d'aucune connaissance prĂ©dictive sur la maniĂšre dont ces facteurs interagissent.  Nous avons Ă©tudiĂ© comment une espĂšce de grillon modĂšle (Gryllodes sigillatus) interagit avec des plastiques de diffĂ©rentes tailles tout au long d'un changement de masse corporelle multipliĂ© par 20 au cours de sa croissance et de son dĂ©veloppement. Nous avons nourri des grillons avec des MP en polyĂ©thylĂšne de diffĂ©rentes tailles afin de dĂ©terminer dans un premier temps si les grillons Ă©vitaient les MP lorsqu'ils avaient le choix. Nous avons constatĂ© que ce n'Ă©tait pas le cas. Au contraire, ils ont progressivement commencĂ© Ă consommer davantage de plastique au fil du temps.  Les grillons ne consommaient les microplastiques que lorsque leur bouche Ă©tait plus grande que les microplastiques. Alors que les microplastiques de petite taille (par exemple 38 ÎŒm) Ă©taient plus susceptibles d'ĂȘtre excrĂ©tĂ©s entiers, les microplastiques de plus grande taille (par exemple 425 ÎŒm) Ă©taient davantage biofragmentĂ©s s'ils Ă©taient ingĂ©rĂ©s.  Ces effets du comportement des insectes et de la taille de leur corps sur la probabilitĂ© d'ingestion de plastique et le degrĂ© de dĂ©gradation des microplastiques ont des implications importantes sur la maniĂšre et le moment oĂč nous devrions rĂ©glementer les classes de taille des particules de plastique entrant dans la nature.  Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Â
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Bernadette Cassel
December 4, 12:02 PM
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Lâalpha-galactose, sucre prĂ©sent dans la viande de mammifĂšre, est Ă lâorigine dâune allergie Ă©mergente. Marc Gozlan fait le point sur ce syndrome, souvent sĂ©vĂšre et imprĂ©visible, mais largement mĂ©connu des mĂ©decins.  PubliĂ© aujourdâhui Ă 14h59, modifiĂ© Ă 16h00  image : Le syndrome alpha-gal est associĂ© aux morsures de tiques. Les sujets allergiques sont sensibilisĂ©s Ă un sucre prĂ©sent dans la viande de mammifĂšres. PLATTS-MILLS TAE, ET AL. IMMUNOL REV. 2025.    ------ ndĂ©  Les principales caractĂ©ristiques du syndrome alpha-gal (AGS) sont les suivantes : (i) Les anticorps IgE qui sont en relation causale avec l'anaphylaxie lors de perfusions de cĂ©tuximab sont spĂ©cifiques du galactose alpha-1,3-galactose. (ii) Aux Ătats-Unis, ces anticorps IgE sont induits par les piqĂ»res de la tique Amblyomma americanum. (iii) Les rĂ©actions anaphylactiques aux aliments dĂ©rivĂ©s de mammifĂšres non primates se manifestent avec un dĂ©lai de trois Ă cinq heures. Il est Ă©galement important de noter que tous les ĂȘtres humains ont une rĂ©ponse « naturelle » Ă l'alpha-gal, qui comprend les IgM, les IgG et les IgA, mais pas les IgE.  Les caractĂ©ristiques cliniques de l'AGS sont reconnues dans de nombreuses rĂ©gions du monde, mais diffĂ©rentes espĂšces de tiques sont impliquĂ©es. La rĂ©ponse immunitaire aux piqĂ»res de tiques comprend des lymphocytes T spĂ©cifiques Ă la protĂ©ine de tique, tandis que les lymphocytes B producteurs d'IgE semblent provenir de lymphocytes B spĂ©cifiques Ă l'IgM ou Ă l'IgG.  à la suite de piqĂ»res rĂ©pĂ©tĂ©es, les lymphocytes T dĂ©veloppent un signal Th2 puissant avec l'IL-4 et l'IL-13. Cela est Ă©videmment liĂ© Ă la production d'IgE, mais peut Ă©galement ĂȘtre pertinent pour les dĂ©mangeaisons aprĂšs les piqĂ»res de tiques, qui peuvent durer plusieurs semaines.  L'hypothĂšse actuelle sur la cause des rĂ©actions retardĂ©es est basĂ©e sur le temps nĂ©cessaire pour digĂ©rer les glycolipides de la viande en LDL. La prise en charge des symptĂŽmes de l'AGS repose sur l'Ă©vitement des aliments dĂ©rivĂ©s de mammifĂšres ; cependant, la seule chose qui peut permettre une diminution des IgE est d'Ă©viter les piqĂ»res de tiques.  Traduit avec DeepL.com (version gratuite)  image : Alpha-gal syndrome involves a human with a pre-existing natural antibody response to the oligosaccharide galactose alpha-1-3-galactose (alpha-gal), receiving tick bites which induce an IgE antibody response to the same epitope. Over the next few weeks or months, IgE antibodies may increase. After that time, eating meat or organs can induce an allergic reaction which does not start for 3â5âh. Â
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Bernadette Cassel
December 1, 9:20 AM
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Un vaccin Ă dose unique contre la dengue, approuvĂ© mercredi au BrĂ©sil, doit permettre dâaccĂ©lĂ©rer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse PubliĂ© le 27 novembre 2025 Ă 05:40  "Le premier vaccin mondial Ă dose unique contre la dengue a Ă©tĂ© approuvĂ© mercredi au BrĂ©sil, une avancĂ©e qualifiĂ©e d'«historique» par les autoritĂ©s du pays sud-amĂ©ricain, le plus touchĂ© par cette maladie lâan dernier.  LâAgence nationale de vigilance sanitaire du BrĂ©sil (Anvisa) a autorisĂ© lâutilisation du vaccin Butantan-DV, dĂ©veloppĂ© par lâInstitut Butantan de Sao Paulo, pour des personnes ĂągĂ©es de 12 Ă 59 ans. JusquâĂ prĂ©sent, le seul vaccin disponible contre la dengue Ă lâĂ©chelle mondiale est le TAK-003, pour lequel deux doses espacĂ©es de trois mois sont nĂ©cessaires, selon lâOrganisation mondiale de la santĂ© (OMS). La dose unique peut permettre dâaccĂ©lĂ©rer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse.  « Câest un succĂšs historique pour la science et la santĂ© au BrĂ©sil », a dĂ©clarĂ© Esper Kallas, directeur de lâInstitut Butantan, un organisme public, lors dâune confĂ©rence de presse Ă Sao Paulo. « Une maladie qui nous afflige depuis des dĂ©cennies peut Ă prĂ©sent ĂȘtre combattue avec une arme trĂšs puissante », a-t-il ajoutĂ©." (...)  image : La dengue se transmet aux humains par le moustique tigre. â CrĂ©dit : Geyres Christophe/ABACA / IMAGO/ABACAPRESS  ------ ndĂ© Ă©tude   via Single-dose dengue vaccine protects 79.6% of those vaccinated, study shows, 01.02.2024 https://medicalxpress.com/news/2024-02-dose-dengue-vaccine-vaccinated.html Â
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Bernadette Cassel
November 28, 5:10 AM
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Le dispositif Ă©tait prĂ©vu par le rĂšglement sur la restauration de la nature du 24 juin 2024 qui fixe l'objectif d'inverser le dĂ©clin des pollinisateurs d'ici Ă 2030. La Commission europĂ©enne a publiĂ©, ce mercredi 26 novembre, au Journal officiel d  Reproduction interdite sauf accord de l'Ăditeur ou Ă©tablissement d'un lien prĂ©formatĂ© [47145] / utilisation du flux d'actualitĂ©.  ------ ndĂ© Journal officiel, 26 novembre 2025   Date de prise d'effet: 16/12/2025  (1) Le rĂšglement (UE) 2024/1991 impose aux Ătats membres dâamĂ©liorer la diversitĂ© des pollinisateurs et dâinverser le dĂ©clin des populations de pollinisateurs dâici Ă 2030 au plus tard, puis dâobtenir une tendance Ă lâaugmentation de ces populations, mesurĂ©e au moins tous les six ans Ă partir de 2030, jusquâĂ ce que des niveaux satisfaisants soient atteints. (2) La Commission est tenue dâĂ©tablir une mĂ©thode scientifique pour surveiller la diversitĂ© des pollinisateurs et les populations de pollinisateurs (ci-aprĂšs la «mĂ©thode de surveillance») qui fournit une approche normalisĂ©e pour la collecte de donnĂ©es annuelles sur lâabondance et la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs dans tous les Ă©cosystĂšmes, ainsi que pour lâĂ©valuation de lâĂ©volution des populations de pollinisateurs et de lâefficacitĂ© des mesures de restauration. (3) Le rĂšglement (UE) 2024/1991 impose aux Ătats membres de surveiller chaque annĂ©e, Ă lâaide de la mĂ©thode de surveillance, lâabondance et la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs et de communiquer les rĂ©sultats de cette surveillance Ă la Commission. (4) Afin de faire en sorte que les donnĂ©es collectĂ©es soient de haute qualitĂ© et, partant, de garantir une Ă©valuation solide sur le plan scientifique des progrĂšs accomplis dans la rĂ©alisation de lâobjectif de restauration des populations de pollinisateurs, la mĂ©thode de surveillance devrait ĂȘtre fondĂ©e sur des principes et des mĂ©thodes scientifiques Ă©tablis. Bien quâelle soit normalisĂ©e dans lâensemble des Ătats membres, la mĂ©thode de surveillance devrait laisser une marge de manĆuvre suffisante pour que les conditions environnementales locales puissent ĂȘtre prises en compte. (5) Le champ dâapplication de la mĂ©thode de surveillance devrait inclure les groupes taxonomiques de pollinisateurs pour lesquels les capacitĂ©s techniques de surveillance sont suffisantes ou pour lesquels de telles capacitĂ©s peuvent ĂȘtre constituĂ©es de maniĂšre rentable Ă court terme. Le champ dâapplication devrait ĂȘtre revu et Ă©tendu Ă dâautres groupes taxonomiques de pollinisateurs une fois que les capacitĂ©s techniques auront augmentĂ©. (6) Pour faire en sorte que la mĂ©thode de surveillance prĂ©sente un bon rapport coĂ»t-efficacitĂ©, il convient dâutiliser diverses approches pour surveiller les espĂšces communes et les espĂšces rares de pollinisateurs. Les espĂšces communes devraient ĂȘtre surveillĂ©es dans des sites sĂ©lectionnĂ©s par Ă©chantillonnage alĂ©atoire stratifiĂ©. Les espĂšces rares de pollinisateurs devraient ĂȘtre surveillĂ©es au moyen de visites ciblĂ©es sur le terrain, Ă©tant donnĂ© quâil nâest pas possible de suivre lâĂ©volution des populations de ces espĂšces par Ă©chantillonnage alĂ©atoire stratifiĂ© dans un nombre limitĂ© de sites de surveillance. (7) Compte tenu des capacitĂ©s limitĂ©es disponibles pour surveiller les espĂšces rares de pollinisateurs au moyen de visites ciblĂ©es sur le terrain, il convient de concentrer les efforts sur les espĂšces les plus menacĂ©es au niveau de lâUnion ou au niveau national; les Ătats membres devraient ainsi ĂȘtre autorisĂ©s Ă limiter la surveillance Ă 15 espĂšces rares de pollinisateurs. Le nombre dâespĂšces rares de pollinisateurs Ă surveiller devrait ĂȘtre revu Ă la hausse une fois que les capacitĂ©s de surveillance ciblĂ©e auront augmentĂ©. (8) Le rĂšglement (UE) 2024/1991 impose aux Ătats membres de veiller Ă ce que les donnĂ©es de surveillance proviennent dâun nombre suffisant de sites pour garantir que lâensemble de leur territoire soit reprĂ©sentĂ©. Ă cette fin, et pour que lâĂ©volution de lâabondance et de la diversitĂ© des pollinisateurs puisse ĂȘtre Ă©valuĂ©e de maniĂšre fiable, il est nĂ©cessaire de fixer pour chaque Ătat membre un nombre minimal de sites de surveillance dans lesquels les donnĂ©es doivent ĂȘtre collectĂ©es. LâĂ©tablissement de ce nombre minimal permettra aux Ătats membres de surveiller un plus grand nombre de sites de surveillance afin de mieux dĂ©tecter les variations dans lâabondance et la diversitĂ© des pollinisateurs. (9) LâactivitĂ© des pollinisateurs est influencĂ©e par diverses conditions environnementales, qui dĂ©pendent des circonstances locales. Par consĂ©quent, la surveillance devrait ĂȘtre limitĂ©e aux pĂ©riodes pendant lesquelles les pollinisateurs sont actifs au stade adulte de leur cycle de vie. Les conditions environnementales appropriĂ©es pour la surveillance devraient ĂȘtre dĂ©finies au niveau national, rĂ©gional ou local, selon le cas. (10) La diversitĂ© des espĂšces communes de pollinisateurs devrait ĂȘtre dĂ©crite au moyen de lâindice de diversitĂ© de Shannon-Wiener (2), qui est largement acceptĂ© pour quantifier la diversitĂ© biologique. Lâabondance des espĂšces communes de pollinisateurs devrait ĂȘtre quantifiĂ©e en combinant les indices dâabondance de chacune des espĂšces de pollinisateurs pour lesquelles des donnĂ©es de surveillance suffisantes ont Ă©tĂ© recueillies. (11) Il convient de combiner lâabondance et la diversitĂ© de toutes les espĂšces communes surveillĂ©es en un seul indicateur «pollinisateurs communs», qui donne une valeur par Ătat membre et par an. (12) Les espĂšces exotiques, au sens du rĂšglement (UE) no 1143/2014 du Parlement europĂ©en et du Conseil (3), ne devraient pas ĂȘtre prises en compte dans lâĂ©valuation de lâabondance et de la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs, Ă©tant donnĂ© que la prĂ©sence de ces espĂšces ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une contribution aux communautĂ©s indigĂšnes de pollinisateurs; elle reprĂ©sente plutĂŽt une menace pour la biodiversitĂ©. (13) Ătant donnĂ© que lâindice de diversitĂ© de Shannon-Wiener nâest pas appropriĂ© pour mesurer la diversitĂ© des espĂšces rares, il convient, pour reprĂ©senter la diversitĂ© globale des espĂšces de pollinisateurs, tant communes que rares, dâintĂ©grer les espĂšces rares de pollinisateurs dans lâĂ©valuation de la diversitĂ© des pollinisateurs au moyen dâun indicateur «richesse des espĂšces de pollinisateurs», Ă savoir un indicateur combinant le nombre dâespĂšces de pollinisateurs rares et communes enregistrĂ©es dans chaque Ătat membre. La surveillance des espĂšces rares devrait exclure les papillons de nuit, car la charge que reprĂ©sente la surveillance de ces espĂšces ne peut pas ĂȘtre estimĂ©e en raison de lâabsence, Ă ce jour, dâĂ©valuations de la liste rouge pour les papillons de nuit. (14) Afin dâĂ©valuer lâefficacitĂ© des mesures de restauration mises en Ćuvre dans les Ătats membres, il y a lieu dâestimer lâĂ©volution de lâabondance et de la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs respectivement dans les Ă©cosystĂšmes agricoles, les Ă©cosystĂšmes forestiers et dans dâautres Ă©cosystĂšmes, Ă©tant donnĂ© que les mesures de restauration sont sensiblement diffĂ©rentes dans chacun de ces types dâĂ©cosystĂšmes,  A ADOPTĂ LE PRĂSENT RĂGLEMENT :  Article premier Aux fins du prĂ©sent rĂšglement, on entend par : 1) «abeilles»: les espĂšces dâAnthophila (Apoidea), Ă lâexclusion des abeilles mellifĂšres (Apis mellifera) ; 2) «syrphes»: les espĂšces de Syrphidae ; 3) «papillons»: les espĂšces de Papilionoidea ; 4) «papillons de nuit»: les espĂšces appartenant aux familles suivantes dâHeterocera : Brachodidae, Castniidae, Cimeliidae, Drepanidae, Erebidae (y compris les Lymantriinae), Euteliidae, Geometridae, Heterogynidae, Limacodidae, Noctuidae, Nolidae, Notodontidae, Sesiidae, Sphingidae, Uraniidae et Zygaenidae, Ă condition quâelles fassent 20 mm ou plus dâenvergure dâaprĂšs la littĂ©rature spĂ©cialisĂ©e ; 5) «papillons de nuit diurnes»: les espĂšces de papillons de nuit qui sont actives en journĂ©e au stade adulte de leur cycle de vie ; 6) «papillons de nuit nocturnes»: les espĂšces de papillons de nuit qui sont actives la nuit au stade adulte de leur cycle de vie ; 7) (...)  Article 2 Les Ătats membres collectent des donnĂ©es sur lâabondance et la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs appartenant aux groupes taxonomiques suivants: a) abeilles ; b) syrphes ; c) papillons ; d) papillons de nuit.  (...)
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Bernadette Cassel
November 26, 2:10 PM
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Les punaises de lit pourraient devenir de prĂ©cieuses sources dâADN humain sur les scĂšnes de crime. Une avancĂ©e inĂ©dite en police scientifique  6 juillet 2025  "Une chercheuse et un chercheur malaisiens ont explorĂ© lâintĂ©rĂȘt des punaises de lit tropicales, Cimex hemipterus, comme nouvelles sources dâADN humain en contexte judiciaire. Absentes des investigations classiques faute de traces visibles, ces punaises pourraient nĂ©anmoins porter dans leur tube digestif lâADN du dernier hĂŽte humain quâelles ont piquĂ©. Cette Ă©tude visait Ă dĂ©terminer si et pendant combien de temps un profil ADN exploitable pouvait ĂȘtre extrait du contenu sanglant de ces insectes, notamment via des marqueurs gĂ©nĂ©tiques STR (Short Tandem Repeat) et SNP (Single Nucleotide Polymorphism). MĂ©thodologie et rĂ©sultats Des colonies de punaises de lit Ă©levĂ©es en laboratoire ont Ă©tĂ© nourries sur des volontaires humains, puis sacrifiĂ©es Ă diffĂ©rents intervalles (0, 5, 14, 30 et 45 jours aprĂšs repas sanguin). LâADN a Ă©tĂ© extrait et soumis Ă des analyses STR et SNP selon les standards forensiques. Les rĂ©sultats sont clairs : un profil STR et SNP complet nâa pu ĂȘtre obtenu que le jour mĂȘme du repas (0 jour), tandis que des profils partiels, certes plus fragmentaires, restaient obtenables jusquâĂ 45 jours postârepas. Les SNP utilisĂ©s pouvaient ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec le systĂšme HIrisPlexâS, permettant notamment des prĂ©dictions de phĂ©notypes (couleur des yeux, peau, cheveux) mĂȘme Ă partir de donnĂ©es partielles. En outre, des punaises collectĂ©es sur le terrain ont corroborĂ© la faisabilitĂ© des marqueurs STR, rĂ©vĂ©lant parfois des profils mixtes, ce qui pourrait indiquer un repas sur plusieurs individus . Implications lĂ©gales et perspectives Ces rĂ©sultats ouvrent une piste inĂ©dite pour la criminalistique : lorsque les traces biologiques classiques ont disparu ou ont Ă©tĂ© nettoyĂ©es, des punaises de lit pourraient rester sur les lieux et constituer des microârĂ©servoirs dâADN humain fiables, permettant dâidentifier des personnes venues sur les lieux ou dâĂ©tablir une chronologie de passages . Cependant, plusieurs limitations doivent ĂȘtre prises en compte. Dâabord, les analyses sont longues et nĂ©cessitent un protocole rigoureux. Le profil devient partiel aprĂšs quelques jours et certaines loci ne sont plus dĂ©tectables. De plus, lorsquâun insecte a ingĂ©rĂ© du sang de plusieurs personnes, les signaux gĂ©nĂ©tiques peuvent ĂȘtre mĂ©langĂ©s, rendant lâinterprĂ©tation plus complexe.  Les auteurs soulignent la nĂ©cessitĂ© de valider ces rĂ©sultats sur des Ă©chantillons plus variĂ©s, avec davantage dâindividus donneurs et diffĂ©rents kits STR/SNP commerciaux. Des essais in situ sur scĂšnes de crime simulĂ©es seraient Ă©galement souhaitables pour confirmer la robustesse de la mĂ©thode, notamment en lien avec dâautres insectes ou intermĂ©diaires biologiques considĂ©rĂ©s en entomologie mĂ©dicoâlĂ©gale . Conclusion En rĂ©sumĂ©, cette Ă©tude dĂ©montre quâon peut exploiter lâADN humain conservĂ© dans lâestomac de punaises de lit tropicales jusquâĂ 45 jours aprĂšs le repas, grĂące Ă lâanalyse STR et SNP. Bien que seule une extraction immĂ©diate permette un profil complet, ces insectes constituent une ressource nouvelle et prometteuse pour la police scientifique, notamment dans les contextes oĂč les mĂ©thodes traditionnelles Ă©chouent. Toutefois, lâapproche exige des protocoles rigoureux, plus dâĂ©tudes de validation et une modĂ©lisation rĂ©aliste des scĂšnes dâenquĂȘte avant toute utilisation judiciaire. Des recherches complĂ©mentaires permettront de dĂ©terminer comment intĂ©grer cette stratĂ©gie au panel des outils forensiques Ă disposition des enquĂȘteurs et scientifiques."   Photo: Isabelle Leong Agence France-Presse «On peut dire que [les punaises] sont parfaites comme outil mĂ©dico-lĂ©gal», explique la chercheuse Lim Li.  via Des scientifiques malaisiens transforment les punaises de lit en redoutables dĂ©tectives | Le Devoir/AFP, 25.11.2025 https://www.ledevoir.com/actualites/science/936639/scientifiques-transforment-punaises-lit-redoutables-detectives? Â
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Bernadette Cassel
November 23, 1:55 PM
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Une nouvelle note de synthĂšse rĂ©vĂšle comment une dĂ©sintensification stratĂ©gique de lâagriculture peut contribuer Ă protĂ©ger notre climat et Ă amĂ©liorer la biodiversitĂ©, tout en permettant aux exploitations agricoles de prospĂ©rer.  Une note de synthĂšse publiĂ© par le projet LAMASUS, financĂ© par lâUE, examine les compromis et les coĂ»ts dâopportunitĂ© liĂ©s Ă la gestion des terres agricoles. Lâobjectif est dâaider les dĂ©cideurs politiques Ă cibler les financements lĂ oĂč ils peuvent apporter le plus grand bĂ©nĂ©fice environnemental pour le climat, la biodiversitĂ© et la viabilitĂ© de lâagriculture.  La note de synthĂšse rĂ©vĂšle quâune dĂ©sintensification stratĂ©gique de lâagriculture peut contribuer Ă rĂ©duire de prĂšs dâun tiers les Ă©missions de carbone agricoles de lâUE, tout en favorisant la reconstitution de la biodiversitĂ©. FondĂ©e sur de nouvelles donnĂ©es relatives Ă la gestion de lâutilisation des sols, cette analyse intĂšgre des simulations biophysiques des cultures et des herbages, des modĂšles de biodiversitĂ© et des Ă©valuations des coĂ»ts au niveau de lâexploitation, afin de contribuer Ă lâĂ©laboration de politiques efficaces.  « Alors que les avantages environnementaux de la rĂ©duction des pratiques agricoles intensives telles que lâutilisation de moins dâengrais et de pesticides, la diminution du nombre dâanimaux par hectare et la diminution de la frĂ©quence des cultures, sont bien connus de la communautĂ© des chercheurs, notre Ă©tude va plus loin en identifiant des domaines spĂ©cifiques oĂč des avantages pour le climat et la biodiversitĂ© sont possibles Ă un coĂ»t Ă©conomique minimal », explique Leopold Ringwald, coordinateur du projet LAMASUS de lâInstitut international pour lâanalyse des systĂšmes appliquĂ©s, dans un article.   image : Win-Win areas across EU-27 countries (excl. Cyprus) Â
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Bernadette Cassel
November 20, 6:20 AM
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Le bannissement de lâimidaclopride en 2018, un pesticide de la famille des nĂ©onicotinoĂŻdes, a permis un lĂ©ger rĂ©tablissement des populations dâoiseaux insectivores sur les sites hexagonaux les plus contaminĂ©s.  PubliĂ© le 19/11/2025 Ă 16h38  "... Telle est la conclusion dâune Ă©tude française parue fin septembre dans la revue Environmental Pollution, la premiĂšre Ă se pencher sur le potentiel de rĂ©tablissement des populations dâoiseaux aprĂšs lâinterdiction de lâune de ces substances toxiques (surnommĂ©s «tueurs dâabeilles», les nĂ©onicotinoĂŻdes, qui agissent sur le systĂšme nerveux central des insectes, sont en rĂ©alitĂ© aussi dangereux pour lâenvironnement, la biodiversitĂ© et la santĂ© humaine, au-delĂ des seules abeilles). «Des Ă©tudes antĂ©rieures menĂ©es aux Etats-Unis et aux Pays-Bas avaient dĂ©jĂ mis en Ă©vidence des liens entre le dĂ©clin du nombre dâoiseaux et lâutilisation de ces pesticides, mais nous sommes allĂ©s plus loin en regardant ce qui se passe pendant lâutilisation dâun nĂ©onicotinoĂŻde et aprĂšs son interdiction», expose lâauteur principal de lâĂ©tude, lâagroĂ©cologue Thomas Perrot, qui travaille pour la Fondation pour la recherche sur la biodiversitĂ©." (...)   Highlights - âą
Imidacloprid is expected to play a role in the decline of bird populations. - âą
Recent ban on neonicotinoids in Europe may have allowed populations to recover. - âą
This relationship was investigated in France for 57 species over 1900 plots. - âą
Imidacloprid reduced bird population between 12.7 and 9% before and after the ban. - âą
Pesticide ban does not ensure immediate biodiversity recovery after ban. Â image : Graphical abstract
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https://www.scoop.it/topic/entomonews?tag=synchronisation%20collective
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