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November 27, 2:46 PM
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Ce qu'ont en commun des neurones, des lucioles et une danse en ligne : une nouvelle étude dévoile les mathématiques cachées derrière la synchronisation

Ce qu'ont en commun des neurones, des lucioles et une danse en ligne : une nouvelle étude dévoile les mathématiques cachées derrière la synchronisation | EntomoNews | Scoop.it
Synchronicity is all around us, but it is poorly understood. JĂŒrgen Jost, Joseph Lizier, and colleagues have now developed new tools to understand how human and natural networks fall in and out of sync.

 

Press Release “What Do Neurons, Fireflies and Dancing the Nutbush Have in Common?”: MPI MIS

 

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ndé

résumé vulgarisé de l'article

 

Pourquoi des lucioles brillent-elles toutes ensemble, pourquoi nos neurones peuvent-ils se synchroniser jusqu’à provoquer une crise d’épilepsie, et pourquoi une foule de danseurs peut-elle soudain perdre le rythme ?


👉 Parce que se synchroniser – ou perdre la synchro – dĂ©pend profondĂ©ment de la maniĂšre dont les individus sont connectĂ©s dans un rĂ©seau.

Une énigme omniprésente mais mal comprise

La synchronisation est partout :

  • lucioles qui clignotent,

  • battements du cƓur,

  • neurones qui s’activent,

  • personnes qui applaudissent ensemble,

  • groupes sur les rĂ©seaux sociaux.

Mais les mécanismes qui rendent la synchro facile
 ou difficile
 restaient mystérieux.

Une percée mathématique

Des chercheurs de l’UniversitĂ© de Sydney et du Max-Planck-Institut ont dĂ©couvert que la synchronisation dĂ©pend du type de “chemins” possibles dans un rĂ©seau.
Ils ont Ă©tudiĂ© ce qu’ils appellent des “marches jumelĂ©es” (paired walks) :

  1. On part d’un mĂȘme point dans le rĂ©seau.

  2. On fait deux parcours alĂ©atoires d’un certain nombre d’étapes.

  3. Les deux parcours peuvent :
    🔁 converger vers le mĂȘme point,
    ↔ diverger vers deux points diffĂ©rents.

La découverte clé

âžĄïž Plus il y a de parcours convergents dans un rĂ©seau, plus il est difficile pour le rĂ©seau de se synchroniser.

Un paradoxe apparent
 mais aux implications majeures.

 

Cette principale conclusion est que plus les marches jumelĂ©es d’un rĂ©seau ont tendance Ă  converger, plus la synchronisation y est de mauvaise qualitĂ©.

 

« On peut mĂȘme Ă©tablir une analogie avec les rĂ©seaux sociaux et le phĂ©nomĂšne des chambres d’écho », ajoute le co-auteur JĂŒrgen Jost, dont le groupe Ă©tudie Ă©galement la dynamique des rĂ©seaux sociaux. « Nous voyons des sous-groupes renforcer leurs propres messages, grĂące Ă  des marches convergentes Ă  l’intĂ©rieur de leur groupe, sans nĂ©cessairement se synchroniser avec la population gĂ©nĂ©rale. »

 

Ces résultats représentent une avancée majeure dans la théorie expliquant comment la structure des réseaux complexes affecte leur dynamique ou leur capacité à calculer, comme la maniÚre dont la structure du cerveau sous-tend la cognition.

via ChatGPT

 

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l'étude

 

 

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lire aussi (en anglais)

 

 

image : Different interaction structures lead to variations in synchronicity, not just among people but in nature, biology and systems. Crédit : Joseph Lizier

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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October 12, 1:56 PM
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Des risques croissants menacent la survie des pollinisateurs européens sauvages – Liste rouge de l’UICN

Des risques croissants menacent la survie des pollinisateurs européens sauvages – Liste rouge de l’UICN | EntomoNews | Scoop.it
Abu Dhabi, Émirats arabes unis, 11 octobre 2025 (UICN) – PrĂšs de 100 espĂšces supplĂ©mentaires d’abeilles sauvages en Europe ont Ă©tĂ© classĂ©es comme menacĂ©es dans une nouvelle Ă©valuation de la Liste rouge de l’UICN des espĂšces menacĂ©esℱ, plus de 20% des espĂšces dans des groupes tels que les bourdons et les abeilles cellophanes Ă©tant dĂ©sormais menacĂ©es d’extinction. De nouvelles Ă©valuations de la Liste rouge de l’UICN rĂ©vĂšlent Ă©galement que le nombre d’espĂšces de papillons europĂ©ennes menacĂ©es a fortement augmentĂ© de 76% au cours de la derniĂšre dĂ©cennie.

 

Communiqué de presse 11 Oct, 2025
 

"... « Cette nouvelle Ă©valuation montre que l’état de conservation des abeilles sauvages, des papillons et autres pollinisateurs europĂ©ens est dĂ©sastreux. Ces espĂšces sont les fondements de nos systĂšmes alimentaires, de nos Ă©cosystĂšmes et de nos sociĂ©tĂ©s. Une action urgente et collective est nĂ©cessaire pour faire face Ă  cette menace.

 

"... On estime que 10% des abeilles sauvages en Europe (au moins 172 des 1 928 espĂšces Ă©valuĂ©es) sont menacĂ©es d’extinction. Cela se compare Ă  77 espĂšces menacĂ©es en 2014. À l’époque, 57% des espĂšces d’abeilles sauvages Ă©taient classĂ©es dans la catĂ©gorie DonnĂ©es insuffisantes, un pourcentage qui a Ă©tĂ© rĂ©duit Ă  14% dans cette nouvelle Ă©valuation, ce qui en fait l’évaluation la plus complĂšte de la situation des abeilles sauvages europĂ©ennes Ă  ce jour.

 

Quinze espĂšces de bourdons, connues pour leur rĂŽle dans la pollinisation de lĂ©gumineuses comme les pois, les haricots, les arachides et le trĂšfle, ainsi que 14 espĂšces d’abeilles cellophanes, qui aident Ă  polliniser les plantes de la famille des marguerites et des arbres comme les Ă©rables rouges et les saules, sont dĂ©sormais considĂ©rĂ©es comme menacĂ©es. L’espĂšce d’abeille miniĂšre Simpanurgus phyllopodus, la seule espĂšce de ce genre en Europe et unique sur le continent, est dĂ©sormais considĂ©rĂ©e comme En danger critique d’extinction.

 

Les nouvelles Ă©valuations de la Liste rouge indiquent que 15% des papillons sont menacĂ©s d’extinction en Europe (65 des 442 espĂšces Ă©valuĂ©es), contre 37 espĂšces en 2010. Plus de 40% des papillons uniques Ă  la rĂ©gion europĂ©enne et prĂ©sents nulle part ailleurs dans le monde sont dĂ©sormais menacĂ©s ou sur le point de l’ĂȘtre. Une espĂšce, la piĂ©ride du chou de MadĂšre (Pieris wollastoni), qui Ă©tait limitĂ©e Ă  l’üle portugaise de MadĂšre, est aujourd’hui officiellement considĂ©rĂ©e comme Éteinte."

(...)

 

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December 18, 12:39 PM
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A la Guadeloupe, plus d’une centaine de nouvelles espèces découvertes lors d’une expédition scientifique

A la Guadeloupe, plus d’une centaine de nouvelles espèces découvertes lors d’une expédition scientifique | EntomoNews | Scoop.it
Ces espĂšces jusque-lĂ  inconnues, notamment un nouveau scorpion, ont Ă©tĂ© observĂ©es et documentĂ©es dans les Ăźles du sud de la Guadeloupe lors d’une expĂ©dition menĂ©e en 2024, qui a rĂ©uni 120 chercheurs locaux et internationaux.

 

Le Monde avec AFP

Publié hier à 08h29, modifié hier à 10h35

 

"... De nombreux petits animaux ont Ă©tĂ© dĂ©crits, comme « un nouveau scorpion, la quatriĂšme espĂšce de scorpion de la DĂ©sirade, trĂšs petit, relativement blanc, trĂšs discret, et un colĂ©optĂšre assez gros, de 1 centimĂštre », explique Julien Touroult, directeur de PatriNat, unitĂ© scientifique de l’Office français de la biodiversitĂ© (OFB) et du MNHN, coordinateur du module terrestre de l’expĂ©dition.

« Une dizaine d’annĂ©es d’études »

Parmi les espÚces trouvées à terre, « ce sont les diptÚres, les mouches, qui vont faire le plus gros contingent » des futures publications, précise le chercheur."

(...)

 

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ndé

l'expédition

 

 

 

Seulement 6 mois aprĂšs une exploration dans l’archipel de Guadeloupe, une nouvelle espĂšce de scorpion endĂ©mique de la DĂ©sirade vient d’ĂȘtre dĂ©crite par des scientifiques : Oiclus desirade. Que sait-on de lui et du genre Oiclus, des animaux si discrets que leur existence est passĂ©e inaperçue ?

 

Les scorpions, cette faune méconnue de Guadeloupe

 

On connaĂźt dorĂ©navant 9 espĂšces de scorpions dans l'archipel de la Guadeloupe, dont la diversitĂ© semble plus importante que ce que l’on pensait. La dĂ©couverte de Oiclus desirade porte Ă  6 le nombre de scorpions Oiclus qui ne sont prĂ©sents que dans l’archipel guadeloupĂ©en.

 

image : Oiclus desirade, scorpion découvert en Guadeloupe

Crédit : T. Ramage

 

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l'étude

 

  • Synopsis of the scorpions (Scorpiones: Buthidae, Diplocentridae) of Guadeloupe, Lesser Antilles, with description of a new species of Oiclus Simon, 1880 from La DĂ©sirade. - Faunitaxys (2025) https://hal.science/view/index/docid/5052885

 

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December 16, 1:54 PM
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Des plantes archaïques attirent les pollinisateurs par la chaleur

Des plantes archaïques attirent les pollinisateurs par la chaleur | EntomoNews | Scoop.it
L’émission de rayonnement infrarouge Ă  la nuit tombĂ©e aimante des colĂ©optĂšres vers les cĂŽnes mĂąles puis femelles de plantes de la famille des cycadales, apparues plus tĂŽt que les plantes Ă  fleurs.

 

PubliĂ© aujourd’hui Ă  08h00, modifiĂ© Ă  10h51 Le Monde

 

image : ColĂ©optĂšres de l’espĂšce « Rhopalotria furfuracea » recouverts de colorants fluorescents aux UV. Le colĂ©optĂšre au centre s’approche de l’entrĂ©e d’un cĂŽne femelle du « Zamia furfuracea », dont les cĂŽnes produisent de la chaleur pendant la pollinisation.

Bernadette Cassel's insight:

 

sur le mĂȘme sujet

 

  • Le colĂ©optĂšre Rhopalotria furfuracea utilise le rayonnement infrarouge pour localiser les cĂŽnes d'une plante tropicale voisine du cycas, qu'il pollinise - De www.sciencesetavenir.fr - 11 dĂ©cembre, 20:00
 
 
 
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December 12, 1:09 PM
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Le coléoptère Rhopalotria furfuracea utilise le rayonnement infrarouge pour localiser les cônes d'une plante tropicale voisine du cycas, qu'il pollinise

Le coléoptère Rhopalotria furfuracea utilise le rayonnement infrarouge pour localiser les cônes d'une plante tropicale voisine du cycas, qu'il pollinise | EntomoNews | Scoop.it
La dĂ©couverte du rĂŽle de l’infrarouge dans la pollinisation des cycadales rĂ©vĂšle comment la chaleur a servi de premier langage entre plantes et insectes.

 

La chaleur, premier langage entre plantes et pollinisateurs

Par Joël Ignasse le 11.12.2025 à 20h00 Abonnés

 

"Bien avant les couleurs et les parfums, certaines plantes attiraient leurs pollinisateurs en émettant de la chaleur. Une nouvelle étude révÚle comment les cycadales ont développé ce signal thermique et comment leurs coléoptÚres pollinisateurs ont affiné leurs sens pour le percevoir.

 

DĂšs le Jurassique, certaines plantes communiquaient dĂ©jĂ  avec les insectes, mais sans odeurs ni couleurs : elles chauffaient. Une Ă©quipe internationale montre que les cycadales, les plus anciennes plantes Ă  graines pollinisĂ©es par des animaux, Ă©mettent chaque jour un bref pic de chaleur infrarouge capable d’attirer leurs insectes pollinisateurs Ă  distance. Ce signal, apparu bien avant les fleurs modernes, aurait façonnĂ© l’une des premiĂšres alliances entre vĂ©gĂ©taux et animaux. Les rĂ©sultats sont publiĂ©s dans la revue Science."

 

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ndé

l'étude

 

 

via These plants can heat themselves up—scientists finally know why | National Geographic, 11.12.2025 https://www.nationalgeographic.com/science/article/beetles-cycad-plant-heat-infrared-pollination

 

Rhopalotria furfuracea beetles pollinate the cones of cycad plants. Researchers now know that the cones attract pollinators by heating themselves up, which emits infrared light that the insects have evolved to detect.

 

When night falls in the Amazon, seed-filled cones protruding from plants put out a call to local beetles to come pollinate them. That call comes in the form of infrared light, radiated as the plants raise their own temperature.

 

These plants, called cycads, can heat themselves up to a whopping 27 degrees Fahrenheit above ambient temperature. Scientists report for the first time in the journal Science that the infrared light from that heating attracts pollinating beetles, and that this is among the most ancient pollination signals.

 

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l'article (abonnés)

 

Heat-seeking beetles drawn to plants that glow in infrared
Pollinators’ antennae act like thermal cameras to spot self-heating plants

 

11 Dec 2025

 

The beetle Rhopalotria furfuracea uses infrared radiation to locate the cones of the cycad Zamia furfuracea, which it pollinates.

 

To attract their pollinators, plants have long produced vivid flowers—but the world wasn’t (...)

 

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image : via A Hot Plant’s Irresistible Signal Makes Beetles Pollinate It - The New York Times, 11.12.2025 https://www.nytimes.com/2025/12/11/science/plants-heat-infrared-cycads-beetles.html

 

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December 11, 1:18 PM
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Opération mondiale contre la criminalité liée aux espèces sauvages et l’exploitation forestière : près de 30 000 animaux vivants saisis

Opération mondiale contre la criminalité liée aux espèces sauvages et l’exploitation forestière : près de 30 000 animaux vivants saisis | EntomoNews | Scoop.it
134 pays ont participĂ© Ă  cette opĂ©ration ayant permis de rĂ©aliser des saisies record de plantes, d’animaux et de bois protĂ©gĂ©s.

 

11 décembre 2025

 

LYON (France) – Une opĂ©ration internationale contre le commerce illĂ©gal d’espĂšces de faune et de flore sauvages a conduit Ă  la saisie de prĂšs de 30 000 animaux vivants et Ă  l’identification de 1 100 suspects.

 

Entre le 15 septembre et le 15 octobre, les services chargĂ©s de l’application de la loi (police, douane, gardes-frontiĂšres, autoritĂ©s de protection de la faune et des ressources forestiĂšres) de 134 pays ont effectuĂ© 4 640 saisies dans le cadre de l’opĂ©ration Thunder 2025. Ce nombre record de saisies porte sur des dizaines de milliers d’animaux et de plantes protĂ©gĂ©s, des dizaines de milliers de mĂštres cubes de bois obtenu illĂ©galement, ainsi que sur plus de 30 tonnes d’espĂšces considĂ©rĂ©es comme menacĂ©es d’extinction au titre de la Convention sur le commerce international des espĂšces de faune et de flore sauvages menacĂ©es d’extinction (CITES).

 

CoordonnĂ©e par INTERPOL et l’Organisation mondiale des douanes (OMD), l’opĂ©ration visait Ă  intercepter et Ă  saisir les produits issus du trafic d’espĂšces sauvages et de ressources forestiĂšres Ă  chaque Ă©tape de la chaĂźne d’approvisionnement, tout en identifiant, perturbant et dĂ©mantelant les rĂ©seaux criminels impliquĂ©s dans ce type d’atteinte Ă  l’environnement."

(...)

 

Nouvelles tendances dans les atteintes à l’environnement : du commerce de viande de brousse à celui de papillons

 

"... Si ce sont souvent les grands mammifĂšres emblĂ©matiques qui attirent l’attention des mĂ©dias dans la lutte contre les atteintes Ă  l’environnement, le commerce illĂ©gal d’espĂšces plus petites et de plantes reprĂ©sente Ă©galement une menace croissante.

 

Par exemple, l’opĂ©ration Thunder 2025 a mis en Ă©vidence une hausse marquĂ©e du trafic d’arthropodes exotiques. PrĂšs de 10 500 papillons, araignĂ©es et insectes, dont beaucoup protĂ©gĂ©s par la CITES, ont Ă©tĂ© saisis Ă  travers le monde. MalgrĂ© leur petite taille, ces espĂšces jouent un rĂŽle Ă©cologique essentiel. Leur disparition perturbe les chaĂźnes alimentaires et favorise l’introduction d’espĂšces invasives ou de maladies, posant ainsi des risques majeurs pour la biosĂ©curitĂ© et la santĂ© publique."

(...)

 

image : ... Arthropods. 10 500 pieces ...

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December 9, 11:40 AM
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Le moustique du métro londonien n'a pas évolué dans les souterrains

Le moustique du métro londonien n'a pas évolué dans les souterrains | EntomoNews | Scoop.it
Le moustique du métro londonien est-il "né" dans le métro ? Une nouvelle étude parue dans Science révÚle que cet insecte nommé Culex pipiens molestus s'est adapté à l'humain et aux espaces confinés au Moyen-Orient il y a plusieurs millénaires avant de coloniser les souterrains européens.

 

Avec sciences,
avec Fabien Aubry
17.11.2025
 
 

"Le “moustique du mĂ©tro londonien” intrigue depuis la Seconde Guerre mondiale, quand les Londoniens rĂ©fugiĂ©s dans les souterrains Ă©taient piquĂ©s par cet insecte trĂšs diffĂ©rent de son cousin de surface, Culex pipiens pipiens. Ce dernier pique les oiseaux et hiberne, quand l'autre, le moustique du mĂ©tro londonien de son vrai nom Culex pipiens molestus se nourrit des humains et reste actif toute l’annĂ©e. L'hypothĂšse dominante voulait que cette adaptation extraordinaire soit rĂ©cente. Mais est-ce le cas ? Molestus est-il "nĂ©" dans le mĂ©tro ?"

(...)

 

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image : Origine ancienne d'un moustique urbain souterrain

Aller Ă  l'emplacement de la figure dans l'article

Origine ancienne du moustique du métro de Londres.

Une espĂšce de Cx. pipiens s. s. qui pique les humains, appelĂ©e molestus, se trouve dans des habitats souterrains artificiels en Europe du Nord, en Asie et en AmĂ©rique du Nord, mais elle s'est d'abord fait connaĂźtre dans le mĂ©tro de Londres. Les origines de molestus restent obscures, une hypothĂšse souvent citĂ©e suggĂ©rant qu'il a Ă©voluĂ© sous terre Ă  Londres il y a moins de 200 ans. Le sĂ©quençage du gĂ©nome complet et les analyses gĂ©nomiques de population d'environ 350 moustiques prĂ©levĂ©s de maniĂšre dense dans tout le PalĂ©arctique occidental montrent plutĂŽt que molestus a Ă©voluĂ© en surface dans la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne ou au Moyen-Orient il y a plus de 1 000 ans, peut-ĂȘtre en association avec les premiĂšres civilisations agricoles.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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December 7, 7:07 AM
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Quand les fourmis malades demandent à mourir : l’altruisme chimique au service de la colonie

Quand les fourmis malades demandent à mourir : l’altruisme chimique au service de la colonie | EntomoNews | Scoop.it
Des fourmis infectĂ©es dĂ©clenchent un signal chimique pour ĂȘtre tuĂ©es, protĂ©geant ainsi la colonie d’une propagation mortelle.

 

Publié le 03 Déc 2025 à 19H00 / modifié le 03 Déc 2025

Laurie Henry

 

Dans les sociĂ©tĂ©s animales, la maladie reprĂ©sente un risque collectif majeur, particuliĂšrement dans les groupes denses et organisĂ©s comme les colonies de fourmis. Pour ces insectes sociaux, oĂč chaque individu est Ă©troitement liĂ© aux autres, limiter la propagation d’un pathogĂšne devient vital Ă  l’échelle du groupe. Chez l’espĂšce Lasius neglectus, des chercheurs de l’Institute of Science and Technology Austria (ISTA) ont mis en Ă©vidence un comportement extrĂȘme mais fonctionnel. Des pupes gravement infectĂ©es dĂ©clenchent volontairement un signal chimique pour provoquer leur propre Ă©limination par les ouvriĂšres.

 

Ce mĂ©canisme, dĂ©taillĂ© dans Nature Communications, rĂ©vĂšle une stratĂ©gie de dĂ©fense collective oĂč l’individu choisit sa propre mort pour prĂ©server la colonie. L'Ă©tude interroge les limites de l’altruisme biologique et souligne la sophistication des rĂ©ponses sociales face aux maladies, jusque chez des insectes qui ne disposent d’aucune conscience mais d’une redoutable efficacitĂ© collective.

 

image : Christopher D. Pull / ISTA
 
 
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Résumé

 

Les individus malades cachent souvent leur état de santé aux membres de leur groupe afin d'éviter l'exclusion sociale ou l'agressivité. Nous montrons ici, à l'aide d'analyses comportementales, chimiques, immunologiques et de la charge infectieuse, que les pupes de fourmis malades émettent activement un signal chimique qui suffit à déclencher leur propre destruction par les membres de la colonie. Dans nos expériences, ce signal altruiste de maladie n'a été émis que par les pupes ouvriÚres, et non par les pupes reines. L'absence de signalisation par les pupes reines ne constituait pas un comportement trompeur, mais reflétait leurs capacités immunitaires supérieures. Les pupes ouvriÚres souffraient d'une réplication importante des agents pathogÚnes, tandis que les pupes reines étaient capables de contenir leur infection. Nos données suggÚrent l'évolution d'un systÚme de signalisation finement réglé dans lequel ce n'est pas l'induction de la réponse immunitaire d'un individu, mais plutÎt son incapacité à surmonter l'infection, qui déclenche la signalisation des pupes pour le sacrifice. Cela démontre une interaction équilibrée entre l'immunité individuelle et sociale qui permet d'assurer efficacement la santé de toute la colonie.


Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Dans une dĂ©couverte saisissante, une chercheuse et son Ă©quipe a "montrĂ© que de jeunes fourmis infectĂ©es Ă©mettent volontairement un signal chimique pour provoquer leur propre mise Ă  mort. Ce comportement sacrificiel, qui Ă©pargne la colonie d’une Ă©pidĂ©mie, reflĂšte un niveau de coopĂ©ration biologique rarement observĂ© avec une telle complexitĂ©."

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December 5, 2:18 PM
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Micro-robot du MIT : agilité IA plus rapide qu'un bourdon en vol

Micro-robot du MIT : agilité IA plus rapide qu'un bourdon en vol | EntomoNews | Scoop.it
Le micro-robot aérien du MIT, propulsé par des actionneurs souples et un cadre de contrÎle IA combinant planification prédictive par modÚle et apprentissage par imitation, atteint une agilité comparable aux insectes : 10 sauts périlleux consécutifs en 11 secondes, vitesse et accélération accrues et résistance aux rafales de vent, avec des applications dans la recherche et le sauvetage et l'agriculture de précision.

 

04 décembre, 2025

 

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ndé

l'étude

 

 

via MIT engineers design an aerial microrobot that can fly as fast as a bumblebee | MIT News, 05.12.2025 | Massachusetts Institute of Technology https://news.mit.edu/2025/mit-engineers-design-aerial-microrobot-fly-like-bumblebee-1203

 

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December 2, 12:40 PM
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Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie

Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie | EntomoNews | Scoop.it
A new peer-reviewed study has linked pesticides as a likely cause to a mass die-off of Western monarch butterflies that occurred in 2024.

 

Mass Die-Off of Western Monarch Butterflies Linked to Pesticides, Study Finds
 
By Paige Bennett / 19 hours ago

 

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ndé


Une nouvelle étude évaluée par des pairs a établi un lien entre les pesticides et la mort massive de papillons monarques occidentaux survenue en 2024.

 

En janvier 2024, des les chercheuses et des chercheurs ont trouvĂ© des centaines de papillons monarques morts ou mourants prĂšs du sanctuaire Pacific Grove Monarch Sanctuary en Californie, oĂč les papillons monarques occidentaux hibernent gĂ©nĂ©ralement.

 

Comme l'a rapporté The Guardian, les chercheuses et les chercheurs ont constaté que les papillons présentaient des signes d'empoisonnement par des pesticides neurotoxiques, ce qui a conduit à des tests et analyses supplémentaires qui ont maintenant été publiés dans la revue Environmental Toxicology and Chemistry.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

  • Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California | Environmental Toxicology and Chemistry | Published: 28 June 2025 - Corrected and typeset: 16 September 2025 https://academic.oup.com/etc/article/44/10/2716/8177160

 

Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California Open Access

 

Staci Cibotti, Michelle L Hladik, Emily May, Emma Pelton, Timothy A Bargar, Natalie Johnston, Aimee Code

 

image : Pesticide concentrations detected in sampled monarchs. Concentrations of pesticides and associated metabolites detected in the deceased monarch butterflies (Danaus plexippus plexippus) sampled in January 2024. DCPA = dacthal; DCPMU = the diuron metabolite 1-(3,4-dichlorophenyl)-3-methylurea, and DCPU = the diuron metabolite 3,4-dichlorophenyl urea.

 

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Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie

 

Depuis les années 1980, les populations de papillons monarques (Danaus plexippus plexippus) ont diminué de 80 % à 95 % en Amérique du Nord. Bien que plusieurs études aient impliqué les pesticides comme facteur contribuant au déclin de leurs populations, notre compréhension des niveaux d'exposition des monarques dans la nature reste limitée.

 

En janvier 2024, un Ă©vĂ©nement de mortalitĂ© massive prĂšs d'un site d'hivernage Ă  Pacific Grove, en Californie, aux États-Unis, a permis d'analyser les rĂ©sidus de pesticides prĂ©sents dans les papillons monarques morts pendant l'hivernage. Dix papillons morts rĂ©cemment ont Ă©tĂ© collectĂ©s et analysĂ©s Ă  l'aide d'une chromatographie liquide et gazeuse couplĂ©e Ă  une spectromĂ©trie de masse en tandem. Nous avons identifiĂ© 15 pesticides et mĂ©tabolites associĂ©s dans les papillons, dont huit insecticides (plus un mĂ©tabolite associĂ©), deux herbicides (plus deux mĂ©tabolites associĂ©s) et deux fongicides.

 

En moyenne, chaque papillon monarque contenait sept pesticides, à l'exclusion des produits de transformation si le composé parent était également détecté. Il est à noter que trois insecticides pyréthroïdes - la bifenthrine, la cyperméthrine et la perméthrine - ont été systématiquement détectés à des doses égales ou proches de la dose létale de chaque produit chimique.

 

La bifenthrine et la cyperméthrine ont été trouvées dans tous les échantillons, tandis que la perméthrine était présente dans tous les échantillons sauf deux. Les concentrations moyennes de ces insecticides étaient de 451,9 ng/g de poids sec pour la bifenthrine, 646,9 ng/g de poids sec pour la cyperméthrine et 337,1 ng/g de poids sec pour la perméthrine.

 

Ces rĂ©sultats dĂ©montrent la contamination par les pesticides des papillons monarques, y compris dans les zones urbaines, et soulignent les risques que les pesticides, en particulier les insecticides, font peser sur les populations de monarques. Des mesures supplĂ©mentaires pourraient ĂȘtre nĂ©cessaires pour protĂ©ger cette espĂšce contre l'exposition aux pesticides, en particulier Ă  proximitĂ© des lieux de rassemblement, tels que les sites d'hivernage sur la cĂŽte californienne.


Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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November 29, 1:57 PM
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Diversification and extinction of Hemiptera in deep time | L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité

Diversification and extinction of Hemiptera in deep time | L’Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
Une Ă©quipe de chercheurs de l’ISYEB et d’Oxford University Museum of Natural History publie un article dans Communications biology vol8. qui dĂ©mĂšle les dynamiques et les facteurs de diversification du groupe d’insectes mĂ©ga-diversifiĂ© des HĂ©miptĂšres.


Boderau, M., Nel, A., & Jouault, C. (2025). Diversification and extinction of Hemiptera in deep time. Communications Biology, 8(1), 352. (Open Access.)

https://doi.org/10.1038/s42003-025-07773-x

 

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ndé

traduction du résumé

 

DĂ©mĂȘler les schĂ©mas et les facteurs Ă  l'origine de la diversification et de l'extinction des lignĂ©es hautement diversifiĂ©es reste un dĂ©fi en biologie Ă©volutive. Si la diversification des insectes a Ă©tĂ© largement Ă©tudiĂ©e Ă  travers les « quatre grands » ordres d'insectes (Coleoptera, Hymenoptera, Lepidoptera et Diptera), le cinquiĂšme ordre le plus diversifiĂ©, Hemiptera, a souvent Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©.

 

Les hémiptÚres présentent un riche patrimoine fossile et sont trÚs diversifiés dans les écosystÚmes actuels, de nombreuses lignées étant étroitement associées à leurs plantes hÎtes, ce qui en fait un groupe crucial pour étudier comment les changements écologiques passés, tels que les extinctions massives et les changements floraux, ont influencé la diversification des insectes.

 

Cette étude s'appuie sur des modÚles de naissance-mort dans un cadre bayésien et sur le patrimoine fossile des hémiptÚres pour estimer leur dynamique de diversité passée. Nos résultats révÚlent que les changements globaux de la flore au fil du temps ont considérablement influencé les trajectoires évolutives des hémiptÚres.

 

Deux bouleversements faunistiques majeurs ont particuliÚrement influencé la diversification des hémiptÚres : (i) les conséquences de l'extinction massive du Permien-Trias et (ii) la révolution terrestre des angiospermes. Nos analyses suggÚrent que la diversification des clades d'hémiptÚres a été motivée par des changements floristiques combinés à des pressions concurrentielles provenant de niches écologiques qui se chevauchaient. L'exploitation des archives fossiles exhaustives des hémiptÚres nous a permis d'affiner notre compréhension des modÚles de diversification parmi les principales lignées d'hémiptÚres.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

image : Bayesian inferences of correlation parameters on origination (left panel) and extinction (right panel) for Hemiptera (genus- and family-level analyses) with the set of abiotic and biotic variables: Clade Diversity-dependence; Angiosperms; Gymnosperms, Polypodiales ferns, Spore plants, Temperature and Polypodiales ferns.

 

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November 27, 2:46 PM
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Ce qu'ont en commun des neurones, des lucioles et une danse en ligne : une nouvelle étude dévoile les mathématiques cachées derrière la synchronisation

Ce qu'ont en commun des neurones, des lucioles et une danse en ligne : une nouvelle étude dévoile les mathématiques cachées derrière la synchronisation | EntomoNews | Scoop.it
Synchronicity is all around us, but it is poorly understood. JĂŒrgen Jost, Joseph Lizier, and colleagues have now developed new tools to understand how human and natural networks fall in and out of sync.

 

Press Release “What Do Neurons, Fireflies and Dancing the Nutbush Have in Common?”: MPI MIS

 

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ndé

résumé vulgarisé de l'article

 

Pourquoi des lucioles brillent-elles toutes ensemble, pourquoi nos neurones peuvent-ils se synchroniser jusqu’à provoquer une crise d’épilepsie, et pourquoi une foule de danseurs peut-elle soudain perdre le rythme ?


👉 Parce que se synchroniser – ou perdre la synchro – dĂ©pend profondĂ©ment de la maniĂšre dont les individus sont connectĂ©s dans un rĂ©seau.

Une énigme omniprésente mais mal comprise

La synchronisation est partout :

  • lucioles qui clignotent,

  • battements du cƓur,

  • neurones qui s’activent,

  • personnes qui applaudissent ensemble,

  • groupes sur les rĂ©seaux sociaux.

Mais les mécanismes qui rendent la synchro facile
 ou difficile
 restaient mystérieux.

Une percée mathématique

Des chercheurs de l’UniversitĂ© de Sydney et du Max-Planck-Institut ont dĂ©couvert que la synchronisation dĂ©pend du type de “chemins” possibles dans un rĂ©seau.
Ils ont Ă©tudiĂ© ce qu’ils appellent des “marches jumelĂ©es” (paired walks) :

  1. On part d’un mĂȘme point dans le rĂ©seau.

  2. On fait deux parcours alĂ©atoires d’un certain nombre d’étapes.

  3. Les deux parcours peuvent :
    🔁 converger vers le mĂȘme point,
    ↔ diverger vers deux points diffĂ©rents.

La découverte clé

âžĄïž Plus il y a de parcours convergents dans un rĂ©seau, plus il est difficile pour le rĂ©seau de se synchroniser.

Un paradoxe apparent
 mais aux implications majeures.

 

Cette principale conclusion est que plus les marches jumelĂ©es d’un rĂ©seau ont tendance Ă  converger, plus la synchronisation y est de mauvaise qualitĂ©.

 

« On peut mĂȘme Ă©tablir une analogie avec les rĂ©seaux sociaux et le phĂ©nomĂšne des chambres d’écho », ajoute le co-auteur JĂŒrgen Jost, dont le groupe Ă©tudie Ă©galement la dynamique des rĂ©seaux sociaux. « Nous voyons des sous-groupes renforcer leurs propres messages, grĂące Ă  des marches convergentes Ă  l’intĂ©rieur de leur groupe, sans nĂ©cessairement se synchroniser avec la population gĂ©nĂ©rale. »

 

Ces résultats représentent une avancée majeure dans la théorie expliquant comment la structure des réseaux complexes affecte leur dynamique ou leur capacité à calculer, comme la maniÚre dont la structure du cerveau sous-tend la cognition.

via ChatGPT

 

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l'étude

 

 

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lire aussi (en anglais)

 

 

image : Different interaction structures lead to variations in synchronicity, not just among people but in nature, biology and systems. Crédit : Joseph Lizier

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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November 25, 1:54 PM
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🩋💡 Chez le papillon Agrotis ipsilon, l’alimentation accélère la maturité sexuelle !

🩋💡 Chez le papillon Agrotis ipsilon, l’alimentation accélère la maturité sexuelle ! | EntomoNews | Scoop.it
In many animals, drastic changes are observed during sexual maturation characterized by the reproductive system development concomitantly to the sexual behavior ontogenesis. These modifications are under the control of internal and external factors such as food. Sexual maturation requires considerab 


 

Diet acts on sexual behavior development in a male moth
 
Evan Force, Caroline Suray, Christelle Monsempes, Chloé Danis, Gabrielle Bonfils, Stéphane Debernard, Matthieu Dacher
Insect Science, 14 October 2024

 

image : Olfactory stimulation. (A) Diagram of EAG experimental device. (B) Wind tunnel diagram.

 

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résumé vulgarisé

 

Chez beaucoup d’animaux, la maturation sexuelle s’accompagne de grands changements : les organes reproducteurs se dĂ©veloppent et les comportements liĂ©s Ă  la reproduction apparaissent peu Ă  peu. Ce processus demande beaucoup d’énergie, et l’on sait dĂ©jĂ  que l’alimentation influence la reproduction dans de nombreuses espĂšces. En revanche, on connaĂźt encore mal son impact sur l’apparition des comportements sexuels.

 

Dans cette étude, les chercheurs se sont intéressés à un papillon nocturne mùle, Agrotis ipsilon. AprÚs son émergence, ce papillon met quelques jours à devenir sexuellement mature : il commence alors à percevoir les phéromones des femelles et à voler en leur direction.

 

Les chercheurs ont testĂ© l’influence de diffĂ©rents types de sucres naturels (saccharose, fructose, glucose), parfois enrichis en sodium, un minĂ©ral utile au mouvement. Ils ont mesurĂ© Ă  la fois la sensibilitĂ© des antennes aux phĂ©romones et le comportement des mĂąles en tunnel ventilĂ©.

 

RĂ©sultat : les papillons ne dĂ©tectent pas mieux les phĂ©romones selon leur rĂ©gime alimentaire, mais ils rĂ©agissent plus tĂŽt lorsqu’ils ont consommĂ© ces sucres enrichis en sodium. Autrement dit, certains aliments peuvent accĂ©lĂ©rer l’apparition du comportement sexuel, probablement en facilitant le traitement des signaux chimiques dans le cerveau.

 

Cette Ă©tude montre que la nutrition ne joue pas seulement sur la reproduction elle-mĂȘme, mais aussi sur la vitesse Ă  laquelle les comportements sexuels se dĂ©veloppent, ouvrant de nouvelles pistes pour comprendre le lien entre alimentation et comportement animal.

via ChatGPT

 

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November 22, 12:47 PM
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La bonne humeur contagieuse des bourdons

La bonne humeur contagieuse des bourdons | EntomoNews | Scoop.it
Une expĂ©rience originale dĂ©montre que mĂȘme des insectes comme les bourdons peuvent se transmettre un Ă©tat affectif. Cette dĂ©couverte, mise Ă  l’honneur Ă  la une de “Science”, pourrait nous amener Ă  reconsidĂ©rer notre vision de l’affect dans le monde animal.

 

Science / Courrier international
Publié le 29 octobre 2025 à 10h23

 

"... La contagion affective, un Ă©lĂ©ment clĂ© de l’empathie, a Ă©tĂ© largement Ă©tudiĂ©e chez plusieurs espĂšces de vertĂ©brĂ©s, depuis les grands mammifĂšres jusqu’aux poissons zĂšbres. Mais l’existence de cette forme de communication Ă©tait inconnue chez les invertĂ©brĂ©s. Pour l’étudier, Fei Peng, chercheur au Centre de recherche sur les sciences du cerveau Ă  Canton, en Chine, et ses collĂšgues ont conçu une expĂ©rience originale.

 

Sans contact physique

AprĂšs avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ©s sur des fleurs colorĂ©es avec diffĂ©rents types de rĂ©compenses, les bourdons qui avaient interagi avec un congĂ©nĂšre dans un Ă©tat Ă©motionnel positif se montraient plus audacieux que les individus du groupe tĂ©moin. Ils Ă©taient par exemple plus rapides et plus susceptibles d’atterrir sur des fleurs de couleur ambiguĂ« que ceux qui n’avaient pas Ă©tĂ© en contact avec un congĂ©nĂšre “positif”. Cela suggĂšre qu’il existe un transfert de “biais de jugement positif” entre les bourdons, assurent les chercheurs."

(...)

 

 

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Today, 1:12 PM
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Il y a 5 000 ans, les os d'animaux morts servaient de nid à des abeilles préhistoriques

Il y a 5 000 ans, les os d'animaux morts servaient de nid à des abeilles préhistoriques | EntomoNews | Scoop.it
Des abeilles préhistoriques ont niché dans des ossements fossilisés, révélant une adaptation unique face à un environnement sans sol.

 

Publié le 17 Déc 2025 à 19H00 / modifié le 17 Déc 2025

Laurie Henry

 

"Une Ă©quipe de chercheurs a dĂ©couvert dans une grotte de RĂ©publique dominicaine une trace fossile exceptionnelle : des nids d’abeilles datant de plus de 5000 ans, construits dans les cavitĂ©s osseuses d’anciens rongeurs. Une adaptation inĂ©dite, dictĂ©e par un environnement hostile."

 

 

Les abeilles (Anthophila) sont bien connues pour leur diversité d'espÚces et leur comportement remarquable, allant des taxons solitaires qui nichent dans des terriers aux espÚces eusociales qui construisent des nids trÚs compartimentés. Cette variation dans la nidification est partiellement documentée dans les archives fossiles grùce à des ichnofossiles datant du Crétacé à l'HolocÚne.

 

Nous rapportons ici un nouveau comportement de nidification basé sur des ichnofossiles récupérés dans un dépÎt de grotte du Quaternaire tardif à Hispaniola. Des cellules de couvain isolées, décrites ici comme Osnidum almontei ichnogen. et ichnosp. nov., ont été trouvées à l'intérieur de cavités de restes de vertébrés, notamment des alvéoles mandibulaires, la chambre pulpaire et le canal vertébral de mammifÚres.

 

La taille, la morphologie et les parois internes lisses des cellules indiquent que l'autrice des traces était une abeille fouisseuse de taille moyenne, probablement de la famille des Halictidae.

 

Les scans par microtomographie des os hĂŽtes montrent une utilisation multigĂ©nĂ©rationnelle de la mĂȘme cavitĂ©, ce qui suggĂšre une utilisation rĂ©pĂ©tĂ©e et un certain degrĂ© de fidĂ©litĂ© au nid. De mĂȘme, l'abondance des nids dans tout le dĂ©pĂŽt indique que cette grotte a Ă©tĂ© utilisĂ©e pendant une longue pĂ©riode comme zone de regroupement pour la nidification par cette abeille solitaire.

 

L'utilisation de restes de vertébrés dans les sols des grottes représente un comportement peu documenté chez les abeilles modernes et peut refléter la rareté des substrats appropriés dans un paysage karstique dominé par du calcaire dénudé.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

image : Life reconstruction of the tracemaking bee nesting inside a cave and using bone cavities as containing chambers for some of the brooding cells. Copyright: Jorge Mario Macho.

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December 17, 2:09 PM
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Une punaise envahissante venue de Chine change progressivement le goût du miel américain

Une punaise envahissante venue de Chine change progressivement le goût du miel américain | EntomoNews | Scoop.it
Face à la raréfaction du nectar à l'automne, les abeilles américaines exploitent le miellat sucré laissé par le fulgore tacheté, donnant naissance à un miel aussi comestible que déroutant.

 

Elena Gillet – 17 dĂ©cembre 2025 Ă  7h55

 

"... Les apiculteurs europĂ©ens rĂ©coltent depuis longtemps du miel issu de miellats de pucerons et d'autres insectes, mais pas du fulgore tachetĂ©. Ils le commercialisent gĂ©nĂ©ralement sous l'appellation de «miel de forĂȘt».

 

Malgré tout, les apiculteurs américains étaient au départ assez inquiets, craignant que le miel de fulgores ne nuise à la réputation de la profession. Cette substance inhabituelle semble pourtant gagner en popularité. Les chercheurs étudient ses propriétés antimicrobiennes et ses bienfaits potentiels pour la santé."

(...)

 

 

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ndé

Complément

 

Les avantages du miel de fulgore tachetĂ© (Lycorma delicatula) ne se limitent peut-ĂȘtre pas Ă  l'augmentation de la production pour les apiculteurs.

 

Robyn Underwood [enseignante à Penn State Extension au département d'entomologie, l'une des principales expertes nationales en matiÚre de fulgore tacheté], collabore actuellement avec un chercheur de l'université du Texas à San Antonio afin de déterminer la valeur médicinale de ce miel.

 

Certains établissements médicaux ont recours au miel pour soigner les plaies lorsque les infections cutanées résistent aux pommades antibiotiques. « Jusqu'à présent, il semble avoir des propriétés antimicrobiennes supérieures à celles du miel de manuka », explique-t-elle.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

via The Unexpected Sweetness of the Spotted Lanternfly - Offrange, 04.01.2024 https://ambrook.com/offrange/supply-chain/lanternflies-honey-invasive-species-honeydew

 

image : Graphic by Adam Dixon

Bernadette Cassel's insight:

 

"Ces derniÚres années, les apiculteurs ont commencé à trouver dans leurs ruches un miel foncé, brun rougeùtre, au goût et à l'arÎme inhabituels. Ce miel mystérieux n'apparaßt qu'à l'automne. AprÚs quelques recherches scientifiques, des entomologistes de Pennsylvanie ont découvert que ce liquide étrange était du miel de fulgore tacheté."

 

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December 15, 9:46 AM
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Quelle superficie minimale d’habitats faut-il pour préserver les pollinisateurs en milieu agricole ?

Quelle superficie minimale d’habitats faut-il pour préserver les pollinisateurs en milieu agricole ? | EntomoNews | Scoop.it
Une Ă©tude a quantifiĂ© les seuils minimaux d’habitats Ă  prĂ©server dans les paysages agricoles pour maintenir les populations des diffĂ©rentes espĂšces de pollinisateurs.

 

Isabelle Bellin
11 décembre 2025
Pour la Science N° 578
 

"... Dans cette Ă©tude qui cible les pollinisateurs, les chercheurs dĂ©finissent la quantitĂ© comme une proportion d’habitats semi-naturels dans un rayon de 500 mĂštres autour de chaque site oĂč les insectes ont Ă©tĂ© capturĂ©s. Pour ce qui est de la qualitĂ©, ils l’évaluent en fonction de deux mesures : l’abondance en fleurs et la diversitĂ© d’espĂšces fleuries.

 

Gabriella Bishop et ses collĂšgues ont ensuite modĂ©lisĂ©, par groupe de pollinisateurs, comment le nombre d’insectes Ă©volue en fonction de la quantitĂ© et de la qualitĂ© de l’habitat. Ils ont ainsi repĂ©rĂ© un seuil d’habitats semi-naturels en zone agricole en deçà duquel, pour soutenir les populations, il est plus efficace d’augmenter la quantitĂ© d’habitats semi-naturels que leur qualitĂ©. Dit autrement, il est crucial dans un premier temps d’atteindre une certaine proportion d’habitats semi-naturels pour assurer la prĂ©servation de ces insectes. Au-delĂ  de ce seuil, il est plus important d’amĂ©liorer leur qualitĂ©.

 

RĂ©sultat : ces seuils sont trĂšs variables selon le groupe de pollinisateurs et la rĂ©gion. Dans les rĂ©gions tempĂ©rĂ©es, le seuil est de 37 % pour les papillons alors qu’il est d’environ 5,5 % pour les syrphes, une famille de mouches. Cela signifie que les papillons sont des insectes trĂšs sensibles Ă  la surface d’habitats semi-naturels, amenĂ©s Ă  fortement dĂ©cliner dans des paysages agricoles simplifiĂ©s et dominĂ©s par les grandes cultures. À l’inverse, les syrphes s’avĂšrent surtout dĂ©pendants de l’abondance et de la diversitĂ© en fleurs des habitats. Quant aux abeilles solitaires et aux bourdons, le seuil est respectivement de 16 et 18 %. Dans les rĂ©gions tropicales, il est de 38 % pour des abeilles tropicales, mais ces rĂ©sultats sont Ă  confirmer en raison du peu de donnĂ©es intĂ©grĂ©es dans l’étude."

(...)

 

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ndé

l'étude

 

 

image tirée de l'étude

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December 11, 2:11 PM
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Comment préserver la biodiversité dans une planète en surchauffe

Comment préserver la biodiversité dans une planète en surchauffe | EntomoNews | Scoop.it
Réfugiée scientifique, lauréate du prix Nobel, et écologue au Giec depuis plus de vingt-cinq ans, Camille Parmesan nous explique comment préserver la biodiversité dans une planÚte en surchauffe.

 

Des Ɠufs de papillon Ă  l’hybridation des ours polaires : conversation avec la rĂ©fugiĂ©e scientifique Camille Parmesan

 

Publié: 9 décembre 2025, 15:27 CET

 

[...]

 

Afin d’intĂ©resser les gens Ă  la conservation de la biodiversitĂ© et de sortir certains de leur dĂ©ni, il peut ĂȘtre tentant de mettre en avant certains sujets, tels que l’impact du changement climatique sur la santĂ© humaine. C’est un sujet sur lequel vous avez dĂ©jĂ  travaillĂ©. Est-ce qu’il trouve davantage d’écho ?

 

C. P. : J’ai toujours Ă©tĂ© intĂ©ressĂ©e par la santĂ© humaine. Au dĂ©part, je voulais faire de la recherche mĂ©dicale puis j’ai changĂ© d’avis. Mais dĂšs que j’ai commencĂ© Ă  publier les rĂ©sultats que nous obtenions sur l’ampleur des mouvements des espĂšces, la premiĂšre chose qui m’est venue Ă  l’esprit a Ă©té : « Les maladies vont, elles aussi, se dĂ©placer. » Le travail de mon laboratoire sur la santĂ© humaine se concentre donc sur la façon dont le changement climatique affecte la propagation des maladies, de leurs vecteurs et de leurs rĂ©servoirs. L’une de mes Ă©tudiantes a ainsi documentĂ© la propagation de la leishmaniose au Texas, qui s’est dĂ©placĂ©e vers le nord en raison du changement climatique.

 

Au sein du Giec, nous avons Ă©galement mis en avant que le paludisme, la dengue et trois autres maladies tropicales ont fait leur apparition au NĂ©pal, oĂč elles n’avaient jamais Ă©tĂ© observĂ©es auparavant, du moins d’aprĂšs les archives historiques. Cela est liĂ© au changement climatique, et non aux changements agricoles.

De nouvelles maladies apparaissent également dans le Grand Nord. Mais peu de gens vivent dans cette région. Ce sont surtout des communautés inuites qui sont touchées, ce qui explique pourquoi les politiciens minimisent le problÚme. En Europe, le moustique tigre se propage en France et apporte avec lui ses maladies.

 

La leishmaniose est Ă©galement dĂ©jĂ  prĂ©sente en France. Il n’y a qu’une seule espĂšce Ă  ce jour, mais les prĂ©visions suggĂšrent que quatre ou cinq autres espĂšces pourraient arriver trĂšs prochainement. Les maladies transmises par les tiques sont Ă©galement en augmentation et se propagent vers le nord de l’Europe. Nous constatons donc dĂ©jĂ  les effets du changement climatique sur la santĂ© humaine en Europe. Les gens n’en ont tout simplement pas conscience."

 

[...]

 

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ndé

étude récente

 

 

"Lorsqu'ils conçoivent de nouvelles zones protégées, les responsables de la conservation utilisent souvent des modÚles bioclimatiques pour anticiper les effets du changement climatique sur la répartition des espÚces. Des études récentes ont montré que les résultats de ces modÚles diffÚrent souvent en termes d'orientation et d'ampleur, ce qui génÚre des incertitudes qui compromettent leur valeur pour orienter les plans de conservation.

 

Les approches traditionnelles tendent à minimiser cette incertitude en concevant des stratégies adaptatives ou en complexifiant les modÚles prédictifs. Cependant, ces approches peuvent s'avérer inadéquates lorsque l'incertitude devient trop grande, comme c'est le cas avec le changement climatique.

 

Ici, plutÎt que de tenter de réduire l'incertitude, nous proposons de l'accepter et de la valoriser afin de rechercher des mesures de conservation aussi robustes que possible face à de nombreux futurs plausibles. En adaptant ce cadre de « prise de décision robuste » à la conservation, nous avons soumis cinq stratégies de conservation génériques à des tests de résistance face à des centaines de futurs plausibles, pour chacune des 22 espÚces concernées.

 

Notre étude conceptuelle vise à déterminer les forces et les vulnérabilités de chaque stratégie dans de nombreux scénarios futurs possibles, facilitant ainsi la prise de décision entre les stratégies et l'émergence de plans de conservation robustes et adaptatifs. Nous pensons que notre approche offre un cadre innovant qui complÚte les méthodes classiques de planification de la conservation des espÚces en réduisant la sensibilité à l'incertitude liée au changement climatique et en améliorant la performance globale des actions de conservation.

 

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

image : Distributions of species and optimal strategies. Map of the South‐west USA showing the approximate centre of the range of each species used in the study (open circles). Pie charts represent, for each species, the proportions of alternative futures in which each strategy was identified as the best performing strategy. Regrets are not shown.

 

Example species from the main text (T. floribunda and S. carolae) appear in bright colours and dotted lines. IS – In situ; CS – Core Strategy; ES – Extended Strategy; AS – Anticipatory Strategy; LR – Last Resort. Species, by alphabetical order: ALHI (Allium hickmanii); AMCA (Ambystoma californiense); ANCA (Anaxyrus canorus); ARPO (Arborimus pomo); BLBA (Blennosperma bakeri); BRFI (Brodiaea filifolia); CACI (Castilleja cinerea); CILO (Cirsium loncholepis); EUED (Euphydryas editha quino); HOMA (Holocarpha macradeni); LUDA (Lupinus dalesia); RAMU (Rana muscosa); RASI (Rana sierra); RHVA (Rhyacotriton variegatus); SATR (Sanicula tracyi); SPCA (Speyeria carolae); STCI (Stylocline citroleum); TATO (Taricha torosa); THGI (Thamnophis gigas); TRFL (Triphysaria floribunda); UMSC (Uma scoparia); XEMO (Xerospermophilus mohavensis). See Table S1 for more information.

 

via (PDF) Robust Conservation Planning for Biodiversity Under Climate Change Uncertainty https://www.researchgate.net/publication/392570317_Robust_Conservation_Planning_for_Biodiversity_Under_Climate_Change_Uncertainty

 

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December 10, 1:05 PM
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Certains produits chimiques ont des effets négatifs sur le microbiome

Plus de 150 produits chimiques courants ont un effet toxique sur les bactéries présentes dans le microbiome intestinal humain, montre une étude.

 

La Presse canadienne
Publié le 3 décembre 2025 à 13 h 21
 
"Des dizaines de produits chimiques qu'on retrouve dans notre environnement sont possiblement plus dangereux pour la santĂ© qu'on ne le croit et pourraient ĂȘtre particuliĂšrement nocifs pour le microbiome intestinal, montre une Ă©tude britannique qui s'est intĂ©ressĂ©e Ă  la chose pour une des premiĂšres fois.

 

Les chercheuses et chercheurs ont ainsi dĂ©couvert plus de 150 produits chimiques industriels courants – allant des pesticides aux produits ignifuges, en passant par les insecticides et les plastiques – qui ont un effet toxique sur les bactĂ©ries prĂ©sentes dans le microbiome intestinal humain sain."

(...)

 

"... Les scientifiques de l'Université de Cambridge ont testé, en laboratoire, les interactions entre 1 076 produits chimiques courants et 22 espÚces bactériennes qui composent un microbiome sain. Ils ont constaté que 168 de ces produits stoppaient la croissance bactérienne, les fongicides et les produits chimiques industriels ayant l'impact le plus important."

(...)

 

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ndé

l'étude

 

 

Indra Roux, Anna E. Lindell, Anne Grießhammer, Tom Smith, Shagun Krishna, Rui Guan, Deniz Rad, Luisa Faria, Sonja Blasche, Kaustubh R. Patil, Nicole C. Kleinstreuer, Lisa Maier, Stephan Kamrad & Kiran R. Patil

 

image : High-throughput growth screening results for 22 gut bacterial strains

Bernadette Cassel's insight:

 

AprÚs avoir testé en laboratoire les interactions entre 1 076 produits chimiques courants et 22 espÚces bactériennes qui composent un microbiome sain, on a constaté que 168 de ces produits stoppaient la croissance bactérienne, les insecticides & acaricides ayant l'impact le plus important (36 %) suivis des fongicides (30 %).

 

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December 8, 1:34 PM
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Comment les abeilles pourraient aider les agriculteurs à cohabiter en toute sécurité avec les éléphants

Comment les abeilles pourraient aider les agriculteurs à cohabiter en toute sécurité avec les éléphants | EntomoNews | Scoop.it
Vivre avec les gĂ©ants de la savane Imaginez un instant vous rĂ©veiller au petit matin, non pas par le chant du coq, mais par le bruit sourd d’une prĂ©sence massive juste Ă  cĂŽtĂ© de votre maison. C’est le quotidien de nombreuses familles dans le nord du Botswana, une rĂ©gion qui abrite la plus grande population 
 Suite

 

Des abeilles pour protéger les fermiers des éléphants ? L'étonnante situation au Botswana

Mathieu Gagnon

2025-12-06 19:49:58
 
"Selon la source : earth.com

Ce contenu a Ă©tĂ© créé avec l’aide de l’IA."

 

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ndé

l'étude

 

 

[pdf] https://pachydermjournal.org/index.php/pachyderm/article/view/1337/1334

 

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via How bees could help farmers live safely with elephants - Earth.com https://www.earth.com/news/how-bees-could-help-farmers-live-safely-with-elephants/

 

... PlutÎt que de se précipiter pour construire des kilomÚtres de clÎtures à ruches au Botswana, la Dre Adams a commencé par un test moins coûteux. Son équipe a diffusé des enregistrements de bourdonnements d'abeilles à des éléphants sauvages et a observé leurs réactions.


Ce que les sons des abeilles ont révélé

 

Certains éléphants se sont retournés et sont partis rapidement lorsqu'ils ont entendu les enregistrements d'abeilles. D'autres sont restés sur place.

 

« Les données ont montré que davantage d'éléphants ont réagi de maniÚre modérée ou forte aux sons des abeilles par rapport aux éléphants qui ont réagi au bruit blanc », a noté la Dre Adams.

L'étude a montré que 53,3 % des groupes familiaux ont réagi dans la zone de repos, contre 26,6 % dans les essais témoins.

 

Quatre groupes familiaux se sont éloignés de plus de 20 mÚtres pendant la diffusion des enregistrements, contre un seul dans les essais témoins. « C'est en soi un résultat étonnant », a déclaré la Dre Adams.

 

« En science, nous sommes tellement habitués à ne publier que ce qui est significatif. Mais il est vraiment important d'essayer de comprendre la complexité des résultats mitigés des études comportementales lorsqu'il s'agit d'animaux sensibles et trÚs individuels comme les éléphants. »

 

Dans ce cas, tous les éléphants du Botswana n'auront pas forcément rencontré des abeilles. Mais ceux qui ont appris à s'enfuir, a noté la Dre Adams.

 

« C'est intrigant. Cela montre que l'utilisation des abeilles comme moyen de dissuasion pourrait ĂȘtre spĂ©cifique au contexte ou Ă  la gĂ©ographie, et qu'il ne s'agit donc pas d'une mĂ©thode qui fonctionnerait partout. Cela nous indique que nous devons approfondir nos recherches. »


Déclin des populations d'abeilles sauvages

 

Alors pourquoi les Ă©lĂ©phants du Botswana ont-ils rĂ©agi diffĂ©remment de ceux des endroits oĂč les clĂŽtures Ă  ruches fonctionnent dĂ©jĂ  ? Un indice rĂ©side dans les abeilles elles-mĂȘmes. Les populations d'abeilles sauvages dans le nord du Botswana sont faibles.

 

« Le test le plus simple consiste à ouvrir un pot de miel et à voir combien de temps il faut à une abeille pour arriver », explique la Dre Adams. « Ici, cela peut parfois prendre des jours, voire des semaines. »

 

Le faible nombre d'abeilles rĂ©duit les chances pour les Ă©lĂ©phants d'ĂȘtre piquĂ©s, et beaucoup d'entre eux n'ont donc aucune raison de craindre leur bourdonnement.

 

...

 

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image : Dre Tempe Adams | School of Biological, Earth & Environmental Sciences - UNSW Sydney
https://www.unsw.edu.au/science/our-schools/bees/engage-with-us/alumni-profiles/dr-tempe-adams

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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December 6, 12:13 PM
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Les grillons grignotent les microplastiques, surtout s'ils ont une grande bouche

Les grillons grignotent les microplastiques, surtout s'ils ont une grande bouche | EntomoNews | Scoop.it
Pour un ĂȘtre humain, les microplastiques sont trĂšs petits, avec une largeur infĂ©rieure Ă  5 millimĂštres (mm). Mais pour un insecte, les microplastiques peuvent avoir la mĂȘme taille que la nourriture qu'il consomme habituellement.

 

par La rédaction
6 décembre 2025
 

"Des chercheurs ont dĂ©montrĂ© que les grillons peuvent consommer et consomment effectivement des microplastiques en polyĂ©thylĂšne si leur bouche est plus grande que les particules de plastique. L’étude suggĂšre que les grillons, et probablement de nombreux autres insectes, ne peuvent pas distinguer le plastique de la nourriture."

 

image : Les grillons domestiques tropicaux ont consommĂ© davantage d'aliments contaminĂ©s par le plastique au fil du temps, mĂȘme en prĂ©sence d'aliments non contaminĂ©s.

 

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ndé

l'étude

 

 

La pollution plastique est omniprésente. Lorsque les plastiques pénÚtrent dans les milieux naturels, ils se décomposent en microplastiques (MP ; < 5 mm), devenant ainsi plus accessibles aux petits animaux.

 

Les insectes qui ingÚrent des plastiques dans la nature peuvent dégrader physiquement les MP de grande taille en MP plus petits et en nanoplastiques. Si la taille des particules et la taille corporelle ont sans aucun doute une incidence sur l'ingestion et la dégradation des plastiques, nous ne disposons d'aucune connaissance prédictive sur la maniÚre dont ces facteurs interagissent.

 

Nous avons étudié comment une espÚce de grillon modÚle (Gryllodes sigillatus) interagit avec des plastiques de différentes tailles tout au long d'un changement de masse corporelle multiplié par 20 au cours de sa croissance et de son développement. Nous avons nourri des grillons avec des MP en polyéthylÚne de différentes tailles afin de déterminer dans un premier temps si les grillons évitaient les MP lorsqu'ils avaient le choix. Nous avons constaté que ce n'était pas le cas. Au contraire, ils ont progressivement commencé à consommer davantage de plastique au fil du temps.

 

Les grillons ne consommaient les microplastiques que lorsque leur bouche Ă©tait plus grande que les microplastiques. Alors que les microplastiques de petite taille (par exemple 38 ÎŒm) Ă©taient plus susceptibles d'ĂȘtre excrĂ©tĂ©s entiers, les microplastiques de plus grande taille (par exemple 425 ÎŒm) Ă©taient davantage biofragmentĂ©s s'ils Ă©taient ingĂ©rĂ©s.

 

Ces effets du comportement des insectes et de la taille de leur corps sur la probabilitĂ© d'ingestion de plastique et le degrĂ© de dĂ©gradation des microplastiques ont des implications importantes sur la maniĂšre et le moment oĂč nous devrions rĂ©glementer les classes de taille des particules de plastique entrant dans la nature.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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December 4, 12:02 PM
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Syndrome alpha-gal : quand des morsures de tiques déclenchent une allergie à la viande rouge

Syndrome alpha-gal : quand des morsures de tiques déclenchent une allergie à la viande rouge | EntomoNews | Scoop.it
L’alpha-galactose, sucre prĂ©sent dans la viande de mammifĂšre, est Ă  l’origine d’une allergie Ă©mergente. Marc Gozlan fait le point sur ce syndrome, souvent sĂ©vĂšre et imprĂ©visible, mais largement mĂ©connu des mĂ©decins.

 

PubliĂ© aujourd’hui Ă  14h59, modifiĂ© Ă  16h00

 

image : Le syndrome alpha-gal est associé aux morsures de tiques. Les sujets allergiques sont sensibilisés à un sucre présent dans la viande de mammifÚres. PLATTS-MILLS TAE, ET AL. IMMUNOL REV. 2025.

 

 

 

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ndé

 

Les principales caractéristiques du syndrome alpha-gal (AGS) sont les suivantes :

(i) Les anticorps IgE qui sont en relation causale avec l'anaphylaxie lors de perfusions de cétuximab sont spécifiques du galactose alpha-1,3-galactose.

(ii) Aux États-Unis, ces anticorps IgE sont induits par les piqĂ»res de la tique Amblyomma americanum.

(iii) Les réactions anaphylactiques aux aliments dérivés de mammifÚres non primates se manifestent avec un délai de trois à cinq heures.

Il est Ă©galement important de noter que tous les ĂȘtres humains ont une rĂ©ponse « naturelle » Ă  l'alpha-gal, qui comprend les IgM, les IgG et les IgA, mais pas les IgE.

 

Les caractéristiques cliniques de l'AGS sont reconnues dans de nombreuses régions du monde, mais différentes espÚces de tiques sont impliquées. La réponse immunitaire aux piqûres de tiques comprend des lymphocytes T spécifiques à la protéine de tique, tandis que les lymphocytes B producteurs d'IgE semblent provenir de lymphocytes B spécifiques à l'IgM ou à l'IgG.

 

À la suite de piqĂ»res rĂ©pĂ©tĂ©es, les lymphocytes T dĂ©veloppent un signal Th2 puissant avec l'IL-4 et l'IL-13. Cela est Ă©videmment liĂ© Ă  la production d'IgE, mais peut Ă©galement ĂȘtre pertinent pour les dĂ©mangeaisons aprĂšs les piqĂ»res de tiques, qui peuvent durer plusieurs semaines.

 

L'hypothÚse actuelle sur la cause des réactions retardées est basée sur le temps nécessaire pour digérer les glycolipides de la viande en LDL. La prise en charge des symptÎmes de l'AGS repose sur l'évitement des aliments dérivés de mammifÚres ; cependant, la seule chose qui peut permettre une diminution des IgE est d'éviter les piqûres de tiques.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

image : Alpha-gal syndrome involves a human with a pre-existing natural antibody response to the oligosaccharide galactose alpha-1-3-galactose (alpha-gal), receiving tick bites which induce an IgE antibody response to the same epitope. Over the next few weeks or months, IgE antibodies may increase. After that time, eating meat or organs can induce an allergic reaction which does not start for 3–5 h.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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December 1, 9:20 AM
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Contre la dengue, le premier vaccin mondial à dose unique approuvé au Brésil - Le Temps

Contre la dengue, le premier vaccin mondial à dose unique approuvé au Brésil - Le Temps | EntomoNews | Scoop.it
Un vaccin Ă  dose unique contre la dengue, approuvĂ© mercredi au BrĂ©sil, doit permettre d’accĂ©lĂ©rer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse
 
Le Temps avec l’AFP
Publié le 27 novembre 2025 à 05:40
 

"Le premier vaccin mondial Ă  dose unique contre la dengue a Ă©tĂ© approuvĂ© mercredi au BrĂ©sil, une avancĂ©e qualifiĂ©e d'«historique» par les autoritĂ©s du pays sud-amĂ©ricain, le plus touchĂ© par cette maladie l’an dernier.

 

L’Agence nationale de vigilance sanitaire du BrĂ©sil (Anvisa) a autorisĂ© l’utilisation du vaccin Butantan-DV, dĂ©veloppĂ© par l’Institut Butantan de Sao Paulo, pour des personnes ĂągĂ©es de 12 Ă  59 ans.

Jusqu’à prĂ©sent, le seul vaccin disponible contre la dengue Ă  l’échelle mondiale est le TAK-003, pour lequel deux doses espacĂ©es de trois mois sont nĂ©cessaires, selon l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS). La dose unique peut permettre d’accĂ©lĂ©rer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse.

 

« C’est un succĂšs historique pour la science et la santĂ© au BrĂ©sil », a dĂ©clarĂ© Esper Kallas, directeur de l’Institut Butantan, un organisme public, lors d’une confĂ©rence de presse Ă  Sao Paulo. « Une maladie qui nous afflige depuis des dĂ©cennies peut Ă  prĂ©sent ĂȘtre combattue avec une arme trĂšs puissante », a-t-il ajoutĂ©."

(...)

 

image : La dengue se transmet aux humains par le moustique tigre. — CrĂ©dit : Geyres Christophe/ABACA / IMAGO/ABACAPRESS

 

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ndé

étude

 

 

via Single-dose dengue vaccine protects 79.6% of those vaccinated, study shows, 01.02.2024 https://medicalxpress.com/news/2024-02-dose-dengue-vaccine-vaccinated.html

 

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November 28, 5:10 AM
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Pollinisateurs : la Commission européenne publie le dispositif de surveillance

Pollinisateurs : la Commission européenne publie le dispositif de surveillance | EntomoNews | Scoop.it
Le dispositif était prévu par le rÚglement sur la restauration de la nature du 24 juin 2024 qui fixe l'objectif d'inverser le déclin des pollinisateurs d'ici à 2030. La Commission européenne a publié, ce mercredi 26 novembre, au Journal officiel d

 

Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou Ă©tablissement d'un lien prĂ©formatĂ© [47145] / utilisation du flux d'actualitĂ©.

 

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ndé

Journal officiel, 26 novembre 2025

 

 

Date de prise d'effet: 16/12/2025

 

(1)

Le rĂšglement (UE) 2024/1991 impose aux États membres d’amĂ©liorer la diversitĂ© des pollinisateurs et d’inverser le dĂ©clin des populations de pollinisateurs d’ici Ă  2030 au plus tard, puis d’obtenir une tendance Ă  l’augmentation de ces populations, mesurĂ©e au moins tous les six ans Ă  partir de 2030, jusqu’à ce que des niveaux satisfaisants soient atteints.

(2)

La Commission est tenue d’établir une mĂ©thode scientifique pour surveiller la diversitĂ© des pollinisateurs et les populations de pollinisateurs (ci-aprĂšs la «mĂ©thode de surveillance») qui fournit une approche normalisĂ©e pour la collecte de donnĂ©es annuelles sur l’abondance et la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs dans tous les Ă©cosystĂšmes, ainsi que pour l’évaluation de l’évolution des populations de pollinisateurs et de l’efficacitĂ© des mesures de restauration.

(3)

Le rĂšglement (UE) 2024/1991 impose aux États membres de surveiller chaque annĂ©e, Ă  l’aide de la mĂ©thode de surveillance, l’abondance et la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs et de communiquer les rĂ©sultats de cette surveillance Ă  la Commission.

(4)

Afin de faire en sorte que les donnĂ©es collectĂ©es soient de haute qualitĂ© et, partant, de garantir une Ă©valuation solide sur le plan scientifique des progrĂšs accomplis dans la rĂ©alisation de l’objectif de restauration des populations de pollinisateurs, la mĂ©thode de surveillance devrait ĂȘtre fondĂ©e sur des principes et des mĂ©thodes scientifiques Ă©tablis. Bien qu’elle soit normalisĂ©e dans l’ensemble des États membres, la mĂ©thode de surveillance devrait laisser une marge de manƓuvre suffisante pour que les conditions environnementales locales puissent ĂȘtre prises en compte.

(5)

Le champ d’application de la mĂ©thode de surveillance devrait inclure les groupes taxonomiques de pollinisateurs pour lesquels les capacitĂ©s techniques de surveillance sont suffisantes ou pour lesquels de telles capacitĂ©s peuvent ĂȘtre constituĂ©es de maniĂšre rentable Ă  court terme. Le champ d’application devrait ĂȘtre revu et Ă©tendu Ă  d’autres groupes taxonomiques de pollinisateurs une fois que les capacitĂ©s techniques auront augmentĂ©.

(6)

Pour faire en sorte que la mĂ©thode de surveillance prĂ©sente un bon rapport coĂ»t-efficacitĂ©, il convient d’utiliser diverses approches pour surveiller les espĂšces communes et les espĂšces rares de pollinisateurs. Les espĂšces communes devraient ĂȘtre surveillĂ©es dans des sites sĂ©lectionnĂ©s par Ă©chantillonnage alĂ©atoire stratifiĂ©. Les espĂšces rares de pollinisateurs devraient ĂȘtre surveillĂ©es au moyen de visites ciblĂ©es sur le terrain, Ă©tant donnĂ© qu’il n’est pas possible de suivre l’évolution des populations de ces espĂšces par Ă©chantillonnage alĂ©atoire stratifiĂ© dans un nombre limitĂ© de sites de surveillance.

(7)

Compte tenu des capacitĂ©s limitĂ©es disponibles pour surveiller les espĂšces rares de pollinisateurs au moyen de visites ciblĂ©es sur le terrain, il convient de concentrer les efforts sur les espĂšces les plus menacĂ©es au niveau de l’Union ou au niveau national; les États membres devraient ainsi ĂȘtre autorisĂ©s Ă  limiter la surveillance Ă  15 espĂšces rares de pollinisateurs. Le nombre d’espĂšces rares de pollinisateurs Ă  surveiller devrait ĂȘtre revu Ă  la hausse une fois que les capacitĂ©s de surveillance ciblĂ©e auront augmentĂ©.

(8)

Le rĂšglement (UE) 2024/1991 impose aux États membres de veiller Ă  ce que les donnĂ©es de surveillance proviennent d’un nombre suffisant de sites pour garantir que l’ensemble de leur territoire soit reprĂ©sentĂ©. À cette fin, et pour que l’évolution de l’abondance et de la diversitĂ© des pollinisateurs puisse ĂȘtre Ă©valuĂ©e de maniĂšre fiable, il est nĂ©cessaire de fixer pour chaque État membre un nombre minimal de sites de surveillance dans lesquels les donnĂ©es doivent ĂȘtre collectĂ©es. L’établissement de ce nombre minimal permettra aux États membres de surveiller un plus grand nombre de sites de surveillance afin de mieux dĂ©tecter les variations dans l’abondance et la diversitĂ© des pollinisateurs.

(9)

L’activitĂ© des pollinisateurs est influencĂ©e par diverses conditions environnementales, qui dĂ©pendent des circonstances locales. Par consĂ©quent, la surveillance devrait ĂȘtre limitĂ©e aux pĂ©riodes pendant lesquelles les pollinisateurs sont actifs au stade adulte de leur cycle de vie. Les conditions environnementales appropriĂ©es pour la surveillance devraient ĂȘtre dĂ©finies au niveau national, rĂ©gional ou local, selon le cas.

(10)

La diversitĂ© des espĂšces communes de pollinisateurs devrait ĂȘtre dĂ©crite au moyen de l’indice de diversitĂ© de Shannon-Wiener (2), qui est largement acceptĂ© pour quantifier la diversitĂ© biologique. L’abondance des espĂšces communes de pollinisateurs devrait ĂȘtre quantifiĂ©e en combinant les indices d’abondance de chacune des espĂšces de pollinisateurs pour lesquelles des donnĂ©es de surveillance suffisantes ont Ă©tĂ© recueillies.

(11)

Il convient de combiner l’abondance et la diversitĂ© de toutes les espĂšces communes surveillĂ©es en un seul indicateur «pollinisateurs communs», qui donne une valeur par État membre et par an.

(12)

Les espĂšces exotiques, au sens du rĂšglement (UE) no 1143/2014 du Parlement europĂ©en et du Conseil (3), ne devraient pas ĂȘtre prises en compte dans l’évaluation de l’abondance et de la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs, Ă©tant donnĂ© que la prĂ©sence de ces espĂšces ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une contribution aux communautĂ©s indigĂšnes de pollinisateurs; elle reprĂ©sente plutĂŽt une menace pour la biodiversitĂ©.

(13)

Étant donnĂ© que l’indice de diversitĂ© de Shannon-Wiener n’est pas appropriĂ© pour mesurer la diversitĂ© des espĂšces rares, il convient, pour reprĂ©senter la diversitĂ© globale des espĂšces de pollinisateurs, tant communes que rares, d’intĂ©grer les espĂšces rares de pollinisateurs dans l’évaluation de la diversitĂ© des pollinisateurs au moyen d’un indicateur «richesse des espĂšces de pollinisateurs», Ă  savoir un indicateur combinant le nombre d’espĂšces de pollinisateurs rares et communes enregistrĂ©es dans chaque État membre. La surveillance des espĂšces rares devrait exclure les papillons de nuit, car la charge que reprĂ©sente la surveillance de ces espĂšces ne peut pas ĂȘtre estimĂ©e en raison de l’absence, Ă  ce jour, d’évaluations de la liste rouge pour les papillons de nuit.

(14)

Afin d’évaluer l’efficacitĂ© des mesures de restauration mises en Ɠuvre dans les États membres, il y a lieu d’estimer l’évolution de l’abondance et de la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs respectivement dans les Ă©cosystĂšmes agricoles, les Ă©cosystĂšmes forestiers et dans d’autres Ă©cosystĂšmes, Ă©tant donnĂ© que les mesures de restauration sont sensiblement diffĂ©rentes dans chacun de ces types d’écosystĂšmes,

 

A ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT :

 

Article premier

Définitions

 

Aux fins du présent rÚglement, on entend par :

1) «abeilles»: les espĂšces d’Anthophila (Apoidea), Ă  l’exclusion des abeilles mellifĂšres (Apis mellifera) ;

2) «syrphes»: les espÚces de Syrphidae ;

3) «papillons»: les espÚces de Papilionoidea ;

4) «papillons de nuit»: les espĂšces appartenant aux familles suivantes d’Heterocera : Brachodidae, Castniidae, Cimeliidae, Drepanidae, Erebidae (y compris les Lymantriinae), Euteliidae, Geometridae, Heterogynidae, Limacodidae, Noctuidae, Nolidae, Notodontidae, Sesiidae, Sphingidae, Uraniidae et Zygaenidae, Ă  condition qu’elles fassent 20 mm ou plus d’envergure d’aprĂšs la littĂ©rature spĂ©cialisĂ©e ;

5) «papillons de nuit diurnes»: les espÚces de papillons de nuit qui sont actives en journée au stade adulte de leur cycle de vie ;

6) «papillons de nuit nocturnes»: les espÚces de papillons de nuit qui sont actives la nuit au stade adulte de leur cycle de vie ;

7) (...)

 

Article 2

EspĂšces cibles

 

Les États membres collectent des donnĂ©es sur l’abondance et la diversitĂ© des espĂšces de pollinisateurs appartenant aux groupes taxonomiques suivants:

a) abeilles ;

b) syrphes ;

c) papillons ;

d) papillons de nuit.

 

(...)

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November 26, 2:10 PM
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Punaises de lit : une nouvelle arme pour la police scientifique ?

Punaises de lit : une nouvelle arme pour la police scientifique ? | EntomoNews | Scoop.it
Les punaises de lit pourraient devenir de prĂ©cieuses sources d’ADN humain sur les scĂšnes de crime. Une avancĂ©e inĂ©dite en police scientifique

 

6 juillet 2025

 

"Une chercheuse et un chercheur malaisiens ont explorĂ© l’intĂ©rĂȘt des punaises de lit tropicales, Cimex hemipterus, comme nouvelles sources d’ADN humain en contexte judiciaire. Absentes des investigations classiques faute de traces visibles, ces punaises pourraient nĂ©anmoins porter dans leur tube digestif l’ADN du dernier hĂŽte humain qu’elles ont piquĂ©. Cette Ă©tude visait Ă  dĂ©terminer si et pendant combien de temps un profil ADN exploitable pouvait ĂȘtre extrait du contenu sanglant de ces insectes, notamment via des marqueurs gĂ©nĂ©tiques STR (Short Tandem Repeat) et SNP (Single Nucleotide Polymorphism).

Méthodologie et résultats

Des colonies de punaises de lit Ă©levĂ©es en laboratoire ont Ă©tĂ© nourries sur des volontaires humains, puis sacrifiĂ©es Ă  diffĂ©rents intervalles (0, 5, 14, 30 et 45 jours aprĂšs repas sanguin). L’ADN a Ă©tĂ© extrait et soumis Ă  des analyses STR et SNP selon les standards forensiques. Les rĂ©sultats sont clairs : un profil STR et SNP complet n’a pu ĂȘtre obtenu que le jour mĂȘme du repas (0 jour), tandis que des profils partiels, certes plus fragmentaires, restaient obtenables jusqu’à 45 jours post‑repas. Les SNP utilisĂ©s pouvaient ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec le systĂšme HIrisPlex‑S, permettant notamment des prĂ©dictions de phĂ©notypes (couleur des yeux, peau, cheveux) mĂȘme Ă  partir de donnĂ©es partielles. En outre, des punaises collectĂ©es sur le terrain ont corroborĂ© la faisabilitĂ© des marqueurs STR, rĂ©vĂ©lant parfois des profils mixtes, ce qui pourrait indiquer un repas sur plusieurs individus .

Implications légales et perspectives

Ces rĂ©sultats ouvrent une piste inĂ©dite pour la criminalistique : lorsque les traces biologiques classiques ont disparu ou ont Ă©tĂ© nettoyĂ©es, des punaises de lit pourraient rester sur les lieux et constituer des micro‑rĂ©servoirs d’ADN humain fiables, permettant d’identifier des personnes venues sur les lieux ou d’établir une chronologie de passages . Cependant, plusieurs limitations doivent ĂȘtre prises en compte. D’abord, les analyses sont longues et nĂ©cessitent un protocole rigoureux. Le profil devient partiel aprĂšs quelques jours et certaines loci ne sont plus dĂ©tectables. De plus, lorsqu’un insecte a ingĂ©rĂ© du sang de plusieurs personnes, les signaux gĂ©nĂ©tiques peuvent ĂȘtre mĂ©langĂ©s, rendant l’interprĂ©tation plus complexe.

 

Les auteurs soulignent la nĂ©cessitĂ© de valider ces rĂ©sultats sur des Ă©chantillons plus variĂ©s, avec davantage d’individus donneurs et diffĂ©rents kits STR/SNP commerciaux. Des essais in situ sur scĂšnes de crime simulĂ©es seraient Ă©galement souhaitables pour confirmer la robustesse de la mĂ©thode, notamment en lien avec d’autres insectes ou intermĂ©diaires biologiques considĂ©rĂ©s en entomologie mĂ©dico‑lĂ©gale .

Conclusion

En rĂ©sumĂ©, cette Ă©tude dĂ©montre qu’on peut exploiter l’ADN humain conservĂ© dans l’estomac de punaises de lit tropicales jusqu’à 45 jours aprĂšs le repas, grĂące Ă  l’analyse STR et SNP. Bien que seule une extraction immĂ©diate permette un profil complet, ces insectes constituent une ressource nouvelle et prometteuse pour la police scientifique, notamment dans les contextes oĂč les mĂ©thodes traditionnelles Ă©chouent. Toutefois, l’approche exige des protocoles rigoureux, plus d’études de validation et une modĂ©lisation rĂ©aliste des scĂšnes d’enquĂȘte avant toute utilisation judiciaire. Des recherches complĂ©mentaires permettront de dĂ©terminer comment intĂ©grer cette stratĂ©gie au panel des outils forensiques Ă  disposition des enquĂȘteurs et scientifiques."

 

 

Photo: Isabelle Leong Agence France-Presse «On peut dire que [les punaises] sont parfaites comme outil médico-légal», explique la chercheuse Lim Li.

 

via Des scientifiques malaisiens transforment les punaises de lit en redoutables détectives | Le Devoir/AFP, 25.11.2025
https://www.ledevoir.com/actualites/science/936639/scientifiques-transforment-punaises-lit-redoutables-detectives?

 

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November 23, 1:55 PM
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Une politique agricole gagnante pour le climat et la biodiversité | Actualités | CORDIS | Commission européenne

Une politique agricole gagnante pour le climat et la biodiversité | Actualités | CORDIS | Commission européenne | EntomoNews | Scoop.it

Une nouvelle note de synthĂšse rĂ©vĂšle comment une dĂ©sintensification stratĂ©gique de l’agriculture peut contribuer Ă  protĂ©ger notre climat et Ă  amĂ©liorer la biodiversitĂ©, tout en permettant aux exploitations agricoles de prospĂ©rer.

 

Une note de synthĂšse publiĂ© par le projet LAMASUS, financĂ© par l’UE, examine les compromis et les coĂ»ts d’opportunitĂ© liĂ©s Ă  la gestion des terres agricoles. L’objectif est d’aider les dĂ©cideurs politiques Ă  cibler les financements lĂ  oĂč ils peuvent apporter le plus grand bĂ©nĂ©fice environnemental pour le climat, la biodiversitĂ© et la viabilitĂ© de l’agriculture.

 

La note de synthĂšse rĂ©vĂšle qu’une dĂ©sintensification stratĂ©gique de l’agriculture peut contribuer Ă  rĂ©duire de prĂšs d’un tiers les Ă©missions de carbone agricoles de l’UE, tout en favorisant la reconstitution de la biodiversitĂ©. FondĂ©e sur de nouvelles donnĂ©es relatives Ă  la gestion de l’utilisation des sols, cette analyse intĂšgre des simulations biophysiques des cultures et des herbages, des modĂšles de biodiversitĂ© et des Ă©valuations des coĂ»ts au niveau de l’exploitation, afin de contribuer Ă  l’élaboration de politiques efficaces.

 

« Alors que les avantages environnementaux de la rĂ©duction des pratiques agricoles intensives telles que l’utilisation de moins d’engrais et de pesticides, la diminution du nombre d’animaux par hectare et la diminution de la frĂ©quence des cultures, sont bien connus de la communautĂ© des chercheurs, notre Ă©tude va plus loin en identifiant des domaines spĂ©cifiques oĂč des avantages pour le climat et la biodiversitĂ© sont possibles Ă  un coĂ»t Ă©conomique minimal », explique Leopold Ringwald, coordinateur du projet LAMASUS de l’Institut international pour l’analyse des systĂšmes appliquĂ©s, dans un article.

 

 

image : Win-Win areas across EU-27 countries (excl. Cyprus)

 

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November 20, 6:20 AM
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En France, depuis l’interdiction d’un insecticide "tueur d’abeilles", les populations de merles, fauvettes ou pinsons se portent un peu moins mal

En France, depuis l’interdiction d’un insecticide "tueur d’abeilles", les populations de merles, fauvettes ou pinsons se portent un peu moins mal | EntomoNews | Scoop.it
Le bannissement de l’imidaclopride en 2018, un pesticide de la famille des nĂ©onicotinoĂŻdes, a permis un lĂ©ger rĂ©tablissement des populations d’oiseaux insectivores sur les sites hexagonaux les plus contaminĂ©s.

 

Par Coralie Schaub
Publié le 19/11/2025 à 16h38

 

"... Telle est la conclusion d’une Ă©tude française parue fin septembre dans la revue Environmental Pollution, la premiĂšre Ă  se pencher sur le potentiel de rĂ©tablissement des populations d’oiseaux aprĂšs l’interdiction de l’une de ces substances toxiques (surnommĂ©s «tueurs d’abeilles», les nĂ©onicotinoĂŻdes, qui agissent sur le systĂšme nerveux central des insectes, sont en rĂ©alitĂ© aussi dangereux pour l’environnement, la biodiversitĂ© et la santĂ© humaine, au-delĂ  des seules abeilles). «Des Ă©tudes antĂ©rieures menĂ©es aux Etats-Unis et aux Pays-Bas avaient dĂ©jĂ  mis en Ă©vidence des liens entre le dĂ©clin du nombre d’oiseaux et l’utilisation de ces pesticides, mais nous sommes allĂ©s plus loin en regardant ce qui se passe pendant l’utilisation d’un nĂ©onicotinoĂŻde et aprĂšs son interdiction», expose l’auteur principal de l’étude, l’agroĂ©cologue Thomas Perrot, qui travaille pour la Fondation pour la recherche sur la biodiversitĂ©."

(...)

 

 

Highlights

  • ‱
    Imidacloprid is expected to play a role in the decline of bird populations.
  • ‱
    Recent ban on neonicotinoids in Europe may have allowed populations to recover.
  • ‱
    This relationship was investigated in France for 57 species over 1900 plots.
  • ‱
    Imidacloprid reduced bird population between 12.7 and 9% before and after the ban.
  • ‱
    Pesticide ban does not ensure immediate biodiversity recovery after ban.

 

image : Graphical abstract

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