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Bernadette Cassel
October 12, 1:56 PM
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Abu Dhabi, Émirats arabes unis, 11 octobre 2025 (UICN) – Près de 100 espèces supplémentaires d’abeilles sauvages en Europe ont été classées comme menacées dans une nouvelle évaluation de la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™, plus de 20% des espèces dans des groupes tels que les bourdons et les abeilles cellophanes étant désormais menacées d’extinction. De nouvelles évaluations de la Liste rouge de l’UICN révèlent également que le nombre d’espèces de papillons européennes menacées a fortement augmenté de 76% au cours de la dernière décennie. Communiqué de presse 11 Oct, 2025 "... « Cette nouvelle évaluation montre que l’état de conservation des abeilles sauvages, des papillons et autres pollinisateurs européens est désastreux. Ces espèces sont les fondements de nos systèmes alimentaires, de nos écosystèmes et de nos sociétés. Une action urgente et collective est nécessaire pour faire face à cette menace. "... On estime que 10% des abeilles sauvages en Europe (au moins 172 des 1 928 espèces évaluées) sont menacées d’extinction. Cela se compare à 77 espèces menacées en 2014. À l’époque, 57% des espèces d’abeilles sauvages étaient classées dans la catégorie Données insuffisantes, un pourcentage qui a été réduit à 14% dans cette nouvelle évaluation, ce qui en fait l’évaluation la plus complète de la situation des abeilles sauvages européennes à ce jour. Quinze espèces de bourdons, connues pour leur rôle dans la pollinisation de légumineuses comme les pois, les haricots, les arachides et le trèfle, ainsi que 14 espèces d’abeilles cellophanes, qui aident à polliniser les plantes de la famille des marguerites et des arbres comme les érables rouges et les saules, sont désormais considérées comme menacées. L’espèce d’abeille minière Simpanurgus phyllopodus, la seule espèce de ce genre en Europe et unique sur le continent, est désormais considérée comme En danger critique d’extinction. Les nouvelles évaluations de la Liste rouge indiquent que 15% des papillons sont menacés d’extinction en Europe (65 des 442 espèces évaluées), contre 37 espèces en 2010. Plus de 40% des papillons uniques à la région européenne et présents nulle part ailleurs dans le monde sont désormais menacés ou sur le point de l’être. Une espèce, la piéride du chou de Madère (Pieris wollastoni), qui était limitée à l’île portugaise de Madère, est aujourd’hui officiellement considérée comme Éteinte." (...)
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Bernadette Cassel
December 5, 2:18 PM
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Le micro-robot aérien du MIT, propulsé par des actionneurs souples et un cadre de contrôle IA combinant planification prédictive par modèle et apprentissage par imitation, atteint une agilité comparable aux insectes : 10 sauts périlleux consécutifs en 11 secondes, vitesse et accélération accrues et résistance aux rafales de vent, avec des applications dans la recherche et le sauvetage et l'agriculture de précision. 04 décembre, 2025 ------ ndé l'étude via MIT engineers design an aerial microrobot that can fly as fast as a bumblebee | MIT News, 05.12.2025 | Massachusetts Institute of Technology https://news.mit.edu/2025/mit-engineers-design-aerial-microrobot-fly-like-bumblebee-1203
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Bernadette Cassel
December 2, 12:40 PM
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A new peer-reviewed study has linked pesticides as a likely cause to a mass die-off of Western monarch butterflies that occurred in 2024. Mass Die-Off of Western Monarch Butterflies Linked to Pesticides, Study Finds By Paige Bennett / 19 hours ago ------ ndé Une nouvelle étude évaluée par des pairs a établi un lien entre les pesticides et la mort massive de papillons monarques occidentaux survenue en 2024. En janvier 2024, des les chercheuses et des chercheurs ont trouvé des centaines de papillons monarques morts ou mourants près du sanctuaire Pacific Grove Monarch Sanctuary en Californie, où les papillons monarques occidentaux hibernent généralement. Comme l'a rapporté The Guardian, les chercheuses et les chercheurs ont constaté que les papillons présentaient des signes d'empoisonnement par des pesticides neurotoxiques, ce qui a conduit à des tests et analyses supplémentaires qui ont maintenant été publiés dans la revue Environmental Toxicology and Chemistry. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) - Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California | Environmental Toxicology and Chemistry | Published: 28 June 2025 - Corrected and typeset: 16 September 2025 https://academic.oup.com/etc/article/44/10/2716/8177160
Pyrethroid insecticides implicated in mass mortality of monarch butterflies at an overwintering site in California Open Access Staci Cibotti, Michelle L Hladik, Emily May, Emma Pelton, Timothy A Bargar, Natalie Johnston, Aimee Code image : Pesticide concentrations detected in sampled monarchs. Concentrations of pesticides and associated metabolites detected in the deceased monarch butterflies (Danaus plexippus plexippus) sampled in January 2024. DCPA = dacthal; DCPMU = the diuron metabolite 1-(3,4-dichlorophenyl)-3-methylurea, and DCPU = the diuron metabolite 3,4-dichlorophenyl urea. ------ Les insecticides pyréthroïdes impliqués dans la mortalité massive des papillons monarques sur un site d'hivernage en Californie Depuis les années 1980, les populations de papillons monarques (Danaus plexippus plexippus) ont diminué de 80 % à 95 % en Amérique du Nord. Bien que plusieurs études aient impliqué les pesticides comme facteur contribuant au déclin de leurs populations, notre compréhension des niveaux d'exposition des monarques dans la nature reste limitée. En janvier 2024, un événement de mortalité massive près d'un site d'hivernage à Pacific Grove, en Californie, aux États-Unis, a permis d'analyser les résidus de pesticides présents dans les papillons monarques morts pendant l'hivernage. Dix papillons morts récemment ont été collectés et analysés à l'aide d'une chromatographie liquide et gazeuse couplée à une spectrométrie de masse en tandem. Nous avons identifié 15 pesticides et métabolites associés dans les papillons, dont huit insecticides (plus un métabolite associé), deux herbicides (plus deux métabolites associés) et deux fongicides. En moyenne, chaque papillon monarque contenait sept pesticides, à l'exclusion des produits de transformation si le composé parent était également détecté. Il est à noter que trois insecticides pyréthroïdes - la bifenthrine, la cyperméthrine et la perméthrine - ont été systématiquement détectés à des doses égales ou proches de la dose létale de chaque produit chimique. La bifenthrine et la cyperméthrine ont été trouvées dans tous les échantillons, tandis que la perméthrine était présente dans tous les échantillons sauf deux. Les concentrations moyennes de ces insecticides étaient de 451,9 ng/g de poids sec pour la bifenthrine, 646,9 ng/g de poids sec pour la cyperméthrine et 337,1 ng/g de poids sec pour la perméthrine. Ces résultats démontrent la contamination par les pesticides des papillons monarques, y compris dans les zones urbaines, et soulignent les risques que les pesticides, en particulier les insecticides, font peser sur les populations de monarques. Des mesures supplémentaires pourraient être nécessaires pour protéger cette espèce contre l'exposition aux pesticides, en particulier à proximité des lieux de rassemblement, tels que les sites d'hivernage sur la côte californienne. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
November 29, 1:57 PM
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Une équipe de chercheurs de l’ISYEB et d’Oxford University Museum of Natural History publie un article dans Communications biology vol8. qui démèle les dynamiques et les facteurs de diversification du groupe d’insectes méga-diversifié des Hémiptères. Boderau, M., Nel, A., & Jouault, C. (2025). Diversification and extinction of Hemiptera in deep time. Communications Biology, 8(1), 352. (Open Access.)
https://doi.org/10.1038/s42003-025-07773-x ------ ndé traduction du résumé Démêler les schémas et les facteurs à l'origine de la diversification et de l'extinction des lignées hautement diversifiées reste un défi en biologie évolutive. Si la diversification des insectes a été largement étudiée à travers les « quatre grands » ordres d'insectes (Coleoptera, Hymenoptera, Lepidoptera et Diptera), le cinquième ordre le plus diversifié, Hemiptera, a souvent été négligé. Les hémiptères présentent un riche patrimoine fossile et sont très diversifiés dans les écosystèmes actuels, de nombreuses lignées étant étroitement associées à leurs plantes hôtes, ce qui en fait un groupe crucial pour étudier comment les changements écologiques passés, tels que les extinctions massives et les changements floraux, ont influencé la diversification des insectes. Cette étude s'appuie sur des modèles de naissance-mort dans un cadre bayésien et sur le patrimoine fossile des hémiptères pour estimer leur dynamique de diversité passée. Nos résultats révèlent que les changements globaux de la flore au fil du temps ont considérablement influencé les trajectoires évolutives des hémiptères. Deux bouleversements faunistiques majeurs ont particulièrement influencé la diversification des hémiptères : (i) les conséquences de l'extinction massive du Permien-Trias et (ii) la révolution terrestre des angiospermes. Nos analyses suggèrent que la diversification des clades d'hémiptères a été motivée par des changements floristiques combinés à des pressions concurrentielles provenant de niches écologiques qui se chevauchaient. L'exploitation des archives fossiles exhaustives des hémiptères nous a permis d'affiner notre compréhension des modèles de diversification parmi les principales lignées d'hémiptères. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) image : Bayesian inferences of correlation parameters on origination (left panel) and extinction (right panel) for Hemiptera (genus- and family-level analyses) with the set of abiotic and biotic variables: Clade Diversity-dependence; Angiosperms; Gymnosperms, Polypodiales ferns, Spore plants, Temperature and Polypodiales ferns.
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Bernadette Cassel
November 27, 2:46 PM
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Synchronicity is all around us, but it is poorly understood. Jürgen Jost, Joseph Lizier, and colleagues have now developed new tools to understand how human and natural networks fall in and out of sync. Press Release “What Do Neurons, Fireflies and Dancing the Nutbush Have in Common?”: MPI MIS ------ ndé résumé vulgarisé de l'article Pourquoi des lucioles brillent-elles toutes ensemble, pourquoi nos neurones peuvent-ils se synchroniser jusqu’à provoquer une crise d’épilepsie, et pourquoi une foule de danseurs peut-elle soudain perdre le rythme ? 👉 Parce que se synchroniser – ou perdre la synchro – dépend profondément de la manière dont les individus sont connectés dans un réseau. Une énigme omniprésente mais mal comprise La synchronisation est partout : Mais les mécanismes qui rendent la synchro facile… ou difficile… restaient mystérieux. Une percée mathématique Des chercheurs de l’Université de Sydney et du Max-Planck-Institut ont découvert que la synchronisation dépend du type de “chemins” possibles dans un réseau. Ils ont étudié ce qu’ils appellent des “marches jumelées” (paired walks) : -
On part d’un même point dans le réseau. -
On fait deux parcours aléatoires d’un certain nombre d’étapes. -
Les deux parcours peuvent : 🔁 converger vers le même point, ↔️ diverger vers deux points différents. La découverte clé ➡️ Plus il y a de parcours convergents dans un réseau, plus il est difficile pour le réseau de se synchroniser. Un paradoxe apparent… mais aux implications majeures. Cette principale conclusion est que plus les marches jumelées d’un réseau ont tendance à converger, plus la synchronisation y est de mauvaise qualité. « On peut même établir une analogie avec les réseaux sociaux et le phénomène des chambres d’écho », ajoute le co-auteur Jürgen Jost, dont le groupe étudie également la dynamique des réseaux sociaux. « Nous voyons des sous-groupes renforcer leurs propres messages, grâce à des marches convergentes à l’intérieur de leur groupe, sans nécessairement se synchroniser avec la population générale. » Ces résultats représentent une avancée majeure dans la théorie expliquant comment la structure des réseaux complexes affecte leur dynamique ou leur capacité à calculer, comme la manière dont la structure du cerveau sous-tend la cognition. via ChatGPT ------ l'étude ------ lire aussi (en anglais) image : Different interaction structures lead to variations in synchronicity, not just among people but in nature, biology and systems. Crédit : Joseph Lizier
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Bernadette Cassel
November 25, 1:54 PM
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In many animals, drastic changes are observed during sexual maturation characterized by the reproductive system development concomitantly to the sexual behavior ontogenesis. These modifications are under the control of internal and external factors such as food. Sexual maturation requires considerab … Diet acts on sexual behavior development in a male moth Evan Force, Caroline Suray, Christelle Monsempes, Chloé Danis, Gabrielle Bonfils, Stéphane Debernard, Matthieu Dacher Insect Science, 14 October 2024 image : Olfactory stimulation. (A) Diagram of EAG experimental device. (B) Wind tunnel diagram. ------ ndé résumé vulgarisé Chez beaucoup d’animaux, la maturation sexuelle s’accompagne de grands changements : les organes reproducteurs se développent et les comportements liés à la reproduction apparaissent peu à peu. Ce processus demande beaucoup d’énergie, et l’on sait déjà que l’alimentation influence la reproduction dans de nombreuses espèces. En revanche, on connaît encore mal son impact sur l’apparition des comportements sexuels. Dans cette étude, les chercheurs se sont intéressés à un papillon nocturne mâle, Agrotis ipsilon. Après son émergence, ce papillon met quelques jours à devenir sexuellement mature : il commence alors à percevoir les phéromones des femelles et à voler en leur direction. Les chercheurs ont testé l’influence de différents types de sucres naturels (saccharose, fructose, glucose), parfois enrichis en sodium, un minéral utile au mouvement. Ils ont mesuré à la fois la sensibilité des antennes aux phéromones et le comportement des mâles en tunnel ventilé. Résultat : les papillons ne détectent pas mieux les phéromones selon leur régime alimentaire, mais ils réagissent plus tôt lorsqu’ils ont consommé ces sucres enrichis en sodium. Autrement dit, certains aliments peuvent accélérer l’apparition du comportement sexuel, probablement en facilitant le traitement des signaux chimiques dans le cerveau. Cette étude montre que la nutrition ne joue pas seulement sur la reproduction elle-même, mais aussi sur la vitesse à laquelle les comportements sexuels se développent, ouvrant de nouvelles pistes pour comprendre le lien entre alimentation et comportement animal. via ChatGPT
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Bernadette Cassel
November 22, 12:47 PM
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Une expérience originale démontre que même des insectes comme les bourdons peuvent se transmettre un état affectif. Cette découverte, mise à l’honneur à la une de “Science”, pourrait nous amener à reconsidérer notre vision de l’affect dans le monde animal. Science / Courrier international Publié le 29 octobre 2025 à 10h23 "... La contagion affective, un élément clé de l’empathie, a été largement étudiée chez plusieurs espèces de vertébrés, depuis les grands mammifères jusqu’aux poissons zèbres. Mais l’existence de cette forme de communication était inconnue chez les invertébrés. Pour l’étudier, Fei Peng, chercheur au Centre de recherche sur les sciences du cerveau à Canton, en Chine, et ses collègues ont conçu une expérience originale. Sans contact physique Après avoir été entraînés sur des fleurs colorées avec différents types de récompenses, les bourdons qui avaient interagi avec un congénère dans un état émotionnel positif se montraient plus audacieux que les individus du groupe témoin. Ils étaient par exemple plus rapides et plus susceptibles d’atterrir sur des fleurs de couleur ambiguë que ceux qui n’avaient pas été en contact avec un congénère “positif”. Cela suggère qu’il existe un transfert de “biais de jugement positif” entre les bourdons, assurent les chercheurs." (...)
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Bernadette Cassel
November 19, 2:09 PM
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Comment les punaises de lit sont devenus de véritables forteresses biologiques face auxquelles la chimie moderne s'avoue impuissante ? Brice Louvet, 16.11.2025 "Comment ces minuscules parasites, qui mesuraient à peine 5 millimètres et se logeaient autrefois dans nos matelas sans opposer la moindre résistance, sont-ils devenus de véritables forteresses biologiques face auxquelles la chimie moderne s’avoue impuissante ?" ------ ndé l'étude image : Enrichment analysis was performed on 729 transcripts to characterize the genes (Figure 3 and Tables S7 and S8)
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Bernadette Cassel
November 17, 1:47 PM
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Manipuler l’opinion pour parvenir à ce que les fidèles d’un monarque le tuent ! C’est la redoutable technique employée par des fourmis parasites pour prendre le contrôle d’un nid adverse, ont découvert des chercheurs japonais. Par Hervé Ratel le 17.11.2025 à 17h00 "... Rien moins que de pousser les ouvrières d'une colonie à perpétrer un assassinat contre leur propre reine ! Un parfum fatal Les chercheurs ont documenté le phénomène par deux fois et l'ont capturé en vidéo. Chez Lasius orientalis qui investit le nid de Lasius flavus. Et chez Lasius umbratus qui fait de même chez Lasius japonicus." (...) ------ ndé l'étude image : Behavioural sequences of two socially parasitic queens causing unwitting matricide by host workers.
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Bernadette Cassel
November 15, 3:23 PM
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Dans les ruches, les abeilles décident de remplacer leur reine quand la santé de celle-ci décline, avec une multitude de conséquences pour la colonie. Cette fin de règne est en réalité couramment déclenchée par des infections virales qui poussent les insectes jaunes et noirs à l'action immédiate pour leur survie. image : Summary of a candidate supersedure mechanism. Queens with small ovaries produce less methyl oleate, which contributes to worker sensing of compromised queen quality, resulting in increased queen cell rearing. The small-ovary phenotype can arise in multiple ways, such as through virus infection or laying restriction, which coincide with different physiological effects (triacylglyceride, or TG, deficiency and elevated immune effectors in the former, and reduced lipid trafficking in the latter). Dose–response effects of methyl oleate, the relative contributions of other pheromones, and tissue-specific lipidomic shifts deserve further investigation. Image credit: Adapted from ref. 34, which is licensed under CC BY-NC-ND 4.0, and ref. 55, which is licensed under CC BY 4.0. ------ traduction Les reines ayant de petits ovaires produisent moins de méthyl oléate, ce qui contribue à la perception, par les ouvrières, d’une qualité de reine compromise, entraînant une augmentation de l’élevage de cellules royales. Le phénotype « petits ovaires » peut apparaître de plusieurs façons, par exemple à la suite d’une infection virale ou d’une restriction de ponte, lesquelles s’accompagnent d’effets physiologiques différents (déficience en triacylglycérides — TG — et augmentation des effecteurs immunitaires dans le premier cas, et réduction du transport des lipides dans le second). via ChatGPT
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Bernadette Cassel
November 13, 12:13 PM
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"In a first-of-its-kind study, scientists found that bumblebees can tell the difference between short and long light flashes, much like recognizing Morse code. The insects learned which signal led to a sweet reward, demonstrating an unexpected sense of timing." Scientists shocked as bumblebees learn to read simple “Morse code” ------ traduction Discrimination de la durée chez le bourdon Bombus terrestris Alexander Davidson, Ishani Nanda, Anita Ong, Lars Chittka et Elisabetta Versace Publié le 12 novembre 2025 — https://doi.org/10.1098/rsbl.2025.0440 Résumé La capacité à traiter l’information temporelle est essentielle pour de nombreuses activités animales telles que la recherche de nourriture, la reproduction et l’évitement des prédateurs. Si les rythmes circadiens ont été largement étudiés, on connaît encore peu de choses sur la manière dont les insectes perçoivent les durées à l’échelle de la seconde et de la fraction de seconde. Nous avons cherché à évaluer la capacité des bourdons (Bombus terrestris) à différencier la durée d’éclairs lumineux dans une tâche de butinage libre. Les abeilles ont été entraînées à associer soit un stimulus de longue durée, soit un stimulus de courte durée à une récompense sucrée, tandis que l’autre stimulus était associé à une solution au goût désagréable, jusqu’à atteindre un critère d’apprentissage. Elles ont ensuite été testées sans solution sucrée, avec les mêmes stimuli. Dans l’expérience 1, nous avons évalué la capacité à distinguer un stimulus long (2,5 ou 5 secondes) d’un stimulus court (0,5 ou 1 seconde). Les bourdons ont appris à discriminer entre les deux. Pour vérifier qu’ils ne résolvaient pas la tâche simplement à partir de la différence absolue de stimulation visuelle, une seconde expérience a été réalisée. Dans cette expérience 2, les stimuli clignotants étaient présentés pendant la même durée totale par cycle. Les bourdons ont tout de même réussi à distinguer les durées lorsque la quantité totale de stimulation visuelle était identique. Ces résultats montrent que les bourdons possèdent des capacités d’apprentissage générales leur permettant de discriminer des intervalles visuels à l’échelle de la seconde et de la fractionn de seconde. ------ image : Les chercheur·euses ont utilisé un dispositif en forme de labyrinthe pour tester la capacité des bourdons à reconnaître les signaux lumineux. (Alex Davidson / Queen Mary University of London) via Bumblebees can learn to understand Morse code - Yahoo News UK https://uk.news.yahoo.com/bumblebees-learn-understand-morse-code-114019802.html
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Bernadette Cassel
November 11, 12:39 PM
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Alors qu’elle étudiait une fleur sauvage en voie de disparition en 2019, une chercheuse australienne est tombée sur une curieuse abeille, qui s’est révélée être une nouvelle espèce très rare et menacée d’extinction. Par Sascha Garcia Publié aujourd'hui à 12h14 Image : Cette espèce a été baptisée «Lucifer» en raison de ses deux petites cornes sur sa tête. ( Dr Kit Prendergast . Curtin University) ------ ndé communiqué Devilishly distinctive new bee species discovered in WA Goldfields | Curtin University, 11.11.2025 https://www.curtin.edu.au/news/media-release/devilishly-distinctive-new-bee-species-discovered-in-wa-goldfields/ ------ traduction Une nouvelle espèce d’abeille « démoniaque » découverte dans les Goldfields d’Australie-Occidentale 11 novembre 2025 | Lucien Wilkinson Une nouvelle espèce d’abeille native, dotée de minuscules « cornes » lui donnant un aspect diabolique, nommée Megachile (Hackeriapis) lucifer, a été découverte dans les Goldfields d’Australie-Occidentale, mettant en lumière tout ce que l’on ignore encore des pollinisateurs natifs du pays. Cette nouvelle espèce remarquable a été trouvée lors de relevés réalisés autour d’une fleur sauvage en danger critique d’extinction, Marianthus aquilonarius, qui ne pousse que dans la région de la chaîne Bremer, entre les villes de Norseman et Hyden. La chercheuse principale, la Dre Kit Prendergast, chercheuse associée à la Curtin School of Molecular and Life Sciences, explique que l’étrange face cornue de la femelle a inspiré son nom lucifer – qui signifie « porteur de lumière » en latin, mais fait aussi malicieusement référence à son apparence diabolique. « J’ai découvert l’espèce alors que j’étudiais une plante rare dans les Goldfields et j’ai remarqué que cette abeille visitait à la fois la fleur en danger et un eucalyptus nain voisin », a indiqué la Dre Prendergast. « La femelle avait ces incroyables petites cornes sur le visage. Pendant que j’écrivais la description de la nouvelle espèce, je regardais la série Lucifer sur Netflix, et le nom s’est imposé naturellement. Je suis aussi une grande fan du personnage ! » Un séquençage de l’ADN a confirmé que les mâles et les femelles appartenaient bien à la même espèce et qu’aucune correspondance n’existait ni dans les bases de données génétiques, ni parmi les spécimens des collections muséales. Il s’agit du premier membre nouveau de ce groupe d’abeilles décrit depuis plus de 20 ans, ce qui souligne à quel point la biodiversité reste encore largement méconnue — y compris dans des zones menacées par l’exploitation minière comme les Goldfields. La Dre Prendergast souligne que cette découverte montre à quel point il est essentiel de comprendre les abeilles natives avant que leurs habitats ne soient altérés. « Comme cette nouvelle espèce a été trouvée dans la même zone restreinte que la fleur en danger, toutes deux pourraient être menacées par des perturbations de l’habitat et par des facteurs aggravants comme le changement climatique. Beaucoup d’entreprises minières ne réalisent toujours pas d’inventaires des abeilles locales — nous risquons donc de passer à côté d’espèces non décrites, y compris celles qui jouent un rôle crucial pour des plantes vulnérables. » Sans connaître quelles abeilles existent ni de quelles plantes elles dépendent, nous risquons de perdre à la fois les insectes et les plantes, avant même d’avoir eu conscience de leur existence. Cette publication coïncide avec la Semaine australienne des pollinisateurs, un événement annuel célébrant le rôle essentiel des abeilles, papillons et autres insectes dans la santé des écosystèmes et la production alimentaire. L’étude a été soutenue par l’Atlas of Living Australia, le Goldfields Environmental Management Group et l’USDA Agricultural Research Service. - Megachile (Hackeriapis) lucifer (Hymenoptera, Megachilidae), a new megachilid with demon-like horns that visits the Critically Endangered Marianthus aquilonaris (Pittosporaceae) - Journal of Hymenoptera Research, 10.11.2025 https://jhr.pensoft.net/article/166350/
image : Megachile lucifer sp. nov. female, a lateral view
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Bernadette Cassel
November 10, 12:33 PM
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"Color-advertising strategies of invasive plants through the bee eye" Front. Plant Sci., 22 May 2024 Sec. Functional Plant Ecology Martin Dessart et al. Image : Study areas, invasive species studied and sampling strategy. ------ ndé traduction Les plantes invasives représentent un défi majeur à l’échelle mondiale, car elles entrent en compétition avec les plantes natives pour des ressources limitées telles que l’espace, les nutriments et les pollinisateurs. Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur quatre espèces invasives largement répandues dans les Pyrénées françaises : Buddleja davidii, Reynoutria japonica, Spiraea japonica et Impatiens glandulifera. Nous avons analysé leurs signaux visuels d’attraction en les comparant à ceux des espèces natives environnantes, en utilisant une approche perceptive basée sur les mécanismes neuronaux de la vision des abeilles, étant donné que ces dernières sont des pollinisatrices fréquentes de ces plantes. Nous avons recueilli 543 mesures de réflexion spectrale provenant des quatre espèces invasives, ainsi que de 66 espèces natives, et estimé les similarités achromatiques et chromatiques telles qu’elles seraient perçues par l’œil de l’abeille. R. japonica, S. japonica et B. davidii se sont révélées peu visibles sur le fond du feuillage et difficilement distinguables en termes de couleur par rapport aux plantes natives environnantes. Ces caractéristiques favorisent la généralisation et peuvent potentiellement attirer les pollinisateurs qui cherchent des ressources sur des espèces natives similaires. En revanche, les deux morphotypes d’I. glandulifera étaient très saillants, tant chromatiquement qu’achromatiquement, et se distinguaient nettement des espèces natives environnantes. Cette identité visuelle marquée facilite leur détection ainsi que l’apprentissage par les pollinisateurs, d’autant plus qu’elles offrent un nectar abondant. Bien que les signaux visuels ne soient pas les seuls indices sensoriels contribuant au succès des plantes invasives, notre étude met en évidence de nouveaux éléments permettant de mieux comprendre les processus d’invasion biologique du point de vue de la perception des pollinisateurs. Avec ChatGPT
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Bernadette Cassel
December 6, 12:13 PM
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Pour un être humain, les microplastiques sont très petits, avec une largeur inférieure à 5 millimètres (mm). Mais pour un insecte, les microplastiques peuvent avoir la même taille que la nourriture qu'il consomme habituellement. par La rédaction 6 décembre 2025 "Des chercheurs ont démontré que les grillons peuvent consommer et consomment effectivement des microplastiques en polyéthylène si leur bouche est plus grande que les particules de plastique. L’étude suggère que les grillons, et probablement de nombreux autres insectes, ne peuvent pas distinguer le plastique de la nourriture." image : Les grillons domestiques tropicaux ont consommé davantage d'aliments contaminés par le plastique au fil du temps, même en présence d'aliments non contaminés. ------ ndé l'étude La pollution plastique est omniprésente. Lorsque les plastiques pénètrent dans les milieux naturels, ils se décomposent en microplastiques (MP ; < 5 mm), devenant ainsi plus accessibles aux petits animaux. Les insectes qui ingèrent des plastiques dans la nature peuvent dégrader physiquement les MP de grande taille en MP plus petits et en nanoplastiques. Si la taille des particules et la taille corporelle ont sans aucun doute une incidence sur l'ingestion et la dégradation des plastiques, nous ne disposons d'aucune connaissance prédictive sur la manière dont ces facteurs interagissent. Nous avons étudié comment une espèce de grillon modèle (Gryllodes sigillatus) interagit avec des plastiques de différentes tailles tout au long d'un changement de masse corporelle multiplié par 20 au cours de sa croissance et de son développement. Nous avons nourri des grillons avec des MP en polyéthylène de différentes tailles afin de déterminer dans un premier temps si les grillons évitaient les MP lorsqu'ils avaient le choix. Nous avons constaté que ce n'était pas le cas. Au contraire, ils ont progressivement commencé à consommer davantage de plastique au fil du temps. Les grillons ne consommaient les microplastiques que lorsque leur bouche était plus grande que les microplastiques. Alors que les microplastiques de petite taille (par exemple 38 μm) étaient plus susceptibles d'être excrétés entiers, les microplastiques de plus grande taille (par exemple 425 μm) étaient davantage biofragmentés s'ils étaient ingérés. Ces effets du comportement des insectes et de la taille de leur corps sur la probabilité d'ingestion de plastique et le degré de dégradation des microplastiques ont des implications importantes sur la manière et le moment où nous devrions réglementer les classes de taille des particules de plastique entrant dans la nature. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
December 4, 12:02 PM
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L’alpha-galactose, sucre présent dans la viande de mammifère, est à l’origine d’une allergie émergente. Marc Gozlan fait le point sur ce syndrome, souvent sévère et imprévisible, mais largement méconnu des médecins. Publié aujourd’hui à 14h59, modifié à 16h00 image : Le syndrome alpha-gal est associé aux morsures de tiques. Les sujets allergiques sont sensibilisés à un sucre présent dans la viande de mammifères. PLATTS-MILLS TAE, ET AL. IMMUNOL REV. 2025. ------ ndé Les principales caractéristiques du syndrome alpha-gal (AGS) sont les suivantes : (i) Les anticorps IgE qui sont en relation causale avec l'anaphylaxie lors de perfusions de cétuximab sont spécifiques du galactose alpha-1,3-galactose. (ii) Aux États-Unis, ces anticorps IgE sont induits par les piqûres de la tique Amblyomma americanum. (iii) Les réactions anaphylactiques aux aliments dérivés de mammifères non primates se manifestent avec un délai de trois à cinq heures. Il est également important de noter que tous les êtres humains ont une réponse « naturelle » à l'alpha-gal, qui comprend les IgM, les IgG et les IgA, mais pas les IgE. Les caractéristiques cliniques de l'AGS sont reconnues dans de nombreuses régions du monde, mais différentes espèces de tiques sont impliquées. La réponse immunitaire aux piqûres de tiques comprend des lymphocytes T spécifiques à la protéine de tique, tandis que les lymphocytes B producteurs d'IgE semblent provenir de lymphocytes B spécifiques à l'IgM ou à l'IgG. À la suite de piqûres répétées, les lymphocytes T développent un signal Th2 puissant avec l'IL-4 et l'IL-13. Cela est évidemment lié à la production d'IgE, mais peut également être pertinent pour les démangeaisons après les piqûres de tiques, qui peuvent durer plusieurs semaines. L'hypothèse actuelle sur la cause des réactions retardées est basée sur le temps nécessaire pour digérer les glycolipides de la viande en LDL. La prise en charge des symptômes de l'AGS repose sur l'évitement des aliments dérivés de mammifères ; cependant, la seule chose qui peut permettre une diminution des IgE est d'éviter les piqûres de tiques. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) image : Alpha-gal syndrome involves a human with a pre-existing natural antibody response to the oligosaccharide galactose alpha-1-3-galactose (alpha-gal), receiving tick bites which induce an IgE antibody response to the same epitope. Over the next few weeks or months, IgE antibodies may increase. After that time, eating meat or organs can induce an allergic reaction which does not start for 3–5 h.
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Bernadette Cassel
December 1, 9:20 AM
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Un vaccin à dose unique contre la dengue, approuvé mercredi au Brésil, doit permettre d’accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse Publié le 27 novembre 2025 à 05:40 "Le premier vaccin mondial à dose unique contre la dengue a été approuvé mercredi au Brésil, une avancée qualifiée d'«historique» par les autorités du pays sud-américain, le plus touché par cette maladie l’an dernier. L’Agence nationale de vigilance sanitaire du Brésil (Anvisa) a autorisé l’utilisation du vaccin Butantan-DV, développé par l’Institut Butantan de Sao Paulo, pour des personnes âgées de 12 à 59 ans. Jusqu’à présent, le seul vaccin disponible contre la dengue à l’échelle mondiale est le TAK-003, pour lequel deux doses espacées de trois mois sont nécessaires, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La dose unique peut permettre d’accélérer et de faciliter des campagnes de vaccination de masse. « C’est un succès historique pour la science et la santé au Brésil », a déclaré Esper Kallas, directeur de l’Institut Butantan, un organisme public, lors d’une conférence de presse à Sao Paulo. « Une maladie qui nous afflige depuis des décennies peut à présent être combattue avec une arme très puissante », a-t-il ajouté." (...) image : La dengue se transmet aux humains par le moustique tigre. — Crédit : Geyres Christophe/ABACA / IMAGO/ABACAPRESS ------ ndé étude via Single-dose dengue vaccine protects 79.6% of those vaccinated, study shows, 01.02.2024 https://medicalxpress.com/news/2024-02-dose-dengue-vaccine-vaccinated.html
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Bernadette Cassel
November 28, 5:10 AM
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Le dispositif était prévu par le règlement sur la restauration de la nature du 24 juin 2024 qui fixe l'objectif d'inverser le déclin des pollinisateurs d'ici à 2030. La Commission européenne a publié, ce mercredi 26 novembre, au Journal officiel d Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur ou établissement d'un lien préformaté [47145] / utilisation du flux d'actualité. ------ ndé Journal officiel, 26 novembre 2025 Date de prise d'effet: 16/12/2025 (1) Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres d’améliorer la diversité des pollinisateurs et d’inverser le déclin des populations de pollinisateurs d’ici à 2030 au plus tard, puis d’obtenir une tendance à l’augmentation de ces populations, mesurée au moins tous les six ans à partir de 2030, jusqu’à ce que des niveaux satisfaisants soient atteints. (2) La Commission est tenue d’établir une méthode scientifique pour surveiller la diversité des pollinisateurs et les populations de pollinisateurs (ci-après la «méthode de surveillance») qui fournit une approche normalisée pour la collecte de données annuelles sur l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs dans tous les écosystèmes, ainsi que pour l’évaluation de l’évolution des populations de pollinisateurs et de l’efficacité des mesures de restauration. (3) Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres de surveiller chaque année, à l’aide de la méthode de surveillance, l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs et de communiquer les résultats de cette surveillance à la Commission. (4) Afin de faire en sorte que les données collectées soient de haute qualité et, partant, de garantir une évaluation solide sur le plan scientifique des progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif de restauration des populations de pollinisateurs, la méthode de surveillance devrait être fondée sur des principes et des méthodes scientifiques établis. Bien qu’elle soit normalisée dans l’ensemble des États membres, la méthode de surveillance devrait laisser une marge de manœuvre suffisante pour que les conditions environnementales locales puissent être prises en compte. (5) Le champ d’application de la méthode de surveillance devrait inclure les groupes taxonomiques de pollinisateurs pour lesquels les capacités techniques de surveillance sont suffisantes ou pour lesquels de telles capacités peuvent être constituées de manière rentable à court terme. Le champ d’application devrait être revu et étendu à d’autres groupes taxonomiques de pollinisateurs une fois que les capacités techniques auront augmenté. (6) Pour faire en sorte que la méthode de surveillance présente un bon rapport coût-efficacité, il convient d’utiliser diverses approches pour surveiller les espèces communes et les espèces rares de pollinisateurs. Les espèces communes devraient être surveillées dans des sites sélectionnés par échantillonnage aléatoire stratifié. Les espèces rares de pollinisateurs devraient être surveillées au moyen de visites ciblées sur le terrain, étant donné qu’il n’est pas possible de suivre l’évolution des populations de ces espèces par échantillonnage aléatoire stratifié dans un nombre limité de sites de surveillance. (7) Compte tenu des capacités limitées disponibles pour surveiller les espèces rares de pollinisateurs au moyen de visites ciblées sur le terrain, il convient de concentrer les efforts sur les espèces les plus menacées au niveau de l’Union ou au niveau national; les États membres devraient ainsi être autorisés à limiter la surveillance à 15 espèces rares de pollinisateurs. Le nombre d’espèces rares de pollinisateurs à surveiller devrait être revu à la hausse une fois que les capacités de surveillance ciblée auront augmenté. (8) Le règlement (UE) 2024/1991 impose aux États membres de veiller à ce que les données de surveillance proviennent d’un nombre suffisant de sites pour garantir que l’ensemble de leur territoire soit représenté. À cette fin, et pour que l’évolution de l’abondance et de la diversité des pollinisateurs puisse être évaluée de manière fiable, il est nécessaire de fixer pour chaque État membre un nombre minimal de sites de surveillance dans lesquels les données doivent être collectées. L’établissement de ce nombre minimal permettra aux États membres de surveiller un plus grand nombre de sites de surveillance afin de mieux détecter les variations dans l’abondance et la diversité des pollinisateurs. (9) L’activité des pollinisateurs est influencée par diverses conditions environnementales, qui dépendent des circonstances locales. Par conséquent, la surveillance devrait être limitée aux périodes pendant lesquelles les pollinisateurs sont actifs au stade adulte de leur cycle de vie. Les conditions environnementales appropriées pour la surveillance devraient être définies au niveau national, régional ou local, selon le cas. (10) La diversité des espèces communes de pollinisateurs devrait être décrite au moyen de l’indice de diversité de Shannon-Wiener (2), qui est largement accepté pour quantifier la diversité biologique. L’abondance des espèces communes de pollinisateurs devrait être quantifiée en combinant les indices d’abondance de chacune des espèces de pollinisateurs pour lesquelles des données de surveillance suffisantes ont été recueillies. (11) Il convient de combiner l’abondance et la diversité de toutes les espèces communes surveillées en un seul indicateur «pollinisateurs communs», qui donne une valeur par État membre et par an. (12) Les espèces exotiques, au sens du règlement (UE) no 1143/2014 du Parlement européen et du Conseil (3), ne devraient pas être prises en compte dans l’évaluation de l’abondance et de la diversité des espèces de pollinisateurs, étant donné que la présence de ces espèces ne peut être considérée comme une contribution aux communautés indigènes de pollinisateurs; elle représente plutôt une menace pour la biodiversité. (13) Étant donné que l’indice de diversité de Shannon-Wiener n’est pas approprié pour mesurer la diversité des espèces rares, il convient, pour représenter la diversité globale des espèces de pollinisateurs, tant communes que rares, d’intégrer les espèces rares de pollinisateurs dans l’évaluation de la diversité des pollinisateurs au moyen d’un indicateur «richesse des espèces de pollinisateurs», à savoir un indicateur combinant le nombre d’espèces de pollinisateurs rares et communes enregistrées dans chaque État membre. La surveillance des espèces rares devrait exclure les papillons de nuit, car la charge que représente la surveillance de ces espèces ne peut pas être estimée en raison de l’absence, à ce jour, d’évaluations de la liste rouge pour les papillons de nuit. (14) Afin d’évaluer l’efficacité des mesures de restauration mises en œuvre dans les États membres, il y a lieu d’estimer l’évolution de l’abondance et de la diversité des espèces de pollinisateurs respectivement dans les écosystèmes agricoles, les écosystèmes forestiers et dans d’autres écosystèmes, étant donné que les mesures de restauration sont sensiblement différentes dans chacun de ces types d’écosystèmes, A ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT : Article premier Aux fins du présent règlement, on entend par : 1) «abeilles»: les espèces d’Anthophila (Apoidea), à l’exclusion des abeilles mellifères (Apis mellifera) ; 2) «syrphes»: les espèces de Syrphidae ; 3) «papillons»: les espèces de Papilionoidea ; 4) «papillons de nuit»: les espèces appartenant aux familles suivantes d’Heterocera : Brachodidae, Castniidae, Cimeliidae, Drepanidae, Erebidae (y compris les Lymantriinae), Euteliidae, Geometridae, Heterogynidae, Limacodidae, Noctuidae, Nolidae, Notodontidae, Sesiidae, Sphingidae, Uraniidae et Zygaenidae, à condition qu’elles fassent 20 mm ou plus d’envergure d’après la littérature spécialisée ; 5) «papillons de nuit diurnes»: les espèces de papillons de nuit qui sont actives en journée au stade adulte de leur cycle de vie ; 6) «papillons de nuit nocturnes»: les espèces de papillons de nuit qui sont actives la nuit au stade adulte de leur cycle de vie ; 7) (...) Article 2 Les États membres collectent des données sur l’abondance et la diversité des espèces de pollinisateurs appartenant aux groupes taxonomiques suivants: a) abeilles ; b) syrphes ; c) papillons ; d) papillons de nuit. (...)
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November 26, 2:10 PM
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Les punaises de lit pourraient devenir de précieuses sources d’ADN humain sur les scènes de crime. Une avancée inédite en police scientifique 6 juillet 2025 "Une chercheuse et un chercheur malaisiens ont exploré l’intérêt des punaises de lit tropicales, Cimex hemipterus, comme nouvelles sources d’ADN humain en contexte judiciaire. Absentes des investigations classiques faute de traces visibles, ces punaises pourraient néanmoins porter dans leur tube digestif l’ADN du dernier hôte humain qu’elles ont piqué. Cette étude visait à déterminer si et pendant combien de temps un profil ADN exploitable pouvait être extrait du contenu sanglant de ces insectes, notamment via des marqueurs génétiques STR (Short Tandem Repeat) et SNP (Single Nucleotide Polymorphism). Méthodologie et résultats Des colonies de punaises de lit élevées en laboratoire ont été nourries sur des volontaires humains, puis sacrifiées à différents intervalles (0, 5, 14, 30 et 45 jours après repas sanguin). L’ADN a été extrait et soumis à des analyses STR et SNP selon les standards forensiques. Les résultats sont clairs : un profil STR et SNP complet n’a pu être obtenu que le jour même du repas (0 jour), tandis que des profils partiels, certes plus fragmentaires, restaient obtenables jusqu’à 45 jours post‑repas. Les SNP utilisés pouvaient être interprétés avec le système HIrisPlex‑S, permettant notamment des prédictions de phénotypes (couleur des yeux, peau, cheveux) même à partir de données partielles. En outre, des punaises collectées sur le terrain ont corroboré la faisabilité des marqueurs STR, révélant parfois des profils mixtes, ce qui pourrait indiquer un repas sur plusieurs individus . Implications légales et perspectives Ces résultats ouvrent une piste inédite pour la criminalistique : lorsque les traces biologiques classiques ont disparu ou ont été nettoyées, des punaises de lit pourraient rester sur les lieux et constituer des micro‑réservoirs d’ADN humain fiables, permettant d’identifier des personnes venues sur les lieux ou d’établir une chronologie de passages . Cependant, plusieurs limitations doivent être prises en compte. D’abord, les analyses sont longues et nécessitent un protocole rigoureux. Le profil devient partiel après quelques jours et certaines loci ne sont plus détectables. De plus, lorsqu’un insecte a ingéré du sang de plusieurs personnes, les signaux génétiques peuvent être mélangés, rendant l’interprétation plus complexe. Les auteurs soulignent la nécessité de valider ces résultats sur des échantillons plus variés, avec davantage d’individus donneurs et différents kits STR/SNP commerciaux. Des essais in situ sur scènes de crime simulées seraient également souhaitables pour confirmer la robustesse de la méthode, notamment en lien avec d’autres insectes ou intermédiaires biologiques considérés en entomologie médico‑légale . Conclusion En résumé, cette étude démontre qu’on peut exploiter l’ADN humain conservé dans l’estomac de punaises de lit tropicales jusqu’à 45 jours après le repas, grâce à l’analyse STR et SNP. Bien que seule une extraction immédiate permette un profil complet, ces insectes constituent une ressource nouvelle et prometteuse pour la police scientifique, notamment dans les contextes où les méthodes traditionnelles échouent. Toutefois, l’approche exige des protocoles rigoureux, plus d’études de validation et une modélisation réaliste des scènes d’enquête avant toute utilisation judiciaire. Des recherches complémentaires permettront de déterminer comment intégrer cette stratégie au panel des outils forensiques à disposition des enquêteurs et scientifiques." Photo: Isabelle Leong Agence France-Presse «On peut dire que [les punaises] sont parfaites comme outil médico-légal», explique la chercheuse Lim Li. via Des scientifiques malaisiens transforment les punaises de lit en redoutables détectives | Le Devoir/AFP, 25.11.2025 https://www.ledevoir.com/actualites/science/936639/scientifiques-transforment-punaises-lit-redoutables-detectives?
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November 23, 1:55 PM
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Une nouvelle note de synthèse révèle comment une désintensification stratégique de l’agriculture peut contribuer à protéger notre climat et à améliorer la biodiversité, tout en permettant aux exploitations agricoles de prospérer. Une note de synthèse publié par le projet LAMASUS, financé par l’UE, examine les compromis et les coûts d’opportunité liés à la gestion des terres agricoles. L’objectif est d’aider les décideurs politiques à cibler les financements là où ils peuvent apporter le plus grand bénéfice environnemental pour le climat, la biodiversité et la viabilité de l’agriculture. La note de synthèse révèle qu’une désintensification stratégique de l’agriculture peut contribuer à réduire de près d’un tiers les émissions de carbone agricoles de l’UE, tout en favorisant la reconstitution de la biodiversité. Fondée sur de nouvelles données relatives à la gestion de l’utilisation des sols, cette analyse intègre des simulations biophysiques des cultures et des herbages, des modèles de biodiversité et des évaluations des coûts au niveau de l’exploitation, afin de contribuer à l’élaboration de politiques efficaces. « Alors que les avantages environnementaux de la réduction des pratiques agricoles intensives telles que l’utilisation de moins d’engrais et de pesticides, la diminution du nombre d’animaux par hectare et la diminution de la fréquence des cultures, sont bien connus de la communauté des chercheurs, notre étude va plus loin en identifiant des domaines spécifiques où des avantages pour le climat et la biodiversité sont possibles à un coût économique minimal », explique Leopold Ringwald, coordinateur du projet LAMASUS de l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués, dans un article. image : Win-Win areas across EU-27 countries (excl. Cyprus)
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November 20, 6:20 AM
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Le bannissement de l’imidaclopride en 2018, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, a permis un léger rétablissement des populations d’oiseaux insectivores sur les sites hexagonaux les plus contaminés. Publié le 19/11/2025 à 16h38 "... Telle est la conclusion d’une étude française parue fin septembre dans la revue Environmental Pollution, la première à se pencher sur le potentiel de rétablissement des populations d’oiseaux après l’interdiction de l’une de ces substances toxiques (surnommés «tueurs d’abeilles», les néonicotinoïdes, qui agissent sur le système nerveux central des insectes, sont en réalité aussi dangereux pour l’environnement, la biodiversité et la santé humaine, au-delà des seules abeilles). «Des études antérieures menées aux Etats-Unis et aux Pays-Bas avaient déjà mis en évidence des liens entre le déclin du nombre d’oiseaux et l’utilisation de ces pesticides, mais nous sommes allés plus loin en regardant ce qui se passe pendant l’utilisation d’un néonicotinoïde et après son interdiction», expose l’auteur principal de l’étude, l’agroécologue Thomas Perrot, qui travaille pour la Fondation pour la recherche sur la biodiversité." (...) Highlights - •
Imidacloprid is expected to play a role in the decline of bird populations. - •
Recent ban on neonicotinoids in Europe may have allowed populations to recover. - •
This relationship was investigated in France for 57 species over 1900 plots. - •
Imidacloprid reduced bird population between 12.7 and 9% before and after the ban. - •
Pesticide ban does not ensure immediate biodiversity recovery after ban. image : Graphical abstract
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November 18, 2:17 PM
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November 16, 1:55 PM
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Imiter les termites pour bâtir autrement : c’est le pari du groupe NGE, qui déploie en Lorraine BioCiTer, un nouveau procédé de traitement des sols issu du biomimétisme. En remplaçant la chaux vive par un liant écologique inspiré du vivant, cette innovation réduit jusqu’à 70 % les émissions de carbone. P.-M. P. - 11 nov. 2025 à 14:42 "En analysant leur salive, capable de créer un liant solide en terre, les ingénieurs de NGE et de Bioxegy ont conçu BioCiTer, un procédé écologique qui reproduit ce phénomène biologique à grande échelle. L’idée : stabiliser les sols sans recourir à la chaux vive, longtemps incontournable mais très polluante. En s’appuyant sur les principes du biomimétisme, l’entreprise fait de la biologie un levier industriel."
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November 14, 12:36 PM
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Dans le cadre de la surveillance officielle des organismes de quarantaine pilotée par les services régionaux en charge de la protection des végétaux du ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire, un foyer de nématode du pin vient d’être confirmé par le laboratoire national de référence de l’Anses, pour la première fois en France, dans la commune de Seignosse. Chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques Dernière mise à jour le 07 novembre 2025 "... Originaire d’Amérique du Nord, il est transmis par un insecte vecteur de type coléoptère: le longicorne du pin (Monochamus galloprovincialis). Propagation et mesures de protection La propagation du nématode du pin se fait par : - ses insectes vecteurs en période chaude (avril à octobre).Ils ont alors une grande capacité de pullulation
- le transport de bois infesté (grumes, plaquettes, écorces)
- les mouvements humains (véhicules, copeaux, outils contaminés)
Mesures de protection face au nématode du pin : - Interdiction de transport de bois non traité en période chaude
- Surveillance renforcée en période froide (novembre à mars)
- Traçabilité obligatoire de tous les flux de bois
- Nettoyage des camions et équipements en zone infestée
Actions en cours - Suspension des travaux forestiers sur les espèces sensibles
- Analyse d’images aériennes et prospections terrain
- Mise en place d’une cellule de veille pour accompagner les entreprises
- Affiches d’information distribuées dans les communes
- Réunions avec les maires organisées par les préfets des départements concernés
------ ndé Plateforme d'Épidémiosurveillance en Santé Végétale
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November 12, 6:39 AM
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Même avec moins d’êtres humains, la faune sauvage dispose de moins d’espace et de moins de niches écologiques où s’installer. Publié: 5 novembre 2025, 09:21 EST Peter Matanle, Kei Uchida et Masayoshi K. Hiraiwa "... Depuis 2003, des centaines de citoyens japonais collectent des données sur la biodiversité pour le projet gouvernemental Monitoring Sites 1 000. Nous avons utilisé 1,5 million d’observations d’espèces enregistrées provenant de 158 sites. Ces zones étaient boisées, agricoles et périurbaines. Nous avons comparé ces observations aux changements observés au niveau de la population locale, de l’utilisation des sols et de la température de surface sur des périodes de cinq à vingt ans. Ces paysages ont connu le plus fort déclin démographique depuis les années 1990. En raison de la taille de notre base de données, du choix des sites et du positionnement du Japon en tant que fer de lance du dépeuplement en Asie du Nord-Est, il s’agit de l’une des plus grandes études de ce type. Notre étude, publiée dans la revue Nature Sustainability, a tâché d’analyser les populations d’oiseaux, les papillons, les lucioles, les grenouilles et 2 922 plantes indigènes et non indigènes sur ces mêmes sites. Le constat est sans appel : la biodiversité a continué de diminuer dans la plupart des zones que nous avons étudiées, indépendamment de l’augmentation ou de la diminution de la population. Ce n’est que là où la population est restée stable que la biodiversité était la plus stable. Cependant, la population de ces zones vieillit et va bientôt décliner, ce qui les alignera sur les zones qui connaissent déjà une perte de biodiversité." (...) image : Relationships between biodiversity change and human population change at the study sites
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November 10, 1:24 PM
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Vidéo - Une équipe de scientifiques a découvert dans cette grotte connue sous le nom de « Sulfur Cave », une toile occupée par plus de 111 000 araignées. Par Service vidéo du Monde (avec Reuters) Publié le 08 novembre 2025 à 13h33, modifié le 08 novembre 2025 à 14h10 "C’est la toile la plus grande jamais observée et elle est occupée par 111 000 araignées. D’après les scientifiques, la popularité de cette grotte auprès des araignées s’explique par la forte présente de moucherons offrant une source de nourriture abondante aux arachnides."
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November 9, 12:22 PM
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Habituation leads to short but not long term memory formation in mosquito larvae Journal of Insect Physiology Martin Dessart, Claudio R. Lazzari, Fernando J. Guerrieri Available online 20 May 2024 ------ ndé traduction Points clés -
L’habituation à un stimulus visuel a été utilisée pour étudier la mémoire chez les larves de moustiques. -
Différents intervalles entre les essais ont été appliqués pour évaluer la persisttance de la mémoire. -
Aucun effet n’a été observé au-delà de deux heures après l’entraînement. -
Aucune mémoire à long terme n’a pu être constatée. Résumé Chez les animaux, la mémoire permet de se souvenir de lieux importants et d’économiser de l’énergie en ne réagissant pas à des stimuli sans importance. Cependant, la formation et le maintien de la mémoire sont coûteux sur le plan métabolique, ce qui justifie l’étude des mécanismes sous-jacents aux différents types de mémoire et de leur valeur adaptative. Dans cette étude, nous avons examiné la persistance de la mémoire chez les larves du moustique Aedes aegypti, après habituation à un stimulus visuel. Nous avons utilisé un système de suivi automatisé pour quantifier la réponse des larves au passage d’une ombre, simulant l’approche d’un prédateur. Tout d’abord, nous avons comparé différents temps de rétention, de 4 minutes à 24 heures, et constaté que les larves ne montraient des capacités de mémoire que moins de trois heures après l’entraînement. Ensuite, nous avons étudié le rôle des intervalles entre les essais dans la formation de la mémoire. Contrairement à d’autres invertébrés aquatiques, les larves de moustiques n’ont montré aucune mémoire à long terme même avec de longs intervalles inter-essais (c’est-à-dire 5 min et 10 min). Nos résultats sont discutés en lien avec les contraintes écologiques. Introduction Retenir une information, ou mémoire, est une capacité cognitive adaptative essentielle chez les animaux (Menzel, 1999). La valeur adaptative de la mémoire est liée à la capacité de prendre des décisions rapides et précises lorsqu’un individu est confronté à une situation similaire à une expérience passée (Menzel et Benjamin, 2013). La mémoire permet aux animaux d’éviter des situations dangereuses, de se souvenir de lieux importants ou d’informations spécifiques, et d’éviter une dépense d’énergie en ne réagissant pas à des stimuli non pertinents ; en d’autres termes, elle contribue à la fitness globale (Couto et al., 2023). Cependant, la formation et le maintien de la mémoire ont un coût (Niven et Laughlin, 2008). Comme le cerveau est métaboliquement coûteux, les ressources mobilisées pour encoder, consolider et accéder à l’information représentent des dépenses importantes (Kandel, 2001). Différents types de mémoire coexistent, définis par leur durée et les processus physiologiques impliqués dans leur développement. Selon le contexte, ces mémoires peuvent s’avérer adaptatives ou non. Par exemple, dans des environnements stables, où la probabilité de rencontrer à nouveau la même situation est élevée, il peut être avantageux d’investir dans une mémoire à long terme. En revanche, dans un environnement changeant, la mémoire à court terme peut être privilégiée (Pull et al., 2022). Les propriétés et les mécanismes physiologiques associés aux différents types de mémoire ont été largement étudiés chez les invertébrés, notamment chez la mouche Drosophila melanogaster (Tully et al., 1994) et l’abeille Apis mellifera (Menzel, 2001a). De plus, l’habituation à des stimuli visuels et la mémoire ont été bien caractérisées chez le crabe de vase Neohelice granulata (Tomsic et Silva, 2023). Ces travaux ont montré l’importance de la durée de la mémoire au regard de l’écologie d’une espèce. Dans une étude de Tomsic et al. (1993), les auteurs ont comparé l’habituation de deux crabes semi-terrestres apparentés occupant des habitats différents, Neohelice granulata et Pachygrapsus marmoratus. En analysant l’influence de différents paramètres (par ex. taille de l’individu, nombre d’essais) sur les performances d’habituation visuelle, ils ont montré que l’habituation dépend de l’espèce et que les signaux contextuels sont mémorisés différemment. Ils ont conclu que l’écologie joue un rôle majeur dans l’origine de ces différences. En effet, Neohelice granulata vit dans des terriers creusés près du substrat vaseux et entourés de congénères et de végétation halophyte. À l’inverse, Pachygrapsus marmoratus vit sur des rochers proches de la mer et dépourvus de végétation. Ainsi, le passage d’une ombre au-dessus de Neohelice est plus ambigu (par exemple, mouvement de l’herbe) et induit une habituation plus forte et plus durable, tandis que chez Pachygrapsus, la probabilité qu’il s’agisse d’un véritable prédateur volant est plus élevée dans leur environnement pauvre en objets mobiles au-dessus d’eux, ce qui conduit à une habituation plus faible (Tomsic et al., 1993). Un paramètre clé pour l’habituation et la trace mnésique qu’elle peut générer est l’intervalle entre les essais (inter-trial interval) (Giurfa et al., 2009). Des intervalles courts (de quelques secondes à quelques minutes) favorisent plutôt la mémoire à court terme, qui repose sur une facilitation neuronale (augmentation de la force synaptique) et des modifications réversibles (Hemmi et Tomsic, 2012), mais ne permettent pas une rétention prolongée. À l’inverse, de longs intervalles favorisent la formation d’une mémoire à long terme, impliquant l’activation de gènes spécifiques, la synthèse de nouvelles protéines et des modifications structurales dans les circuits neuronaux (Tomsic et al., 1996 ; revue dans Margulies et al., 2005 chez Drosophila). Entre les deux, des intervalles intermédiaires permettent l’établissement d’une mémoire intermédiaire, reposant sur une consolidation synaptique via l’activation de kinases spécifiques (par ex., la protéine kinase dépendante de l’AMPc, PKA) et l’expression génique précoce (Tomsic et Romano, 2013). Dans ce travail, nous avons étudié la capacité de développement de la mémoire après apprentissage chez un insecte aquatique, la larve de moustique (Aedes aegypti). Les larves de moustiques passent la majorité de leur temps en surface de l’eau. Lorsqu’un stimulus est perçu comme dangereux, elles plongent (Clements, 1999). Si le stimulus se révèle inoffensif après répétition, les larves cessent de réagir : c’est l’habituation, une forme d’apprentissage non associatif pouvant générer une trace mnésique (Baglan et al., 2017 ; Dessart et al., 2023). Bien que la cognition chez les moustiques adultes ait été largement étudiée, il s’agit de la première étude portant sur la mémoire chez les larves. Dans les écosystèmes d’eau douce, les larves de moustiques font partie du neuston (organismes vivant à la surface). Elles sont soumises à des prédateurs aquatiques et aériens imprévisibles, tels que les larves de libellules ou les punaises d’eau (Vinogradov et al., 2022). Dans un tel environnement, une ombre passant plusieurs fois en peu de temps a de fortes chances d’être produite par le même objet, tandis qu’une ombre apparaissant des heures plus tard peut être due à une autre source. Dans ce contexte, on peut s’attendre à ce que les larves cessent de réagir à court terme, mais réinitialisent leur réactivité à long terme — autrement dit, ne pas mémoriser pourrait être la stratégie la plus adaptative. ------ Précédemment - A Mosquito Brain Like a Sieve: Evaluating the Memory Persistence in Mosquito Larvae by MARTIN DESSART, Claudio R. Lazzari, Fernando Guerrieri, :: SSRN, 08.12.2023 https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm
------ En relation Evaluation des écosystèmes aquatiques par l’observation du comportement de larves d’insectes - COMPORTATE, 2020-2023 – RTR MiDi https://rtrmidi.univ-tours.fr/projetsderecherche/comportate-2020-2023/
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Extraits
"... hors de question de s’improviser chef entomologue dans sa cuisine, à moins d’être un microbiologiste alimentaire aguerri. Pourquoi ? Parce que les fourmis vivantes peuvent héberger un passager clandestin indésirable : le parasite Dicrocoelium dendriticum, qui provoque chez l’homme une distomatose hépatique. Certes, le risque d’infection reste faible, mais ce petit ver de 5 à 15 mm de long peut coloniser la vésicule et les voies biliaires, entraînant irritations des canaux biliaires, hépatite infectieuse, douleurs hépatiques, diarrhée, anémie, constipation."
"... à ce jour, les fourmis ne font pas partie de la liste des insectes officiellement autorisés à la consommation humaine en Europe, selon le règlement 2015/2283 sur les nouveaux aliments."
Marc Gozlan