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February 2, 2013 6:39 AM
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L' abeille qui confectionne son nid à l'aide de pétales de fleurs !

L' abeille qui confectionne son nid à l'aide de pétales de fleurs ! | EntomoNews | Scoop.it

 

Les scientifiques ont récemment découvert en Turquie et en Iran une abeille sauvage solitaire (Osmia avosetta) qui confectionne son nid à l'aide de pétales de fleurs ! Le nid, confectionné en 1 à 2 jours, est magnifiquement coloré. (photo American Museum of Natural History)

 

Ce nid de pétales est disposé à l'intérieur d'une chambre sous la surface de la terre ; l'abeille place une première couche de pétales, puis consolide l'ensemble avec 0,5 mm de terre argileuse, puis une autre couche de pétales. L'intérieur est ensuite rempli de nourriture (pollen/miel).

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Busy Bees Use Flower Petals For Nest Wallpaper

http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=126556246

 

(via Twitter https://twitter.com/coeurdabeille/status/295791978111696896)

 

SAM's comment, February 4, 2013 11:36 AM
Osmia avosetta (avec 2 t).
Tout est relatif, mais cette decouverte n'est pas nouvelle, elle date de 2009.
Bernadette Cassel's comment, February 4, 2013 2:54 PM
La date de l'étude, qui est indiquée dans l'article que je donne en lien, est 2010. Le "t" manquant, je me suis permis de le rajouter dans le passage cité.
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November 12, 12:52 PM
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Évaluer le lien entre les produits agrochimiques et le déclin des populations d’insectes

Évaluer le lien entre les produits agrochimiques et le déclin des populations d’insectes | EntomoNews | Scoop.it
En utilisant une bibliothèque de plus de 1 000 produits agrochimiques, les scientifiques ont constaté des changements significatifs dans le comportement et la survie à long terme de différentes populations d’insectes.

 

Evaluating the link between chemicals and declining insect populations

European Molecular Biology Laboratory (EMBL)

Ivy Kupec

24 October 2024

 

Résumé

En utilisant une bibliothèque de plus de 1000 produits chimiques, les scientifiques de l’EMBL et leurs collaborateurs (l’Institut Pasteur, l’Hôpital universitaire de Heidelberg, et l’Université George Washington) ont étudié comment les produits agrochimiques affectent les populations d’insectes.

 

Ils ont constaté que l’exposition à des quantités non létales de 57 % des produits chimiques modifiait le comportement des larves de drosophiles, tandis que des niveaux plus élevés compromettaient leur capacité de survie à long terme après une exposition aiguë.

 

Ces observations ont empiré lorsque la température ambiante avait été augmentée de quatre degrés.

 

Une étude élargie à des espèces de moustiques et de papillons a donné lieu à des changements de comportement similaires.

 

Ces résultats soulignent que l’utilisation de produits chimiques contribue au déclin des populations d’insectes dans le monde en affectant négativement leurs développement et comportements ; ils offrent des pistes pour améliorer l’évaluation de la sécurité des produits chimiques, la protection de l’environnement, la sécurité alimentaire et la santé animale et humaine.

 

 

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via Déclin des insectes : une étude sur la mouche confirme l'impact des produits chimiques - Gircor, 7 nov. 2024 https://www.gircor.fr/declin-des-insectes-une-etude-sur-la-mouche-confirme-limpact-des-produits-chimiques/

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Cette étude est un exemple criant de l’urgence climatique pour des animaux ne sont que trop peu considérés et confirme l’importance d’avoir des organismes modèles comme la drosophile afin d’étudier au mieux l’impact de l’Humain sur l’environnement."

GIRCOR

 

... sans oublier quantité de recherches, notamment sur le cerveau :

 

 

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Rescooped by Bernadette Cassel from Les laboratoires du CNRS Occitanie Ouest dans la presse
December 10, 5:08 AM
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Biodiversité : le risque de voir des espèces disparaître à cause du réchauffement augmente considérablement au-delà de 1,5 °C

Biodiversité : le risque de voir des espèces disparaître à cause du réchauffement augmente considérablement au-delà de 1,5 °C | EntomoNews | Scoop.it

Une étude, publiée dans « Science », souligne que réduire les émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du dérèglement climatique, est aussi nécessaire pour lutter contre l’érosion de la biodiversité.

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Fig. 5. Extinctions attributed in part to climate change.
 
(A) The global land and sea temperature anomaly in degrees Celsius relative to the 1850–1900 average from NOAA.
 
(B) Each dot indicates an extinction and its estimated year from the International Union for Conservation of Nature and Natural Resources (IUCN) Red List. Those extinctions attributed in part to climate change are highlighted in orange. Numbers correspond to table S6 entries. Pictures show the extinct (1) Kaua’i Akialoa honeycreeper, (4) Golden Fuchsia plant, (14) Pachnodus velutinus land snail, and (15) Bramble Cay Melomys rat.
 
(C) Over time, the proportion of extinctions with a climate change contribution per decade increases. The fewer total extinctions observed recently likely reflect time lags in documenting extinctions. [Photo credits are provided in the supplementary materials.]

Via Le CNRS Occitanie Ouest
Bernadette Cassel's insight:

 

Scoops en relation

 

 

 

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December 8, 12:21 PM
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Mouches tsé-tsé pour la technique de l'insecte stérile : impact de l'irradiation et du transport selon le stade de développement nymphal sur la qualité des adultes émergents

Mouches tsé-tsé pour la technique de l'insecte stérile : impact de l'irradiation et du transport selon le stade de développement nymphal sur la qualité des adultes émergents | EntomoNews | Scoop.it
La trypanosomiase humaine africaine (THA) et la trypanosomose animale africaine (TAA) sont des maladies dévastatrices propagées par les mouches tsé-tsé (Glossina spp.), qui affectent respectivement les humains et le bétail. Les efforts actuels pour gérer ces maladies en éliminant le vecteur grâce à la technique de l'insecte stérile (TIS) nécessitent le transport de pupes de tsé-tsé irradiées au stade avancé sous réfrigération, ce qui réduirait la qualité biologique des mouches émergées. Nous avons donc évalué l'impact de l'irradiation et du transport (y compris les vibrations et les chocs) des pupes au stade précoce de développement (22 jours d'âge) à température ambiante et l'avons comparé à celui des pupes au stade avancé de développement (29 jours d'âge) sous réfrigération, la pratique actuelle pour les mouches tsé-tsé dans les programmes de TIS.

 

Élevage de mouches tsé-tsé Glossina morsitans morsitans pour la technique de l'insecte stérile : évaluation de l'impact de l'irradiation et du transport au cours des premiers et derniers stades de développement nymphal sur la qualité des adultes émergents

 

Rearing of Glossina morsitans morsitans tsetse flies for the sterile insect technique: evaluating the impact of irradiation and transportation during early and late-stage pupal development on the quality of emerging adults

 

Trypanosomiasis / Irradiation and transportation / Pupal development / Vibration
 
Parasite

16 October 2024

 

"La qualité des mouches émergeant de ces pupes transportées a été évaluée par leurs taux d'émergence, leur propension à voler, leur capacité d'accouplement, leur taux d'insémination et leurs taux de survie (sur environ 100 jours et après des périodes plus courtes spécifiées). En général, les mouches sortant des pupes de 22 jours présentaient des valeurs significativement plus élevées (P < 0,05) pour les paramètres de qualité testés, par rapport à celles sortant des pupes de 29 jours. L'irradiation, le transport et leur combinaison ont réduit de manière significative (P < 0,05) tous les paramètres de qualité testés par rapport au témoin non traité dans le groupe des pupes de 22 jours. De plus, les vibrations ont eu un effet négatif significatif sur la qualité des mouches, quel que soit l'âge des pupes. L'irradiation et le transport des pupes à 22 jours ont donné lieu à une proportion plus élevée de mouches de bonne qualité biologique par rapport à celles de 29 jours, et peuvent donc être envisagées pour les futurs programmes TIS."

 

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via Parasite - The Journal sur X, 03.12.2024

 

"Rearing of Glossina morsitans morsitans tsetse flies for the sterile insect technique: evaluating the impact of irradiation and transportation during early and late-stage pupal development on the quality of emerging adults"


https://x.com/ParasiteJournal/status/1863864470323306580

 

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December 6, 1:29 PM
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Des plantes à fleurs aux pollinisateurs, en passant par une thèse

La très grande majorité des plantes à fleurs (90% des plantes sauvages et 75% des plantes cultivées) dépendent au moins en partie de la pollinisation par des insectes pour leur reproduction. Des études montrent que les pollinisateurs diminuent, à la fois en termes d’abondance et de diversité, avec un impact sur les plantes. A quel point ce phénomène est répandu ?

 

« Sans vous, rien de tout ça ne serait possible »

Sciences participatives
28 Novembre 2024
 

Du côté de la recherche, dont les résultats sont à retrouver dans le bilan 2024, on se concentre sur les interactions plantes et pollinisateurs

 

"... Pour sa thèse, Solène Agnoux a estimé les tendances temporelles pour plus de 600 espèces de plantes : 220 déclinent, 217 augmentent et 170 ne montrent pas de tendance significative. Notez bien que Vigie-flore est le seul programme qui permette d’obtenir ces estimations, sans lesquelles il se révèlerait impossible de considérer les changements qui s’opèrent dans la flore française.


Les analyses de Solène montrent que les plantes les plus dépendantes des pollinisateurs diminuent plus que les autres ; C’est notamment le cas des plantes à fleurs bleues dont la couleur est connue pour attirer les insectes, et les plantes dont les fleurs ont des formes qui font appel à des pollinisateurs spécialisés comme par exemples les fleurs en cloche.

 

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NDÉ

Résultats

 

 

Résultats présentés par Solène Agnoux, doctorante au Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation et à l’Agence Régionale de la Biodiversité d’Île-de-France dont les recherches mobilisent les données Vigie-Flore

 

Image1 : Mise en relation de la tendance temporelle d’abondance
des plantes en fonction de leur pourcentage de dépendance
aux insectes pollinisateurs. Chaque point correspond à une
espèce. Les valeurs positives indiquent une augmentation et
les valeurs négatives, un déclin de l’espèce.

 

 

Image2 : bombyllus_bfontaine_3

 

via Des plantes à fleurs aux pollinisateurs, en passant par une thèse | Vigie-Nature, 18.04.2023 https://www.vigienature.fr/fr/actualites/plantes-fleurs-pollinisateurs-passant-these-3782

 

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December 5, 2:10 PM
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Des cafards cyborgs produits en série grâce à un bras robotique piloté par l’IA

Des cafards cyborgs produits en série grâce à un bras robotique piloté par l’IA | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs ont mis au point un système capable de transformer à la chaîne des cafards en cyborgs télécommandés, conçus pour évoluer dans des environnements complexes. Au cœur de ce dispositif, un bras robotique piloté par l’IA assure la précision et l’efficacité du processus.

 

Miotisoa Randrianarisoa & J. Paiano·3 décembre 2024

 

  • [2411.13164] Cyborg Insect Factory: Automatic Assembly System to Build up Insect-computer Hybrid Robot Based on Vision-guided Robotic Arm Manipulation of Custom Bipolar Electrodes, arXiv, 20.11.2024 https://arxiv.org/abs/2411.13164

 

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NDÉ

Traduction

 

Les progrès des robots hybrides insecte-ordinateur sont très prometteurs pour la navigation sur des terrains complexes et l'amélioration des applications robotiques. Cette étude a introduit une méthode d'assemblage automatique pour les robots hybrides insecte-ordinateur, qui a été réalisée par le montage d'un sac à dos avec une implantation précise d'électrodes bilatérales conçues sur mesure. Nous avons développé un protocole de stimulation pour la membrane intersegmentaire entre le pronotum et le mésothorax de la "blatte sifflante de Madagascar", permettant l'implantation automatique d'électrodes bipolaires à l'aide d'un bras robotique.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Bernadette Cassel's insight:

 

Voir aussi :

 

 

(ordre nouveau d’insectes créé dans la célèbre série d’Épingles entomologiques d'Alain Fraval, insectes-cyborgs vivants "réduits en esclavage" par des expérimentateur·trices "au moyen d’un appareillage électronique qui leur est greffé")

 

 

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December 4, 11:50 AM
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L'intelligence artificielle pour aider à l'identification des chenilles ravageuses du maïs

L'intelligence artificielle pour aider à l'identification des chenilles ravageuses du maïs | EntomoNews | Scoop.it
Les ravageurs lépidoptères du maïs sont difficiles à identifier en tant que chenilles à cause de petites différences d’apparence entre les espèces. Une équipe de chercheurs en Chine a développé un modèle d’intelligence artificielle capable de déterminer l’espèce et le stade larvaire des quatre espèces les plus destructrices avec une précision de 96 %.
 
Intelligence Artificielle : Simplifier l'Identification des Pests du Maïs !
By Faudel Tannouh
Déc 3, 2024
 
 

Article original rédigé par : Andrew Porterfield.

  • Source image(s) : entomologytoday.org
  • Source : https://entomologytoday.org/2024/12/03/artificial-intelligence-easier-identify-common-corn-pests/

Nos rédacteurs utilisent l'IA pour les aider à proposer des articles frais de sources fiables à nos utilisateurs.

 
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NDÉ
L'étude

 

 

The maize crop is highly susceptible to damage caused by its primary pests, which poses considerable challenges in manually identifying and controlling them at various larval developmental stages. To mitigate this issue, we propose an automated classification system aimed at identifying the different larval developmental stages of 23 instars of 4 major lepidopteran pests: the Asian corn borer, Ostrinia furnacalis (Guenée; Lepidoptera: Crambidae), the fall armyworm, Spodoptera frugiperda (J.E. Smith; Lepidoptera: Noctuidae), the oriental armyworm, Mythimna separata (Walker; Lepidoptera: Noctuidae), and the tobacco cutworm, Spodoptera litura (Fabricius; Lepidoptera: Noctuidae).

 

Fig. 2. Original images of 4 pests at various developmental stages. From left to right, the 1st to 5th or 6th instar of the pests are as follows: A) O. furnacalis, B) S. frugiperda, C) M. separata, and D) S. litura).
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December 3, 12:32 PM
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Des pupes fossiles d'aleurodes attachées à des feuilles sont les premières de ce type à être découvertes en Nouvelle-Zélande et seulement le 3e cas de pupe fossile connu dans le monde

Des pupes fossiles d'aleurodes attachées à des feuilles sont les premières de ce type à être découvertes en Nouvelle-Zélande et seulement le 3e cas de pupe fossile connu dans le monde | EntomoNews | Scoop.it
Newly discovered insect fossils are so small they can barely be seen by the human eye but have been preserved in an “extraordinary” way.

 

Insect fossil find 'extremely rare'

03 December 2024

 

University of Otago

 

Image : A close-up of two tiny, whitefly puparia.

 

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NDÉ

Traduction

 

Des fossiles d'insectes récemment découverts sont si petits qu'ils sont à peine visibles à l'œil nu, mais ils ont été préservés d'une manière « extraordinaire ».

 

Publiée dans la revue Palaeobiodiversity and Palaeoenvironments, une nouvelle étude révèle que des fossiles rares d'insectes, des aleurodes, ont été découverts dans des sédiments de lacs de cratère datant du Miocène à Hindon Maar, près de Dunedin.

 

Les aleurodes adultes sont de minuscules insectes d'une taille d'environ 3 mm, plus petits s'ils sont immatures.

 

Les fossiles trouvés à Hindon Maar mesurent environ 1,5 mm sur 1,25 mm et ont été conservés dans la position où ils ont vécu et sont morts, attachés à la face inférieure d'une feuille fossile.

 

Noirs, avec un corps ovale, ils présentent certaines similitudes avec les aleurodes actuels - comme la forme et la couleur - mais diffèrent par le fait que tous les segments du corps sont distinctement définis par des sutures profondes.

 

Uwe Kaulfuss, de l'université de Göttingen en Allemagne et ancien chercheur postdoctoral au département de géologie de l'université d'Otago, a découvert les minuscules fossiles lors de fouilles à Hindon au début de l'année.

 

« Le nouveau genre et la nouvelle espèce décrits dans notre étude révèlent pour la première fois que les mouches blanches étaient une composante écologique des anciennes forêts de l'île du Sud.

 

Les fossiles d'aleurodes adultes ne sont pas rares, mais il faut des circonstances extraordinaires pour que les pupes - le cocona coquille protectrice dont l'insecte émerge - soient fossilisées », explique M. Kaulfuss.

 

« Il y a quelque 15 millions d'années, la feuille contenant les pupes a dû se détacher d'un arbre, être emportée par le vent dans le petit lac et couler au fond du lac pour être recouverte de sédiments et se fossiliser. Ces événements ont dû se succéder rapidement, car les minuscules insectes fossiles sont parfaitement conservés.

« Le nouveau genre et la nouvelle espèce décrits dans notre étude révèlent pour la première fois que les mouches blanches étaient une composante écologique des anciennes forêts de l'île du Sud.

 

Daphne Lee, professeure émérite au département de géologie d'Otago et coautrice de l'étude, explique que ces insectes viennent s'ajouter à la faune d'insectes en expansion révélée dans le maar.

« Il était difficile de voir grand-chose à l'œil nu, mais une fois les fossiles sous le microscope, nous avons pu observer des détails étonnants », explique-t-elle. « Le fait qu'ils soient encore en position de vie sur la feuille est incroyable et extrêmement rare.

 

Ces petits fossiles sont les premiers de ce type à être découverts en Nouvelle-Zélande et seulement le troisième cas de pupe fossile connu dans le monde.

 

« Jusqu'à il y a une vingtaine d'années, le nombre total d'insectes dans le pays datant de l'époque glaciaire était de sept, alors qu'il est aujourd'hui de 750. Presque tous sont conservés dans les collections du département de géologie d'Otago.

 

« De nouvelles découvertes telles que celles des sites fossilifères d'Otago signifient que nous sommes passés d'une ignorance quasi totale du rôle joué par les insectes à une nouvelle appréciation de leur importance dans la compréhension de la biodiversité passée de la Nouvelle-Zélande et de l'histoire de nos écosystèmes forestiers ».

 

La professeure Lee explique que si la plupart des gens s'intéressent aux grands fossiles - les plus charismatiques -, la plupart des animaux des forêts sont des insectes.

 

« Il y a 14 000 insectes en Nouvelle-Zélande et 90 % d'entre eux ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde », explique-t-elle.

« La découverte de ces minuscules fossiles nous apprend que ce groupe d'insectes est présent en Aotearoa New Zealand depuis au moins 15 millions d'années. Cela constitue un point d'étalonnage bien daté pour les études phylogénétiques moléculaires ».

 

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L'étude

 

 

Jowita Drohojowska et al.

 

Un nouveau genre et de nouvelles espèces d'aleurodes fossiles (Aleyrodidae) et un psylle (Psyllidae) ont été découverts dans le complexe de Hindon Maar, une Lagerstätte fossile du groupe volcanique de Dunedin à Otago, dans l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Il s'agit des premiers enregistrements fossiles de ces familles de sternorrhynques (Hemiptera) en Nouvelle-Zélande.

 

Miotetraleurodes novaezelandiae gen. et sp. nov. est décrit à partir de spécimens de puparia attachés à des feuilles d'angiospermes. Il appartient à la sous-famille Aleyrodinae et représente le premier aleurode fossile de Nouvelle-Zélande et le troisième genre connu à l'échelle mondiale à partir de pupes. L'aile antérieure d'un psylle (Psyllidae : Hemiptera) a été trouvée dans la même strate et représente le premier taxon fossile de la superfamille Psylloidea en Nouvelle-Zélande.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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Un article en français

 

Des [chercheur·euses] ont découvert des larves encore accrochées à une feuille fossilisée de 15 millions d’années !
https://www.futura-sciences.com/planete/breves/terre-chercheurs-ont-decouvert-larves-encore-accrochees-feuille-fossilisee-15-millions-annees-10245/

 

Image : Larves d’Aleyrodidae fossilisées dans leurs cocons, encore attachés à leur feuille ! Crédit : Drohojowska et al. 2024, Palaeobiodiversity and Palaeoenvironments

 

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December 2, 12:57 PM
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Early Alarm on the First Occurrence of the Southern Giant Hornet Vespa soror du Buysson, 1905 (Vespidae) in Europe - Sánchez - 2024 - Ecology and Evolution

Early Alarm on the First Occurrence of the Southern Giant Hornet Vespa soror du Buysson, 1905 (Vespidae) in Europe - Sánchez - 2024 - Ecology and Evolution | EntomoNews | Scoop.it
Early Alarm on the First Occurrence of the Southern Giant Hornet Vespa soror du Buysson, 1905 (Vespidae) in Europe

 

Omar Sánchez, Leopoldo Castro, Álvaro Fueyo, Yaisel J. Borrell, Andrés Arias

 

First published: 09 November 2024

 

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NDÉ

Traduction

 

Un programme d'écosurveillance visant à évaluer la biodiversité des insectes affectés par le piégeage du frelon à pattes jaunes (Vespa velutina) dans le nord de la péninsule ibérique (Espagne) a révélé la première occurrence du frelon géant méridional Vespa soror (Hymenoptera, Vespidae) sur le continent européen.

 

Nous présentons une caractérisation détaillée, combinant des caractéristiques morphologiques et des outils moléculaires pour l'identification génétique, ainsi que des informations clés sur son identification par rapport à d'autres frelons trouvés dans la péninsule ibérique.

 

Nous discutons des voies et des vecteurs d'introduction les plus plausibles, de son potentiel d'invasion et de ses impacts ultérieurs sur les localités hôtes. Nos résultats préliminaires soulèvent des inquiétudes quant à la menace potentielle de V. soror pour la santé humaine et la dynamique des écosystèmes, étant donné qu'il s'agit d'une espèce hautement prédatrice d'autres insectes et même de petits vertébrés.

 

Enfin, cette étude confirme une fois de plus l'utilité de l'étude des insectes piégés dans de tels pièges pour une réponse rapide et une détection précoce des espèces envahissantes à l'intérieur des terres. Nous proposons également un nom commun espagnol pour l'espèce, « avispón sóror ».

 

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En relation, cette étude récente

 

 

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December 1, 1:43 PM
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Un moucheron piégé dans l'ambre de la Baltique atteste d'un long voyage

Un moucheron piégé dans l'ambre de la Baltique atteste d'un long voyage | EntomoNews | Scoop.it
Une nouvelle espèce de "moustique" figée dans l'ambre de la Baltique a été découverte. Son genre est représenté actuellement au Japon et en Californie.

 

Par Joël Ignasse le 05.09.2024 à 11h27

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Geographical distribution of recent and fossil species of Robsonomyia (red—recent, yellow—extinct) with possible pathways of their dispersion marked: BLB—Bering Land Bridge, DGR—De Geer route, TR—Thulean route. Map created with SimpleMappr online generator (simplemappr.net) and modified with CorelDRAW 2018 (coreldraw.com/en/product/coreldraw).

 

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Complément

 

Les Keroplatidae, les Kéroplatides, sont une famille d'insectes diptères nématocères proche des Mycetophilidae. Ces mouches aux allures de Tipules vivent principalement dans les forêts humides aux dépens des champignons et sont présentes sur l'ensemble du globe à l'exception de l'Antarctique et en majorité sous climat tropical.

 

Keroplatidae — Wikipédia, version du 10 décembre 2023 à 07:29
https://fr.wikipedia.org/wiki/Keroplatidae

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

  • La découverte d'un collectionneur d'ambre danois sur une côte sauvage de la mer du Nord dans les années 1960 s'est avérée d'une importance considérable - De science.ku.dk - 30 août, 10:59

 

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November 30, 1:26 PM
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Les crustacés ressentent-ils la douleur ? Une étude démontre l'existence de réponses nociceptives chez le crabe vert Carcinus maenas

Les crustacés ressentent-ils la douleur ? Une étude démontre l'existence de réponses nociceptives chez le crabe vert Carcinus maenas | EntomoNews | Scoop.it
Nociceptors are receptors that detect injurious stimuli and are necessary to convey such information from the periphery to the central nervous system.

 

Do Crustaceans Feel Pain? Study Demonstrates Existence of Nociceptive Responses in Shore Crabs | Sci.News
 
Nov 26, 2024 by Natali Anderson

 

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NDÉ

Traduction

 

Les nocicepteurs sont des récepteurs qui détectent les signaux douloureux et sont nécessaires pour transmettre ces informations de la périphérie au système nerveux central.

 

Les crustacés, tels que les crabes de rivage, sont largement utilisés en science et en aquaculture. Il est essentiel de savoir s'ils peuvent ressentir de la douleur pour améliorer leur bien-être. La présence de nocicepteurs est l'un des principaux critères d'évaluation de la douleur.

 

Dans une nouvelle étude, des scientifiques de l'université de Göteborg, de l'université d'Algarve et de l'université suédoise des sciences agricoles ont étudié l'existence de nocicepteurs chez les crabes de rivage (Carcinus maenas) en examinant la réponse du système nerveux central à deux types de stimuli potentiellement nocifs, à savoir le stimulus mécanique et le stimulus chimique ou acide acétique.

 

Leurs résultats indiquent que 32 zones autour du corps du crabe présentent des réponses nociceptives putatives qui répondent à un produit chimique nocif, avec de nombreuses zones présentant une sensibilité mécanique supplémentaire.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

 

Figure 1. (a) Areas on the shore crabs (Carcinus maenas) where acetic acid and von Frey hair were applied to investigate the presence of nociceptors. The tissues examined included the eyes, the antennae, the antennules, the soft tissue between the claws, and the soft tissue at the joints of the pereiopods (n = 20). (b) A schematic of the timeline of the experimental protocol and areas where acetic acid or mechanical stimuli were applied on the shore crab. Initially, animals received an injection of neuromuscular blockers. Then, after the waiting time was over for the blockers to reach a full effect, animals were transferred into the chamber where electrophysiological recordings took place (copyright: picture of a shore crab, Victorian Fisheries Authority, https://vfa.vic.gov.au/operational-policy/pests-and-diseases/noxious-aquatic-species-in-victoria/european-shore-crab (accessed on 19 September 2024)). (c) A schematic of the nervous system of a shore crab (Carcinus maenas).

 

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November 28, 1:18 PM
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Comment améliorer la conservation des espèces de papillons en Europe ?

Comment améliorer la conservation des espèces de papillons en Europe ? | EntomoNews | Scoop.it
Les données du STERF ont été utilisées pour étudier le lien entre diversité et stabilité pour les communautés de papillons diurnes. Cette étude européenne a permis de définir de nouvelles recommandations scientifiques pour leur conservation. Cet article vous livre les principaux résultats.

 

H.D.

Sciences participatives
6 Novembre 2024

 

[...]

 

Un réseau vaut mieux qu’une réserve

 

L’augmentation de la surface des aires protégées pourrait être envisagée mais les [auteur·trices] signalent qu’une grande réserve n’est pas une solution : un réseau de plusieurs parcelles d’habitat connectées est préférable car cela permettrait d’englober potentiellement plus de conditions environnementales différentes.

 

De plus, plusieurs petites zones protégées permettraient de répartir et diluer le risque d’extinction de sous-populations. Ceci est particulièrement pertinent pour les espèces moins mobiles pour lesquelles la dynamique des métapopulations est un déterminant important de l'asynchronie spatiale : cet aspect devrait donc être soigneusement pris en compte dans les stratégies de conservation visant à renforcer la stabilité régionale.

 

HD.

 

Image : Modèle conceptuel des facteurs influençant la stabilité régionale des papillons.
Annual precipitation : Précipitation moyenne annuelle - MAT : température moyenne annuelle - NLC : nombre local de communautés – Spatial distance : distance entre les populations - diversité-α : Richesse spécifique (nombre d'espèces présentes sur un site) - diversité-β : Taux de variation de la composition en espèces dans les communautés.

 

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NDÉ

via lettre de novembre 2024 Vigie-Nature, 28.11.2024

 

L'étude

 

 

Wagner de F. Alves, ..., Olga Tzortzakaki, ..., Benoît Fontaine, ..., Andros T. Gianuca

Bernadette Cassel's insight:

 

  • 'STERF Suivi Temporel Rhopalocères de France' in EntomoNews

 

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November 26, 1:01 PM
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Permis de tuer : Les lignes directrices de l'UE visant à protéger les insectes n'ont pas réussi à bloquer les pesticides nocifs

Permis de tuer : Les lignes directrices de l'UE visant à protéger les insectes n'ont pas réussi à bloquer les pesticides nocifs | EntomoNews | Scoop.it
Insect law fails to block a single pesticide in 22 years - review Governments still using guidelines ghost-written by the chemical industry despite crashing ecosystems EU food safety agency now hiring chemical industry consultants to further weaken environmental protections Officials have failed to block a single pesticide under EU laws supposed to protect crashing insect populations, according to an independent review published today.

 

Licence to Kill: EU guideline to protect insects failed to block harmful pesticides | PAN Europe

 

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NDÉ

Un article en français :

 

Arthropodes et pesticides : un nouveau rapport exclusif du réseau PAN Europe - De www.generations-futures.fr - 26 novembre, 08:42

 

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November 25, 3:36 PM
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La déforestation a un impact surprenant sur cet animal 🌳

La déforestation a un impact surprenant sur cet animal 🌳 | EntomoNews | Scoop.it
Ce phénomène n'est pas un simple hasard biologique. Les chercheurs parlent d'une réponse évolutive directe aux transformations de l'habitat causées par l'Homme.

 

le 25/11/2024 à 15:00
Cédric DEPOND


"Science rapporte que "l'espèce" Zelandoperla* imite, en milieu forestier, la teinte toxique de sa cousine Austroperla cyrene. Ce mimétisme protège ces insectes des oiseaux prédateurs en se faisant passer pour une espèce perçue comme toxique par ces derniers."

 

 

* [Zelandoperla fenestrata, ndé}

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

  • Human actions cause insect colour change | University of Otago - De www.otago.ac.nz - 1 novembre, 18:15

 

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December 10, 5:17 AM
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Quand l’araignée « lance-pierre » hisse sa toile pour mieux piéger sa proie

Quand l’araignée « lance-pierre » hisse sa toile pour mieux piéger sa proie | EntomoNews | Scoop.it
CHRONIQUE. Cette espèce de quelques millimètres tend sa toile puis la projette violemment lorsqu’elle entend qu’une proie s’approche, la capturant ainsi à distance.

 

Nathaniel Herzberg

Publié le 08 décembre 2024 à 15h00, modifié le 08 décembre 2024 à 20h27

 

Image : Une araignée « lance-pierre » aux aguets. SARAH HAN

 

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NDÉ

L'étude

 

 

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December 9, 9:14 AM
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La découverte d'un cas unique où la même espèce d'insecte pollinise une plante et disperse ses graines résout un mystère botanique de longue date

La découverte d'un cas unique où la même espèce d'insecte pollinise une plante et disperse ses graines résout un mystère botanique de longue date | EntomoNews | Scoop.it
The discovery of a unique case where the same insect species both pollinate a plant and distribute its seeds not only solves a long-standing botanical mystery. The Kobe University find also stresses the diverse roles insects play in our ecosystem.

 

Insects wearing two hats solve botanical mystery | Kobe University News site

2024.12.05

 

Image : After pollination, the flowers of Balanophora subcupularis develop into seeds attached to fleshy leaves, called “bracts.” Camel crickets and ants return to feed on the bracts but also take the seeds with them. Crédit : HASHIWAKI Hiromu (CC BY)

 

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NDÉ

Traduction

 

La découverte d'un cas unique où la même espèce d'insecte pollinise une plante et disperse ses graines résout un mystère botanique de longue date et souligne également la diversité des rôles joués par les insectes dans notre écosystème.
Kobe University

 

 

 

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Article en français

 

→ Mystère botanique: au Japon, une plante parasite disperse ses graines d'une manière "unique au monde" [sic] - Geo.fr, 08.12.2024
https://www.geo.fr/environnement/mystere-botanique-au-japon-une-plante-parasite-disperse-ses-graines-d-une-maniere-unique-au-monde-223547

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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December 7, 6:38 AM
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Contrairement à d'autres insectes, les fourmis du désert pourraient utiliser la polarité du champ magnétique terrestre pour s'orienter et retrouver l'entrée de leur nid

Contrairement à d'autres insectes, les fourmis du désert pourraient utiliser la polarité du champ magnétique terrestre pour s'orienter et retrouver l'entrée de leur nid | EntomoNews | Scoop.it
Desert ants of the Cataglyphis nodus species use the Earth's magnetic field for spatial orientation, but these tiny insects rely on a different component of the field than other insects, a research team led by Dr. Pauline Fleischmann from the University of Oldenburg, Germany, reports in the journal Current Biology.

 

Unlike other insects, desert ants may use polarity of geomagnetic field for navigation

 

by University of Oldenburg

December 6, 2024

 

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NDÉ

Traduction

 

Contrairement à d'autres insectes, les fourmis du désert pourraient utiliser la polarité du champ géomagnétique pour naviguer

 

par l'Université d'Oldenburg

 

Les fourmis du désert de l'espèce Cataglyphis nodus utilisent le champ magnétique terrestre pour s'orienter dans l'espace, mais ces minuscules insectes s'appuient sur une composante du champ différente de celle des autres insectes, comme le rapporte dans la revue Current Biology une équipe de recherche dirigée par Pauline Fleischmann de l'université d'Oldenburg, en Allemagne.

(...)

 

Image2 : Les fourmis du désert peuvent détecter la direction nord-sud du champ magnétique pour déterminer la direction de l'entrée de leur nid au cours de ce que l'on appelle les « promenades d'apprentissage ». Crédit : Robin Grob Modification expérimentale de la polarité et de l'inclinaison du champ magnétique à l'aide d'une bobine de Helmholtz en 3D

 

 

Robin GrobJohanna W. WegmannWolfgang RösslerPauline N. Fleischmann

 

Image1 : Graphical Abstract

Bernadette Cassel's insight:

 

(suite)

 

Comme l'explique l'équipe dans son article, cela suggère qu'elles utilisent également un mécanisme de magnétoréception différent de celui de la plupart des insectes étudiés à ce jour, y compris, par exemple, les célèbres papillons monarques. Les chercheurs et les chercheuses pensent que la magnétoréception chez ces fourmis du désert est basée sur un mécanisme impliquant de minuscules particules de magnétite, un minéral d'oxyde de fer, ou d'autres particules magnétiques.

 

Le fonctionnement exact de la magnétoréception chez les animaux et le mécanisme physique sur lequel elle repose font encore l'objet d'un vif débat parmi les scientifiques. L'une des hypothèses en discussion est un effet quantique dépendant de la lumière, connu sous le nom de mécanisme de paires de radicaux. On pense que les petits oiseaux chanteurs et peut-être aussi les insectes tels que les papillons monarques utilisent ce mécanisme. Le centre de recherche collaborative « Magnétoréception et navigation chez les vertébrés », dirigé par le biologiste Henrik Mouritsen de l'université d'Oldenburg, a recueilli des preuves substantielles à l'appui de cette hypothèse.

 

Une autre hypothèse est que, chez certains animaux, la magnétoréception est basée sur de minuscules particules magnétiques dans les cellules sensorielles ou nerveuses qui pointent vers le Nord magnétique, à la manière d'une aiguille de boussole. Il existe aujourd'hui de nombreuses preuves que les deux formes de magnétoréception existent dans la nature. Les pigeons, les chauves-souris et les tortues de mer, par exemple, semblent percevoir le champ géomagnétique par l'intermédiaire de particules magnétiques.

 


Les expériences comportementales permettent de distinguer les différents mécanismes de magnétoréception

 

Étant donné que les mécanismes proposés pour la magnétoréception reposent sur des principes physiques différents, des expériences comportementales peuvent être conçues pour déterminer quel mécanisme est utilisé par quel animal. Les scientifiques sont partis du principe que les animaux dotés d'un sens magnétique basé sur les particules sont sensibles à la direction nord-sud du champ géomagnétique, autrement dit à sa « polarité », tandis que ceux qui s'appuient sur le mécanisme de la paire de radicaux perçoivent l'inclinaison, c'est-à-dire l'angle entre les lignes du champ géomagnétique et la surface de la Terre.

 

Pour mieux comprendre le fonctionnement du sens magnétique des fourmis du désert, Pauline Fleischmann, autrice principale de cette étude, en collaboration avec Robin Grob, premier auteur (aujourd'hui à l'université norvégienne des sciences et technologies de Trondheim, Norvège), Johanna Wegmann et Wolfgang Rössler, professeur à l'université de Würzburg (Allemagne), a cherché à déterminer quelle composante du champ magnétique terrestre ces insectes étaient capables de détecter : l'inclinaison ou la polarité. En 2018, alors qu'elle effectuait son doctorat à l'université de Würzburg, son équipe de recherche a découvert que les fourmis du désert possédaient un sens magnétique. Elle est à présent chargée de recherche au CRC d'Oldenburg depuis 2022.

 

Dans l'étude actuelle, les chercheuses et les chercheurs ont exposé des fourmis d'une colonie en Grèce à différents champs magnétiques manipulés. Pour ce faire, ils ont installé des bobines de Helmholtz au-dessus de l'entrée du nid et ont guidé les fourmis qui sortaient du nid à travers un tunnel jusqu'à une plate-forme expérimentale située au centre des bobines, où elles ont été filmées pendant qu'elles effectuaient leur « marche d'apprentissage », un comportement que les fourmis du désert manifestent lorsqu'elles quittent leur nid pour la toute première fois.

 

Pauline Fleischmann avait découvert, dans le cadre de son projet de doctorat, que les fourmis utilisent le champ magnétique terrestre pour mémoriser la direction de l'entrée du nid lors de ces marches d'apprentissage : elles interrompent à plusieurs reprises leur mouvement vers l'avant pour s'arrêter et regarder dans la direction de l'entrée du nid. Les chercheuses et les chercheurs pensent que les fourmis utilisent le champ magnétique pour entraîner leur mémoire visuelle. Les résultats d'une étude sur le développement du cerveau des fourmis que l'équipe a récemment publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences semblent le confirmer.

 

La modification de l'inclinaison n'a eu aucun effet sur le comportement des fourmis


Dans l'étude actuelle, les chercheur·euses ont exposé les fourmis à des champs magnétiques artificiels orientés dans une direction différente de celle du champ magnétique naturel de la Terre. L'équipe a constaté que la modification de la composante verticale du champ, l'inclinaison, n'avait aucun effet sur la direction du regard des fourmis : elles continuaient à regarder vers l'entrée du nid lors de leurs promenades d'apprentissage. En revanche, si la polarité du champ, c'est-à-dire l'axe nord-sud, était tournée de 180 degrés, les fourmis supposaient que l'entrée du nid se trouvait à un endroit complètement différent.

 

Sur la base de ces résultats, les chercheur·euses concluent que, contrairement aux papillons monarques ou aux oiseaux chanteurs, les fourmis n'utilisent pas l'inclinaison du champ géomagnétique, qui est probablement plus utile pour la migration sur de longues distances. Elles s'appuient plutôt sur la polarité du champ pour se diriger lors de leurs promenades d'apprentissage.


« Ce type de boussole est particulièrement utile pour la navigation sur des distances relativement courtes », souligne Pauline Fleischmann. Les fourmis du désert sont connues depuis longtemps pour leurs excellentes capacités de navigation : elles vivent dans les marais salants sans relief du Sahara nord-africain ou dans les forêts de pins en Grèce, où il y a peu de points de repère pour s'orienter, et elles peuvent s'éloigner de centaines de mètres de leur nid pour chercher de la nourriture. Lorsqu'elles quittent le nid, elles se déplacent en zigzag, mais une fois qu'elles ont trouvé de la nourriture, elles reviennent à l'entrée du nid en ligne droite.


« La découverte que les fourmis, qui appartiennent avec les abeilles et les guêpes à l'ordre des hyménoptères, utilisent un mécanisme de magnétoréception différent de celui d'autres espèces d'insectes comme les papillons ou les cafards, ouvre également de nouvelles pistes pour étudier l'évolution de cette forme particulière de perception sensorielle dans le règne animal », explique Pauline Fleischmann.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

 

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December 6, 7:35 AM
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Clarifying the phylogeny and systematics of the recalcitrant tribe Leptocircini (Lepidoptera: Papilionidae) with whole‐genome data - Reboud - Systematic Entomology - Wiley Online Library

Clarifying the phylogeny and systematics of the recalcitrant tribe Leptocircini (Lepidoptera: Papilionidae) with whole‐genome data - Reboud - Systematic Entomology - Wiley Online Library | EntomoNews | Scoop.it

Production of de novo complete whole genomes and scaffolding with new reference genomes of Leptocircini allow to extract thousands of orthologous genes for almost all species of the tribe

 

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NDÉ

Traduction automatique (DeepL)

 

Image : Relations phylogénomiques des Leptocircini (IQTREE_1402_NT).

 

La phylogénie a été reconstruite avec une approche supermatrix de 1402 gènes à copie unique et une inférence du maximum de vraisemblance dans IQ-TREE. Les carrés bleu clair aux nœuds correspondent à une valeur bootstrap égale à 100. Les valeurs <100 sont indiquées. Les genres sont en caractères gras italiques et les sous-genres en caractères italiques normaux. Les espèces en caractères gras sont les espèces types des sous-genres. *L'espèce type d'Eurytides (Eurytides) est Eurytides iphitas, qui est étroitement liée à Eurytides dolicaon (Zhang et al., 2024). Crédit illustration : L. paracurius (Adam Cotton), G. mandarinus (Hu et al., 2019), G. milon, G. aristeus (Alex Dumchus), G. ridleyanus (CC-BY-NC Thomas Desloges), G. doson (Ariane Chotard).

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December 4, 1:05 PM
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Le parasite de la maladie de Chagas peut survivre dans les punaises vectrices mortes, qui peuvent donc encore présenter le risque d'infecter les animaux et les humains

Le parasite de la maladie de Chagas peut survivre dans les punaises vectrices mortes, qui peuvent donc encore présenter le risque d'infecter les animaux et les humains | EntomoNews | Scoop.it
Abstract. Trypanosoma cruzi (Chagas, 1909) is a protozoan parasite transmitted by triatomine (Hemiptera: Reduviidae) insects and is the causative agent of

 

Viable Trypanosoma cruzi cultured from a dead Paratriatoma lecticularia (Hemiptera: Reduviidae) encountered in a large dog kennel environment in south Texas, USA | Journal of Medical Entomology

 
Published: 16 October 2024

 

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NDÉ

Traduction

 

Trypanosoma cruzi (Chagas, 1909) est un parasite protozoaire transmis par les insectes triatomes (Hemiptera : Reduviidae) et est l'agent causal de la maladie de Chagas. La transmission orale du parasite se produit par la consommation d'aliments contaminés ou de triatomes infectés et peut dépendre du degré de survie de T. cruzi dans les abdomens des triatomes.

 

Les triatomes morts peuvent être abondants dans les zones où l'on utilise des insecticides, comme les chenils où les animaux peuvent les rencontrer.

 

Nous avons tenté de cultiver T. cruzi à partir du matériel intestinal de 108 triatomes collectés près de niches pour chiens - 14 trouvés vivants et 94 trouvés morts - et avons également testé l'ADN de T. cruzi et les unités de typage discrètes à l'aide de la PCR. Au total, 30 (27,8 %) ont été testés positifs pour T. cruzi par PCR, 5 vivants (35,7 %) et 25 morts (26,6 %), sans différence d'infection entre les insectes trouvés vivants et ceux trouvés morts (valeur P = 0,53) et avec plus de positifs PCR identifiés chez les triatomes morts avec un contenu intestinal intact que chez les triatomes morts desséchés (valeur P = 0,049). Un Paratriatoma lecticularia (Stål, 1859) trouvé mort (1,1 %, n = 94) présentait une croissance de T. cruzi en culture.

 

Étant donné l'utilisation d'eau de Javel pour la décontamination externe des triatomes ainsi que le niveau de contamination bactérienne et fongique des cultures, qui peuvent tous deux avoir eu un impact sur la croissance de T. cruzi, la prévalence apparente de parasites viables dans cette étude doit être interprétée comme une estimation prudente. Les initiatives de lutte antivectorielle doivent tenir compte du fait que les insectes morts peuvent encore présenter un risque de transmission de T. cruzi aux animaux et aux humains.

 

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Image : Kissing bugs are commonly found in dog kennels, which can make them hot spots for transmission of Trypanosoma cruzi, the parasite that causes Chagas disease. A study by Texas A&M researchers on transmission risk in dog kennels encountered a surprising finding: a dead kissing bug harboring a still-viable parasite in its gut. It was found in a dead Paratriatoma lecticularia like the one shown here. The researchers say this complicates management plans, as dogs may still be at risk of acquiring the parasite if they ingest dead kissing bugs. (Photo by Gabriel Hamer, Ph.D.)

 

via Chagas Disease Parasite Can Survive in Dead Kissing Bugs, Study Finds, 21.11.2024 https://entomologytoday.org/2024/11/21/chagas-disease-parasite-survive-dead-kissing-bugs/

 

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December 3, 2:01 PM
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Le carnivore pollinisateur

Le carnivore pollinisateur | EntomoNews | Scoop.it
Des oiseaux ou des insectes sont des pollinisateurs. Voilà que l’on vient d’identifier un carnivore qui raffole du nectar d’une fleur.

 

Publié 03/12/2024 par Agence Science-Presse

 

"D’ordinaire, quand on pense à des pollinisateurs, on nomme des oiseaux ou des insectes. Voilà que l’on vient d’identifier un carnivore qui raffole du nectar d’une fleur.

 

Si tous les goûts sont dans la nature, celui-là n’est pas fréquent, parce que la plupart des fleurs sont trop fragiles pour la plupart des carnivores à qui il prendrait l’envie d’en aspirer le nectar. Il faut pour cela une longue langue ou un museau spécialisé.

 

Museau baladeur

Mais ça n’a pas empêché le loup éthiopien (Canis simensis) de s’habituer à laper les fleurs locales rouges de la famille des Kniphofias (ou «tisons de Satan»).

 

Le pollen de cette Kniphofia foliosa qui se colle alors à son museau a de bonnes chances d’être transféré aux fleurs voisines. Le loup peut en effet en déguster jusqu’à 30 dans une seule visite, selon des observations rapportées le 19 novembre dans la revue Ecology.

 

En voie de disparition

Des biologistes avaient suggéré dans le passé que certains ours seraient capables d’aspirer le nectar, mais il s’agit de cas rares et «pauvrement documentés», juge l’auteure principale, Sandra Lai, de l’Université Oxford. Ce qui justifie de faire de ce loup «le premier grand carnivore» à avoir ajouté le nectar à son régime."

(...)

 

Image : Un loup érthiopien se nourissant de nectar. Photo: Adrien Lesaffre / Ecology

 

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NDÉ

L'étude

 

 

FIGURE 1 : (a) Ethiopian wolf lapping nectar from a Kniphofia foliosa inflorescence; (b) nectar foraging in a large K. foliosa field of the Web Valley, Bale Mountains National Park, Ethiopia; (c) deposition of a relatively large pollen load on the wolf's muzzle; (d) female adult (left) and female subadult (right) Ethiopian wolves foraging together for K. foliosa nectar. See also Video S1. Picture credits: Adrien Lesaffre.
 
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December 2, 1:24 PM
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Prédiction chez les insectes : une fenêtre sur la complexité cognitive des cerveaux d'invertébrés

Prédiction chez les insectes : une fenêtre sur la complexité cognitive des cerveaux d'invertébrés | EntomoNews | Scoop.it
Les fourmis possèdent des capacités cognitives suffisamment sophistiquées pour prédire avec précision les conséquences visuelles de leurs propres mouvements. Autrement dit, elles anticipent comment leur représentation visuelle va se transformer selon leur déplacement et ce qu’elles perçoivent de leur environnement.

 

02 décembre 2024
 

"C’est ce qu’indique une étude menée par Océane Dauzère, doctorante à l’université Toulouse III – Paul Sabatier au sein du Centre de recherche sur la cognition animale (CRCA-CBI – CNRS/UT3), publiée le 1er décembre dans Nature Communications. Ce résultat remet en question les limites cognitives des insectes, les rapprochant davantage des vertébrés."

 

 
  • Ants integrate proprioception as well as visual context and efference copies to make robust predictions. Océane Dauzères-Peres et Antoine Wystrach. Nature Communications, 1er décembre 2024.
    DOI : 10.1038/s41467-024-53856-4

 

Image : Fourmi Cataglyphis velox portant de la nourriture positionnée dans le système de réalité virtuelle. © Antoine Wystrach

Contact

Valentin Euvrard
Presse Université Toulouse III - Paul Sabatier
 
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NDÉ
En savoir plus
 
 
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December 2, 7:24 AM
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Nouvelle phylogénie complète des fourmis

Nouvelle phylogénie complète des fourmis | EntomoNews | Scoop.it
Evaluating UCE data adequacy and integrating uncertainty in a comprehensive phylogeny of ants

 

Marek L. Borowiec, Y. Miles Zhang, Karen Neves, Manuela O. Ramalho, Brian L. Fisher, Andrea Lucky, Corrie S. Moreau

 

bioRxiv

05.07.2024

 

Fig. 5 . Phylogram of the ants based on consensus topology with branch lengths inferred under SWSC-EN partitioning, partition merging, and ModelFinder model selection in IQ-TREE. Original artwork by Carim Nahaboo.

 

via Hymenoptera Research | Facebook, 19.07.2024 https://www.facebook.com/story.php/?story_fbid=794230859544756&id=100068735468231

 

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NDÉ

Traduction

 

Si certaines relations dans les études phylogénomiques sont restées stables depuis l'ère du séquençage Sanger, de nombreux nœuds difficiles échappent à la résolution, même avec des données à l'échelle du génome. Alors que les premières études étaient confrontées à des erreurs aléatoires et à des informations insuffisantes, l'incongruité ou l'absence de résolution dans la phylogénomique est généralement associée à une modélisation inadéquate des phénomènes biologiques combinée à des problèmes analytiques conduisant à des biais systématiques. Cependant, peu d'études phylogénomiques explorent le potentiel d'erreur aléatoire ou établissent une attente quant au niveau de résolution à attendre d'un ensemble de données empiriques donné. Lorsqu'ils présentent des résultats incongrus, les phylogénéticiens ont le choix entre fournir un ensemble varié de résultats issus de différentes approches ou un seul arbre préféré, et peu d'entre eux tentent d'intégrer les incertitudes liées aux différentes méthodes.

 

Des travaux phylogénétiques récents ont mis en évidence de nombreuses relations bien étayées et souvent nouvelles, ainsi que des résultats plus controversés, dans la phylogénie des fourmis. Les fourmis constituent la lignée d'insectes sociaux la plus riche en espèces et comptent parmi les animaux terrestres les plus importants sur le plan écologique. C'est pourquoi elles ont fait l'objet de nombreuses recherches, notamment en matière de systématique. À ce jour, cependant, il n'existe pas de phylogénie complète des fourmis au niveau du genre, déduite à l'aide de données génomiques combinées à un effort d'évaluation du signal et de l'incongruité dans l'ensemble.

 

Ici, nous fournissons un aperçu plus approfondi et quantifions l'incertitude à travers l'arbre de vie des fourmis. Nous y parvenons grâce à l'ensemble de données d'éléments ultra conservés le plus complet à ce jour sur le plan taxonomique, comprenant 277 (81%) des genres de fourmis reconnus de l'ensemble des 16 sous-familles existantes, représentant plus de 98 % de la diversité décrite au niveau de l'espèce. Nous utilisons des simulations pour établir les attentes en matière de résolution, identifier les branches présentant une concordance inférieure aux attentes et disséquer les effets de la sélection des données et des modèles sur les nœuds récalcitrants. Nous construisons également un arbre de consensus intégrant l'incertitude de plusieurs analyses.

 

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December 1, 12:11 PM
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Des milliards d'insectes se déplacent chaque année autour du globe. Les scientifiques travaillent sur de nouveaux moyens de cartographier ces voyages au long cours.

Des milliards d'insectes se déplacent chaque année autour du globe. Les scientifiques travaillent sur de nouveaux moyens de cartographier ces voyages au long cours. | EntomoNews | Scoop.it
Trillions of insects move around the globe each year. Scientists are working on new ways to map those long-distance journeys.

 

The secrets of butterfly migration, written in pollen / Tracking butterfly’s transcontinental migrations with pollen and citizen scientists | Knowable Magazine

 

By Saugat Bolakhe 11.18.2024

 

Image : The 2019 population surge of painted lady butterflies began in the Middle East. That triggered a massive, multigenerational migration that spread across Europe and Africa in the following months. Solid arrows represent migratory movements confirmed by pollen grains; dashed arrows represent movements inferred by observations of butterflies but not confirmed by pollen. The different colors on the map represent different generations of butterflies.

 

 

Johanna Luise Gorki et al.

 

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November 29, 3:13 PM
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Et si les moustiques devenaient des alliés lors des campagnes de vaccination ?

Et si les moustiques devenaient des alliés lors des campagnes de vaccination ? | EntomoNews | Scoop.it
Les chercheurs d'une étude néerlandaise suggèrent de modifier génétiquement certains parasites que propagent les moustiques.

 

par Yohan Demeure

29 novembre 2024, 16 h 40

 

 

Olivia A.C. Lamers et al.

 

Image : PDF of the Plain Language Summary.

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November 27, 2:31 PM
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Lutte biologique par acclimatation : relier écologie comportementale et introductions expérimentales de parasitoïdes des pucerons

Lutte biologique par acclimatation : relier écologie comportementale et introductions expérimentales de parasitoïdes des pucerons | EntomoNews | Scoop.it
Dispersal of optimal foragers in a patchy environment: simulations with a mathematical model and tests of predictions in field experiments

 

Ecological Modelling, 25.09.2024

 

Xavier Fauvergue et Keith Hopper

 

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NDÉ

Traduction (extrait)

 

Insectes. Nous avons étudié la dispersion du parasitoïde Aphelinus asychis Walker (Hymenoptera : Aphelinidae), qui est un endoparasitoïde solitaire de plusieurs espèces de pucerons (Hopper et al., 2017a ; Jackson et Eikenbary, 1971), y compris le puceron russe du blé Diuraphis noxia Kurdjumov (Hemiptera : Aphididae) (Chen et Hopper, 1997).

 

Comme de nombreuses espèces de pucerons, D. noxia est présent en amas (colonies) de nombreux individus sur les feuilles de blé, et les analyses géostatistiques montrent que ces colonies sont également agrégées à une échelle spatiale plus large de plusieurs mètres (données non publiées).

 

Traduit d'après DeepL.com (version gratuite)

 

via INRAE LutteBiologique sur X : "Par #Fauvergue, relier écologie comportementale et introductions expérimentales de parasitoïdes des pucerons. Confronter anciennes données et théories pour mieux comprendre les dynamiques de population dans un contexte de lutte biologique par acclimatation. Collab. @USDA_ARS https://t.co/FuMP3AWe5J"

 

https://x.com/INRAE_Lutte_Bio/status/1858857110089429306

 

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November 26, 11:50 AM
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Une base de données mondiale sur la répartition des espèces de papillons indigènes

Une base de données mondiale sur la répartition des espèces de papillons indigènes | EntomoNews | Scoop.it
A global database of butterfly species native distributions

 

Barnabas H. Daru

Ecology

First published: 25 November 2024

 

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NDÉ

Traduction

 

Les papillons représentent un groupe diversifié d'insectes, jouant des rôles clés dans les écosystèmes, tels que la pollinisation, et leur forme larvaire s'adonne à l'herbivorie. Malgré leur importance, il n'existe pas de données complètes sur la répartition mondiale des espèces de papillons.

 

Ce manque de données globales complètes a entravé de nombreuses questions à grande échelle en écologie, en biologie évolutive et en conservation à l'échelle régionale et mondiale. Ici, j'utilise un flux de travail intégratif qui combine les enregistrements d'occurrence, les polygones de coque alpha, la capacité de dispersion des espèces, l'habitat naturel et les variables environnementales dans un cadre de modèles de distribution des espèces pour générer des distributions indigènes au niveau de l'espèce pour les papillons à l'échelle mondiale dans la période contemporaine.

 

La base de données fournit des cartes des aires de répartition indigènes pour 10 372 espèces de papillons existantes, avec une résolution spatiale de 5 arcmin (~10 km). Cette base de données peut permettre des analyses à grande échelle sans précédent en matière d'écologie, de biogéographie et de conservation des papillons. Les cartes sont disponibles dans le système de référence de coordonnées WGS84 (code EPSG:4326) et stockées sous forme de polygones vectoriels dans le format GEOPACKAGE pour une compression maximale, ce qui permet une manipulation facile des données à l'aide d'un ordinateur standard.

 

Je fournis également la trame spatiale de chaque espèce. Toutes les cartes et tous les scripts R sont en libre accès et peuvent être téléchargés dans Dryad et Zenodo, respectivement, et sont guidés par les principes de données FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, and Reusable). En mettant ces données à la disposition de la communauté scientifique, je souhaite faire progresser le partage des données biologiques afin de stimuler une recherche plus complète sur l'écologie, la biogéographie et la conservation des papillons.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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via @biodiful.bsky.social, Bluesky, 26.11.2024

 

"Data Paper in ESA Ecology with native range maps for 10,000+ butterfly species 🦋 worldwide by Barnabas H. Daru 👉 doi.org/10.1002/ecy.... 🌐"


https://bsky.app/profile/biodiful.bsky.social/post/3lbtfqyclac2i

 

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November 24, 12:55 PM
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Les chantiers de construction créent des zones de reproduction urbaines pour les moustiques

Les chantiers de construction créent des zones de reproduction urbaines pour les moustiques | EntomoNews | Scoop.it
L'eau stagnante sur les sites aide Anopheles stephensi à survivre à la saison sèche.

 

Abdulrahman Olagunju, 24.04.2024

 

Les réservoirs d'eau utilisés pour la construction créent des zones de reproduction urbaine pour le moustique Anopheles stephensi, ce qui contrecarre les efforts de lutte contre le paludisme.

 

Anopheles stephensi est un vecteur majeur du paludisme en Asie et dans la péninsule arabique, mais depuis 2012, il est devenu une menace pour les efforts de contrôle et d'élimination du paludisme en Afrique. Contrairement à d'autres espèces, il est capable de survivre aux saisons sèches et résiste aux insecticides.

 

Une étude sur Anopheles stephensi réalisée par des chercheurs de l'université Emory d'Atlanta aux États-Unis, en collaboration avec des entomologistes de l'université de Jigjiga en Éthiopie, a examiné son activité dans la ville de Jigjiga pendant le pic de la saison sèche.

 

"La gestion des sources larvaires, comme l'élimination ou le traitement des récipients d'eau associés à la construction, peut offrir une opportunité unique de contrôle ciblé de l'anophèle", déclare Solomon Yared, entomologiste à l'université de Jigjiga, qui a codirigé l'étude de recherche.

 

Leurs résultats ont été publiés dans la revue Lancet Planetary Health.

 

 

Image : Les chantiers de construction sont des lieux de reproduction idéaux pour les moustiques.Crédit : ChrisVanLennepPhoto/ iStock / Getty Images Plus

 

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