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Bernadette Cassel
March 5, 6:38 PM
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L'étude a été menée par des chercheurs et des chercheuses des universités d'Hong Kong et de Florence, ils plaident pour une évolution du système de financement concernant la protection de la biodiversité. Publié le 28/02/2025 08:00 "Selon cette étude, les amphibiens sont les vertébrés les plus menacés depuis deux décennies, mais ils ne reçoivent qu'une infime partie des financements (2,8 %), un chiffre qui a en plus tendance à baisser. Les invertébrés, et notamment les insectes, reçoivent également peu de financements, malgré leur niveau de menace et leur rôle fondamental dans le fonctionnement des écosystèmes." (...) ------ NDÉ L'étude Benoit Guénard, Alice C. Hughes, Claudianne Lainé, ..., and Gray A. Williams Image via Recherche Google
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Bernadette Cassel
April 18, 1:53 PM
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Des fleurs urbaines absorbent des métaux toxiques du sol, exposant les abeilles à des risques neurotoxiques qui compromettent leur survie. Publié le 18 Avr 2025 à 07H00 "Alors que les villes cherchent à reverdir leurs espaces pour contrer l’érosion de la biodiversité, les prairies fleuries urbaines s’imposent comme une solution simple et visible en faveur des pollinisateurs. Abeilles et papillons y trouvent de quoi se nourrir, dans un contexte de déclin alarmant des populations sauvages. Pourtant, une récente étude soulève un problème souvent ignoré : la contamination des sols urbains par des métaux toxiques issus de l’héritage industriel. Publiée dans la revue Ecology and Evolution, cette recherche conjointe de l’Université de Cambridge et de l’Université d’État de l’Ohio montre que certaines fleurs absorbent ces polluants et les transmettent directement aux insectes via leur nectar. À Cleveland, où l’étude a été menée, les fleurs poussant sur d’anciens terrains industriels contiennent du plomb, du chrome ou du cadmium, substances néfastes pour la mémoire, le comportement et la survie des abeilles.
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Bernadette Cassel
April 16, 12:48 PM
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Des milliers de fourmis reines saisies, des suspects internationaux arrêtés : le Kenya fait face à un trafic inédit d’insectes exotiques. Maceo Ouitona Publié le 16 avril 2025 à 07h00 "Un trafic aussi insolite que lucratif vient de secouer le Kenya : des milliers de fourmis reines, extraites illégalement de leur habitat naturel, ont été saisies alors qu’elles s’apprêtaient à quitter le pays. Une affaire inédite qui expose un marché noir méconnu, mais en plein essor, et relance le débat sur la biopiraterie des espèces africaines." (...) ------ NDÉ Complément "... Le KWS (Kenya Wildlife Service) a déclaré que les autorités avaient intercepté des fourmis reines vivantes, y compris de l'espèce Messor cephalotes, également connue sous le nom de fourmi géante africaine, dissimulées dans des éprouvettes et des seringues modifiées. « Les enquêtes ont révélé que les tubes à essai avaient été conçus pour permettre aux fourmis de survivre jusqu'à deux mois et d'échapper à la détection de la sécurité aéroportuaire », a déclaré le KWS dans un communiqué, qualifiant cette opération de « préméditée et bien exécutée ». Si certaines personnes considèrent les fourmis comme une nuisance qui gâche les pique-niques, les aficionados aiment les garder dans des formicariums, des boîtes transparentes où ils peuvent les observer construire des colonies complexes. Un document judiciaire consulté par Reuters indique que les autorités ont intercepté environ 5 000 reines emballées dans 2 244 conteneurs, d'une valeur marchande d'environ 1 million de shillings kenyans (7 800 dollars)." via Zonebourse Suisse "Des agents kenyans démantèlent un complot visant à faire passer en contrebande des fourmis géantes pour les vendre à des amateurs d'insectes étrangers", 15.04.2025 https://ch.zonebourse.com/actualite-bourse/Des-agents-kenyans-demantelent-un-complot-visant-a-faire-passer-en-contrebande-des-fourmis-geant-49622890/
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Bernadette Cassel
April 14, 12:28 PM
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La ténacité du nécrophore d’Amérique face à la mort pourrait participer à la recherche pour la santé humaine, notamment au développement d'une nouvelle génération d’antibiotiques. Publication 14 avr. 2025, 15:32 CEST
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Bernadette Cassel
April 11, 12:06 PM
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"La baisse de la natalité en France est « essentiellement liée » à des facteurs « socio-économiques et culturels », tel qu’un contexte économique défavorable ou un déclin du désir d’enfant, explique le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dans un avis [PDF] rendu le 3 avril. Cette baisse est aussi causée, dans une moindre mesure, par une augmentation de l’infertilité due à divers facteurs, tels que l’obésité et la pollution, selon le CCNE. Une baisse de la natalité en France : Pollution, perturbateurs, mode de vie, l’environnement pèse sur la fertilité Brief.science - Édition du 11 avril 2025 (abonnés) "Cette autorité indépendante avait été saisie en juin par le ministre de la Santé pour engager une réflexion sur la lutte contre l’infertilité. La natalité diminue en France depuis 2011, selon l’institut national de statistiques Insee. Cette diminution touche l’ensemble de l’Europe et s’inscrit aussi dans une tendance internationale, précise le CCNE. Près de deux tiers de la population mondiale connaît des niveaux de fécondité inférieurs au seuil de renouvellement des générations, soit 2,05 enfants par femme. En France, le niveau était de 1,62 enfant par femme en 2024. L’infertilité concerne environ une personne sur six dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une agence de l’ONU." (...) ------ NDÉ Avis 149 Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) Extrait … Les perturbateurs endocriniens agissent en interférant avec le fonctionnement hormonal normal. Chez la femme, l’exposition aux perturbateurs endocriniens est associée à une diminution de la réserve ovarienne, à une altération de la qualité des ovocytes, à une augmentation du risque d’insuffisance ovarienne prématurée, de fausses couches à répétition, d’accouchements prématurés et de cancers gynécologiques. Chez l’homme, des études montrent que l’exposition aux perturbateurs endocriniens est associée à une altération de la spermatogénèse, d’anomalies pubertaires et de cancers du testicule. Par ailleurs, un certain nombre de situations à risques sont fréquentes dans la population : exposition à la pollution, stress, manque de sommeil, mauvaise alimentation, tabac, cannabis, sédentarité…, des facteurs qui sont tous impliqués dans la genèse de l’infertilité. Le Professeur Rachel Levy distingue à ce sujet les causes maternelles des états de santé et de maladie (originales développementales) dites DOHaD (1), et les causes paternelles dites POHaD (2). Ces deux champs de recherche investissent le champ de l’épigénétique et s’intéressent particulièrement à la nutrition et aux expositions environnementales dont les conséquences pour l’enfant à naître peuvent être présentes dès la naissance (retard de croissance intra-utérin, par exemple) ou se révéler plus tard notamment par des pathologies à l’âge adulte. Une dimension transgénérationnelle Il a été mis en évidence, par plusieurs études, l’existence d’un lien entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens durant la grossesse et des troubles de la reproduction chez les descendants. Cette transmission de marqueurs épigénétiques favorisant l’apparition de troubles à l’âge adulte ne concerne pas seulement la fertilité mais également les cancers, la santé du cœur, pancréas, cerveau…. Des modifications épigénétiques consécutives à des expositions à des perturbateurs endocriniens semblent bien démontrées comme étant les médiateurs de ces effets. Cette exposition a aussi été rapportée comme pouvant induire une infertilité, des affections testiculaires et un syndrome des ovaires polykystiques. Tous les facteurs mentionnés ci-dessus influencent non seulement la fertilité des personnes exposées mais également celle de leurs descendants ; il est donc essentiel de lutter contre ces expositions. (1) DOHaD pour Developmental Origins of Health and Disease ou concept des origines développementales de la santé (2) POHAD pour The Paternal Origins of Health and Disease ou concept des paternités biomédicales et causalités sociales
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Bernadette Cassel
April 8, 11:52 AM
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(ETX Daily Up) - Dans une indifférence générale, les études s'enchaînent et dressent un constat alarmant sur l'effondrement vertigineux des populations d’insectes, en Europe comme ailleurs dans le monde. Publié le 07/04/2025 à 12:31 La Dépêche du Midi "Pourtant, ces minuscules créatures jouent un rôle fondamental dans le maintien des grands équilibres écologiques. Une étude britannique, récemment publiée dans la revue Science, lance un appel pressant : mieux surveiller ces espèces devient crucial pour espérer les préserver efficacement." (...) Image : Harnessing the breadth of evidence on insect biodiversity change. By combining data from a range of sources—including from time series, spatial comparisons, expert elicitation, and experiments—we can gain a more complete picture of how insects respond to drivers of change while allowing transparency in uncertainty and data gaps. ------ NDÉ Traduction Les insectes sont la forme dominante de la vie animale sur notre planète en termes de diversité des espèces, d'abondance et de biomasse. Ils remplissent une multitude de fonctions essentielles à la santé et au bien-être de l'homme et occupent des positions centrales dans les réseaux trophiques. Les insectes sont en déclin dans de nombreuses régions du monde sous l'effet de facteurs interdépendants. Il est essentiel de comprendre les mécanismes à l'origine de ces changements si nous voulons éviter d'autres déclins et préserver les populations d'insectes à l'avenir. Les insectes sont un groupe difficile à étudier car ils sont extrêmement divers, ont des cycles de vie complexes, sont fonctionnellement sophistiqués et subissent des fluctuations de populations importantes. En outre, la base de données fragmentée et non représentative disponible signifie que l'état global de la biodiversité des insectes reste incertain. Face à ces défis, de nouvelles approches sont nécessaires pour déterminer le statut global des insectes et leurs réponses aux facteurs de changement. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Bernadette Cassel
April 6, 5:47 AM
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Dans un communiqué, le CHU de l’île a fait part d’une « augmentation très importante de l’activité des services d’accueil des urgences ».
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Bernadette Cassel
April 4, 5:52 AM
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La découverte d’une guêpe préhistorique du Crétacé, dont le fossile, pris dans de l’ambre, révèle une adaptation étonnante et complexe. par Brice Louvet 2 avril 2025, 11 h 45 min "L’histoire de la Terre regorge de mystères qui ne cessent de fasciner les scientifiques. Parfois, une simple découverte peut bouleverser notre compréhension des comportements et des stratégies évolutives des espèces disparues. C’est exactement ce qui vient de se produire avec la découverte d’une guêpe préhistorique du Crétacé, dont le fossile, pris dans de l’ambre, révèle une adaptation étonnante et complexe. Cet insecte parasite, maintenant appelé Sirenobethylus charybdis, porte autour de sa taille un dispositif surprenant qui ressemble à une Dionée attrape-mouche miniature, une innovation biologique surprenante pour cette époque." (...) ------ NDÉ L'étude Image : †Sirenobethylus charybdis sp. nov., holotype (specimen CNU-HYM-MA2015124) female. A Dorsal view as preserved. B The tip of abdomen and ovipositor in ventral view, showing trigger hairs (black arrows). C The tip of abdomen and ovipositor in lateral view, showing trigger hairs (black arrows), ovipositor (orange arrow) and groove on the sternum 7 (blue arrow). D Habitus reconstruction. Scale bars: A 0.5 mm; B 0.3 mm; C 0.2 mm. Abbreviations: S6 sternum 6; T7 tergum 7; S7 sternum 7
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Bernadette Cassel
April 2, 5:47 AM
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Les chercheurs explorent de nouvelles voies pour lutter contre le paludisme, une maladie qui continue de faire des ravages, causant plus de 500 000 décès annuels. Parmi ces pistes, une étude menée par l'École de médecine tropicale de Liverpool propose une utilisation innovante du médicament nitisinone. 30/03/2025 à 9h49 Jessica ROUX [...] Comparaison avec d’autres traitements antiparasitaires "La nitisinone a été comparée à l’ivermectine, un autre médicament antiparasitaire utilisé pour tuer les moustiques. Bien que l’ivermectine tue les moustiques à des concentrations plus faibles, la nitisinone agit plus rapidement et reste plus longtemps dans le sang, augmentant les chances de contact avec les moustiques. De plus, contrairement à l’ivermectine qui cible le système nerveux, la nitisinone est moins neurotoxique. Cette caractéristique le rend potentiellement plus sûr pour une utilisation à grande échelle. Les chercheurs soulignent que la demi-vie plus longue du nitisinone dans le sang humain est un avantage considérable pour sa viabilité sur le terrain. Un espoir pour la lutte contre le paludisme Alors que les efforts pour éradiquer le paludisme stagnent face à des populations croissantes et à une résistance accrue aux traitements, la nitisinone apporte un nouvel espoir. Il pourrait compléter d’autres mesures de lutte contre la propagation du paludisme, tout en minimisant les risques pour les humains et la faune. Cette approche novatrice pourrait jouer un rôle crucial dans les stratégies futures de lutte contre le paludisme. La recherche, publiée dans Science Translational Medicine, souligne le potentiel du nitisinone en tant qu’outil complémentaire pour contrôler les maladies transmises par les insectes." (...) ------ NDÉ L'étude
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Bernadette Cassel
March 31, 8:43 AM
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Les végétaux regorgent de ressources pour repousser les attaques de ravageurs et de maladies. En faire des alliés permet de réduire le recours aux produits phytosanitaires. 30 mars 2025Comment l’ingéniosité des « plantes de service » peut aider à réduire les pesticides Paula Fernandes, Cirad; Alain Ratnadass, Cirad; François-Régis Goebel, Cirad et Gaëlle Damour, Cirad "Chaque jardinier connaît l’œillet d’Inde, allié qui éloigne insectes et maladies du potager. Mais saviez-vous qu’il existe de nombreuses autres plantes, dites « plantes de service », précieuses pour une agriculture plus respectueuse de la santé et de l’environnement ? Des résultats de recherche révèlent qu’une large gamme de plantes, lorsqu’on les intègre aux systèmes de culture, sont capables de réguler les bioagresseurs des champs (insectes et arthropodes, nématodes, champignons, bactéries, virus, adventices), et donc de réduire les besoins en pesticides." (...) Créer les conditions propices Penchons-nous dans un premier temps sur les mécanismes mis en œuvre par certains végétaux pour contrer les bioagresseurs aériens. Les plantes refuges, fréquemment implantées en bordure de parcelle, assurent un habitat favorable aux auxiliaires, en leur fournissant le gîte et le couvert. Ainsi, ces derniers sont déjà présents lorsque les ravageurs arrivent pour attaquer les cultures, ils interviennent plus rapidement (prédation, parasitisme). C’est le cas notamment du tournesol mexicain (Tithonia diversifolia) utilisé aux abords des champs de canne à sucre en Tanzanie pour attirer et préserver les coccinelles prédatrices du puceron jaune Sipha flava, ravageur majeur dans ce pays. Les plantes d’ombrage, intégrées dans la parcelle, modifient son microclimat. En changeant la luminosité et l’humidité, elles rendent les conditions climatiques défavorables à certains bioagresseurs et plus favorables à d’autres. C’est notamment le cas des eucalyptus ou érythrines dans les plantations de caféiers, vis-à-vis du champignon Colletotrichum kahawae provoquant l’anthracnose des baies au Cameroun. Ces plantes ont le même effet sur la cochenille Placococcus citri et le champignon Cercospora coffeicola qui provoque au Costa Rica la cercosporiose. Créer des barrières naturelles Certaines plantes jouent un rôle de barrière contre les agresseurs. Implantées en bordure, elles forment un rideau végétal qui empêche les ravageurs d’atteindre la culture. C’est le cas des barrières de Crotalaria juncea qui obstruent le passage des aleurodes, qui volent à hauteur d’homme vers les plants de piment." (...) Émettre des odeurs répulsives ou attractives Les plantes émettrices d’odeurs peuvent être utilisées seules ou bien combinées pour accroître leur efficacité dans un système « push-pull » : La plante « push », intégrée au milieu de la culture, diffuse un « parfum répulsif » pour les ravageurs. Les plantes aromatiques, telles que le basilic ou le gros thym antillais Plectranthus amboinicus, constituent un vivier intéressant de plantes « push ». Parallèlement, une plante « pull » est introduite, soit dans la parcelle pour attirer les auxiliaires, soit en bordure pour attirer vers elle le ravageur, le détournant ainsi de la culture. Ainsi, certaines variétés de maïs doux attirent la femelle de la noctuelle de la tomate qui, au lieu de pondre sur les tomates, va le faire sur les soies des épis de maïs – qui constituent des « voies sans issue » car les larves qui éclosent ne peuvent s’y développer. Image : Figure. Inspirée de Ratnadass et coll., 2011
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Bernadette Cassel
March 28, 12:40 PM
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PDF | Discovery of Isturgia deerraria (Walker, 1861) in Corsica: first record from the Metropolitan France. The authors report on the circumstances... | Find, read and cite all the research you need on ResearchGate Alexanor, 30 (5), 2022 (2024) Antoine Leveque & Daniel Morel "Les auteurs rapportent les circonstances de la découverte en Corse de la Géomètre Isturgia deerraria (Walker, 1861). A cette occasion, ils présentent en détail cette espèce méconnue des lépidoptéristes français : taxinomie et usage du nom au cours du temps, caractères diagnostiques de l'habitus (par rapport aux autres Isturgia corses, français et européens), biologie, répartition, code-barres ADN. Ils figurent l'habitus ainsi que les genitalia du spécimen femelle collecté en Corse et discutent son origine." "Une nouvelle fois, la découverte récente d’une espèce inédite pour la France est le fruit d’une session de prospections lépidoptérologiques effectuée en Corse. Ainsi, dans la nuit du 14 au 15 octobre 2023, prospectant au niveau de l’arrière-plage de Portigliolo, sur la commune de Propriano (Corse-du-Sud), l’un d’entre nous (D. M.), pensant qu’il puisse s’agir d’une nouveauté pour la Corse, capture un exemplaire femelle d’un Isturgia à l’habitus inhabituel, ne correspondant ni à celui d’Isturgia arenacearia ([Denis & Schiffermüller], 1775), ni à celui de l’endémique corso-sarde I. assimilaria (Rambur, 1833), les deux seules espèces d’Isturgia classiquement rencontrées sur l’Île de Beauté (4). Le lendemain matin, alors que nous nous retrouvons pour partager le petit déjeuner et faire le point sur nos prospections respectives de la nuit écoulée, nous examinons ensemble ce spécimen intrigant qui n’est pas sans évoquer l’Isturgia murinaria ([Denis & Schiffermüller], 1775) que nous connaissons par ailleurs de France continentale, encore qu’il s’agirait là d’une observation plutôt tardive en saison pour cette espèce. Toutefois, l’habitus de notre spécimen-mystère ne semble pas parfaitement correspondre à cette dernière, que nous écartons donc. À ce moment-là, il ne s’agit plus d’une « simple » nouveauté pour la Corse, mais de l’éventualité d’une espèce nouvelle pour la France que nous commençons à envisager sérieusement, scrutant de plus près les I. catalaunaria (Guenée, [1858]) et I. spodiaria (Lefèbvre, 1832) ; mais là encore, un examen attentif des habitus nous conduit à écarter ces deux Isturgia. Le spécimen est étalé quelques jours plus tard par le premier signataire, une fois de retour à son domicile (fig. 1-2). Un nouvel examen de l’habitus, couplé à des recherches complémentaires dans la littérature et sur Internet (notamment sur le site LepiWiki), nous inspire la forte présomption que nous sommes finalement en présence d’une femelle d’Isturgia deerraria." (...) Image : FIG. 1-2. — Femelle d’Isturgia deerraria recueillie en Corse-du-Sud, à Propriano, le 14-X-2023, D. MOREL leg. – 1, dessus. – 2, dessous. Échelle graphique : 0,5 cm. Clichés : © A. LÉVÊQUE.
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Bernadette Cassel
March 26, 2:50 PM
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En Australie, les piqûres de fourmis de feu, une espèce très invasive et venimeuse, ne cessent d’augmenter ces dernières semaines avec plus d’une vingtaine de personnes hospitalisées depuis le début du mois de mars. Publié le 25 Mar 2025 à 12H00 Mehdi SMAINI ------ NDÉ [Solenopsis invicta, the fire ant, or red imported fire ant (RIFA)] Image : Shown here is a close-up of a red fire ant, an invasive ant species that has spread around the world. Jesse Rorabaugh
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Bernadette Cassel
March 24, 11:03 AM
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Les pesticides d'usage courant (PUC) sont reconnus comme l'apport délibéré le plus important de substances bioactives dans les écosystèmes terrestres et l'un des principaux facteurs responsables du déclin actuel des insectes dans les zones agricoles. Exposition des insectes aux résidus de pesticides actuellement utilisés dans le sol et la végétation, selon leur répartition spatiale et temporelle dans les sites agricoles Carolina Honert, Ken Mauser, Ursel Jäger & Carsten A. Brühl Scientific Reports Publié : 21 janvier 2025 Afin de quantifier l'exposition saisonnière aux insectes dans le paysage à l'échelle régionale (Rhénanie-Palatinat en Allemagne), nous avons analysé la présence de plusieurs (93) ingrédients actifs dans les PUC sur trois types de cultures agricoles différents (avec chacun trois champs : arable, maraîchage, viticulture) et les prairies avoisinantes. Nous avons prélevé des échantillons mensuels de sol et de végétation pendant un an. Au total, 71 résidus de PUC ont été détectés dans différents mélanges, avec jusqu'à 28 PUC dans le sol et 25 dans la végétation dans des échantillons individuels. Les concentrations et le nombre de PUC dans la végétation ont fluctué au cours de la période d'échantillonnage, atteignant un pic pendant les mois d'été dans la végétation mais restant presque constants dans la couche arable. Nous avons calculé les risques additifs sur le terrain pour les vers de terre, les collemboles et les abeilles sauvages vivant dans le sol à l'aide des concentrations de PUC mesurées dans le sol. Nos résultats appellent à la nécessité d’évaluer les risques liés aux mélanges CUP à de faibles concentrations, car de multiples résidus sont chroniquement présents dans les zones agricoles. Étant donné que ce risque n'est pas pris en compte dans la réglementation, nous soulignons l'urgence de mettre en œuvre des objectifs mondiaux de réduction des pesticides. (traduction directe dans Scoopit)
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Bernadette Cassel
April 20, 2:39 PM
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Une théorie mathématique de l’information aide à prédire la forme des réseaux d’interactions chimiques entre plantes et insectes. Des scientifiques neuchâtelois appliquent maintenant cette approche aux prairies des Alpes suisses. Keystone - ATS 19 avr. 2025, 05:00 Accès limité "Que ce soit pour se nourrir, se reproduire ou se défendre, les plantes interagissent avec des organismes de leur voisinage en émettant différentes substances chimiques. Ces interactions tissent une toile que l’on peut modéliser à l’aide de la théorie de l’information utilisée, par exemple, dans des réseaux de télécommunications. C’est ce que fait la professeure Pengjuan Zu, en poste depuis février à l’Université de Neuchâtel (UniNE), en cherchant à «déchiffrer le langage chimique entre les plantes et les insectes dans les communautés écologiques», selon l’intitulé de son projet soutenu par le Fonds national suisse (FNS). Pengjuan Zu applique à l’écologie la théorie de l’information, fondée à la fin des années 1940 par le mathématicien américain Claude Shannon. Elle travaille à l’échelle des communautés d’espèces composées de plantes et d’insectes, pièces maîtresses de la biodiversité et acteurs clés des écosystèmes aussi bien naturels qu’agricoles. Molécules odorantes «Nous avons développé un cadre conceptuel sur la manière..." (...) Image : Comprendre les relations entre plantes et pollinisateurs, c'est ce à quoi s'emploie l'équipe de chercheur·euses neuchâtelois·es. Photo: archives Lucas Vuitel
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Bernadette Cassel
April 17, 11:56 AM
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Les Phlébotomes sont des hématophages pouvant transmettre des maladies, Lison Laroche nous explique ses recherches pour mieux comprendre ces insectes Par Lison Laroche janvier 27, 2025 "En raison de leur comportement hématophage, les phlébotomes sont impliqués dans la transmission de différents agents pathogènes tels que les parasites leishmanies et les phlébovirus (Famille : Phenuiviridae ; Ordre : Bunyavirales). Certains phlébovirus sont associés à des pathologies humaines, comme le virus Toscana (TOSV). Ce virus a été isolé pour la première fois en 1971 chez les espèces Phlebotomus perniciosus et Phlebotomus perfiliewi en Italie centrale (Toscane)." (...)
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Bernadette Cassel
April 15, 12:07 PM
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La transmission orale du parasite protozoaire Trypanosoma cruzi, par le biais de boissons et d'aliments contaminés, est en augmentation dans plusieurs pays. ------ via Medscape édition française — Bluesky, 14.04.2025 "[Journée mondiale de la maladie de #Chagas] Dans l’Actu : transmission orale de la maladie de Chagas http://ms.spr.ly/63324qAPPe " https://bsky.app/profile/medscapefrancais.bsky.social/post/3lmrp6ovccn2w
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Bernadette Cassel
April 12, 1:40 PM
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Pour régénérer les prairies semi-naturelles méditerranéennes dégradées, les fourmis moissonneuses sont des alliées de choix. Loïc Mangin 12 avril 2025 Image : Une fourmi Messor barbarus dépose une graine de luzerne Medicago rigidula dans un dépotoir. Crédit : T. de Almeida, IMBE ------ NDÉ Les études (Léa Saby et al.) - Restoring a Mediterranean grassland by replacing the natural stone cover and sowing the dominant grass - CNRS - Centre national de la recherche scientifique, 22.04.2024 https://cnrs.hal.science/hal-04554862/
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Bernadette Cassel
April 9, 7:14 AM
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Combien faut-il d’arbres dans la ville idéale ? À quels endroits les planter ? Quelles espèces choisir ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arbres en ville sans oser le demander. Bastien Castagneyrol, Inrae; Alain Paquette, Université du Québec à Montréal (UQAM) et Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) "... Ces dernières années ont bien montré l’impact que peut avoir une surabondance de certaines espèces ou groupes, comme les frênes en Amérique du Nord, victimes d’un insecte, l’agrile du frêne, qui en absence de traitement tue pratiquement tous les arbres en quelques années. Or les frênes sont parmi les espèces les plus fréquentes dans la canopée des villes d’Amérique du Nord (plus de 20 % à Montréal, par exemple). Qu’un insecte ravageur s’installe durablement, et c’est la majorité de la forêt urbaine qui est menacée, avec des conséquences rapidement mesurables sur la santé humaine. Ainsi, la diversification des plantations est le meilleur outil que nous ayons pour réduire le risque lié aux changements climatiques, aux insectes et aux maladies exotiques. De la même manière que l’agricultrice avisée ne placera pas tous ses œufs dans un seul panier, ou que la banquière performante diversifiera son portefeuille d’actions, la diversification de la forêt urbaine diminue son exposition au risque par « effet de portefeuille », cette idée portant en effet le même nom en économie et en écologie." ------ NDÉ En relation :
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April 7, 1:06 PM
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Abstract. The evolutionary origins of mimicry in the Easter egg weevil, Pachyrhynchus, have fascinated researchers since first noted more than a century ag How the Easter Egg Weevils Got Their Spots: Phylogenomics Reveals Müllerian Mimicry in Pachyrhynchus (Coleoptera, Curculionidae). | Systematic Biology | Oxford Academic MH Van Dam, A Anzano Cabras, AW Lam - Systematic Biology, 2023 ------ NDÉ Traduction Le mimétisme müllérien, ou mimétisme dans lequel deux ou plusieurs espèces toxiques se ressemblent, est répandu dans tout le règne animal. Étant donné les motifs de couleur variés mais discrets chez Pachyrhynchus, ce genre présente l'une des meilleures opportunités d'étudier l'évolution du mimétisme parfait et imparfait. [...] Nos résultats indiquent que de nombreux motifs colorés mimétiques observés chez des espèces sympatriques sont dus à une évolution convergente. Nous suggérons que cette convergence est guidée par une sélection positive dépendante de la fréquence.
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April 5, 7:33 AM
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Ce rapport du service des données et études statistiques (SDES) aborde, tout au long de ses 140 pages, quatre thématiques précises : l’épuisement des ressources naturelles, la pollution des milieux naturels, le changement climatique et le déclin de la biodiversité. Quel est l’état de l’environnement en France ? Comprendre en trois minutes Par Chloé Denis et Olivier Escher (motion design) Publié aujourd’hui à 06h00, modifié à 13h43 "Le dernier rapport sur l’état de l’environnement en France révèle une situation critique des écosystèmes malgré quelques améliorations, notamment sur la qualité de l’air." ------ NDÉ Le rapport État de l’environnement en France RAPPORT 2024 Publié le 31 mars 2025 | Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion de territoires Le Rapport sur l’état de l’environnement en France, REE 2024, répond à un objectif : apporter des clés de lecture sur les grands enjeux de la transition écologique. Publié tous les 4 ans par le Commissariat général au développement durable, ce rapport fournit des informations objectives, fiables et scientifiquement fondées. Il répond à l’engagement qu’a pris la France en ratifiant la convention d’Aarhus en 2002, de rendre l’information environnementale accessible et compréhensible à tous les citoyens. Cette édition 2024 s’articule autour de quatre défis environnementaux, étroitement liés : l’épuisement des ressources naturelles, la pollution des milieux naturels, le changement climatique, et le déclin de la biodiversité.
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Bernadette Cassel
April 3, 1:23 PM
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Pour retrouver leur chemin, les abeilles et les fourmis s’appuient sur une perception de l’environnement bien différente de la nôtre… et dont s’inspirent certains roboticiens. Julien Serres Publié: 2 avril 2025, 12:23 CEST "... Pour imiter l’œil des insectes, nous avons développé en 2013 le premier capteur visuel miniature (1,75 gramme) de type œil composé de 630 petits yeux élémentaires, appelé CurvACE. Ce capteur, aux performances toujours inégalées à ce jour, est capable de mesurer des vitesses de défilement de contrastes visuels, que ce soit par un clair de lune ou une journée très ensoleillée. L’avantage majeur de cet œil composé est son large champ visuel panoramique horizontal de 180° et vertical de 60° pour une taille de seulement 15 millimètres de diamètre et une consommation de quelques milliwatts. Même si les récepteurs GPS consomment autant que le capteur CurvACE, les calculs effectués pour déterminer votre position à partir des signaux satellitaires sont extrêmement coûteux. C’est pour cela que la navigation sur smartphone est très consommatrice d’énergie. À cela, il faut ajouter le coût énergétique et écologique de l’entretien des constellations de satellites. Puis, nous avons équipé un drone miniature de 80 grammes d’une paire de capteurs CurvACE, grâce auxquels il peut suivre un relief accidenté. Ce type de capteur pesant seulement quelques milligrammes pourrait équiper les drones de demain." (...) Image : Premier œil composé et courbe, réalisé dans le cadre du projet européen CurvACE. Ce capteur intègre une matrice de pixels autoadaptatifs (630 pixels) et leurs microoptiques de manière à former une juxtaposition de petits yeux élémentaires selon une courbe cylindrique. Dario Floreano, École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Laboratory of Intelligent Systems (LIS), Fourni par l'auteur ------ NDÉ Étude récente avec participation de l'auteur Gabriel Gattaux, Antoine Wystrach, Julien R Serres, Franck Ruffier.
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Bernadette Cassel
April 1, 7:14 AM
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De nombreux papillons, abeilles et mites sont en voie de disparition, selon un nouveau rapport, coécrit par un chercheur canadien. ------ NDÉ L'étude Image : Threats to pollinators. (A) Threats affecting at-risk pollinators as identified by experts (species can be affected by >1 threat). (B) Top three threats to bees. (C) Top three threats to butterflies and moths. (D) Threat affecting the greatest number of species in each state, province, or territory. Multiple colors in a state, province, or territory indicate ties. Map created in ArcGIS.
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Bernadette Cassel
March 29, 7:27 AM
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Le plécoptère Dictyogenus nadigi, une mouche de pierres alpine, est élu nouvelle espèce de l'année 2025 par la Swiss Systematics Society. Dans une étude récemment publiée, un chercheur suisse a décrit six nouvelles espèces de ce groupe d'insectes aquatiques. CQFD Stéphanie Jaquet et l'ats Publié mercredi à 11:47 Modifié à 13:06 " Plecoptera, c'est le nom d'un des groupes des mouches alpines: ces insectes portent ce nom, car ils se posent de préférence sur les pierres des rives. Jean-Paul Reding, chercheur indépendant, a baptisé l'une de ces espèces Dictyogenus nadigi, en hommage à l'entomologiste Adolf Nadig, décédé en 2003. Ce dernier a fait œuvre de pionnier dans l'étude de la faune des sources du Parc national suisse. La Suisse abrite une grande diversité de plécoptères: 127 des 516 espèces connues en Europe vivent dans notre pays, a indiqué mercredi la Swiss Systematics Society (SSS), membre de l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT). Les espèces du genre Dictyogenus se trouvent surtout le long des torrents et rivières des Alpes, jusqu'à une altitude de 2700 mètres. Malgré leur large répartition, on constate un recul alarmant des plécoptères dans de nombreuses régions, selon la SSS. C'est également le cas en Suisse, où près de 40% des espèces figurent sur la liste rouge. Indicateurs de la qualité de l'eau Les plécoptères font partie du groupe des insectes aquatiques: ils ne sont présents que dans les cours d'eau intacts. Par conséquent, ils sont utilisés comme indicateurs de la qualité de l'eau: leur présence indique qu'une rivière ou un ruisseau n'est pas pollué ou qu'il est bien oxygéné. Les insectes aquatiques sont des êtres fascinants, poursuit la SSS: chez de nombreuses espèces, les adultes n'ont qu'une vie très courte dans les airs et meurent après avoir pondu leurs œufs dans l'eau. C'est là que se développent leurs larves – ce qui marque le début d'un nouveau cycle." Image : La mouche de pierre, élue nouvelle espèce de l'année 2025
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Bernadette Cassel
March 27, 10:57 AM
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Les scarabées Goliath, ces géants de la famille des coléoptères, sont aujourd'hui au cœur d'une problématique environnementale préoccupante. Originaires d'Afrique de l'Ouest, ces insectes impressionnants sont menacés d'extinction en grande partie à cause de la déforestation liée à la production de cacao. La situation alarme les écologistes et met en lumière les conséquences désastreuses de
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Bernadette Cassel
March 25, 7:13 AM
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Les 121 espèces de libellules (Odonata) recensées du Bénin sont cataloguées et illustrées. 21 espèces sont recensées formellement pour la première fois, même si quelques-unes sont déjà citées sur la page web de ADDO: Lestes ochraceus, Lestes pallidus, Africallagma subtile, Agriocnemis exilis, Aeschna ephippiger, Gynacantha nigeriensis, Lestinogomphus obtusus, Paragomphus genei, Phyllogomphus occidentalis, Phyllomacromia contumax, Phyllomacromia hervei, Phyllomacromia pseudafricana, Hadrothemis camarensis, Nescithemis nigeriensis, Orthetrum trinacria, Palpopleura jucunda, Rhythemis fenestrina, Tetrathemis polleni, Tramea limbata, Trithemis kalula et Zygonyx flavicosta. Catalogue illustré des Odonates du Bénin Published September 24, 2024 Zenodo 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐈𝐁𝐄𝐋𝐋𝐔𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝐁𝐄́𝐍𝐈𝐍, 𝐔𝐍 𝐂𝐀𝐓𝐀𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 𝐄𝐓 𝟏𝟐𝟏 𝐄𝐒𝐏𝐄̀𝐂𝐄𝐒
𝘓’𝘖𝘱𝘪𝘦-𝘰𝘥𝘰𝘯𝘢𝘵𝘦𝘴 𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦, 𝘥’𝘢𝘶𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘲𝘶’𝘪𝘭 𝘴’𝘢𝘨𝘪𝘵 𝘭𝘢̀ 𝘥’𝘶𝘯 𝘱𝘢𝘺𝘴 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤𝘰𝘱𝘩𝘰𝘯𝘦 𝘥’𝘈𝘧𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦.
Avec ce catalogue des libellules du Bénin, Séverin Tchibozo du Centre de recherche pour la gestion de la biodiversité au Bénin (CRGB), fait la synthèse des connaissances sur l’odonatofaune béninoise, après une vingtaine d’années de passion pour ce groupe. Avec Jean Michel Maez, il nous présente donc les 121 espèces de libellules recensées du Bénin dans une publication de 541 pages (eh oui !), bien illustrée, et avec une intéressante partie introductive sur le Bénin, un petit pays du golfe de Guinée, pas forcément bien connu ; 115 000 km², 14 millions d’habitants et une longue histoire avec la France. Dans ce catalogue, 21 espèces sont formellement recensées pour la première fois. Il reste du travail à faire, prospecter, rechercher des espèces connues dans les pays voisins et susceptibles d’être présentes au Bénin, améliorer la connaissance sur la distribution des 19 espèces connues que d’une seule localité, et renforcer la connaissance sur l’odonatofaune en général, la synthèse portant sur 3 000 observations. Séverin Tchibozo insiste aussi sur la nécessité d’éduquer à la conservation de la biodiversité dans un pays largement impacté par l’anthropisation déjà ancienne avec les cultures et par la progression de la démographie.
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Bernadette Cassel
March 23, 8:21 AM
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A new groundbreaking study A new groundbreaking German study proves that pesticides spread much further from the field than previously believed. A team of scientists led by Professor Dr. Carsten Brühl tested topsoil, vegetation, streams and puddles from 78 locations over a 180 km stretch, from remote areas in the UNESCO forests on the mountain ranges to the farmland in the Upper Rhine area. The research team detected a total of 63 pesticides. Almost all measurement sites were contaminated. Pesticides contaminate on a landscape scale - far beyond the fields by pane on March 18, 2025 - 11:02 Ken M. Mauser, Jakob Wolfram, Jürg Spaak, Carolina Honert & Carsten A. Brühl ------ NDÉ Traduction (extraits) On sait que les pesticides contribuent largement au déclin de plusieurs groupes d'organismes et de la biodiversité. L'air dans les paysages agricoles intenses est particulièrement chargé en pesticides à usage courant (PUC), et les PUC peuvent être transportés sur de longues distances. Ainsi, des PUC ont été détectés non seulement dans les champs de culture mais aussi dans des zones non ciblées ou même dans des insectes dans des zones de conservation de la nature. Brühl, C. A. et al. Direct pesticide exposure of insects in nature conservation areas in Germany. Sci. Rep. 11, 24144 (2021) Dans notre étude, les CUP les plus fréquemment détectés dans la couche arable étaient les fongicides fluopyram (94% de tous les échantillons), boscalid (42%), spiroxamine (37%) et pyraclostrobine (22%). Dans la végétation, les CUP les plus fréquemment enregistrés étaient les fongicides fluopyram (92%), spiroxamine (55%), cyflufenamid (41%) et boscalid (38%). Dans les eaux de surface, les détections prédominantes comprenaient le fongicide fluopyram (77 %), l'insecticide pirimicarbe (67 %), l'herbicide métazachlore (63 %) et l'insecticide tébufénozide (63 %). Chacun de ces PUC fréquemment détectés est classé comme "alerte élevée" ou "alerte modérée" par la base de données des propriétés des pesticides dans au moins une des trois catégories "devenir dans l'environnement", "écotoxicité" et "santé humaine" (tableau supplémentaire 3). Sur l'ensemble des 63 PUC détectés, 35 % sont classés dans la catégorie "Alerte élevée" pour le "devenir dans l'environnement", 43 % dans la catégorie "Alerte élevée" pour l'"écotoxicité" et 40 % dans la catégorie "Alerte élevée" pour la "santé humaine" PPDB. PPDB: Pesticide Properties DataBase (2024) https://sitem.herts.ac.uk/aeru/ppdb/en/atoz.htm. Accessed June 2024. https://sitem.herts.ac.uk/aeru/ppdb/en/atoz.htm (2024) Le fongicide spiroxamine, détecté dans plus d'un échantillon de végétation sur deux et dans un échantillon de terre végétale sur trois, peut augmenter la mortalité des insectes parasites bénéfiques Anagyrus vladimiri et Trichogramma evanescens dans la viticulture, ce qui indique l'impact possible de la contamination par les CUP sur les organismes non ciblés et la réduction du potentiel de lutte biologique contre les ravageurs. Mansour, R., Bauer, A. L., Goodarzi, M. & Hoffmann, C. Toxicity of Pesticides Applied in European Vineyards on Anagyrus vladimiri and Trichogramma evanescens, Parasitoids of Planococcus ficus and Lobesia botrana. Insects 14, 907 (2023) Les traces d'insecticides menacent de nombreux organismes non ciblés en affectant les caractéristiques de l'individu, notamment le développement, la physiologie, le comportement et la communication. Müller, C. Impacts of sublethal insecticide exposure on insects — Facts and knowledge gaps. Basic Appl. Ecol. 30, 1–10 (2018) Dans une étude récente portant sur plus de 1 000 pesticides, l'exposition de Drosophila melanogaster à des doses sublétales (reflétant l'application typique sur le terrain et les faibles concentrations dans l'environnement) a révélé que 57 % des pesticides étudiés modifiaient de manière significative le comportement des larves après une exposition de courte durée Gandara, L. et al. Pervasive sublethal effects of agrochemicals on insects at environmentally relevant concentrations. Science 386, 446–453 (2024). Une étude portant sur 124 tronçons de cours d'eau en Allemagne a montré que les pesticides présents dans les cours d'eau agricoles étaient le principal facteur de réduction des populations d'insectes vulnérables dans les communautés d'invertébrés aquatiques et que l'échantillonnage en fonction des événements permettait d'enregistrer en outre les pics de concentration à court terme induits par les pluies de surface. Outre les effets sur l'environnement aquatique, les chaînes alimentaires terrestres dans les zones riveraines peuvent être affectées par la réduction de l'émergence des insectes. Les néonicotinoïdes acétamipride et thiaclopride, détectés dans deux petits cours d'eau (T4_3 et T5_7), étaient les pesticides les plus fréquemment détectés dans 90 à 100 % des échantillons d'insectes émergents dans une étude réalisée dans la même région et il a été démontré qu'ils se bioamplifiaient dans les araignées riveraines. Liess, M. et al. Pesticides are the dominant stressors for vulnerable insects in lowland streams. Water Res. 201, 117262 (2021) ------ via PAN Europe sur X : "A new 🇩🇪 study proves that #pesticides spread further from the field than previously believed. A team of scientists led by Prof Dr Carsten Brühl tested topsoil, vegetation, streams and puddles from 78 locations. The research team detected 63 pesticides. https://t.co/p5plYW20D5 https://t.co/ooqSFQtXZW" / X https://x.com/EuropePAN/status/1901967659643617352
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