Elevage et numérique

C’est l’estimation produite par l’Observatoire des usages du numérique en agriculture, qui évalue à 600 le nombre de robots en usage en cultures et à 18.000 en élevage.

Agriculture et numérique : grand basculement révélé par la crise du Covid-19, le point en 2022 À l'occasion de la crise du Covid-19, loin de sombrer dans le désespoir, le monde agricole a su réagir, et souvent en utilisant le numérique. Par exemple, sur la banque, l'e-commerce ou la médecine, le monde agricole a véritablement basculé dans le numérique, qu'il avait adopté depuis un certain temps mais envers lequel il gardait une certaine distance. Cette fiche de l'Académie d'agriculture de France actualise, en 2022, la vision que l'on avait de ce sujet en 2020. Elle montre que l'essentiel des observations faites alors reste d'actualité, sauf quelques "détails" qui n'en sont pas.

Réduction des intrants, nouveaux itinéraires, évolution des équipements : les agriculteurs et leurs conseillers ont besoin de nouvelles références techniques, davantage contextualisées, et de partager leurs retours d’expériences pour améliorer la maîtrise de ces outils et la performance de leurs systèmes de production.

L’échange entre pairs occupe alors une place centrale dans l’élaboration et la validation de ces connaissances scientifiques et empiriques. Parallèlement, beaucoup d’agriculteurs ressentent le besoin de partager la réalité de leur quotidien et de rendre compte de la durabilité de leurs productions dans un contexte de remise en cause régulière de leurs pratiques. Certains sont même devenus de véritables influenceurs en interagissant régulièrement avec leurs followers et en leurs proposant du contenu.

Quel rôles, atouts et limites ont les plateformes collaboratives et les réseaux sociaux dans la production, la capitalisation et le partage de connaissances agronomiques ? Bousculent-ils ou renforcent-ils les acteurs traditionnels du développement agricole ? Permettent-ils la création et l’animation de nouvelles communautés ?

Des questions auxquelles nous répondront durant ce webinaire avec la Chaire AgroTIC. 

Programme et inscriptions

Ce webinaire aura lieu le mardi 26 avril de 10h à 12h. Le programme sera communiqué prochainement.
Pour vous inscrire dès à présent, cliquez ICI

Pour tout complément d’information, contactez : sarah.djafour@supagro.fr

Pas besoin d’être cuisinier pour voir des cerveaux s’agiter, des candidats tout donner pour remporter un prix convoité… Nous, équipe AgroTIC, nous vivons ça chaque année avec le Challenge IoT !!!

Le Challenge IoT (Internet of Things), c’est un 3 en 1 : un module d’enseignement, une compétition, une action soutenue par la chaire AgroTIC. Il associe les étudiants de deux formations :

• les étudiants AgroTIC, issus de Bordeaux Sciences Agro et de l’Institut Agro (Montpellier SupAgro),
• les étudiants de la filière Télécommunications de Bordeaux INP -Enseirb-Matmeca.

Les élèves ont une semaine pour relever un défi : imaginer et concevoir un objet connecté permettant de répondre aux besoins exprimés par des acteurs du monde agricole. L’objectif : immerger les élèves dans le monde de l’Innovation et leur permettre de mobiliser des compétences en matière d’Internet des Objets.

Cette année, la 4eme édition intitulée « Chou Devant ! » mettait à l’honneur la filière Maraichage. Un grand merci au GAEC de Franchemont qui a accueilli la traditionnelle visite servant de (première) source d’inspiration pour les étudiants (et merci à Corentin de la Cellule Numérique et Innovation Pédagogique qui a permis aux étudiants restés à distance de suivre la visite en vidéo !).

Le partenariat avec Agreenium est renouvelé en 2021 !

On vous propose une nouvelle saison des agrowebinaires du mardi, à destination des professionnels, des enseignants et des étudiants.

La saison 2 (de janvier à mars 2021) poursuit le travail engagé pendant la saison 1 (octobre à décembre 2020) sur les thématiques Agroécologie et Agriculture numérique.

A partir d’un échange entre un chercheur, un praticien et un enseignant sur un sujet donné, chacun pourra s'informer sur de nouveaux savoirs produits et sur leur mise en œuvre dans la pratique. 

Ces rendez-vous auront lieu chaque mardi de 13h à 14h à partir du à partir du 12 janvier.

Tout le monde entend parler d’agriculture 4.0 sans vraiment savoir de quoi il s’agit. Si nous prenons un peu de recul, la meilleure des définitions est de faire une analogie avec le monde de l’industrie 4.0. L’acquisition d’une masse de données et demain, leur traitement automatisé assisté d’une intelligence artificielle, doivent permettre à chaque exploitation d’optimiser ses performances économiques. Les changements sont en cours avec les interrogations qu’ils peuvent soulever. Un second article entrera plus dans les détails des solutions concrètes apportées par l'agriculture 4.0.

Even the nation’s oldest and most storied industry -- farming -- isn’t immune to the information revolution. Here’s a look at the most promising technology startups that are seeking to improve the work and lives of America’s farmers.

L'industrie agricole européenne connait une révolution des robots provoquée par l’intelligence artificielle.

La présence du numérique dans l'agriculture est de plus en plus importante et cela implique de nouvelles compétences pour les futurs agriculteurs. En parallèle, il est nécessaire pour les enseignants de mieux connaître ce domaine afin de l'intégrer dans les formations. Le numérique représente aussi des opportunités à saisir pour les professionnels agricoles : agriculteurs, conseillers, techniciens, etc ... pour affiner des pratiques, requestionner des habitudes, objectiver des décisions, mesurer des impacts, identifier les apports des technologies numériques pour apprendre à produire autrement.

Le Pôle TES, les Chambres d'agriculture de Normandie et UniLaSalle vous invitent le 5 mai prochain pour la 5ème édition du séminaire Dat’Agri, en visioconférence, où le monde de la data rencontre celui de l’agriculture. Que ce soit pour améliorer la gestion de leur exploitation ou de leurs conditions de travail, le numérique fait désormais partie du quotidien de nombreux agriculteurs. Grâce à des outils numériques simples et efficaces, l’agriculture devient de plus en plus connectée chaque jour et une quantité importante de données est ainsi générée, source de multiples cas d’usages. Quelles sont ces données, comment les transformer et pour quel usage ? Nous vous donnerons les clés pour répondre à ces questions lors du prochaine séminaire, au cours duquel nous échangerons sur ce rôle central de la donnée comme moteur des outils numériques, l’importance de la traiter et de la valoriser, pour permettre de solutionner les problématiques de nos agriculteurs d’aujourd’hui et de demain.

Programme : 14h00 – Discours d’introduction ► Marie Lummerzheim, Directrice UniLaSalle Rouen, et Marie Pereda, Responsable territoriale, Pôle TES. Thème #1 La donnée : une matière première indispensable pour les outils numériques ► Conférence : Le cycle de la donnée, Salima Taïbi, Responsable Equipe Management et Numérique, UniLaSalle et présentation d’étudiants d’UniLaSalle MSc Agricultural and Food Data Management. ► Table ronde : animation par Rémi Laurent, Directeur Innovation Recherche et Développement, Chambres d’agriculture de Normandie. → Agdatahub, Renaud Font, Directeur des opérations → DataLab, David Moreau, directeur de Devolis sur l'agence de Rouen, partenaire du DataLab → Proagrica, Mickaël Nabat, Responsable du développement commercial → Terres Inovia, Idir Ahras, Responsable Data Sciences, Direction de la Data et de l’innovation numérique Thème #2 Une donnée utile est une donnée traitée et valorisée ► Conférence : présentation du projet SOS_AMI, UniLaSalle, Karine Laval, Directrice de la recherche, et Isabelle Gattin, Directrice de l’unité de recherche AGHYLE (Agroécologie, Hydrogéochimie, Milieux et Ressources). ► Table ronde : animation par Xavier L’Hostis, Responsable innovation chez Adventiel. → Chambres d’agriculture de Normandie, Pierre Cordel, Chargé de projet numérique → Agro EDI Europe, Bruno Prepin, Délégué Général → OKP4 → be Api, Maxime Becu, Responsable R&D et Chef de projets en Agriculture de Précision Thème #3 Un enjeu essentiel : la prise en main de la solution par l’utilisateur final ► Conférence : Mes Parcelles, David Delestre, Responsable régional Mes Parcelles, Chambres d’agriculture de Normandie. ► Table ronde : animation par Gilles Robert, Directeur de Forlabs. → CUMA Ouest, Stéphane Volant, Chargé de missions → Littoral normand, François Arnaud, Directeur technique et innovation → LinkinFarm, Philippe Fournier, Président. Lancement de l’AMI Transitions agricoles Le Pôle TES, les Chambres d’agriculture de Normandie et leurs partenaires, le Village by CA, Images & Réseaux, Normandie Incubation, UniLaSalle, l’agglomération de Lisieux Normandie et Forlabs, lancent un Appel à Manifestation d’Intérêt pour identifier des projets d’innovations numériques au service des transitions agricoles (énergétiques, climatiques, agroécologiques). 17h00 Conclusion ► Gilles Lievens, Agriculteur, Président de la Chambre d’agriculture de l’Eure, Président Innovation-Recherche-Développement des Chambres d’agriculture de Normandie, et coordinateur du domaine d’usage Numérique et Agriculture au Pôle TES.

L'agriculture 4.0 se démocratise

Grâce aux technologies dites de précision (robotique, intelligence artificielle et objets connectés), l’agriculture française amorce sa transition 4.0. Concrètement, les grosses exploitations tricolores sont de plus en plus nombreuses à s’équiper de robots et de systèmes d’automatisation, de drones, de systèmes d’autoguidage, de systèmes de gestion ou encore d’analyse des données météo. De quoi améliorer la situation financière des quelque 450 exploitations du pays. Celle-ci s’est encore détériorée en 2020 avec un revenu net en repli d’environ 11% à 15 milliards d’euros tandis que les surfaces cultivées ne cessent de diminuer (27 millions d’hectares). Les perspectives de développement de ces nouvelles technologies varient fortement selon les segments. Si les systèmes de guidage et d’autoguidage affichent des taux d’équipements déjà conséquents (30% à 50% pour la géolocalisation embarquée), d’autres commencent juste à devenir une réalité tangible. Le cap des 10 000 robots installés a ainsi été franchi en 2020. Et leur nombre devrait continuer à croître rapidement puisque la moitié des éleveurs laitiers qui s’installent s’équipent désormais d’un robot de traite. A l’inverse, les robots de culture (encore au stade de prototypes) émergent à peine. Les services de télédétection gagneront eux aussi du terrain grâce à des offres plus riches et plus attractives. L’offre d’outils d’aide à la décision s’étoffera elle fortement ces prochaines années avec l’essor des capteurs connectés et les progrès de l’intelligence artificielle. Ce segment restera d’ailleurs le plus dynamique à l’horizon 2024 mais aussi celui où l’intensité concurrentielle sera la plus forte.

Le Consortium de Valorisation Technologique CVT AllEnvi a réalisé une étude sur les impacts et perspectives de l’internet des objets pour l’agriculture.

Centre de ressources et d’expertise mutualisé des instituts de recherche publics travaillant sur les questions agricoles, alimentaires, et environnementales, le CVT Allenvi a analysé les technologies et les marchés, interrogé plus d’une centaine d’acteurs du secteur privé et de la recherche publique, afin d’éclairer les dynamiques, identifier les tendances et proposer des thèmes de recherche et d’innovation.

Venez échanger avec l’auteur de l’étude qui en présentera les principaux résultats.

L’Internet des Objets est au cœur de la mutation de nombreux secteurs. Comment l’irruption de ce premier maillon, matériel, de la révolution numérique impacte-t-elle l’agro-écologie, les pratiques agricoles et la gestion des espaces verts ? Si l’agriculture n’en est pas à sa première révolution, celle-ci, numérique, est porteuse de transformations profondes et durables. De plus, elle intervient dans un contexte où les contraintes accroissent leur pression : manque de main-d’oeuvre, exigences de traçabilité sanitaire liées aux intrants, adaptation au changement climatique…

Le marché des capteurs agricoles devrait progresser de plus de 10% chaque année dans le monde d’ici 2020 ; en particulier tiré par les capteurs de sols et ceux liés à la pulvérisation, dont la croissance devrait atteindre 15 à 20% .

Les différents leviers (techniques, économiques, environnementaux, sociaux, réglementaires et juridiques), qui contribuent à l’adoption de ces capteurs en agriculture, ont été passés en revue ; leur contribution se situe tant pour optimiser les gains que pour éviter des coûts. En regard, certains freins importants persistent : ainsi, les sociétés qui fournissent des capteurs restent compartimentées et fréquemment spécialistes d’un seul segment : prévisions météo, irrigation, robots…

Cette étude a été réalisée avec le concours de chercheurs des institutions membres de l’AllEnvi, notamment Inra, Irstea et Météo-France. Elle intègre également les réflexions issues de trois ateliers de travail et d’un séminaire, ayant réuni au total plus de cent acteurs de la thématique (industriels, agriculteurs, chercheurs et experts).

L’Alliance pour l’Environnement AllEnvi fédère la recherche publique française sur les questions environnementales, et notamment sur l’alimentation, l’eau, le climat et la qualité environnementale des territoires. Lancé en 2013 avec un financement du Fonds National de Valorisation – Action Valorisation du Programme Investissements d’Avenir, le CVT AllEnvi est le centre de ressources et d’expertise de l’Alliance. Il intervient dans le domaine de l’intelligence économique.

Dans le cadre de notre dossier consacré à la blockchain, nous vous proposons un tour d’horizon de ses applications et des possibilités offertes dans de nom

Un article scientifique publié par deux chercheurs de l’USDA Agricultural Research Service (Crop Production Systems Research Unit, Stoneville, USA). Cet article mérite d’être souligné à plusieurs égards :
a) il montre le potentiel des projets comme arduino pour développer des systèmes de mesures sophistiqués embarqués avec un faible coût (260 €),
b) il démontre l’impact que peut avoir le monde de l’open source pour diffuser des innovations de pointe en proposant un ensemble de ressources, de liens, etc. permettant de reconstruire ce système,
c) il démontre qu’il est possible d’accéder à des informations évoluées (hauteur de la végétation, température de la végétation) et de les cartographier avec des solutions à faible coût,
d) il met en évidence la nécessité de développer de nouvelles compétences, de nouvelles organisations pour accompagner les agriculteurs dans la découverte, la fabrication et la co-conception de solutions évoluées de ce type,
e) il montre enfin que les outils d’agriculture de précision sont aussi accessibles pour des petites exploitations (à condition de mettre à disposition les compétences pour les accompagner dans la conception, la fabrication et la mise en oeuvre de cette démarche)
L’article propose une description complète des capteurs, de leur montage, des ressources utilisées, etc. pour reproduire le systéme de mesure présenté.