DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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May 2, 1:45 AM
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Comprendre le projet de loi sur la mobilisation générale en Algérie

Abdelmadjid Tebboune, a adopté le projet de loi relatif à la mobilisation générale, avant sa présentation au Parlement le 29 avril 2025
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April 22, 11:59 PM
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Burkina-Faso, Mali, et Niger : la Russie dit non pour le Yakovlev Yak-130 Mitten

Burkina-Faso, Mali, et Niger : la Russie dit non pour le Yakovlev Yak-130 Mitten | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Cet échec diplomatique démontre bien que Moscou n’est pas un maître très reconnaissant envers ses serfs. Il y a quelques jours le Kremlin a confirmé que l’avion d’entraînement avancé et d’appui tactique rapproché Yakovlev Yak-130 Mitten ne sera pas exporté en Afrique. Pourtant depuis quelques mois le Burkina-Faso, le Mali, et le Niger tentaient d’acquérir des exemplaires de cet avion, parmi les plus modernes de l’industrie aéronautique russe. Ce jet aurait aisément pu remplacer à la fois les Sukhoi Su-25 Frogfoot nigériens et renforcer durablement les Aero L-39C Albatros maliens.

Pour ces trois régimes autocratiques militaires d’Afrique sub-sahariennes la Russie a toujours été un soutien moral et financier. On connait l’omniprésence des troupes privées russes dans la région et les «cadeaux» faits par leurs nouveaux maîtres. Pourtant cela ne dépasse pas quelques vieux avions d’entraînement tchécoslovaques hérités de l’ère soviétique ou encore des hélicoptères de transport d’assaut Mil Mi-8 Hip / Mi-17 Hip-H et d’attaque Mi-24 Hind. Burkinabés, Maliens, et Nigériens ont pourtant cru qu’ils pourraient obtenir mieux des Russes. Ils se sont trompés.

Car même en les payant au prix fort le Kremlin leur refuse catégoriquement le Yakovkev Yak-130 Mitten. Selon nos informations le Burkina-Faso souhaitait en acheter quatre afin de remplacer ses Embraer A-29 Super Tucano livrés il y a une dizaine d’années tandis qu’au Niger le même nombre aurait permis de remplacer les deux uniques Sukhoi Su-25 Frogfoot. Au Mali il était question de l’achat de six exemplaires afin de renforcer l’aviation de combat axée autour des Aero L-39C Albatros. Alors pourquoi un tel refus à trois pays qui pourtant servent servilement la cause russe ?

D’abord le Mali paye sans doute ici sa guerre des nerfs et d’usure avec l’Algérie, partenaire privilégié de la fédération de Russie. Ensuite l’instabilité institutionnelle des trois pays n’est sans doute pas étrangère dans le véto moscovite l’exportation des Yak-130 Mitten. Enfin ces trois pays sont ruinés, défaits économiquement par des juntes militaires totalement corrompues incapables de suivre les directives du Fond Monétaire International et de l’Organisation Mondial du Commerce. En fait la Russie a toujours refusé de considérer ces trois pays comme des partenaires fiables. La preuve, elle ne les inclus nullement dans les perspectives d’avenir de son avion de combat Sukhoi Su-75 Checkmate actuellement en développement.

À force d’humiliations la Russie pourrait bien perdre ses alliés burkinabés, maliens, et nigériens. En effet la Chine et la Turquie ne sont jamais très loin.
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April 17, 12:57 AM
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Les États-Unis autorisent le Maroc à acquérir 600 missiles antiaériens Stinger pour 730 millions d'euros

Les États-Unis autorisent le Maroc à acquérir 600 missiles antiaériens Stinger pour 730 millions d'euros | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ces dernières années, la course aux armements entre Alger et Rabat s’est intensifiée. Ainsi, l’Algérie a prévu de porter ses dépenses militaires à plus de 22 milliards d’euros en 2025, ce qui s’est par exemple traduit par les livraisons récentes d’avions de combat russes Su-35 Flanker E, comme l’ont confirmé des photographies de la base aérienne d’Oum El Bouaghi prises par satellite.

Le gouvernement algérien fait valoir que cette hausse des crédits militaires vise à répondre aux défis sécuritaires auxquels il doit faire face, comme au Sahel et en Libye, mais aussi à la rivalité avec Rabat, avec le dossier du Sahara occidental en toile de fond.

De son côté, le Maroc consacre environ 10 % de PIB à ses dépenses militaires, soit environ 12 milliards d’euros. Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [SIPRI], Israël a livré 11 % des équipements militaires acquis par les Forces armées royales marocaines [FAR] en 2023.

Cette tendance s’est affirmée depuis que Rabat a établi des relations diplomatiques avec l’État hébreu en décembre 2020, après avoir scellé un accord de coopération militaire avec les États-Unis, lesquels venaient alors de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

Cela étant, le Maroc avait auparavant signé plusieurs commandes d’équipements militaires majeurs auprès de l’industrie américaine de l’armement : chars M1A2 Abrams, F-16 Viper, hélicoptères d’attaque AH-64E Apache / Guardian, etc. Récemment, il a été question de contrats portant sur l’acquisition de systèmes de défense aérienne Patriot, de lance-roquettes multiples M142 HIMARS ou encore de drones MQ-9B SkyGuardian.

Cette liste, non exhaustive, vient de s’allonger avec l’avis que vient de rendre la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée des exportations d’équipements militaires américains dans le cadre du dispositif FMS [Foreign Military Sales].

Ainsi, cette dernière a recommandé au Congrès d’accepter la vente potentielle au Maroc de 600 missiles antiaériens FIM-92K Stinger Block I, de type MANPADS [man-portable air-defense system] pour un montant estimé à 825 millions de dollars [730 millions d’euros].

Le modèle en question est une évolution du FIM-92J, qui est la version modernisée du Stinger, avec des améliorations au niveau de la fusée de proximité et d’un dispositif de détection plus efficace contre les drones.

« La vente proposée soutiendra la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis en contribuant à améliorer la sécurité d’un allié majeur non membre de l’OTAN qui continue d’être une force importante pour la stabilité politique et le progrès économique en Afrique du Nord », fait valoir la DSCA.

Et d’ajouter : « Le Maroc compte utiliser ces équipements et ces services de défense afin de moderniser ses forces armées et étendre ses options de défense antiaérienne à courte portée », ce qui contribuera « au renforcement de l’interopérabilité avec les États-Unis et ses autres alliés ».

Le prix annoncé par la DSCA correspond au montant final autorisé. En clair, la valeur du contrat que signera éventuellement le Maroc sera moindre. Tout va dépendre des négociations à venir. Cela étant, l’estimation qu’elle a donnée dans son avis peut sembler élevée : en septembre 2024, elle avait donné son feu vert à la vente de 720 Stinger à l’Égypte pour 740 millions de dollars, ces missiles devant être destinés à des véhicules de type Humvee dotés du système de défense aérienne AN/TWQ-1 Avenger
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April 14, 12:44 AM
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Le Sukhoi Su-34 Fullback vola il y a 35 ans

Le Sukhoi Su-34 Fullback vola il y a 35 ans | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Sur le papier c’est un des avions les plus récents de l’arsenal de la fédération de Russie. Pourtant l’avion d’attaque au sol et de pénétration Sukhoi Su-34 Fullback a volé il y a pile 35 ans, le 13 avril 1990. Aujourd’hui ce redoutable appareil, qui n’a jamais réussi à trouver sa place sur le marché de l’export, est totalement assimilé à la guerre menée en Ukraine tant il y a fait parler de lui. Rappelons qu’il s’agit là encore d’une évolution du vénérable chasseur Su-27 Flanker.

Ce qui est rigolo avec cet avion d’attaque au sol et de pénétration c’est que son histoire est un condensé de tout ce que l’histoire aéronautique soviétique puis russe a de tordu et de retors ; et donc au final de passionnant ! Car officiellement le premier vol du Sukhoi Su-34 Fullback remonte au 18 décembre 1993. C’est à dire il n’y a pas du tout 35 ans, même pas un tout petit peu. Et pour cause puisque ce 18 décembre 1993 c’est l’avion expérimental T10V-3 qui réalise son premier vol, c’est à dire le premier Su-34 de présérie.

Car oui le premier vol du prototype a bien eu lieu il y a 35 ans, à savoir le 13 avril 1990. Et vous savez quoi ? C’était un vendredi 13. Amis superstitieux bonjour ! Sauf qu’à cette époque cet avion ne s’appelle pas encore Su-34 et n’a pas reçu le code OTAN de Fullback. Dans l’Union Soviétique en décomposition on parle alors de SU-27IB, IB pour Istrebitel Bombardirovshik soit en français chasseur bombardier. Et dès le départ ce Su-27IB intrigue. D’abord parce qu’un Flanker biplace côte à côte c’est vraiment inhabituel. Les espions occidentaux le détectent très vite et les services de renseignement comprennent que son rôle sera de remplacer le très craint Su-24 Fencer.

On en sait très peu sur ce premier vol du vendredi 13 avril 1990. On sait qu’il a duré un peu moins d’une heure, qu’il s’est déroulé sans le moindre souci, et que le Su-27IB était accompagné d’un Aero L-29 Maya chargé des prises de vue. Celles ci ont malheureusement disparue par la suite, dans le grand chaos de la désagrégation soviétique.
Le Su-27IB s’est ensuite scindé en deux avions : le Su-32FN d’attaque antinavire resté sans suite et le Su-34 d’attaque au sol et de pénétration construit en série. Malgré une annonce officielle locale autour d’une commande passée en 2021 par l’Algérie, et depuis démenti, son carnet de commande demeure vierge en dehors des forces russes.

Pourtant le Sukhoi Su-34 Fullback est officiellement reconnu par la Russie comme combat proven. Il faut dire que la guerre face à la démocratie ukrainienne est passée par là. Les frappes aériennes contre Marioupol et son théâtre puis sur les quartiers d’habitations de Sievierodonetsk ont largement fait de lui un avion tueur de civils. On pense également à Groza. Aborder le Su-34 et la guerre en Ukraine c’est aussi pensé aux victimes innocentes en Russie du drame d’Ieïsk.

Vous l’aurez compris celui que l’on compare parfois aux avions allemands qui rayèrent Guernica en Espagne est un jet complexe. Il a une vraie gueule, et à ce titre c’est un avion intéressant. Ensuite c’est sans doute l’évolution la plus surprenante du Sukhoi Su-27 Flanker. Et enfin il a démontré qu’il sait parfaitement faire ce pourquoi il a été pensé : détruire au sol des cibles ennemies, qu’elles soient militaires autant que civiles. Donc même si on est horrifié par son bilan humain on peut aussi être impressionné par l’avion lui-même. Comme on l’est souvent des avions d’attaque et des bombardiers des deux guerres mondiales ou encore de la guerre du Vietnam. Dans l’histoire de l’aéronautique rien n’est jamais blanc ou noir, tout est question de nuances de gris. Par contre même si les deux avions se ressemblent n’oublions pas que le Su-34 Fullback n’est pas une version terrestre du Su-27KUB Flanker-D embarqué, et vice-versa. Non le Su-34 n’a pas été navalisé !

Photos © ministère russe de la défense.
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April 11, 12:14 AM
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Les tabloïds anglais s'attaquent à l'Alenia-Aermacchi M-346 Master

Les tabloïds anglais s'attaquent à l'Alenia-Aermacchi M-346 Master | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Pourquoi la presse poubelle britannique aurait intérêt à descendre en flèche l’avion d’entraînement avancée le plus réussi actuellement sur le marché ? Non pas que l’Alenia-Aermacchi M-346 Master fasse d’un seul coup de l’ombre au BAE Systems Hawk AJT puisque c’est le cas depuis des années. En fait les tabloïds laissent à supposer que l’avion italien serait une vulgaire copie du Yakovlev Yak-130 Mitten russe. Déjà qu’habituellement les médias généralistes sont mauvais en aéronautique, mais alors si maintenant ils font volontairement des erreurs où va-t-on ?

Fondamentalement oui l’Alenia-Aermacchi M-346 Master et le Yakovlev Yak-130 Mitten sont issus du même programme. En fait ils sont les fruits de ce que l’on appelle en très mauvais français une joint venture. Contrairement à la co-entreprise française la joint venture Yak/AEM-130 qui leur donna naissance laissa le champ libre aux ingénieurs italiens et russes pour développer chacun de leur côté un avion très ressemblant l’un vis-à-vis de l’autre. Certes l’avion russe a volé huit ans avant son faux jumeau italien mais pour autant il n’y aucune forme de copie de la part d’Alenia-Aermacchi contre Yakovlev. Le programme Yak/AEM-130 prévoyait un partage de données, jusqu’à ce que le divorce entre les deux avionneurs soit consommé au tout début du nouveau siècle.

D’ailleurs il suffit de comparer les ventes à l’export pour voir que l’avion italien s’en sort bien mieux que son faux jumeau russe. Il vole notamment en Grèce, en Israël, ou encore en Pologne et a récemment été choisi par l’Autriche. Le M-346 Master est un jet d’entraînement aux normes de l’OTAN qui se vend au-delà de l’alliance Atlantique. Le Yak-130 Mitten de son côté n’excède pas la sphère d’influence de Moscou avec des pays comme l’Algérie, la Biélorussie, ou encore l’Iran. Il est nettement moins international, bien qu’au final ce soit aussi un excellent avion.

Alors pourquoi depuis une semaine les tabloïds anglais lui cherchent-ils des noises ? À cause en fait d’une rumeur assez insistante qui dit que la Royal Air Force pourrait acheter prochainement cet avion italien. Le M-346 Master aurait alors comme fonction première d’équiper ses unités d’Aggressors mais surtout les Red Arrows. Ces derniers pourraient ainsi se séparer de leurs vieux BAe Hawk T.1 à bout de souffle. Et pour une presse aussi ultra réactionnaire, fréquemment nationaliste, et très franchement populiste une telle option représente un cauchemar. Et comme les tabloïds anglais n’ont jamais prospéré sur autre chose que sur du trash, du mauvais goût, du mensonge, et de la calomnie une petite attaque en règle contre un avion italien qu’ils accusent d’être une copie d’avion russe c’est toujours bon à prendre. Vous l’aurez compris pour moi le niveau de ces journaux oscille gentiment entre le fond d’une fosse sceptique et le caniveau.

Le souci c’est que les tabloïds anglais sont beaucoup lu. Que ce soit leurs éditions papier autant que leurs versions numériques. Et donc une partie sans doute non négligeable de leur lectorat va gober ces conneries XXL. Oui j’ai bien écrit le mot que vous avez lu et sans dégainer les astérisques. Je m’autocensure suffisamment en temps normal pour que là ça ne soit pas le cas. Je n’ai pas d’actions chez Leonardo, maison-mère d’Alenia-Aermacchi, mais je trouve cette attaque contre l’avion italien et les arguments de ces pseudo-journalistes assez abjects ! D’où cet article qui ne sera sans doute pas lu outre-Manche, ou alors de manière assez marginale. Pas grave nos lectrices et lecteurs francophones et non francophones auront eu l’info. Et mon avis dessus.
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April 7, 12:29 AM
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Le Mali, le Niger et le Burkina Faso rappellent leurs ambassadeurs en Algérie après un incident avec un drone

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso rappellent leurs ambassadeurs en Algérie après un incident avec un drone | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les tensions augmentent entre le Mali et l’Algérie après la destruction, fin mars, d’un drone malien par le voisin algérien, accusé d’une action hostile préméditée.
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April 1, 11:29 PM
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Les FLA abattent un drone Akinçi malien

Les FLA abattent un drone Akinçi malien | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Un drone lourd Baykar Akinçi appartenant aux forces maliennes a été abattu hier, selon le porte parole du Front de Libératin de l’Azawad, par une unité du FLA alors qu’il survolait la vile frontalière de Tinzawatene à quelques encablures de l’Algérie. Plusieurs vidéos ont documenté la chute du drone en flammes et les débris qu
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March 24, 11:23 AM
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L'Algérie endeuillée après le crash d'un Sukhoi Su-30MKA Flanker-H

L'Algérie endeuillée après le crash d'un Sukhoi Su-30MKA Flanker-H | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Comme souvent dès lors qu’on parle de sécurité aérienne en Algérie il faut savoir démêler le vrai du faux, recouper beaucoup plus les informations afin de vous livrer quelque chose d’assez clair et revérifié ; c’est pour cela que nous avons attendu plus de 24 heures avant de vous proposer cet article. Ce mercredi 19 mars 2025 en fin de matinée un avion de chasse Sukhoi Su-30MKA Flanker-H appartenant aux forces aériennes algériennes s’est écrasé peu après son décollage de la base aérienne de Reggane. L’un des deux occupants, le pilote, n’a pas pu s’éjecter et est mort dans l’accident. Son navigateur a lui été récupéré et hospitalisé.

Selon les autorités algériennes le lieutenant-colonel Bekkoush Nasr qui était aux commandes de l’avion avait accumulé plus de 3000 heures de vol sur ce type de machine. Il connaissait donc parfaitement le Sukhoi Su-30MKA Flanker-H. Rappelons qu’il s’agit là de la cheville ouvrière de la chasse algérienne, et d’une des versions les plus évoluées du Su-30. Le Su-30MKA algérien est souvent comparé au Su-30MKI indien. C’est donc un avion totalement multi-rôle et non uniquement un chasseur de supériorité aérienne. On ignore l’identité et le grade de son navigateur survivant.

Le lieutenant-colonel Nasr avait décollé en fin de matinée de la base aérienne de Reggane dans le sud du pays, dans la wilaya d’Adrar. Cette implantation militaire est une partie de l’ancienne base d’essais de l’armée française où furent testées dans les années 1960 nos premières armes nucléaires. Elle avait été rendue à l’Algérie en 1967 conformément aux accords d’Évian signés le 19 mars 1962. Vous remarquerez la coïncidence de date. Ça n’en est pas une. Bekkoush Nasr devait conduire un défilé aérien dans la région pour commémorer cette date synonyme de fin de la guerre d’Algérie et d’indépendance de celle-ci vis-à-vis de l’occupation française. C’est dire si ce crash est hautement symbolique.

Dans l’attente d’informations complémentaires le (vieux) général Saïd Chengriha, actuel numéro 1 des forces armées algériennes, a ordonné l’ouverture d’une enquête administrative et d’une enquête technique. Des experts russes sont attendus sur place. Autant dire qu’entre les militaires algériens et le groupe UAC, maison mère de Sukhoi, ce n’est pas demain la veille que la moindre transparence aura lieu sur l’origine de cet accident qui a coûté la vie à un pilote d’expérience. Si les accidents sur Su-30MKA Flanker-H sont globalement rares l’avion a connu toute une série de petits incidents techniques depuis le début de la décennie. La flotte n’a pas été immobilisée.

Affaire (si possible) à suivre.
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March 17, 12:42 AM
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En Algérie la Russie réussit à recaser ses Sukhoi Su-35SE Flanker-M

En Algérie la Russie réussit à recaser ses Sukhoi Su-35SE Flanker-M | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Cela faisait près de cinq ans que Moscou cherchait à vendre ce lot d’avions de combat, c’est Alger qui l’a acquis. En cette mi-mars 2025 les forces aériennes algériennes ont commencé à prendre livraison des premiers Sukhoi Su-35SE Flanker-M que le groupe UAC leur a vendu. Particularité notable ces avions sont neufs mais déjà anciens puisque construits entre 2020 et 2022 pour un client qui n’en voulait déjà plus : l’Égypte. Rappelons que l’Algérie vient également de faire l’acquisition de quatorze Sukhoi Su-57E Felon, devenant ainsi la cliente de lancement de cet avion furtif.

Que de pérégrinations pour ces vingt-quatre Su-35SE Flanker-M ! Les gens de chez UAC, maison mère de Sukhoi, ont du pousser un gros ouf de soulagement quand les Algériens ont accepté de leur racheter ce lot de chasseurs. Beaucoup croyaient qu’il allait leur rester sur les mains, moi y compris. Un petit historique de ces vingt-quatre Su-35SE Flanker-M s’impose.

Au printemps 2020 c’est l’Égypte donc qui les achète. À l’époque seule la Chine possède en dehors de la Russie de tels avions. Sauf que quelques semaines plus tard la puissance militaire numéro 1 en Afrique fait volte-face et annonce annuler sa commande. C’est un coup de massue pour l’avionneur russe puisque la quasi totalité de le commande a été assemblée ou bien est en cours d’assemblage. Les Égyptiens préfèrent acheter un avion d’origine «occidentale». Après avoir envisagé le Typhoon elle choisit finalement d’augmenter significativement sa flotte de Rafale. Dès lors chacun comprend que l’avion français est l’adversaire le plus rugueux du Su-35 sur les marchés internationaux et que Moscou devra donc viser des pays n’ayant aucune chance de se tourner vers Dassault Aviation. Dans le même temps la production initiale de vingt-quatre Su-35SE ex-égyptiens est finalisée. La Russie est persuadée de les écouler rapidement. Elle devra en fait attendre ce premier trimestre 2025 pour y arriver.

Car les gens de chez UAC font alors tout pour recaser ce lot de chasseur, au demeurant particulièrement efficace si on en croit les experts russes. Le premier pays à qui le groupe russe tente de les revendre en 2021 les retoque très vite, il s’agit de l’Indonésie. UAC choisit de changer de continent et de viser son dernier pré carré en Europe avec la Serbie qui a officiellement annoncé vouloir remplacer ses vieux Mikoyan MiG-29 Fulcrum. Sauf que voilà Moscou veut placer ses vingt-quatre avions et Belgrade n’est prête à en reprendre seulement la moitié. Le deal n’a pas lieu là encore. Histoire d’enfoncer le clou la Russie perd quelques mois plus tard la Serbie qui tombe dans l’escarcelle de la France. Comme l’Indonésie avant elle la petite république ex-yougoslave choisit le Rafale F4. Plus que jamais l’avion français «refile de l’urticaire» à des Russes qui ne réussissent pas à se défausser de ce lot de vingt-quatre Su-35SE Flanker-M.

En février 2022 la fédération de Russie, sous l’impulsion de son dictateur Vladimir Poutine, décide de châtier l’Ukraine pour sa volonté (réelle ou supposée) de se rapprocher de l’Union Européenne et de l’OTAN. Elle l’attaque et l’envahit partiellement. Les Sukhoi Su-35 Flanker-E sont alors très rapidement en première ligne, et tombent comme les autres face à l’héroïque résistance ukrainienne. Pire encore l’avion démontre très rapidement qu’il n’est pas adapté à ce format de guerre dite de haute intensité. Cela explique en partie les difficultés d’UAC à revendre son lot de vingt-quatre Su-35SE Flanker-M. Qui voudrait d’un chasseur multi-rôle inapte à faire la guerre ? Un temps les Russes pensent aux Iraniens. Les Iraniens eux même pensent au Su-35SE Flanker-M comme successeurs de leurs F-14 Tomcat hérités de l’époque impériale. Et finalement même la république islamique tourne le dos aux avions ex-égyptiens.

Ce lot de vingt-quatre Sukhoi Su-35SE Flanker-M commence alors à ressembler pour la Russie au sparadrap du capitaine Haddock. C’est que les partenaires de Moscou ne sont pas si nombreux que ça à pouvoir racheter ces avions qui en outre s’usent. Ce qui est logique. Un avion qui ne sert jamais s’abime, c’est le cas pour toutes les machines et ce depuis la révolution industrielle. Il faut donc que ces chasseurs volent, et ce au plus vite. Quitte à ce qu’UAC les brade !

En cette mi-mars 2025 les premiers avions ont été aperçu en lisière d’une base aérienne de la wilaya d’Oum El Bouaghi dans le nord-est de l’Algérie. Des images ont en fait fuitées sur les réseaux sociaux via YouTube depuis une source difficilement identifiable. Certains y voient la main des militaires algériens. Pour les forces aériennes algériennes ces Sukhoi Su-35SE Flanker-M devraient permettre de rendre bien des services en matière de communication. Car objectivement personne n’est dupe : ces avions n’apporteront pas grand-chose vis-à-vis des excellents Su-30MKA Flanker-H en dotation depuis plusieurs années. Tout au plus vont-ils pouvoir remplacer les derniers MiG-29S Fulcrum vieux de 35 à 40 ans et qui ont beaucoup volé.

Il est clair par contre que la décision de la junte algérienne de racheter à la Russie ce lot de vingt-quatre Su-35SE Flanker-M est une très mauvaise nouvelle pour ses voisins. Gageons que cela va accélérer la modernisation des forces aériennes marocaines, alliées des Américains et des Européens. Quand à la Méditerranée rien ne changera on imagine mal les Algériens venir titiller Espagnols et Français qui alignent des avions de combat bien plus évolués.

Dorénavant donc le Sukhoi Su-35 a été vendu à deux pays en dehors de la Russie : la Chine d’abord et aujourd’hui l’Algérie. C’est maigre. D’autant que Moscou n’a jamais caché que son avion était ce qu’elle faisait mieux. Rappelons à toutes fins utiles que nous sommes là sur une évolution du vieux Su-27 Flanker hérité de l’ère soviétique et conçu dans les années 1970.
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March 15, 5:08 PM
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En Bref : des Su-35 en Algérie, le Portugal qui veut se détourner du F-35, et les pontons d'assaut chinois qui apparaissent en vidéo.

En Bref : des Su-35 en Algérie, le Portugal qui veut se détourner du F-35, et les pontons d'assaut chinois qui apparaissent en vidéo. | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L'actualité défense a rarement été aussi dense que ces dernières semaines. En quelques heures seulement, une vidéo montrant un Su-35se algérien, et une autre,
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February 25, 10:55 AM
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Après 3 ans de guerre le Kamov Ka-52 Hokum-B a démontré ses limites

Après 3 ans de guerre le Kamov Ka-52 Hokum-B a démontré ses limites | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Il est certainement l’hélicoptère de combat symbole de l’échec des forces aériennes russes en Ukraine. Trois ans après le déclenchement des hostilités le Kamov Ka-52 Hokum-B ne survole guère plus le champ de bataille, de peur sans doute qu’il ne finisse encore une fois au tapis. Celui que beaucoup présentaient avant le début de cette «opération militaire spéciale» visant à «la dénazification de l’Ukraine» comme supérieur aux Boeing AH-64E Guardian et Eurocopter Tigre a largement déçu. Et au passage il a beaucoup tué… ses propres équipages.

Il y a pile poil trois ans aujourd’hui les forces russes lançaient leur «opération militaire spéciale» sous la forme d’une guerre éclair. Des escadrilles entières d’hélicoptères Kamov Ka-52 Hokum-B, Mil Mi-28 Havoc, et Mi-17 Hip-H pénétraient en territoire ukrainien. En quelques heures seulement les hélicoptères survolaient les banlieues de la capitale Kyïv. On croyait alors le pari de Vladimir Poutine gagné. On avait tort. Personnifiée par son président Volodymyr Zelensky, charismatique et excellent communicant, la résistance de l’Ukraine allait s’organiser. Résultat trente-six mois plus tard la guerre se poursuit, et au lieu de l’intégralité du pays c’est entre 20 et 21% du territoire ukrainien qui se trouve placé sous le joug de la Russie, Crimée comprise. Rappelons que cette dernière avait été envahie voici onze ans.

Quel rapport avec le Ka-52 Hokum-B allez-vous demander ? J’y viens. Les stratèges et tacticiens du Kremlin avait beaucoup parié sur lui. Ils l’avaient énormément engagé dans les exercices et manœuvres organisés durant l’année 2021. Ils en étaient sûrs : le Ka-52 ne ferait qu’une bouchée de l’Ukraine. Visiblement ils avaient omis deux trois petits détails dans leurs plans. Car les Kamov Ka-52 Hokum-B qu’on disaient invulnérables ne l’étaient absolument pas. Ils tombaient comme les autres hélicoptères. Sauf qu’avec eux cela se voyait, des images fuitaient, et elles n’étaient pas bonnes pour la communication officielle de la fédération de Russie. Moscou avait tellement forcé le trait sur l’aspect hyper sécure du Kamov Ka-52 Hokum-B qu’on avait fini par y croire. Mais comme pour l’hyper manœuvrabilité du «chasseur» Sukhoi Su-37 Flanker-F tout cela n’était que des éléments de langage. Les équipages de Ka-52 mourraient comme les autres.

En Ukraine Moscou espérait sans doute secrètement que l’hélicoptère devienne combat proven et débloque un peu son compteur des ventes. Là aussi le Kremlin s’est alors bien planté. Car le seul pays étranger à utiliser le Ka-52 Hokum-B l’avait déjà acheté bien avant ce triste 24 février 2022. Il s’agit de l’Égypte. Et depuis ? Rien. Le grand vide, le néant, wallou, nada, que dalle ! Des pistes ont bien été annoncé avec l’Algérie mais celle-ci a démenti préférant négocier avec l’Italie et Leonardo. Des rumeurs ont couru autour de l’Inde et de l’Iran mais sans jamais de vérifier.
En fait le Kamov Ka-52 Hokum-B ressemble de plus en plus au Sukhoi Su-35 Flanker-E : très impressionnant de prime abord mais au final totalement inadapté. Et si le constat concernant ce chasseur russes se vérifiait après trois ans de guerre sur l’hélicoptère de combat ? L’avenir nous le dira.
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February 19, 12:18 AM
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Après l'Algérie quels pays pourraient acquérir le Sukhoi Su-57 Felon ?

Après l'Algérie quels pays pourraient acquérir le Sukhoi Su-57 Felon ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La révélation la semaine dernière de la commande de l’avion à quatorze exemplaires par l’Algérie a été tout sauf une surprise, surtout après le Zhuhaï Airshow à la fin de l’année dernière. Le Sukhoi Su-57E Felon a donc débloqué son compteur des ventes et beaucoup déjà se demandent si cette victoire au Maghreb ne serait pas l’arbre qui cache la forêt. Pourtant avec un prix annoncé deux à trois fois moins onéreux que ses concurrents américains et chinois l’avion russe devrait séduire. Passons donc en revue les clients potentiels mais aussi ceux qui ne le commanderont pas, malgré l’agitation d’UAC.

Car oui officiellement United Aircraft Corporation, maison mère de Sukhoi, annonce le Su-57E Felon entre deux et trois fois moins cher que le Chengdu F-20 Firefang et que le Lockheed-Martin F-35A Lightning II. Si le premier n’a pour l’instant pas été vendu où que ce soit le second est déjà un succès historique, notamment en Europe. Selon le conglomérat russe le Su-57E se négocierait actuellement entre 47 et 55 millions d’euros la pièce. Ce qui reconnaissons le est vraiment très bon marché. Et l’industriel de rajouter récemment qu’il privilégiait dans ses négociations les pays utilisateurs de ses deux avions de combat les mieux vendus : le MiG-29 Fulcrum et le Su-30 Flanker-C. Et vous savez quoi ? L’Algérie coche les cases de ces deux chasseurs.

Pourtant avec sa guerre contre la démocratie en Ukraine la Russie s’est fermée bien des portes, notamment celles de la Turquie avec qui des pourparlers avancés avaient été lancés en 2021. Ankara s’étant rangée du côté de l’Ukraine le Sukhoi Su-57E Felon n’y est absolument plus d’actualité. Désormais la Turquie regarde plutôt vers l’Europe tout en se préparant à accueillir son TF Kaan de développement indigène. Même constat pour l’Inde qui bien qu’ayant claqué la porte au chasseur furtif russe en 2018 a toujours su laisser un maigre espoir à UAC, lequel a permis récemment au géant russe de reproposer de nouveau son Su-57E à l’Indian Air Force. Cela aurait pu marcher sans le toujours imprévisible Donald Trump. Le populiste locataire de la Maison Blanche vient de déclarer que si elle le voulait l’Inde pourrait commander le F-35A Lightning II. Entre l’original et la copie les Indiens auront vite fait de se tourner vers l’avion américain qui a déjà fait ses preuves en actions de guerre, notamment auprès d’Israël. Un temps la Russie a cru pouvoir le vendre à un client inédit : les Émirats Arabes Unis. Sauf que ce pays a rapidement préféré le Rafale français au Su-57E Felon russe, découvrant même il y a quelques jours son premier exemplaire.

On a donc vu les pays qui à priori n’achèteront pas le Sukhoi Su-57E Felon, sauf énorme miracle pour Moscou. Reste ceux qui pourraient bien l’acheter. Et même si 47 à 55 millions d’euros la pièce ça peut paraître vraiment pas cher pour un chasseur de 5e génération cela demeure une sacrée somme tout de même. Inutile de préciser que des pays africains comme le Burkina Faso, le Mali, ou encore le Niger n’arriveront jamais à s’en payer. Et ce malgré le fait que leurs régimes militaires autocratiques respectifs soient totalement à la botte de Vladimir Poutine. Un pays en Afrique pourrait cependant rejoindre l’Algérie au rang des utilisateurs du Su-57E Felon : l’Égypte. Bien que volant sur chasseurs de factures américaines et françaises ce pays ne s’est jamais vraiment coupé de ses bonnes relations avec l’industrie russe. Pourtant le bide du Sukhoi Su-35 Flanker-E délaissé au profit là encore du Rafale pourrait avoir laisser des traces dans les relations entre Le Caire et Moscou. Pour autant il n’est vraiment pas impossible que les Égyptiens ajoutent quelques Su-57E à leur arsenal aérien.

Pourtant quatre pays semblent plutôt dans le viseur d’UAC. Trois sont d’anciens territoires sous occupation soviétique et le dernier est un allié de longue date de la Vladimir Poutine. Vous l’aurez sans doute compris les trois premiers sont la Biélorussie, le Kazakhstan, et l’Ouzbékistan. Primeur serait pourtant donnée au deuxième et au troisième dont les économies sont bien plus fleurissantes que celle du premier d’entre eux. Pour les Kazakhs et les Ouzbèques le Sukhoi Su-57E Felon serait un bon moyen de remplacer leurs vieux Mikoyan MiG-29 Fulcrum et pourquoi pas leurs Sukhoi Su-27P Flanker-B à peine plus récents. On parle ici d’une potentialité de quinze à vingt avions à chaque fois donc une fourchette basse équivalente au contrat algérien. Cela ferait ainsi rentrer quelques milliards de roubles dans les caisses d’UAC. Dans le cas des Biélorusses la situation serait différente puisque leur économie est à l’arrêt en raison de leur soutien indéfectible à la guerre contre l’Ukraine. La Biélorussie est sous perfusion de la Russie, y compris pour ses acquisition de matériels militaires. Ainsi il y a quelques jours Moscou a accepté de livrer quasi gracieusement huit Su-30 Flanker-C afin de renforcer les moyens locaux. Une commande biélorusse de Su-57E serait au bon vouloir de Vladimir Poutine et n’excéderait ainsi pas quelques exemplaires, sans doute bien moins de dix. Et le quatrième alors ? Il n’est pas à chercher en ex-URSS mais à des milliers de kilomètres de là : en Amérique du Sud.

Vous l’aurez forcément compris il est ici question du Venezuela. Se persuadant d’être bolivarien, plus par antiaméricanisme primaire que par réelle volonté économique et politique, son homme fort Nicolás Maduro est un ami intime de Vladimir Poutine. Son aviation militaire repose sur une demi-douzaine de vieux General Dynamics F-16A/B Fighting Falcon maintenus en état de vol grâce à la cannibalisation et sur une vingtaine de Sukhoi Su-30 Flanker-C. Surtout Maduro n’a jamais caché son intérêt pour le Sukhoi Su-57E Felon qu’il considère comme un outil de défense contre une hypothétique agression des États-Unis ou de certains de ses voisins Des quatre clients potentiels le Venezuela est sans doute celui autour duquel il y a le moins de doutes quant à la volonté d’acheter le chasseur furtif russe. Là encore rien n’a fuité à ce sujet et il semble délicat de donner un chiffrage potentiel du besoin vénézuélien.

On pourrait également citer Cuba, l’Iran, ou encore le Vietnam comme potentiels clients. On retiendra aussi que l’Irak longtemps courtisée par la Russie semble désormais elle aussi préférer l’avion clodoaldien. Et si finalement le vrai concurrent du Sukhoi Su-57E Felon s’appelait en fait Dassault Aviation Rafale F4 et non Lockheed-Martin F-35A Lightning II ?

Affaire à suivre.
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February 12, 11:50 PM
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L'Algérie officialise sa commande du Sukhoi Su-57 Felon

L'Algérie officialise sa commande du Sukhoi Su-57 Felon | DEFENSE NEWS | Scoop.it
C’est ce que l’on appelle un secret de Polichinelle. Ce mardi 11 février au soir l’Algérie a fait savoir par voie de presse qu’elle était bien la «cliente mystère» des quatorze premiers Sukhoi Su-57 Felon vendus à l’export. La vraie nouveauté vient dans la révélation du fait que des pilotes algériens sont actuellement en phase de transformation opérationnelle en Russie. Par contre toujours pas de Su-35 Flanker-E à l’horizon malgré le fait qu’Alger s’intéresse à lui depuis une dizaine d’années maintenant.

Avant l’énigmatique apparition de l’Empereur Blanc la révélation de ce contrat avait été l’attraction numéro 1 de la China International Aviation & Aerospace Exhibition à l’automne dernier. À l’époque le groupe United Aircraft Corporation, maison mère de Sukhoi, avait révélé le nombre d’avions vendus mais pas le nom du client en question. Malgré quelques doutes, notamment avec la Biélorussie ou le Vietnam, il était rapidement apparu évident que l’Algérie était la cliente de lancement du Su-57E. Ce pays tourne autour du chasseur russe de 5e génération depuis plusieurs années, remettant sans cesse l’officialisation de sa commande.

Quand hier soir la dite officialisation a eu (enfin) lieu ce n’était nullement de la part d’un ministre ou d’un général quelconque mais juste de la presse. Et plus particulièrement de l’EPTV, sorte d’ORTF algérienne version 21e siècle totalement aux ordres du pouvoir central, au travers de son journal télévisé. Si Alger avait voulu faire plus anonyme encore comme annonce elle ne s’y serait pas prise autrement. Pourtant l’acquisition d’un avion de combat de nouvelle génération est un véritable évènement dans le pays. Et ce même si quatorze exemplaires c’est finalement très peu. On est bien loin des contrats signés par Lockheed-Martin avec ses F-35A et F-35B Lightning II.

À priori Alger devrait conserver encore ses chasseurs Mikoyan MiG-29M2/S Fulcrum-C et Sukhoi Su-30MKA Flanker-C assez modernes ainsi que ses vieux avions d’attaque au sol Sukhoi Su-24MK/MR Fencer. Les futurs Sukhoi Su-57E Felon-B ne devraient donc pas remplacer de modèles, en tous cas pas dans un premier temps. Donnés multi-rôles ces chasseurs furtifs arriveront en Algérie cette année pour les deux premiers exemplaires, et le reliquat sous trois ans. L’objectif de 2028 connu depuis deux ans est donc parfaitement respecté.

Et c’est bien là que le bat blesse. Sukhoi a officialisé la commande en novembre 2024 et Alger en février 2025, sans doute un peu acculée. Mais fondamentalement les médias spécialisés le savaient depuis des lustres, et par conséquent leur lectorat. Cela fait plus de quatre ans que les rumeurs vont bon train entre l’Algérie et le Su-57 Felon. Cette fois c’est la bonne, le serpent de mer n’en est plus un.

Le Sukhoi Su-57 Felon peut-il apporter une supériorité claire et net de l’Algérie sur le reste du Maghreb ? La réponse est oui, bien évidemment. Ou plutôt elle aurait dû l’être. Car comme elle l’avait fait avec feu le Mikoyan-Gurevitch MiG-25 Foxbat dont le dernier exemplaire a été retiré du service à l’été 2022 l’Algérie a choisi le saupoudrage plutôt qu’une commande franche de l’avion furtif russe. Quatorze exemplaires, ce n’est pas avec ça qu’elle obtiendra la supériorité aérienne sur le Maroc et encore sur les pays européens en Méditerranée. On remarquera au passage que l’Algérie rechigne toujours à investir dans un AWACS digne de ce nom. Ses chasseurs sont donc condamnés à voler sous le contrôle des radaristes au sol, ne permettant pas d’entrevoir des missions longue portée. C’est dommage car c’est pour celles-ci que Sukhoi a développé au départ le Su-57 Felon !

Affaire (bien évidemment) à suivre.
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April 29, 10:53 PM
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Le Maroc et les juntes du Sahel se rapprochent, sur fond de tensions avec l’Algérie

Le Maroc et les juntes du Sahel se rapprochent, sur fond de tensions avec l’Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le roi Mohammed VI a reçu lundi 28 avril à Rabat les chefs de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Cette rencontre intervient au moment où le royaume chérifien et ces trois pays ont engagé un bras de fer avec Alger.
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April 20, 1:15 PM
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Dans un contexte de tensions avec l’Algérie, le Maroc achète 600 missiles antiaériens aux États-Unis

Depuis la fermeture de la frontière entre le Maroc et l’Algérie le 27 août 1994, les relations sont tendues entre les deux pays. Des tensions qui se traduisent notamment par une course aux armements.
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April 15, 12:26 AM
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France : Expulsions d'agents français : Alger cible le ministère de l'intérieur et épargne la DGSE

France : Expulsions d'agents français : Alger cible le ministère de l'intérieur et épargne la DGSE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À la suite du placement en détention d'un de ses agents consulaires en France, l'Algérie a demandé à douze agents de l'ambassade française, essentiellement issus du ministère de l'intérieur, de
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April 13, 12:35 PM
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L'Algérie enverra un observateur à l'exercice African Lion en Tunisie

L'Algérie enverra un observateur à l'exercice African Lion en Tunisie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Première participation de l'Algérie à l'exercice militaire African lion qui aura lieu en Tunisie cette année en tant qu'observateur
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April 8, 12:27 AM
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Le Mali et son drone perdu : une enquête bancale, une crise amplifiée

Le Mali et son drone perdu : une enquête bancale, une crise amplifiée | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Mali opte pour l'escalade diplomatique contre l'Algérie dans le cadre de l'AES après l'interception par l'ANP d'un drone AKINCI
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April 2, 11:18 PM
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Un drone Akinci appartenant au Mali a été abattu par l'Algérie

Un drone Akinci appartenant au Mali a été abattu par l'Algérie | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’information a dans un premier temps été révélée par France 24 puis reprise par RA, Radio Algérienne. Dans la nuit du lundi 31 mars au mardi 1er avril 2025 une patrouille de chasseurs Mikoyan MiG-29M Fulcrum des forces aériennes algériennes a engagé un drone malien Baykar Akinci au-dessus de la frontière commune. Ce dernier a été descendu après avoir violé l’espace aérien souverain de l’Algérie. Un certain flou a au départ entouré cette action opérationnelle.

Le gouvernement algérien choisit donc la carte de la transparence en confirmant les informations de France 24 et en les faisant relayer par sa radio d’état. Côté malien c’est moins franc du collier, se bornant à parler d’un incident, et pour cause.

Pour comprendre il faut remonter au mardi 26 novembre 2024 quand les Forces Armées Maliennes ont pris livraison de deux drones HALE de reconnaissance et de combat Baykar Akinci. Ces engins avaient notamment été à l’origine d’une discorde diplomatique entre Turcs et Ukrainiens. Les seconds refusaient que des turbopropulseurs AI-450S du motoriste local Ivchenko-Progress se retrouvent entre les mains du Mali, pays vassal de la Russie et soutien à sa guerre. Une solution avait été trouvé in-extremis en recourant à des Pratt & Whitney Canada PT6-135 moins sujets à polémiques. Un premier drone de ce type avait été perdu au tout début de cette année officiellement dans un accident à l’entraînement. Il ne restait donc qu’un seul exemplaire.

Or les FAMa, les Forces Armées Maliennes, engagent très régulièrement leurs avions sans pilotes afin de combattre les forces djihadistes affiliées à Al-Qaïda et à Daech, mais pas uniquement. Ces drones sont également employés afin de frapper des cibles civiles et militaires soupçonnées proches du FLA, le Front de Libération de l’Azawad. Cette dernière est la région que nous connaissons sous le terme de Nord Mali. Plusieurs ONG mais aussi les Nations Unies se sont déclarées inquiètes des répressions maliennes disproportionnées contre ce FLA. Et justement c’est sans doute une de ces missions qui a conduit dans la nuit d’avant-hier à hier à la destruction par la chasse algérienne du second Akinci malien.

Le drone malien était sans doute à la recherche de poches du Front de Libération de l’Azawad au-dessus de la ville de Tin Zaouatine. Petit souci cette commune est transfrontalière avec l’Algérie. En fait la partie malienne est une extension de la partie algérienne. Et il n’est pas rare que des aéronefs maliens soient «repoussés» du bon côté de la frontière par des chasseurs algériens. Ainsi en août dernier une patrouille de Sukhoi Su-30MKA Flanker-H a montré les crocs à un télépilote de Baykar TB.2 Bayrakatar dont l’engin avait pénétré l’espace aérien algérien. Quelques semaines auparavant c’est un hélicoptère de combat Mil Mi-35M Hind-E également malien qui avait été accroché au radar par l’Algérie et sommer de retourner dans son espace aérien. On comprend que les relations entre les deux pays soient actuellement assez mauvaises, l’Algérie n’ayant pas besoin d’un voisin aussi indiscipliné que le Mali.

Alors qu’est-ce qui a changé entre les accrochages frontaliers de 2024 et celui de la nuit du 31 mars au 1er avril 2025 ? D’abord justement c’était la nuit. Et ensuite les Maliens n’ont pas envoyé sur zone un vulgaire Bayraktar mais bel et bien un Akinci, le nec plus ultra des drones turcs vendus dans le monde. Surtout il semble désormais acquis que malgré les sommations de retourner dans son espace aérien le télépilote malien ait poursuivi sa mission. Et entre un drone de combat et de reconnaissance d’un côté et une patrouille de chasseurs MiG-29 de l’autre il est évident que le premier n’aura jamais le dessus. Il a donc été abattu.

Une partie des débris est tombée donc aux abords de la localité malienne de Tin Zaouatine. D’autres éléments du drone Akinci ont été récupéré côté algérien, confirmant bel et bien l’aspect frontalier de l’incident entre les deux pays. On ignore actuellement si Alger va les rendre à Bamako, ou non. Il faut savoir qu’au cours de la journée d’hier la junte militaire malienne a tenté de noyer le poisson (un comble pour un 1er avril !!!) en rejetant la faute sur le Front de Libération de l’Azawad et de supposées missiles sol-air fournis par la France. Ceux-ci n’existent que dans l’imagination fertile des propagandistes maliens.

La destruction de ce drone malien par la chasse algérienne est non seulement un joli coup pour cette dernière mais aussi un très mauvais signal envoyé au sujet de la stabilité en Afrique du nord. Pour les finances de la junte du «général» Goïta c’est 30 millions d’euros qui partent en fumée. C’est là le prix d’un Akinci.

Photo © Baykar

NDLR : Aucune image HD ni libre de droit n’existant d’un Akinci malien nous avons du avoir recours à une photo en provenance du constructeur Baykar. C’est pourquoi des marquages turcs sont visibles, notamment au niveau de l’empennage du drone.
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March 27, 1:44 PM
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Marché des frégates norvégiennes : TKMS propose de construire ses MEKO en partie en Norvège

Marché des frégates norvégiennes : TKMS propose de construire ses MEKO en partie en Norvège | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le marché des frégates norvégiennes, qui vise, pour mémoire, à la construction de cinq à six bâtiments d'ici 2029, connaît un nouveau développement avec l'annonce d'une alliance entre le groupe allemand Thyssenkrupp Marine Systems et le chantier norvégien Ulstein. TKMS fait partie des quatre candidats en short list retenus par le gouvernement norvégien. Il compte proposer le design de frégate F127 MEKO A-400, qui a déjà vendu plusieurs fois à l'export, notamment pour l'Egypte et l'Algérie. 
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March 24, 11:19 AM
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De l'autre côté de la Manche l'hélicoptère Puma se rapproche de la retraite.

De l'autre côté de la Manche l'hélicoptère Puma se rapproche de la retraite. | DEFENSE NEWS | Scoop.it
C’est un des fleurons de l’industrie aéronautique française des années 1960/1970 et l’élément clef de l’Anglo-French Helicopter Agreement. Dans quelques jours l’UK Ministry of Defence signera l’arrêté mettant fin à la carrière du Westland Puma HC.2, la version locale de celui que nous appelons Aérospatiale SA.330 Puma. Un chapitre de 54 ans dans la très riche histoire de la Royal Air Force se refermera. La Puma a prouvé qu’à l’instar du Concorde quand les froggies et les rosbeefs travaillent ensemble ça peut faire des merveilles… pas forcément culinaires.

En fait il faut généralement éviter de rappeler aux Britanniques que le Puma est avant tout français et qu’ils ont juste ajouté ça et là leur grain de sel dans sa conception. Ils ne le prennent pas super bien. Pourtant cet hélicoptère est en fait, rappelons le, un pur retour d’expérience de l’emploi par l’ALAT des hélicoptères de transport d’assaut en Algérie. C’est sans doute pour cela que ce camion volant increvable a toujours été aussi à l’aise dans la rudesse de l’Europe occidentale que dans les sables du Moyen-Orient ou les jungles d’Asie du Sud-Est.

En France le Puma est mythique, que ce soit auprès de l’ALAT autant que de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Et outre-Manche ? Il l’est tout autant. Il y a une quinzaine d’année, pour ses 40 ans de service dans la Royal Air Force, un ancien chef d’état-major de l’aviation britannique avait eu une déclaration fracassante à son sujet. Il l’avait comparé en terme d’importance historique à l’Avro 504, au Hawker Hunter, et au Supermarine Spitfire. Excusez du peu.

Le Westland Puma n’atteindra donc jamais les 55 ans de service dans la RAF. Les deux premiers exemplaires, serials de queue XW198 et XW199, ont été réceptionné le 29 janvier 1971. Et le 31 mars 2025 le dernier exemplaire sera retiré du service à RAF Benson, le nid de ces gros félins. Au Royaume-Uni c’est comme en France, le Puma a toujours tout su faire. Transporter des troupes bien sûr, déposer des commandos aussi, mais également héliporter des charges sous élingue, transporter une reine d’Angleterre, ou encore faire de la pub pour une marque de sodas.
Car outre-Manche comme chez nous le Puma est quasiment un objet de culte. Ses pilotes l’adorent, ses mécanos aussi, le voisinage un peu moins.

Particularité notable qui fait la force des très grands de l’aéronautique : il quitte le devant de la scène sans même avoir réussi à être remplacé. Le programme NMH conçu en ce sens à du retard… et du plomb dans l’aile. Leonardo devrait s’en sortir pas trop mal, sauf si le gouvernement britannique en décide autrement ! Et ça semble bien parti dans ce sens. Remplacer le Puma ? Tout sauf une sinécure.

Affaire (bien évidemment) à suivre.
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March 15, 5:13 PM
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L'Algérie a-t-elle reçu des avions de combat russes Su-35 Flanker E ?

L'Algérie a-t-elle reçu des avions de combat russes Su-35 Flanker E ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ces dernières années, les rumeurs sur les commandes d’équipements militaires passées par l’Algérie auprès de la Russie ont été nombreuses. Ainsi, il a été question de l’achat de bombardiers tactiques Su-34 Fullback E, de chasseurs multirôles Su-35 Flanker E ou bien encore d’avions de combat de 5e génération Su-57 Felon E.

Ainsi, en 2019, des sources russes avaient affirmé qu’Alger avait signé une commande de 14 Su-35E. Mais il fut également avancé que, comme l’Égypte et l’Indonésie, l’Algérie avait renoncé à ce projet pour mieux se concentrer sur la modernisation de ses chasseurs Su-30SM mis en œuvre par ses forces aériennes.

Évidemment, entre les rumeurs et le manque de transparence, tant en Russie qu’en Algérie, ce type d’information est à prendre avec d’immenses précautions.

Toujours est-il que la rumeur sur l’achat de Su-35E par l’Algérie était fondée, à en croire des images prises dans les environs de la base aérienne d’Oum El Bouaghi [nord-est de l’Algérie] et diffusées via les réseaux sociaux.

En effet, une vidéo partagée par le compte « Algeria Star Ship », qui relaie des informations sur la force aérienne algérienne, montre un appareil présenté comme étant un Su-35 voler dans la région d’Oum El Bouaghi. Malgré la mauvaise qualité des images, on constate que l’avion en question ne dispose pas de plans « canard », contrairement au Su-30SM que possède l’Algérie.

En outre, « Algeria Star Ship » relève que le chasseur filmé a la même livré que les Su-35 qui étaient initialement destinés à la force aérienne égyptienne. Pour rappel, l’Égypte avait commandé ce type d’appareil à la Russie, avant de se raviser en 2022. Il fut ensuite rapporté que ces avions allaient être finalement cédés à l’Iran.

Pour le moment, on ignore si ce Su-35 filmé à Oum El Bouaghi fait partie d’un lot livré à la force aérienne algérienne ou s’il a été envoyé en Algérie des fins de tests et d’évaluation.

Pour rappel, évolution des Su-27 et Su-30, le Su-35 se distingue par sa manoeuvrabilité, grâce notamment à ses moteurs 117S à poussée vectorielle et à ses commandes de vol électriques. Doté d’un radar à balayage électronique [l’IRBIS-E], capable de détecter et de suivre jusqu’à 30 cibles à 400 km de distance, d’un radar de queue [N-012], d’un capteur optronique [OLS-35] et d’un système de recherche passif, il peut emporter des missiles air-air R-27, RVV-AE et R73 ainsi que des bombes lisses et guidées.
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March 3, 11:51 PM
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Algérie/France : Brouille Paris-Alger : le responsable local du groupe de sécurité français Amarante en prison pour espionnage

Alors que la relation entre l'Algérie et la France ne cesse de se dégrader, le gérant de la filiale algérienne de la société de sécurité française Amarante International est emprisonné depuis un an.
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February 20, 12:38 AM
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La fin de la menace CAATSA appliquée à la Russie se confirme au salon IDEX 2025

La fin de la menace CAATSA appliquée à la Russie se confirme au salon IDEX 2025 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Il y a quelques jours, un doute est apparu, au sujet d'un éventuel moratoire sur la législation CAATSA, appliquée à la Russie, lorsque l'Algérie a confirmé
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February 14, 12:01 AM
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La commande de Su-57 russes par l'Algérie représente-t-elle une nouvelle concession de Trump à Poutine ?

La commande de Su-57 russes par l'Algérie représente-t-elle une nouvelle concession de Trump à Poutine ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis son premier vol en 2010, la Russie a produit d'immenses efforts pour tenter de vendre le chasseur de 5ᵉ génération Su-57, sur la scène internationale,
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