Ukrainian President Volodymyr Zelensky has announced the need to speed up the country’s ballistic missile programmes.

The Royal Navy has launched a significant week-long NATO exercise in the Mediterranean, with F-35B Lightning stealth fighters playing a central role.

Quand elles furent rattachées au Japon, en 1895, les îles Senkaku ne présentaient alors qu’un intérêt limité… Mais quand, dans les années 1970, il apparut que leurs eaux étaient susceptibles de receler des gisements pétroliers, la Chine en revendiqua la possession. Comme, du reste, Taïwan. Ce qui donne lieu à des tensions récurrentes entre Tokyo et Pékin, singulièrement depuis 2012.

Ces dernières années, les autorités japonaises ont régulièrement dénoncé les manœuvres de Pékin autour de cet archipel. Comme en 2016, quand 230 bateaux de pêche, escortés par six navires de la garde côtière chinoise, y furent repérés.

Cela étant, la stratégie de la Chine consiste à exercer une pression continue et progressive sur les territoires dont elle revendique la souveraineté. Ainsi, l’an passé, le Japon fit savoir qu’il avait observé la présence de navires chinois près des îles Senkaku pendant 158 jours consécutifs. Et un nouveau palier fut franchi en juin, quand quatre bâtiments armés de la garde côtière chinoise naviguèrent pendant deux heures dans les eaux territoriales de l’archipel [soit à moins de 12 nautique de ses côtes].

Cette « intrusion des navires des gardes-côtes chinois dans nos eaux territoriales constitue une violation des lois internationales. Nous avons donc présenté une forte protestation via le canal diplomatique », avait alors déclaré Yoshimasa Hayashi, le porte-parole de l’exécutif japonais.

Le 3 mai, Tokyo a dénoncé un nouvel incident dans les environs de son archipel. Selon la presse locale, ayant décollé d’un navire de la garde côtière chinoise, un hélicoptère est resté pendant quinze minutes dans l’espace aérien japonais, au niveau de l’île de Minami-Kojima. Ce qui ne s’était jamais produit jusqu’alors.

« Les forces [japonaises] d’autodéfense ont réagi en dépêchant des avions de chasse », a indiqué le ministère nippon de la Défense.

Selon un communiqué de la diplomatie japonaise, le vice-ministre des Affaires étrangères, Takehiro Funakoshi, a émis une « vigoureuse protestation » auprès de Wu Jianghao, l’ambassadeur de Chine au Japon, au sujet « de l’intrusion de quatre navires des gardes-côtes chinois dans les eaux territoriales japonaises autour des îles Senkaku et de la violation de l’espace aérien japonais par un hélicoptère ».

De leur côté, les autorités chinoises n’ont pas nié les faits. Au contraire : elles les ont justifiés, en expliquant que l’hélicoptère avait décollé après qu’un avion civil japonais était « entré illégallement » dans l’espace aérien des îles Senkaku [appelées Diaoyu en Chine, ndlr].

Porte-parole des gardes-côtes chinois, Liu Dejun a évoqué des « mesures de contrôle nécessaires » pour « avertir et expulser » cet avion japonais. « Les îles Diaoyu et ses îles affiliées sont un territoire faisant partie de la Chine et nous exhortons le Japon à cesser immédiatement toutes les activités illégales », a-t-il fait valoir.

Quoi qu’il en soit, selon des données récemment communiquées par Tokyo et portant sur une période allant du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, la force aérienne d’autodéfense japonaise a fait décoller des avions de combat à 464 reprises pour intercepter des aéronefs chinois évoluant à proximité de l’espace aérien de l’archipel nippon [une violation a été constatée, en août 2024].

L’une des tendances observées est le recours de plus en plus fréquent aux drones, avec 23 vols constatés, contre seulement 8 au cours du précédent exercice. Pour la première, l’Armée populaire de libération [APL] a utilisé des drones WZ-10 Wing Loong 10 et GJ-2 Wing Loong II.

The Singaporean Navy announced on 2 April that its RSS Formidable successfully fired an Aster 15 missile near Toulon, France.

La profonde transformation de l'US Army que Pete Hegseth, le secrétaire à la défense américain, vient d'ordonner porte sur de nombreux domaines, mais ne viser qu'un objectif : être prêt pour 2028, afin de faire face à la Chine et son armée.

Le Fulmar a appareillé le mardi 22 avril de sa base de Saint-Pierre et Miquelon, archipel français de l’Atlantique Nord situé au large de Terre-Neuve, pour un déploiement particulièrement original vers le Canada et les États-Unis. Non pas par la mer, mais via le fleuve Saint-Laurent puis les lacs Ontario et Érié. Le bâtiment de la Marine nationale va pousser jusqu’à Détroit, la grande cité industrielle américaine du Michigan, dans Midwest.

Grâce à des techniques de nouvelle génération, le chantier espagnol Navantia est en avance sur le programme des frégates F110. Trois d’entre elles, sur cinq, ont vu leur construction débuter.

Implantée à Cherbourg depuis près de 70 ans, l’école atomique est un lieu unique en France qui permet de former des générations de marins atomiciens de la Marine nationale et du nucléaire de défense.

Israel Aerospace Industries (IAI), a leading Israeli defence solutions provider, will present a broad range of its products at the DEFEA 2025 exhibition in Athens.

Développés par la plateforme Brave-1, laquelle fédère plusieurs entreprises technologiques ukrainiennes, les drones navals de surface [USV] Magura V5 commencèrent à attirer l’attention sur eux pour leur implication présumée dans le naufrage de la corvette russe Ivanovets, le 1er février 2024.

Quelques jours plus tard, des drones Magura V5 causèrent la perte de deux autres bâtiments de la Flotte russe de la mer Noire, à savoir le navire de débarquement « Caesar Kounikov » [13 février] et le patrouilleur « Sergueï Kotov » [5 mars].

Pour rappel, difficilement détectable, le Magura V5 mesure 5,5 mètres de long pour une largeur de 1,5 mètre. Pouvant naviguer à la vitesse de 42 noeuds [78 km/h] avec une charge de 320 kg d’explosifs, il est doté d’un système de navigation autonome reposant sur des algorithmes d’intelligence artificielle.

En mai 2024, une vidéo diffusée par le ministère russe de la Défense montra la destruction d’un USV ukrainien par un hélicoptère d’attaque Kamov Ka-59 Helix B. Or, il apparut que ce drone de surface était un Magura V5 armé par un missile air-air à courte portée Vympel R-73 [code Otan : AA-11 Archer] à guidage infrarouge.

A priori, cet USV était doté de deux missiles « Archer », l’un d’eux ayant vainement été tiré contre un hélicoptère Mil Mi-8 « Hip », selon les explications données par le ministère russe. Mais ce n’était que partie remise…

En effet, le 31 décembre dernier, la Direction principale du renseignement militaire ukrainien [GUR] fit savoir qu’un Magura V5 du groupe d’opérations spéciales n°13 venait d’abattre un Mil Mi-8 avec un missile R-73, près du cap Tarkhankout, à l’extrême ouest de la Crimée. C’était la première fois qu’un aéronef était abattu par un USV.

Depuis, un nouveau modèle du Magura a été mis au point : le Magura V7. Et il n’aura pas tardé à faire parler de lui puisque, mis en œuvre par le groupe 13, il a abattu un avion de combat Su-30 de l’aviation navale russe, près du port de Novorossiisk.

Selon les précisions données par le renseignement militaire ukrainien, qui a produit une vidéo pour appuyer sa revendication, le Su-30 a été détruit le 2 mai. « L’avion, dont le coût estimé est d’environ 50 millions de dollars, a pris feu dans les airs et est finalement tombé dans la mer », a-t-il détaillé. C’est « la première fois dans l’histoire qu’un drone naval a abattu un avion de combat », a-t-il souligné.

La perte de ce Su-30 n’a fait l’objet d’aucun commentaire de la part du ministère russe de la Défense. Toutefois, via Telegram, le blogueur Rybar, qui lui est proche, l’a confirmée.

« Hier soir, un avion de chasse Su-30 de l’aéronavale a été abattu par les Ukrainiens à 50 kilomètres à l’ouest de Novorossiisk. L’attaque a été menée depuis un bateau sans équipage équipé d’un missile sol-air R-73 », a-t-il écrit. « Les pilotes se sont éjectés et ont été récupérés par des marins civils. Tous deux sont vivants, et tant pis pour l’avion », a-t-il ajouté.

Cela étant, le chef du renseignement militaire ukrainien, le général Kyrylo Boudanov, a affirmé qu’au autre Su-30 russe aurait été abattu par un Magura V7, armé de missile air-air AIM-9 Sidewinder. L’équipage de ce second appareil n’aurait pas survécu, a-t-il confié au site spécialisé The War Zone. Toutefois, ses services n’ont pas été mesure de diffuser les images de cette séquence.

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