L’encre est à peine sèche sur le contrat de l’Indian Navy que l’Indian Air Force se rappelle aux bons souvenirs de l’avionneur clodoaldien. Alors que le Dassault Aviation Rafale F4 est annoncé grandissime favori du programme MRFA avec cent quatorze exemplaires une autre commande commence à faire parler d’elle. Il est ici question de quarante avions dans le cadre d’un accord intergouvernemental discuté directement entre New Delhi et Paris. Le consortium franco-indien DRAL, pour Dassault Reliance Aerospace Ltd, sera en première ligne dans les deux cas.

Officiellement les constructeurs concurrents du programme MRFA, pour Multi-Role Fighter Aircraft, sont cinq. On retrouve Boeing, Dassault Aviation, Lockheed-Martin, Saab, et Sukhoi. Face au Rafale F4 ce sont donc respectivement les F-15EX Eagle II, F-21A Viper, JAS 39E/F Gripen, et Su-57E Felon-B qui sont en lice. On remarquera l’absence notable du consortium Eurofighter et de son EF-2000 Typhoon Tranche 4. En fait on peut considérer qu’Airbus Defence, BAE Systems, et Leonardo ont agi en sachant pertinemment que le marché était plié. Seuls Lockheed-Martin et Sukhoi semblent encore vraiment faire comme s’ils avaient la moindre chance cette année de l’emporter sur le Rafale F4. Car tous les voyants sont au vert pour Dassault Aviation dans ce contrat majeur.

C’est il y a deux semaines environ que les médias indiens ont commencé à faire part de cette future victoire de l’avion de combat français. Et tous sans exception, y compris ceux rattachés à des sociétés partenaires des avionneurs concurrents de Dassault Aviation s’accordent sur ce point : le programme MRFA s’oriente désormais vers un accord intergouvernemental ou G2G en mauvais français. Government to government, cela implique que New Delhi et Paris, en fait les équipes du Premier Ministre Narendra Modi et celles du Président de la République Emmanuel Macron mènent elles même les pourparlers. Ça tombe en fait bien que les négociateurs indiens commencent à bien connaître le Rafale.

Justement le principe du G2G est également mis en avant actuellement pour une commande dite «en urgence» de quarante Rafale F4 en plus du programme MRFA. Celle-ci serait signée dans les prochaines semaines, certains parlent du salon du Bourget dans deux mois. Il s’agirait de remplacer dans les plus brefs délais les quarante actuels Mikoyan-Gurevich MiG-21 Fishbed, totalement obsolètes et même potentiellement dangereux pour leurs pilotes. Il est ici question de trente monoplaces Rafale EH et de dix biplaces de transformation opérationnelle Rafale DH. Rappelons que l’Indian Air Force aligne déjà trente-six Rafale EH/DH parfaitement opérationnels.

Entre les avions actuellement en dotation, la future commande de quarante appareils, et le programme MRFA l’Indian Air Force représente un marché potentiel de 190 avions de combat pour Dassault Aviation et ses partenaires français et indiens. Ça laisse songeur, non ? Sans compter les vingt-six exemplaires commandés cette semaine par l’Indian Navy.

Affaire (bien évidemment) à suivre.

Au Brésil c’est l’Exército Brasileiro, l’armée, qui se charge des missions d’infiltrations et d’exfiltrations héliportées des forces spéciales. Ce vendredi 25 avril 2025 le Comando de Operações Especiais a fait connaître une liste de matériels qu’il souhaitait acquérir dans un futur proche. Au milieux des 4×4 rapides, des quads, et des motos cross on retrouve la volonté d’obtenir de nouveaux hélicoptères de transport. Actuellement ce sont des Eurocopter AS.532 Cougar et des Sikorsky UH-60A Blackhawk qui assurent cette mission.

Si ces derniers sont en passe d’être remplacés par des UH-60M Blackhawk bien plus modernes les AS.532 Cougar le sont par des Eurocopter EC-725 Caracal déjà en dotation depuis plusieurs années. Construits localement par Helibras les Cougar assurent environ 75% des missions héliportées de l’Exército Brasileiro pour les besoins des forces spéciales. Malheureusement les crédits alloués à l’achat d’aéronefs par cette armée sont bien moindres que ceux de la Força Aérea Brasileira et ceux de la Marinha do Brasil. D’où le recours aux Caracal. Aussi l’acquisition de quatre à six Airbus Helicopters H225M spécialement adaptés aux opérations spéciales n’est pas la priorité absolue du gouvernement de Brasilia. C’est sur cette machine que les généraux brésiliens ont pourtant initialement jeté leur dévolu.

De ce fait il n’est pas impossible que désormais le Comando de Operações Especiais cherche à acquérir un hélicoptère moins onéreux que ce H225M très haut de gamme. Dans les déclarations de la semaine dernière il parait évident que les forces spéciales brésiliennes tiennent à continuer à voler sur des appareils de la même famille que le Caracal et le Cougar. Pour autant les hélicoptéristes américains ne comptent pas laisser Airbus Helicopters l’emporter aussi facilement. À défaut de H225M l’Exército Brasileiro pourrait donc parfaitement faire le choix du H215M légèrement plus compact. Là encore ce modèle peut être assemblé localement par Helibras.

Vous l’aurez compris le Brésil cherche clairement à augmenter les moyens de ses forces spéciales. Mais si possible sans trop puiser dans son bas de laine.

Affaire donc à suivre.

L’Irak remplace plusieurs hélicoptères vieillissants par une flotte d’Airbus H225M commandée en 2024.

H225M irakien lors des essais @ Airbus Helicopters

12 aéronefs

C’est en septembre de l’année dernière que la commande a été confirmée portant sur 12 H225M. C’est dans ce cadre de coopération bilatérale entre la France et l’Irak, qui vise à contribuer à la sécurité du pays et à empêcher la résurgence de Daesh au profit de la sécurité régionale, que ce contrat a trouvé sa finalité. En juillet dernier, le porte-parole du commandement irakien des opérations conjointes, le général irakien Tahseen Al-Khafaji, avait évoqué un « contrat avec la partie française » concernant des hélicoptères H225M Caracal, produits par Airbus Helicopters.

La valeur de ce contrat n’a pas été précisée. Mais si l’on se fie aux précédentes commandes notifiées à Airbus Helicopters, elle peut être estimée à environ 800 millions d’euros, en tenant compte de la formation et du soutien logistique.



Première livraison

En milieu de semaine, le pays a reçu un premier lot de 2 H225M au sein des installations d’Airbus à Marignane. Lors de la cérémonie, le ministre de la Défense irakien Thabet Al-Abbasi a remercié les équipent d’Airbus pour la réalisation du travail. Ces appareils vont venir soutenir les opérations spéciales dans le cadre des missions C-SAR (CombatSearch And Rescue).

H225M irakien et sa splendide livrée @ Airbus Helicopters

Airbus H225M « Caracal »

Le H225 est un hélicoptère puissant et rapide de classe 11 tonnes qui combine des performances longue distance avec une très grande cabine – pouvant accueillir jusqu'à 19 passagers dans des sièges résistants aux collisions. Ce dernier membre de la famille « Super Puma » d'Airbus Helicopters est utilisé pour les applications offshore, VIP et autres applications de transport aérien, et convient également parfaitement aux missions de service public telles que la recherche et le sauvetage. Son système d'affichage intégré, son avionique avancée et son pilote automatique numérique à 4 axes réduisent considérablement la charge de travail de l'équipage de conduite, améliorent l'efficacité de la mission et augmentent la sécurité opérationnelle. Les 2 nouveaux moteurs Safran Makila 2A, la boîte de vitesses principale améliorée, le nouveau rotor à 5 pales hautement aérodynamique et efficace confèrent à cette machine plus de puissance, une charge utile accrue, une autonomie plus longue et une vitesse de croisière plus rapide. Son autonomie maximale en vol est proche de 5 heures. Le H225 présente également des avancées significatives en termes d'interface homme-machine avec une avionique de pointe et une toute nouvelle disposition du cockpit.



Le H225 répond aux exigences de « flaw damage tolerance » pour les principaux composants de l'hélicoptère (rotor et fuselage). Le H225 offre également un excellent confort pour les passagers et le personnel navigant. Il dispose d'un très grand volume utile et peut accueillir différentes configurations de sièges jusqu'à 24 passagers. Les niveaux de vibration ont été considérablement réduits ainsi que le niveau de bruit, donnant aux passagers l'impression de voler dans un jet commercial. Toutes ces caractéristiques rendent cet avion de nouvelle génération très polyvalent dans la réalisation de diverses missions de transport offshore, d'opérations de recherche et de sauvetage et de transport de cadres.



Le H225M a prouvé sa fiabilité et sa durabilité dans des conditions de combat et dans des zones de crise. Bénéficiant de la politique d'amélioration continue d'Airbus, le H225M est désormais équipé d'une nouvelle avionique, d'une boîte de train principale améliorée, de systèmes de communication embarqués et peut être équipé du système d'arme HForce. La masse maximale au décollage a été augmentée de 160 kg pour atteindre 11 160 kg.



Plus de 350 H225 et H225M sont en service dans le monde, totalisant plus de 880 000 heures de vol. Parmi les clients militaires figurent la France, la Malaisie, l'Indonésie, la Thaïlande, Singapour, le Mexique, le Koweït, le Brésil et la Hongrie.

Les États membres de l’UE peinent à s'entendre sur l’étendue de la clause d’achat européen du programme SAFE, le nouvel instrument de financement commun de la défense. Toutefois, pour les industriels du secteur, la priorité est claire.

Voici une recommandation au Congrès américain qui témoigne que l’aide de Washington à Kiev n’est pas irrémédiablement stoppée.

Selon un communiqué de la DSCA (Defense Security Cooperation Agency) du 2 mai 2025, le Département d’État a approuvé une FMS (foreign military sales) portant sur du matériel aéronautique au profit du gouvernement ukrainien. Cette vente concerne des équipements pour l’entraînement et pour le MCO (maintien en condition opérationnelle) des chasseurs F-16 qui équipent l’armée de l’Air de Kiev. Cette FMS a une valeur estimée à 310,5 millions de dollars.

Cette FMS comporte les prestations suivantes:
– modifications et mises à niveau d’aéronefs ;
– formation du personnel liée à l’exploitation, à la maintenance et au soutien au maintien en puissance ;
– pièces détachées, consommables et accessoires, et assistance à la réparation et au retour ;
– équipement de manutention au sol ;
– livraison et assistance de logiciels classifiés et non classifiés ;
– publications et documentation technique classifiées et non classifiées ;
– études et enquêtes ;
– services d’ingénierie, de soutien technique et logistique du gouvernement américain et des sous-traitants et autres éléments connexes de soutien logistique et de programme.

Les entreprises américaines impliquées dans cette FMS sont les suivantes:
– Valiant Integrated Services, situé à Herndon, en Virginie ;
– Top Aces Corporation, situé à Mesa, en Arizona ;
– Lockheed Martin Aeronautics, situé à Fort Worth, au Texas ;
– Pratt and Whitney, situé à East Hartford, dans le Connecticut ; Snap-on, Inc., situé à Kenosha, dans le Wisconsin ;
– BAE Systems, Inc., situé à Falls Church, en Virginie ;
– AAR Corporation, situé à Wood Dale, dans l’Illinois ;
– et Comsetra, LLC, situé à Grove, dans l’Oklahoma.

Selon des sources américaines, trois cellules de F-16 (pour probablement fournir des pièces détachées) auraient déjà quitté Tucson, au Texas, via un vol vers la Pologne effectué par un Antonov 124:

Amid rising geopolitical uncertainty and a complex regional security environment, Kazakhstan is accelerating the development of its domestic defense industry, aiming to reduce dependence on foreign suppliers and equip its armed forces with modern, locally manufactured systems. According to official statements and company updates, Kazakhstan is moving beyond basic assembly operations toward full-scale production of

Lockheed Martin’s Precision Strike Missile (PrSM) program has successfully completed a critical round of Production Qualification Tests (PQTs), demonstrating the system’s readiness for full-scale operational evaluation and moving a step closer to entering service with the U.S. Army. The tests took place on April 24 at White Sands Missile Range in New Mexico and confirmed

A ballistic missile launched by Houthi forces in Yemen struck near Israel’s Ben Gurion International Airport on Sunday, wounding three civilians and temporarily halting operations at the country’s main aviation hub. According to Israel’s Magen David Adom (MDA), a 50-year-old man and a 54-year-old woman suffered mild injuries from the blast, while a 32-year-old woman

The event marks the first time drone boats downed fighters and the first successful use of AIM-9 missiles to take down any aircraft via drone boat.

L’exercice militaire multinational African Lion, le plus important organisé par AFRICOM en Afrique, s’est conclu en Tunisie

Non, l'achat par la Belgique de 382 Griffon et 60 Jaguar auprès de la France ne coûtera pas dix fois plus cher au contribuable belge. Le ministre de la Défense belge est monté en personne au créneau pour rectifier le tir après la récupération d'un rapport incomplet de la Cour des comptes belge sur le partenariat binational CaMo. Un partenariat stratégique dans lequel la partie belge cherche néanmoins à construire un nouvel équilibre industriel.

On aurait pu s’attendre à ce que son emblème soit un brin du muguet, finalement c’est un drakkar. Ce jeudi 1er mai 2025 l’Escadron d’Hélicoptères 1/65 Alpilles a soufflé ses 50 bougies, lui qui était né comme Escadron d’Hélicoptères 5/67 Alpilles… le 1er mai 1975. Stationné sur la Base Aérienne 115 d’Orange dans le Vaucluse sa monture actuelle est le biturbine léger Eurocopter AS.555AN Fennec. Cette unité est essentielle à la cohésion des forces présentes dans le quart sud-est du pays.
Fennec du 1/65 Alpilles avec une livrée spéciale 50 ans. On devine derrière lui le célèbre Pont du Gard.

Actuellement quand on parle de cette Base Aérienne 115 d’Orange on pense plutôt aux avions de combat Dassault Aviation Rafale F4 de la 5e Escadre de Chasse récemment réactivée. Pourtant l’Escadron d’Hélicoptères 1/65 Alpilles était là avant. Cela fera 14 ans l’été prochain qu’il y a posé les patins de ses AS.555 Fennec. Autant dire qu’à côté les Rafale F4 font vraiment figures de petits nouveaux. Ce que factuellement ils sont.

Quand le 1er mai 1975 l’Escadron d’Hélicoptères 5/67 Alpilles est officiellement crée il possède deux modèles : le petit Sud-Est SE.313 Alouette II et le nettement plus imposant Sikorsky H-34. Ce dernier modèle n’y restera que quelques mois, rapidement remplacé par des Aérospatiale SA.330B Puma nettement plus modernes. En 1977 c’est l’Alouette II qui laisse à son tour la place à l’Alouette III bien plus moderne. En 1982 l’Alpilles quitte la Base Aérienne 125 d’Istres pour la Base Aérienne 114 d’Aix-Les Milles. C’est un saut de puce. Les deux implantations sont en effet sises dans le département des Bouches-du-Rhône. L’escadron va y poursuivre ses missions du quotidien entre soutien à l’Armée de l’Air et service public. L’année 1990 est celle du remplacement progressif des Alouette III par le Fennec, sa monture actuelle. En 2001 c’est le grand déménagement avec retour aux sources et donc à Istres. Trente-deux kilomètres à vol d’oiseaux entre les deux bases, un rapide survol de l’étang de Berre, et hop on peut se poser. En août 2008 nouvelle révolution pour l’Escadron d’Hélicoptères 5/67 Alpilles : il perd ses hélicoptères de transport. Le Fennec est seul maître à bord. Il se spécialise alors, tout comme le 3/67 Parisis dans la mesure active de sûreté aérienne.

Mais au fait si on parle depuis tout à l’heure de l’Escadron d’Hélicoptères 5/67 Alpilles pourquoi célébrer les 50 ans de l’Escadron d’Hélicoptères 1/65 Alpilles ? Tout simplement parce que c’est sa dénomination depuis le 4 mai 2022. C’est assez frais c’est vrai mais il n’empêche que l’unité s’appelle encore Alpilles et vole toujours sur AS.555AN Fennec. Une monture qu’elle va conserver encore quelques années avant sa transition à la décennie prochaine sur le futur Airbus Helicopters H160M Guépard. D’ici là l’Escadron d’Hélicoptères 1/65 Alpilles aura largement soufflé ses 55 bougies, et se préparera même aux 60.
La MASA évolue, s’adaptant désormais à la menace des drones légers, d’où cette surprenante arme emportée par le tireur de haute précision.

En tous cas un très beau 50e anniversaire, voici ce que l’on souhaite aux femmes et aux hommes de l’Escadron d’Hélicoptères 1/65 Alpilles de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

Photos © Armée de l’Air et de l’Espace.

L’Armée suisse accroît durant deux semaines la disponibilité opérationnelle du service de police aérienne.

Exercice de police aérienne @ DDPS

Plus de patrouilles

Durant cette période, les Forces aériennes suisses (FA) doublent le nombre de patrouilles disponibles en permanence pour mener des missions avec les avions de combat F/A-18 : cela veut dire qu’au lieu d’une patrouille, il y en a deux prêtes à intervenir si nécessaire. Ce test a pour but d’obtenir des informations sur les ressources en personnel et en matériel requises afin de renforcer la capacité de défense de l’armée.

Dans un contexte politico-sécuritaire en mutation, l’armée teste pendant deux semaines la disponibilité opérationnelle permanente de deux avions de combat F/A-18 supplémentaires armés, prêts à décoller dans un délai de 15 minutes au maximum. Les deux patrouilles doivent pouvoir être engagées de manière flexible, que ce soit indépendamment l’une de l’autre ou en combinaison. Ce test est effectué par le commandement de la base aérienne de Payerne (base aérienne 11) et dure du samedi 3 au samedi 17 mai 2025. Le but visé est d’obtenir des informations sur les ressources en personnel et en matériel requises afin de renforcer la capacité de défense de l’armée.

Disponibilité opérationnelle permanente

Depuis 2021, les FA disposent 24 h sur 24, 7 jours sur 7, de deux avions de combat armés pour le service de police aérienne (Quick Reaction Alert, QRA). En situation normale, ces deux F/A-18 sont principalement utilisés pour des « hot missions » et des « live missions ». Les premières sont des interventions d’urgence déclenchées lorsqu’un aéronef viole la souveraineté sur l’espace aérien suisse, enfreint gravement les règles du trafic aérien ou se trouve dans une situation difficile ; les secondes sont des contrôles ponctuels d’aéronefs d’États étrangers qui ne peuvent survoler la Suisse que s’ils disposent d’une autorisation diplomatique (diplomatic clearance). Chaque année, les FA accomplissent en moyenne dix « Hot Missions » et près de 200 « Live Missions ». (Sources : DDPS)

  #CDS25 Première phase du scénario, les parachutistes du @RIMaP_NC des @FANC_Officiel ont sauté au dessus de #Wallis pour reprendre le contrôle de

The U.S. Navy’s expeditionary mobile base USS Miguel Keith (ESB-5) has completed a five-month Regular Overhaul (ROH) at Mitsubishi Heavy Industries (MHI) in Yokohama, Japan—marking the first time a Japanese shipyard has won and executed an ROH contract of this scale for a U.S. Navy vessel. The $12 million project concluded on April 15 and

The United States Marine Corps has awarded BAE Systems a $172 million contract modification for the procurement of 30 additional Amphibious Combat Vehicles (ACV-30), the company confirmed Friday. The latest award under Full-Rate Production (FRP) Lot 5B brings the total to 60 ACV-30s added to the fleet in recent months, following a similar $188.5 million

The U.S. Department of Defense has ordered the cancellation of the M10 Booker light tank program. The decision comes as part of a broader overhaul outlined in a newly released Pentagon memorandum titled Army Transformation and Acquisition Reform, signed by Secretary of Defense Pete Hegseth on May 1. The memo directs the Army to terminate

Ukraine’s military intelligence chief claims that two Russian Su-30 fighter jets were shot down over the Black Sea using U.S.-made AIM-9 Sidewinder missiles launched from modified Ukrainian sea drones. The strike has marked the first known instance of a drone boat using an air-to-air missile to destroy a manned combat aircraft. In an exclusive interview

The Army's top leadership wants to end procurement of the MQ-1C, a type which they have branded “obsolete.”

Une nouvelle salve de projets de recherche et de développement soutenus par l’Europe est sur les rails depuis ce mercredi. La filière de défense française y joue une fois encore un rôle central, en coordonnant par exemple une dizaine de consortiums.