L'idée refait régulièrement surface du côté du PS depuis l'opération Serval. L'Union européenne devrait tenir compte des engagements militaires français, soit en l'épaulant (on peut toujours rêver), soit en dédouanant la France de l'objectif de revenir à un déficit public de 3 %. Cette fois, c'est Olivier Faure, député et porte-parole du parti socialiste, qui part sur cette voie au micro de RTL ce lundi 11 août. " La France protège les valeurs de l'Europe. "
Evoquant l'Irak et excluant une intervention militaire française, Olivier Faure glisse adroitement sur le sujet européen : " La France ne peut pas s'engager seule partout. Il est nécessaire que l'Europe prenne le relais. On aimerait entendre la voix de Mme Ashton. "
Au-delà du délicat dossier de la livraison d'armes aux forces kurdes, c'est l'argument qui permet au député de Seine-et-Marne d'attaquer le versant politique et la question du déficit même s'il concède en préambule qu'il est " un peu hors sujet " : " La France, alors qu'elle intervient, voit ses dépenses militaires imputées sur le fameux 3 % qu'elle doit respecter sur le déficit. Il y a un double manquement de l'Europe aujourd'hui : quand elle n'intervient pas et en même temps quand elle exige de la France des déficits qui n'intègrent pas que la France se bat pour des valeurs européennes, contre le terrorisme à travers le monde. "
Voici la vidéo de RTL de l'interview d'Olivier Faure...
Tokyo (AFP) - Japan and the United States will jointly develop a fuel-cell powered submarine that can run for a month under the sea on a single charge, a report said on Friday.
The top-selling Yomiuri Shimbun reported that the unmanned, 10-metre (33-feet) long sub would be able to chart a pre-programmed course before returning to base.
The story, citing unnamed Japanese defence ministry officials, comes as Tokyo and Washington look to beef up their security alliance as they warily eye an increasingly assertive China.
Defence ministry officials could not immediately confirm the deal.
The submarine would be used for patrolling with sonar capable of detecting potential threats, but it would not be equipped with torpedos or other weaponry, the Yomiuri said.
Japan's defence ministry would earmark about 2.6 billion yen ($25 million) over the next five years to develop the high-performance fuel cell, it added.
The US military reportedly got involved when it heard about its Japanese counterparts' plans for a fuel-cell sub.
Fuel cells generate emissions-free energy through a chemical reaction of hydrogen and oxygen, and are most commonly associated with environmentally friendly vehicles.
Japan is a leader in the technology while the US a major player in hydrogen storage development.
In June, Japan and Australia announced a possible submarine development deal as they stepped up their defence ties.
Le bombardier russe de 5e génération PAK DA sera produit en série en 2021-2022, a annoncé le commandant de l'Armée de l'air Viktor Bondarev.
"Je pense qu'au cours de cette décennie nous obtiendrons les premiers prototypes et que la production en série débutera en 2021-2022", a-t-il déclaré samedi sur les ondes de la radio RSN.
M.Bondarev a précisé que l'avion en question remplacerait par la suite les Tu-95 et les Tu-160.
"Les roquettes seront dotées d'une intelligence intégrée. Elles analyseront la situation aérienne et les données fournies par les radars pour choisir l'altitude, la vitesse et la direction du vol. Ce type de roquettes existe déjà, nous sommes en train de travailler là-dessus", a expliqué M.Bondarev, évoquant les caractéristiques du bombardier PAK DA.
Il a antérieurement été annoncé que le bombardier PAK DA serait subsonique. Selon des données non officielles, le nouvel appareil sera doté d'une arme hypersonique.
Remplacer la Rangers? J'en avais parlé dans un post de septembre dernier (voir ici). Et voici donc le nom de la remplaçante (la photo ci-contre sert seulement d'illustration, je n'ai pas trouvé de photos des modèles choisis)!
Un avis n°14-118460 a été publié le 01/08/2014 au BOAMP (n°146C, Annonce n°261) porte sur la fourniture de 60 000 à 300 000 paires de chaussures de combat centre Europe et de 40 000 à 160 000 paires de chaussures de combat trek chaud sur 2 ans.
Lot n° : 1 Intitulé : De 60 000 minimum à 300 000 paires maximum de chaussures de combat centre Europe sur 2 ans Nom et adresse de l'opérateur économique auquel le marché a été attribué : Société HAIX, Auhostrasse 10, DE-,84048 Mainburg. Valeur : 7 106 400 EUR.
Lot n° : 2 Intitulé : De 40 000 minimum à 160 000 paires maximum de chaussures de combat trek chaud sur 2 ans Marché attribué à la société HAIX pour un minimum de 60 000 paires à un maximum de 300 000 paires de chaussures de combat centre Europe au prix unitaire de 98,70 EUR (H.T.) la paire, soit de 5 922 000 EUR (H.T.) (7 106 400 EUR (T.T.C.)) minimum à 29 610 000 EUR (H.T.) (35 532 000 EUR (T.T.C.)) maximum, sur 2 ans.
Le groupe Kalachnikov, le plus grand producteur russe d'armes d'infanterie, a renoncé à licencier 222 salariés et a créé 330 nouveaux postes, rapporte le service de presse du consortium.
"Kalachnikov a revu à la hausse ses projets de production et a réduit le nombre des salariés à licencier de 285 à 63. Tous les travailleurs concernés, principalement des gestionnaires administratifs, se verront offrir d'autres postes au sein du groupe", a indiqué le consortium dans un communiqué.
Le groupe Kalachnikov revient ainsi sur sa décision annoncée en mai dernier de licencier 285 personnes avant le 30 septembre.
Le consortium Kalachnikov, qui réunit le groupe de recherche et de production Izhmash et l'usine des constructions mécaniques d'Ijevsk (République russe d'Oudmourtie), est un important producteur russe de fusils automatiques et de précision, d'obus téléguidés, de fusils de chasse et de sport. Fondée en 1807, l'entreprise a reçu son nom actuel en 2013.
Washington, les États-Unis ont approuvé la vente de deux Lockheed-Martin C-130T «Hercules» de transport tactique aux Philippines.
L'Agence de coopération de sécurité américain à la Défense (DSCA d') a informé le Congrès en vue de cette vente de C-130T d’occasions. Le forfait comprend également 10 moteurs Rolls-Royce T56-16 (dont deux sont des pièces de rechange) de la logistique et du soutien pour trois ans. Le coût de la transaction est évaluée à de 61 millions, mais la DSCA fait remarquer que le contrat définitif n’est pas encore conclu.
L’arrivée des ces deux C-130T au sein de la Philippines air force permettra d'améliorer grandement les capacités de transport tactique. A ce jour, les Philippines n’exploitent qu’un seul C-130B datant de 1961 et une paire de C-130H de 1976 et 1977.
Les combats ont eu lieu la petite ville d’Arsal, située à 120 km au nord-est de la capitale libanaise Beyrouth. Ils auraient été initiés en riposte à l’arrestation samedi d’un commandant de l’armée islamique par les services de sécurité libanais.
Selon Beyrouth, les corps de 50 militants tués au cours des affrontements auraient été trouvés, et selon un prêtre dans un village, 50 civils auraient également été tués. 5 religieux sunnites libanais qui ont essayé de s’interposer pour servir de médiateurs dans le conflit ont été pris sous le feu des forces de l’EI et ont été blessés.
Le premier ministre du Liban, Tammam Salam, qui est lui-même sunnite, a déclaré qu'un accord politique avec l'État islamique était exclu. « La seule solution proposée aujourd’hui est le retrait des militants d’Arsal et de ses environs », a-t-il dit. Il pense que l'État islamique tente maintenant « d’exporter ses mauvaises pratiques au Liban ».
Selon l’armée libanaise, l’incursion de l’Etat Islamique était une attaque planifiée de longue date, et les rebelles ont exploité l’antagonisme entre les sunnites et les chiites du pays.
Le Liban compte 4 millions d'habitants, à la frontière d'Israël.
Les présentateurs des émissions d’actualités libanaises sont apparus en treillis militaire pour manifester leur soutien aux forces armées.
Pendant ce temps, une vidéo vantant les mérites du califat est apparue sur internet. L’un des témoignages de cette vidéo émanant de l'EI est fourni par un homme appelé Abu al-Hamifah Belgiki, qui explique en flamand qu’il ne s’est jamais aussi senti aussi musulman que depuis qu’il vit dans le califat, et que les gens y sont heureux, qu’ils s'y sentent en paix et en sécurité. La vidéo ne montre que des hommes ou des garçons, parfois armés, dans la rue, ou à la mosquée. Elle a été publiée par Al Hayat Media Center, une organisation qui agit comme un organe de communication et de propagande pour l'EI.
La Chine met au point une nouvelle génération de missiles balistiques intercontinentaux Dong Feng-41 (DF-41), annonce vendredi l'agence Chine nouvelle.
Selon l'agence, elle a obtenu copie d'un document annonçant qu'un institut de recherches mettait au point un nouveau missile à ogives multiples.
Toujours selon l'agence, un expert militaire a confié dans une interview accordée à un journal local que la mise au point de missiles balistiques de troisième génération était dictée par l'évolution de systèmes antimissiles américains. Par ailleurs, plusieurs experts estiment que la mise au point du nouveau missile est directement liée à l'existence de systèmes antimissiles américains tels que THAAD et Patriot.
Le missile balistique intercontinental à propergol solide Dong Feng-41 (DF-41) est capable de couvrir une distance allant jusqu'à 12.000 kilomètres et porte dix ogives nucléaires.
Le système d'armes individuel Ratnik sera livré à l'armée russe dès octobre prochain, a annoncé mardi à Moscou Alexandre Romaniouta, responsable du Commandement central de l'Armée de terre russe.
"Les essais de Ratnik touchent à leur fin. Nous espérons que tous les éléments du système seront livrés à l'armée à partir d'octobre", a indiqué M.Romaniouta.
Selon Dmitri Semizorov, directeur général de l'Institut central russe de mécanique de précision (TsNIITochMash) de Klimovsk (région de Moscou), le ministère russe de la Défense recevra 50.000 équipements du soldat du futur par an.
Le système d'arme modulaire du "soldat du futur" Ratnik comprend une cinquantaine d'éléments - des armes d'infanterie, des munitions, un gilet pare-balles, des moyens de communication et de navigation, d'autres dispositifs faisant largement appel aux hautes technologies.
Voilà ce qu’on pourrait considérer comme un cautère sur une jambe de bois. L’OTAN a décidé de faire moderniser le cockpit d’une majorité de ses AWACS mais sans toucher aux systèmes radars embarqués. C’est en effet le poste de pilotage analogique de l’avion qui va être transformé en profondeur pour le mettre au standards numériques actuels. Une procédure rendue nécessaire par le vieillissement constaté de celui-ci, notamment vis-à-vis des autres utilisateurs de l’avion.
Car si l’organisation atlantique dispose actuellement de dix-sept AWACS il faut remarquer que ceux ci sont au standard E-3A, c’est à dire nettement moins évolués que les E-3C de l’US Air Force et à fortiori que les E-3D britanniques et les E-3F français en cours de modernisation à mi-vie depuis quelques mois.
Si globalement l’avion tourne toujours autours du binôme AN/APY-1 et AN/APY2, il faut voir que les postes de travail, et donc l’ergonomie de la cabine de travail de l’avion est largement différente. Les AWACS de l’OTAN accusent grandement leur âge, et ce depuis plusieurs années. En outre à la différence des versions ultérieures, les E-3A sont incapables de traiter des cibles navales. Ce qui, disons-le clairement, dans les conflits larvés actuels, comme la récente annexion russe de la Crimée, laisse un arrière-goût de trop peu.
Et pourtant aucun de ces systèmes ne vont être rétrofités. Non c’est bel et bien uniquement au cockpit que les ingénieurs toucheront. Certes, ils vont permettre que désormais les Boeing E-3A soient pilotés par trois et non plus quatre membres d’équipage, mais on pourrait largement considérer que l’OTAN n’a pas été au bout de ce qu’elle aurait du faire en matière de modernisation. D’autant que toute la flotte n’est pas concernée. Treize avions seront mis en chantier, laissant aux quatre derniers un sort que l’on imagine funeste.
Ces « nouveaux » Boeing E-3A seront livrés à Geilenkirchen, la base allemande des AWACS de l’organisation, entre 2016 et 2018. Et ils devront y demeurer encore plus de trente ans. L’OTAN prévoit en effet de les conserver en service jusqu’en 2050 minimum.
Mais un détail a peut être échappé aux généraux et responsables politiques occidentaux : comment feront-ils à cette époque pour maintenir des avions aussi vieux, sachant que les stocks de pièces détachés issus du Boeing 707 seront pour la plupart des pièces de musée.
Alors il existe bien une alternative, et elle est prônée par certains des plus récents membres de l’organisation comme l’Estonie : acheter de nouveaux avions afin de remplacer les E-3A. Les Boeing 737 AEW&C et E-767 pourraient alors parfaitement faire l’affaire. D’autant qu’ils seraient nettement plus à même de rendre de fiers services aux alentours de 2030 ou 2040 que les quadriréacteurs qui accuseront alors à n’en pas douter leur âge. Et oui les cellules vieillissent. Alors comme le soulignait récemment un officiel civil espagnol, un nouveau contrat pourrait permettre à Airbus de se remettre dans la course aux avions de veille radar.
Quoi qu’il en soit on voit bien que l’OTAN demeure attachée à sa flotte d’avions radars mais qu’elle n’en a plus du tout les moyens. Ce chantier est évalué à un quart de milliard de dollars américains. Reste à savoir s’il va durablement impacter les ressources économiques de l’organisation.
The government intends to create a space monitoring division within the Self-Defense Forces by around 2019 and the Defense Ministry has already informed the United States, a source close to the bilateral relationship said Saturday.
Initially, the force will be tasked with monitoring dangerous debris floating in Earth’s orbit and with protecting satellites from collisions with such space junk, the source said.
The ministry has altered its strategy on the use of space to include the development of an observatory force along these lines, following the 2008 enactment of a law revising the principles for Japan’s nonmilitary activities in space.
Japan will provide the U.S. military with information obtained in the envisaged operation while seeking to strengthen bilateral cooperation in space, the source said.
According to the source, the ministry plans to operate the force via radar and telescope facilities in Okayama Prefecture acquired from Japan Space Forum, a Tokyo-based think tank that coordinates aerospace-related activities among industry, government and academic entities.
Japan Space Forum owns the Spaceguard Center radar facility in Kagamino as well as a telescope facility in Ihara, both in Okayama.
The ministry will jointly acquire the radar and telescope facilities with the Education, Culture, Sports, Science and Technology Ministry and the Japan Aerospace Exploration Agency.
The ministry is currently considering putting the new force together with assigned units from the Air Self-Defense Force to work on the space debris issue.
Japan and the United States have been paying close attention to this matter since 2007, when a missile launched from China destroyed one of its own satellites as a test. Around 3,000 fragments of space debris are at risk of colliding with reconnaissance or communications satellites, which, according to the source, Tokyo and Washington believe could pose a threat to global security.
At space development cooperation talks held in Washington in May, the Japanese and U.S. governments pledged to enhance cooperation on using satellites for debris monitoring and marine surveillance, and to swiftly strike a deal on the foundations of their reciprocal space operations.
It also was also agreed that JAXA should provide information to the U.S. Strategic Command.
Originally, the U.S. military had requested the use of the ASDF’s FPS5 ground-based radar missile detection and evasion radar system, currently operated in several places including Shimokoshiki Island in Kagoshima Prefecture and Yozadake in Okinawa.
But the Defense Ministry had concerns that the ASDF system may not be able to offer full protection against ballistic missiles if tied up with space monitoring duties, leading it to search for alternative options.
L’Espagne et le Royaume-Uni ont annoncé, le 4 août, la révision de leur politique d’exportation d’armes vers Israël en raison du conflit à Gaza, preuve que les États-Unis ne sont pas les seuls à équiper Tsahal.
Contrairement aux idées reçues, les États-Unis ne sont pas les seuls à vendre des armes à Israël. Réagissant au conflit à Gaza, deux pays européens, l’Espagne et le Royaume-Uni, ont annoncé, lundi 4 août, leur décision de revoir leurs exportations de matériel militaire vers l’État hébreu.
Madrid a choisi de suspendre totalement ses ventes d’armes à Israël. Mais la mesure est plus symbolique qu'autre chose car elle ne représente que cinq millions d’euros. Le Royaume-Uni ne va pas aussi loin. Le gouvernement britannique a seulement annoncé vouloir s’assurer que l’équipement militaire livré ne serait pas utilisé à Gaza. Mais dans le cas britannique, les sommes en jeu citées par le "Financial Times" sont bien plus importantes puisqu'il s'agit de 8 milliards de livres sterling (10 milliards d'euros, 13 milliards de dollars).
Ce montant a de quoi surprendre. Le Royaume-Uni aurait-il détrôné les États-Unis ? Washington ne vend, en effet, qu'entre 2,5 et 3 milliards de dollars de matériel militaire à Israël. "C’est vrai que le chiffre avancé par Londres est étonnant, mais il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas de matériel livré mais d’autorisation d’exportation [c’est-à-dire la valeur des licences pour d’éventuels exportations, NDLR], qu’on ne connaît pas leur durée de validité et qu’on ne sait pas non plus si ce montant englobe les licences accordées à des filiales d’entreprises israéliennes implantées au Royaume-Uni”, explique Pieter Wezeman, chercheur sénior, spécialiste des ventes d’armes au Stockholm International Peace Institute (SIPRI). Pour lui, les véritables exportations d'armes britanniques vers Israël sont bien moins importantes.
La France petit joueur, l’Allemagne dans la cour des grands
L’Espagne et le Royaume-Uni ne sont pas les seuls pays européens qui fournissent du matériel militaire à Israël. La France, par exemple, a accordé en 2012 des autorisations d’exportations d’une valeur de plus de 200 millions d’euros. Elles concernent, essentiellement, des roquettes, missiles, aéronefs et du matériel électronique (guidage, brouillage de radar etc.). Mais comme Madrid, Paris n’est qu’un petit joueur.
Outre les États-Unis, le seul autre pays à avoir un poids relativement important dans ce commerce avec Israël est l’Allemagne. Berlin “vend des sous-marins et les moteurs pour les tanks israéliens”, explique Pieter Wezeman. Le circuit des exportations de moteurs est cependant cocasse. Ils sont produits en Allemagne puis envoyés “aux États-Unis où ils sont assemblés afin de pouvoir être considérés comme des produits d’exportations américains qu’Israël peut payer avec l’argent avancé chaque année par Washington à Tel Aviv pour s’équiper”, précise cet expert du SIPRI.
Et puis au fil du temps, Israël a développé un complexe militaro-industriel très performant, lui permettant d'être indépendant dans bien des secteurs. “Israël est très fort pour tout ce qui concerne les équipements radars, le matériel pour le renseignement et les puces électroniques”, précise Pieter Wezeman. Le pays est aussi à la pointe de la conception de drones, même si Tel Aviv achète certains composants, comme les moteurs, à l’étranger, notamment au Canada. Le grand point faible d’Israël concerne les avions de chasse, de transport et les navires. “C’est trop lourd et coûteux à construire pour un petit pays”, explique Pieter Wezeman. D’où l’intérêt de Tel Aviv pour les sous-marins allemands, par exemple.
Réduire les importations plutôt que les exportations
Pour l’instant, Israël peut continuer à mener son opération contre le Hamas à Gaza sans craindre d’être à court de munitions… ou autres matériels militaires. “Les États-Unis et l’Allemagne n’ont montré aucun signe d’une volonté de réduire leurs exportations d’armement vers Israël”, souligne Pieter Wezeman. Pour ce spécialiste, tous les autres pays peuvent bien décider d’arrêter de livrer du matériel à l’État hébreu, “ça ne changera rien à la situation”.
Mais si réduire les exportations ne changera pas grand chose, baisser les importations de matériels militaires conçus en Israël pourrait être plus efficace pour les pays européens voulant protester contre la violence à Gaza, d'après Pieter Wezeman. Le commerce d’armes rapporte, en effet, environ sept milliards d’euros à Tel Aviv tous les ans et environ 10 % de ces exportations sont destinés à des pays européens.
C’est désormais chose faite, la France est engagée dans les opérations aériennes en Irak. Tout comme nos alliés britanniques, c’est par la voie humanitaire que l’Élysée a décidé de répondre aux attentes des Américains dans le conflit qui opposent les chrétiens d’Irak et les minorités Yésidis kurdes aux djihadistes de l’État Islamique en Irak et au Levant. Pour ce faire un Airbus A340-200 de l’Armée de l’Air a livré la première partie de l’aide française au Kurdistan irakien. Le quadriréacteur français transportait plusieurs tonnes de vivres, d’eau, de matériels sanitaires, et de médicaments à destination des réfugiés déplacés.
Parti de l’aéroport francilien de Roissy Charles de Gaulle dans la soirée du samedi 9 août 2014 il est arrivé ce dimanche 10 août au matin sur l’aéroport irakien d’Erbil, devenu en quelques heures la plaque tournante de l’aide humanitaire internationale.
Dans le même temps la France, par la voie de son ministre des affaires étrangères, a décidé d’appuyer politiquement et diplomatiquement les Irakiens dans leur lutte contre l’EIIL. Ainsi les représentants français tentent de convaincre l’ensemble de leurs homologues européens de l’intérêt d’ouvrir un pont aérien provisoire jusqu’à Erbil. Celui ci permettrait aux avions militaires d’acheminer plus rapidement l’aide humanitaire vers les populations en danger.
MANILA, Philippines - The defense department will spend P2.5 billion for the ammunition of the two frigates it will acquire for the Philippine Navy.
Defense Assistant Secretary Patrick Velez said security officials have decided to separate the purchase of ammunition from the frigate acquisition project, citing international arms restrictions.
“There will be two (projects). The acquisition of armaments will be treated as a separate project,” Velez told The STAR in a recent interview.
“You cannot combine the offensive portion and the actual building of the ship. The ammunition will require about P2.5 billion,” he added.
Velez said they could not award the project to shipyards that do not manufacture missiles.
Before it was divided into two, the frigate acquisition project had an approved budget of P18 billion. About P2.5 billion of the outlay was allotted for the ships’ armaments.
Now that the project has been divided into two lots, the budget for the two ships stands at P15.5 billion.
Sources told The STAR defense department might consider negotiated procurement for the ammunition to ensure that the armaments are compatible with the ships to be acquired.
Defense officials are about to finish the technical discussions for the project and will hold the bidding for the project within the year.
A total of six companies are qualified to submit bids for the project. They are Navantia Sepi (RTR Ventures) of Spain, South Korean firms STX Offshore & Shipbuilding, Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering Co. Ltd. and Hyundai Heavy Industries, Inc.; Indian firm Garden Reach Shipbuilders & Engineers Ltd. and French company STX France SA.
The frigate acquisition project is among the big-ticket items in the Armed Forces Modernization Program.
The ships can be used to boost the Philippines’ security presence in the West Philippine Sea, repatriate migrant workers and respond to calamities.
The two ships to be acquired for the Navy are expected to complement the BRP Gregorio del Pilar and the BRP Ramon Alcaraz, the two vessels purchased from the United States.
Defence and technology company QinetiQ is enabling air force pilots and army commanders to train together in a virtual battlefield – even though they might be thousands of miles apart in real life.
The company has agreed a five-year, £33m deal that will allow airmen and soldiers to practise working together in simulators before being deployed abroad.
The system – at the Air Battlespace Training Centre at RAF Waddington in Lincoln – links together aircraft simulators, ground forces’ control tents and even individual troops so they can train on working in combined operations.
The virtual set-up allows commanders in the simulated headquarters to co-ordinate airstrikes in real-time with troops on the virtual battlefield calling in the jets, which are being flown by pilots in simulators. This means they can learn how to carry out complex procedures and potentially dangerous operations without the risk of harm if they make an error.
Once the training operation is over, recordings of it can be reviewed in mass debriefs allowing soldiers and pilots to see the events from others’ perspective.
Le ministère japonais de la Défense s’apprêterait à construire une nouvelle base de lancement de missiles SM-3, selon les médias japonais. La construction de cette base se ferait avec le soutien des Etats-Unis.
Plusieurs milliers d’euros ont déjà été investis par la Défense japonais dans la réalisation de ce projet. Le Japon renforce ainsi ses capacités de défense anti-missiles dans un contexte où la Corée du Nord a multiplié les tirs de missiles de courte portée au cours de ces dernières semaines.
La marine japonaise dispose déjà de missiles SM-3 en version navale. Les bâtiments japonais sont ainsi en mesure d’intercepter depuis la mer un missile visant les intérêts japonais. Quatre destroyers japonais en sont déjà équipés. Ils devraient être huit d’ici 2018. Depuis la terre, le SM-3 dispose d’une portée de 500 kilomètres. L’installation peut être délocalisée dans un délai de cinq à 10 jours.
Autre type de missile déjà en possession de l’armée japonaise, le PAC3 permet quant à lui d’intercepter des missiles en évolution en moyenne et haute altitude. D’une portée environ de 60 kilomètres, il dispose de son propre radar actif utile en phase finale avant l’interception du missile. 30 missiles PAC3 sont déjà en service mais leur quantité semble limitée pour répondre à des bombardements massifs qui pourraient toucher le sol japonais.
Les Gardes côtes japonais ont reçu le premier exemplaire du nouvel hélicoptère Sikorsky S-76D. Au total, ils recevront 11 exemplaires de ce nouvel hélicoptère en version recherche et de sauvetage (SAR).
La nouvelle génération d’hélicoptère S-76D offre une augmentation de performances et de de puissance. L'équipement de base de l'hélicoptère S-76D comprend des moteurs Pratt & Whitney PW210S, une avionique intégrée THALES TopDeck® avec pilote automatique un système de surveillance (HUMS) incorporé qui permet le diagnostique et la recherche de panne. De plus le nouveau S-76D dispose du nouveau système d’anti-givrage Rotor System Protection Glace (RIPS) pour les conditions météorologiques difficiles.
Les Gardes côtes japonais ont doté le S-76D d’un système de caméras FLIR couplé avec un puissant projecteur de recherche.
La Russie a affirmé avoir repoussé un sous-marin américain qui approchait de ses eaux territoriales jeudi en mer de Barents (nord), lors d'un incident qui n'a pas donné lieu à un usage de la force. "Les patrouilles de la Flotte russe du Grand Nord ont identifié le 7 août un sous-marin étranger, a priori de la classe Virginia (de sous-marins nucléaires d'attaque) des forces armées navales américaines", a déclaré un représentant de l'état-major de la flotte russe.
"Une formation navale anti sous-marins a été envoyée sur place, ainsi qu'un avion de chasse anti sous-marins IL-38", selon le responsable. "Le sous-marin a été chassé des environs des eaux territoriales russes par les manoeuvres de ces unités", a ajouté le responsable, précisant que les radars russes avaient suivi pendant 27 minutes le bâtiment étranger avant que celui-ci ne disparaisse.
Il est rare que l'état-major russe communique sur un incident de la sorte, survenu alors que la Russie et l'Occident sont engagés dans un bras-de-fer diplomatique et économique à propos de l'Ukraine. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont condamné le rattachement de la Crimée à la Russie et accusent Moscou de soutenir militairement les combattants séparatistes prorusses dans l'Est de l'Ukraine, ce que démentent les autorités russes.
La France est prête à apporter son soutien aux forces engagées pour bloquer l'offensive des djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé François Hollande après un entretien téléphonique avec le leader des Kurdes d'Irak.
Le chef de l'Etat français a ajouté dans un communiqué que la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu qui aura lieu ce jeudi soir à New York à la demande de Paris avait pour but de "mobiliser la communauté internationale contre le terrorisme en Irak et afin qu’aide et protection soient apportées à toutes les populations en danger".
François Hollande et Massoud Barzani, président du gouvernement régional du Kurdistan, "ont marqué leur volonté de coopérer pour bloquer l’offensive menée par l’Etat islamique dans le nord-est de l’Irak", peut-on lire dans ce texte.
"La persécution par ce groupe terroriste des minorités religieuses, notamment Chrétiens et Yazidis, constitue un crime d’une extrême gravité", poursuit la présidence.
"Le chef de l’Etat a confirmé la disponibilité de la France à apporter un soutien aux forces engagées dans ce combat", dans lequel les Kurdes sont en première ligne.
Selon des témoins, les djihadistes de l'EI se sont emparés jeudi de trois localités supplémentaires dans le nord de l'Irak, dont celle de Tel Kaif peuplée en majorité de chrétiens.
Les combattants de l'organisation sunnite, qui a proclamé un califat dans les zones qu'elle contrôle en Syrie et en Irak, se sont rendus maîtres des villes de Makhmour, Tel Kaif et Al Kouair, ajoutent ces témoins.
Des habitants de Karakoch (Bakhdida), principale ville chrétienne du pays située au sud-est de Mossoul, se sont enfuis avant l'arrivée des djihadistes.
Un avion de chasse survolant à basse altitude la zone rebelle dans l'est de l'Ukraine a été abattu jeudi, a constaté une journaliste de l'AFP
L'appareil s'est écrasé dans un champ après une apparente explosion et son pilote s'est éjecté. Les faits se sont déroulés près de la localité de Jdanivka, à proximité du site du crash du vol de la Malaysia Airlines le 17 juillet.
L'avionneur Sukhoï a remis aux Forces aériennes russes un nouveau lot de chasseurs polyvalents de type Su-30M2, a annoncé le service de presse du groupe.
"Dans le cadre de l'exécution de la commande militaire d'Etat pour l'année 2014, la compagnie Sukhoï a remis aux troupes un lot de chasseurs polyvalents", a informé la source sans toutefois préciser le nombre exact d'appareils.
Testés par des pilotes militaires, "les avions ont mis le cap sur leur lieu de déploiement. Cette année, plusieurs autres appareils de ce type seront livrés aux Forces aériennes russes", indique en outre l'avionneur dans un communiqué de presse.
Conçu sur la base du chasseur Su-30, le Su-30M2 est un avion de combat à longue portée.
Il a été antérieurement annoncé que plus de 30 appareils de combat seraient livrés au district militaire de l'est.
Il y a quelques jours, l’armée de Terre a indiqué que deux unités de la Brigade des forces spéciales Terre (BFST), en l’occurrence le 2e escadron du 13e Régiment de Dragons Parachutistes (RDP) ainsi que les SAS fluvial et SAS plongeurs offensifs du 1er Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (RPIMa), venaient effectuer, des sauts depuis un Transall C-160 de l’Escadron Poitou sur le plan d’eau d’Hourtin.
Dans un communiqué diffusé le 4 août, la BFST a apporté quelques précisions supplémentaires. Ainsi, cet entraînement a consisté pour les opérateurs des unités concernées à effectuer une mise en place par saut LOS (Largage opérations spéciales) de jour d’abord, puis de nuit.
Il s’agit d’une « manoeuvre assez rare » car « seulement 2 sauts de ce type » sont programmés par an, « sachant que d’autres se pratiquent en milieu montagneux ou encore sur neige ».
Il existe plusieurs types de sauts : le SOGH (Saut à ouverture commandée retardée à grande hauteur), le SOTGH (Saut à ouverture commandée à très grande hauteur) et le LOS. Ce dernier permet de mettre rapidement à terre (ici, à l’eau) un ou plusieurs groupes avec leurs équipements. Ces derniers sont largués à 200 mètres d’altitude (parfois moins en mission opérationnelle).
« Durant une opération, ces sauts nous permettent d’être au sol rapidement et vite dispersés. Le fait d’être largués à basse altitude nous permet d’être moins vulnérables pendant la phase de descente en parachute. Néanmoins, nous n’avons pas le droit à l’erreur. La blessure d’un seul d’entre nous risque de compromettre l’ensemble de la mission », explique un cadre de la BFST.
Ce type de saut est très exigeant dans la mesure où l’équipement des opérateurs est à la fois lourd et encombrant et que le milieu aquatique n’est pas forcément le plus accueillant qui soit… « La technique doit donc être parfaitement maîtrisée car il ne s’agit, in fine, que d’un moyen de mise en palce avant conduite de la mission », résume la BFST.
Voici un sport mécanique hors du commun : un biathlon pour chars d'assaut ! La Russie organise depuis 2013 une compétition internationale opposant des unités militaires et leur blindé dans une épreuve de passage d'obstacles et de tir sur cible. Découvrez cette épreuve en vidéo.
L'armée russe est celle qui possède le plus de chars d'assaut au monde, avec plus de 15 000 véhicules. Fort de cette suprématie, le commandement militaire russe organise depuis 2013 un championnat international opposant des unités et leurs blindés dans un biathlon. L'épreuve consiste en trois tours d'une route d'environ 10 kilomètres parsemée d'obstacles, durant lesquels les équipes doivent atteindre un certain nombre de cibles à des distances variables (de 600 à 1 800 mètres) avec les différentes armes installés sur le char (canon principal de 125 millimètres, mitrailleuse coaxiale 7,62 millimètres, mitrailleuse lourde télé-opérée).
En raison des tensions liées à la crise Ukrainienne, aucun membre de l'Otan ne participe cette année, mais d'autres pays comme la Chine, l'Inde, l'Arménie, le Koweit, la Serbie, la Mongolie, le Kazakhstan ou encore le Vénézuéla sont présents.
Après la Grande-Bretagne, c’est au tour de l’Espagne de cesser ses exportations d’armes vers Israël, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Une sanction que la monarchie espère fructueuse, afin de mettre fin aux crimes perpétrés actuellement par Israël à Gaza.
Le gel, une sanction imputée au gouvernement israélien par l’Espagne et la Grande-Bretagne
C’est une information émanant du quotidien espagnol El Pais, relatée ce lundi. Le gouvernement espagnol, n’approuvant guère la politique menée par Israël, a pris la feme décision de geler ses exportations d’armes à destination du « pays des Juifs ». La monarchie espagnole s’inscrit dans le sentier déjà dessiné par sa cousine britanique qui a, elle aussi, décidé de faire de même quelques heures aparavant.
Selon le journal israélien Haaretz, deux Etats ont annoncé des sanctions relatives à la vente d’armes, et ce, en seulement 24 heures.
La décision, bien que publiée ce lundi, a été prise jeudi dernier dans le cadre d’une session du comité interministériel. Le but poursuivi par les membres du gouvernement étant de déclencher un signal d’alarme à leurs homologues israéliens sur la direction que prend leur politique.
Une décision applicable jusqu’à nouvel ordre
La cessation des exportations d’armes se fera jusqu’à au moins septembre. En effet, ce n’est qu’à l’issue du neuvième mois de l’année qu’un prochain comité interministériel se réunira et décidera de la poursuite ou non de ce gel.
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