 Your new post is loading...
 Your new post is loading...
|
Scooped by
Romain
March 1, 2016 2:32 AM
|
es résultats de l'opération lancée par Moscou contre les terroristes en Syrie ne seraient pas si impressionnants sans les armes de pointe russes.
Ces derniers mois, l'armée gouvernementale syrienne a reçu beaucoup de nouvelles armes de production russe, entre autres des fusils d'assaut AK-104, des gilets pare-balles, des casques, des véhicules blindés Tigr et UAZ Patriot, des fusils de précision VSS Vintorez, des chars T-90, des canons Msta-B et des camions militaires KAMAZ 63501 et Ural-4320.
Des experts militaires ont dressé une liste des cinq armes russes qui ont brillé par leur efficacité lors de l'opération antiterroriste en Syrie.
1. Chasseurs-bombardiers polyvalents Su-34 et Su-35 Les chasseurs-bombardiers multirôles russes Sukhoi Su-35 participent à l'opération antiterroriste russe en Syrie depuis son lancement en septembre 2015. Ce chasseur a été livré à l'armée russe en 2015. En février 2016, quatre nouveaux chasseurs monoplaces russes Su-35S sont arrivés à la base de Hmeimim. Ces avions de génération 4++ peuvent faire face aux chasseurs de 5e génération américains.
"Le succès des frappes effectuées par les Su-34 et Su-35 contre les cibles terroristes attire des acheteurs potentiels. Ces avions sont très performants et les acheteurs le comprennent", explique Igor Korottchenko, directeur du Centre d'analyse du commerce mondial des armes.
Selon Rouslan Poukhov, directeur du Centre russe d'analyse des stratégies et des technologies, l'Algérie, le Vietnam, l'Indonésie et la Chine manifestent de l'intérêt pour ces avions. Il est cependant peu probable que Moscou signe un contrat avec la Chine pour éviter que ces appareils soient utilisés contre lui, d'après l'expert.
2. Systèmes de missiles multirôles Kalibr-NK Quatre navires lance-missiles de la flottille russe de la Caspienne ont tiré simultanément 26 missiles Kalibr-NK 3M-14 contre 11 sites terroristes en Syrie à la fin de 2015. Les missiles ont franchi une distance de 1.500 km pour atteindre leurs cibles. Les caractéristiques des missiles 3M-54, 3M-541 et 3M-14 sont classées secret d'Etat. Selon certaines informations, la portée de ces missiles est de 350 km pour les cibles navales et de 2.600 km pour les cibles terrestres. Le poids de l'ogive dépasse 200 kg.
"Nous avons utilisé les missiles Kalibr surtout pour montrer à l'Otan que nous avons le bras long, mais aussi pour accomplir des missions tactiques. La Russie a ainsi confirmé son statut de puissance technologique. Seuls la Russie, les Etats-Unis et la France produisent des missiles conventionnels de précision. C'est un facteur de dissuasion", estime M.Poukhov.
3. Bombardier stratégique Tu-160 Le bombardier stratégique Tupolev Tu-160 Cygne blanc (Code Otan: Blackjack) a connu son baptême du feu en Syrie. Destiné à effectuer des frappes nucléaires au moyen de missiles de croisière de longue portée, cet avion a une autonomie de vol de 14.000 km. En Syrie, les Tu-160 ont pour la première fois largué des bombes guidées KAB-500 et tiré des missiles à guidage laser Kh-29L ainsi que des missiles balistiques de précision Kh-101.
"Les récentes missions des Tu-160 sont un succès. Il est désormais clair que cet avion, qui fait partie de la +triade de dissuasion nucléaire+, peut aussi jouer d'autres rôles, puisque nous avons utilisé des missiles conventionnels en Syrie", indiqué M.Poukhov.
4. Système lance-flammes à roquettes TOS-1A Solntsepek
Le nouveau lance-flammes à roquettes russe TOS-1A Solntsepek ("Grand soleil") a aussi fait sa réputation en Syrie. Ce système tire des roquettes thermobariques dont l'ogive (30 kg) contient un réservoir de liquide volatil. Ces lance-flammes sont surtout efficaces en montagne où près des sites fortifiés. Une salve de Solntsepek couvre une superficie de 4 hectares, ce qui équivaut à l'explosion d'une petite bombe nucléaire.
"Le système lance-flammes lourd Solntsepek s'est montré très efficace lors des opérations organisées par les forces armées syriennes", note Igor Korottchenko. 5. Blindé BTR-82A1Le blindé de transport de troupes BTR-82A1, doté d'un canon automatique de 30 mm et d'une mitrailleuse de 7,62 mm a aussi été testé au combat en Syrie. Ce véhicule blindé, en service opérationnel dans l'armée russe depuis 2013, est capable de raser des structures blindées le jour comme la nuit, en position fixe comme en mouvement, grâce à ses systèmes de guidage numériques. Selon l'édition américaine Defense News, le blindé Stryker, l'un des engins les plus avancés de l'US Army, devrait avoir un canon plus puissant pour pouvoir rivaliser avec le BTR-82A.
|
Scooped by
Romain
February 25, 2016 12:07 AM
|
La première frégate Meko A200 a été officiellement remise au commandement des forces navales algériennes hier après midi par le chantier naval Thyssenkrupp Marine Systems à Kiel dans le Nord de l’Allemagne.
Baptisée El Radi3 الرادع (Le Dissuasif), le navire mesurant 121 mètres a connu quelques épisodes mouvementés lors de sa construction et un retard de livraison de plusieurs mois. Contrairement aux rumeurs, le navire est toujours équipé du Canon Otomalera de 127 mm, qui aurait posé des problèmes d’exportation.
Selon nos sources le navire arrivera en Algérie au mois d’Avril et sera reçu en grandes pompes par les autorités militaires.
Une seconde frégate est actuellement en construction par le même chantier naval, elle sera livrée en 2017.
|
Scooped by
Romain
February 10, 2016 2:09 AM
|
L’Agence russe Rosoboronexport a annoncé la signature d’une vente de plus de 50 chasseurs MiG-29M/M2 à un pays d’Afrique du Nord sans toutefois préciser le pays commanditaire.
Selon le vice-directeur général du groupe MiG Alexeї Beskibalov, deux premiers chasseurs MiG-29M/M2 doivent être remis à un pays nord-africain avant la fin de l’année en cours.
« Rosoboronexport a signé le plus gros contrat de toute l’histoire de notre coopération militaro-technique, en vertu duquel nous devrons livrer plus de 50 avions de chasse MiG-29M/M2. Cela chargera les capacités de notre entreprise unifiée jusqu’à 2020″, a fait savoir le responsable.
Toujours d’après lui, les acomptes ont déjà été versés à la partie russe dans le cadre du contrat.
« Nous allons livrer les deux premiers avions à la fin de l’année 2016″, a indiqué M.Beskibalov. Une commande algérienne ?
Il est probable que le pays commanditaire soit l’Algérie. En 2004, l’armée de l’air algérienne était sur le point de conclure un contrat d’achat de 50 chasseurs MiG-29 dans le cadre de la modernisation de sa flotte aérienne pour un montant estimé à 1,5 milliard de dollars.
Les MiG-29M/M2 seraient alors destinés à remplacer les anciens chasseurs MiG-23, MiG-21, MiG-25 et MiG-29 acquis par l’Algérie en Biélorussie mais qui sont atteints par la limite d’age.
Le choix du MiG-29 est toutefois surprenant sachant que cette plateforme n’est pas la plus performante au combat de l’aéronautique russe. Le Su-35 et le Su-30 de Sukhoi semblaient plus prometteurs.
Si la transaction est confirmée, cela permettra de rétablir un équilibre aérien dans le Maghreb du fait de l’acquisition des Forces royales marocaines de 10 Mirage 2000 et de 20 chasseurs américains F-16 (fournis par l’Arabie Saoudite), et de la récente acquisition de 24 Rafale par l’Égypte.
|
Scooped by
Romain
February 3, 2016 1:01 AM
|
Focus sur les évolutions du secteur de la construction militaire en Russie et aux États-Unis - les deux plus grandes puissances du monde actuel.
Aujourd'hui dans le monde, tout semble progressivement revenir à la même place qu'il y a 30 ans. Deux puissantes coalitions d'États s'efforcent de s'imposer face à leur adversaire dans une série de conflits et de guerres hybrides. Leurs forces armées ne sont pas encore entrées en confrontation directe — et ne le feront probablement pas — mais, utilisées dans diverses régions de la planète, elles déterminent souvent qui sortira vainqueur de tel ou tel conflit.
Un Su-34 russe © Sputnik. Vladimir Astapkovich Un autre avion russe dans le ciel syrien gêne la Turquie Cette série d'articles ne cherchera pas à dresser l'état des lieux des différents secteurs de la défense. L'objectif sera plutôt de comprendre les évolutions du domaine de la construction militaire en Russie et aux États-Unis — les deux plus grandes puissances du monde actuel. C'est pourquoi nous aborderons principalement la situation en prenant de la hauteur sur les événements, en nous concentrant parfois sur les faits les plus marquants. Cette série d'articles abordera l'aviation, la marine et l'armée de terre. On évoquera également les aspects de l'économie militaire, de la tactique et de la stratégie des guerres du XXIe siècle.
Les Etats-Unis
Au temps de la confrontation entre les deux superpuissances du XXe siècle — l'URSS et les USA — l'aviation américaine répondait parfaitement aux exigences de l'époque. L'invention d'appareils novateurs conceptuels comme F-15 et F-16 fut un grand pas vers l'avenir. Mais plus le matériel militaire s'est complexifié, jusqu'à atteindre des caractéristiques techniques limites pour les technologies de la fin du XXe siècle, un nouveau critère a commencé à passer au premier plan: le rapport prix/performances.
Malheureusement pour l'armée de l'air américaine, cette réévaluation — bien qu'elle ait été remarquée à temps — n'a jamais été mise en œuvre. Cet état de fait a conduit à une période de déclin et au risque, pour les USA, de perdre leur domination dans les airs.
Dans les années 1970-1980 déjà, le coût d'exploitation d'un avion est devenu tout aussi important que ses performances opérationnelles. La course aux armements pompait abondamment les ressources des pays et il était difficile d'entretenir une armada de mille avions, même pour les USA. Cela explique pourquoi, après 1990, le parc aérien de l'armée de l'air et de la marine des USA a commencé rapidement à se réduire.
En 1990, l'armée de l'air américaine et la Garde nationale disposaient de plus de 3.100 avions de combat d'aviation de chasse et d'attaque. En 2014, on ne comptait plus que 1.500 appareils environ. Qu'en sera-t-il en 2020?
Aujourd'hui, l'armée de l'air américaine doit faire face au vieillissement physique du parc et à l'impossibilité d'une modernisation à court terme en raison d'erreurs dans le choix du concept de l'armée de l'air et donc de la conception de nouveaux avions.
Ainsi, ces dernières années, le parc d'aviation tactique des USA s'est rapidement réduit. Les avions F-117 (l'avion tactique le plus moderne à l'époque après le F-22) ont été retirés du service fin 2008, officiellement par manque de financement. En réalité, l'avion était voué à disparaître après la campagne du Kosovo où un chasseur furtif avait été abattu par le missile sol-air S-125, pourtant considéré comme obsolète.
la province de Deraa © Sputnik. Michael Alaeddin L'aviation syrienne détruit un dépôt d'armes du Front al-Nosra Le noyau du parc américain de chasseurs se compose aujourd'hui de F-15 et de F-16, qui sont en service depuis plus de 20 ans et dont la durée de vie est estimée à 8.000 heures. Une partie des F-15 a été remplacée au début des années 2000 par des chasseurs-intercepteurs F-22 (15 escadres de 12 appareils), mais beaucoup sont encore en service faute de ressources budgétaires.
D'ici 2020, jusqu'à 400 avions de ce type (majoritairement des F-16) seront retirés du service pour être remplacés par des chasseurs-bombardiers modernes F-35. Au plus grand regret des militaires américains, c'est dans ce secteur de l'armement que les plus grands problèmes les attendent. Pour bien comprendre la situation, il faut d'abord expliquer le principe directeur des dotations de l'armée de l'air américaine ces dernières décennies.
Depuis 40 ans déjà, les États-Unis soutiennent l'idée de deux avions "principaux": un chasseur-intercepteur pour dominer dans les airs, et un chasseur-bombardier pour attaquer les cibles au sol, adapté au combat aérien. Dans les années 1970, les avions F-15 (intercepteurs) et F-16 (chasseurs-bombardiers) ont été conçus selon ce concept. Conformément aux plans à long terme de réarmement de l'armée américaine, ces avions devaient être remplacés au tournant des années 1990-2000 par des appareils de 5e génération F-22 (intercepteurs) et F-35 (chasseurs-bombardiers). Initialement, les plans de réarmement étaient prévus pour la production de presque 800 (187 construits) F-22 et de l'ordre de 2.000 F-35 (le plan d'achat actuel pour l'armée de l'air est de 1.736). Les F-35 devaient également remplacer entièrement les avions d'attaque A-10 (près de 20 escadrilles aujourd'hui).
Les problèmes ont commencé avec la hausse significative du coût du programme — même si certains soupçonnent qu'il s'agit surtout d'un coût élevé de maintenance. En effet, une heure de vol d'un F-22 s'élève (toutes dépenses comprises) à près de 50.000 dollars contre "seulement" 30.000 pour le F-15. Avec 300-400 heures de vol par an en moyenne, l'excédent est donc d'environ 6-8 millions de dollars par an par avion. Un groupe de 800 appareils nécessiterait ainsi 16 milliards de dollars par an rien que pour assurer les vols.
A titre de comparaison, en 2016, 240 milliards de dollars ont été alloués pour maintenir en état opérationnel tout le département militaire.
Des bombardiers russes Tu-22M3 © Sputnik. Vladimir Pesnya Des Tu-22M3 russes ont frappé des ressources humaines et techniques de Daech Sur 20 ans, cela représenterait 320 milliards de dollars. Sachant que "seulement" 200 milliards de dollars auraient été dépensés pour la conception et la production de ces 800 appareils. Comme on peut le voir, les principaux problèmes financiers relatifs à l'avion sont moins à chercher au niveau de la production et du développement que de l'exploitation du F-22, qui risquait littéralement de dévorer le budget du Pentagone — ce qui a entraîné une réduction considérable (division par 4) du programme des achats.
Autre problème: le F-22 impose des exigences particulières pour les sites de stationnement. Le déploiement d'appareils de ce type sur un grand nombre d'aérodromes est très onéreux, ce qui ne permet pas de les répartir le long de la ligne de front. Cela fait donc des aérodromes où ils sont déployés une cible très convoitée: la destruction d'un seul d'entre eux paralyserait l'ensemble des unités pour une longue période.
Le programme F-35 risque de rencontrer les mêmes problèmes. Selon les estimations préliminaires, le nouveau chasseur bombardier devrait coûter presque 31.000 dollars pour une heure de vol (et ce n'est qu'une estimation). En comparaison, l'exploitation du F-16 demande 22.000 dollars au trésor américain selon le tarif de 2010. Mais les problèmes ne s'arrêtent pas là. Initialement, il était prévu que le nouvel appareil remplace partiellement l'intercepteur F-15 face à l'impossibilité d'entretenir un grand nombre d'intercepteurs F-22. Mais les défauts techniques au cours de sa conception et l'incapacité à respecter les performances annoncées (en termes de puissance et de surcharge) ont de facto réduit l'avion en bombardier pur avec une possibilité de tirer des missiles air-air à moyenne et longue distance (à courte distance l'avion n'a simplement aucune chance même contre un avion de 4e génération).
Et ce n'est pas tout: les essais menés entre 2013 et 2015 ont montré que même avec des fonctionnalités aussi réduites, l'avion ne pouvait pas être mis en service à cause d'erreurs dans la programmation d'un système très complexe, qui ne pourront pas être réglés avant 2019 selon les militaires américains. De facto, l'avion existe mais n'a été affecté à aucune unité de combat — et on ignore quand il le sera. Or le temps n'attend pas. L'usure physique des anciens appareils et l'impossibilité de conserver des unités aériennes de combat nécessitent une décision ferme: faut-il lancer un appareil non abouti sans attendre le règlement de tous ses problèmes? Le risque serait alors de rester sans argent et sans avion. Les USA pourraient aussi relancer la production de F-15 et de F-16. Dans ce cas, les unités de l'armée de l'air seraient préservées à 100% mais sur une ancienne base d'avions, ce qui ferait prendre du retard à l'armée de l'air américaine à court terme.
Qu'est-ce que cette stratégie apporterait à court terme? En 2020, l'armée de l'air américaine possédera (hors avions d'entraînement) 15 escadrilles d'intercepteurs F-22 (180 avions), jusqu'à 12-13 escadrilles d'intercepteurs F-15 (avec la perspective de leur retrait du service d'ici 2030, la construction de nouveaux avions ou leur modernisation pour en prolonger la durée de service) et près de 25 escadrilles de F-35. Mais il n'est pas prouvé que ces derniers seront bien mis en service à temps.
Cela signifie qu'ils ne pourront pas être utilisés au combat sauf en cas d'extrême nécessité. Les vols et leur exploitation seraient soumis à de nombreuses restrictions, ce qui en limiterait considérablement la fonction.
Par ailleurs, 40 escadrilles de F-16 (18) et de F-15E (22) (version du chasseur-bombardier sur la base du F-15D) devront être remplacés entre 2020 et 2030 par des F-35.
Depuis 2006, les USA (suite aux problèmes rencontrés par le programme F-35) ont décidé de moderniser les avions d'attaque A-10 jusqu'à la version A-10C (près de 20 escadrilles).
Au total, l'armée de l'air américaine peut compter sur 15 escadrilles d'intercepteurs modernes, 12-13 escadrilles d'intercepteurs obsolètes et près de 65 escadrilles de chasseurs bombardiers dont plus d'un tiers pourraient ne pas être opérationnels pour des raisons techniques, ainsi que sur environ 20 escadrilles de l'aviation d'attaque.
La Russie
Les plans d'achat de matériel militaire pour les forces aérospatiales russes sont déjà connus, de même que les avions qui seront mis en service. En 2014, 32 escadrilles de chasse (8 MiG-29, 12 Su-27, 8 MiG-31, 2 Su-30 et 2 Su-35), 14 escadrilles de bombardiers (9 Su-24 et 5 Su-34) et 10 escadrilles d'attaque (Su-25) étaient opérationnelles.
Nous ne disposons pas encore d'informations sur les plans de déploiement de nouvelles unités de l'armée de l'air russe, mais on connaît déjà les projets de réarmement des anciennes. D'ici 2020, il est prévu de mettre en place plusieurs escadrilles de T-50 (probablement une ou deux), jusqu'à six ou sept escadrilles de chasseurs S-35, 12 escadrilles d'intercepteurs MiG-31BM, cinq escadrilles de Su-30 (d'ici 2018) et jusqu'à deux escadrilles de MiG-35. Par ailleurs, quatre escadrilles d'avions Su-27SM modernisées entre 2003 et 2009 et une escadrille de Su-27SM3 (2011) devraient rester en service. De plus, selon certaines informations, entre 2016 et 2020 encore trois escadrilles de Su-27 seront modernisées jusqu'à la version Su-27SM3. L'armée de l'air russe a également mis en service 28 avions MiG-29 SMT auxquels avait renoncé l'Algérie. Encore 16 avions MiG-29 SMT/UBM seront livrés. En d'autres termes, d'ici 2020 les forces aérospatiales russes compteront encore au moins trois escadrilles de ces avions. Ainsi, tout porte à croire qu'à l'horizon 2020 l'aviation de chasse russe comptera au moins 37 à 39 escadrilles de combat (sans compter les avions d'entraînement). Sachant que toutes les unités seront dotées d'avions modernisés ou construits après 2003 (dont 90% après 2010).
La base militaire de Hmeymim © Sputnik. Dmitriy Vinogradov La désinformation sur une nouvelle base russe en Syrie cache des militaires turcs Après 2020, le parc de l'armée de l'air continuera de s'élargir grâce à la production d'avions Su-35 et T-50 (qui n'a pas encore de code permanent), MiG-35 et Su-30SM. Le parc de bombardiers sera alors composé de 10 escadrilles de Su-34 et très probablement des quatre escadrilles restantes de Su-24M3 (probablement plus s'il était décidé de les moderniser). On comptera encore 10 escadrilles d'aviation d'attaque (des Su-25SMT modernisés).
Au total, l'aviation tactique russe (hors unités d'entraînement) disposerait ainsi de 61 à 65 escadrilles (730-800 avions de combat). 100 à 150 avions modernisés ou nouveaux se trouveront également dans les centres de formation et d'essai.
Conclusions
En comparant les chasseurs de l'armée de l'air des Etats-Unis et de la Russie d'ici 2020 (sans compter les avions de la marine, dont nous parlerons dans les articles suivants), on obtiendrait une parité numérique et qualitative.
En ce qui concerne le parc de bombardiers, si le F-35 n'était pas prêt les USA jouiraient d'une supériorité quantitative conséquente, mais la qualité serait indéniablement du côté de la Russie — comme le montrent aujourd'hui les événements en Syrie.
En cas de mise en service rapide du F-35, les États-Unis seraient contraints de réduire le nombre d'appareils achetés à 1.300-1.500 à cause du coût élevé d'exploitation des avions — ce qui représenterait au total 105 à 110 escadrilles opérationnelles d'ici 2040.
Ainsi, si le budget n'était pas alimenté en conséquence, seule une réduction quantitative attendrait l'armée de l'air américaine dans les vingt prochaines années, à cause d'un concept mal choisi et de la corruption. Les USA ont commis une erreur dans les années 1990 quand ils ont conclu qu'ils dominaient le monde. Cette erreur, couplée à la dégradation des cadres d'ingénierie et d'industrie, a conduit à une situation où les USA étaient incapables de garantir un état opérationnel correct à leur aviation. C'est ce qui a poussé à l'utilisation de drones d'attaque en tant qu'alternative bon marché à une modernisation totale du parc. Une bonne idée qui a fait ses preuves contre des barbares armés de gourdins mais qui a montré toute son inconsistance face à un pays techniquement avancé. C'est pourquoi le concept de drones de 6e génération prôné par les USA il y a dix ans est actuellement en cours de révision — ce sera le sujet d'un autre article.
|
Scooped by
Romain
January 7, 2016 2:03 AM
|
Moscou, la Force aérienne russe a réceptionné ses premiers exemplaires du MiG-29SMT «Fulcrum» multirôles. Ces appareils ont été commandés en avril 2014. Les aéronefs seront tous livrés d’ici la fin de l’année.
Dans l’attente du MiG-35 :
Les 16 avions de type MiG-29SMT ont été commandés pour les Forces aérospatiale russe (VKS) comme une mesure bouche-trou pour compenser les retards de mise au point du MiG-35S. Le lot se compose de 14 chasseurs MiG-29SMT et deux MiG-29UB formateurs. Les premiers MiG-29SMT sont arrivés sur la base aérienne d'Astrakhan-Privolzhskiy, ou se situe le centre de formation et d’application de combat du 116e escadron de la Force aérienne.
La Russie opère déjà 28 chasseurs MiG-29SMT, il s’agit des aéronefs qui ont été retournés par le client, soit l’Algérie. Ce dernier, les avaient rejetés en raison de problèmes de qualité. Contrairement à l'avion construit pour l'Algérie, la version russe du MiG-29-SMT est équipée d'une suite interne de guerre-électronique complète (EW).
|
Scooped by
Romain
December 17, 2015 2:05 AM
|
La Turquie envisage en effet d'amplifier des accords de défense avec le Tchad, selon les dires de Serdar Cengiz, ambassadeur de la Turquie au Tchad
L'attaché militaire turc au Tchad a évoqué avec des responsables tchadiens "les relations dans le domaine militaire entre la Turquie et le Tchad"
Après l'accord turco-tchadien sur l'industrie de défense, signé en 2014, la Turquie "envisage d'amplifier des accords de défense avec le Tchad"] a déclaré Serdar Cengiz, ambassadeur de la Turquie au Tchad.
C'est dans ce cadre qu'est également intervenue la visite de Semsettin Eray, attaché militaire de la Turquie en Algérie et au Tchad, installé dans l'ambassade turque à Alger.
|
Scooped by
Romain
December 11, 2015 1:36 AM
|
Un banal incident rapporté par les agences de presses russes nous a permis de découvrir que l’Algérie aurait, non seulement acheté des corvettes russes Tigre, mais qu’une d’entre-elles serait en phase de construction avancée.
Un incendie a eu lieu avant-hier au niveau du chantier naval de Svernaya Verf à St Petersburg, sur un navire en construction pour l’Algérie, rapportent les agences Tass et Ria Novosti, en publiant des photos du bâtiment. L’incendie qui n’a pas causé de dégâts structurels notables a néanmoins coûté la vie à un ouvrier russe et à la blessure de six autres.
Les seuls navires algériens qui étaient en modernisation à St Petersburg étaient les trois Nanushka qui ont, tout les trois regagnés leurs ports d’attaches en Algérie. Idem pour les Koni qui étaient passé par Svernaya Verf.
Néanmoins les autorités russes ont essayés de noyer le poisson en affirmant qu’il s’agissais d’un patrouilleur Koni qui avait subi l’explosion, mais de nouvelles photos montrent clairement que c’est le profil d’une corvette Tigre qui se trouve dans le hangar.
De plus, les photos d’illustrations utilisées par les deux agences de presse russe et qui seraient celles du navire qui a subi l’incident indiquent que cela pourrait être une Corvette de classe Steregushchy (Tigre). Une autre information parue la semaine dernière tend à confirmer cette hypothèse.
La commande par l’Algérie du système de défense anti aérienne marine Shtil-1, confirmée officiellement par le constructeur, posait la question de l’utilité de ce système à silos verticaux, les anciens navires des forces navales n’étant pas équipés pour les recevoir et les nouvelles acquisitions tient toutes déjà équipées de défense anti-aériennes (sud-africaines, chinoises, européennes..).
De nombreuses informations avaient été données sur un deal entre la Russie et l’Algérie concernant deux à six corvettes furtives Tigre.
C’est la première fois que des indications tangibles confirment un tant soit peu cette information.
|
Scooped by
Romain
November 26, 2015 1:05 AM
|
INTERVIEW - Le général de Villiers, chef d’état-major des armées françaises, a reçu le JDD pour évoquer la "longue" guerre qui s’annonce contre le terrorisme djihadiste.
Avec la prise d'otages de Bamako, les Français peuvent se demander en quoi les opérations Serval et Barkhane ont été un succès vu que l'on continue de voir des terroristes s'en prendre presque chaque mois à de nouvelles cibles au Mali… D'abord, je voudrais dire que je suis extrêmement triste pour les victimes. Mais nous avons réussi à éviter un bain de sang supplémentaire en coopérant avec nos amis maliens. Ce sont eux qui ont dirigé cette opération. Nos forces spéciales sont arrivées vendredi après- midi à 14 heures pour les appuyer, et c'est le fruit de cette connaissance mutuelle, de cette confiance entre nous qui nous a permis de libérer un maximum d'otages. Mais pour répondre à votre question, une crise ne se gère pas dans le temps court. La haine ne s'efface pas en quelques années. Comment croire qu'un accord permet de tout régler parce qu'on aurait décidé que c'était la fin d'une crise? Avant que la guerre ne se transforme en paix réelle, il y a toujours des répliques, et ce qui s'est passé à Bamako en fait partie. Au Mali, il y a eu des élections, il y a aujourd'hui un pouvoir stable, nous avons rétabli la sécurité dans le nord du pays, là où les terroristes ont perdu l'initiative tactique. Bien sûr, nous aurons à subir d'autres attaques avec des groupes qui continueront à vouloir déstabiliser le Mali. Mais je suis totalement satisfait de l'opération Barkhane. Les cinq pays de la région réunis dans le G5 Sahel ont pris en main leur sécurité, nous partageons le renseignement, nous faisons des opérations conjointes à cheval sur les frontières et nous obtenons des résultats. Globalement, la situation s'est très nettement améliorée ces dix-huit derniers mois.
"Le porte-avions Charles-de-Gaulle, une plus-value opérationnelle majeure" L'arrivée ce week-end du porte-avions Charles-de-Gaulle au large de la Syrie peut-elle changer la donne dans la guerre contre Daech? C'est pour moi, en tant que chef d'état-major, une plus-value opérationnelle majeure. D'abord parce que le porte-avions va nous permettre de tripler notre capacité de frappe, avec 38 avions en tout. Ensuite parce que le groupe aéronaval dans son ensemble est une plate-forme inestimable pour nous donner une capacité supplémentaire de renseignement. Enfin, parce que le Charles-de-Gaulle nous conforte dans la coalition dans la mesure où il part aussi pour relever un porte-avions américain dans le Golfe. Cette interopérabilité avec les Américains est cruciale.
«34.000 soldats sont déployés, du jamais-vu depuis la guerre d'Algérie.»
Plus de capacité, donc, mais pas de changement de stratégie militaire? Non, la mission continue. Nos sorties aériennes visent à affaiblir Daech et à relayer des offensives au sol par des troupes locales. Entre dimanche et mardi, nous avons largué une soixantaine de bombes, soit l'équivalent de cinq semaines de frappes dans le cadre de l'opération Chammal. Nos six objectifs étaient des camps d'entraînement ou des centres de commandement. Je pense très franchement que nous leur avons fait sérieusement mal.
Lire aussi : "Détruire Daech", mais comment?
Vous le pensez ou vous le savez? On leur a fait sérieusement mal. Ça se voit au travers nos capacités de renseignement d'origine image, et on peut aussi s'en rendre compte par d'autres moyens de renseignement.
"On ne détruit pas un ennemi par des bombardements aériens, mais au sol" Vladimir Poutine a donné l'ordre à sa marine en Méditerranée de se coordonner avec la nôtre alors que la coopération militaire entre la France et la Russie a été suspendue il y a dix-huit mois après l'annexion de la Crimée. Comment allez-vous faire? J'ai parlé jeudi à mon homologue russe, le général Guerassimov, pendant trente minutes au téléphone. Nous nous sommes présenté nos condoléances mutuelles, suite à l'attentat qui a frappé des ressortissants russes au-dessus du Sinaï et aux attentats de Paris, et on a discuté des moyens techniques à mettre en œuvre pour éviter que nos bâtiments se "tamponnent" au large de la Syrie. C'était la première fois qu'on se parlait. L'entretien était cordial et très professionnel.
Qu'en est-il dans l'espace aérien syrien entre les avions français et les avions russes? La gestion de l'espace aérien se fait dans le cadre d'un mémorandum d'entente entre les États-Unis et la Russie. C'est un système qui fonctionne et qu'il faut garder parce qu'il permet d'éviter que les avions se télescopent dans le ciel de la Syrie. Mais nous n'avons pas, à ce stade, de coordination de frappes ou d'identification de cibles en concertation avec les Russes, même si nous avons le même ennemi, Daech.
Vous parlez d'affaiblir Daech, mais le président Hollande veut "détruire" Daech. Comment aller plus loin dans les cibles sans porter atteinte aux populations civiles? Il y a déjà eu des milliers de frappes sur la Syrie, et les positions de Daech n'ont pas radicalement bougé… Il faut commencer par l'affaiblir si on veut le détruire. Les frappes délibérées, sur des objectifs répertoriés, répondent à un critère très important, c'est la protection des populations. Quand vous frappez un innocent, vous créez de l'insurrection supplémentaire, ce qui est contre-productif. Ensuite, détruire les infrastructures d'un pays n'est pas le meilleur moyen d'obtenir la confiance de la population, qui est un facteur clé. Nos frappes sur des sites pétroliers, qui vont se poursuivre, ne visent qu'à affaiblir Daech financièrement. Enfin, on ne détruit pas un ennemi par des bombardements aériens, mais au sol avec l'appui des actions aériennes.
«On leur a fait sérieusement mal. Ça se voit au travers nos capacités de renseignement.»
La France soutient au sol les forces de l'opposition modérée qui lutte contre Daech et le régime syrien. Les Russes, eux, estiment que leur allié au sol, c'est l'armée syrienne qui combat les rebelles. Comment croire que cette coalition anti-Daech peut fonctionner? Vous illustrez la complexité de la situation, avec en arrière-plan le conflit plus général entre chiites et sunnites. Je suis frappé par la simplification des analyses de certains. Mais cette complexité peut trouver un point d'accord pour tout le monde : l'ennemi que nous avons tous en commun, c'est l'islamisme radical incarné par Daech. Il n'y aura pas de victoire militaire contre Daech à court terme. Nous, les militaires, nous sommes habitués au temps long. Mais nos sociétés vivent dans le temps court et veulent des résultats tout de suite. En Syrie et en Irak, nous sommes au cœur de ce paradoxe. Tout le monde sait au final que ce conflit sera réglé par la voie diplomatique et politique. Gagner la guerre, c'est bien, mais cela ne suffit pas pour gagner la paix.
"Pour gagner la guerre, il ne faut pas qu'il y ait de grain de sable" La Turquie, comme la France et la Russie, a été frappée par Daech. Ankara lui attribue l'attentat du 10 octobre. Est-il maintenant envisageable de voir la Turquie s'associer pleinement à la coalition? Si on veut que les choses avancent, il faut qu'on soit tous d'accord pour frapper Daech avant qu'il ne continue à étendre ses métastases. Ce que nous avons tous vécu, le Liban aussi, à travers les attentats qui nous ont visés, c'est quand même le danger de Daech. Nous sommes en guerre contre un terrorisme abject d'une violence inouïe. Tout le reste passe après. Il faut mener cette guerre ensemble.
Le président de la République a évoqué devant le Congrès lundi un "pacte de sécurité" qui passe avant "le pacte de stabilité". Aurez-vous les moyens de mener cette guerre? Notre costume est taillé au plus juste. Nous faisons face à des menaces et à un ennemi qui s'appelle Daech. Cela me donne une mission, et pour l'exécuter il me faut des moyens. Avec le ministre de la Défense, nous les avons obtenus, et le Président vient même d'annuler la déflation des effectifs jusqu'en 2019. Cette menace a augmenté. Aujourd'hui, 34.000 soldats sont déployés sur le territoire national comme sur les théâtres d'opérations extérieures. On n'a jamais connu cela depuis la fin de la guerre d'Algérie. Tout cela milite pour une réévaluation permanente des moyens en fonction des menaces et des missions. Pour gagner la guerre, il ne faut pas qu'il y ait de grain de sable. Je suis donc vigilant.
|
Scooped by
Romain
November 9, 2015 2:29 AM
|
Plus encore, l’ordre a été donné de déployer le long de cette frontière des troupes surentrainées et de l’armement de guerre lourd. Les autorités algériennes redoutent des opérations d’infiltration d’éléments terroristes à travers cette zone, et le transfert d’armes de guerre dont disposent les milices terroristes sur le territoire libyen.
Les renforts et le matériel de guerre acheminés vers cette zone se comptent par dizaines en chars, en blindés, en transports de troupes et en hélicoptères d’assaut, rapporte l’Aps.
|
Scooped by
Romain
October 1, 2015 1:34 AM
|
Peu après le lancement de l’opération Serval, en janvier 2013, au Mali, la Belgique avait déployé, en soutien des forces françaises, deux hélicoptères AW-109 MEDEVAC d’abord à Sévaré (600 km au nord de Bamako), puis à Gao. Il s’était alors agi d’une des rares contributions europénnes à l’intervention lancée par Paris.
Près de trois ans plus tard, il est question d’une participation militaire belge à l’opération Barkhane, qui a pris le relai de Serval en août 2014. L’idée, avance le quotidien La Libre Belgique, serait qu’une compagnie de combat belge (200 soldats environ) prenne la relève d’une unité française au Niger à la mi-2016.
Ce déploiement compenserait la possible fin de la participation belge à EUTM Mali, la mission de l’Union européenne visant à former les forces armées maliennes (FAMa). Actuellement, la Belgique assure la protection de cette dernière avec un détachement de 80-90 militaires.
Selon le quotidien belge, qui cite une source militaire, « les feux ne sont pas encore au vert, mais presque » pour un tel mouvement. « La problématique de la région du Sahel a été abordée de manière générale. Il a été envisagé différentes options militaires, mais aucune décision n’a encore été prise », a indiqué le cabinet du ministre belge de la Défense, Steven Vandeput, à l’issue d’une rencontre avec Jean-Yves Le Drian, son homologue français.
On en saura plus quand Bruxelles aura déterminé, en décembre, les engagements opérationnels de la Défense belge pour l’année 2016. Quoi qu’il en soit, il est certain que la sécurité en Afrique du Nord et au Sahel est une priorité pour M. Vandeput, comme il l’a récemment expliqué à la radio VRT, rapporte l’agence Belga.
« Je pense qu’auparavant nous avons beaucoup regardé l’ensemble du monde. Désormais nous nous penchons sur un certain nombre d’éléments spécifiques sur lesquels nous allons nous concentrer, par exemple le Sahel », a-t-il dit.
« Nous constatons aujourd’hui que l’Afrique du Nord est relativement stable, mais que dans les régions méridionales de larges mouvements terroristes contrôlent de plus en plus les populations locales. Ce qui signifie aussi que les gens n’y restent pas et arriveront un jour ou l’autre en Europe », a encore expliqué le ministre belge.
Aussi, M. Vandeput envisage surtout un rôle plus important pour les militaires belges en matière de soutien, de formation et d’accompagnement des forces locales ainsi que la discussion d’accords de coopération avec certains pays, comme l’Algérie.
|
Scooped by
Romain
September 4, 2015 2:07 AM
|
Alger a réagi, par la voix de l’amiral Mohamed Larbi, à l'annonce de l'achat par le Maroc du sous-marin russe «Amur 1650», le qualifiant de «très mauvaise nouvelle» pour l’Algérie. D’autant plus "mauvaise" que l’acquisition du submersible se fera avec des fonds saoudiens. Décryptage.
L’achat par le Maroc du sous-marin russe «Amur 1650», révélé par le prestigieux journal US «World Tribune», fait l’effet d’un véritable «tsunami» médiatico-politique en Algérie. C’est en tout cas ce que laisse entrevoir la récente sortie médiatique du commandant des forces navales algériennes, l’amiral Mohamed Larbi. Dans une déclaration relayée par le site d’information russe "arab.rbth.com"», le haut responsable militaire algérien n’a pas caché sa crainte quant à la réalisation du deal russo-marocain, le qualifiant de «très mauvaise nouvelle» pour l’Algérie.
Selon le général algérien, ce n’est pas tant la transaction en soi qui ferait peur à Alger, sachant que cette dernière possède déjà deux submersibles à propulsion diesel du projet 636.1 de type Varchavianka appartenant à la 3ème génération de sous-marins russes. Ce qui inquièterait au plus haut point Alger, c’est que l’acquisition par le Maroc de ce sous-marin ultrasophistiqué, appartenant à la 4ème génération des sous-marins russes, puisse ouvrir la voie à d’autres transactions militaires russo-marocaines et, de ce fait, renverser le rapport de force au profit du Maroc et au détriment de l’Algérie, l’un des principaux clients de l’armement russe.
Une inquiétude qu’Alger avait déjà exprimée après l’acquisition par le Maroc des chars biélorusses de type «T.72» et des systèmes de défense anti-aériennes de type «Tunguska» auprès de la Russie.
Mais passons, car Alger n’est pas au bout de ses peines. L’entrée en ligne de l’Arabie saoudite dans le projet d’acquisition par le Maroc du sous-marin russe «Amur 1650» est également vue d’un œil très inquiet par le voisin de l’est.
Des fonds saoudiens pour le premier sous-marin marin marocain Si Alger s’inquiète sérieusement pour l’avenir de sa coopération avec la Russie, déjà mise à mal par des divergences sur l’approvisionnement de l’Europe en gaz, un autre élément préoccupe l’establishment militaro-politique algérien. Des bruits médiatiques russes dévoilent des transactions secrètes entre Rabat et Ryad pour le financement de l’acquisition du sous-marin russe «Amur 1650».
Toujours selon le site russe "arab.rbth.com", l’Arabie Saoudite aurait donné son accord tacite pour financer en partie cette transaction militaire entre Rabat et Moscou. Un accord qui, d’après le même site, sonnerait comme une mesure de rétorsion contre Alger qui avait refusé de prendre part à la guerre au Yémen menée sous commandement saoudien pour déloger les rebelles Houtis à la solde de l’Iran et les forces de l’ex-président yéménite Abdallah Saleh. Ryad avait accusé ouvertement Alger de soutenir les groupes terroristes, ce qui a amené cette dernière à lâcher sa meute médiatique contre le régime saoudien allant jusqu’à l’accuser d’être à l’origine, avec le Maroc bien sûr, des affrontements interethniques ayant opposé, en juillet dernier, à Ghardaïa, la minorité mozabite de rite ibadite et la majorité arabe de rite malékite. Les réticences algériennes quant au projet de création d'une Force arabe de Défense commune, relancée par Ryad, au lendemain de l'opération "Tempête de fermeté" au Yémen, ont contribué à la détérioration des relations entre les deux capitales. Et comme un malheur ne vient jamais seul, c'est la Russie, principal fournisseur d'armes à l'Algérie, qui risque de lui tourner le dos. Et ce n'est surtout pas le plongeon des cours du brent qui va aider ce pays à sauver les meubles. Dur, dur d'être Algérien aujourd'hui!
|
Scooped by
Romain
July 24, 2015 2:04 AM
|
Aujourd’hui à l’aéroport international d’Aden, les forces aériennes saoudiennes ont déposé un groupe de forces spéciales pour livrer des équipements à de supposées forces loyales à l’ancien président en fuite.
Le plus intéressant fut l’apparition pour la première fois d’un Nimr sur un théatre d’opération.
Le véhicule en mode Pickup va connaitre une première expérience du feu. Il faut se rappeler qu’un Mrap Emirati Oshkosh M-ATV avait été détruit au Yémen par les rebelles Houthi.
Le Nimr 2, en plus des Emirats Arabes Unis, est produit à Khenchela en Algérie par une entreprise mixte algéro-émiratie et entrera en service en Algérie probablement à la fin de l’année 2015.
Additif
Cet article concerne la version moderne du Nimr. L’ancienne version avait-été engagée en Libye juste après la chute de Kadhafi. A Benghazi plusieurs véhicules avaient été détruits ou saisis par les rebelles armés.
|
Scooped by
Romain
July 15, 2015 1:02 AM
|
C’est la grande interrogation du moment. L’US Department of Defense a fait savoir qu’il avait l’intention d’obtenir rapidement l’autorisation de disposer d’une base aérienne en Afrique du Nord pour ses drones engagés dans la guerre contre Daech. Même si l’on parle de deux pays, l’Égypte et la Tunisie, ce second fait largement état de favori pour les décideurs du Pentagone.
En fait l’idée des Américains est de disposer rapidement, avant la fin de cet été, d’une plateforme existant déjà d’où ils pourraient non seulement faire évoluer leurs drones MQ-1A & B Predator / MQ-1C Gray Eagle et MQ-9 Reaper mais également y installer des postes de télépilotage au plus près du champs de bataille. La cible de ces drones sera bien évidemment les nombreux nids de terrorisme de l’organisation Daech en Libye.
Un temps envisagé le Maroc a été rapidement abandonné. Primo son territoire était trop loin des zones de combat, et secundo les drones auraient été obligé d’emprunter l’espace aérien algérien, un pays avec lequel les relations diplomatiques n’en sont pas encore à autoriser de telles opérations aériennes. Il était hors de question pour le Pentagone de violer l’espace aérien de l’Algérie à chaque mission.
Aux États-Unis certains soulignent également que cette future base tunisienne pourrait le cas échéant être mis au service des Français dans leur guerre contre les djihadistes de l’organisation AQMI, Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Et ce même si l’Armée de l’Air fait voler ses drones Harfang et Reaper depuis une base située au Niger.
Si dans un premier temps les drones américains seront réservés à des missions de reconnaissance et de surveillance, ils pourraient à terme pouvoir servir à des frappes ciblées contre les forces terroristes agissant dans la région. Dans une telle optique le territoire tunisien semble donc être largement le plus adapté aux besoins américains.
Depuis les récents attentats qui ont endeuillé la Tunisie, dans un musée de Tunis puis sur une plage de Sousse, ce pays a toutes les raisons d’accepter une aide militaire américaine dans la surveillance et la lutte antiterroriste. D’autant que les États-Unis auront recours à un matériel bien plus évolué que celui que pourraient mettre en œuvre les moyens limités des forces tunisiennes.
|
|
Scooped by
Romain
March 1, 2016 2:09 AM
|
L’Algérie vient de passer commande pour 8 hélicoptères lourds Mil Mi-26T supplémentaires, auprès de l’agence russe Rosoboronexport. Le pays était devenu le premier client à l’exportation avec 6 appareils de la version améliorée du célèbre Mi-26.
Le Mil Mi-26T2 :
Le Mi-26T2 est destiné à la fois pour les clients militaires et civils, l’appareil reprend certains algorithmes de contrôle de vol déjà éprouvé sur le Mi-28N et dispose d'un nouveau cockpit dont l’avionique est modernisée. Cette nouvelle version dispose d'un cockpit en verre avec écrans LCD de cinq pouces, un pilote automatique numérique et un système Glonass de navigation assistée qui permet les opérations IFR. L’utilisation de lunettes de vision nocturnes est désormais possible.
Le Mi-26T2 est alimenté par deux turbines Ivtchenko-Progress D-136-2 dotées d’un FADEC, développant chacune 12’500 shp, avec une capacité de 250 shp supplémentaire en mode décollage avec charge lourde. Cette nouvelle version ne nécessite que deux membres d'équipage de vol, contre trois auparavant. Une caméra TSL-1600 rotative permet une surveillance en mode standard ou infrarouge de la cargaison transportée.
|
Scooped by
Romain
February 23, 2016 2:10 AM
|
L’Algérie et le Maroc restent les deux plus gros importateurs d’armes sur le continent africain, révèle le dernier rapport de l’Institut international de r
|
Scooped by
Romain
February 3, 2016 1:28 AM
|
Une intervention internationale contre Daech en Libye bute toujours sur la mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale, ce qui n'empêche pas la France de préparer des plans de campagne militaire. Jean-Yves Le Drian a rappelé dimanche l'«urgence» de voir aboutir le processus politique en cours sous supervision des Nations unies. «Il y aurait un gouvernement libyen qui nous le demanderait», a souligné le ministre de la Défense, en alertant notamment sur le «risque majeur» de voir des djihadistes parvenir en Europe depuis les côtes libyennes en se mélangeant à des réfugiés. Un mandat pour intervenir, résultant de l'installation d'un gouvernement légitime en Libye, n'est pas du pur formalisme: il offrirait un cadre juridique aux pays, européens notamment, qui, sans cela, rechigneraient à intervenir ; il faciliterait l'appui des pays voisins et éviterait, théoriquement, de se placer sous la coupe de telle ou telle faction. Mais, hormis l'appel d'un gouvernement libyen unifié, deux autres événements pourraient être déclencheurs d'une intervention. Primo, une avancée des forces de l'État islamique (EI) qui leur permettrait, depuis leur fief de Syrte, d'étendre significativement leur territoire, sur la côte, vers l'Est pétrolier, ou le grand Sud. Secundo, un attentat terroriste majeur sur le sol européen, dont il serait avéré qu'il résulte d'une filière libyenne. Aucune de ces perspectives n'est malheureusement à écarter. Contenir l'avancée djihadiste
À Paris, les plans qui s'échafaudent reposent sur certaines données jugées «structurantes» et prennent en compte une équation libyenne singulièrement complexe. En «off», les perspectives d'un accord politique sont considérées comme précaires à ce stade. Même en cas d'accord, l'installation d'un gouvernement libyen ne sera pas évidente. Par ailleurs, les combattants de Daech, évalués à 5000 hommes, sont parvenus à constituer une masse critique hors de portée des forces locales. Enfin, il est patent qu'aucune des planifications ou missions de natures diverses élaborées jusqu'à présent n'a pu répondre efficacement à la problématique de Daech, qui «niche» et étend ses «métastases» dans les zones de fragilité. Tout en continuant à espérer un accord politique, la stratégie française passe par la mise en place de lignes de défense régionales pour contenir l'avancée djihadiste: fort soutien sécuritaire à la Tunisie, appui à l'Égypte, déploiement de l'opération militaire «Barkhane» et coopération avec le Niger et le Tchad pour éviter les débordements sur le Sahel. Des angles morts demeurent néanmoins: l'Algérie reste circonspecte, l'Égypte s'inquiète avant tout du Sinaï, la frontière du Soudan pose problème… Volet majeur, le déploiement, jugé indispensable, d'une ligne de défense maritime pour appliquer un embargo. Peu efficaces, les missions des bateaux, actuellement sous drapeau européen notamment, doivent être revues. Une dizaine de ces navires seraient nécessaires pour espérer un contrôle des côtes libyennes. « Il s'agirait d'une campagne plus light qu'au Levant » Un observateur Parallèlement à ces efforts, l'option d'un «confinement militaire au plus près» est envisagée. Sur le plan technique, une telle opération contre Daech sur le terrain - lequel est relativement plat - ne présente pas de difficultés majeures, rien à voir en tout cas avec les vallées afghanes ou les massifs du nord du Mali. En théorie, frappes aériennes, infanterie et artillerie devraient combiner efficacement leurs effets, dans le cadre d'un engagement d'envergure moyenne. «Il s'agirait d'une campagne plus light qu'au Levant», estime un bon observateur. Une assistance aux forces libyennes devra être mise en œuvre et il n'est pas exclu que la coalition anti-Daech ait aussi à «donner des coups de main», pour protéger certains points stratégiques (des aéroports, la Banque centrale…). Un scénario consisterait à utiliser des Forces spéciales occidentales épaulant des unités libyennes, comme celles des katibas de Misrata, lesquelles feraient le gros du travail au sol. Bottes américaineset britanniques au sol
En dépit de leurs déclarations alarmistes, voire martiales, les Occidentaux hésitent à intervenir. Le terrain est observé depuis le ciel, des «bottes américaines et britanniques» seraient même au sol. «Mais jusqu'à présent, on bricole», lâche un expert. Vu de Paris, la détermination affichée par l'Italie, pays aux premières loges, est jugée plus sonore que réelle. Le cas échéant, Rome - mais aussi d'autres Européens - demanderont à «otaniser» une intervention militaire, ce qui fait grincer des dents à Paris. Côté américain, anticipe-t-on aussi, un engagement se limiterait à la dimension antiterroriste, la priorité des priorités étant pour Barack Obama la chute de Mossoul, en Irak. Rien n'est formellement arrêté. Préparations diplomatiques et militaires se poursuivent. Quand interviendrait-on? La France, comme ses alliés occidentaux, attend officiellement le feu vert d'une autorité libyenne légitime. Comment? Cet aspect n'est pas le plus préoccupant. Pour quoi faire? Telle est la question principale. Il s'agit certes de contrer un «Daechland» en Libye. Mais cette bataille doit aussi s'inscrire dans le panorama beaucoup plus global d'une guerre mondialisée d'un genre nouveau.
|
Scooped by
Romain
January 11, 2016 2:05 AM
|
Selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, toujours très a fait des questions de défense, Berlin envisagerait d’envoyer une centaine de militaires en Tunisie afin d’y former les forces armées libyennes.
« Selon des projets internes (au gouvernement), des soldats allemands pourraient aux côtés de collègues italiens dans quelques mois commencer à former les forces armées libyennes », a ainsi avancé Der Spiegel, le 9 janvier.
« Cela pourrait concerner 150 à 200 soldats de la Bundeswehr », a encore précisé l’hebdomadaire. De son côté, le ministère allemand de la Défense n’a pas souhaité faire de commentaire, ce qui laisse à penser qu’une telle option est vraiment envisagée.
La formation des forces armées libyennes se ferait ainsi en Tunisie pour des « raisons de sécurité », l’idée étant de reprendre le modèle qui a été appliqué aux profit des combattants kurdes irakiens. Une telle option ne peut être envisageable que si un gouvernement d’union nationale voit le jour en Libye.
Un accord politique, soutenu par les Nations unies, a été signé à cette fin en décembre par des représentants des deux factions rivales qui se disputent le pouvoir en Libye. La composition de ce futur gouvernement d’union national, dirigé par Fayez el-Serraj, devrait en principe être connue le 17 janvier prochain.
Ce processus est indispensable avant d’envisager des actions visant à combattre la branche libyenne de Daesh (État islamique ou EI), laquelle a revendiqué les deux attaques suicides commises à Zliten et à Ras Lanouf ces derniers jours (plus de 50 tués).
L’EI et d’autres organisations jihadistes profitent des rivalités politiques internes à la Libye pour y étendre leur influence, ce qui, à terme, peut déstabiliser les pays frontaliers, dont l’Algérie, la Tunisie, le Tchad, l’Égypte et le Niger.
Cela étant, l’Union européenne (UE) a promis, le 8 janvier, une aide de 100 millions d’euros au futur gouvernement libyen d’union nationale. En outre, Mme le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et politique de sécurité, Federica Mogherini, a écarté toute idée d’offensive armée contre Daesh menée par les Européens.
« La meilleure réponse au terrorisme, et en particulier à Daesh, et nous sommes d’accord là-dessus, est une réponse libyenne fondée sur l’unité libyenne, qui sera soutenue, de la façon dont les Libyens le souhaiteront, par la communauté internationale et l’Union européenne », a en effet affirmé Mme Mogherini.
Quoi qu’il en soit, la Bundeswehr va être davantage sollicitée dans les mois à venir. Outre l’option d’envoyer des instructeurs en Tunisie, Berlin a décidé de relever le niveau de ses effectifs militaires déployés au Mali et en Irak.
Ainsi, 500 militaires de la Bundeswehr de plus pourront être engagés au sein de la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA), ce qui portera leur effectif théorique à 650 (seulement une petite dizaine y sont actuellement affectés). S’agissant de l’Irak, Berlin compte faire passer le nombre d’instructeurs présents aux côtés des combattants kurdes de 50 à 150. Ces décisions doivent encore être approuvées par le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand.
|
Scooped by
Romain
January 6, 2016 1:01 AM
|
Le complexe de bord de défense (BKO) Président-S est destiné à parer les attaques de missiles sol-air.
La Russie négocie avec l'Egypte et l'Algérie la livraison dans ces pays de complexes de défense embarqués Président –S destinés à protéger les avions et les hélicoptères contre les attaques au missile, a annoncé lundi à RIA Novosti le premier vice-directeur du Groupe de technologies radio-électroniques KRET Igor Nassenkov.
"Actuellement, nous négocions la livraison de complexes Président-S à l’Egypte et à l’Algérie", a indiqué le responsable lors du Salon aérospatial Dubaï Airshow —2015.
Le complexe de bord de défense (BKO) Président-S est destiné à parer les attaques de missiles sol-air. Le complexe détecte automatiquement le lancement d’un missile et active l’utilisation d’interférences passives et actives dans les gammes infrarouges et radios, brouillant ainsi les systèmes d’autoguidage du missile et le redirigeant vers de fausses cibles.
Le système Président-S a été réalisé sous la forme de blocs qui peuvent être placés tant à l'intérieur que sur les accroches externes du fuselage des avions et hélicoptères civils et militaires.
Le prototype du complexe a été présenté pour la première fois en juin 2010 au Salon Eurosatory-2010 à Paris. La production industrielle a été lancée en juin 2015.
"Ces dernières décennies, dans les guerres locales et les conflits, la plupart des avions et hélicoptères perdus (80-90%) ont été détruits par des systèmes Sol-air à très courte portée (SATCP) dotés de têtes de guidage optiques. La discrétion, l’autonomie et la simplicité relative d’utilisation, la commodité de transport, le prix relativement bas par rapport à un complexe de missiles antiaériens avec systèmes de guidage radar ont permis la prolifération des SATCP dans le monde entier, y compris dans les pays du Proche-Orient et d’Afrique. C’est pour cela qu’il existe aujourd’hui dans le monde un risque élevé d’attaques de missile pour les aéronefs civils. Le complexe Président-S est capable de protéger efficacement n’importe quel appareil volant contre ce type d’attaque", a souligné le responsable.
|
Scooped by
Romain
December 14, 2015 2:11 AM
|
En 2011, du 19 Mars au 31 Octobre, une coalition internationale s'est regroupée au sein de l'opération Unified Protector afin de frapper les forces loyalistes au régime de l'ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi et de soutenir les rébellions à travers le pays. Cependant, avec aucune vision de l'après-guerre, le pays est aujourd'hui dans un terrible chaos.
La situation sur le terrain libyen
Après la chute du dictateur, la Libye ne s'est pas reconstruite et est encore aujourd'hui dans une guerre civile. Celle-ci est alimentée quotidiennement par les affrontements des milices locales, qui se font la guerre pour contrôler des zones du territoire libyen, des localités, ainsi que des points stratégiques.
A ces milices locales, s'ajoute aussi l'influence grandissante de l'Organisation Etat Islamique (OEI) dans certaines grandes villes libyennes. En effet, actuellement, l'OEI contrôle la ville côtière de Syrte, dans le Nord du pays, qui est le fief du groupe terroriste en Libye, ainsi qu'une bande longue d'au moins 200 kilomètres, tout le long du littoral.
Bien que la population locale et certaines milices ne veulent pas de ces jihadistes, déjà installés sur une large partie du territoire syrien et irakien, ces derniers parviennent quand même à prospérer en nouant des alliances, toujours avec des milices locales. A ce sujet, le très sérieux site Zone Militaire écrit que «c’est le cas à Benghazi, Syrte et Derna mais aussi dans le sud, où ses émissaires auraient établi des contacts avec les tribus Toubou et Touareg».
De plus, alors qu'ils étaient il y a quelques mois limités à plusieurs centaines d'individus environ, les rangs de l'OEI en Libye commencent sérieusement à se gonfler et les sympathisants affluent, toujours de plus en plus nombreux. La plupart de ces jihadistes arrivent de pays du Maghreb, qui voient ici une occasion de rejoindre l'OEI plus facilement qu'en Syrie et en Irak, très surveillés par les services de renseignement des pays qui ont des ressortissants jihadistes dans cette région du Moyen-Orient. En Libye, l'OEI aurait entre 4 000 et 5 000 sympathisants, la plupart provenant de pays d'Afrique, comme la Tunisie, mais aussi du Yémen, et du Soudan.
Enfin, dans ce chaos général, deux gouvernements opèrent en Libye. Le premier Parlement, qui est reconnu par la communauté internationale, et qui est aussi soutenu par l'Egypte et les Emirats-Arabes-Unis, s'est établi à Tobrouk, dans le Nord-Est, après les élections de Juin 2014. Le second Parlement, qui s'est installé à Tripoli, dans Nord-Ouest, n'est pas reconnu par la communauté internationale et est considéré comme un Parlement islamiste, puisque soutenu par la milice Fajr Libya. Ce dernier est soutenu par la Turquie et le Qatar.
Toutefois, le 16 Décembre 2015, grâce à l'action des Nations Unies et si la situation entre-eux n'évolue pas en mal, les deux gouvernements devraient signer un accord pour la constitution d'un gouvernement d'union nationale. Photo : (c) EMA - Le BCP Mistral, avec un pont bien occupé, pendant Harmattan. Photo : (c) EMA - Le BCP Mistral, avec un pont bien occupé, pendant Harmattan.
Des ministres français qui évoquent une intervention
Depuis maintenant plusieurs mois, le Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est préoccupé par la situation en Libye, notamment avec la montée de l'Organisation Etat Islamique, et avec l'influence qu'elle pourrait jouer sur des pays frontaliers, notamment en Algérie, au Niger, au Tchad, et indirectement au Mali.
A de multiples reprises devant les médias français, il a régulièrement évoqué ses préoccupations et ses craintes à ce sujet. Il y a maintenant un an, le Ministre indiquait déjà dans un entretien au journal Le Figaro : « Rappelons-nous ce que nous avons collectivement entrepris et réussi au Mali : une opération militaire de grande ampleur pour libérer ce pays de la menace djihadiste, et un processus politique démocratique. La dégradation de la situation sécuritaire en Libye pourrait entamer cet acquis. J'alerte aujourd'hui sur la gravité de la situation en Libye ».
Au cours de ce même entretien, il déclarait également que « Le Sud libyen est une sorte de “hub” où les groupes terroristes viennent s'approvisionner, y compris en armes, et se réorganiser. Leurs principaux chefs, l'émir Droukdel ou Mokhtar Belmokhtar, y transitent régulièrement. Au nord, les centres politiques et économiques du pays sont désormais menacés d'être contrôlés par ces djihadistes. Or la Libye est à la fois la porte de l'Europe et du Sahara ».
Mais le Ministre de la Défense n'est pas le seul à s'inquiéter publiquement dans les journaux français de la situation en Libye. Dernièrement, c'est le Premier Ministre Manuel Valls qui en a parlé lors de sa participation à une émission de la radio France Inter, le Vendredi 11 Décembre 2015.
Évoquant pour la première fois une possible intervention en Libye, le Premier Ministre a indiqué sur les ondes de la radio que « nous sommes en guerre, nous avons un ennemi, Daesh, que nous devons combattre et écraser, en Syrie, en Irak et demain sans doute en Libye ».
Le 1er Décembre, le chef du gouvernement avait déjà évoqué la Libye sur les ondes d'Europe 1 cette fois-ci. M. Valls avait alors déclaré que le dossier libyen est « incontestablement le grand dossier des mois qui viennent ». Photo : (c) Marine Nationale - Gazelle, Puma, et Tigre s'entraînent sur le BPC. Photo : (c) Marine Nationale - Gazelle, Puma, et Tigre s'entraînent sur le BPC.
Des entraînements et des opérations qui se complètent
Missions de reconnaissance au-dessus de la Libye :
Lors du déplacement du Président de la République François Hollande sur le porte-avions Charles de Gaulle, alors engagé dans le Méditerranée orientale (MEDOR), la communication de l'Elysée avait révélé l'existence d'opérations, que l'Etat-Major des Armées n'avait pas évoqué dans ses points-presse hebdomadaires : des missions de reconnaissance ont été menées au-dessus de la Libye.
En effet, le document révèle que durant «une première phase d’opération», des appareils de la Marine Nationale ont mené des missions ISR (Intelligence, Surveillance, & Reconnaissance) «les 20 et 21 Novembre» au-dessus du territoire libyen. Ces opérations se sont déroulées «dans les régions de Syrte et Tobruk», situées, respectivement, dans le Nord et le Nord-Est de la Libye.
Si ces premières missions de reconnaissance ont été effectuées avant l'arrivée du porte-avions Charles de Gaulle aux larges des côtes syriennes, d'autres missions sont encore prévues au-dessus de la Libye lorsqu'il se désengagera de la MEDOR. L'Elysée indique à ce titre que «des vols ISR en Libye sont également planifiés» après le franchissement du canal de Suez. A noter que le Groupe Aéronaval a franchi le canal de Suez le 07 Décembre 2015 afin de rallier le golfe arabo-persique.
Entraînement des hélicoptères de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre sur BPC :
Du 30 Novembre au 04 Décembre 2015, «dans le cadre de sa remontée en puissance, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre retrouve sa fonction de porte-hélicoptères d’assaut, au cours d’une intense campagne d’appontages», indique la Marine Nationale dans un communiqué publié le 04 Décembre.
Cet exercice permet de qualifier les pilotes des hélicoptères de Tigre, Gazelle, Puma, et Caracal, tous issus du 3ème Régiment d’Hélicoptères de Combat (3ème RHC) d’Etain et du 4ème Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales (4ème RHFS) de Pau, à apponter sur les BPC.
Ces entraînements, qui ont aussi permis d'exercer les marins à bord du BPC, ont été réalisés dans la journée et en pleine nuit. Le chef du détachement du 4è RHFS explique que «ces exercices à bord du BPC nous permettent d’effectuer des posés délicats. L’atmosphère maritime fournit moins de repères pour les pilotes, notamment la nuit où ils peuvent être soumis à des illusions sensorielles».
Quant à la Marine Nationale, celle-ci indique qu'une parfaite coordination doit avoir lieu pour permettre la pratique de «Touch and go (TAG), ship control approach (SCA), depuis le contrôle aérien assuré par le CTAC (contrôleur tactique), jusqu’au dialogue entre les pilotes et la cabine aviation dans le circuit».
Un important stock de missiles HOT :
Le journaliste Jean-Marc Tanguy, animateur du blog Le Mamouth, indiquait il y a quelques jours dans un tweet publié sur son compte Twitter (@defense137) que «la France a d'immenses stocks de missiles Hot à tirer, et la Gazelle est sans aucun doute l'hélico le plus disponible».
Des exercices au nom curieux...
Du 02 au 10 Novembre 2015, dans l'Est de la France, l'Aviation Légère de l'Armée de Terre a participé à un important exercice appelé MURZUQ, nom d'une localité située... dans le Sud-Ouest de la Libye.
L'objectif principal de cet exercice vise à préparer et à entraîner les militaires qui y étaient engagés à un prochain déploiement dans le Sahel, dans le cadre de l'opération Barkhane, qui lutte contre les groupes terroristes de la région. De nombreux hélicoptères de l'ALAT étaient engagés, ainsi que 600 soldats au sol, des véhicules légers, des blindés, des drones, des unités d'artillerie, ainsi que l'Armée de l'Air avec deux Rafale et un E-3F Sentry AWACS. Photo : (c) EMA - Un Puma de l'ALAT dans le Sahel Photo : (c) EMA - Un Puma de l'ALAT dans le Sahel
La France au Sahel
Après avoir mené l'opération Serval au Mali afin de repousser l'avancée des groupes terroristes dans le Sud du Mali, la France a transformé son action dans la région dans une opération régionale, appelée Barkhane, qui regroupe l'ensemble des pays du G5 Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad.
Afin de lutter contre les poches de résistances des groupes jihadistes encore présents dans la région, les soldats de l'opération Barkhane mènent quotidiennement des missions ainsi que des opérations de plus grande ampleur. Récemment, c'est l'opération Vignemale qui a engagé des forces terrestres et aériennes avec pour objectif principal, selon le Ministère de la Défense, «d’épuiser les capacités de manœuvre des Groupes armés terroristes (GAT) au nord du Mali et du Niger».
Mais afin de pouvoir être présent dans une région qui est aussi grande que l'Europe, les forces armées françaises doivent avoir la capacité d'opérer depuis plusieurs bases militaires installées dans la bande sahélo-saharienne (BSS). C'est pour cela que Barkhane a développé et aménagé une Base Avancée Temporaire (BAT), avec une piste pouvant faire atterrir des avions de transport tactiques, à Madama, dans le Nord du Niger, et à seulement 95 kilomètres avec le sud de la Libye.
Sans pour autant rien affirmer ici, il y a de très grandes probabilités et de fortes chances pour que les forces armées françaises, et notamment les Forces Spéciales, ont déjà passé la frontière du Niger pour aller mener quelques raids dans le sud Libyen.
Un rapport parlementaire qui n'est pas favorable à une (nouvelle) intervention en Libye
Les députés socialistes Philippe Baumel et Jean Glavany ont, avec des confrères à eux, publié un rapport d'informations le 25 Novembre 2015 au sujet de la Libye, et écrivent notamment qu'une nouvelle intervention y serait «peu souhaitable».
Les élus affirment dans ce rapport qu'une intervention «serait non seulement rejetée par l’ensemble des libyens mais aurait aujourd’hui de graves effets déstabilisateurs». Ils ajoutent que «ce type d’opération – tout comme la levée de l’embargo sur les armes serait tout à fait contraire au double objectif poursuivi par la communauté internationale : lutter efficacement contre le terrorisme et contribuer au rétablissement de la stabilité en Libye».
Le site Zone Militaire a écrit un très bon article qui fait un résumé (à lire ici) de ce rapport de 150 pages. Il est cependant possible de lire l'intégralité du rapport d'informations, en cliquant ici (PDF).
|
Scooped by
Romain
December 10, 2015 1:25 AM
|
Dans les terres désertiques du Niger, les militaires avancent prudemment. Ils sont ici sur la foi de renseignements. Les grottes peuvent abriter des cachettes terroristes. Un soldat a trouvé les traces d'un bivouac. De la nourriture, des boissons qui laissent supposer la présence de Gat, les Groupes armés terroristes, qui se déplacent rapidement et ont l'avantage de connaître parfaitement le désert. Un territoire grand comme dix fois la France
La traque des jihadistes se poursuit dans les airs. Pendant quelques jours, une équipe de France 2 a été intégrée à l'opération en cours. Nom de code : Barkhane. 3 500 soldats français sont déployés pour combattre le terrorisme, sur un territoire grand comme dix fois la France, de la Mauritanie au Tchad. À la passe de Salvador, à la frontière entre l'Algérie, le Niger et la Libye, une base temporaire a été installée. Quelques hélicoptères, une section d'infanterie, une autre du génie, campent au milieu du désert. Le matériel souffre du sable qui rentre partout. Pendant qu'on répare un véhicule en panne, d'autres rentrent de patrouille. La pression redescend, les soldats vont pouvoir prendre un peu de repos. Le JT
|
Scooped by
Romain
November 10, 2015 2:19 AM
|
Annoncé par plusieurs médias russes, dont Ria Novosti, en marge du salon international d’armement des Émirats arabes unis, l’Algérie et l’Égypte auraient signé un pré contrat pour l’acquisition d’un nombre indéterminé de systèmes de contremesures et d’autorprotection Président S. Ce système universel s’adapte à l’ensemble des appareils de fabrication russe ou soviétique.
Lors du salon Maks 2015 à Moscou, le Mi28 destiné à l’Algérie qui y a avait été exposé en était déjà équipe.
Ce système développé par Kret, le leader russe de l’électronique de defense, est composé de plusieurs ensembles, pyrotechniques, avec les lance-leures de nouvelle génération, electro-optiques avec les caméras de détection de mouvement et les détecteurs infra-rouge et enfin d’ordinateurs de calcul et d’affichage pour la coordination et l’action. Il permet à l’hélicoptère d’échapper aux tirs de missiles sol-air portables de nouvelle génération mais aussi de leurrer les dispositifs de guidage radar des missiles air-air et certains composants de la Dat à guidage radar.
pour l’armée de l’air algérienne, cette acquisition concernera probablement les flottes des Mi28 et des Mi26 en priorité, les premiers seront appelés à faire face en première ligne à la présence d’une defense aérienne, les seconds gagnerons en auto-protection, car leur faible vitesse et leurs dimensions en font des cibles faciles. Les Mi171, seront probablement aussi concernés pour les mêmes raisons.
Cette acquisition, si elle est confirmée, démontre un renouvellement de la doctrine de l’AAF dans la lutte anti-terroriste du fait du retour d’expérience des guerres asymétriques de Syrie, d’Irak et du Yémen, où l’on a vu la difficulté de faire du CoIn dans un environnement saturé de manpads.
|
Scooped by
Romain
October 29, 2015 2:46 AM
|
Il aura suffi, la semaine passée, d’une rupture du câble sous-marin reliant Annaba (600 km à l’est d’Alger) à Marseille pour provoquer une panne géante d’Internet en Algérie pendant plusieurs jours, 80% des abonnés du pays n’ayant plus aucun moyen de se connecter à la « Toile ».
C’est dire si ces câbles sous-marins par lesquels transitent les paquets de données d’Internet ont leur importance stratégique. D’autant plus quand l’on sait que les économies des pays occidentaux reposent chaque jour davantage sur les technologies de l’information.
Or, selon le New York Times, qui rapporte des confidences faites par des responsables du Pentagone, « les sous-marins et autres navires espions russes opèrent de plus en plus à proximité » de ces câbles sous-marins. Et ce niveau d’activité serait comparable à celui qui fut observé pendant la Guerre froide.
Reste à en connaître la raison. « Je suis inquiet à propos de ce que font peut-être les Russes », a affirmé le contre-amiral. Frederick J. Roegge, le commandant de la flotte américaine de sous-marins dans le Pacifique, en réponse à une question sur un possible sabotage de ces câbles sous-marins.
« Il serait inquiétant d’entendre qu’un pays trafique des câbles de communication », a, de son côté, déclaré le commandant William Marks, un porte-parole de la marine américaine, sans entrer dans les détails (classifiés).
En 1971, l’US Navy avait découvert, en mer d’Okhotsk, au nord du Japon, l’existence d’un tel câble, utilisé pour les communications de la flotte du Pacifique soviétique. C’est ainsi que, grâce au sous-marin USS Halibut, des renseignements importants furent collectés dans le cadre de l’opération Ivy Bell. Depuis, la marine américaine dispose de l’USS Jimmy Carter, qui assure le même profil de mission.
Les Russes cherchent-ils à en faire autant? Pour le Pentagone, ce serait un moindre mal… car la Russie est suspectée plutôt de préparer l’éventuel sabotage de ces câbles de fibres optiques en eaux profondes, là où il serait compliqué de les réparer, et de couper ainsi toutes les communications. Et cela, en cas de tension diplomatique ou de crise grave.
Une autre possibilité, qui n’exclut pas la précédente, est que les Russes cherchent à localiser les câbles sous-marins utilisés par l’armée américaine. Si les autres sont connus (ils suivent les même tracés que ceux déjà posés à partir des années 1860), ceux qui servent aux communications militaires sont cachés.
Quoi qu’il en soit, un navire russe suscite plus particulièrement les agences de renseignement : il s’agit du Yantar, un bâtiment présenté comme un bâtiment de recherche océanographique. Selon des responsables de l’US Navy, il disposerait de véhicules sous-marins ayant la capacité de couper les câbles. Vrai ou pas, il n’en demeure pas moins qu’il est surveillé de près par satellite… Et que ces mouvements paraissent suspects
|
Scooped by
Romain
September 9, 2015 2:05 AM
|
Le fameux Yak-130, chasseur d'entraînement avancé russe, est qualifié de "petit cauchemar" par des spécialistes américains, selon la revue bimensuelle américaine Le National Interest.
Le Yak-130 comporte plusieurs caractéristiques qui alertent l'Otan. Premièrement, grâce à ses systèmes d'accroche spéciaux, le chasseur est capable d'emporter trois tonnes d'armements modernes, comme des missiles air-air ou air-sol, des bombes guidées ou non-guidées et des roquettes. Deuxièmement, un canon de 23 millimètres peut être fixé sous le fuselage du Yak-130, tandis que des roquettes air-air peuvent être accrochées aux bouts ses ailes.
De surcroit, un Yak-130 totalement équipé et rempli ne pèse que 10.300 kilogrammes ce qui fait un peu plus de la moitié du poids d'un chasseur multi-rôle, F-16 qui est le principal avion utilisé par les Etats-Unis et par leurs alliés. Actuellement, les Yak-130 sont en service dans l'armée de l'Algérie. Le Bangladesh et la Biélorussie ont également signé des contrats visant à la fourniture de ces chasseurs russes.
Le Yak-130 a été construit dans le bureau d'études russe Yakovlev. Il a été choisi comme principal avion pour l'entrainement des pilotes des Forces aériennes de la Russie. Les Yak-130 permettent d'instruire les pilotes pour les avions russes et étrangers de génération 4+ et 5.
|
Scooped by
Romain
August 21, 2015 1:49 AM
|
Lors d’un entraînement entre la Royal Air Force et l’Indian Air Force, l’Eurofighter Typhoon a été largement battu par le Sukhoï Su-30 de fabrication russe. Une victoire qui marque, dans un contexte très concurrentiel suite à l’annonce du nouveau contrat MMRCA 2.
12-0, un score sans appel. Et c’est l’humiliation reçue par les pilotes de chasse de la RAF face à leurs homologues indiens lors d’un exercice réalisé il y a quelques jours. Cet entraînement était, pour les pilotes anglais, une chance de pouvoir se frotter aux chasseurs Su-30, des avions de combat de conception russe en activité dans l’armée indienne.
Si les pilotes britanniques ont tous avoué avoir apprécié l’exercice, la Royal Air force a en revanche moins aimé que l’Inde revendique publiquement cette victoire, une habitude rare lors de ces entraînements. Les Anglais ont donc tenu à rétorquer que selon eux, «ces scores de cricket réclamés par l’armée indienne ont l’air impressionnants, mais doivent être traités avec prudence et certainement pas comme une jauge réaliste de la capacité de combat».
Les Britanniques ont toutefois admis que l’avion russe, présentait «un défi puissant» pour les chasseurs Typhoon, avions du consortium allemand, espagnol, italien et britannique. D’ailleurs, plusieurs experts ont rappelé une large victoire des Anglais face à ces mêmes avions en 2011 lors d’un précédent exercice entre les deux forces aériennes.
Ces exercices de combat, s’ils sont bien évidemment factices, peuvent avoir de l’importance alors que tous les pays se livrent une concurrence farouche pour exporter leurs avions de combat à l’international.
Si la France a par exemple réussi à vendre récemment de nombreux Rafale à l’Egypte ou à l’Inde, l’Eurofighter Typhoon a été acheté par l’Arabie Saoudite ou Oman, le Gripen suédois a été choisi par le Brésil et la Suisse, les F-16 et F-15 américains sont utilisés par l’Arabie saoudite ou Israël, tandis que les Sukhoï Su-30 et les MiG-29 russes ont été vendus à l’Inde, l’Algérie ou la Pologne.
Le marché des avions de combat, qui met en conccurence entre autres la France, la Suède, l’Europe, les Etats-Unis et la Russie, est estimé 226,3 milliards de dollars et 2965 avions sur les dix prochaines années par un cabinet américain.
|
Scooped by
Romain
July 22, 2015 2:02 AM
|
Des S-400 ont été livrés en Algérie, si on en juge par des photos publiées par le blog algérien Secret Difa3.
Le blog militaire algérien Secret Difa3 a publié les premières photos du système de missiles sol-air russe S-400 de la DCA algérienne. L'auteur du blog affirme qu'un contrat de livraison des S-400 en Algérie avait été signé il y a un an. Une photo d'un camion BAZ-64022 équipé d'une rampe de lancement bâchée confirme la livraison. Selon l'auteur, la photo a été prise au printemps 2015 lors de tests des armes livrées. Toujours selon le blogueur, l'Algérie devrait en équiper 3 ou 4 régiments (soit 6 à 8 groupes composés chacun de huit batteries).D'après le blog militaire russe bmpd, l'Algérie possède, depuis 2003, trois régiments équipés de systèmes de missiles sol-air russes S-300. Ils protègent le nord de l'Algérie, ses frontières avec le Maroc et son littoral. Selon les auteurs de bmpd, les livraisons de S-400 permettront non seulement de consolider la DCA algérienne, mais lui permettront aussi d'engager les cibles à une plus grande distance.
Si ces informations sont confirmées, l'Algerie sera le premier acheteur étranger des missiles russes S-400. Ces dernières années, les experts ont estimé que ce sera plutôt la Chine qui importera la première les S-400 Triumph.
Le S-400 Triumph (code Otan: SA-21 Growler) est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne: avions, drones et missiles de croisière hypersoniques. Le système est capable de tirer simultanément 72 missiles sur 36 cibles éloignées à une distance de 400 km.
|