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August 21, 2015 1:49 AM
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12-0 : les pilotes de la RAF humiliés par les indiens

12-0 : les pilotes de la RAF humiliés par les indiens | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors d’un entraînement entre la Royal Air Force et l’Indian Air Force, l’Eurofighter Typhoon a été largement battu par le Sukhoï Su-30 de fabrication russe. Une victoire qui marque, dans un contexte très concurrentiel suite à l’annonce du nouveau contrat MMRCA 2.

12-0, un score sans appel. Et c’est l’humiliation reçue par les pilotes de chasse de la RAF face à leurs homologues indiens lors d’un exercice réalisé il y a quelques jours. Cet entraînement était, pour les pilotes anglais, une chance de pouvoir se frotter aux chasseurs Su-30, des avions de combat de conception russe en activité dans l’armée indienne.

Si les pilotes britanniques ont tous avoué avoir apprécié l’exercice, la Royal Air force a en revanche moins aimé que l’Inde revendique publiquement cette victoire, une habitude rare lors de ces entraînements. Les Anglais ont donc tenu à rétorquer que selon eux, «ces scores de cricket réclamés par l’armée indienne ont l’air impressionnants, mais doivent être traités avec prudence et certainement pas comme une jauge réaliste de la capacité de combat».

Les Britanniques ont toutefois admis que l’avion russe, présentait «un défi puissant» pour les chasseurs Typhoon, avions du consortium allemand, espagnol, italien et britannique. D’ailleurs, plusieurs experts ont rappelé une large victoire des Anglais face à ces mêmes avions en 2011 lors d’un précédent exercice entre les deux forces aériennes.

Ces exercices de combat, s’ils sont bien évidemment factices, peuvent avoir de l’importance alors que tous les pays se livrent une concurrence farouche pour exporter leurs avions de combat à l’international.

Si la France a par exemple réussi à vendre récemment de nombreux Rafale à l’Egypte ou à l’Inde, l’Eurofighter Typhoon a été acheté par l’Arabie Saoudite ou Oman, le Gripen suédois a été choisi par le Brésil et la Suisse, les F-16 et F-15 américains sont utilisés par l’Arabie saoudite ou Israël, tandis que les Sukhoï Su-30 et les MiG-29 russes ont été vendus à l’Inde, l’Algérie ou la Pologne. 

Le marché des avions de combat, qui met en conccurence entre autres la France, la Suède, l’Europe, les Etats-Unis et la Russie, est estimé 226,3 milliards de dollars et 2965 avions sur les dix prochaines années par un cabinet américain.
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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Visite de Satory, le nouveau quartier de Versailles

Visite de Satory, le nouveau quartier de Versailles | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Sur le plateau de Satory, le 8e quartier de Versailles, mixte et résidentiel, se redéploie sur le thème de la Défense autour d’un pôle d’innovation de l’armement et des mobilités du futur.
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Today, 12:43 PM
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China’s J-35 Naval Stealth Fighter Seen Like Never Before

China’s J-35 Naval Stealth Fighter Seen Like Never Before | DEFENSE NEWS | Scoop.it
As well as new imagery of the J-35, we have gotten our best look at the KJ-600 carrier-based airborne early warning aircraft that will operate alongside it. As well as new imagery of the J-35, we have gotten our best look at the KJ-600 carrier-based airborne early warning aircraft that will operate alongside it.
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U.S. Has Attacked Iran’s Nuclear Facilities (Updated)

U.S. Has Attacked Iran’s Nuclear Facilities (Updated) | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The United States has joined the kinetic war against Iran, striking Fordow, Natanz and Isfahan nuclear facilities.
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Un Rafale M de la Flottille 11F a tiré un missile air-air Meteor pour la première fois

Dans son plan stratégique Mercator, actualisé à plusieurs reprises depuis sa publication, en 2018, la Marine nationale avait insisté sur la nécessité d’accroître l’entraînement de ses équipages, avec des tirs réguliers de « munitions complexes » par ses grandes unités de combat.

Ayant pris la suite de Mercator, le nouveau plan stratégique « Marins de combat », dévoilé l’an passé par l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], met l’accent sur la « capacité immédiate à combattre ». Ce qui passe, entre autres, par un renforcement de la préparation opérationnelle, via des exercices de type « Polaris », le développement de la « culture de l’audace » et la capacité à livrer un combat naval en « mode dégradé ».

Cela étant, les tirs de munitions complexes ne concernent pas seulement les navires de surface et les sous-marins dans le cadre de leur préparation opérationnelle : les flottilles de l’Aéronautique navale doivent aussi effectuer de tels exercices.

D’où le tir d’un missile air-air Meteor par un Rafale Marine de la Flottille 11F, le 18 juin. Et cela sous la supervision du centre d’essais des Landes de la Direction générale de l’armement [DGA].

Via les réseaux sociaux, la Marine nationale a parlé d’une « opération historique » dans la mesure où ce tir d’un Meteor était inédit pour une flottille du Groupe aérien embarqué [GAé], alors que ce missile a officiellement été mis en service en 2021.

« Cet entraînement complexe s’inscrit dans le cadre de la préparation opérationnelle de haute intensité [POHI]. Il renforce la capacité du GAé à être engagé depuis le porte-avions Charles de Gaulle dans les conflits les plus exigeants », a fait valoir la Marine nationale.

Cela étant, ce n’est pas la première fois qu’un Rafale Marine tire un Meteor. En effet, deux tirs d’expérimentations de ce missile avaient été effectués en 2019, au large de l’île du Levant [Var]. L’un avait été réalisé par le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de l’armée de l’Air & de l’Espace, l’autre par le Centre d’expérimentations pratiques de l’aéronautique navale [CEPA/10S].

Propulsé par un statoréacteur à propergol solide et à poussée régulée [Throttleable Ducted Rocket ou TDR] et doté d’un autodirecteur électromagnétique actif, le Meteor est un missile à longue portée de type BVRAM [Beyond visual range missile / air to air missile]. Il est décrit comme étant un « changeur de jeu » [« game changer »] dans la mesure où, associé au radar à antenne active RBE2 AESA du Rafale, il permet d’engager des cibles situées à au moins une centaine de kilomètres de distance [ses performances exactes sont classifiées].
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Le ministère des Armées a confirmé la commande de six premiers drones aériens VSR-700 pour la Marine

En 2017, la Direction générale de l’armement [DGA] a confié à Airbus Helicopters et à Naval Group la direction du programme SDAM [Système de drone aérien pour la Marine], avec l’objectif d’équiper, à terme, les frégates dites de premier rang de la Marine nationale, en complément de leur hélicoptère embarqué.

Par la suite, Airbus Helicopters développa un démonstrateur – le VSR-700 – à partir de l’hélicoptère civil léger Cabri G2, conçu par la PME française Guimbal. Mais l’enjeu de ce programme ne devait pas se limiter à développer un nouveau drone aérien embarqué… mais aussi à valider une technologie censée permettre à un tel appareil d’apponter automatiquement sur un navire de surface quel que soit l’état de la mer.

Pour cela, Airbus Helicopters a intégré sa technologie Deckfinder au VSR-700. Ce système permet en effet de lancer et de récupérer automatiquement un drone avec une précision de 10 à 20 cm, dans des conditions difficiles et indépendamment des dispositifs de géolocalisation par satellite [GNSS].

La capacité de mettre en œuvre un drone depuis un navire « avec une forte dynamique et de forts angles de roulis et tangage n’étant pas disponible actuellement sur le marché européen, elle constitue l’enjeu technique principal de l’étude de levée de risques. Pour rappel, l’objectif d’état-major exprime le besoin de décoller et apponter sur des bâtiments de la Marine, en particulier FREMM et FDI, allant jusqu’à force 5 pour l’état de la mer », avait alors expliqué un rapport parlementaire.

Cependant, après quelques péripéties techniques, le SDAM n’échappa pas aux doutes, certains ayant estimé qu’il n’apporterait pas de capacités « décisives » par rapport au drone aérien Serval [nom donné au S-100 Camcopter de Schiebel], déjà en service au sein de l’Aéronautique navale. Et cela parce qu’il n’était alors pas prévu de l’utiliser pour des usages offensifs.

Quoi qu’il en soit, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 confirma ce programme, en précisant que la Marine nationale allait recevoir dix SDAM avant 2030, la « cible » totale ayant été fixée à quinze exemplaires à l’horizon 2035.

Après deux campagnes d’essais réussies [l’une réalisée depuis le navire de soutien civil VN Partisan, l’autre depuis la frégate multimissions Provence], le SDAM vient de franchir une nouvelle étape à l’occasion du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget.

En effet, le 17 juin, la DGA a signé un accord-cadre avec Airbus Helicopters et Naval Group en vue d’acquérir six VSR-700, pour un montant qui n’a pas été précisé. Ces appareils équiperont quatre des huit FREMM ainsi que deux des cinq futurs frégates de défense et d’intervention [FDI, classe Ronarc’h].

Probablement que d’autres commandes suivront à l’avenir, étant donné que le ministère des Armées avait indiqué, il y a quelques temps, que le SDAM allait offrir une « capacité complémentaire » non seulement aux FREMM et aux FDI mais également aux frégates de défense aérienne [FDA], aux porte-hélicoptères amphibies [PHA] et à la « future génération de patrouilleurs ».

En attendant, a précisé la DGA, cet accord encadre « l’acquisition des systèmes VSR700, pour les besoins français et des pays partenaires ainsi que la contractualisation au nom et pour le compte des nations intéressées ».

La version du VSR-700 choisie n’intègre pas de capacités de lutte anti-sous-marine, alors qu’une telle configuration a été dévoilée par Airbus Helicopters lors du salon Euronaval 2024.

Outre le drone aérien, le SDAM comprend aussi le système de mission Steeris [ex-I4drones], développé par Naval Group.

« Le VSR700 dans sa version finale apportera une capacité inédite à la Marine nationale grâce à ses capteurs optimisés pour l’utilisation en milieu marin. Il est déployable à environ 150 kilomètres du bâtiment porteur avec une autonomie de huit heures », a précisé la DGA.

Pour rappel, pouvant voler pendant 8 heures à 5 000 mètres d’altitude et à la vitesse de 185 km/h grâce à un moteur de 145 ch, le VSR-70 est équipé d’un radar Diades C-Ranger 200, d’une boule optronique Wescam MW-10 et d’un récepteur AIS. La DGA n’écarte pas, à l’avenir, de le doter d’autres charges utiles, comme des bouées acoustiques SonoFlash.
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Contraint à un atterrissage d'urgence, un F-35B britannique est cloué au sol en Inde depuis une semaine

Contraint à un atterrissage d'urgence, un F-35B britannique est cloué au sol en Inde depuis une semaine | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le 22 avril, le porte-avions britannique HMS Prince of Wales et son escorte [Carrier Strike Groupe 25 / CSG25] ont entamé l’opération Highmast, dont le programme prévoit une série d’exercices dans la région Indopacifique, comme Talisman Sabre, qui se tiendra au large de l’Australie en juillet prochain.

Fin mai, après une séquence en Méditerranée, où il a pris part à l’exercice de l’Otan Med Strike avec le porte-aéronefs italien ITS Cavour, le groupe aéronaval britannique a traversé la mer Rouge sans encombre – malgré la menace potentielle des rebelles houthis – pour rejoindre l’océan Indien.

Le 14 juin, à l’issue de manœuvres effectuées avec l’Indian Navy, l’un des chasseurs-bombardiers F-35B du groupe aérien embarqué à bord du HMS Prince of Wales a été contraint de se dérouter vers l’aéroport de Thiruvananthapuram [État indien du Kerala] alors qu’il volait dans l’espace aérien international, en dehors de la zone d’identification de défense aérienne [ADIZ] de l’Inde.

A priori, à cause d’une dégradation soudaine des conditions météorologiques [la mousson est précoce, cette année], le F-35B britannique aurait manqué de carburant pour rejoindre le HMS Prince of Wales. D’où son atterrissage en urgence à Thiruvananthapuram.

Au passage, outre une capacité de guet aérien insuffisante [elle repose sur des hélicoptères Merlin, à l’autonomie limitée, équipés du radar Crowsnest], cet incident souligne une autre insuffisance de l’aéronavale britannique : l’impossibilité de ravitailler en vol un F-35B – déjà gourmand en carburant – par un autre en configuration dite « nounou », comme c’est le cas pour les F/A-18 Super Hornet américains et les Rafale M français [et, bientôt, indiens].

Quoi qu’il en soit, qu’un aéronef d’un groupe aérien embarqué puisse être contraint de se dérouter vers un aéroport ou une base n’a rien d’inédit : en 2019, sept Rafale M du porte-avions Charles de Gaulle avaient dû se poser en urgence sur une piste de la base aérienne « Sultan Iskandar Muda », en Indonésie, après une dégradation subite de la météo. Mais cette escale n’avait duré que le temps de refaire le plein des appareils et de s’acquitter des formalités diplomatiques et administratives.

Ce qui n’est pas le cas du F-35B… puisque celui-ci est cloué au sol depuis maintenant une semaine, alors que des responsables de l’Indian Air Force ont indiqué qu’il « avait reçu un soutien logistique immédiat, notamment un ravitaillement en carburant » après son atterrissage. Et il n’est pas certain qu’il puisse regagner le HMS Prince of Wales, censé disposer de vingt-quatre appareils de ce type, appartenant au 617 Squadron de la Royal Air Force et au 809 Naval Air Squadron de la Fleet Air Arm.

Selon les informations de la presse locale, le F-35B serait victime d’une panne hydraulique qu’une équipe de mécaniciens envoyée sur place par le HMS Prince of Wales n’a pas été en mesure de réparer. Des techniciens américains [de Lockheed Martin] et britanniques sont arrivés à Thiruvananthapuram pour inspecter l’appareil. La possibilité qu’il soit rapatrié au Royaume-Uni n’est, à ce stade, pas exclue.

En attendant, placé sous la protection de la « Force centrale de sécurité industrielle » [CISF], ce F-35B est à l’air libre, malgré les intempéries, les autorités britanniques ayant refusé qu’il soit transféré dans un hangar qu’Air India avait proposé de mettre à leur disposition. Cet avion est « doté de technologies si avancées que la Grande-Bretagne ne souhaite peut-être pas que d’autres l’examinent de plus près », avance NDTV.

Comme le souligne, non sans flegme, le site spécialisé britannique Navy Lookout, cette escale d’un F-35B sur un aéroport civil est une « solution de dernier recours préférable à un amerrissage forcé et à la perte d’un appareil précieux ». Pour rappel, en 2021, le porte-avions HMS Queen Elizabeth avait perdu l’un de ses F-35B en Méditerranée, alors qu’il revenait d’un déploiement de longue durée en Indopacifique.

Photo : Ministère indien de la Défense
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La Direction générale de l'armement a lancé un appel d'offres pour remplacer les avions d'entraînement Xingu

La Direction générale de l'armement a lancé un appel d'offres pour remplacer les avions d'entraînement Xingu | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ces dernières années, l’armée de l’Air & de l’Espace a profondément remanié la formation de ses équipages de chasse [pilotes et navigateurs] dans le cadre des projets FOMEDEC [Formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse] et MENTOR. Et cela avec l’objectif de réduire la durée des cursus tout en préparant mieux les élèves aux systèmes d’armes qu’ils auront à mettre en œuvre et en réalisant des économies.

La formation des pilotes de transport de l’AAE n’a pas encore fait l’objet d’une réforme de cette ampleur. Pour autant, elle va connaître quelques changements, avec la mise en service d’un nouvel avion d’entraînement, le Pilatus PC-7, au titre du projet MENTOR 2. Cet appareil, dont la future livrée a été dévoilée lors du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, remplacera les actuels Cirrus SR20 et Grob 120.

Pour le moment, le cursus d’un élève pilote débute à la base aérienne 701 de Salon-de-Provence. D’abord par une formation militaire initiale, suivie par une instruction aéronautique théorique ainsi que par une formation initiale en vol, effectuée à bord d’un Cirrus SR20.

Ce n’est qu’à l’issue d’un tronc commun d’une durée de quatre mois, avec des vols effectués à bord d’un Grob 120 depuis la BA 709 de Cognac, que cet aspirant pilote sera orienté vers la chasse ou le transport.

Dans le second cas, il devra alors rejoindre l’École de l’aviation de transport [EAT] implantée sur la BA 702 d’Avord, où il poursuivra sa formation sur Embraer EMB-121 Xingu, un appareil utilisé par l’AAE et la Marine nationale depuis maintenant plus de quarante ans.

D’une durée de douze à quatorze mois, la formation délivrée par l’EAT prépare les futurs pilotes de transport de l’AAE [ainsi que ceux de la Marine nationale] à des examens communs avec l’aviation civile, dont la Licence de pilote commercial [CPL – Commercial Pilot License] et la qualification de vol aux instruments [IR – Instruments Rating]. À l’issue, les élèves brevetés terminent leur cursus par une phase de transformation opérationnelle en unité.

Quoi qu’il en soit, acquis à la suite d’une commande de Mirage IIIE passée par le Brésil, les EMB-121 Xingu ne sont plus adaptés aux nouvelles exigences en matière de formation. Nouvelles exigences engendrées par la mise en service d’avions modernes, comme l’A400M, l’A330 MRTT ou encore le C-130J Hercules. D’où le projet de remplacer les 32 exemplaires encore en service [22 au sein de l’AAE et 10 sont utilisés par la Marine nationale].

En 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] avait sondé le marché en émettant une demande d’informations auprès des industriels, dans le cadre de l’opération ATEF [avion de transport école du futur]. L’enjeu était alors d’identifier un appareil permettant de réduire le cursus des stagiaires de l’AET afin de « satisfaire le flux de formation à la hausse ». Puis, il ne fut plus question de ce sujet… Du moins était-ce encore le cas jusqu’au 15 juin.

En effet, ce jour-là, la DGA a publié un appel d’offres portant sur « l’acquisition d’aéronefs, de moyens de formation, de travaux d’infrastructures, de soutien et de prestations associées pour la formation des pilotes de transport ».

« L’opération d’armement Avion de Transport École du Futur vise la refonte de l’outil de formation préparant aux missions de l’aviation de transport militaire et à leur environnement opérationnel. Il sera mis en œuvre par l’Ecole de l’Aviation de Transport », indique la DGA.

Celui qui remportera ce marché aura à mettre « une flotte d’avions certifiés de type bimoteur pressurisé de définition homogène » et des « simulateurs associés » à la disposition de l’EAT. Il aura également à livrer des infrastructures pour le stockage et la maintenance des aéronefs ainsi que pour la formation [simulateurs, salles de briefing, de cours, etc.].

« En option, le marché prévoit l’acquisition et le soutien d’avions supplémentaires de même type pour la Marine nationale sur la base aéronavale de Lann-Bihoué et les prestations associées », indique la DGA.

Cependant, cette dernière n’a pas explicitement précisé le nombre d’avions potentiellement concernés par ce marché, le besoin étant exprimé en heures de vol.

« A titre indicatif, l’activité maximale annuelle envisagée pour l’activité aérienne formation de l’EAT sera de 10 100 heures de vol et 11 100 heures de simulateur. La flotte sera dimensionnée en conséquence par le Titulaire », indique en effet la DGA. S’agissant de la Marine nationale, « l’activité maximale envisagée sera de 3 400 heures de vol » par an, a-t-elle complété.

La date limite pour faire acte de candidature a été fixée au 19 août 2025. Il n’est pas impossible que le successeur du Xingu soit aussi brésilien, l’Embraer Phenom 100 ayant déjà été retenu par la Royal Air Force pour la formation de ses pilotes de transport.
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Today, 12:29 PM
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La portée de l'armement air-sol modulaire utilisé par le Rafale va doubler grâce à l'ajout d'un petit réacteur

La portée de l'armement air-sol modulaire utilisé par le Rafale va doubler grâce à l'ajout d'un petit réacteur | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Développé par Safran et utilisé pour la première fois au combat en 2008, en Afghanistan, l’Armement air-sol modulaire [AASM ou « Hammer »] se compose d’un kit de guidage et d’un kit d’augmentation de portée montés sur le corps d’une bombe. Il permet ainsi à un chasseur-bombardier, comme le Rafale, de détruire une cible, avec une grande précision, à environ 70 km de distance et quelles que soient les conditions météorologiques.

L’AASM se décline selon trois versions : SBU-38 Hammer [INS/GPS – inertiel et GPS], SBU-54 Hammer [INS/GPS/IR, associé à un guidage terminal à imageur infrarouge] et SBU-64 Hammer [INS/GPS complété d’un guidage terminal laser] pour viser les cibles en mouvement.

Depuis sa mise en service, l’AASM a largement démontré son efficacité au combat, comme encore en Ukraine, où il est utilisé par les S-25, MiG-29 et autres Su-27 ukrainiens.

En 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] a prononcé la qualification de l’AASM 1000 à guidage GPS et inertiel [ou SBU-31], monté sur le corps d’une bombe de 1 000 kg [comme Mk84, la BLU109 ou encore la BA84]. Puis, l’an passé, elle en a fait de même avec la SBU-56, qui correspond à la version INS/GPS/Laser de l’AASM 1000. C’est en effet ce qu’a rappelé l’ingénieur de l’armement [IGA] Arvind Badrinath, dans les pages du dernier numéro d’Air Fan.

Ces deux versions de l’AASM 1000 tiennent leurs promesses. Ainsi, a-t-il expliqué, le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de Mont-de-Marsan a récemment réalisé une expérimentation reposant sur un scénario dit de « Air Interdiction ». Trois SBU-31 et SBU-56 ont « été tirées en salve à moyenne altitude, avec des erreurs volontaires de positionnement des cibles, les munitions devant rattraper automatiquement ces décalages de coordonnées ».

Résultat : « Ce test grandeur nature particulièrement exigeant a été un franc succès, avec trois coups au but directs », s’est félicité l’IGA Badrinath.

Pour autant, la Direction générale de l’armement [DGA] n’entend pas en rester là. En effet, afin d’accroître la résilience de la munition face au brouillage électronique, il est question de développer un AASM 250 [monté sur un corps de bombe de 250 kg, ndlr] doté « d’un autodirecteur bimode laser et infrarouge, en complément du système de navigation inertiel et GPS », a avancé l’IGA Badrinath. « Cela en fera une arme très polyvalente, offrant […] tous les modes de tir en même kit pour davantage de flexibilité opérationnelle », a-t-il dit.

Un autre enjeu est d’augmenter la portée de l’AASM, actuellement doté d’un propulseur à poudre fourni par Roxel. D’où le projet de développer l’AASM 250 XLR, qui devrait être opérationnel à partir de 2028.

L’idée est de remplacer le propulseur à poudre par un « petit réacteur » afin d’obtenir une « portée plus que doublée », a expliqué l’IGA Badrinath. En clair, un Rafale armé de l’AASM 250 XLR pourrait détruire une cible située à au moins 140 km de distance.

« C’est un véritable tour de force car le forme de la munition reste quasiment inchangée malgré la nécessité d’implanter une entrée d’air [pour le mini réacteur, ndlr]. Le logiciel de navigation évoluera aussi pour prendre en compte cette portée accrue », a expliqué l’officier.

Cet AASM 250 XLR ne devrait être disponible que pour le Rafale, son intégration sur le Mirage 2000D n’étant pas envisagée à ce stade. « Mais tout reste possible si la situation l’exige », a conclu l’IGA Badrinath
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Today, 12:20 PM
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La Royal navy a emprunté le détroit de Taïwan pour la première fois en quatre ans

La Royal navy a emprunté le détroit de Taïwan pour la première fois en quatre ans | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les autorités de Taïwan ont indiqué jeudi 19 juin que le patrouilleur HMS « Spey » avait emprunté la veille le détroit, revendiqué, comme l’île, par la Chine.
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Premières nominations dans la Marine nationale : trois nouveaux contre-amiraux

Premières nominations dans la Marine nationale : trois nouveaux contre-amiraux | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Trois nouveaux contre-amiraux de la Marine nationale sont nommés au « Journal officiel » ce vendredi 20 juin. La totalité des postes supérieurs prévus à relève ne seront dévoilés que dans le courant de l’été.
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Le bâtiment ravitailleur de forces « Jacques Stosskopf » prêt à appareiller

Le bâtiment ravitailleur de forces « Jacques Stosskopf » prêt à appareiller | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La première levée des couleurs du BRF « Jacques Stosskopf »s’est déroulée vendredi 20 juin, une semaine avant que le bâtiment construit par les Chantiers de l’Atlantique quitte son berceau, direction Brest, puis Toulon fin juillet.
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Le Japon, les États-Unis et les Philippines ont simulé des scénarios de crise en mer de Chine

Le Japon, les États-Unis et les Philippines ont simulé des scénarios de crise en mer de Chine | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À la suite d’une mise en garde du Japon, des États-Unis et des Philippines sur les activités chinoises en mer de Chine méridionale, les trois pays ont achevé vendredi 20 juin cinq jours d’exercices maritimes sur des situations de crise.
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Today, 12:15 PM
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Le leurrage, cette technologie qui renvoie les drones de guerre à leur expéditeur

Le leurrage, cette technologie qui renvoie les drones de guerre à leur expéditeur | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Face à la multiplication des drones kamikazes, de nouvelles techniques de luttes électroniques s'imposent. Des solutions, présentées au Salon du Bourget, permettent de cibler plus précisément les appareils de combat.
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Iranian Ballistic Missiles Hit “Strategic Points” In Israeli Port City Of Haifa (Updated)

Iranian Ballistic Missiles Hit “Strategic Points” In Israeli Port City Of Haifa (Updated) | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Iran continues to send missiles and drones against Israel, with the port city that houses the main base of the Israeli Navy among the latest to be attacked.
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Top Iranian Nuclear Scientists Killed By Secret Israeli Weapon: Report

Top Iranian Nuclear Scientists Killed By Secret Israeli Weapon: Report | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The operation was designed to strike a major blow against Iran's nuclear program where the targeted individuals would least expect it.
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La Direction générale de l'armement a effectué le premier tir de développement du missile air-air MICA NG

En juillet 2018, alors que la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 venait à peine d’être promulguée, le ministère des Armées donna son feu vert au développement du missile air-air MICA NG [missile d’interception, de combat et d’autodéfense de nouvelle génération] par MBDA. Deux versions étaient alors prévues : l’une avec un autodirecteur infrarouge [IR], l’autre avec un autodirecteur électromagnétique [EM].

À noter que le programme MICA NG devait être le premier à prévoir un système de redevance et un mécanisme de réductions du prix des missiles commandés par la DGA en fonction du nombre d’exemplaires produits pour l’exportation.

« Ces missiles innovants dans les domaines des autodirecteurs et de la propulsion permettent de conserver l’avantage opérationnel face à l’évolution des menaces », fit ensuite valoir la Direction générale de l’armement [DGA], au moment d’annoncer, quelques mois plus tard, une commande ferme de 200 MICA NG, les premiers exemplaires devant être livrés à l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] ainsi qu’à la Marine nationale en 2026.

Ce délai ne sera pas tenu. C’est en effet ce qu’a indiqué la DGA, après avoir effectué le premier tir de développement du missile MICA NG avec un Rafale banc d’essai, depuis le site Méditerranée de son centre d’expertise « Essais de missiles » [DGA EM], le 19 juin.

Conduit avec le concours de MBDA, de Dassault Aviation et de l’AAE, ce tir constitue « un jalon majeur vers la qualification du missile et son intégration au Rafale » et son succès « a permis de valider la chaîne complète de mise en œuvre du missile dans sa version infrarouge et ses performances associées », a expliqué la DGA.

Ce premier tir de développement a nécessité une longue phase de préparation, avec plusieurs campagnes d’essais en vol effectués par l’avion banc d’essai Fokker 100 de DGA Essais en vol [EV], avec l’implication d’autres centres d’expertises de la DGA, à savoir DGA Ingénierie et projets, DGA Maîtrise de l’information et DGA Techniques aérospatiales.

D’autres tirs du MICA NG sont prévus afin de valider son comportement à différentes altitudes et vitesses de vol de l’avion, y compris en supersonique. Ce travail va prendre du temps… car la DGA a indiqué que les premières livraisons de ce missile sont désormais prévues en 2030.

Le MICA NG va permettre de moderniser les capacités d’interception à moyenne distance, de combat rapproché et d’autoprotection du Rafale et du Mirage 2000D RMV. Outre le contrat notifié à MBDA pour 200 exemplaires en 2018, une commande pour 367 missiles supplémentaires a été annoncée en mars 2021. Le MICA EM NG est équipé d’un autodirecteur AESA [ce qui est unique en Europe] tandis que le MICA IR NG est doté d’un capteur infrarouge matriciel bispectral haute résolution et haute sensibilité, ce qui permet « d’accrocher » une cible de plus loin.

En attendant, MBDA poursuit la rénovation de 300 MICA en vue d’allonger leur durée de vie d’au moins dix ans. Cette opération consiste notamment à remplacer leur composants pyrotechniques. Elle « permet la résilience nécessaire des équipements utilisés quotidiennement par l’AAE dans le cadre de l’ensemble du spectre de ses missions et confère un avantage technologique et tactique notamment dans les engagements sur le flanc est de l’Europe », avait expliqué la DGA, en 2022.

Photo : Direction générale de l’armement
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Boeing envisage de relancer la production de son avion de transport C-17 Globemaster III

En 2013, alors responsable de la division « Défense » de Boeing, Dennis Muilenburg annonça que la production de l’avion de transport stratégique C-17 Globemaster III allait s’arrêter d’ici quelques mois. Et d’expliquer que cette « décision difficile mais nécessaire » avait été prise en raison du contexte économique.

« Nos clients dans le monde sont confrontés à des environnements budgétaires très durs » qui « ne permettent pas d’achats supplémentaires dans la durée requise pour garder la ligne de production ouverte », avait justifié M. Muilenburg.

Malgré une ultime commande du Qatar pour quatre C-17 supplémentaires [prélevés dans un lot d’appareils assemblés quelques années plus tôt pour être proposés à l’exportation], l’usine de Long Beach, qui assemblait cet avion, fut définitivement fermée en 2015 et mise en vente par Boeing.

Actuellement, l’US Air Force exploite 222 C-17 Globemaster III sur les 279 produits. Outre les États-Unis et le Qatar, cet appareil a en effet été vendu au Royaume-Uni, au Canada, à l’Australie, au Koweït, à l’Inde et aux Émirats arabes unis.

Le Pentagone aurait-il dû convaincre Boeing de maintenir ses lignes d’assemblage dédiées à cet appareil, quitte à en commander suffisamment pour assurer le plan de charge de l’industriel ?

La question peut se poser, après les propos tenus par Torbjorn Sjogren, le directeur général de Boeing Global Services, lors du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget. En effet, selon Shephard Media, ce dernier a confirmé qu’un pays – qu’il n’a pas précisé – envisageait de se procurer des C-17 et que des discussions portant sur une éventuelle relance de la production de cet avion étaient à un « stade très précoce ».

Redémarrer la production représente « un effort extraordinaire, mais compte tenu de l’utilité de l’avion, c’est quelque chose que nous étudions actuellement avec un pays en particulier », a affirmé M. Sjorgren, qui a dit voir de nouvelles opportunités pour le C-17 sur le marché européen. Et cela d’autant plus que la période de disette budgétaire n’est plus qu’un souvenir…

Le pays évoqué par le responsable de Boeing pourrait être le Japon.

En février, l’agence Kyodo News a en effet rapporté que le Premier ministre nippon, Shigeru Ishiba, avait fait part de la volonté de Tokyo d’acquérir des avions de transport C-17, lors d’un entretien avec le président américain, Donald Trump. Un vœu pieux… étant donné que l’on voit mal l’US Air Force réduire sa flotte, celle-ci revêtant une importance particulière pour son concept ACE [Agile Combat Employment].

En effet, pouvant transporter une charge maximale de 74 tonnes, dans une soute offrant un volume suffisant pour y loger un char M1A2 Abrams, et voler à une vitesse de croisière de 450 nœuds sur 3 400 km, le C-17 a la particularité de pouvoir décoller et atterrir sur des pistes courtes, étroites et sommairement aménagées grâce à sa conception [et surtout à ses volets hypersustentateurs].

En outre, ces dernières années, l’US Air Force a intensivement sollicité ses C-17, lesquels s’usent plus vite que prévu. D’où, d’ailleurs, un besoin d’avions de transport supplémentaires. Ce qui pourrait passer par l’achat de nouveaux C-17 [ce qui justifierait la relance de production] ou par le lancement d’un nouveau programme… mais qui ne pourrait se concrétiser qu’à long terme.

Reste que relancer une production interrompue depuis plusieurs années est une tâche compliquée et coûteuse. Un tel projet avait été ainsi avancé pour le F-22A Raptor, en 2017. Mais il fut très rapidement abandonné, la facture ayant été évaluée à 50 milliards de dollars.

Dans le cas du C-17, et comme le rappelle The War Zone, une relance de la production pourrait coûter au moins 8 milliards de dollars pour assembler 150 avions. Et encore, sous réserve que les outils nécessaires aient été préservés.
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M. Macron a annoncé le lancement du projet d'avion spatial VORTEX pour la défense [MàJ]

M. Macron a annoncé le lancement du projet d'avion spatial VORTEX pour la défense [MàJ] | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’actualisation de la Revue nationale stratégique, dont le contenu devrait être dévoilé en juillet, fera la part belle aux enjeux liés à l’espace. C’est en effet ce qu’a laissé entendre le président Macron, ce 20 juin, et ce que suggèrent les projets que le ministère des Armées vient de lancer, à l’occasion du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget.

En effet, la Direction générale de l’armement [DGA] a notifié à la société Eutelsat un accord-cadre en vue du lancement du programme NEXUS [Neo-Espace pour de multiples Usages Sécurisés], lequel vise à compléter, par des moyens placés sur une orbite basse, les capacités offertes par les satellites militaires de télécommunications géostationnaires Syracuse 4A et 4B.

Un second contrat a été notifié à l’entreprise Greenerwaves afin de doter les forces françaises d’antennes satellitaires « particulièrement performantes et accessibles ». Il s’agit de la concrétisation d’un projet lancé par l’Agence de l’innovation de défense [AID] en 2019. À l’époque, l’objectif était de mettre au point de nouveaux terminaux SATCOM compacts en s’appuyant sur les propriétés des « métasurfaces reconfigurables », qui permettent de contrôler les ondes électromagnétiques grâce à des algorithmes.

En matière de surveillance spatiale, la DGA a attribué, pour le compte du Commandement de l’Espace [CdE], le marché RIVESALT [Reconnaissance et Identification pour la Vigilance de l’Environnement Spatial à toutes les ALTitudes] à la société Aldoria. Aucun détail supplémentaire n’a été donné sur ce programme.

Autre projet annoncé : l’optimisation du développement de nanosatellites, au travers d’une note d’orientation industrielle contenant « plusieurs mesures concrètes » élaborées par la DGA.

Enfin, défendu depuis longtemps par Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation et souhaité par l’armée de l’Air & de l’Espace, le projet d’avion spatial VORTEX a officiellement été lancé. C’est en effet ce qu’a annoncé [et justifié] M. Macron, à l’occasion de sa visite au salon du Bourget.

« Notre Europe doit décider de redevenir une puissance spatiale, la France en étant au cœur. Et d’abord [sur le plan] militaire. Ce qui implique de nous doter, en Européens, de capacités de surveillance de l’espace, de commandement des opérations, de réactivité, de découragement de l’ennemi, avec une plus grande résilience de nos capacités souveraines. Et là-dessus, on en parlait encore hier avec le ministre [Sébastien Lecornu], le Délégué général pour l’armement et le chef d’état-major des armées, on doit aller encore plus vite et plus fort », a d’abord affirmé le locataire de l’Élysée.

Après avoir évoqué la « revisite » de la Loi de programmation militaire [dont il donnera le détail le 13 juillet] et rappelé qu’il considérait la Russie comme une « menace existentielle » pour les Européens, M. Macron a soutenu la nécessité de « monter l’investissement dans le spatial » de défense.

« Là aussi, nous attendons de l’innovation et c’est tout le sens du projet d’avion spatial porté par Dassault [Aviation], baptisé VORTEX [Véhicule Orbital Réutilisable de Transport et d’EXploration]. Il porte des possibilités d’avant-garde pour notre défense. Ce qui a été signé pendant ce salon est fondamental et c’est, pour moi, une avancée importante », a déclaré le chef de l’État, sans plus de précisions.

Le projet VORTEX avait été succinctement évoqué par M. Trappier, dans les pages du quotidien Le Figaro, le 17 juin. « Il s’agit à terme d’un ‘avion spatial’, un véhicule habité, capable de manœuvrer dans l’espace et de revenir sur Terre, une sorte de navette spatiale. […] Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage. Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer », avait-il expliqué, après avoir évoqué des travaux menés avec la DGA et le Centre national d’ études spatiales [CNES].

Pour le moment, le ministère des Armées n’a pas encore donné de détails [calendrier, coûts, attentes] sur ce projet… qui, s’il se concrétise, dotera la France d’une capacité identique à celles mises en œuvre par les États-Unis [avec le drone spatial X-37B] et la Chine [avec le CSSHQ].

Pour l’armée de l’Air & de l’Espace, un tel engin permettrait de placer des charges utiles en orbite à moindre coûts, de récupérer des objets, voire manœuvrer autour de satellites potentiellement hostiles.

Pour ce projet, Dassault Aviation entend suivre un « processus d’innovation incrémental visant à initier, adapter et accélérer le développement des capacités des avions spatiaux ». Quatre étapes sont prévues : VORTEX D [démonstrateur à l’échelle 1/3], VORTEX S [« Smart Free Flyer » à l’échelle 2/3], VORTEX C [cargo] et VORTEX M [vol habité].

La phase VORTEX D visera à lever les risques « liés à la configuration de l’avion spatial dans les phases critiques d’une rentrée hypersonique », à valider les principes de contrôle de vol et à tester plusieurs systèmes et nouvelles technologies clés.

MàJ – M. Lecornu a précisé, plus tard, que le ministère des Armées financerait ce projet d’avion spatial – « une innovation de rupture », a-t-il dit – à hauteur de 30 millions d’euros. Le vol inaugural de Vortex D est prévu en 2028.
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La facture des 36 F-35A commandés par la Suisse pourrait s'alourdir de 1,6 milliard d'euros

La facture des 36 F-35A commandés par la Suisse pourrait s'alourdir de 1,6 milliard d'euros | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En juin 2021, à l’issue d’un appel d’offres émis dans le cadre du programme Air 2030, la Suisse fit part de son intention d’acquérir trente-six chasseurs-bombardiers de 5e génération F-35A Lightning II auprès du constructeur américain Lockheed Martin pour 5,068 milliards de francs suisses. Et cela, aux dépens du Rafale de Dassault Aviation, du F/A-18 Super Hornet de Boeing et de l’Eurofighter Typhoon.

L’exécutif suisse justifia son choix en expliquant que l’appareil américain présentait le « meilleur rapport entre l’efficacité et le coût selon des critères précis », l’offre de Lockheed Martin ayant été inférieure de près de 2 milliards de francs suisse à celle arrivée en seconde position, tant en termes de coûts d’achat que d’exploitation.

Alors conseillère fédérale à la tête du Département de la défense, de la protection de la population et des sports [DDPS], Viola Amherd assura que le prix proposé pour ces trente-six F-35A serait fixe. Et que, partant, il ne fallait s’attendre à aucune mauvaise surprise.

Ce que les journaux SonntagsBlick et SonntagsZeitung contestèrent, quelques jours plus tard. En effet, ils avancèrent que le prix des F-35A ne pouvait pas être « fixe » car reposant sur des « estimations fondées sur les meilleures données disponibles ».

Pour autant, le DDPS balaya très vite ces allégations en réaffirmant que « les prix et les conditions contractuelles sont fixés de manière contraignante et sont également appliqués au moyen d’un contrôle strict » et que, « en cas de dépassement des coûts, le gouvernement américain exigerait donc du fabricant des prix fermes au nom de la Suisse ».

Et de faire valoir que depuis que la procédure appelée FMS [Foreign Military Sales] existe, « aucun dépassement de coût n’a été constaté » car le « gouvernement américain, en tant qu’acheteur et vendeur, maintient un contrôle strict des coûts » et que « l’inflation aux États-Unis est également incluse dans l’offre ».

Seulement, publié en juillet 2022, un rapport du Contrôle fédéral des finances [CDF] ne cacha pas son scepticisme face aux affirmations du DDPS.

« La notion de prix fixe mentionnée dans la ‘Lettre d’offre et d’acceptation’ [LOA] n’est pas clairement définie. Le CDF ne peut pas dire quel type de contrat à prix fixe a effectivement été conclu, respectivement si cela correspond à un prix forfaitaire selon la conception du droit suisse. D’autres éléments, comme la mention répétée de ‘coûts estimés’, laissent planer le doute quant à un prix fixe au sens de forfaitaire », avait résumé la Tribune de Genève.

Quoi qu’il en soit, la communication du DDPS aura été assez efficace pour convaincre 50,1 % des électeurs à se prononcer en faveur de l’achat de nouveaux avions de combat, lors d’une votation organisée en septembre 2022.

Seulement, la Suisse a commandé la version Block 4 du F-35A. Or, celle-ci exige une mise à jour du moteur F135, afin de donner à cet avion la puissance nécessaire pour lui permettre d’exploiter l’ensemble de ses nouvelles fonctionnalités [66 au total]. Or, ce point ne fut pas pris en considération en juin 2021. C’est en effet ce qu’avait admis Kaj-Gunnar Sievert, le porte-parole de l’Office fédéral de l’armement [ArmaSuisse], à l’antenne de la télévision publique SRF, en juillet 2024.

Ce dernier avait alors confirmé une information du journal Blick, parue quelques jours plus tôt. « Ce que l’on ne savait pas jusqu’à présent, c’est que le rééquipement des jets doit être payé par le commanditaire, c’est-à-dire le Département de la défense [DDPS]. […] Pourtant, lors de la signature du contrat d’acquisition, on savait que le ministère américain de la Défense faisait examiner un développement du moteur », avait en effet écrit le journal.

Quel sera le montant de ce surcoût qui n’avait pas été prévu ? Le porte-parole d’Armasuisse n’avait pas été en mesure de le préciser…

Toujours est-il que, au-delà de la question du moteur, la facture des trente-six F-35A sera de toute façon plus salée que prévu. En tout cas, c’est ce qu’affirme une enquête publiée le 20 juin par la SRF, celle-ci estimant que le montant de cette dernière pourrait être supérieur de 1,5 milliard de francs suisses [soit près de 1,6 milliard d’euros] par rapport aux estimations initiales. Des surcoûts de production en seraient la cause…

« Viola Amherd était au courant de ces coûts supplémentaires depuis l’été 2024, mais n’en a informé le Conseil fédéral qu’en décembre dernier », a résumé le journaliste indépendant Beni Gafner, cité par la SRF. « Divers chiffres concernant ces coûts supplémentaires circulent au sein de l’administration fédérale. On parle de 1,3 à 1,5 milliard de francs suisses », a-t-il ajouté.

En outre, deux « sources confidentielles de l’administration fédérale » ont confirmé auprès de la SRF que les États-Unis « exigent davantage » en faisant valoir que les coûts de production ont augmenté et qu’ « aucun prix fixe n’avait été négocié avec la Suisse ». Ce qui a d’ailleurs motivé la tenue de « deux réunions secrètes » avec d’autres membres de l’exécutif suisse pour évoquer ce dossier « sensible ».

La Suisse n’est pas la seule concernée par la hausse des coûts du F-35A. La semaine passée, la « vérificatrice générale » du Canada, Karen Hogan, a rendu un rapport affirmant que « les coûts estimatifs du Projet de capacité future en matière d’avions de chasse avaient augmenté de 46 % entre 2022 et 2024, soit une augmentation de 8,7 milliards de dollars [canadiens] ». Et d’expliquer que cet écart était non seulement dû à des estimations basées sur des « données obsolètes, qui dataient de 2019 » mais aussi à « l’inflation, aux variations du cours des devises étrangères et la hausse de la demande de munitions dans le monde. »

S’il avait été prompt à réagir après les affirmations faites par les journaux SonntagsBlick et la SonntagsZeitung il y a quatre ans, le DDPS n’a, pour le moment, fait aucun commentaire sur les révélations de la SRF, son chef actuel, Martin Pfister, ayant seulement répété qu’un « prix fixe avait été convenu » et que le Parlement serait tenu informé en cas de changement.

En attendant, avance la télévision publique, le DDPS espère que l’administration américaine fasse pression sur Lockheed Martin pour « renégocier à la baisse » le prix des F-35A.
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Des bombardiers américains B-2 Spirit ont frappé le site nucléaire iranien de Fordo lors d'un raid de longue durée

Des bombardiers américains B-2 Spirit ont frappé le site nucléaire iranien de Fordo lors d'un raid de longue durée | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Dans les pages du journal Le Parisien, ce 22 juin, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé que les services de renseignement français avaient « certifié » que l’Iran disposait « bien des différentes pièces » nécessaires pour assembler une bombe nucléaire, à commencer un « stock d’uranium enrichi à 60 % » qui n’a aucune application civile. « Mais ce stock, une fois réenrichi à 90 % […] permettrait de fabriquer près de dix bombes nucléaires », a-t-il dit.

D’où l’opération militaire « préemptive » [*] Rising Lion, lancée par Israël contre les programmes nucléaire et balistique iranien, dans la nuit du 12 au 13 juin. Soit quelques heures après le vote, par l’Agence internationale de l’énergie atomique [AIEA], d’une résolution déclarant que l’Iran ne respectait pas ses obligations en matière de non-prolifération nucléaire.

Aux États-Unis, le président Trump a semblé vouloir donner une chance à une issue diplomatique, tout en exigeant que l’Iran renonce à ses ambitions nucléaires. Mais, dans le même temps, les forces américaines ont progressivement renforcé leur posture au Moyen-Orient, région placée sous la responsabilité de l’US CENTCOM.

Ainsi, le 16 juin, trente-deux avions ravitailleurs [KC-16A Pegasus et KC-135 Stratotanker] et de transport [C-17] ont rejoint l’Europe, notamment l’Espagne [Morón et Rota], le Royaume-Uni, l’Italie [Aviano] et l’Allemagne [Ramstein]. Certains d’entre eux ont poursuivi leur vol jusqu’au Moyen-Orient.

Le lendemain, des F-35A et des F-16 ont respectivement décollé des bases de Lakenheath [Royaume-Uni] et d’Aviano pour se mettre à la disposition de l’US CENTCOM. Puis, le 20 juin huit F-22A Raptor [sur douze arrivés précédemment à Lakenheath] se sont posés à Mullowaq Salti, en Jordanie.

Dans le même temps, l’US Navy a annoncé qu’elle renforcerait sa présence au Moyen-Orient, deux groupes aéronavals, formés autour des porte-avions USS Nimitz et USS Gerald Ford, devant rejoindre celui de l’USS Carl Vinson.

Le 21 juin, alors que le président Trump venait d’affirmer qu’il se donnait quinze jours pour décider d’une éventuelle frappe contre le programme nucléaire iranien, plusieurs bombardiers stratégiques B-2 « Spirit » ont décollé de la base aérienne de Whitman [Missouri] et mis le cap vers l’île de Guam. À ce moment-là, leur destination finale restait incertaine dans la mesure où ils étaient plutôt attendus à la base Diego Garcia, dans l’océan Indien, afin de renforcer le dispositif militaire américain au Moyen-Orient.

Était-ce une feinte ? Toujours est-il que, comme cela s’est déjà produit par le passé, comme en Afghanistan et en Libye, avec des missions ayant duré entre trente et quarante heures, six B-2 Spirit, emportant chacun deux bombes GBU-57A/B MOP [Massive Ordnance Penetrator], ont frappé le site nucléaire souterrain de Fordo, dont l’existence avait été révélée en 2009, dans la nuit du 21 au 22 juin.

Étant l’un des éléments essentiels du programme nucléaire iranien, avec celui de Natanz, le site de Fordo abrite des centrifugeuses permettant d’enrichir l’uranium [En janvier 2023, l’AIEA y avait découvert des particules d’uranium enrichies à près de 84 %, ndlr]. Profondément enfouies, ses installations sont inaccessibles à la force aérienne israélienne, celle-ci ne disposant pas de munitions comme la GBU-57A/B MOP.

Aussi, l’opération Rising Lion ayant atteint ses limites, Israël ne pouvant compter que sur intervention militaire américaine pour détruire le site de Fordo. Ce qui vient donc d’être fait.

Mise en service en 2011, la MOP est une bombe de 13,6 tonnes censée pouvoir percer jusqu’à 60 mètres de roche ou de béton avant d’exploser dès qu’elle détecte une cavité. Au total, les B-2 ont donc largué 180 tonnes de bombes sur Fordo, ce qui, a priori, serait suffisant pour causer des destructions irrémédiables.

Par ailleurs, outre l’action des B-2 à Fordo, un sous-marin nucléaire lance-missiles de classe Ohio, probablement l’USS Georgia, a tiré trente missile de croisière Tomahawk contre deux autres sites du programme nucléaire iranien, à savoir ceux de Natanz et d’Ispahan.

Les forces américaines ont « mené des frappes massives et précises contre les trois principales installations nucléaires du régime iranien : Fordo, Natanz et Ispahan. Ces noms étaient connus de tous depuis des années, alors qu’ils construisaient cette entreprise terriblement destructrice. Notre objectif était de détruire les capacités d’enrichissement nucléaire de l’Iran et de mettre un terme à la menace nucléaire posée par le principal Etat soutenant le terrorisme au monde », a ensuite déclaré le président Trump.

« Ce soir, je peux annoncer au monde que ces frappes ont été un succès militaire spectaculaire. Les installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été complètement et totalement détruites. L’Iran, le tyran du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix. S’il ne le fait pas, les futures attaques seront bien plus graves et bien plus faciles à mener », a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter : « La situation ne peut plus durer. Soit la paix règne, soit la tragédie pour l’Iran sera bien plus grave que celle que nous avons connue ces huit derniers jours. N’oubliez pas qu’il reste de nombreuses cibles. Celle de ce soir était de loin la plus difficile […]. Mais si la paix n’est pas rapidement atteinte, nous nous attaquerons à ces autres cibles avec précision, rapidité et habileté. La plupart peuvent être détruites en quelques minutes ».

Reste à voir les conséquences de ces frappes américaines. Cette semaine, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a prévenu qu’une intervention de Washington entraînerait des « dommages irréparables » tandis que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Esmail Baghaei a affirmé qu’elle « ouvrirait la voie à une guerre ouverte dans la région ».

Outre la riposte iranienne contre Israël [trente missiles ont été tirés vers l’État hébreu après les frappes américaines], deux points particuliers seront à surveiller dans les prochaines heures : le détroit d’Ormuz, que l’Iran pourrait être tenté de bloquer, et la situation en mer Rouge, où les rebelles houthis, qui lui sont inféodés, ont menacé de reprendre leurs attaques contre les navires américains.

Selon M. Lecornu, l’Iran disposerait encore d’environ 2 000 missiles. « On constate que les frappes sont moins nombreuses chaque jour. Donc, on sent une stratégie iranienne qui s’installe pour durer », a-t-il confié au Parisien.

[*] Selon le droit international, une guerre « préemptive » est lancée pour neutraliser une menace « immédiate et imminente » tandis qu’une guerre « préventive » vise à prévenir une menace qui ne s’est pas encore concrétisée.
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Today, 12:26 PM
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La Marine nationale a testé aux États-Unis le ravitaillement en vol de son futur avion radar

La Marine nationale a testé aux États-Unis le ravitaillement en vol de son futur avion radar | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le Rafale marine et deux ravitailleurs de l’armée de l’air française ont été testés sur la perche du futur avion radar du porte-avions « Charles de Gaulle » : l’E-2D développé par Northrop Grumman, livrable en 2027.
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Today, 12:20 PM
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Le spécialiste de la sismique Viridien se diversifie dans le secteur de la défense

Le spécialiste de la sismique Viridien se diversifie dans le secteur de la défense | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le spécialiste de la sismique Viridien planche sur de nouvelles solutions à destination de la défense, qui fait partie des secteurs clés dans lesquels il entend se développer, via Sercel, pour réduire sa dépendance à l’oil & gas.
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Today, 12:20 PM
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La start-up française Cosma, nouvel acteur pour la collecte et l’analyse de données sous-marines

La start-up française Cosma, nouvel acteur pour la collecte et l’analyse de données sous-marines | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Primées par l’Ifremer, les capacités de la start-up Cosma, qui mêle drones et IA, intéressent à la fois les scientifiques, les communes, les professionnels de l’éolien… et la Marine nationale.
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Today, 12:19 PM
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Les États-Unis envoient un troisième porte-avions, l’USS « Gerald Ford », près du Moyen-Orient

Les États-Unis envoient un troisième porte-avions, l’USS « Gerald Ford », près du Moyen-Orient | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’USS « Gerald Ford », dernier-né des porte-avions américains, va prendre la semaine prochaine la route de l’Europe, a annoncé vendredi 20 juin un responsable de l’US Navy. Les États-Unis placent ainsi un troisième porte-avions à proximité du Moyen-Orient.
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Emmanuel Macron : « On va faire plus vite, plus fort sur le spatial en matière de défense »

Emmanuel Macron : « On va faire plus vite, plus fort sur le spatial en matière de défense » | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le président de la République veut investir beaucoup plus dans le domaine spatial crucial pour la France et l'Europe.
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