DEFENSE NEWS
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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May 17, 4:58 PM
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Naval Group and six Hellenic companies sign new contracts in the frame of the Hellenic Industrial Participation plan

On the 6th and 7th of May 2025 at the DEFEA exhibition in Athens, Naval Group strengthened its commitments in
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May 17, 4:58 PM
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IMDEX 2025 - High-precision GNSS inertial navigation system for demanding environments by SBG SYSTEMS

IMDEX 2025 - High-precision GNSS inertial navigation system for demanding environments by SBG SYSTEMS | DEFENSE NEWS | Scoop.it
At IMDEX 2025 in Singapore, SBG SYSTEMS showcased the Ekinox Micro, a compact, high-performance GNSS-assisted inertial navigation system
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May 17, 4:57 PM
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FEINDEF 2025 – Instalaza unveils Hispano MPW, its new 90 mm multipurpose weapon

FEINDEF 2025 – Instalaza unveils Hispano MPW, its new 90 mm multipurpose weapon | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Answering a need of its customers, Instalaza developed a new reusable rocket launcher in the 90 mm calibre, for the new Hispano.
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May 17, 4:56 PM
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La Royal Navy a dévoilé "Excalibur", son premier drone sous-marin océanique

La Royal Navy a dévoilé "Excalibur", son premier drone sous-marin océanique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En 2019, le ministère britannique de la Défense [MoD] lança un appel à projets en vue de développer un drone sous-marin autonome capable de naviguer pendant au moins trois mois, parcourir au moins 3 000 milles et transporter des charges utiles de 2 tonnes tout en disposant d’une capacité de « collecte de renseignements discrète, souple, précise et rapide ».

Les travaux menés dans le cadre de cette initiative, appelée « Royal Navy’s autonomous underwater capability », permirent de préparer le programme CETUS, lequel fut confié à l’entreprise MSubs, via un contrat de 15,5 millions de livres sterling notifié en décembre 2022.

Ainsi, MSubs devait livrer à la Royal Navy un sous-marin sans équipage et autonome décrit comme étant le « plus imposant et le plus complexe devant être exploité par une marine européenne » d’ici deux ans.

Dans le détail, ce drone sous-marin, entrant dans la catégorie dite XLUUV [eXtra-Large Unmanned Undersea Vehicle], devait afficher un déplacement de 17 tonnes, pour une longueur de 12 mètres et un diamètre de 2,2 mètres, et être en mesure de naviguer à 400 mètres de profondeur. À l’époque, le MoD avait expliqué que cet engin, de « conception modulaire », allait renforcer la capacité de la Royal Navy à « protéger les infrastructures critiques ».

Ce programme a été mené dans les temps. En effet, après avoir été mis à l’eau pour la première fois en février, ce drone sous-marin XLUUV a officiellement été dévoilé par la Royal Navy, à la base navale de Devonport, le 15 mai.

Appelé « Excalibur », il sera mis en œuvre par « l’escadron d’expérimentation de la flotte » qui, récemment créé, exploite déjà le navire expérimental XV Patrick Blackett, conçu pour tester et développer des systèmes autonomes et, plus généralement, évaluer des technologies de rupture.

Plus imposant que prévu, avec un déplacement de 19 tonnes, l’Excalibur n’aura pas d’usage opérationnel : il doit en effet servir de banc d’essai, en particulier dans les domaines de la furtivité et des capacités ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance].

« En tant que démonstrateur, le navire n’effectuera pas de tâches opérationnelles mais façonnera les concepts futurs », a en effet insisté la Royal Navy.

« Les enseignements tirés […] s’appuieront sur notre expérience de programmes existants, comme celui sur la guerre des mines », ce qui permettra d’envisager « une utilisation plus étendue de ces technologies dans une force mixte de systèmes avec et sans équipage », a expliqué le contre-amiral Marcus Rose, le directeur adjoint du bureau « Underwater Battlespace Capability ».

La marine britannique n’est évidemment pas la seule à s’intéresser aux drones sous-marins océaniques. L’US Navy a en effet pris de l’avance avec l’Orca XLUUV, nettement plus imposant que l’Excalibur.

Conçu par Boeing, cet engin mesure environ 26 mètres de long et affiche un déplacement supérieur à 50 tonnes. Doté d’une propulsion diesel-électrique, il peut emporter une charge utile de 8 tonnes. Son autonomie est de 6 000 nautiques. Il devrait être utilisé pour la lutte anti-sous-marine et antisurface, la guerre électronique ainsi que pour les opérations de déminage.

En 2023, pour le compte de la Marine nationale, la Direction générale de l’armement [DGA] a confié le marché UCUV [Unmanned Combat Underwater Vehicles] à Naval Group, qui avait lancé, dès 2016 et sur fonds propres, le développement du démonstrateur DSMO, un drone sous-marin océanique d’une dizaine de tonnes.

Enfin, la Chine n’est pas en reste : lors du salon DSA 2024, organisé à Kuala Lumpur [Malaisie], Poly Technology a dévoilé l’UUV300CB, un drone XLUUV de 11,5 mètres de long pour un déplacement de 50 tonnes, capable d’emporter un lot de torpilles.
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May 17, 4:54 PM
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La force aérienne allemande envisage de doter l'A400M d'une capacité de guerre électronique

La force aérienne allemande envisage de doter l'A400M d'une capacité de guerre électronique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Négligées depuis le début des années 2000, les capacités de guerre électronique [ou électromagnétique] sont désormais une priorité pour le général Jérôme Bellanger, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE]. Et pour cause : ce domaine est plus que jamais crucial pour disposer de la supériorité opérationnelle sur le champ de bataille, comme le montre la guerre en Ukraine.

La guerre électronique vise à détecter, à interpréter et à perturber [voire à annihiler] les signaux électromagnétiques de l’adversaire.

Si elle dispose de moyens pour faire du renseignement électromagnétique [ROEM], qui seront d’ailleurs renforcés avec la mise en service prochaine de trois Falcon Archange [Avion de renseignement à charge utile de nouvelle génération] pour remplacer ses deux Transall C-160G Gabriel prématurément retirés du service, l’AAE manque de moyens offensifs pour supprimer les défenses aériennes adverses [SEAD].

« Les enjeux électromagnétiques sur le champ de bataille sont majeurs. Nous avons d’abord besoin de moyens de détection pour identifier et géolocaliser les systèmes de défense sol-air adverses. Ensuite, il nous faut des moyens de neutralisation », avait en effet expliqué le général Bellanger, dans les pages du quotidien « Le Figaro », en février dernier. Ce déficit capacitaire devrait être comblé avec le missile RJ10 de MBDA, lequel sera intégré au Rafale F5.

Cependant, la force aérienne allemande [Luftwaffe] a pris de l’avance dans ce domaine, avec son programme luWES [luftgestützte Wirkung im Elektromagnetischen Spektrum]. Ainsi, elle va convertir quinze de ses Eurofighter EF-2000/Typhoon en avions de guerre électronique, dédiés aux missions SEAD.

Ces appareils, appelée EF-2000EK, seront équipés de la suite de guerre électronique « Arexis », développée par Saab, et du missile américain antiradar AGM-88E2 AARGM [Advancer Anti-Radiation Guided Missile].

Dans le même temps, le programme luWES vise aussi à développer une capacité aéroportée d’attaque électromagnétique [AEA] afin de permettre aux forces allemandes de contrer les dispositifs de déni et d’interdiction d’accès [A2/AD].

Or, selon Aviation Week, la Luftwaffe estime qu’une telle capacité pourrait être mise en œuvre depuis un avion de transport A400M. Ce qui n’est pas étonnant dans la mesure où cet appareil a été conçu pour effectuer aussi des missions tactiques.

Reste cependant à voir si des modifications structurelles doivent être envisagées pour faire de l’A400M un avion de guerre électronique… ou s’il suffirait simplement de lui ajouter un module de mission, ce qui donnerait plus de flexibilité à la Luftwaffe.

« On ne sait pas encore si la force aérienne allemande achèterait davantage d’A400M ou si elle modifierait certains de ses appareils déjà en service, sachant qu’Airbus souhaite vivement que les clients actuels de cet avion en commandent davantage afin de maintenir sa chaîne de production », écrit AviationWeek.

Dans un récent entretien donné à La Tribune, le directeur de la division « avions militaires » d’Airbus Defence & Space, Jean-Brice Dumont, a évoqué l’idée de faire de l’A400M un « avion de guerre électonique et de brouillage », l’objectif étant d’élargir la gamme des missions de cet appareil afin, justement, d’obtenir des commandes supplémentaires.

Cela étant, l’A400M n’est pas le seul avion envisagé, l’Airbus A321XLR étant également en lice. Une décision devrait être arrêtée en octobre prochain, l’objectif étant que cette capacité aéroportée de guerre élecronique soit opérationnelle avant 2029.
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May 17, 4:54 PM
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Nouvelle tranche d'obus BONUS pour la Suède

Nouvelle tranche d'obus BONUS pour la Suède | DEFENSE NEWS | Scoop.it
La Suède a repris du BONUS, cette munition antichar de 155 mm produite par KNDS France et BAE Systems Bofors et que l’armée suédoise tire depuis ses canons automoteurs Archer.

Annoncé hier, ce contrat de 55 M€ attribué à BAE Systems Bofors prévoit la livraison d’un nombre indéterminé de munitions sur plusieurs années. « Grâce à ces commandes supplémentaires d’obus BONUS, nous assurons les approvisionnements pour plusieurs années à venir et renforçons la capacité de feu indirect des forces armées suédoises », déclarait Carl-Axel Blomdahl, responsable de l’armement et de la protection au sein de la FMV.

Son fonctionnement, ce sont encore ses concepteurs qui le vulgarisent le mieux. Le BONUS « contient deux cylindres contenant chacun une charge militaire constituée d’un détecteur de cibles et d’une tête militaire qui, lorsqu’elle est initiée, projette un noyau qui va percer le blindage du char par le dessus », détaillait KNDS France.

Chaque sous-munition est en mesure de balayer une surface de 32 000 m2 grâce à ses capteurs infrarouges et son LiDAR. Et chacune emporte une charge génératrice de noyau dont le principe aura inspiré certaines têtes militaires depuis développées par KNDS Ammunition France pour armer certaines munitions téléopérées de sa nouvelle gamme MATARIS.

Hormis la Suède, la France, la Finlande et l’Ukraine, entre autres, ont intégré le BONUS dans leur arsenal. Un club rejoint il y a peu par le Royaume-Uni, qui sélectionné le système Archer comme solution intérimaire pour remplacer des canons AS-90 vieillissants et partiellement cédés à l’Ukraine.

Après l’Archer sur châssis 6×6 Volvo A30E, l’armée suédoise attend un nouveau lot cette fois intégré sur le châssis 8×8 Hx2 du groupe allemand Rheinmetall. En septembre 2023, la FMV commandait 48 exemplaires pour près de 460 M€. Les premières livraisons sont annoncées pour 2026.
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May 17, 4:51 PM
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La robotique française au sommet d'un podium européen

La robotique française au sommet d'un podium européen | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En attendant la finale de l’Eurovision, c’est dans un domaine bien différent que la France vient de décrocher des lauriers européens : la robotique terrestre, objet d’un premier Makeathon organisé par l’Agence européenne de défense (AED).

Des « makers » en provenance de l’Agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense (AMIAD), la Direction générale de l’armement (DGA), la Marine nationale et l’armée de l’Air et de l’Espace, voici les lauréats de ce défi amenant des esprits créatifs à plancher sur une problématique technique dans un temps imparti. En l’occurence, créer un robot de moins de 75 kg pour moins de 25 000€ en misant sur la coopération, le partage de connaissances et l’esprit d’innovation.

Soutenue par le ministère de la Défense polonais, la compétition se focalisait sur trois tâches principales, que sont la logistique, l’identification d’objet et la collecte d’échantillons NRBC. Traduit en autant de missions, il s’agissait par exemple de surveiller une fuite de gaz simulée, de contrôler la qualité de l’eau ou encore d’identifier des cibles militaires.

Deux mois auront suffit à l’équipe « French Touch » pour développer un robot en partant d’une feuille blanche et en misant sur une conception et une fabrication « maison ». Leur solution ? Des pièces en aluminium et quatre moteurs de 1000 watts pour aboutir sur un robot bleu-blanc-rouge de moins de 50 kg mobilisé pour le transport et l’analyse du pH de l’eau. À l’instar de ses concurrents, le robot français intégrait un bras robotisé, des capteurs et une caméra pour l’identification par IA. Ses concepteurs remportent un prix de 10 000€ et auront l’opportunité de tester leur prototype à l’été 2025 lors d’une campagne d’expérimentation de l’AED, précisait l’Agence de l’innovation de défense.

Annoncé à l’occasion des European Defence Innovation Days organisés en Pologne par l’AED, le podium se complète des équipes polonaises Impuls et Legendary Rover Team, et, en quatrième position, d’une escouade d’étudiants néerlandais rassemblés sous la bannière « DykstrAV ». « « Vous avez construit des machines, certes. Mais vous avez aussi bâti des ponts entre le monde militaire et le monde civil », déclarait pour l’occasion Nathalie Guichard, directrice de la recherche, des technologies et de l’innovation au sein de l’AED.
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May 17, 4:50 PM
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Emmanuel Macron veut-il s'affranchir du Traité de non-prolifération nucléaire?

Emmanuel Macron veut-il s'affranchir du Traité de non-prolifération nucléaire? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Mardi soir, sur TF1, le président Emmanuel Macron a franchi un pas supplémentaire vers l’élargissement de la dissuasion nucléaire française à l’Europe. Il s’est en effet déclaré prêt à discuter avec d’autres pays du continent du déploiement d’avions français équipés de missiles air-sol moyenne portée améliorés (ASMP-A). « J’en définirai le cadre de manière très officielle dans les semaines et les mois qui viennent », a précisé le Président.

Le sujet avait été posé sur la table début mars lors d’une allocution du président français. Il avait indiqué vouloir « ouvrir le débat stratégique » sur la protection de l’Europe par le parapluie nucléaire français. Il répondait ainsi à Friedrich Merz, alors futur chancelier allemand, qui avait jugé nécessaire que l’Europe se prépare « au pire scénario » d’une OTAN dépourvue de la garantie de sécurité américaine. Emmanuel Macron s’était donné, quelques jours plus tard, jusqu’à « la fin du semestre » pour voir « s’il y a des coopérations nouvelles qui peuvent voir le jour », au sein de l’Union européenne, sur ce dossier. Depuis ces déclarations, le président français a aussi échangé avec plusieurs pays membres de l’Union européenne, dont les dirigeants polonais et scandinaves, traditionnellement réservés sur la question nucléaire mais qui se montrent désormais ouverts à un tel scénario.

Un tel déploiement ne serait ni inédit ni unique puisque les Américains déploient déjà des armes nucléaires (des bombes de type B-61) dans un certain nombre de pays européens ( Pays-Bas, Turquie, Allemagne, Belgique et probablement Royaume-Uni). On estime qu’une centaine de bombes B-61 sont actuellement déployées en Europe par les forces US (sur un arsenal US de 3700 têtes). Les pays européens membres de l’Otan sont jusqu’ici sous le parapluie nucléaire américain mais l’éventualité d’une inflexion de la posture US ne peut plus être ignorée, surtout si Washington joue la carte du chantage pour forcer les pays membres à dépenser 5% de leur PIB pour la défense et si l’administration Trump met à exécution ses menaces de retrait militaire d’Europe.

Mardi soir, Emmanuel Macron a posé trois conditions à hypothèse d’un déploiement de moyens nucléaires français hors du territoire métropolitain. D’abord « la France ne paiera pas pour la sécurité des autres ». Ensuite, ce déploiement potentiel « ne viendra pas en soustraction de ce dont (la France) a besoin ». Enfin « la décision finale reviendra toujours au président de la République, chef des armées ».

Le TNP dans le collimateur
Les critiques sur un éventuel déploiement en Europe d’avions français avec des armes nucléaires n’ont pas manqué.

Elles sont d’abord venues de Russie. Le porte-parole du Kremlin a affirmé, ce mercredi, que cet éventuel déploiement n’apportera pas « de sécurité, de prévisibilité et de stabilité » au continent européen. « D’importants efforts doivent encore être déployés par la Russie, les Etats-Unis et les pays européens dotés de l’arme nucléaire pour former une architecture de sécurité stratégique en Europe », a poursuivi Dmitri Peskov, estimant que « tout le système de sécurité et de stabilité stratégique » était actuellement dans « un état déplorable ».

Pour Jean-Marie Collin, le directeur de l’ICAN FRANCE (la Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires), les propos présidentiels de mardi soir confirment sa volonté d’augmenter l’arsenal nucléaire de la France. « Une augmentation annoncée déjà à mots couverts lors de son intervention sur la base de Luxeuil, indiquant la création de deux escadrons nucléaires en 2032. Cela signifie que la « stricte suffisance » de 300 armes n’est plus suffisante. »

Pour le directeur de l’ICAN France, tout financement par les Européens de la « dimension européenne » de la dissuasion française signifie de fait que l’indépendance n’existera plus, supplantée par un lien contractuel: « Il y aura un lien d’obligation à réaliser cette protection ; et l’absence de réponse du président à la question du journaliste Darius Rochebin sur « si cela implique de prendre des risques pour le territoire national afin de protéger Varsovie ou Vilnius », démontre bien cette future dépendance ».

Enfin, « la volonté présidentielle vient totalement remettre en question la ratification par la France (en 1992) du Traité de non-prolifération nucléaire de 1968 puisque le processus qui pourrait s’engager s’inscrira à l’encontre de l’Esprit et même de la Lettre du TNP. Le risque est bien la mort cérébrale de ce traité qui assure la sécurité internationale ». La prochaine conférence d’examen du Traité est prévue pour avril et mai 2026. Or, la 3e session de préparation qui vient de se tenir du 28 avril au 9 mai, s’est déroulée dans un contexte inédit depuis la Guerre froide, « entre escalade des menaces et des rhétoriques nucléaires, augmentation des arsenaux nucléaires (pour la Chine et le Royaume-Uni), promotion par la France du « partage » de son arsenal nucléaire vers des États européens », selon l’ICAN. Ce qui augmente le risque déjà élevé de recours aux armes nucléaires.
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May 17, 4:49 PM
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Le 11 juin, à Rennes, le général Lecointre présentera son "Entre guerres"

Le 11 juin, à Rennes, le général Lecointre présentera son "Entre guerres" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
François Lecointre, général d’armée, grand chancelier de la Légion d’honneur, ancien chef d’état-major des armées de juillet 2017 à juillet 2021, vient présenter son livre, « Entre Guerres« chez Gallimard. Dans ce témoignage, le général Lecointre évoque son parcours de jeune officier -de la naissance d’une vocation jusqu’aux terrains de guerre au Rwanda, à Sarajevo ou en Irak – et donne à voir l’expérience d’homme de guerre dans ce qu’elle a de plus concret, unique, et parfois indicible.

Modalités pratiques:
– Date et heure de la conférence: mercredi 11 juin – 19h30
– Lieu de la conférence: quartier Lyautey (Amphithéâtre Soleille), 21, rue des Munitionnettes, Saint-Jacques-de-la-Lande
– Accès parking rue des Munitionnettes par l’avenue Germaine Tillion
– Inscription par mail à emzd-rennes-com.ogzds.fct@intradef.gouv.fr ou au 02 23 35 26 35 à la cellule communication
– Réponse souhaitée avant le mardi 10 juin 2025
– Disposition pour la conférence : les places étant limitées, l’inscription est obligatoire
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May 17, 4:48 PM
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Quatre anciens militaires du 8e RPIMa de Castres portent plainte pour harcèlement moral

Le ministère des Armées a pris connaissance d’accusations de violences et de brimades à l’encontre de jeunes parachutistes au sein du 8e Régiment parachutiste d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres (81).

Le 9 mai, quatre plaintes ont été déposées auprès du procureur de la République de Paris dénonçant des faits graves de : violences volontaires, harcèlement moral, menaces, mise en danger de la vie d’autrui et provocation au suicide au sein du 8e RPIMa. Les faits, tels que rapportés dans le courrier transmis au ministère ce jour, se concentrent sur une section du 8e RPIMa sur la période 2021-2023.

Voir l’article de France Info publié jeudi soir: Quatre soldats du 8e régiment de parachutistes de Castres portent plainte contre leurs supérieurs pour violences et harcèlement

« Comme tous les faits de même nature dès lors qu’ils sont signalés, ils feront l’objet d’un traitement implacable », précise le ministère des Armées.

Pour sa part, l’armée de Terre s’est dite « déterminée à faire toute la lumière sur les agissements rapportés au sein de cette unité. Dès connaissance des accusations, une enquête de commandement a été initiée pour établir les responsabilités. Si ces dernières sont avérées, des sanctions disciplinaires seront prononcées contre les responsables. Brimades, violences, harcèlement, menaces, mises en danger d’autrui relèvent de fautes graves pour lesquelles l’armée de Terre applique une politique de tolérance zéro. De tels comportements sont totalement contraires à la mission et aux valeurs de l’armée de Terre qui reposent sur l’indispensable fraternité d’armes pour combattre ensemble ainsi que l’exemplarité de ses cadres. »

Le général Pierre Schill, chef d’état-major, rappelle la politique de « tolérance zéro » face aux auteurs et complices de tels actes et leur plein soutien à ceux qui en seraient victimes.
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May 17, 4:47 PM
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Ça déménage au FBI: 1500 postes transférés hors de Washington DC et on reparle d'un nouveau siège

Ça déménage au FBI: 1500 postes transférés hors de Washington DC et on reparle d'un nouveau siège | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Kash Patel, le nouveau de directeur du FBI, était resté discret depuis sa nomination. Il devrait faire des annonces ce dimanche selon des extraits d’un entretien qu’il a accordé à Maria Bartiromo de Fox News et qui sera diffusé dans l’émission « Sunday Morning Futures ».

Patel y a fait deux confidences. D’abord, il a indiqué que le célèbre Federal Bureau of Investigation va muter (« dans les trois à neuf mois qui viennent ») une partie de ses quelque 11000 employés basés dans la capitale fédérale et les transférer en dehors de la région de Washington, D.C. « Un tiers des crimes ne se produisent pas ici, alors nous prenons 1 500 agents et les relocalisons », a déclaré Patel sur Fox News. « Chaque État bénéficiera d’un coup de pouce ».

Les effectifs totaux du FBI tournent autour de 37 100 employés, dont environ 13 700 agents spéciaux et 20 100 analystes du renseignement, linguistes, spécialistes de la surveillance, ingénieurs, informaticiens, analystes financiers et autres professionnels.

Ces agents sont dispersés dans 55 « field offices ». Selon NBC News, ces « bureaux extérieurs » auraient reçu l’ordre d’affecter beaucoup plus d’agents à l’application des lois sur l’immigration. Un tel changement de priorités risque de détourner de leurs missions actuelles des personnels et des ressources actuellement affectés au contre-terrorisme, au contre-espionnage et à la lutte contre la fraude. 45 % des agents des 25 plus grands bureaux extérieurs du FBI seraient ainsi amenés à travailler à temps plein sur l’immigration.

Le siège déménage
Par ailleurs, Patel est revenu sur une vieille affaire: le FBI quittera bien son siège situé au 935 Pennsylvania Avenue à Washington, D.C et le fameux bâtiment J. Edgar Hoover. Patel a invoqué la vétusté de ce bâtiment, le qualifiant de « dangereux pour le personnel ». Ce building est le siège du FBI depuis une cinquantaine d’années.
Photo National Park Service

Comme le rappelle le site GOVEX, « la recherche d’un site pour un nouveau siège du FBI dure depuis plus de dix ans » (voir ce rapport de 2013). En 2023, l’Administration générale des services (la GSA) avait choisi Greenbelt, dans le Maryland, comme site du nouveau siège du Bureau, plutôt que de le déménager dans un emplacement en Virginie. Ce choix a suscité des protestations de la part des élus de l’État perdant et de la direction du FBI, qui a critiqué le processus de sélection. Le projet a finalement été suspendu lorsque Donald Trump est revenu à la présidence. Dans un discours prononcé en mars devant le ministère de la Justice, il a effectivement déclaré : « Nous allons stopper » le projet de Greenbelt.

Budget réduit
Ces annonces interviennent alors que l’administration Trump propose de réduire de 5 % le budget du FBI et incite les employés à partir en retraite. Quelque 700 d’entre eux auraient accepté l’offre d’un départ prématuré et d’un maintien temporaire de certains avantages.
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May 17, 4:46 PM
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US Army cancels FTUAS and the MQ-1 Gray Eagle as part of the Army Transformation Initiative

US Army cancels FTUAS and the MQ-1 Gray Eagle as part of the Army Transformation Initiative | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Last week, it was revealed that the US Army intended to cancel the long-running Future Tactical UAS (FTUAS). The revelation, no doubt part of the Army Transformation Initiative (ATI), came a week after the force highlighted that it would cancel the procurement of Gray Eagle aircraft.
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May 17, 4:45 PM
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GDELS unveils Nemesis 155mm SPG at FEINDEF

GDELS unveils Nemesis 155mm SPG at FEINDEF | DEFENSE NEWS | Scoop.it
GDELS has unveiled the Nemesis self-propelled artillery system, combining the ASCOD chassis with KNDS’s Artillery Gun Module to enhance European artillery capabilities.
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May 17, 4:58 PM
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Hensoldt relies on AI-based image evaluation as part of EDF STORE

Hensoldt relies on AI-based image evaluation as part of EDF STORE | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Oberkochen (Germany), 8. May 2025– Sensor solutions provider HENSOLDT has completed a second measurement campaign as part of the European
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May 17, 4:58 PM
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FEINDEF 2025 – Arquimea, the Q-SLAM family of loitering munitions grows

FEINDEF 2025 – Arquimea, the Q-SLAM family of loitering munitions grows | DEFENSE NEWS | Scoop.it
As promised at IDEX less than three months ago, at FEINDEF Arquimea is unveiling its new loitering munition, the Q-SLAM-100.
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May 17, 4:57 PM
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Futures frégates norvégiennes : Naval Group signe un important accord de partenariat avec Kongsberg

Futures frégates norvégiennes : Naval Group signe un important accord de partenariat avec Kongsberg | DEFENSE NEWS | Scoop.it
En novembre, parmi les onze pays qu’il avait sollicités pour son appel d’offres portant sur l’achat de cinq à six nouvelles frégates, le ministère norvégien de la Défense fit savoir qu’il avait retenu les candidatures de la France, des États-Unis, de l’Allemagne et du Royaume-Uni. Et d’expliquer que son intention était de rejoindre un « programme déjà en cours » et de sceller un « partenariat stratégique » avec un allié proche, l’acquisition, l’exploitation et l’entretien des navires devant se faire conjointement dans la mesure du possible.

Depuis, les industriels des pays retenus cherchent des partenaires en Norvège. Ainsi, proposant la frégate de type 26, BAE Systems s’est rapproché du chantier naval Hamek. Même chose pour l’allemand TKMS, qui a signé un protocole d’accord avec Ulstein Verft, dans le cas où sa frégate de type F127 serait retenue.

Misant sur la frégate de défense et d’intervention [FDI, classe « Amiral Ronarc’h], Naval Group n’est pas en reste.

Suivant, a priori, la même stratégie qui lui a permis de remporter le contrat des quatre futurs sous-marins néerlandais, l’industriel français a d’abord noué des partenariats avec des instituts de recherche norvégiens, comme NORGE et SINTEF Ocean, qu’il connaît déjà bien pour avoir travaillé à ses côtés dans les cadre des projets européens DTHOR [surveillance des structures], EDINAF [architecture numérique des navires] et Calipso [propulsion].

Le 15 mai, à Oslo, Naval Group est passé à la vitesse supérieure en signant un accord de partenariat « complet » avec le groupe norvégien Kongsberg. Et d’expliquer qu’il s’agit ainsi de « renforcer les positions des deux entreprises en tant que ‘leaders’ mondiaux dans le secteur de la défense ».

Négocié depuis près de deux ans, cet accord « s’articule autour de trois grands domaines : le développement, la production et le partage de la commercialisation sur le marché international », a précisé Naval Group, via un communiqué.

De son côté, Kongsberg a été plus précis en indiquant que cet accord « portera sur dix sous-thèmes », dont les drones, les capacités MUM-T, les missiles, la cybersécurité navale, le combat collaboratif et, surtout… le maintien en condition opérationnelle [MCO] des frégates.

Ce dernier point pourrait être un argument de poids en faveur du choix de la frégate française par le ministère norvégien de la Défense. D’ailleurs, histoire de bien faire passer le message, l’accord a été signé par les PDG des deux groupes devant la photographie d’une FDI.

Quoi qu’il en soit, « cet accord devrait permettre de sécuriser et de créer des centaines d’emplois en Norvège et en France, renforçant ainsi les capacités des deux entreprises en matière d’innovation, d’industrie et de développement commercial à l’échelle mondiale pour les années à venir », a fait valoir le groupe norvégien.

Pour son PDG, Geir Håøy, il « illustre l’union des forces de deux entreprises leaders pour créer les meilleurs produits du secteur de la défense. Cet accord témoigne d’un engagement commun en faveur de la sécurité nationale, de la coopération au sein de l’Otan et d’une défense européenne intégrée ».
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May 17, 4:55 PM
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L'ONERA va coordonner des projets européens sur l'automatisation du combat aérien et la furtivité

L'ONERA va coordonner des projets européens sur l'automatisation du combat aérien et la furtivité | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors d’une récente audition parlementaire, Bertrand Rondepierre, le directeur de l’Agence ministérielle de l’intelligence artificielle de défense [AMIAD], avait insisté sur les obstacles qu’il fallait surmonter pour expérimenter des algorithmes censés permettre à un aéronef sans équipage de livrer un combat aérien.

« Il y a des acteurs qui proposent de faire des démonstrations. J’ai voulu savoir si l’on pouvait faire voler quelque chose. […] Là, on tombe dans le ‘oui mais c’est compliqué’ parce qu’il faut faire voler un avion et il y a des questions de sécurité », avait expliqué M. Rondepierre. « S’il y a deux ou trois questions qui se posent, je pense que ce n’est pas une excuse. Ce n’est pas ça qui doit nous ralentir. Mais on se heurte à des pratiques qu’on doit traiter en tant que telles », avait-il déploré.

Cependant, il faudra bien avancer sur cette question si l’on veut faire voler des drones de combat collaboratifs [CCA, Combat Collaborative Aircraft], comme le prévoit le projet de Système de combat aérien du futur [SCAF].

En attendant, l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] aura à se pencher sur cette question. En effet, le 12 mai, il a fait savoir qu’il venait d’être désigné par la Commission européenne pour coordonner le projet GARUDA [reconfiGurable Autonomous collaboRative UnmanneD Aircraft], lequel est financé par le Fonds européen de défense [FEDef] à hauteur de 9,5 millions d’euros.

Ce projet porte en effet sur « l’automatisation du combat aérien ». Il vise ainsi à « définir l’architecture des systèmes d’aéronefs de combat collaboratifs sans pilote [U-CCA] capables d’évoluer en fonction des besoins opérationnels ». Outre l’ONERA, il implique des entités de sept autres pays [République tchèque, Allemagne, Estonie, Belgique, Autriche, Pologne et Suède].

Par ailleurs, un second projet a été confié à l’ONERA. Appelé METASTEALTH et financé à hauteur de 4 millions d’euros par le FEDef, il doit permettre de mener des recherches sur la furtivité des aéronefs, notamment en améliorant leur discrétion électromagnétique en « exploitant le concept innovant de métasurfaces numériques ».

Comme l’explique l’Agence de l’innovation de défense, les métasurfaces sont des « structures artificielles, composées de motifs géométriques disposés de manière spécifique » et « conçus pour interagir avec les ondes électromagnétiques, comme la lumière visible ou les ondes radio, de manière unique ».

Ainsi, en modifiant ces motifs géométriques il est « possible de faire en sorte que la métasurface réfléchisse les ondes électromagnétiques dans une direction précise ou les absorbe tel un filtre ». D’où l’intérêt de ce concept pour des revêtements censés rendre furtif un aéronef…

Le projet METASTEALTH intéresse la France, l’Espagne, la Grèce, la Lituanie, l’Allemagne et Chypre. À noter que l’Université Paris Nanterre y participera également.

Ces deux thèmes de recherche « bénéficieront » de nos « compétences en traitement de l’information et systèmes, électromagnétisme et radar, et aérodynamique », a précisé l’ONERA, qui est engagé dans trois autres projets européens, à savoir SCEPTER [guerre électronique], ENGRT2 [technologies liées aux hélicoptères] et MARTINA [analyse de l’imagerie satellitaire basée sur l’intelligence artificielle].
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May 17, 4:54 PM
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L'armée de Terre inaugure la plus grande arène pour drones d'Europe

L'armée de Terre inaugure la plus grande arène pour drones d'Europe | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À unité unique, capacité unique. Depuis ce lundi, l’École des drones de Chaumont (Haute-Marne) dispose d’une arène flambant neuve destinée à soutenir la dynamique de dronisation de l’armée de Terre. Un outil qui n’existe nul par ailleurs en Europe et devenu primordial pour mieux s’approprier les technologies émergentes, à commencer par celle des drones FPV.
Une première en Europe

Avec sa surface supérieure à 1000 m2 et son volume de près de 8000 m3, cette arène est la plus grande du genre en Europe. Limité aux drones à voilure tournante pour d’évidentes questions de sécurité, l’outil doit répondre à un double enjeu. La sécurité, premièrement. Car, derrière le nano-drone Black Hornet 3 et les micro-drones en service dans l’armée de Terre, l’effervescence constatée dans ce domaine a accouché d’un phénomène catalyseur : le drone « do it yourself ». Ou, en bon français, ce drone low cost et rudimentaire conçu au fond d’un garage à partir de composants disponibles dans le commerce et dont la fiabilité se doit d’être validée avant d’en autoriser l’usage.

L’armée de Terre n’est pas en reste, de plus en plus de régiments explorant cette voie pour se doter des systèmes les mieux adaptés à leurs besoins. « Nous nous retrouvons avec des engins qui émergent de partout, d’où la nécessité d’en maîtriser la sécurité en disposant d’un espace suffisamment grand pour en tester les comportements », explique le lieutenant-colonel Jean-Louis Bourgeois, premier chef de corps d’une EDD rattachée à la 19e brigade d’artillerie (19e B.ART) recréée en novembre 2024.

L’autre enjeu, c’était celui de disposer d’un lieu couvert permettant de se former dans un espace maîtrisé tout en s’affranchissant de la météo. Cet espace dédié, ce sera une arène de combat calibrée pour les drones à voilure tournante de petites et moyennes tailles. « C’était un vrai besoin. Le retour d’expérience de la guerre russo-ukrainienne nous a énormément apporté dans le domaine des drones. Nous ne pouvons pas, bien sûr, ne pas nous en inspirer », relevait le LCL Bourgeois.

« C’est un projet que nous avions à l’esprit depuis plus d’un an », note le LCL Bourgeois. Restait à débloquer des fonds, ce nerf de la guerre ici considérablement réduit par la réutilisation d’une ancienne structure métallo-textile inutilisée depuis le retrait du système de drone tactique intérimaire (SDTI). Il aura grosso modo suffit d’y installer quelques obstacles et d’y accrocher des filets pour lui donner une seconde vie au service des forces. Des filets contenant du Kevlar, une propriété nécessaire pour contrer l’abrasivité des hélices, et au maillage étroit pour ne pas risquer de laisser s’échapper un drone baladeur. Bref, une arène low cost pour des drones parfois low cost et qui permettra également de progresser dans la prise en main d’un nouvel objet incontournable, le drone FPV.
Crédits image : CCH Emmanuel SIRPA Terre Image
Accélérer sur le drone FPV

Au vu de la prolifération et des spécificités du drone FPV, il y avait urgence et obligation à se saisir du sujet. Piloté à l’aide de lunettes spéciales, ce drone suppose une immersion qui influe sur la perception de l’environnement extérieur. « Bien souvent, nous rencontrons des problèmes d’équilibre, d’oreille interne qui font que les télépilotes ont parfois des nausées en pilotage immersif », observe le LCL Bourgeois. De même, le pilotage type FPV d’un système low cost dépourvu d’autopilote se traduit par des exigences nouvelles en matières d’aptitudes cognitives et de dextérité. Sa prise en main n’a donc rien du sport de masse et si son usage se densifie dans l’armée de Terre, il fallait néanmoins une infrastructure ad-hoc pour se familiariser avec les paramètres de pilotage propres à ce type de drone, qu’il soit armé ou non.

Et, par la même occasion, offrir un lieu pour explorer, développer, tester et s’entraîner à de nouveaux scénarios tactiques, dont certains plus complexes que d’autres en misant notamment sur la complémentarité des vecteurs. Démonstration in situ avec ce scénario inaugural joué hier en misant sur la combinaison de drones d’observation et d’attaque opérés par plusieurs télépilotes.

Successeur du centre de formation drone de l’armée de Terre, l’EDD se dote aujourd’hui d’une offre de formations complète qui ira de l’assemblage du drone à sa prise en main au sein de l’arène. Au stagiaire d’en suivre l’une, l’autre ou les deux pour basculer, pour certaines précurseurs, du vol acrobatique à une véritable gestuelle propre au vol tactique. Bouillonnement technologique oblige, les drones à disposition évolueront avec le temps. Le panel intègre d’ores et déjà au moins un objet remonté des forces : le quadricoptère SL450 imaginé, conçu et assemblé par le 17e groupe d’artillerie de Biscarosse. Aucune munition n’y sera tirée, l’EDD limitant évidemment l’usage aux charges factices. Et la gamme se complétera au fur et à mesure, les problématiques de chaîne d’approvisionnement et de souveraineté amenant elles aussi à identifier d’autres voies.
Crédits image : CCH Emmanuel SIRPA Terre Image
Propager l’idée dans les forces

Le client type ? Théoriquement, tout combattant disposant des aptitudes requises. La priorisation des stagiaires dépendra des objectifs fixés par le commandement de la force opérationnelle terrestre (CFOT) pour « monter en gamme de manière ordonnée ». Dans un premier temps, la primeur serait plutôt accordée aux armes de mêlée, l’infanterie en tête. Il s’agira par ailleurs de valoriser l’existant en se focalisant sur les militaires maîtrisant déjà le pilotage, une ressource exploitée puis complétée de stagiaires qui, eux, découvriront ces systèmes.

Les premières formations débuteront dès la semaine prochaine. « Je vais être en capacité, assez rapidement, d’accueillir quatre stagiaires par semaine pour des formations au pilotage. Le tout à un rythme soutenu puisque le but est bien évidemment d’accompagner au mieux la dronisation de l’armée de Terre et donc d’avoir un rythme assez élevé pour que les unités puissent monter en gamme sur cette capacité », indique le commandant de l’EDD. Soit 100 à 150 stagiaires par an et autant de formateurs susceptibles d’ensuite propager à leur tour la bonne parole de l’EDD. Celle-ci n’est en effet que la partie émergée de l’iceberg, l’armée de Terre privilégiant un modèle de formation décentralisé. « Le but de l’école, c’est de former les instructeurs régimentaires pour ensuite démultiplier ces actions de formation », rappelle le LCL Bourgeois.

L’idée est dès lors appelée à être reproduite ailleurs, en tablant notamment sur les centres d’entraînement tactique drone (CETD) en cours de création au sein des brigades interarmes. Ces BIA auront aussi vocation à se bâtir une arène en réaffectant éventuellement, dans un premier temps, d’anciens bâtiments. Légère, médiane ou blindée, chaque brigade a ses spécificités et ses réflexions propres. Elles étendront par la même occasion cette logique de « laboratoire », conformément à cette volonté du chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Pierre Schill, de laisser à ses troupes l’opportunité de repenser leurs tactiques, leur structure et l’emploi de leurs moyens pour l’adapter au besoin tactique.

Quant à ouvrir cette arène à d’autres ministères et administrations, voire aux partenaires étrangers, l’idée n’est pas exclue pour une école qui accueillait des entités extérieures bien avant son changement de dénomination et de statut. « Le modèle de l’armée de Terre est très inspirant pour ses alliés », explique le LCL Bourgeois. En témoignent les visites régulières d’alliés à Chaumont et les missions de formation réalisées régulièrement au profit de l’ONU. Dans un domaine qui fait l’objet d’innombrables développements donc difficile à suivre, il y a effectivement un intérêt à s’ouvrir toujours plus à l’expérience des autres.
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May 17, 4:53 PM
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Des CAESAR tchèques à l'heure

Des CAESAR tchèques à l'heure | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Après près d’un demi-siècle de service dans l’armée tchèque, le canon automoteur DANA passera le témoin au CAESAR 8×8 de KNDS France en avril 2026. Une modernisation dans laquelle le client tchèque a choisi d’intégrer les retours d’expérience du conflit russo-ukrainien.

Moins de 12 moins séparent l’armée tchèque de l’arrivée de ses premiers CAESAR de série. Une autre phase va donc démarrer KNDS France et ses partenaires locaux, chargés de livrer d’ici fin 2027 les 62 exemplaires commandés en deux tranches, 10 pièces étant venues s’ajouter fin 2022 aux 52 acquises un an plus tôt. Deux d’entre elles font actuellement l’objet d’une série d’essais de contrôle en territoire français. Mobilité, transportabilité, protection balistique, communications, camouflage, rayonnement électromagnétique, capacités du système d’arme, etc. : tout est passé au crible sur ce qui reste une version prototypique, détaille le commandant de l’artillerie tchèque, le colonel-général Marcel Křenek.

Des tests opérationnels suivront, cette fois en République tchèque. Trois équipes de pièce et des maintenanciers ont déjà été formés en France dans ce but, annonce l’officier tchèque. Point d’orgue du processus, une campagne de tirs permettra de vérifier les capacités du système sur toute la gamme de munitions disponibles, de l’obus hautement explosif à l’obus fumigène et de l’obus éclairant à la munition antichar. Car, oui, l’armée tchèque projette de tester l’obus BONUS co-conçu par KNDS France et Bofors. Hormis ces essais standards, les artilleurs s’approprieront une nouvelle capacité, à savoir une tactique dite « Multiple Round Simultaneous Impact » (MRSI) consistant à tirer plusieurs obus d’affilée selon différentes trajectoires afin que tous frappent simultanément la cible désignée.

« Pour l’armée tchèque, il est crucial de respecter la date limite d’avril pour les premières livraisons en série, date à laquelle toutes les exigences contractuelles doivent être remplies », indiquait le ministère de la Défense tchèque. Un impératif dicté par l’âge du parc de DANA et renforcé les RETEX en provenance de forces ukrainiennes qui le Danemark a cédé ses 19 CAESAR 8×8 en 2023.

« Nous voyons ce qui se passe en Ukraine, les problèmes auxquels l’artillerie est confrontée et combien il est difficile et coûteux de corriger les défaillances opérationnelles. Nous essayons d’avoir une longueur d’avance, de ne rien négliger et de penser aux moindres détails », soulignait le colonel-général Křenek. Si la discrétion reste de mise quant aux évolutions demandées, il est question de renforcer certaines pièces, de muscler les capacités de communication et d’accélérer certains processus lors de la phase de tir.

« L’Ukraine est pour nous un laboratoire unique, jamais vu auparavant. Nous construisons des équipements pour les quatre prochaines décennies. Nous voulons que le système soit durable et fonctionnel le plus longtemps possible. Si nous ne mettions pas à profit l’expérience des artilleurs ukrainiens et ne l’appliquions pas à de nouveaux équipements, nous dépenserions 10,3 Md Kč [411 M€] inutilement », poursuivait colonel-général Křenek.

Le commandant de l’artillerie tchèque en est conscient, toute modification apportée en cours de route peut se solder par un décalage dans les livraisons. « Il s’agit d’une question d’accord entre les deux parties, et nous sommes parvenus à un accord », expliquait-il avant de préciser que « les échéances prévues dans le calendrier du projet sont modifiées précisément afin que tout ce dont nous avons besoin en tant qu’utilisateurs puisse être intégré au CAESAR – notamment grâce aux retours des artilleurs ukrainiens – et que les points actuellement non satisfaisants puissent être corrigés ».

Si les canons sont annoncés à l’heure, le volet munitionnaire a subi quelques remous. Quelque 60 000 obus de 155 mm et 300 000 charges propulsives avaient été commandés fin 2022 auprès de STV Group. La concrétisation de cet accord-cadre de plus de 400 M€ a pris du retard. En cause, des obus qui, fin 2024, n’avait pas encore été certifiées en raison d’une commande de composants passée tardivement auprès du sous-traitant ZVS. En résulte une bisbille entre STV et CSG, le groupe tchèque auquel appartient ZVS. « Si le délai n’est pas respecté, nous devrons appliquer des sanctions », déclarait début 2025 une ministre de la Défense tchèque, Jana Černochová, désireuse de ne pas jouer les arbitres.
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May 17, 4:51 PM
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10 et 11 juin, à Rennes: "Infrastructures et données : leviers de pouvoir et instruments de puissance"

10 et 11 juin, à Rennes: "Infrastructures et données : leviers de pouvoir et instruments de puissance" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
  Un colloque international se tiendra les 10 et 11 juir, à la Maison des Sciences de l'Homme de Bretagne, 2 avenue Gaston Berger, 35000 Rennes. Il est
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May 17, 4:49 PM
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L'ex-mercenaire britannique Simon Mann est mort

L'ex-mercenaire britannique Simon Mann est mort | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Simon Mann, l’ex-mercenaire britannique qui avait participé en 2004 à un coup d’Etat raté en Guinée équatoriale, est mort au Royaume-Uni à 72 ans, selon le Daily Mail et la BBC, citant des « amis » du défunt. Simon Mann avait été formé au sein de la très élitiste école d’Eton, puis à l’académie militaire de Sandhurst, avant d’entrer dans les Scots Guards, puis de devenir officier au sein des SAS.

En 2004, Simon Mann avait été arrêté avec 61 autres mercenaires présumés à Harare au Zimbabwe, où il devait récupérer des armes avant de se rendre à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale. Il devait y rejoindre une équipe dirigée par le Sud-Africain Nick Du Toit, avec l’objectif de renverser le président Teodoro Obiang, arrivé au pouvoir en 1979 et d’installer le leader de l’opposition en exil Severo Moto.

Mann avait été condamné à 34 ans de prison à l’issue d’un procès très médiatisé et mis en scène par le pouvoir. Accusé d’être le cerveau du coup, il s’était excusé à la fin des débats se disant « content que cela (le coup) ne se soit pas produit ». Quelques semaines avant la présidentielle de 2009, il avait finalement été gracié par le président Obiang et était rentré dans la foulée au Royaume-Uni.
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May 17, 4:48 PM
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Le 2e RIMa voudrait disposer de 450 réservistes dans un avenir proche (actualisé)

Le 2e RIMa voudrait disposer de 450 réservistes dans un avenir proche (actualisé) | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Les réservistes du 2e RIMa (Régiment d’infanterie de Marine) du Mans qui servent dans les 6e et 12e compagnies de combat terrestre (UCT), ont été réunis au camp d’Auvours pour un « moment de cohésion », samedi 10 mai, à Champagné.

Les trois fourragères du régiment de la 9e BIMa ont été remises à 80 nouveaux « marsouins » de réserve, qui ont terminé leur formation générale initiale quelques semaines plus tôt. Une cérémonie a rappelé leur appartenance au régiment, son histoire et ses traditions. Au cours de cette cérémonie, la médaille d’or de la Défense nationale a été décernée au chef de bataillon Simonin. Le sergent Moussu, la sergent Bacouet, le sergent Parmentier, le caporal chef Cussoneau ont reçu la medaille du réserviste volontaire de défense et de sécurité intérieure à l’échelon or.

La réserve n’est pas une unité d’appoint; elle fait partie intégrante de l’armée aujourd’hui précisait le colonel Pierre de Lassus Saint-Geniès, chef de corps du 2e RIMa, à une consoeur du Maine libre. « Nous comptons 310 réservistes au 2e RIMa et 1 100 personnels d’active. Nous continuons à recruter, des personnes de tous profils. Nous aimerions passer à 450 d’ici quelques années, c’est en droit fil de ce que le président de la République a annoncé. Les réservistes ont de vraies missions : notamment au sein de Sentinelle, la protection des citoyens face à la menace terroriste, ou encore de défense de la base si les circonstances l’exigeaient. »

Et le colonel Pierre de Lassus Saint-Geniès de poursuivre : « Les réservistes ont fait leurs preuves : l’an dernier, aux Jeux olympiques, beaucoup étaient engagés dans le dispositif de surveillance. Les réservistes ont souvent des compétences professionnelles intéressantes. Nous pouvons aussi leur offrir des formations complémentaires. C’est du gagnant-gagnant pour eux, pour nous et leurs employeurs ».

Accroître le nombre de réservistes au sein du régiment signifie aussi disposer de capacités d’accueil au sein de la caserne Martin-des-Pallières, à Champagné. Un bâtiment affecté aux réservistes a été inauguré; il s’agit de locaux libérés par une des compagnies d’active qui disposera sous peu d’un nouveau bâtiment en cours de construction. Les locaux destinés aux réservistes ont été baptisés du nom du sergent-chef Ananias-Vital Cassante. Cet instructeur est décédé brutalement en 2017, au cours d’une mission de formation de réservistes.

Pour rejoindre les réservistes du 2e RIMa, toutes les informations nécessaires sont à retrouver sur le site www.servir-au-2rima.fr
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May 17, 4:48 PM
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Cessez-le-feu en Ukraine: le Kremlin maintient des revendications maximalistes

Cessez-le-feu en Ukraine: le Kremlin maintient des revendications maximalistes | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On en sait un peu plus ce samedi sur les « conditions inacceptables » (selon Kiev) dévoilées par les négociateurs russes lors des réunions conjointes de vendredi en Turquie. Ces pourparlers, à Istanbul, constituaient les premiers contacts directs entre les deux parties depuis trois ans.

Ils se sont terminés par un accord sur un échange de deux mille prisonniers (mille par camp), mais ils n’ont aucunement abouti à un cessez-le-feu. Samedi, le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a dit « espérer » que cet échange de prisonniers ait lieu « la semaine prochaine ». Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a indiqué samedi que de nouvelles discussions directes ne seront possibles qu’une fois la libération simultanée de prisonniers réalisés.

Revendications maximalistes
Selon une source ukrainienne, s’exprimant anonymement, citée par Reuters, la Russie aurait proposé les conditions suivantes pour un accord de paix :
– Le retrait des troupes ukrainiennes des régions de Donetsk, Zaporijjia, Kherson et Louhansk, après quoi un cessez-le-feu pourrait être instauré. Ces régions sont largement ou partiellement contrôlées par les forces russes, mais les troupes ukrainiennes se battent toujours pour en conserver les zones restantes. Le projet d’accord préparé par les États-Unis ne contenait aucune exigence de ce type.
– La reconnaissance internationale du caractère russe de cinq parties de l’Ukraine : la péninsule de la Crimée, annexée en 2014, ainsi que les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia. Le projet américain ne proposait qu’une reconnaissance de droit de la Crimée par les États-Unis et une reconnaissance américaine de facto des parties des autres régions contrôlées par la Russie.
– L’Ukraine devient un État neutre, ne possède pas d’armes de destruction massive, et les alliés de Kiev ne positionnent aucune de leurs troupes sur le sol ukrainien. Cette exigence ne figurait pas dans la proposition américaine.
– Toutes les parties au conflit renoncent à leurs prétentions à recevoir des dédommagements liés à la guerre. La proposition américaine prévoyait des compensations pour l’Ukraine.
Selon la source ukrainienne, les négociateurs russes ont transmis ces exigences verbalement et n’ont partagé aucun document contenant leurs conditions.

Il va sans dire que ces conditions russes, qui demandent à être formalisées, ne répondent en rien aux attentes des Ukrainiens, des Européens et des Américains. Ainsi, l’Ukraine rejette fermement ces revendications, demandant que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% du pays, se retire purement et simplement de son territoire.
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May 17, 4:46 PM
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US Coast Guard faces the “greatest readiness challenge since World War II”, says Homeland Security Secretary

US Coast Guard faces the “greatest readiness challenge since World War II”, says Homeland Security Secretary | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The service currently has diverse problems in its procurement programmes and capability gaps in its inventory, writes Shephard’s North America editor Flavia Camargos Pereira.
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May 17, 4:46 PM
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US approves $1.45 billion sale to UAE for CH-47 Chinooks and F-16 sustainment

US approves $1.45 billion sale to UAE for CH-47 Chinooks and F-16 sustainment | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Both the possible sale for six Chinook helicopters and F-16 sustainment will bolster existing UAE fleets and the country’s position as a US partner and ally, according to the DSCA.
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