According to Air and Space Forces Magazine, the Pentagon’s new $2.88 billion contract with Pratt & Whitney for 141 F135 engines has pushed the cost of an F-35A in Lot 18 to over $100 million per aircraft.

Avio has signed a supplemental agreement with a U.S. Government Armed Force to provide capability and industrial capacity for Manufacturing, Assembly, Integration and Testing of tactical missiles solid rocket motors.

MBDA has delivered its first CAMM missiles and PILICA+ series production launchers to Poland for integration into the PILICA+ short-range air defence system.

Ukrainian defense industry plans to expand its artillery production with new variants of the Bohdana howitzer, one of the country’s most widely produced systems since the start of Russia’s full-scale invasion. According to journalist Mariusz Marszałkowski of Defence24, the Bohdana manufacturer intends to mount the 155mm system on South Korean and German chassis (may be

On September 2, Hanwha Aerospace and WB Group signed an agreement to establish a Polish–Korean joint venture for the local production of CGR-080 guided missiles.

L’intégration du missile haut de trame (MHT) sur l’hélicoptère interarmées léger Guépard va faire l’objet d’une étude, apprenait-on hier à l’occasion d’une visite du ministre des Armées au siège d’Airbus Helicopters. Une bonne nouvelle pour ce missile basé sur l’Akeron LP de MBDA en cours de développement mais dont l’entrée en service dans les armées françaises demeure sujette à question.

« L’analyse des conflits en cours nous pousse à étudier l’intégration du MHT sur cet hélicoptère », annonçait hier à Marignane le chef de la division « cohérence capacitaire » au sein de l’état-major des armées, le général de division aérienne Vincent Coste. Commandé pour l’instant à 30 exemplaires sur les 169 envisagés, le Guépard « n’est pas encore en service que l’on veut déjà le faire évoluer », complétait-il en écho à une livraison initiale attendue en 2028 au profit de l’armée de Terre.

Les discussions entre Airbus Helicopters, MBDA et la Direction générale de l’armement (DGA) se poursuivent aujourd’hui pour engager cette étude qui, en cas de succès, ouvrirait la voie à l’intégration d’un missile MHT jusqu’alors fléché vers le Tigre rénové et vers l’Eurodrone. Une étude que les différents acteurs souhaitent engager « très vite » une fois ses contours pleinement définis.

Pour Airbus Helicopters, il s’agira de se pencher sur l’intégration système et mécanique, l’ajout du missile dans le calculateur d’armement du Guépard, de réaliser des études d’environnement ou encore de définir la capacité d’emport. Pour ce dernier point, l’hélicoptériste compte bien miser sur son système HForce, plateforme modulaire et incrémentale justement conçue pour recevoir un maximum de systèmes d’armes, qu’ils soient en service ou en développement. La démarche pourrait a priori se conclure par un ou plusieurs tirs d’essai.

Avec une portée annoncée à 20 km et ses têtes militaires différenciées, le MHT amènerait un coup de punch complémentaire du pod mitrailleuse HMP400 et de la roquette guidée laser déjà adoptés. Il renforcerait au passage ce rôle d’hélicoptère d’attaque léger que le Guépard est susceptible d’endosser, lui permettant au passage de traiter des cibles fortement blindées tout en restant éloigné de la défense sol-air adverse. « La menace, en Ukraine par exemple, est très importante et il faut essayer de la conserver le plus loin possible de nous quand nous le pouvons », relevait à ce titre le GDA Coste. Certaines fonctionnalités du MHT, principalement en matière de liaison de données, échapperont néanmoins à l’équipage du Guépard à moins que ce dernier reçoive les antennes dédiées prévues pour le Tigre.

S’il intéressera tout particulièrement l’armée de Terre, l’ajout du MHT pourra tout à fait s’étendre aux autres armées. Il pourrait ainsi devenir une solution intermédiaire pour des marins du ciel « privés » de missile anti-navire léger, une capacité écartée sur le premier standard du Guépard au profit de la roquette guidée laser. S’il ne prétend par remplacer l’ANL, le MHT permettra au moins de traiter des cibles plus durcies et à plus grande distance que la roquette guidée laser.

D’avis de militaire, c’est aussi l’occasion de plancher sur une solution de repli si le Tigre rénové venait à ne pas être remplacé ou si son successeur prenait du retard, indique-t-on du côté de l’état-major des armées. Le voisin allemand a quant à lui choisi la voie du retrait anticipé. Débarqué volontaire du programme de rénovation du Tigre, Berlin envisage de remiser ses derniers Tigre à partir de 2033 mais sans avoir défini de successeur.

Rien n’est écrit côté français, où se poursuivent des réflexions sur l’aérocombat de demain tant à échelle nationale qu’au sein de programmes de R&D conduits entre pays européens d’une part, de l’OTAN d’autre part. Principal effort national, le programme « Hélicoptère de combat du futur » prévoit notamment d’analyser le besoin futur au-delà de 2040 et d’en définir les concepts d’architectures capacitaires. Annoncé pour 2024, l’octroi d’une première ligne budgétaire a néanmoins été repoussé à 2026 suite à l’ajustement de la programmation militaire.

Ce pari du MHT intervient également à l’heure où certains pays réfléchissent à recentrer leurs acquisitions d’armement vers la filière industrielle européenne. Exit donc le Hellfire américain ou le Spike israélien, pour qui certains positionnements politiques viennent s’ajouter aux enjeux de souveraineté. Il n’est dès lors pas interdit d’espérer un revirement de la part d’un allié espagnol qui a jusqu’à présent privilégié le missile Spike pour la rénovation de ses Tigre.

Vietnam showcased a series of locally developed new military equipment at its 80th National Day parade held on 2 September in Hanoi.

LES NOUVEAUX VISAGES DE L'ECONOMIE (12/12). Bertrand Rondepierre ? C’est l’homme qui bouscule tout et tout le monde dans le ministère des Armées et, au-delà, dans l’écosystème de défense. Sa mission IA est claire : renforcer la supériorité opérationnelle des armées françaises et améliorer l’efficacité quotidienne du ministère. Vaste programme, comme dirait le général de Gaulle.

The U.S. Army has moved a step closer to fielding its next-generation main battle tank, the Abrams M1E3, by issuing a comprehensive market survey to American industry. The request, released by the Program Executive Office for Ground Combat Systems (PEO GCS) through the federal System for Award Management portal, seeks detailed information on industrial capacity

The open-source intelligence community DeepState has released new data on Russian offensive operations in Ukraine, showing a decline in the intensity of attacks during August compared with previous months. According to the group, Russian forces conducted approximately 5,027 assault actions in August, a reduction from July, June, and May. The decrease was attributed primarily to

The Russian Aerospace Forces have taken delivery of a new Il-76MD-90A heavy transport aircraft as part of a broader program to equip the military with high-demand weapons and equipment, according to state media reports on September 2. The Il-76MD-90A is powered by the PS-90A-76 engine, rated at 16 tons of thrust and produced by Rostec’s

On pourrait croire à un sketch du « SAV des Émissions » de Fred et Omar, tellement le récit de cette histoire est rocambolesque. Imaginé donc : un pilote de l’USAF qui tient une visioconférence avec cinq ingénieurs de chez Lockheed pour tenter de sauver son avion en plein vol. J’y vois aussi une scène de film catastrophe, mais plutôt tendance nanar, quoique Hollywood n’est pas en reste pour les aberrations aéronautiques. Pourtant, c’est bien ce qui s’est produit au-dessus de l’Alaska, fin janvier 2025, lorsqu’un F-35A Lightning II s’est retrouvé prisonnier d’une avarie de train d’atterrissage. Les images spectaculaires de l’incident avaient déjà circulé à l’époque, mais l’enquête récente apporte désormais des détails inédits sur le rôle déterminant de cette assistance en visio et sur le caractère tout à fait singulier de ce crash, comme le relate CNN. Près d’une heure de dialogue technique, deux tentatives de manœuvres d’urgence, puis une éjection forcée : l’avion a fini en boule de feu sur le tarmac glacé de la base du grand nord. L’histoire ferait sourire si elle n’était pas révélatrice des fragilités d’un programme censé incarner l’apogée technologique de l’aviation de combat occidentale.

L’incident débute banalement, par une alerte au tableau de bord : le train avant refuse de se rétracter correctement après son décollage des piste de la base d’Eielson. Pire, lorsqu’il se bloque, l’avion croit qu’il est déjà posé au sol. Les capteurs, dupés, passent en « mode terrestre » automatique, privant la machine de ses réflexes de vol. Pour gagner du temps, le pilote accepte une solution inédite : se connecter à la mode « Zoom » ou « Teams » avec le staff de Lockheed-Martin. Dans un salon virtuel improvisé, cinq ingénieurs détaillent procédures, vérifications, contournements possibles. On imagine sans peine l’ambiance un poil stressante d’une telle réunion, où la moindre mauvaise manipulation pourrait condamner l’avion et laisser partir en fumée plusieurs centaines de millions de dollars.

Deux tentatives de « touch and go », par de brefs contacts avec la piste destinés à réaligner le train avant, n’y changent rien. Pire encore, les trains principaux finissent par se figer à leur tour, à cause d’un froid polaire qui transforme les fluides en solides. L’appareil, pris dans sa propre logique numérique, devient quasiment incontrôlable. Le pilote finit par s’éjecter, indemne, pendant que son avion poursuit sa chute dans une boule de feu. Neuf jours plus tard, un autre F-35 basé à Eielson connaîtra un problème similaire. Cette fois, l’avion réussit à se poser sans dommage, preuve que le facteur déterminant n’était pas seulement la panne technique, mais aussi la gestion en temps réel de l’incident.

À ce moment-là, c’est moins l’enquête que les images spectaculaires de l’éjection qui ont marqué l’opinion. Diffusées rapidement par plusieurs médias américains, elles montraient la fragilité d’un avion de 5ᵉ génération réduit à un bloc de métal incontrôlable tel un modele réduit ayant perdu la connexion avec son émetteur. Désormais, les investigations techniques permettent de dépasser le simple voyeurisme et d’éclairer le vrai caractère inédit de cet épisode : un appareil guidé en direct par ses ingénieurs, jusqu’à l’ultime impasse.

L’enquête révèle une cause assez archaïque du monde de l’aviation et aussi assez triviale : un tiers du fluide hydraulique aurait été contaminé par de l’eau, qui a gelé sous l’effet des températures extrêmes. Le bulletin d’entretien publié dès avril 2024 par Lockheed-Martin avait pourtant averti les unités dotés du Lightning II : en environnement arctique, les circuits hydrauliques nécessitent une surveillance renforcée. Mais entre recommandations théoriques et rigueur appliquée sur le terrain, la chaîne de maintenance n’a pas tenu. La défaillance n’est donc pas uniquement celle de la machine, mais aussi celle d’une logistique propre à l’USAF.

Dans ce drame évité de justesse, un symbole frappe : l’avion le plus avancé du monde, conçu pour la guerre en réseau et la supériorité aérienne du XXIᵉ siècle, réduit à un échange vidéo de dépannage improvisé, puis abandonné par son pilote. On voit d’ici le clin d’œil amer des anciens aviateurs, pour qui la robustesse mécanique comptait davantage sur la sophistication logicielle. À quoi sert la furtivité si l’on chute sur un simple gel de conduite hydraulique ?

L’histoire retiendra sans doute l’image paradoxale de cet accident : un pilote coincé dans son cockpit parlant en visio avec des ingénieurs à des milliers de kilomètres, eux-même cherchant à sauver un aéronef conçu pour dominer du ciel tous les champs de bataille… et terminant son entrainement sous un parachute, tandis que l’avion s’écrase sous lui. Derrière le spectaculaire, il reste une leçon intemporelle : la guerre des airs se gagne avec des avions fiables, pas seulement intelligents. Suivez mon regard 😉

India has conducted a successful test of its long-range Agni-5 ballistic missile, the Ministry of Defence confirmed. The launch took place on 20 August 2025 at the Integrated Test Range in Chandipur, Odisha.

OCCAR has confirmed that the Eurodrone Programme has formally entered its Critical Design Review (CDR) stage with the four participating nations, Germany, France, Spain and Italy.

SAFE is part of the EUR 800 billion defence investment plan agreed under the Polish presidency, to be invested by 2030.

September 2, 2025:SMARTSHOOTER, a world-class designer, developer, and manufacturer of innovative fire control systems, is introducing a new configuration of

The U.S. military has unveiled a new small unmanned aircraft system during multinational drills in Egypt. According to the U.S. Air Force, the 1st Special Operations Wing launched the Edge 130 Blue small unmanned aircraft system (sUAS) during BRIGHT STAR 25 at Talet Al Keif, Egypt, on August 30, 2025. The demonstration highlighted the drone’s

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les dépenses de l'UE en matière de nouveaux équipements ont explosé, mais le manque de collaboration continue d'en atténuer l'impact.

The South African National Defence Force (SANDF) has told Janes that it has no date for the return of its five Oryx helicopters currently grounded in th

Naval Group a signé un contrat de près de 300 millions d'euros au Brésil pour des équipements (hors chaufferie nucléaire) destinés à la réalisation d'un sous-marin à propulsion nucléaire.

Poland has revealed the concept model of its new long-range cruise missile, known as Lanca, during the MSPO 2025 defense exhibition. The unveiling comes as Warsaw seeks to develop indigenous strike capabilities in response to instability along its borders. Journalist Mariusz Marszałkowski published photographs of the missile model on social media, highlighting its external resemblance