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Today, 1:57 AM
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En novembre, l’administration du président Biden avait autorisé l’Ukraine à utiliser le système d’artillerie M142 HIMARS [High Mobility Artillery Rocket System] pour tirer des missiles balistiques MGM-140 ATACMS [Army TACtical Missile System], d’une portée de 300 km, contre des cibles militaires situées en Russie. Jusqu’alors, l’emploi de ce type de munition était restreint aux territoires ukrainiens occupés par les forces russes. Cela étant, cette autorisation n’aurait concerné que la seule région de Koursk, laquelle était partiellement contrôlée par l’armée ukrainienne, à l’issue d’une offensive « surprise » lancée en août 2024. Il fut avancé que la décision de l’administration américaine avait été motivée par la présence de troupes nord-coréennes aux côtés des forces russes. « Les médias parlent beaucoup de l’autorisation que nous avons reçue pour mener ces actions. Mais les frappes ne se font pas par des mots. De telles choses ne sont pas annoncées. Les missiles parleront d’eux-mêmes. Ils le feront certainement », avait ensuite commenté Volodymyr Zelenski, le président ukrainien. Après ce feu vert américain, la France cultiva une certaine ambiguïté au sujet de l’emploi des missiles de croisière air-sol SCALP EG fournis à la force aérienne ukrainienne. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’était contenté de rappeler qu’autoriser des frappes « sur des cibles depuis lesquelles les Russes attaquent le territoire ukrainien » demeurait une option. De son côté le Royaume-Uni ne fit pas de commentaire. Cependant, le 20 novembre, les forces ukrainiennes utilisèrent une douzaine de missiles Storm Shadow [nom britannique du missile SCALP EG, ndlr] pour frapper un « important centre de commandement » russo-nord-coréen présumé. Depuis, la question des restrictions d’emploi sur les munitions de longue portée livrées à l’Ukraine par la France, le Royaume-Uni et les États-Unis a été éclipsée par d’autres sujets, dont les négociations en vue de trouver un accord de cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. Négociations qui, pour le moment, n’ont rien donné de probant, mis à part un échange de prisonniers entre les deux belligérants. Or, ce 26 mai, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a affirmé que les principaux pays partenaires de l’Ukraine, dont évidemment l’Allemagne, n’imposaient plus de restrictions sur l’emploi des armes fournies à l’armée ukrainienne. « Il n’y a plus de limites de portée pour les armes qui ont été livrées à l’Ukraine. Ni par les Britanniques, ni par les Français, ni par nous [les Allemands, ndlr]. Ni par les Américains », a en effet déclaré M. Merz, lors d’un entretien donné à la télévision publique WDR. « Cela signifie que l’Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie […] ce qu’elle ne faisait pas il y a quelque temps, à quelques exceptions près. Elle peut le faire maintenant », a-t-il ajouté. Jusqu’à présent, l’Allemagne n’a pas livré de missiles à longue portée, comme le KEPD-350 Taurus, à l’Ukraine. Et pour cause : soucieux d’éviter une « escalade » avec la Russie, le prédécesseur de M. Merz, Olaf Scholz, s’y était constamment opposé, malgré les pressions exercées par les partis membres de la coalition qu’il dirigeait [Die Grünen et le Parti libéral démocrate, ndlr]. Avant d’être confirmé à la tête du gouvernement allemand, M. Merz s’était dit ouvert à l’idée de fournir des missiles KEPD-350 Taurus à l’Ukraine. « Cela doit se faire en coopération avec nos partenaires européens. […] Cela doit être coordonné et si c’est coordonné, alors l’Allemagne devrait y participer », avait-il expliqué, en avril dernier. Et d’ajouter : « L’armée ukrainienne doit sortir de la défensive. En cas d’attaque, elle doit par exemple pouvoir détruire la liaison terrestre entre la Russie et la Crimée ». Liaison qui ne peut qu’être le pont de Kertch. Pour rappel, doté d’une charge Mephisto [Multi-Effect Penetrator, HIgh Sophisticated and Target Optimised] de 495 kg, le KEPD-350 Taurus peut atteindre une cible située 500 km de distance de son point de tir, à la vitesse maximale de Mach 0,95. Quoi qu’il en soit, le Kremlin n’a pas tardé à réagir aux propos du chancelier allemand. « Si cette décision a vraiment été prise, elle va absolument à l’encontre de nos aspirations à entrer dans un règlement politique […] Et donc c’est une décision assez dangereuse », a commenté Dmitri Peskov… alors que les forces russes ont lancé plus de 900 drones contre l’Ukraine au cours de ces dernières soixante-douze heures. Cela étant, la réaction de M. Peskov aura été plus mesurée que celle exprimée par le ministère russe des Affaires étrangères après les propos tenus par M. Merz en avril. « Une frappe avec ces missiles contre des installations russes […] sera considérée comme une participation directe de l’Allemagne aux hostilités au côté du régime de Kiev, avec toutes les conséquences que cela implique », avait-il prévenu.
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Today, 1:54 AM
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Today, 1:53 AM
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Russia’s Africa Corps, also known as the Russian Expeditionary Corps (REK), has released an image of a BMP-3 infantry fighting vehicle operating in an undisclosed location in Africa, likely in Mali. The release of the image follows reports earlier this year of Russian military convoys arriving in Mali, suggesting that the newly formed Corps has
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Today, 1:52 AM
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The U.S. Army’s 1st Infantry Division has unveiled the latest addition to its toolkit—Teledyne FLIR’s Black Hornet 3, a combat-proven nano-drone system designed to deliver real-time surveillance while remaining virtually undetectable. “Drones are the new frontier of advanced weapons technology. By utilizing this important new asset in training opportunities for Big Red One Soldiers, the
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Today, 1:51 AM
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Alors que l’Otan avait mis en garde contre les investissements effectués par la Chine pour prendre le contrôle de certaines infrastructures critiques de ses pays membres, le gouvernement allemand autorisa le groupe chinois COSCO à acquérir 24,9 % des parts du capital de la société gestionnaire du port de Hambourg. Cela étant, en Australie, le gouvernement du Territoire du Nord, alors en manque de liquidités, concéda, pour 99 ans, la gestion du port – stratégique – en eaux profondes de Darwin à la société Landbridge Industry Australia, filiale du groupe Shandong Landbridge Group, dont le principal actionnaire n’était autre que le milliardaire Ye Cheng, un proche du Parti communiste chinois, décrit, en 2013, comme étant l’un des dix plus importants « acteurs du développement de la défense nationale ». La décision du gouvernement du Territoire du Nord fut prise malgré les réserves exprimées par le ministère australien de la Défense… lequel n’alla toutefois pas jusqu’à s’y opposer formellement. En tout cas, elle lui permit de récolter 506 millions de dollars australiens… qui furent très vite dépensés. « En accordant la concession du port commercial de Darwin à une personne risquant d’être un adversaire potentiel lors des 99 prochaines années, c’est comme si on avait loué ce port aux Japonais en 1938 », avait fulminé Neil James, directeur exécutif de l’Australian Defence Association [ADA], en 2019. D’autant plus que le gestionnaire chinois du port de Darwin pouvait avoir une idée très précise des mouvements des navires militaires non seulement australiens mais aussi américains. Voire d’entraver les opérations de la Royal Australian Navy [RAN] et de l’US Navy dans la région. En outre, le Territoire du Nord abrite des bases essentielles pour les forces australiennes et américaines ainsi que des moyens de renseignement, de surveillance et de reconnaissance. À l’époque, il fut avancé que Canberra envisageait la construction d’un autre port en eaux profondes, situé à seulement 40 km de celui de Darwin. Mais il n’en fut plus question par la suite. En effet, l’actuel gouvernement australien, dirigé par Anthony Albanese, est visiblement déterminé à reprendre le bail concédé à Landbridge Industry Australia… mais tout en restant flou sur la façon dont il compte s’y prendre. Sauf que Pékin ne l’entend pas ainsi… L’ambassadeur de la République populaire de Chine [RPC] en Australie, Xiao Qian, s’est en effet invité dans les débats, en publiant une tribune pour dénoncer le projet du gouvernement australien de reprendre le contrôle du port de Darwin. « Il y a dix ans, le groupe Landbridge a obtenu le bail du port de Darwin grâce à l’issue d’un appel d’offres ouvert et transparent, entièrement conforme aux lois australiennes et aux principes du marché », a d’abord rappelé le diplomate. « Au cours des 10 dernières années, Landbridge Group a réalisé des investissements importants dans l’entretien et la construction des infrastructures du port de Darwin, l’optimisation de ses opérations et de sa gestion et l’élargissement de sa clientèle », a poursuivi M. Xiao. « Ces efforts ont apporté des améliorations remarquables au port, en rétablissant sa situation financière et en contribuant positivement au développement local », a-t-il insisté. Aussi, a ensuite fait valoir l’ambassadeur de Chine, « une telle entreprise et un tel projet méritent d’être encouragés, et non d’être punis » et « il est éthiquement discutable de louer un port quand il n’était pas rentable et de chercher ensuite à le récupérer une fois qu’il l’est devenu ». Pour le moment, les autorités australiennes n’ont pas réagi aux remarques faites par M. Xiao.
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Today, 1:49 AM
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The U.S. Army has introduced a new propulsion technology for the long-serving FIM-92 Stinger missile, potentially expanding its effective range significantly.
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Today, 1:48 AM
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The U.S. Missile Defense Agency (MDA) has released new information about a potential 10-year contract aimed at defending the United States from a wide range of airborne threats.
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Today, 1:47 AM
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Roshel, Canada’s leading armored vehicle manufacturer, has unveiled a new mobile counter-drone vehicle designed to address evolving aerial threats on the modern battlefield. The Senator Counter-UAS Vehicle, developed in collaboration with Leonardo UK, will be officially introduced at CANSEC 2025 in Ottawa. According to Roshel, the new vehicle is built entirely in Canada and is
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Today, 1:47 AM
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L'Agence spatiale iranienne s'active pour lancer d'ici juillet deux nouveaux satellites d'observation de la Terre, Pars 1B et Pars 2.
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Today, 1:47 AM
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Fujitsu has signed a MOU with Lockheed Martin to produce power supply components of the AN/SPY-7(V)1 solid state radar for two ASEV on order for the JMSDF.
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Today, 1:46 AM
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Favori pour l’emporter, le Vendéen Ocea va bien construire des patrouilleurs rapides pour les garde-côtes des Philippines. Un nouveau joli coup avec ce pays partenaire du chantier des Sables-d’Olonne depuis des années. L’achat de 40 patrouilleurs rapides a été confirmé par La Tribune jeudi 22 mai. Le chantier des Sables d’Olonne, spécialiste des bateaux en aluminium, construira 40 unités entre la France et Manille où il est implanté depuis 2019, comme pressenti ces derniers mois. Le contrat s’élève à plus de 400 millions d’euros. Ces nouveaux patrouilleurs, des FPB 110 (17 membres d’équipage), devraient mesurer une grosse trentaine de mètres, à l’image de ceux livrés à l’Ukraine, les FPB 98. Ocea a déjà une longue expérience de partenariat avec les Philippines, pour qui elle a construit le grand patrouilleur Gabriela Silang (84 mètres) récemment. Le chantier entretient également les navires déjà livrés à Manille. L’arrivée de ces nouvelles unités doit quadrupler la flotte des garde-côtes philippins, de plus en plus sollicités par les revendications territoriales en mer de Chine méridionale de ses pays voisins où Pékin fait figure d’épouvantail, comme le confirment mes camarades du marin.
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Today, 1:45 AM
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Il existe, en France, une certaine délectation lorsqu’il s’agit d’observer le programme SSN-AUKUS, qui doit permettre de doter la Royal Australian Navy de
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Today, 1:40 AM
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#post_excerptRoshel and Leonardo debut the Senator Counter-UAS Vehicle at CANSEC 2025, integrating Falcon Shield C-UAS on a combat-proven Senator MRAP platform.
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Today, 1:55 AM
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Construit au chantier naval de Cheongjin, sur la côte orientale de la Corée du Nord, le deuxième destroyer de la classe « Choi Huyn » destiné à la marine nord-coréenne a chaviré lors de sa mise à l’eau, le 21 mai dernier. Le chantier naval nord-coréen avait dû suivre un mode opératoire jusqu’alors inédit en Corée du Nord. C’est en effet ce qu’avait expliqué le site spécialisé 38 North, qui, quelques jours plus tôt, avait repéré les préparatifs du lancement de ce nouveau « destroyer » grâce à l’imagerie satellitaire. Ce navire de 5 000 tonnes sera « probablement lancé latéralement depuis le quai, une méthode jamais observée auparavant en Corée du Nord. Deux barges et des navires de soutien sont stationnés à proximité, vraisemblablement pour le guider une fois lancé et le protéger contre un rebond sur le quai après qu’il aura été mis à l’eau. L’utilisation de cette méthode de lancement pourrait être une nécessité, car le quai où le navire est construit n’a pas de pente », avait-il avancé. Le manque d’expérience pour ce mode de lancement explique sans doute l’incident dont a été victime ce navire. Incident qui s’est produit sous les yeux de Kim Jong-un, le chef du régime nord-coréen. Ce dernier a immédiatement dénoncé un « acte criminel » causé par « la pure négligence, l’irresponsabilité et l’empirisme non scientifique ». Les « erreurs irresponsables » des fonctionnaires « coupables » seront « traitées lors de la réunion plénière du Comité central du Parti qui se tiendra le mois prochain », a ensuite précisé l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. Les « fonctionnaires » déjà déclarés coupables ont été vite identifiés : l’ingénieur en chef du chantier naval de Chongjin, un directeur administratif et le chef de l’atelier de construction ont été arrêtés peu de temps après les faits. Ils ont ensuite été rejoints par le vice-directeur du département de l’industrie des munitions du Comité central du Parti [du travail de Corée]. Le directeur du chantier naval de Chongjin, Hong Kil Ho, a été convoqué par les « forces de l’ordre », selon KCNA. Mais on ignore le sort que celles-ci lui ont réservé. Reste à voir l’état du navire… Après l’incident, KCNA avait expliqué que des « sections du fond du navire de guerre » avaient été « broyées ». Quelques jours plus tard, elle est revenue sur ses affirmations, même si l’imagerie satellitaire tend à suggérer que les dégâts sont importants. « Une inspection sous-marine et interne détaillée du navire de guerre a confirmé que, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement, aucune brèche n’a été faite au fond du navire », a en effet affirmé l’agence de presse officielle. Toutefois, a-t-elle admis, « la coque tribord a été rayée et une certaine quantité d’eau de mer a pénétré dans la section arrière par une issue de secours ». Et d’assurer que le « destroyer » serait remis en état d’ici une « dizaine de jours ».
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Today, 1:53 AM
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Today, 1:52 AM
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China has developed a new SWS3 35mm Gun-Missile System, a mobile short-range air defense platform designed to counter low-flying threats such as drones, cruise missiles, and precision-guided munitions. The system combines dual 35mm autocannons with surface-to-air missile pods, mounted on 6x6 and 4x4 armored vehicles, to provide a flexible and fast-reacting air defense solution. The
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Today, 1:52 AM
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Il y a environ un an, les attaques de drones « kamikazes » [ou munitions téléopérées, MTO] menées par la Russie contre les infrastructures critiques ukrainiennes se limitaient à quelques dizaines d’unités. On n’en est plus là actuellement. En effet, ces trois derniers jours, les forces russes en ont lancé plus de 900 exemplaires, dont 355 pour la seule nuit du 25 au 26 mai. Jamais un tel niveau n’avait été atteint. Cette tendance démontre le bien-fondé des propos que Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan, a une nouvelle fois tenus le 21 mai, lors d’une conférence de presse donnée à Bruxelles au côté de Petr Pavel, le président de la République tchèque. « Les Russes sont en train de reconstituer leurs capacités à un rythme effréné. Ils produisent actuellement des munitions à des niveaux que l’on n’avait plus vus durant ces dernières décennies. La Russie produit quatre fois plus de munitions que l’ensemble de l’Otan en ce moment même. […] Toute son économie est sur le pied de guerre. Le renseignement en sources ouvertes indique que d’ici 2027, 2030 ou 2032, elle pourrait être en mesure d’atteindre un niveau de puissance tel qu’elle pourrait tenter quelque chose d’insensé », a en effet expliqué M. Rutte. Cette estimation se situe dans la lignée de celle qu’avait avancée le général Carsten Breuer, le chef d’état-major des forces fédérales allemandes [Bundeswehr], avec un ton alarmiste il y a quelques mois. « L’armée russe augmente le nombre de ses chars de 1 000 à 1 500 unités chaque année. Les cinq plus grands États européens membres de l’Otan n’ont ensemble que la moitié de ce chiffre dans leur inventaire », avait affirmé le général Breuer, dans les pages du journal « Sächsische Zeitung », en juillet 2024. « Lorsque cette capacité est combinée à l’intention réelle de la Russie, qui peut certainement être déduite des discours de Poutine, elle doit nous alarmer. Il est de mon devoir d’envisager un tel scénario catastrophe », avait-il ajouté. Aussi, à l’instar de Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, le général Breuer avait soutenu qu’il fallait préparer la Bundeswehr à cette éventualité d’ici cinq ans » en la dotant d’une « force de dissuasion [conventionnelle] suffisante ». À l’époque, la politique censée marquer un « changement d’époque » pour les capacités militaires allemandes, longtemps négligées, n’avait pas produit ses effets, malgré la mise en place d’un fonds de soutien de 100 milliards d’euros pour parer au plus pressé. Depuis, la donne politique a changé à Berlin, le chancelier Olaf Scholz ayant dû céder sa place à Friedrich Merz. Si, avant le début de la guerre en Ukraine, elle se montra réticente à augmenter résolument ses dépenses militaires afin de respecter la norme des 2 % du PIB fixée par l’Otan, ce n’est désormais plus le cas. Le 15 mai, le nouveau chef de la diplomatie allemande, Johann Wadephul, a affirmé que Berlin envisageait de porter ses dépenses militaires à 5 % du PIB, comme le souhaitent les États-Unis. Et cela grâce à l’assouplissement des règles budgétaires, notamment du « frein à l’endettement ». Cette hausse – annoncée – du budget militaire allemand vise à permettre à la Bundeswehr d’acquérir de nouvelles capacités… voire d’accélérer leur mise en œuvre. C’est le sens des « Directives prioritaires pour le renforcement de l’état de préparation » que le général Breuer vient de signer. Selon l’agence Reuters, qui a eu accès à ces « directives », le général Breuer donne une « priorité absolue » à l’acquisition et au renforcement de plusieurs capacités clés avant 2029. Sans grande surprise au regard de l’évolution des combats en Ukraine, la première d’entre elles est la défense aérienne « multicouche ». Des travaux ont été engagés dans ce domaine, avec les commandes de systèmes IRIS-T SLM, Patriot et Boxer Skyranger 30. Le programme LVS NNbs [pour [Luftverteidigungssystems für den Nah- und Nächstbereichsschutz] a été lancé pour moderniser et renforcer les capacités de défense aérienne à courte portée [SHORAD] de la Bundeswehr, dans le cadre d’un investissement initial de 1,3 milliard d’euros. Enfin, l’Allemagne mettra en service le système israélien Arrow-3, lequel a fait l’objet d’une commande d’environ 4 milliards d’euros. Autre domaine hautement prioritaire : la frappe à longue portée. Pour le moment, la capacité de la Bundeswehr dans ce domaine repose sur le système d’artillerie MARS II et le missile de croisière air-sol KEPD-350 Taurus. L’achat de lance-roquettes multiples Euro-PULS [proposés par Elbit Systems et KNDS Deutschland] a déjà été annoncé, de même que le développement de missiles à longue portée, dont un sera mené conjointement avec le Royaume-Uni, a priori dans le cadre de l’initiative européenne ELSA [European Long-range Strike Approach]. Par ailleurs, il est aussi crucial pour le général Breuer d’étoffer significativement les stocks de munitions. Là, la balle est dans le camp des industriels [notamment Rheinmetall], le ministère allemand de la Défense leur ayant notifié plusieurs contrats-cadres d’une valeur de plusieurs milliards d’euros depuis 2022. Enfin, les directives du général Breuer évoquent aussi le renforcement des moyens en matière de guerre électronique ainsi que des « capacités d’opération dans l’espace ». Mais Reuters n’a pas donné plus de détails. Étant donné que la plupart de ces capacités jugées hautement prioritaires ont déjà fait l’objet de contrats, le chef de la Bundeswehr cherche probablement, avec ce document, à mettre la pression sur les responsables politiques pour qu’ils ne tardent pas trop à exploiter les possibilités données par l’assouplissement du frein à l’endettement et, surtout, à faire comprendre aux industriels qu’ils doivent se mettre en ordre de marche pour livrer plus rapidement encore les équipements commandés.
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Today, 1:49 AM
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Numerous firms from around the world are reportedly ready to put in offers for IDV, with Spanish media suggesting Spain’s Indra is ready to pay €1 billion.
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Today, 1:48 AM
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Two F-16 Fighting Falcon aircraft purchased from Norway landed on Thursday, 22 May, at the 71st "General Emanoil Ionescu" Air Base in Câmpia Turzii.
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Today, 1:48 AM
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The Slovenian Valhalla Turrets firm has unveiled a new remote weapon station during the country's Armed Forces Day event in Koper. The Mangart 30, developed domestically in Slovenia, was showcased fully integrated onto the Patria AMV armored vehicle. Equipped with a 30mm cannon and advanced sensor technology, the Mangart 30 is designed for precision engagement
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Today, 1:47 AM
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Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy said on Monday that intelligence reports indicate Russia is preparing new offensive operations. “Today I held a meeting of the Staff. There were detailed intelligence reports,” Zelenskyy said in his May 26 address. “We see from the intelligence we have obtained, and from open-source data, that Putin and his circle are
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Today, 1:47 AM
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The Republic of Korea Navy is reviewing plans to refloat its cancelled aircraft carrier program by turning the vessel into a drone carrier.
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Today, 1:47 AM
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Le chef d’état-major des armées, Carsten Breuer, a demandé à l’armée allemande d’être totalement équipée avec des armes et d’autres matériels militaires d’ici 2029, selon un document consulté dimanche par Reuters. Le texte, nommé « Directives prioritaires pour le renforcement de l’état de préparation », a été signé par Carsten Breuer le 19 mai dernier et indique que le gouvernement allemand atteindra l’objectif de financement grâce à la réforme historique du frein à l’endettement approuvée en mars. Dans sa directive, Carsten Breuer érige en priorité l’achat en armement, faisant écho aux objectifs de l’Otan, et demande à ce que l’armée allemande renforce sa défense aérienne, notamment pour l’interception de drones. Selon le chef d’état major des armées et des militaires de haut rang de l’Otan, la Russie aura reconstitué ses forces pour attaquer un pays membre de l’alliance d’ici 2029. Le ministère allemand de la Défense n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire de la part de l’agence Reuters. Conscription Par ailleurs, l’Allemagne pourrait envisager de rétablir la conscription militaire dès l’année prochaine si elle n’attirait pas suffisamment de volontaires pour ses forces armées, a déclaré le ministre de la Défense Boris Pistorius au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung dans un entretien publié samedi. L’Allemagne s’efforce effectivement de grossir les rangs de son armée depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie mais elle peine toutefois à recruter les 100 000 soldats dont elle a besoin dans les années à venir. Les conservateurs, qui dirigent une coalition à laquelle appartiennent les sociaux-démocrates (SPD) dont Boris Pistorius est issu, ont augmenté les dépenses militaires et se sont montrés ouverts à un service obligatoire dans les forces armées, qui a été abandonné en 2011. « Notre modèle est basé sur la participation volontaire », a déclaré Boris Pistorius dans l’interview accordée au journal dominical, tout en précisant que le service militaire obligatoire pourrait être rétabli si les hommes venaient à manquer dans les rangs de l’armée allemande.
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Today, 1:46 AM
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Verra-t-on des corsaires des temps modernes se mettre à traquer des hackers et des cyber-ennemis des Etats-Unis? L’administration Trump l’envisage selon plusieurs sources citées dans un article paru sur le site DefenseOne et intitulé « An 18th-century war power resurfaces in cyber policy talks« . Certes, les responsables du gouvernement américain hésitent encore à recourir à une mesure vieille de deux siècles et à l’appliquer au domaine de la cyber-défense. Mais la question se pose des pouvoirs requis par les différentes organisations du secteur de la cyber-protection pour mieux assurer la défense des États-Unis. Historiquement, la lettre de course (ou « lettre de marque ») était un mandat délivré officiellement par un pouvoir politique en manque de capacités navales pour permettre à un capitaine corsaire (le privateer en anglais) et son équipage de « chasser » sur les mers, en son nom, les navires sous pavillon « ennemi ». En échange, le corsaire récupérait une partie des cargaisons capturées. La course, très répandue du XVIIe siècle au XIXe siècles fut abolie par la Déclaration de Paris en 1856. Mais ce type d’externalisation est toujours possible et tout à fait légal aux Etats-Unis puisque cette capacité existe encore dans la Constitution. Selon l’article 1, section 8, clause 11 de la Constitution des États-Unis, le Congrès a le pouvoir de « déclarer la guerre, d’accorder des lettres de marque et de représailles et d’établir des règles concernant les captures sur terre et sur mer ». C’est ce que rappelle une étude du CRS de février 2025 (« Letters of Marque and Reprisal, Part 1: Introduction and Historical Context »). A l’époque contemporaine, l’idée de recourir à ce type d’action de nature militaire et commerciale, au nom d’un État et donc légitimé par un contrat, a été évoquée à plusieurs reprises par les Américains. En 2008, au plus fort des attaques de la piraterie somalienne contre les navires marchands naviguant au large de la Corne de l’Afrique et dans l’océan Indien, l’octroi d’une lettre de marque a été étudié. La société de sécurité américaine Pistris, spécialisée dans la sécurité maritime, était prête à déployer ses moyens navals pour traquer et neutraliser les vaisseaux pirates d’une part, et à identifier les commanditaires et les financiers de ces mêmes pirates pour bloquer les transactions financières d’autre part. Plus récemment, en février 2025, l’idée de lâcher des corsaires contre les cartels de la drogue a été émise par un élu du Tennessee, Tim Burchette qui a déposé un projet de loi intitulé « Cartel Marque and Reprisal Reauthorization Act of 2025″. Une telle loi, si elle est votée, permettra au Président des Etats-Unis (et plus seulement au Congrès) de missionner des « corsaires » pour identifier les biens, propriétés des chefs de cartel et de les saisir. Le texte prévoit des actions de vive force contre ces mêmes chefs de cartel. Photo by Karlheinz Wedhorn George C. Marshall Center for Security Studies. Program on Cyber Security Studies La vulnérabilité américaine en matière de lutte contre les cyber-attaques serait désormais ouvertement reconnue aux États-Unis. « À la fin du mois dernier, lors d’une réunion privée à la conférence RSAC à San Francisco, un haut responsable américain a déclaré à un auditoire de responsables de la cybersécurité que les capacités cybernétiques chinoises surpassaient celles des États-Unis », rapporte l’auteur de l’article de DefenseOne qui ajoute que « l’année dernière, l’ancien directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré que même si le Bureau consacrait tout son personnel de cybersécurité à la Chine, les forces cybernétiques de Pékin seraient toujours 50 fois plus nombreuses que celles des États-Unis ». D’où la tentation d’aller chercher des capacités additionnelles dans le privé et de recourir à des « corsaires ». Pour sa part, Alexei Bulazel, le plus haut responsable de la cybersécurité au sein du Conseil de sécurité nationale, a récemment déclaré que les propositions visant à étendre les pouvoirs légaux pour le piratage informatique du secteur privé avaient été poussées « à l’extrême », mais qu’il soutenait toujours « absolument » la nécessité de repenser la manière dont le gouvernement répond aux cyberattaques. Faut-il pour autant invoquer l’article 1, section 8, clause 11 de la Constitution? L’externalisation de certaines fonctions, voire de certaines missions, est chose courante aux Etats-Unis. En particulier dans le domaine de la sécurité physique et du renseignement. Il n’y aurait rien de surprenant que la détection des cyber-attaques, la défense contre ce type d’agressions et la conduite d’opérations offensives aient déjà été sous-traitées dans un pays où les entreprises de services de sécurité et de défense (ESSD) font désormais de la contre-ingérence. Un pays, enfin, dont le nouveau gouvernement cherche aussi à réduire sa fonction publique fédérale en y supprimant des emplois, tout en faisant appels à des contractors, ces fameux sous-traitants qu’en d’autres temps on appelait «corsaires».
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Today, 1:41 AM
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China has developed the Jiu Tian (“High Sky”), a high-altitude, long-endurance unmanned aerial vehicle (UAV) conceived as an airborne “mothership” capable of carrying and releasing swarms of smaller drones, loitering munitions and one-way attack (OWA) systems. Designed and developed by the Aviation Industry Corporation of China (AVIC) and built by Xi’an Chida Aircraft Parts Manufacturing
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