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Today, 4:57 AM
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Selon plusieurs médias anglophones dont Palestine Deep Dive le 4 août puis le Times, la RAF est à court d’avions ISR. Elle a donc dû faire appel à un prestataire extérieur dans le cadre d’un marché « COCO » (contractor owned contractor operated) pour des missions au-dessus de Gaza. Le gouvernement britannique a reconnu ces derniers mois effectuer des missions (on parle de 600 missions en 15 mois) aériennes de surveillance et de renseignement (ISR) à Gaza « dans le seul but d’aider au sauvetage des otages » israéliens enlevés par le Hamas lors de son attaque du 7 octobre 2023. Contacté par l’AFP, le ministère britannique de la Défense (MoD) a confirmé jeudi l’existence de vols de surveillance au-dessus du territoire palestinien, mais dans le seul but de localiser les otages toujours détenus par le Hamas, et sans préciser la manière dont ces vols sont effectués. Il est apparu que, depuis le 20 juillet, les Shadow R1 de la RAF (des King Air 350) affectés à cette mission ne sont plus disponibles et que le MoD loue désormais les services de la compagnie privée américaine Straight Flight Nevada pour ces missions de renseignement et de surveillance. Straight Flight Nevada Commercial Leasing LLC est une société basée à Sparks, dans le Nevada, sur la côte ouest des États-Unis. Il s’agit d’une filiale de Sierra Nevada Corporation (SNC), l’une des grandes ESSD américaines qui fournit des prestations ISR aux forces armées.
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Today, 4:56 AM
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Fin août, la DSCA (Defense Security Cooperation Agency) a publié trois notifications de fourniture de matériels militaires et de services au profit des forces armées ukrainiennes. Ces ventes, d’un montant total de près de 1,154 milliard de dollars, comprennent une extension des services de communication par satellite pour les terminaux Starlink, ainsi que des équipements et services destinés au soutien des systèmes de défense aérienne Patriot et des munitions pour la défense sol-air ukrainienne. Le Département d’État (DoS) a ainsi révélé, le vendredi 29 août, la fourniture à Kiev de services de maintenance des systèmes sol-air Patriot qui équipent l’armée ukrainienne; ces services coûteront environ 179,1 millions de dollars; ils comprennent des pièces détachées, des mises à jour des logiciels, des kits de modification, des équipements de communication et d’autres articles. Lire ici. Toujours le 29 août, le Département d’État a annoncé, dans un communiqué séparé, son autorisation pour la fourniture de services de communication par satellite pour les terminaux Starlink de l’Ukraine. Cette vente (lire ici) comprend également des services de soutien technique et logistique, dont le coût total devrait s’élever à environ 150 millions de dollars. Ces annonces sont intervenues peu après un autre feu vert de l’administration Trump à la vente de 3 350 missiles ERAM (Extended Range Attack Munition) et de 3 350 unités GPS, dans le cadre d’un contrat d’armement de 825 millions de dollars. Cette vente annoncée le 28 août (lire ici) a été approuvé quelques heures après une attaque aérienne massive des Russes qui a tué 23 personnes et en a blessé des dizaines. Cette FMS bénéficiera de financements danois, néerlandais et norvégiens. Deux autres décisions en août Le 5 août, deux autres ventes de type FMS avaient été annoncées par la DSCA suite à des feux verts du DoS. L’une portait sur des services de transport et de soutien logistique d’une valeur de 99,5 millions de $. Lire ici. L’autre FMS, d’une valeur de 104 millions de dollars, portait sur l’entretien et les réparations des M777, ces canons de 155mm livrés par le DoD aux forces ukrainiennes. Lire ici. Ces travaux seront principalement réalisés par BAE Systems. Quatre FMS en juillet Dans un post du 25 juillet, j’avais détaillé quatre autres FMS au profit de l’Ukraine. Voir mon post ici. Ces FMS portaient sur le maintien en condition opérationnelle des blindés Bradley, des missiles sol-air Hawk, des canons M109 et de systèmes de DCA. Montant total: 625 millions de dollars (payés par les Européens).
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Today, 4:53 AM
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Le ministère des Armées, via le Service d’infrastructure de la défense de Lyon, a confié au groupement associant le groupe GSE (mandataire), l’architecte Anne Lévy, le groupe Quadriplus et les bureaux d’études Cerretti, Algo Secure, R2M, Kiping Génie climatique et électrique, le marché de « conception, construction, aménagement, entretien et maintenance » pour la création d’une Plateforme interarmées nouvelle génération (PFIA NG) sur la base aérienne d’Istres (BA 125). Voir l’avis 25-92214. Ce projet vise à accompagner la montée en puissance des activités de transit de fret aérien, en particulier au sein de l’Escadron de Transit et d’Accueil Aérien. La PFIA existante, d’une capacité de stockage de 800 m², ne suffit plus à répondre aux besoins croissants, avec une augmentation attendue de plus de 11 000 tonnes de fret supplémentaires dès 2025. La future infrastructure sera implantée sur une parcelle d’un peu plus d’un hectare de la BA 125; elle viendra renforcer les capacités logistiques de la base. Les travaux, d’une durée probable de 45 mois, portent sur la construction: – d’un hangar de stockage d’une surface d’environ 3 000 m2 y compris surfaces techniques et de circulation, – de locaux connexes d’une surface utile de 700 mètres carrés – d’un local ingrédients d’une surface utile de 100 mètres carrés – d’un bâtiment de bureau/ sanitaires – de vestiaires d’une surface de 730 mètres carrés + circulations et locaux techniques, – et sur l’aménagement d’espaces extérieurs (6800 m2 au total), dont 2800 m2 de voiries à créer, aire de manœuvre Poids Lourds, et zone extérieure de quai de déchargement, les VRD associées aux nouveaux bâtiments et raccordement aux réseaux existants. Cette Plateforme interarmées nouvelle génération (PFIA NG), dont le coût a été estimé à 15,5 millions d’euros HT selon l’avis de marché, sera mise en service au début 2027.
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Today, 12:57 AM
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Lors de son allocution prononcée à l’Hôtel de Brienne, le 13 juillet, le président Macron fit connaître son intention d’accélérer le « rythme de progression » du budget du ministère des Armées, le montant de celui-ci devant être porté à 64 milliards d’euros en 2027, soit deux ans avant l’échéance prévue par la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. D’où la hausse prévue de 6,7 milliards d’euros dans le cadre du projet de loi de finances [PLF] 2026. Cette accélération suppose également d’actualiser la LPM 2024-30, promulguée le 1er août 2023, en lien avec les conclusions de la Revue nationale stratégique [RNS] publiée le 14 juillet. Via un communiqué diffusé ce 1er septembre, le ministère des Armées a précisé les quatre grandes priorités de cette actualisation de la LPM. Ainsi, il s’agira « d’adapter nos capacités militaires pour répondre à la réalité des menaces sans nous mentir sur nos faiblesses ». Quatre capacités seront renforcées, à savoir les drones, les munitions, la guerre électronique et la défense sol-air. La seconde priorité vise à « rassembler la Nation autour de ses armées ». Aucune annonce particulière n’a été faite sur ce point, hormis celles déjà connues, comme la montée en puissance des réserves et la « remilitarisation » de la Journée de la défense et de la citoyenneté. En juillet, le président Macron avait précisé qu’il aborderait ce sujet à l’automne, en dévoilant de « nouvelles formes d’engagement pour la jeunesse ». Une nécessité pour « durcir le modèle et gagner de la masse », avait-il dit. Ensuite, cette actualisation de la LPM devra permettre de « renforcer notre industrie de défense, avec un soutien très net aux PME et ETI », de « sécuriser les chaînes d’approvisionnement » et de soutenir l’emploi dans les territoires, a précisé le ministère des Armées. Enfin, la dernière priorité met l’accent sur les « ruptures technologiques », en matière d’intelligence artificielle, d’espace, de quantique et de cyberdéfense. Cela étant, le contenu exact de ces quatre priorités reste à préciser. Par exemple, au niveau capacitaire, le ministère n’a rien dit au sujet des feux dans la profondeur, pourtant largement évoqués dans la RNS 2025. On devrait cependant en savoir davantage à l’issue des déplacements que le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, va effectuer durant cette semaine. Ainsi, ce 1er septembre, il se rendra au siège d’Airbus Helicopters à Marignane, puis à Valence, pour visiter le 1er Régiment de Spahis, qui « incarne la modernisation et la transformation à l’œuvre dans nos armées ». Le ministre se rendra ensuite à Crucey [Eure-et-Loir], où est installé le radar « Nostradamus », qui est l’un des piliers capacitaires définis par la stratégie relative à la Très Haute Altitude [THA]. Enfin, il inaugurera le supercalculateur qui, dédié à l’intelligence artificielle, sera installé au Mont-Valérien [Suresnes] par le groupement formé par Hewlett Packard Enterprise et Orange. « Par cette tournée, [M. Lecornu] veut réaffirmer que l’effort de défense n’est pas seulement un impératif militaire : c’est une garantie de souveraineté nationale, un levier pour l’emploi et un levier pour l’innovation », a fait valoir le ministère des Armées. Seulement, les travaux portant sur cette actualisation de la LPM 2024-30 risquent fort de faire les frais de la situation politique actuelle, le Premier ministre, François Bayrou, ayant sollicité la confiance du Parlement avant d’engager les débats sur le PLF 2026.
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Today, 12:54 AM
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Les quatre années passées par le général Thierry Burkhard à la tête de l’État-major des armées [EMA] auront été « exigeantes » [car « servir est exigeant », selon lui], avec la publication d’une nouvelle « Vision stratégique » soulignant la nécessité de « gagner la guerre avant la guerre », l’élaboration de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 avec le mot « cohérence » pour fil rouge, le retrait des forces françaises du Sahel [qui est toujours une manœuvre difficile à réaliser] suivi par un changement d’approche en Afrique et, évidemment, la dégradation de la situation sécuritaire en Europe, avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie, conjuguée à une extension des champs de la conflictualité. « Je ne sais pas si les Français sont conscients de tout ce qu’ils vous doivent. Moi, je le sais et je ne vous oublierai pas », a lancé le général Burkhard à ses troupes, avant de passer le relais au général Fabien Mandon, son successeur. Ce 1er septembre, cet ancien pilote de chasse a signé son premier ordre du jour en tant que CEMA. « Je veux vous dire ma confiance et ma détermination […] pour assurer, quoi qu’il advienne, la protection des Français, de notre pays et de ses intérêts dans un environnement incertain et assurément plus violent. Pour cela, j’attends beaucoup de vous », a d’abord affirmé le général Mandon. « Nous sommes aujourd’hui l’armée la plus efficace d’Europe. Cela a été possible car nous avons su cultiver et transmettre l’exemple donné par nos anciens et que nous avons été capables d’anticiper et de nous adapter. […] Nous sommes aussi une armée qui vit une modernisation et un renforcement sans précédent », a poursuivi le nouveau CEMA. Et sur ce point, alors que les conflits actuels ont engendré de « nouveaux modes de combats », le général Mandon n’entend pas que les forces françaises se fassent déborder. « Pour gagner les guerres futures, il faudra en avoir pleinement tiré les conséquences et repris un temps d’avance », a-t-il prévenu. Aussi veut-il de l’audace. « Je souhaite de l’initiative, de la prise de risque. L’immobilisme ou le relativisme ne seront pas acceptés », a en effet insisté le général Mandon. Et cela d’autant plus que la « perspective de combats contre des adversaires plus massifs est […] là » et que « la guerre gronde sur notre continent ». Dans ce contexte, a continué le CEMA, « nous devons être prêts à gagner la guerre si la France avait besoin d’user de la force » et « face à l’incertitude et aux surprises, je veux que notre armée développe encore sa réactivité, son agilité », en plus de pouvoir être en mesure de « peser davantage et de durer ». Enfin, a-t-il conclu, « pour maîtriser notre destin, je veux que nous contribuions au renforcement de la défense en Europe en assurant un leadership fort. C’est impératif pour garantir notre souveraineté. »
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Today, 12:51 AM
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Le ministre du Commerce américain a annoncé mardi que Washington pourrait prendre des parts dans des sociétés de défense du pays pour les soutenir. Une annonce qui laisse perplexe les investisseurs.
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Today, 12:49 AM
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Partenaire stratégique opérationnel de la Grande-Bretagne dans les eaux de la mer du Nord depuis toujours, la Norvège a choisi de poursuivre ce partenariat avec les Britanniques. C'est pour cela que Oslo a sélectionné l'offre de BAE Systems pour doter la marine royale norvégienne de cinq frégates T26 et qu'elle a décliné celle de Naval Group.
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Today, 12:46 AM
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Face à l'escalade des incursions de drones et des menaces hybrides, cinq États frontaliers de l'UE réclament un nouveau financement de la Commission pour renforcer les défenses aériennes et protéger les civils.
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Today, 12:45 AM
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Ukraine’s Defense Intelligence (GUR) has released footage showing its drones destroying two Russian helicopters at Simferopol airbase, along with a strike against a tugboat. The video, published on August 31, corresponds with a drone attack carried out on the morning of August 30 that triggered a large fire at the facility. Earlier, satellite images circulated
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Today, 12:44 AM
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Today, 12:43 AM
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Today, 12:42 AM
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SIMA Innovation’s Ringmounts are characterised by their solid construction and how easily they can be adapted or reconfigured. They are invented for soldiers by soldiers – and we know that needs and situations can change. So can the Ringmount. Our Ringmounts are already in use by special police units, border guards and SOF units across Europe. Different purposes, different vehicles, but the same Ringmount. The Ringmount can utilised across a country’s land systems, even across borders in multiple countries.
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Today, 12:40 AM
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Norway has selected the UK as the strategic partner for its new frigate programme and will purchase at least five Type 26 ASW frigates.
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Today, 4:56 AM
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Dans un post du 4 mars, suite à un avis de marché du 25 février, je posais la question: « Qui sera chargé du service funéraire rendu au personnel des armées dans le cadre du déclenchement du plan Hommage? » Je rappelais qu’avant 2021, ce type de marché était détenu par la société OGF, qui l’a perdu en 2021 au profit de la société Funecap Ile de France. OGF (un groupe avec 1200 agences et 6000 employés) vient de récupérer ce marché d’une valeur maximale de 5 726 552,78 Euro selon un avis de résultat de marché daté du 8 août. Je rappelle les 7 phases du service funéraire: – 1ère phase : prise en charge du défunt en France (aéroport, hôpital, IML) ; – 2e phase : transport du défunt en France métropolitaine ; – 3e phase : mise en bière (présentation du corps et fermeture du cercueil) ; – 4e phase : hommage populaire ; – 5e phase : cérémonie d’Honneurs funèbres militaires ; – 6e phase : cérémonie d’Hommage de la Nation ou cérémonie nationale d’hommage ; – 7e phase : transport du défunt vers le lieu de destination final choisi par la famille.
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Today, 4:55 AM
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Le Japon, officiellement pacifiste depuis sa défaite de 1945 et dont la Constitution ne reconnaît pas les Forces d’autodéfense comme une armée formelle, est engagé malgré tout dans un double effort de défense. D’une part, Tokyo a commencé à augmenter son budget de défense en 2023, avec l’objectif d’atteindre 2% du PIB d’ici l’exercice 2027/28, poussé à aller encore plus loin par l’administration Trump. Le ministère de la Défense japonais a ainsi demandé vendredi 29 août une augmentation sans précédent de son budget, qui atteindra les 8800 milliards de yens (51,3 milliards d’euros)… Soit une augmentation de 4,4% est prévue par rapport au plan précédent. D’autre part, le Japon cherche non sans mal à attirer de jeunes recrues. Les Forces d’autodéfense japonaises n’atteignent plus leurs quotas de recrutement depuis 2014. « Dans vingt ans, à moins de remplacer un nombre considérable de personnes par des robots, il sera difficile de maintenir le niveau actuel de capacité de guerre », expliquait en 2018 le député japonais conservateur Akihisa Nagashima, ancien vice-ministre de la Défense. En 2023, le pays espérait 20 000 recrues, mais il n’en a engagé qu’à peine la moitié, selon le ministère de la Défense. Résultat, environ 10% d’effectifs sur 250 000 prévus manquent à l’appel. Pourquoi une telle désaffection pour le métier des armes? D’abord, le faible taux natalité et le déclin démographique sur l’ensemble de l’archipel ne favorisent pas le recrutement. Ensuite, le métier est jugé dangereux, les salaires sont modestes et un départ à la retraite anticipée autour de 56 ans décourage les jeunes Japonais à faire carrière dans les armées, selon des responsables militaires et experts. Compte tenu du contexte sécuritaire, le Premier ministre Shigeru Ishiba a donc érigé en juin en priorité absolue le renforcement des effectifs des Forces d’autodéfense. Des Forces qui peuvent toujours compter sur les 54 000 soldats américains aujourd’hui déployés sur le sol japonais. Mais jusqu’à quand? Parmi les mesures annoncées pour attirer des recrues: un âge d’engagement limite qui est passé de 26 à 32 ans, de meilleures soldes pour les jeunes soldats (+22%) et des logements plus facilement disponibles et adaptés. Une trentaine de types de primes ont aussi été mises en place. Des kiosques d’information et de recrutement ont été créés sur 21 campus universitaires de l’archipel. Enfin, le ministère espère que la féminisation en cours va s’accentuer; l’objectif est de passer de 6,1% à 9% en 2030. Pacifisme ambiant Mais les efforts en cours ou envisagés risquent de s’avérer insuffisants. En effet, selon un sondage Gallup International publié l’an dernier, seuls 9% des Japonais interrogés combattraient pour leur pays en cas de guerre, tandis que 50% refuseraient. En comparaison, 46% des Sud-Coréens et 41% des Américains ont indiqué être prêt à servir leur pays si besoin.
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Today, 3:23 AM
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Sous l'impulsion de Tel-Aviv, des hauts gradés de l'armée marocaine ont récemment participé à une rencontre avec des sociétés israéliennes de défense. Des déplacements qui se sont multipliés ces
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Today, 12:56 AM
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Parmi les annonces faites à l’issue du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité [CFADS], qui s’est tenu le 29 août à Toulon, celle concernant l’amorce d’un dialogue stratégique entre Paris et Berlin sur la dissuasion nucléaire a particulièrement retenu l’attention, d’autant plus que, en mars dernier, le président Macron s’était de nouveau dit prêt à avoir ce type de discussion avec « plusieurs partenaires » européens, compte tenu de la dégradation du contexte sécuritaire international. Selon les conclusions de ce CFADS, publiées par le bureau du chancelier allemand, Friedrich Merz, la France et l’Allemagne ont ainsi souligné que « dissuasion nucléaire est la pierre angulaire de la sécurité de l’Alliance » atlantique et que les forces stratégiques « indépendantes » françaises y contribuaient « significativement ». Aussi, compte tenu de la situation sécuritaire et pour « développer [leur] culture stratégique commune et mieux articuler [leurs] objectifs et stratégies de sécurité et de défense », les deux pays vont donc engager un « dialogue stratégique sous l’égide de la Chancellerie fédérale allemande et de la Présidence de la République française, avec la participation des ministères des Affaires étrangères et de la Défense », précise le document. Ce « dialogue stratégique » pourrait se traduire par un renforcement de la coopération entre l’Allemagne et la France en matière de « recherche et d’acquisitions militaires », sur la « base des besoins capacitaires nationaux, de l’Otan et de l’Union européenne ». Justement, s’agissant des coopérations franco-allemandes dans le domaine de l’armement, lesquelles font actuellement l’objet de tensions entre les industriels impliqués, le document n’en dit pas grand chose… Si ce n’est que la France et l’Allemagne « restent attachées au développement du Système Principal de Combat Terrestre [MGCS, Main Ground Combat System] », l’objectif étant de lancer « une phase de recherche financée de manière adéquate afin de garantir sa disponibilité […] à partir de 2040 ». Quant au Système de combat aérien du futur [SCAF], les deux parties sont convenues de « trouver des solutions pour surmonter les défis liés à ce programme » et de prendre « les mesures appropriées d’ici la fin de l’année afin de respecter l’échéance de capacité initiale de 2040 ». À noter que le projet MAWS [Maritime Airborne Warfare System] est définitivement sorti des écrans radar, l’échec de cette coopération franco-allemande dans le domaine de la patrouille maritime, lancée en 2017, étant définitivement acté. Cela étant, Paris et Berlin ont l’intention de nouer une nouvelle coopération en matière d’alerte avancée et, donc, de défense aérienne. En juillet, les ministres français et allemand de la Défense, Sébastien Lecornu et Boris Pistorius, avaient estimé que bâtir une telle capacité, censée permettre la détection rapide de missiles, était plus que jamais nécessaire au regard de l’évolution des menaces. Ce système d’alerte précoce doit reposer sur le projet européen ODIN’S EYE, dont la coordination a été confiée à l’allemand OHB System AG en 2021. Il s’agit de développer une capacité de détection de missiles balistiques et hypersoniques depuis l’espace. Désormais, il est question de compléter ODIN’S EYE par un réseau de radars terrestres, dans le cadre d’un projet appelé « JEWEL » [bijou, en anglais]. C’est en effet l’option qui a été évoquée lors du dernier Conseil franco-allemand de défense et de sécurité. « Afin de doter l’Europe d’un système d’alerte précoce complémentaire, l’Allemagne et la France prévoient de lancer une initiative […] comprenant deux piliers : un système spatial d’alerte avancée contre les missiles, basé sur le projet ODIN’S EYE, et un réseau de radars terrestres s’appuyant sur les technologies existantes et futures », lit-on dans le document publié par la Chancellerie fédérale allemande. Selon la même source, un protocole d’accord [MoU] est en cours d’élaboration et il est question d’ouvrir ce projet à d’autres « partenaires ». Reste à voir en quoi consistera le projet « JEWEL », sachant que la stratégie du ministère des Armées pour la Très Haute Altitude [THA] explique que la participation française au programme européen ODIN’S Eye permettra de compléter le radar transhorizon expérimental Nostradamus, qui s’étend sur 12 hectares en Normandie.
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Today, 12:53 AM
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En 2018, la force aérienne italienne [Aeronautica Militare] signa un accord avec le groupe Leonardo en vue de créer l’International Flight Training School [IFTS], dédiée à la transition opérationnelle de ses futurs pilotes de chasse ainsi qu’à l’accueil de stagiaires étrangers. Relevant de la 61e escadre et établie sur la base aérienne de Decimomannu [Sardaigne], cette école de pilotage compte 22 avions d’entraînement M-346 « Master » et des simulateurs de vol fournis par CAE. Depuis, dans le cadre d’arrangements bilatéraux, l’IFTS a ouvert ses portes à des élèves pilotes venus du Qatar, d’Allemagne, du Japon, d’Arabie Saoudite, du Canada, du Royaume-Uni et, plus récemment, de Suède. Cette liste vient de s’étendre aux États-Unis, ce qui est inédit car, jusqu’à présent, jamais l’US Air Force n’avait confié la formation de ses futurs pilotes de chasse à un pays étranger. En effet, le 22 août, l’Aeronautica Militare a fait savoir que son chef d’état-major, le général Antonio Conserva, venait de signer avec le général Brian S. Robinson, le « patron » de l’ Air Education & Training Command de l’ US Air Force, un « Concept d’opérations » [CONOPS] pour la formation au pilotage du personnel militaire américain en Italie. « Structure unique au monde, l’IFTS a été choisie pour son excellence reconnue et sa capacité à proposer un programme de formation innovant et stimulant. L’avion T-346A, similaire au T-7 [Red Hawk], qui sera le nouvel avion d’entraînement de l’US Air Force a constitué un atout supplémentaire pour cet accord », a fait valoir l’Aeronautica Militare, via un communiqué. Et d’ajouter que cet appareil est « particulièrement performant pour la formation des pilotes sur une large gamme d’avions de chasse de dernière génération, dont le F-35, l’Eurofighter et le Gripen ». Pour rappel, le T-346A avait été soumis par Leonardo à l’appel d’offres émis par l’US Air Force pour remplacer ses avions d’entraînement T-38 « Talon ». Mais, finalement, le T-7 Red Hawk, proposé par un tandem formé par Boeing et Saab, lui fut préféré. Les stagiaires américains – au moins dix – suivront un « programme intégré de formation multiphase sur jet » élaboré spécialement par l’Aeronautica Militare, en lien avec l’US Air Force. Selon cette dernière, il leur permettra « d’obtenir leur brevet de pilote militaire sur T-346A en neuf mois environ ».
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Today, 12:51 AM
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Trois mois après sa reprise par le groupe ligérien Rivolier, le ministre de l’Industrie Marc Ferracci est en visite chez l’armurier stéphanois. L’activité reprend progressivement, portée par de nouveaux contrats remportés par sa nouvelle maison mère auprès des forces de maintien de l’ordre.
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Today, 12:46 AM
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EDGE has completed key development milestones for the MIRSAD-X electro-optic system during a field test, proving system capabilities.
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Today, 12:46 AM
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Misgav, Israel, Sept.01 ,2025 – SCD (Semiconductor Devices), a global leader in infrared sensors, has signed a multi-year strategic contract
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Today, 12:45 AM
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North Korean leader Kim Jong Un on August 31 inspected a newly built missile production complex and signed three new plans to expand the country’s missile manufacturing capacity, according to the state-run Korean Central News Agency (KCNA). During the visit, Kim toured an automated assembly line, which state media described as capable of dramatically increasing
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Today, 12:43 AM
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Today, 12:42 AM
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Les M1 australiens dont on avait perdu la trace depuis plusieurs mois seraient finalement arrivés à bon port si l'on en croit les médias ukrainiens. Selon ces derniers, le 425ème Régiment d'Assaut "Skala" auraient en effet reçu ces derniers jours, plusieurs engins en provenance d'Australie sans...
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Today, 12:41 AM
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On 1 September 2025 KNDS France outlined its proposal to help Poland meet its stated aim of producing 200,000 155 mm artillery shells per year.
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