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Today, 1:20 AM
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Iran shows evidence of how Mossad's anti-tank missiles and drones were deployed from inside the country during the war's opening barrage.
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Today, 1:19 AM
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Selon une étude publiée ce 16 juin par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [SIPRI], le nombre d’ogives nucléaires détenues par les neuf puissances dotées [ou supposées l’être, comme Israël] a de nouveau diminué entre 2024 et 2025, passant de 12 405 à 12 241. Mais cette tendance est sur le point de se terminer. La remise en cause de plusieurs traités de désarmement naguère conclus entre Washington et Moscou en est une raison… Mais elle n’est pas la seule. Pour le moment, les États-Unis et la Russie détiennent à eux seuls environ 90 % des armes nucléaires recensées dans le monde, l’arsenal de la seconde étant le plus étoffé [5 459 ogives contre 5 177]. En revanche, s’agissant des ogives déployées, c’est-à-dire prêtes à l’emploi, l’avantage va aux Américains [1 770 contre 1 718]. Cela étant, ces deux pays ont lancé de vastes programmes de modernisation de leurs forces stratégiques, comme, du reste, la France [programmes ASN4G et SNLE3G] et le Royaume-Uni. Ainsi, la Russie a mis au point le missile balistique [ICBM] RS-28 Sarmat et a mis en service le système d’arme hypersonique Avangard. En outre, elle a lancé [ou relancé] le développement d’une nouvelle génération de missiles, comme l’Osina, l’Orechnik ou encore le Yars-M. De leur côté, les États-Unis ont l’intention de remplacer leurs missiles balistiques intercontinentaux Minuteman III dans le cadre du programme Sentinel, leurs bombardiers stratégiques B-2 Spirit par des B-21 Raider et leurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la classe Ohio par ceux de la classe Columbia. Cependant, souligne le SIPRI, les programmes de modernisation des forces stratégiques russes et américaines connaissent des difficultés techniques, industrielles et financières [le coût du programme Sentinel a augmenté de 37 %, pour s’élever à plus de 131 milliards de dollars]. Reste qu’il n’en est pas moins probable « que le déploiement d’armes nucléaires russes et américaines sera plus important dans les années à venir », estime le SIPRI. Ainsi, « l’augmentation russe résulterait principalement de la modernisation des forces stratégiques restantes, permettant d’emporter davantage d’ogives sur chaque missile, et du rechargement de certains silos précédemment vidés », avance le SIPRI, qui décrit peu ou prou la même logique s’agissant de l’arsenal américain. Cela étant, précise l’institut suédois, ce dernier pourrait compter de « nouvelles armes non stratégiques » [donc tactiques], en réaction « aux nouveaux déploiements nucléaires chinois ». En effet, la Chine a considérablement augmenté la taille de son arsenal stratégique au cours de ces dernières années. Selon les estimations du SIPRI, celui-ci comptait 290 armes nucléaires en janvier 2019… contre 600 actuellement. Soit une hausse de 100 % en six ans. L’arsenal nucléaire chinois « croît plus rapidement que celui de tout autre pays, d’environ 100 nouvelles ogives par an depuis 2023. En janvier 2025, la Chine a achevé, ou était sur le point de le faire, la construction d’environ 350 nouveaux silos d’ICBM », relève le SIPRI. Au train où vont les choses, la Chine pourrait disposer de 1 500 ogives nucléaires en 2035 et compter autant de missiles balistiques intercontinentaux que la Russie ou les États-Unis. Et cela alors que la doctrine chinoise en la matière repose notamment sur le principe de « dissuasion limitée » [ou de « stricte suffisance »]. A priori, ce n’est désormais plus le cas. Le renforcement rapide et significatif de l’arsenal chinois pourrait conduire l’Inde à revoir aussi le sien à la hausse… Mais ce n’est pas le cas pour le moment. En janvier 2025, elle comptait 180 ogives nucléaires, contre 172 un an plus tôt. L’Inde « aurait […] continué à développer de nouveaux types de vecteurs nucléaires. Ses nouveaux conteneurs de missiles, transportables avec des ogives associées, pourraient être capables d’emporter des ogives nucléaires en temps de paix, voire plusieurs ogives par missile, une fois ceux-ci opérationnels », affirme le SIPRI. Quant au Pakistan, le rapport précise qu’il a « accumulé de la matière fissile, ce qui laisse penser que son arsenal nucléaire pourrait s’accroître au cours de la prochaine décennie”. Même chose pour la Corée du Nord. En effet, le SIPRI estime que Pyongyang « possède suffisamment de matière fissile » pour produire 40 ogives nucléaires supplémentaires, ce qui lui permettrait de doubler quasiment son arsenal.
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Today, 1:18 AM
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En octobre 2020, la Direction générale de l’armement [DGA] fit savoir qu’elle avait retenu le système d’arme rapproché RapidFire, fruit d’un partenariat entre KNDS France et Thales scellé au début des années 2010, pour équiper les Bâtiments ravitailleurs de forces [BRF] ainsi que les futurs patrouilleurs hauturiers de la Marine nationale. Il était alors question d’une commande portant sur quatorze exemplaires. Pour rappel, le RAPIDFire se compose d’un canon à munitions télescopées 40CTA, produit par CTAI, la coentreprise détenue par KNDS France et BAE Systems, d’un radar 3D, d’un module de commandement et de contrôle [C2] polyvalent, de capteurs intégrés dans la tourelle et, éventuellement, de six missiles surface-air à très courte portée. À l’époque, KNDS France et Thales avaient précisé que le marché notifié par la DGA prévoyait une option « pour préparer une future utilisation » du RAPIDFire sur un « porteur terrestre ». Via un communiqué publié ce 16 juin, les deux industriels ont annoncé que la version navale de leur système téléopéré RAPIDFire a été qualifiée au début de cette année. « Cette solution offre une puissance de feu inégalable avec jusqu’à 140 obus prêts au tir, correspondant à plusieurs dizaines d’interceptions par système sans rechargement. Sa conduite de tir recale entre chaque départ d’obus le but en fonction de la cinétique de la cible », ont-ils souligné. Et d’ajouter que, grâce à son canon de 40 mm, compatible avec toutes les munitions télescopées, dont la A3B « Airburst », le RAPIDFire permet de neutraliser toute menace [aéronef, munition rôdeuse, missile, navires] évoluant à 4 km de distance. S’agissant plus précisément de l’obus A3B [anti-aerial AirBurst], son développement est toujours en cours. Doté d’une charge utile composée de sous-projectiles en tungstène, il est censé avoir une efficacité accrue par rapport aux munitions actuelles contre les menaces aériennes. Il devrait être déclaré pleinement opérationnelle en 2027. Cela étant, et comme KNDS France et Thales l’avaient suggéré en 2020, la mise au point d’un système RAPIDFire pour les navires a ouvert la voie à une version pouvant être mise en œuvre depuis un véhicule. Dans un rapport sur la défense sol-air en France et en Europe, publié il y a deux ans, les députés Jean-Louis Thiériot et Natalia Pouzyreff avaient avancé l’idée d’équiper l’armée de Terre avec un tel système. C’est un « enjeu opérationnel pour nos troupes » mais aussi un « enjeu industriel » dans la mesure où il faudra « faire admettre le [calibre] 40 mm comme standard de l’Otan », ce qui « n’est pas le cas aujourd’hui », sauf pour le domaine naval, avait soutenu M. Thiériot. Mais ce n’est pas l’armée de Terre qui s’intéresse de près au RAPIDFire… mais l’armée de l’Air & de l’Espace. C’est en effet ce qu’ont avancé KNDS France et Thales lors de la présentation de la version « terrestre » de leur système d’arme rapproché, à l’occasion du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget. « Par sa technologie, RAPIDFire est adaptable à différentes applications. Une adaptation terrestre est ainsi en cours d’instruction, sur la base d’échanges avec l’armée de l’Air et de l’Espace française, en quête d’une solution de protection de ses bases aériennes sur le territoire national, comme en projection, pour la protection de pièces à haute valeur ajoutée », ont en effet indiqué les industriels. Deux sous-versions de ce RapidFire terrestre sont prévues. La première, semi-mobile, se présente sous la forme d’une plateforme de 6 mètres posée sur le sol afin d’assurer la protection d’un site particulier. Quant à la seconde, elle peut être installée à bord d’un véhicule pour être éventuellement déployée sur un théâtre d’opérations. Un tel système aurait sans doute permis aux forces aériennes russes d’éviter de perdre plusieurs bombardiers stratégiques T-95 et Tu-22 lors de l’attaque de quatre de leurs bases aériennes par des drones FPV ukrainiens, le 1er juin dernier. En matière de lutte antiaérienne, et conformément à la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, la DGA a d’ores et déjà commandé 30 blindés Serval DSA [défense sol-air], équipés de tourelle automatisée ATLAS RC, de deux missiles MISTRAL « prêts au tir », d’une conduite de tir et de capteurs permettant une surveillance jour/nuit. Ces engins sont destinés à l’armée de Terre. En outre, ils seront rejoints par 24 Serval LAD [lutte anti drone], doté d’un tourelleau téléopérée muni d’un canon de 30 mm, d’un radar et d’un détecteur RF [radiofréquence].
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Today, 1:04 AM
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Dans un contexte stratégique bouleversé par la guerre israélo-iranienne, la coopération entre services se poursuit sur les dossiers clés pour la France et Israël.
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Today, 1:00 AM
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La filiale commune à Safran et Airbus affichera sur son stand son savoir-faire dans le domaine du missile M51 pour la dissuasion nucléaire,...-Aéro - Spatial
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Today, 12:58 AM
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Au Salon du Bourget, Leonardo et Baykar ont signé officiellement la naissance de leur société commune dans le domaine des drones de...-Aéro - Spatial
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Today, 12:53 AM
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The Israeli Air Force has just released footage showing the destruction of two F-14 Tomcats (likely non-operational) on the ground. The Israel Defense
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Today, 12:52 AM
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Les ministres de la Défense de quatre pays nordiques ont signé une lettre d'intention pour que certains d’entre eux viennent
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Today, 12:51 AM
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Ce vendredi 13 juin 2025 Israël s’est lancée dans une vaste opération appelée Rising Lion visant à détruire en profondeur le programme d’acquisition de l’arme atomique par l’Iran. Parmi les opérations on compte plusieurs actions en profondeur menées par des chasseurs furtifs Lockheed-Martin F-35I Adir armées de munitions de précision. L’emploi de ces avions de 5e génération est confirmé par Téhéran qui annonce en avoir descendu au moins trois, ce que Tel-Aviv dément farouchement. Essayons donc de démêler le vrai du faux dans cette affaire. Officiellement en ce lundi 16 juin 2025 Heyl Ha’Avir dispose de quarante-cinq F-35I Adir sur les soixante-quinze qu’elle a commandé à Lockheed-Martin. Si on en croit l’agence de presse officielle iranienne IRNA ce chiffre serait de quarante-deux. Non pas que l’avionneur américain et l’aviation israélienne aient menti sur les chiffres de livraison c’est simplement que la DCA de la république islamique est censé avoir détruit trois chasseurs furtifs. Avec Rising Lion les F-35I Adir confirme leur statut d’avions de pénétration en profondeur. Rappelons que depuis le samedi 27 mars 1999 on sait qu’un avion de combat furtif ce n’est nullement invulnérable face aux défenses anti-aériennes. Le remarquable Lockheed F-117A Night Hawk l’a démontré en Serbie, abattu par un rustique missile sol-air d’origine soviétique SA-3 Goa. Sur le papier donc l’Iran peut parfaitement avoir descendu un Lockheed-Martin F-35I Adir grâce à une de ses batteries anti-aériennes de facture indigène et/ou russe. D’autant que les chasseurs multi-rôles israéliens ont été employés pour des frappes en profondeur au-dessus du territoire iranien. On leur attribue notamment des attaques contre le réacteur nucléaire d’Arak et contre le centre de recherches atomiques de Khorramabad, tous deux dans l’ouest du pays. Il semble que les F-35I Adir aient également été employé contre des cibles plus politiques à Téhéran, notamment des responsables militaires. Or dès le samedi 14 juin au matin l’agence de presse IRNA, totalement sous contrôle du régime ultra autoritaire des mollahs, annonçait la destruction de deux Lockheed-Martin F-35I Adir. L’un serait le fait d’un tir de missile sol-air Bavar 373 de conception et de fabrication locale et le deuxième aurait été descendu par la chasse iranienne, sans que le type de l’avion n’ait été décrit. Si la première option est largement envisageable la seconde est totalement fantaisiste, chacun sachant bien que les intercepteurs et chasseurs de supériorité aériennes de l’Iran sont bien incapables aujourd’hui de venir à bout d’un avion aussi moderne que le F-35I. Dans les deux cas le pilote israélien se serait éjecté et aurait été capturé par les forces du régime iranien. Hier matin, dimanche 15 juin 2025, la même agence IRNA annonçait photo à l’appui qu’un troisième F-35I Adir avait été descendu également par une batterie de DCA. Et là encore le pilote éjecté avait été fait prisonnier par les troupes iraniennes. Dans les trois cas Heyl Ha’Avir dément formellement et toutes les ambassades israéliennes dans le monde lui emboitent le pas sur les plateaux des chaînes de télé. Les « restes d’un F-35I Adir » selon l’agence de presse iranienne IRNA. Alors qui croire ? La propagande d’état d’Israël vaut-elle mieux que celle de l’Iran ? Il faut dire que la seule photo d’une supposée épave de Lockheed-Martin F-35I Adir abattu n’a rien de convaincante. D’abord l’agence IRNA ne la date pas clairement, elle ne la géolocalise pas, et nous montre des restes d’un avion monoréacteur qui pourrait bien être un F-35I Adir tout comme un F-16I Sufa. Car ô miracle les marquages de nationalité à étoile de David sont encore parfaitement visibles, le réacteur du chasseur fonctionnant et éclairant la nuit iranienne. On pourrait même y voir un Qaher 313 maquillé aux marquages de l’ennemi. Factuellement rien n’interdit de penser que l’Iran a bien descendu entre un et trois Lockheed-Martin F-35I Adir en deux nuits de raids aériens d’Israël. Ce chiffre est bien moins exagéré que les cinq Dassault Aviation Rafale EH/DH qui ont été revendiqués par les Pakistanais le mois dernier. Et surtout l’état hébreu reconnait parfaitement avoir engagé ses chasseurs furtifs contre des cibles ennemies. Désormais la balle est dans le camp de… la crédibilité. Il faut cependant savoir que si réellement entre un et trois F-35I Adir ont été abattu par l’Iran ce serait historique. Il s’agirait ainsi du ou des premiers exemplaires de l’avion furtif d’origine américaine détruits en opération de combat. Jusque là les seuls avions perdus l’avaient été accidentellement. Affaire à suivre.
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Today, 12:48 AM
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Et pourquoi ne pas mettre en œuvre un drone avec des capacités d’alerte précoce, soit un avion AWACS de taille réduite ayant l’opportunité d’être engageable rapidement et depuis des pistes décentralisées ? C’est exactement ce à quoi travaillent le fabricant américain de drones General Atomics et l’avionneur suédois Saab. Le futur MQ-9 doté de nacelles AEW @ Saab L’annonce Dans un communiqué, General Atomics Aeronautical Systems, Inc. s’associe à l’avionneur Saab pour développer une capacité d’alerte précoce et de contrôle aéroporté Airborn Early Warning (AEW) pour sa gamme d’avions télépilotés MQ-9B, qui comprend les modèles SkyGuardian® et SeaGuardian, le Protector du Royaume-Uni et le nouveau modèle MQ-9B STOL (Short Takeoff and Landing) actuellement en développement. General Atomics précise vouloir faire voler un système AEW sur MQ-9B en 2026. « Les menaces aériennes de haute et de basse technologie posent toutes deux des défis majeurs aux forces aériennes mondiales », a déclaré David R. Alexander, président de General Atomics. C’est dans cette optique que les deux entreprises travaillent sur une solution AEW abordable qui transformera les opérations contre les missiles de croisière sophistiqués et les essaims de drones simples mais dangereux. Cette solution doit également offrir la capacité AEW dans des zones qui n’existent pas aujourd’hui, comme à partir de certains navires de guerre de la marine en mer. La coopération Pour les deux entreprises, il s’agit d’associer les capteurs AEW de Saab au système d’avion sans pilote (UAS) le MQ-9B. En mer ou au-dessus de terre, l’ensemble des missions AEW sur MQ-9B mettra la domination aérienne à portée de main à un coût inférieur à celui des plates-formes existantes. La solution MQ-9B AEW doit permettre, si elle est validée, une détection en altitude critique pour se défendre contre les menaces aériennes tactiques, les missiles guidés, les drones et d’autres menaces à une fraction du coût des plates-formes habitées. La disponibilité opérationnelle des UAS à moyenne altitude et à longue endurance est plus élevée que celle des avions militaires et, en tant que plate-forme sans pilote, son équipage n’est pas mis en danger. L’AEW pour le MQ-9B augmentera les flottes existantes d’AEW en étendant leur portée effective. Cela donne également aux forces aériennes qui ont besoin d’AEW, mais qui manquent de plates-formes existantes, un moyen puissant et abordable de contrer les menaces. L’offre AEW de General Atomic et Saab couvrira un large éventail d’applications, notamment la détection précoce et l’alerte ; la détection et le suivi à longue portée ; le suivi simultané des cibles et l’intégration flexible du système de combat, en toute ligne de vue et connectivité SATCOM. General Atomics MQ-9B SkyGuardian MQ-9B SkyGuardian @ General Atomics Le MQ-9B SkyGuardian est la prochaine génération de systèmes d’aéronefs télépilotés (RPAS), fournissant des services de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) persistants dans le monde entier. SkyGuardian est conçu pour voler au-dessus de l’horizon par satellite jusqu’à 40 heures dans tous les types de temps et s’intégrer en toute sécurité dans l’espace aérien civil, permettant aux forces conjointes et aux autorités civiles de fournir une connaissance de la situation en temps réel partout dans le monde, de jour comme de nuit. L’avion est équipé du radar multimode révolutionnaire Lynx, d’un capteur électro-optique/infrarouge (EO/IR) avancé, d’un décollage et d’un atterrissage automatiques, et dispose d’une envergure plus longue que ses prédécesseurs à 79 pieds (24 m). En plus de son endurance de pointe et de ses capacités de surveillance supérieures, SkyGuardian s’intègre de manière transparente aux autres plates-formes, systèmes et technologies de ses utilisateurs, élargissant considérablement les ensembles de missions multidomaines de la plate-forme. Le SkyGuardian est dérivé d’une famille de systèmes qui a atteint plus de 8 millions d’heures de vol au cours de la dernière décennie, soutenant des opérations dans le monde entier, du champ de bataille aux efforts environnementaux et humanitaires. S’appuyant sur cette expérience, SkyGuardian offre une capacité de charge utile améliorée et un système d’architecture ouverte qui permet à l’avion d’intégrer les charges utiles de capteurs les plus avancées pour la collecte de renseignements, la capacité de survie et même les charges utiles cinétiques pour des environnements opérationnels plus complexes. SkyGuardian dispose de neuf points d’ancrage (8 ailes, 1 axe) avec une capacité de charge utile externe maximale de Cela permet aux forces armées et aux gouvernements d’intégrer facilement des charges utiles souveraines et des systèmes de mission pour leurs propres solutions sur mesure. Le MQ-9B, SkyGuardian est conçu dès le départ non seulement pour répondre aux normes de l’OTAN (STANAG 4671), mais aussi pour se conformer aux exigences de l’espace aérien civil aux États-Unis et dans le monde entier. À l’aide du système de détection et d’évitement unique en son genre et de la station de contrôle au sol certifiable de GA-ASI, SkyGuardian s’intègre de manière transparente au trafic aérien normal, tout comme les autres avions commerciaux. La station de vol à distance de SkyGuardian donne aux opérateurs une image du trafic aérien similaire, sinon meilleure, que le cockpit d’un avion avec équipage humain. Au fil des ans, General Atomic a travaillé en étroite collaboration avec la Federal Aviation Administration des États-Unis et l’Autorité de l’aviation civile du Royaume-Uni pour approuver le MQ-9B pour le vol dans l’espace aérien civil. La Royal Air Force du Royaume-Uni ouvre actuellement la voie et sera la première force à exploiter cet avion sous sa propre désignation, Protector RG Mk1.
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Today, 12:43 AM
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Le 1ᵉʳ juin 2025, dans le cadre de l'opération Spiderweb, quatre bases aériennes russes ont été la cible d’une attaque coordonnée impliquant plusieurs
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Today, 12:39 AM
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Pour les deux partenaires, il s’agit d’« offrir une réponse souveraine, modulaire, au juste coût et immédiatement opérationnelle face aux besoins croissants et aux missions complexes des forces de sécurité, des garde-côtes et des autorités de défense aux marches maritimes de l’Europe ».
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Today, 12:39 AM
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En coopération avec la Marine nationale, la DGA a décidé de lancer CapXDN afin de répondre à l’accroissement sensible des besoins d’essais de la flotte française en matière d’engins robotisés, de surface, sous-marins ou aériens. Cela, alors que l’emploi de drones, en particulier dans le domaine maritime, est en plein essor et rebat les cartes du combat naval. La nouvelle CapXDN est co-pilotée par DGA Techniques navales et par le Centre d’expérimentation des programmes navals (CEPN).
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Today, 1:19 AM
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The mysterious migration could signal a major contingency being put in place or even a change in U.S. policy on the Iran-Israel war.
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Today, 1:18 AM
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En septembre 2022, les forces russes utilisèrent pour la première fois des drones Shahed-136, de facture iranienne, contre les positions tenues par l’armée ukrainienne dans la région de Koupiansk. Depuis, l’usage de cet engin, produit en Russie sous la dénomination « Geran 2 », n’a cessé de s’intensifier, au point que, depuis le début du mois de juin, 2 800 ont été lancés en direction de l’Ukraine, selon des chiffres communiqués par Kiev. Le Shahed/Geran est un drone de type OWA [One Way Attack, attaque à sens unique]. Produit à grande échelle et peu coûteux [entre 20 000 et 50 000 dollars l’unité], il est capable de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour frapper un dispositif adverse dans la profondeur. Cependant, peu manœuvrable et relativement lent, il est vulnérable. D’ailleurs, entre 70 et 90 % de ces engins sont abattus par la défense aérienne ukrainienne. En réalité, et comme l’a récemment expliqué le général Vincent Breton, le directeur du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations [CICDE], l’efficacité des Shahed/Geran réside dans leur nombre. « Ils viennent saturer les défenses aériennes […] et ainsi faciliter la tâche aux missiles plus performants qui franchissent plus facilement les rideaux défensifs ukrainiens. Donc, le low-cost sature et le high-cost vient exploiter cette saturation », a-t-il développé. D’où le projet « One Way Effector » que le missilier MBDA vient de dévoiler à l’occasion de la 55e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace [SIAE], qui vient de débuter, ce 16 juin. En 2023, MBDA avait présenté la munition téléopérée [MTO] « Mutant » [ou Akeron RCH 140], développée selon une approche « Produit Minimum Viable » avec le droniste Delair, dans le cadre du projet LARINAE, lancé par l’Agence de l’innovation de défense un an plus tôt. Puis a suivi l’Akeron RCH170, une MTO plus performante, avec une portée de 70 km et une capacité de fonctionner en essaim. La solution One Way Effector ne repose pas seulement sur une MTO ou un OWA performante, ayant une portée d’au moins 500 km : elle vise surtout à produire de tels appareils en très grande quantité car l’objectif, avance MBDA, est de trouver un « compromis entre le besoin de masse et de performance, à moindre coût ». « Tiré depuis le sol dans une logique de salve » et doté d’une « charge militaire suffisamment importante », One Way Effector va « exercer une pression constante sur la défense anti-aérienne de l’adversaire », explique MBDA. Et d’ajouter : « Ce nouvel effecteur oblige ainsi les défenses anti-aériennes les plus sophistiquées à se découvrir, facilitant leur repérage et leur neutralisation, conjointement avec l’utilisation d’autres systèmes de frappe longue portée ». Dans les pages du Journal du Dimanche, Éric Béranger, le PDG de MBDA, a précisé que l’objectif est de produire au moins 1 000 unités par mois. Ce qui représente un changement d’échelle majeur quand on sait que, par exemple, 40 missiles antiaériens MISTRAL sont assemblés tous les mois. D’où la nécessité de nouer des partenariats avec « un droniste et des acteurs industriels du domaine civil, notamment du secteur de l’automobile », afin de mettre en place un « schéma de production innovant ». « Incontestablement, l’industrie automobile maîtrise la production en grande série, ce qui n’était pas le cas traditionnellement dans le secteur missilier, du moins avant le conflit en Ukraine. Aujourd’hui, cette capacité à répondre rapidement à une demande accrue devient cruciale », a expliqué M. Béranger au JDD, après avoir précisé que l’industriel en question était un « acteur majeur » dont la « production est en France ». Alors que le marché automobile français s’enfonce dans la crise [comme ailleurs au sein de l’Union européenne] et que la concurrence chinoise attend son heure avec ses voitures électriques, le secteur peut sans doute trouver sans salut dans la diversification de ses activités. Le 6 juin, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a indiqué qu’un constructeur automobile français, qu’il n’a pas voulu citer, allait produire des drones en Ukraine, en association avec une PME spécialisée. Plus tard, Renault a confirmé avoir été sollicité, avant de préciser qu’il n’avait « pris aucune décision à ce stade ».
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Today, 1:17 AM
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En lien avec la stratégie spatiale de défense publiée en 2019 [et qui va faire l’objet d’une actualisation], la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 a fait de la capacité d’action dans l’espace une priorité. D’où le lancement du programme ARES [action et résilience spatiale] par la Direction générale de l’armement [DGA]. Celui-ci repose sur trois piliers : surveillance de l’espace, conduite des opérations spatiales et action vers et dans l’espace. Plusieurs projets sont en cours, comme Astreo, qui vise à développer une capacité de commandement et de contrôle [C2] en ayant recours à un supercalculateur pour le traitement massif des données de surveillance spatiale, BLOOMLASE [aveuglement des satellites d’observation adverses depuis le sol], FLAMHE [capacité de neutraliser un satellite en orbite au moyen d’une arme à énergie dirigée], YODA [Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile], et TOUTATIS [Test en Orbite d’Utilisation de Techniques d’Action contre les Tentatives d’ingérences Spatiales] ou encore SALAZAR [étude pour capturer des engins dangereux en orbite]. Le développement d’un drone spatial, à l’image du X-37 américain ou le CSSHQ chinois permettrait d’accroître les capacités d’intervention en orbite. Un tel projet avait été évoqué par un rapport parlementaire publié en 2020, soit au moment où il était question d’élaborer un plan de relance pour la Base industrielle et technologique de défense [BITD] lors de la pandémie de covid-19. Une telle idée avait déjà été avancée par Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation. « Qui contrôle l’espace contrôlera ce qu’il y a en dessous. Il faudra être dans l’espace avec très certainement des avions spatiaux à un horizon de quinze à vingt ans », avait-il dit au cours d’une conférence donnée devant l’association des Centraliens, en novembre 2018. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, en avril dernier, M. Trappier revint à la charge. « Il n’y a pas d’avion spatial aujourd’hui. J’en ai l’idée. La volonté, je l’ai. Mais j’ai l’impression que ça n’intéresse personne. Si j’étais provocateur, ce que je ne suis absolument pas, je dirais que les seuls qui sont intéressés sont les Américains. Mais avec les Français, c’est difficile », avait-il déploré. Or, l’armée de l’Air & de l’Espace a régulièrement témoigné de son intérêt pour une telle capacité. D’ailleurs, en 2019, alors qu’il dirigeait l’Agence de l’innovation de défense [AID] avant de prendre les rênes de la DGA, Emmanuel Chiva avait évoqué le développement possible d’un avion spatial. « Nous discutons avec Dassault Aviation et la DGA, en particulier le SASD [Service d’architecture de systèmes de défense]. Nous portons également des projets avec des sociétés que nous soutenons. C’est le cas d’Unseenlabs et de Cailabs », avait-il dit, à l’occasion d’un entretien accordé à La Tribune. Visiblement, M. Trappier avait forcé le trait devant les députés. En effet, interrogé par Le Figaro [édition du 16 juin] avant l’ouverture du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, il a évoqué le projet d’avion spatial « VORTEX ». « Nous visons le marché de la mobilité dans l’espace, un domaine où la Chine, la Russie et les États-Unis avancent très vite. L’espace devient un terrain de compétition stratégique, économique et scientifique. La France a besoin de cette capacité. Et Dassault a les compétences en aérodynamique, dans les commandes de vol, le guidage et le dialogue homme-machine », a d’abord rappelé M. Trappier. Et d’ajouter : « Nous travaillons sur Vortex, c’est son nom de code. Il s’agit à terme d’un ‘avion spatial’, un véhicule habité, capable de manœuvrer dans l’espace et de revenir sur Terre, une sorte de navette spatiale », à l’image du projet Hermès, abandonné au début des années 1990 à cause de dissensions avec l’Allemagne. Cet avion spatial fait l’objet d’un travail mené avec l’appui de la DGA et du Centre national des études spatiales [CNES], a précisé M. Trappier. « Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage. Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer », a-t-il expliqué, avant d’estimer que ce projet pourrait être conduit dans le cadre d’une coopération avec des partenaires européens. Photo : Projet d’avion spatial VEHRA, de Dassault Aviation. Précurseur de Vortex ?
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Today, 1:00 AM
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Tirant les leçons de la guerre en Ukraine, le missilier européen MBDA accélère sur le développement de drones kamikazes capables de...-Salon du Bourget
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Today, 12:58 AM
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Au salon du Bourget, cinq des neuf stands des entreprises israéliennes ont été fermés. Elbit Systems, Rafael, IAI, Aeronautics et Uvision...-Aéro - Spatial
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Today, 12:53 AM
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Around 30 KC-135 and KC-46 tankers departed the U.S. headed to Europe, but their final destination is unknown. In the night between June 15 and 16, 2025,
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Today, 12:53 AM
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Pairing Saab’s AEW sensors with the long-range, high-endurance MQ-9B allows persistent surveillance at low cost even from aircraft carriers. General
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Today, 12:52 AM
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Airbus Helicopters a dévoilé une solution baptisée HTeaming, une gamme de systèmes permettant aux équipages d'hélicoptères de prendre le contrôle
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Romain
Today, 12:49 AM
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L’Italie a toujours su fabriquer d’excellents jets d’entraînement, parmi les meilleurs de la planète. Ce jeudi 12 juin 2025 l’Aeronautica Militare organisait sur le base aérienne de Galatina la cérémonie d’adieu de l’Aermacchi MB-339A/CD au sein du 61° Stormo. C’est le Leonardo M-345 qui le remplace donc dans le rôle d’avion d’entraînement intermédiaire et avancé. Un nouvel avion qui cependant n’a pas (encore) toutes les fonctionnalités de son prédécesseur. Une page se tourne, un roman s’achève quasiment. En effet avec la fin annoncée du MB-339 au sein du 61°Stormo c’est aussi une partie de l’histoire aéronautique italienne qui prend fin : celle des avions d’entraînement Aermacchi initiée avec le légendaire MB-326. Les jets d’entraînement à aile basse laissent la place à des avions plus conventionnels, peut-être aussi moins folichons. Rappelons, à toutes fins utiles, que ce Leonardo M-345 descend directement du SIAI-Marchetti S.211 refusé en son temps par la même Aeronautica Militare qui lui préféra… l’Aermacchi MB-339. On appelle cela l’ironie du sort. Un MB-339 entraîne trois M-345 avec lui au-dessus du vignoble des Pouilles. Pour le coup les aviateurs italiens avaient bien fait les choses en fin de semaine dernière sur la célèbre base école des Pouilles. De nombreux anciens pilotes de MB-339 étaient présents, instructeurs bien sûr mais aussi ex élèves qui avaient appris l’art du pilotage de jet sur cette machine. Ils virent donc en direct la passation de flambeau entre les deux avions, l’ancien et le nouveau. Même la météo était au rendez-vous avec un soleil omniprésent et pas le moindre nuage dans le ciel. Le T-345 remplace donc le T-339, selon leurs désignations militaires italiennes. Pour autant si le nouvel arrivant apporte de réels évolutions positives comme le glass cockpit ou la liaison 16 il n’a pas toutes les fonctionnalités de son prédécesseur. Il n’est pas ravitaillable en vol. Car ça c’était la vraie force du T-339 (dans sa version MB-339CD) par rapport à tous les autres jets d’entraînement en Europe, de pouvoir se former à la maîtrise du ravitaillement en vol. La perche pouvait être employée sèche aussi bien que fonctionnelle. On ignore actuellement quand les T-345 disposeront d’une telle fonctionnalité, et si d’ailleurs elle est prévue dessus. Sous certains aspects le M-345 ressemble a un mini Alpha Jet monoréacteur. La carrière du MB-339 n’est cependant pas encore totalement finie dans l’Aeronautica Militare. D’abord les exemplaires des Frecce Tricolori volent toujours, en attente de leur remplacement. Ensuite quelques appareils d’entraînement vont encore servir le temps que Leonardo ait livré l’intégralité des M-345 commandés.
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Romain
Today, 12:46 AM
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MBDA créé la surprise au salon du Bourget avec le drone d'attaque à longue portée OWE, conçu pour être produit à 1000 exemplaires par mois
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Today, 12:40 AM
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C’est le plus grand drone aérien lancé à ce jour par Delair, dont le modèle DT46 a déjà été expérimenté à plusieurs reprises sur des bâtiments de la Marine nationale, où cet engin semble d'ailleurs apprécié.
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Romain
Today, 12:39 AM
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Après une nuit orageuse dans l'ouest de la France, il n’est pas encore 5h30 du matin et le jour se lève à peine. Le soleil est de toute façon bien caché sous une épaisse couverture nuageuse qui s’accompagne d’une légère averse. En progressant dans les chemins qui serpentent les dunes de la plage du Magouëro, à Plouhinec dans le Morbihan, aucune lumière ne laisse présager des activités militaires en cours. Soudain, une longue colonne de soldats suréquipés apparaît dans la nuit, tels des fantômes. Le débarquement a déjà commencé.
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