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Today, 1:02 AM
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Moscou ne se prive plus de recruter parmi les migrants chinois présents sur son territoire pour remplumer ses bases arrière, tandis que les soldats russes combattent sur le front. Une tendance à la
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Today, 12:58 AM
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L’an passé, dans le cadre de son nouveau plan stratégique, intitulé « armée de Terre de combat », l’armée de Terre s’est concentrée sur la réorganisation de ses grands commandements, désormais au nombre de quatre, avec le commandement de la force opérationnelle terrestre [CFOT], la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre [DRHAT], la Direction centrale de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres [DCSIMMT] et le Commandement du combat futur [CCF]. En outre, elle a créé quatre nouveaux commandements dits « Alpha » [CAPR, CALT, CAST, CATNC] lesquels sont chargés de « mettre en synergie et de préparer les forces placées sous leurs ordres ». Désormais, il est question de décliner ce plan stratégique au niveau des brigades. Pour rappel, ce dernier fait du principe de subsidiarité une « ligne directrice forte de la transformation de l’armée de Terre », l’idée étant de passer de la « culture de la norme à celle de l’intention, de la responsabilité et du résultat ». En clair, il s’agit de donner plus d’autonomie aux « brigadiers » [c’est-à-dire les généraux commandant ces brigades] dans plusieurs domaines définis [gestion du personnel, soutien, infrastructures, etc.], dans la limite des « directives et du cadre fixé par les contrats opérationnels ». Ce qui suppose qu’ils aient la main sur les moyens financiers nécessaires. Dans la dernière Lettre du CEMAT, qui vient d’être diffusée, l’armée de Terre indique ainsi que 2025 sera « l’année des brigades ». Concrètement, celles-ci auront plus de latitude dans quatre domaines. Ainsi, détaille le document, la « subsidiarité » sera « renforcée en matière RH [ressources humaines], dans l’attribution de primes individuelles [prime de lien en service, prime du combattant terrestre, prime de commandement et de responsabilité militaire] et l’adaptation de la dotation ‘habillement’ des soldats au moyen d’une enveloppe financière ». En outre, le « plan de subsidiarité budgétaire permettant de marquer les efforts vers les unités » sera reconduit, que ce soit pour l’entretien des infrastructures, la condition du personnel, la préparation opérationnelle ou encore la communication. Ainsi, précise la Lettre du CEMAT, la « mise en place d’enveloppes de ressources liées à l’activité et à l’entraînement permettront au brigadier de définir la meilleure ambition opérationnelle » en fonction des moyens qui lui auront été alloués. Par ailleurs, l’objectif de l’armée de Terre est de confier, là où c’est possible, les « prérogatives du soutien local », qui relèvent de Bases de défense, à ses commandants de brigades. « Ce double casquettage doit fournir les leviers favorables à la coordination des effets des soutiens, sans remise en cause des prérogatives des chaînes de soutien. Cette évolution s’accompagne d’un regroupement des Bases de défense pour atteindre une taille critique d’environ 10 000 personnes » [soutenues], explique-t-elle. Enfin, les brigades interarmes verront leurs « capacités de soutien propre accrues » avec la montée en puissance des « compagnies de commandement de transmission et de soutien » [CCTS]. Quoi qu’il en soit, ces mesures doivent permettre d’atteindre l’un des objectifs de l’armée de Terre pour 2025 : celui de disposer d’une brigade « bonne de guerre ». C’est le « premier jalon opérationnel de la remontée en puissance vers une composante terrestre réactive, puissante et endurante », souligne la Lettre du CEMAT. Et d’ajouter : « Véritable échelon de cohérence, la brigade doit concilier l’exigence d’une réactivité accrue et la nécessaire amélioration du fonctionnement au quotidien de l’armée de Terre en opération permanente ».
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Today, 12:56 AM
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Today, 12:55 AM
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An unidentified Heavy Combined Arms Brigade of the People’s Liberation Army Ground Force (PLAGF) conducted a fortified area assault drill under the 81st Group Army, part of the Central Theater Command. The exercise showcased the PLA’s evolving battlefield strategies, integrating advanced equipment such as anti-drone "cope cages" on main battle tanks. The drill featured a
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Today, 12:55 AM
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Thousands of drones manufactured in Lithuania and intended for delivery to Ukraine remain in storage, with delays attributed to bureaucratic hurdles. The drones, procured to support Ukraine’s military efforts, were initially expected to reach their destination by the end of 2024. Manufacturers warn that the delays are impacting Ukraine's ability to defend itself effectively. One
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Today, 12:53 AM
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Au nord-ouest de la deuxième ville des Etats-Unis, la demi-douzaine de foyers qui a tué au moins 10 personnes et a fait évacuer 180 000 habitants n’était toujours pas circonscrite ce vendredi matin. Et ce, malgré le renfort d’aéronefs et leurs interventions soutenues, à la faveur d’une accalmie temporaire des vents violents qui attisent les flammes depuis mardi. Des dizaines d’avions-citernes et d’hélicoptères larguent donc sans relâche de l’eau et du produit retardant sur les flammes qui ravagent la mégalopole californienne. Dans un environnement pas toujours propice aux interventions des pompiers (du fait de la météo contraire, du relief escarpé et des difficultés d’accès routier), avions-citernes et hélicoptères sont un outil essentiel pour lutter contre les flammes. Un Chinook du Los Angeles County Fire dept. Jeudi, les hélicoptères et les avions ont effectué plusieurs centaines de largages. Non sans risques. Ainsi un Canadair CL-415 Super Scooper capable de déverser des centaines de litres d’eau à la fois, a été cloué au sol après être entré en collision avec un drone. L’accident n’a pas fait de blessé, mais l’Autorité fédérale de l’aviation civile a annoncé une enquête, et averti que toute personne faisant voler des drones dans des zones d’incendie était passible d’un an de prison. Par ailleurs équipages et aéronefs sont soumis à un rythme exigeant qui révèle les limites des moyens aériens mis en oeuvre par les autorités locales. Un C-130 de lutte contre le feu sur l’une des bases de Cal Fire. La principale flotte d’aéronefs de lutte contre le feu est celle de Cal Fire, le California Department of Forestry and Fire Protection. Cal Fire aligne plus de 62 avions dont : – 23 S-2T (des Tracker modifiés) pour larguer 4 200 litres d’eau et du produit retardant, – 15 OV-10 (des appareils légers bipoutres construits à partir de 1964) pour repérer les départs de feux et guider les colonnes de pompiers dans les zones d’accès difficile, – 12 hélicoptères UH-1H (d’ex-Huey de l’US Army), – une demi-douzaine d’hélicoptères Sikorsky S-70i pour succéder aux Huey, – 7 C-130 Hercules équipés de MAFFS, pour Modular Aerial Fire Fighting Systems. Les MAFFS (photo ci-dessous, Cal Fire) sont des systèmes portables de livraison par air qui peuvent être insérés dans des avions militaires C-130 sans modifications structurelles majeures pour les convertir en avions-citernes. La Californie est le seul État américain à disposer d’une telle flotte aérienne de lutte contre le feu. Ses appareils sont déployés sur 25 aérodromes et bases, ce qui leur permet d’intervenir rapidement sur tout le territoire de l’Etat en cas de départ de feu. La flotte externalisée Les avions et les hélicoptères appartiennent à CalFire mais leur maintenance et la mise en oeuvre de ces appareils sont externalisées depuis 2001 à la société DynCorp, l’une des grandes sociétés militaires privées (SMP) américaines qui a diversifie ses activités dans la lutte contre les catastrophes naturelles. Dans le cadre de ce contrat GO-CO (Government owned, Contractor operated, soit « propriété de l’État, mais mis en œuvre par un sous-traitant privé »), DynCorp fournissait 90 mécaniciens et 54 pilotes. Pour une soixantaine de millions de dollars par an, DynCorp assurait donc une majeure partie du service de lutte contre les incendies en Californie où près de 5000 départ de feux de forêt sont recensés chaque année. Un C-130 Hercules (photo Cal Fire) La SMP DynCorp a été racheté en 2020 par le groupe Amentum (53 000 employés) qui est devenu avec l’acquisition de PAE, une autre grande société militaire privée US, l’un des leaders mondiaux dans le domaine des services militaires et sécuritaires externalisés. Le groupe a repris les marchés de DynCorp dont ceux de gestion et opération des flottes d’aéronefs de lutte contre le feu, en Californie et en Australie par exemple. Ces missions ne sont pas sans risques: en juillet dernier, un Cessna de Cal Fire avec deux employés d’Amentum à bord s’est écrasé dans le comté de Humboldt, tuant les deux occupants.
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Today, 12:51 AM
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La conception et la construction d’un patrouilleur des Affaires maritimes à empreinte environnementale réduite ont été confiées à la société SOCARENAM et à la société d’architecture navale Mauric pour 24 865 992 euros Ce bâtiment est destiné à remplacer l’Iris, patrouilleur des Affaires maritimes mis en service en 1989 et acquis par les Maritimes en 1996, basé à La Rochelle depuis 2021 (photos Mauric). Les missions essentielles de ce bâtiment concernent la police et la surveillance des pêches maritimes, le respect des règlements environnementaux, la surveillance des pollutions et de la navigation. Il assure aussi des missions d’assistance aux personnes, des missions de service public et de représentation de l’administration française des Affaires maritimes. Il avait été décidé au début de l’année 2024 de faire construire un patrouilleur de 50 à 55 m, conçu pour naviguer sans restriction dans le golfe de Gascogne, à empreinte environnementale réduite et doté notamment de moyens de propulsion à taux d’émissions réduits. Selon l’appel d’offres, étaient attendues les solutions innovantes en matière de respect de l’environnement et de réduction de la consommation en carburant suivantes: • le traitement des gaz d’échappement, • le traitement des eaux noires et grises, • le tri et stockage des poubelles • la propulsion hybride, • un aileron fixe de type « hull Vane », • une assistance vélique. • la récupération de la chaleur fatale des moteurs. Il est doté d’une propulsion, de moyens de production d’énergie et de standards de construction robustes et efficaces lui permettant de naviguer sur la façade Atlantique et notamment dans le golfe de Gascogne sans aucune restriction. Le faible niveau d’émissions atmosphériques de ce navire, notamment grâce à une assistance vélique et une propulsion principale diesel/électrique permettent notamment de naviguer dans les conditions les plus respectueuses de l’environnement à proximité et dans les ports et en zones côtières sensibles. Les affaires maritimes disposent de quatre patrouilleurs basés à Brest, La Rochelle, Le Havre et Marseille. En juin 2023, les Affaires maritimes avaient réceptionné le patrouilleur Gyptis, particulièrement innovant et performant sur le plan énergétique et environnemental. Doté d’une motorisation hybride, d’une coque en aluminium et de panneaux solaires, il consomme 40% moins de carburant et émet 70% de pollution en moins dans l’air et en mer (CO2, oxyde d’azote, bruit, eaux usées et peintures non biocides).
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Today, 12:50 AM
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Le 25 novembre dernier, j’ai publié un post intitulé « L’Allemagne va répertorier ses bunkers; la Suisse, la Pologne et la Suède rénovent leurs abris ». J’y décrivais les efforts de plusieurs pays européens pour moderniser et développer leur parc d’abris. A la liste de ces pays, il faut désormais ajouter la Norvège. En effet, lors de la présentation vendredi d’un Livre blanc sur l’état de préparation du pays en cas de crise et de guerre, le gouvernement de la Norvège a annoncé vouloir rétablir l’obligation de construire des abris antiaériens dans les nouveaux bâtiments. Selon ce Livre blanc, la Norvège dispose aujourd’hui d’environ 20 000 abris ayant la capacité d’accueillir au total environ 45% de sa population (76% dans la capitale, Oslo), contre 90% en Finlande, 80% au Danemark et 70% en Suède. « A l’avenir, nous devons tenir compte et nous préparer à gérer des crises et des guerres », a déclaré la ministre norvégienne de la Justice, Emilie Enger Mehl, également en charge des situations d’urgence. Voisine immédiate de la Russie, la Norvège, membre de l’Otan, avait renoncé à une telle obligation en 1998, après l’implosion de l’URSS et la fin de la Guerre froide. Ce projet de futures constructions fait partie de la centaine de mesures proposées pour accroître l’état de préparation du pays. Parmi les autres mesures envisagées, le gouvernement veut porter de 8000 à 12000 le nombre de personnes mobilisables au sein de la Défense civile et accroître l’autonomie alimentaire pour atteindre un taux d’autosuffisance de 50% d’ici 2030.
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Today, 12:48 AM
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L’ambassade US à Cotonou (Bénin) a confirmé le crash d’un hélicoptère S-61N appartenant à CHI Aviation. L’accident n’a pas fait de blessé parmi l’équipage de cet hélicoptère. La société est sous contrat avec l’AFRICOM dans le cadre du marché Trans-Africa Airlift Support Contract (depuis 2017). Selon des témoins, un second S-61N est intervenu pour secourir l’équipage: CHI Aviation (pour Construction Helicopters, Inc.) a été créé en 1980 et dispose d’une flotte de S-61N, de Chinook, de Casa 212 et de King Air B-300. CHI Aviation compte parmi le petit groupe de prestataires de service aériens déployé en Afrique pour le compte du Pentagone (parmi eux on trouve AAR Airlift Group, Berry Aviation et Erickson Helicopters). En 2020 et 2021, l’AFRICOM a ainsi passé un marché de 170 millions de dollars avec CHI Aviation pour du transport de fret et de personnels, des évacuations sanitaires, du sauvetage et des largages.
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Today, 12:47 AM
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Selon le média allemand « Handelsblatt », le constructeur de moteurs Deutz a soumis une offre fin 2024 pour racheter ThyssenKrupp marine systems (TKMS), pilier de l’industrie de défense allemande.
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Today, 12:46 AM
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Lancée au-dessus ou en dessous de la surface, autopropulsée vers sa cible et dotée d’une ogive explosive, la torpille est encore l’arme principale des sous-marins dont le nombre va croissant avec près de cinq cents unités opérationnelles dans quarante marines.
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Today, 12:44 AM
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Tehran (AFP) Jan 10, 2025 - Iranian state TV on Friday showed the commander of the Islamic Revolutionary Guard Corps touring an underground missile base used in an attack against Israel, hours after fighters marched through Tehran.
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Today, 12:35 AM
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Ils doivent prochainement être remplacés par les tous nouveaux HH-60W Jolly Green II. Pour autant ce jeudi 9 janvier 2024 ce sont bien deux Sikorsky HH-60G Pavehawk appartenant aux 129th Rescue Squadron qui sont entrés dans la danse afin de lutter contre les incendies qui ravagent actuellement Los Angeles. Pour l’occasion ils ont troqué leur équipement de recherches et de sauvetage au combat pour un Bambi bucket. Et bien sûr ils ont reçu les fameux Pink Glow des hélicoptères militaires américains menant des missions anti incendies. Particularité notable le 129th Rescue Squadron appartient à l’Air National Guard de Californie, via le 129th Rescue Wing auquel il est rattaché. Pourtant cette unité de recherches et de sauvetages au combat opèrent généralement pour le compte de l’Air Combat Command et de l’Air Force Special Operations Command. Mais depuis cette fin de semaine cela a quelque peu changé. En effet deux hélicoptères ont été repeints et ont vu leurs mitrailleuses de sabord et leurs équipements spéciaux déposés. Depuis ils participent à la guerre contre les flammes, principalement au-dessus du secteur de Palissade. Dotés chacun d’un Bambi bucket de 3000 litres ils peuvent attaquer le feu au plus près grâces à leurs capacités de vols à basse altitude. Leur caméra thermique couplée à un FLIR monté dans le nez leur permet en outre d’opérer également de nuit. Une pratique qui demeure extrêmement dangereuse en raison du relief vallonné de la ville et des nombreux fils électriques qui la jalonnent. À Los Angeles très peu de câbles électriques sont enterrés, principalement à cause des séismes. Le HH-60G Pavehawk codé 840… … et celui codé 841. En fait le 129th Rescue Squadron se prépare à cette action anti incendie depuis une grosse quinzaine d’années. Les premiers essais d’adaptation des Bambi buckets sur leurs HH-60G Pavehawk remontent à l’hiver 2008-2009. Ils ont ensuite été engagés sporadiquement sur des feux de moyenne importance. Los Angeles en ce début d’année 2025 c’est un peu leur entrée dans la cours des grands. Pour l’occasion ils ont délaissé leur nid de Moffett Federal Airfield au sud de San Francisco pour l’aéroport de Van Nuys où sont stationnés de nombreux hélicoptères engagés dans les vols contre l’incendie. Les deux hélicos en question portent les codes spéciaux 840 et 841. On remarquera que l’idée de supprimer les marquages roses semble avoir été abandonné. Et c’est tant mieux, ça donne un certain je ne sais quoi à ces machines. Affaire à suivre.
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Today, 1:01 AM
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Jusqu’à présent, étant donné que la doctrine française en matière de défense repose sur la dissuasion nucléaire, l’armée de Terre n’a pas montré un intérêt particulier aux moyens conventionnels de frappe dans la profondeur, contrairement à l’armée de l’Air & de l’Espace et à la Marine nationale, qui, respectivement, mettent en œuvre les missiles de croisière SCALP EG et MdCN. Aussi, elle ne dispose actuellement que d’une poignée de Lance-roquettes unitaires [LRU], capables d’atteindre une cible située à 70 km de distance. Aussi, avec les retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine, et après l’avoir longtemps négligée, l’armée de Terre entend se doter d’une telle capacité. D’où le programme FLP-T [Frappe longue portée terrestre], lequel doit lui permettre d’aller au-delà du simple remplacement des neuf derniers LRU encore en service au sein du 1er Régiment d’Artillerie [RA] puisqu’il est question d’en acquérir au moins vingt-six exemplaires à l’horizon 2035. Ce programme FLP-T va de pair avec l’ambition de l’armée de Terre de prendre la direction d’un corps d’armée au sein de l’Otan. Aussi, l’enjeu est qu’elle ait les moyens de frapper des cibles situées à 120/150 km de distance [ce qui correspond à la responsabilité d’un corps d’armée]. Voire plus, s’il s’agit d’obtenir des effets au niveau interarmées ou stratégique. C’est d’ailleurs la raison d’être d’un second projet qui, appelé ELSA [European Long Range Strike Approach], doit faire l’objet d’une coopération entre la France, l’Italie, l’Allemagne, la Pologne, le Royaume-Uni et la Suède. Pour le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, le projet ELSA ne s’oppose pas à la dissuasion nucléaire : il la complète, voire la renforce. « La question des frappes à longue ou à très longue distance, pour les Français, c’est toujours quelque chose qui est un peu tabou parce que, en fait, on n’a pas le droit de parler de dissuasion conventionnelle quand on est une puissance dotée. Mais enfin, j’ai brisé ce tabou depuis déjà plusieurs mois en disant : ‘même une puissance dotée a besoin d’adosser sa dissuasion nucléaire sur un système de dissuasion conventionnelle, en tout cas, des forces conventionnelles importantes’ », avait-il en effet expliqué, en juin dernier, lors du lancement de ce projet. Quoi qu’il en soit, commentant une étude sur la frappe dans la profondeur récemment publiée par l’Institut français des relations internationales [IFRI], le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, a expliqué que cette capacité ne devait pas reposer sur les seuls missiles à longue portée dans la mesure où les moyens de déni et d’interdiction d’accès [A2/AD, pour Anti-Access/Area Denial] sont toujours plus performants. « La frappe dans la profondeur répond au besoin de produire des effets décisifs, cinétiques mais pas seulement. Au-delà du champ de bataille, elle a pour objet de percer les systèmes de défense d’un ennemi pour frapper ses centres de gravité et l’affaiblir durablement », a d’abord expliqué le CEMAT, via le réseau social LinkedIn. En outre, a-t-il souligné, elle « influence directement les jeux d’alliances et les équilibres sécuritaires régionaux et internationaux ». Ainsi, a-t-il détaillé, « l’Ukraine a procédé à l’acquisition de nouvelles capacités dans ce domaine en développant des gammes variées de drones longue portée » tandis que « l’armée russe utilise des salves balistiques mixtes mêlant effets de saturation et de précision ». En clair, il ne suffit pas de disposer de missiles de longue portée à la fois performants et précis [donc onéreux]… Ces derniers doivent être complétés par d’autres effecteurs, moins perfectionnés et pouvant donc être acquis en grande quantité. « L’avenir de la frappe dans la profondeur réside probablement dans des capacités de salves mixtes, combinant effet de saturation par des effecteurs peu chers et rustiques et effet de pénétration par des vecteurs haut de gamme précis et puissants », estime le général Schill. Ces « effecteurs rustiques » pourraient être des munitions téléopérées [MTO], comme le Shahed-136 iranien [ou Geran-2], que les forces russes utilisent massivement, en complément des missiles de longue portée tirés contre les infrastructures critiques ukrainiennes. « En s’appuyant sur la Direction générale de l’armement [DGA] qui organise un solide partenariat avec les industriels de défense, l’armée de Terre travaille, en lien avec les autres armées, au développement de ces capacités de frappe dans la profondeur ainsi qu’à l’amélioration des moyens de se prémunir de celles de ses ennemis putatifs : protection anti-aérienne, anti-missile, capacité de brouillage », a rappelé le CEMAT. Mais cet effort n’est pas suffisant. « En parallèle, la constitution d’une flotte de drones permettra un autre type de frappe dans la profondeur », a fait valoir le général Schill. Et d’assurer que « l’armée de Terre poursuit ses réflexions et ses adaptations pour garantir son efficacité dès ce soir et être prête au combat de demain ».
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Today, 12:57 AM
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Annoncée au mois de novembre dernier par la firme israélienne Elbit Systems qui n'avait pas dévoilé l'identité du pays client, révélée ce
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Today, 12:56 AM
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Defense analyst Nicholas Drummond has highlighted the escalating costs of main battle tanks, warning that current procurement practices are unsustainable. In a post shared on social media, Drummond stated that small order quantities since the 1990s and inflation have driven the cost of a single tank to over €20 million. “Today, thanks to small order
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Today, 12:55 AM
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American technology firm Shield AI has revealed details of its V-BAT drone's deployment and testing in Ukraine during 2024. In a year-end summary, the company confirmed that its vertical takeoff and landing (VTOL) unmanned aerial vehicle (UAV) was used under real combat conditions to assess performance and resilience against Russian electronic warfare (EW). The V-BAT
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Today, 12:54 AM
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Russian media channels recently published a video claiming to show a successful strike on a "Western-made radar system" allegedly operated by Ukrainian forces. However, defense analysts have identified the destroyed system as a rare North Korean surface-to-air missile (SAM) system, possibly in Russian service. The footage, originally shared by the Russian channel "Povernutye na Voynie,"
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Today, 12:51 AM
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Après l’armée de l’Air et de l’Espace en 2023, à Mont-de-Marsan, et la Marine nationale à Cherbourg-en-Cotentin le 19 janvier 2024, c’est l’armée de Terre qui va accueillir le président de la République pour ses traditionnels vœux aux armées. Emmanuel Macron est attendu, le 20 janvier, au quartier Leschi, à Cesson-Sévigné, à l’est de Rennes. Connu essentiellement du grand public pour son école des transmissions, le site militaire de la métropole rennaise a connu le 6 février 2024 une évolution importante des entités qu’il abrite avec: – la transformation du commandement des systèmes d’information et de communication (le Comsic, créé en 2016) en commandement de l’appui terrestre numérique et cyber (CATNC), – la création de la brigade d’appui numérique et cyber (BANC), – l’évolution de l’École des transmissions (ETRS) en École des transmissions, du numérique et du cyber (ETNC). Cette emprise abrite donc désormais le Commandement de l’appui terrestre numérique et cyber (CATNC) créé en février 2024, tout comme la Brigade d’appui numérique et cyber (BANC). Cette brigade, responsable de la conduite de la mise en œuvre de la manœuvre numérique et cyber, a pour mission de répondre aux évolutions constantes du besoin des forces en matière d’échanges (flux, architecture de réseaux, etc.), de traitement et de sécurisation de l’information (systèmes d’informations, systèmes d’armes, drones, robotisation, etc.). La BANC rassemble les 5 régiments de transmission (28e, 40e, 41e, 48e, 53e); s’y ajoutera cette année un bataillon cyber qui englobera les 807e et 808e compagnies basées à Rennes. Moins de deux mois après la 9e édition de l’European Cyber Week, organisée à Rennes, ce déplacement du président de la République pour les vœux aux armées mettrait à nouveau les projecteurs sur la Bretagne, et particulièrement la place rennaise, qui est un épicentre majeur des systèmes d’informations des armées, de la cyberdéfense mais aussi, depuis le printemps, de l’intelligence artificielle souveraine.
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Today, 12:50 AM
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La DGA a notifié le 31 décembre 2024, à Babcock International France Aviation, le marché relatif à la formation des pilotes de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine national. Selon le ministère des Armées, ce marché apportera des gains significatifs en matière d’optimisation de la formation des pilotes, en améliorant sa qualité tout en assurant une véritable continuité de la formation. Enfin, la rationalisation de la phase élémentaire sur un seul site avec un seul type d’avion permettra de réduire la durée du cursus de formation. L’objectif visé est l’optimisation de la formation des pilotes de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine nationale en rassemblant les moyens nécessaires à la phase élémentaire sur un seul et même site, tout en donnant une part accrue à la simulation avec des outils pédagogiques modernes. Cette notification concerne la dernière phase du processus de modernisation de la formation des pilotes de chasse et de transport, engagée il y a plusieurs années au profit des forces. L’opération Mentor est destinée à rénover la formation effectuée à Cognac (16) et à Salon-de-Provence (13) des pilotes de chasse et de transport des deux armées. Baptisé Mentor 2, le récent marché comprend le déploiement à Salon-de-Provence de 22 aéronefs Pilatus PC-7 MKX et de 12 simulateurs de vol développés par Exail. Mentor 2, seconde étape de cette opération de modernisation verra, à terme, l’ensemble de la flotte de GROB 120A de Cognac, et de Cirrus SR20 de Salon-de-Provence, remplacée par un unique aéronef, le Pilatus PC-7 MKX implanté sur le site provençal. Plus moderne que ses prédécesseurs et équipé d’un turbopropulseur, il se rapproche davantage des performances et de l’instrumentation des avions que les élèves seront appelés à piloter à l’issue de leur formation.
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Today, 12:49 AM
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Ce samedi, l’armée français a officiellement quitté Abéché dans l’est du Tchad et elle a donc rétrocédé aux forces tchadiennes une seconde emprise, après celle de Faya. Voir mon post du 6 janvier. Le camp Capitaine Croci (du nom d’un pilote de Jaguar décédé en janvier 1984) est désormais vide de sa présence française. Quatre-vingt-dix militaires sur les 120 que comptait l’emprise ont décollé vers N’Djamena; un premier convoi de matériel avait pris la route du port de Douala dès vendredi soir, a indiqué un responsable des forces françaises au Sahel cité par l’AFP. La cérémonie de ce samedi précède celle qui verra les militaires français quitter la capitale tchadienne et la dernière emprise située près de l’aéroport international. Je rappelle que les autorités tchadiennes réclament un départ effectif des troupes françaises pour le 31 janvier. Une date « impérative », « irréversible » et « non négociable », selon le ministre tchadien des armées. Des médias tchadiens ont rendu compte de départ de ce matin: Le ministre des Armées et des Anciens Combattants, Issakha Maloua Djamous, a présidé la cérémonie de rétrocession de la base militaire française d’Abéché à l’armée tchadienne.
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Today, 12:48 AM
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L’ESSD américaine Amentum s’est vu attribuer le contrat Global Prepositioned Materiel Services (GPMS) du commandement Centre des forces aériennes US (USCENTAF) pour la fourniture et la modernisation de solutions de stockage et de maintenance des stocks prépositionnées. Ce contrat a une valeur de 447 millions de dollars. L’AOR du commandement Centre des forces aériennes US couvre une zone qui va de l’Afghanistan à Israël. A noter que depuis 2022, dans le cadre d’un autre marché de 147 millions de dollars, Amentum gère le même type de marché GPMS pour les US Air Forces in Europe (USAFE). Ainsi Amentum fortifie, non seulement, sa position sur le marché de la gestion des stocks prépositionnés (elle gère des APS en Allemagne, en Pologne, au Qatar et au Koweït), mais aussi son rôle de prestataire majeur de l’US Air Force. En décembre dernier, la société avait déjà décroché un autre marche au profit de l’USCENTAF: Amentum va contribuer aux opérations de gestion des bases aériennes, au contrôle aérien et à la maintenance dans les pays du golfe Persique, en Irak, en Jordanie. Sur le territoire US, elle remplira les mêmes fonctions à la Shaw Air Force Base en Caroline du Sud et à la Joint Base Langley-Eustisen Virginie. La valeur de ce marché est de 279 millions de dollars et sa durée pourra courir jusqu’en 2031. En 2022, la société avait déjà raflé un marché de 147 millions de dollars au profit de l’US Air Forces en Europe (8 pays étaient concernés) dans le cadre du programme Global Prepositioned Materiel Services.
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Today, 12:47 AM
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Dévastée par le cyclone Chido mi-décembre, Mayotte bénéficie du soutien de quelques navires pour son ravitaillement, donc le BSAOM « Champlain » et le « Malin » de la Marine nationale. Mais contrairement au précédent de l’île Saint-Martin, également frappée par un cyclone en 2017, aucun porte-hélicoptères amphibie (PHA) n’a été dépêché.
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Today, 12:44 AM
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L'état-major de l'armée ukrainienne a dit mercredi 8 janvier, avoir frappé avec des drones, un dépôt pétrolier à Engels, où est basée l'aviation stratégique russe. L'attaque à 500 kilomètres de la frontière…
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Today, 12:38 AM
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Décoller en alpha scramble pour aller identifier et intercepter des avions russes c’est un peu leur quotidien. Aussi les pilotes des McDonnell-Douglas F/A-18C Hornet de l’Ilmavoimat seront comme des poissons dans l’eau dans quelques jours en Islande. Nouveaux arrivés dans l’OTAN ils vont s’essayer à la défense aérienne du plus septentrional des états insulaires européens. Un déploiement qui durera environ un mois. Ce sont quatre de ces avions de combat biréacteurs qui arriveront fin janvier sur le base de l’OTAN de Keflavik pour une durée de quatre semaines. Ils seront appuyés par un avion de transport tactique Airbus Military C-295M qui assurera les rotations entre l’Islande et la Finlande durant toute la période de la participation à Icelandic Air Policing. Ils pourront notamment transporter les pièces détachées et l’armement nécessaire à cette mission ô combien essentielle à la fois à la stabilité islandaise autant qu’à sa position stratégique en Atlantique Nord. Rappelons que ce petit pays d’un peu moins de 400 000 habitants ne possède aucune force aérienne, se limitant à quelques aéronefs pour ses garde-côtes. L’Islande est donc totalement dépendante de l’OTAN et de la mission Icelandic Air Policing mise en place en 2008. Moins régulière que Baltic Air Policing elle permet cependant d’éloigner correctement les avions stratégiques russes comme les Tupolev Tu-95 Bear et Tu-160 Blackjack qui seraient tenter de violer sa souveraineté. En temps normaux Icelandic Air Policing est plutôt la chasse gardée de l’Aeronautica Militare, de la Luftforsvaret, de la Royal Air Force, et de l’US Air Force. L’Ilmavoimat rentre donc ici dans la cours des grands. À l’instar de leurs collègues norvégiens, fraichement déployés en Pologne, les pilotes finlandais de McDonnell-Douglas F/A-18C Hornet se sont faits une spécialité d’intercepter les avions russes le long de leurs 1313 kilomètres de frontières communes. Ils savent donc parfaitement canaliser le côté très cowboy des pilotes envoyés par Moscou. Il les tiennent à bonne distance. Un véritable atout pour l’OTAN en Islande dans les prochaines semaines, il ne faut pas en douter. Bien que désormais anciens les chasseurs finlandais demeurent parfaitement adaptés aux missions de police du ciel de l’alliance Atlantique. Car malgré l’enlisement de la guerre contre la démocratie ukrainienne l’aviation russe continue de titiller les Alliés comme les pilotes français ont pu s’en rendre compte en mer Baltique le jour de Noël. Il ne faut donc rien lâcher sur les flancs orientaux et septentrionaux et l’Union Européenne. D’où la mission des F/A-18C Hornet finlandais. Affaire à suivre.
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