Washington DC (UPI) Jun 14, 2025 -
Iran and Israel exchanged more airstrikes overnight Friday and continuing into late Saturday after Israel mainly attacked Iranian nuclear and military targets two days ago.

L’industriel a remporté un contrat de 135 millions d’euros pour une période de trois ans qui doit permettre le déchargement du combustible des réacteurs de quatre anciens sous-marins nucléaires de la Royal Navy, une première depuis plus de 20 ans. Le ministère de la Défense britannique avait en effet suspendu cette activité en 2004. Les installations de Babcock à la base navale de Devonport, près de Plymouth, dans le sud-ouest de l’Angleterre, n’étaient alors plus aux normes requises.

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Ce samedi, l’Ukraine a rapatrié 1200 nouveaux corps remis par la Russie. Il s’agit de la 3e étape d’un accord conclu lors de récentes négociations entre les belligérants à Istanbul. L’annonce a été faite par le Centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre, la structure gouvernementale ukrainienne chargées du dossier.

Ces 1.200 corps supplémentaires sont ceux de citoyens ukrainiens, dont des militaires », a indiqué sur Telegram le Centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre.

Au total, les deux camps ont procédé à trois rounds d’échanges de prisonniers. L’Ukraine avait récupéré 1.212 corps mercredi, 1.200 autres vendredi et autant samedi.

Le prototype du drone Male de combat AAROK, conçu et développé par Turgis & Gaillard, vient d’achever avec succès sa campagne de roulage à grande vitesse sur l’aérodrome de Blois-Le Breuil. Ce jalon technique, préalable au premier vol, consacre quatre années d’efforts industriels « menés dans un esprit d’innovation, de résilience et de souveraineté ». Avec cette campagne réussie, Turgis & Gaillard confirme que le programme AAROK est prêt pour son premier vol.

Le prototype sera présenté pour la première fois au public lors du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget, du 16 au 22 juin 2025.

Alors que l’Europe fait face à une reconfiguration profonde de ses équilibres stratégiques, AAROK s’impose comme la démonstration tangible de la capacité de l’industrie française à concevoir un système de drone de combat end-to-end, 100 % national, dans des délais maîtrisés.

Le prototype AAROK 001 (immatriculé F-WROK), autorisé par la DGAC après inspection réglementaire, a été soumis à une série d’essais de roulage haute vitesse visant à simuler les contraintes d’un décollage opérationnel. Ces essais ont permis de valider une stabilité aérodynamique exemplaire, des performances d’accélération supérieures aux prévisions, une endurance et un freinage maîtrisés sur longue distance et la robustesse des systèmes en configuration de puissance maximale.

Pour réussir, les combats aériens devront s'appuyer sur la collaboration entre partenaires. Les pilotes verront aussi leur formation et leur métier évoluer. Des spécialistes de la défense, présents à la table ronde sur l'avion de combat de demain, ont dévoilé leur vision à l'occasion du Paris Air Forum, organisé par La Tribune le 13 juin.

Trois ans depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, les dirigeants de plusieurs fleurons de l’armement intervenus lors de l’édition 2025 de Paris Air Forum ont dressé le tableau de leurs avancées pour produire, à l’heure de l’économie de guerre, plus et plus vite. Optimisation de la

OPINION - Nouvelle chronique du groupe de réflexions Mars qui donne un éclairage nouveau sur le conflit excessivement meurtrier engagé par l’État Israël à Gaza, le silence criant de l'Europe et une France sans force. Par le groupe de réflexions Mars.

Le salon du Bourget n’a pas encore débuté que Dassault Aviation focalise déjà une grande partie de l’attention médiatique. Pour représenter le Rafale F5, le

Deux de ces nouvelles vedettes ont été réalisées dans le cadre du programme ayant vu la réalisation du nouveau porte-hélicoptères d’assaut italien Trieste, qui a officiellement été intégré dans la Marina militare en décembre 2024. Le contrat, notifié au constructeur italien Fincantieri, comprenait des capacités annexes pour ce bâtiment, dont deux unités d’interception et d'assaut. Leur fabrication a été sous-traitée au chantier Baglietto de La Spezia, qui les a livrées en 2023.  

BALTOPS est le plus grand exercice militaire annuel à dominante maritime dans la région, dont c’est la 54èm édition cette année. BALTOPS 25 est dirigé par la 6ème flotte de l’US Navy et commandé opérationnellement depuis le quartier général du Naval Striking and Support Forces NATO (STRIKFORNATO) d’Oeiras, au Portugal. L’US Navy indique que l’exercice doit permettre de renforcer différentes capacités qui vont des opérations amphibies à la défense anti-aérienne en passant par la lutte anti-sous-marine, la guerre des mines ou encore les opérations d’évacuations médicales. 

Avec un budget annoncé en baisse de 26%, l’US Forest Service (USFS), l’organisme fédéral chargé de la lutte contre les feux de forêts, a des sueurs froides. L’été qui approche signifie que le risque d’incendies déjà élevé (les incendies de janvier dernier à Los Angeles étaient catastrophiques et ont fait au moins 30 morts) va augmenter et que les moyens seront insuffisants: l’USFS dispose actuellement de 37 équipes de gestion des incidents qui se déploient lors d’incendies à grande échelle pour fournir des services de soutien et de conseil, soit moins que les 42 équipes dont elle disposait en 2024.

Le chef de l’USFS, Tom Schultz, a reconnu que son agence avait supprimé 4 200 postes grâce à un programme de prolongation de congés payés et 600 autres grâce à des départs à la retraite anticipée. Mais il a concédé qu’il était obligé de prendre des mesures de ré-enrôlement pour pouvoir disposer des 11000 pompiers fédéraux nécessaires sur le terrain.

Et il manque toujours du personnel pour occuper des « postes critiques ». Effectivement, les pompiers ne peuvent pas être engagés sur le terrain s’il n’y a pas suffisamment de personnel « pour traiter les salaires ou garantir que les contrats sont en place pour acheter de nouveaux camions, obtenir du carburant, remplacer les pneus et effectuer les réparations », comme l’expliquait récemment à Government Executive Bobbie Scopa, pompier fédéral de longue date et ancien chef de la section des opérations de l’USFS, qui défend désormais ses anciens collègues au sein de la structure syndicale Grassroots Wildland Firefighters.

Trump évite de mettre de l’huile sur les braises
Les risques croissants en matière de climat et de sécurité publique, et les pressions syndicales et communautaires, ont convaincu le président Trump de récemment prendre des mesures.

C’est pourquoi il a signé le 12 juin un executive order: »EMPOWERING COMMONSENSE WILDFIRE PREVENTION AND RESPONSE« . Il y préconise « de consolider les programmes de lutte contre les incendies de forêt afin de parvenir à l’utilisation la plus efficace et la plus efficiente des bureaux de lutte contre les incendies de forêt, des organismes de coordination, des programmes, des budgets, des processus d’approvisionnement et de la recherche et, si nécessaire, recommander des mesures supplémentaires pour faire progresser cet objectif. »

Cet executive order satisfait l’International Association of Fire Fighters (lire ici). Effectivement, une meilleurs coordination entre les services de secours et d’incendies fédéraux et locaux est souhaitable. C’est pourquoi le Président a annoncé la création du Federal Wildland Fire Service qui sera intégré au sein du Département de l’Intérieur. Mais Trump ne cite pas l’USFS directement et ne précise pas ce qu’il va en advenir, pas plus qu’il ne mentionne des moyens additionnels pour prévenir les incendies et lutter contre eux.

Il ne revient pas non plus sur la fermeture annoncée de l’Académie nationale des sapeurs-pompiers (la NFA) qui est gérée par l’USFS et qui est le principal établissement fédéral de formation et d’enseignement des pompiers. Le démantèlement de l’USFS serait-il en cours? On peut le craindre.
Des pompiers californiens en action en 2016 (Photo by Frederic J. BROWN / AFP)

Une crise généralisée
Plus largement, c’est l’US Fire Administration (USFA) qui est menacée puisqu’elle fait partie de la Federal Emergency Management Agency (la FEMA) dont l’avenir est plus qu’incertain. L’USFA a ainsi fermé le 1er juin son Emergency Management and Response — Information Sharing and Analysis Center (EMR–ISAC), un organisme de liaison et d’information au profit des services d’incendies et de secours.

Et encore plus largement, c’est l’entière force américaine de lutte contre les incendies qui est en crise. La force fédérale, on vient de le voir, est menacée par une réduction des effectifs; les forces professionnalisées des collectivités coûtent de plus en plus cher à recruter, entraîner et équiper et elles sont souvent externalisées (on pense à CalFire qui sous-traite la gestion et les opérations de sa force aérienne); enfin, le nombre de pompiers volontaires est en chute; il est passé de 900 000 à 700 000 en une trentaine d’années. Et tout ça alors que la population américaine augmente et que les conditions climatiques sont de plus en plus adverses.

En 2024, les neufs États possédant des armes nucléaires ont dépensé plus de 100 milliards de dollars dans leurs arsenaux nucléaires, soit une augmentation d’environ 11 % par rapport à l’année précédente, selon un rapport publié ce vendredi par ICAN, la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (prix Nobel de la paix 2017).

Pour Jean-Marie Collin, directeur de ICAN France, « ces dépenses prouvent qu’aucun des neuf Etats, autoritaires ou démocratiques, n’ont une volonté d’agir pour le désarmement nucléaire; au contraire leur vision de la défense reste basée sur cette théorie de la dissuasion nucléaire dont pourtant l’actualité du conflit entre la Russie et l’Ukraine démontre l’inefficacité ».

Le nouveau rapport sur les « les coûts cachés des armes nucléaires : dépenses en 2024 » (Hidden Costs : Nuclear Weapons Spending in 2024) présente les dépenses cumulées des États possédant des armes nucléaires: la Chine, la Corée du Nord, les Etats-Unis, la France, l’Inde, Israël, le Pakistan, le Royaume-Uni et la Russie, qui ont augmenté de près de 9,9 milliards de dollars par rapport aux dépenses de l’année 2023 :
– les États-Unis ont à nouveau dépensé plus que les autres États possédant des armes nucléaires réunis, avec des dépenses totalisant au moins 56,8 milliards $ (dont 10% vont à l’ESSD Amentum),
– la Chine a été le deuxième pays le plus dépensier avec 12,5 milliards $,
– le troisième montant le plus important, 10,4 milliards $, soit 10 % du total, a été dépensé par le Royaume-Uni,
– quant à la France, depuis le vote (juillet 2023) d’une nouvelle Loi de programmation militaire, ses dépenses s’envolent pour la modernisation et le renouvellement de son arsenal nucléaire. Avec environ 6,4 milliards d’euros dépensés en 2024, la France consacre près de 11 % de son budget militaire à ses forces et infrastructures nucléaires. La France dans une volonté de pérenniser son arsenal nucléaire a dépensé 12 048 euros chaque minute en 2024 pour des armes considérées comme illégales selon le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires.

Washington a informé les autres signataires, l’Australie et le Royaume-Uni, que les Etats-Unis réexaminaient les modalités du projet AUKUS de construction de SNA, projet qui avait provoqué la colère de la France à son annonce en 2021 puisque les Australiens avaient alors dénoncé le contrat avec Naval Group.

Le réexamen a été annoncé dans la nuit du 11 au 12 juin par un porte-parole du ministère américain de la Défense (DoD): « Le ministère examine l’accord AUKUS afin de s’assurer que cette initiative de l’administration précédente est conforme au programme America first du Président », selon le porte-parole. « Cet examen permettra de s’assurer que l’initiative répond aux critères de bon sens de « America first ».

Le communiqué ne précise pas la durée de l’examen ni les raisons de son lancement.

Selon l’US Naval Institute a apporté des précisions dans un article du 11, c’est le bureau du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, qui mène ce réexamen de l’accord AUKUS. L’USNI rappelle que « selon le cadre actuel de l’accord AUKUS, les États-Unis et le Royaume-Uni aideraient la Marine royale australienne à, localement, développer, construire et entretenir une flotte de sous-marins nucléaires. Cependant, ce nouveau modèle de sous-marin nucléaire – un projet conjoint entre le Royaume-Uni et l’Australie baptisé SSN AUKUS – ne sera pas opérationnel avant les années 2040. Entre-temps, les États-Unis vendraient plusieurs de leurs sous-marins d’attaque de classe Virginia à Canberra à partir des années 2030, tandis que l’Australie développerait son infrastructure et sa main-d’œuvre pour les sous-marins nucléaires ».

L’accord donne aux Australiens la possibilité d’acheter jusqu’à cinq sous-marins de classe Virginia. Canberra prévoit déjà d’acheter trois sous-marins aux États-Unis : deux sous-marins de la classe Virginia de type Block IV, déjà en service dans la marine américaine, et un nouveau sous-marin de type Block VII.

Pour sa part, le site d’information américain Politico a indiqué que le principal conseiller politique du Pentagone, Elbridge Colby, qui a exprimé son scepticisme quant à l’intérêt de l’accord AUKUS, mène le réexamen.

Qu’est-ce qui en cause?
Tout simplement, la capacité future de l’industrie navale américaine à construire suffisamment de sous-marins!

Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a assuré que ses équipes parlaient « tous les jours » aux constructeurs américains Electric Boat et Huntington Ingalls pour s’assurer que « leurs besoins soient satisfaits ». Il a reconnu cependant un « fossé » entre les capacités de production actuelle et celles requises de la cadre de l’AUKUS, alors que la construction de sous-marins est, a-t-il dit, « très cruciale » pour la sécurité des Etats-Unis. Sans surprise, il a pointé du doigt la responsabilité de l’administration précédente du démocrate Joe Biden pour avoir « délaissé, négligé » selon lui la base industrielle de construction de sous-marins aux Etats-Unis.

Candeur australienne?
Le coût total du programme, qui vise à s’adapter à la puissance militaire de la Chine, est estimé à au moins 235 milliards de dollars américains sur 30 ans pour l’Australie qui a déjà versé 500 millions aux USA, soit le sixième de l’acompte prévu.

L’Australie s’est déclarée jeudi « très confiante » dans l’avenir l’alliance AUKUS. « Je suis très confiant dans le fait que cela va se faire », a assuré le ministre de la Défense Richard Marles, lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait encore garantir que l’Australie obtiendrait les sous-marins américains. « Je pense que l’examen qui a été annoncé n’est pas une surprise », a-t-il déclaré à la chaîne publique ABC. « Nous sommes au courant depuis un certain temps. Nous nous en réjouissons. C’est quelque chose de tout à fait naturel pour une nouvelle administration ».

A l'heure des réseaux sociaux mondiaux, cybersécurité et lutte informationnelle deviennent les deux faces d'une même guerre. Un sujet au cœur de l'actualité, abordé lors du Paris Air Forum 2025 organisé par La Tribune ce 13 juin.

A l’occasion de la 12ème édition de Paris Air Forum organisé par La Tribune, le délégué général pour l’armement au ministère des Armées a fait le point tant sur les commandes aux industriels de défense et la loi de programmation militaire que sur la priorité de l’espace et les technologies différenciantes dans lesquelles la DGA est désireuse d’investir.

Venu au Paris Air Forum pour décrypter le nouvel ordre mondial instauré par Donald Trump et la Russie, Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, a livré son opinion sur l'embrasement militaire entre Israël et l'Iran. Des évolutions irréversibles, face auxquelles l'Europe joue sa survie.