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March 26, 2024 12:53 AM
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Du Serval à l'export, comment Texelis a pris le train de la défense

Du Serval à l'export, comment Texelis a pris le train de la défense | DEFENSE NEWS | Scoop.it

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De parfait anonyme, Texelis est devenu en quelques années l’un des quatre acteurs incontournables du renouvellement du segment médian de l’armée de Terre. Un « badge SCORPION » qui légitime son entrée en lice pour d’autres programmes français et annonce un nouvel élan à l’export.
Du ferroviaire à la défense

Texelis n’a pas manqué le train de la défense. Inconnu il y a encore deux ou trois ans, ce spécialiste des solutions de mobilité est désormais bien installé dans le paysage grâce au déroulement sans anicroche du programme Serval conduit au profit des armées françaises. Un succès qui, combiné, à plusieurs expériences fructueuses passées, vient appuyer une nouvelle dynamique sur le marché export.

L’entreprise limougeaude achevait 2023 avec un chiffre d’affaires de 112 M€, un résultat « en forte progression par rapport aux 72 M€ enregistrés en 2022 », concomitant de la montée en puissance du segment défense. L’activité restera stable en 2024 avant de partir graduellement à la hausse parallèlement à la montée en cadence de Serval et aux premiers effets de la mise sur marché de Celeris, variante exportable de la solution conçue pour le client français. « Normalement, vers 2027, nous serons pas loin de 200 M€ », prédit Jean Vandel, directeur général de Texelis et responsable de la BU défense.

Cette trajectoire aura une incidence sur le ratio entre activités militaires et civiles. Aujourd’hui équilibré, celui-ci évoluera pour porter la part défense à près de deux-tiers du chiffre d’affaires d’ici trois ans. Les ressources humaines suivent la même courbe. De plus de 400 employés, prestataires et intérimaires, les forces vives grandissent chaque année d’une quinzaine à une vingtaine d’employés en plus, particulièrement dans des bureaux d’étude poussés par plusieurs programmes à venir sur lesquels nous reviendrons. Le gros des troupes oeuvre à Limoges, faisant de Texelis un employeur important à l’échelon régional. Caractéristique rare dans cette filière et qui n’aura pas manqué de surprendre positivement plusieurs haut gradés de passage : l’entreprise agrège à elle seule cinq métiers. « Nous développons, qualifions, fabriquons, intégrons et soutenons », énumère Jean Vandel.

Tous les feux sont aujourd’hui au vert, mais Texelis revient de loin. Héritière d’un site consacré depuis près d’un siècle aux organes mécaniques, l’activité sera ballotée d’industriel en industriel avant de prendre son destin en main en 2009 sous sa dénomination actuelle. Les premières années d’indépendances sont difficiles mais, loin de choisir l’immobilisme, Texelis réagit en créant de nouveaux produits. Elle se rapproche ainsi de Timoney, bureau d’études britannique avec qui la relation s’avérera payante. Les ponts T700 et T900 (7 et 9 tonnes) qui en découleront permettront de prendre pied dans le marché de défense à l’export, avec quelques succès, de l’expérience engrangée et autant de liens établis avec certains systémiers comme le singapourien ST Engineering, le géant américain Lockheed Martin ou le serbe Yugoimport. A contrario, certaines épopées aux Émirats arabes unis, en Afrique du Sud et en Égypte resteront sans suite pour l’instant.

Mais le vrai déclic découle d’un succès empoché dans un tout autre secteur, celui du ferroviaire. En 2013, Texelis décroche un marché majeur avec Siemens pour la fourniture de boggies. « Cela nous a donné un début d’expertise pour un système de mobilité complet allant au-delà des ponts et des boîtes de vitesses », pointe Jean Vandel. L’entreprise limougeaude gagne alors suffisamment en expérience pour être remarquée par Nexter (KNDS France), en recherche d’un partenaire pour fournir la mobilité complète du véhicule proposé pour répondre au marché VBMR Léger conduit au profit de l’armée de Terre. Le duo est sélectionné début 2020 par la Direction générale de l’armement (DGA). L’aventure du Serval commence.
Le Serval, porte d’entrée de Texelis dans le programme SCORPION
(Crédits image : FOB)
L’aventure du Serval

Quatre ans suffisent au groupement momentané d’entreprises formé par Nexter et Texelis pour concevoir, qualifier et lancer la production du Serval, cet autre remplaçant d’un VAB vieillissant. Les quatre premiers exemplaires sont livrés en mai 2022. Moins de deux ans plus tard, plus de 200 véhicules ont été perçus par l’armée de Terre sur les quelque 978 attendus pour le seul programme SCORPION. Le tout sans retard ni obstacle majeur, et malgré un lancement sur fond de crise sanitaire.

Les secrets de ce véhicule manifestement « bien né » ? D’un côté, « des choix généreux » dans la constitution des organes mécaniques dont découle une mobilité « très aimée des forces ». Au coeur de la chaîne, un moteur Cummins de 8,9 L (Euro 3) au couple particulièrement élevé pour un véhicule de 18 tonnes et adapté à un usage en haute altitude, exigence consécutive d’une prise en main par les régiments de la 27e brigade d’infanterie de montagne. La liaison au sol mobilise des éléments modernes, à commencer par des amortisseurs oléo-pneumatiques « à la fois très confortables et permettant de rouler vite en terrain accidenté ». Surtout, Texelis a redoublé d’effort pour intégrer sa chaîne cinématique sur une caisse ne laissant que peu de place, développement de trains arrières (« bras tirés ») inédits à la clef.

De l’autre, un outil industriel innovant inspiré de l’ « esprit start-up ». Une ligne d’assemblage ? Plutôt un ensemble de postes à partir desquels sont conçus les 34 kits constitutifs de la mobilité du Serval. Modulaire et évolutif, l’emprise concentre toutes les fonctions nécessaires dans un espace unique, fonctions de développement et de tests comprises. La méthode conduit peut-être à des étapes supplémentaires de préparation, mais permet de s’appuyer sur des postes simples de montages et favorise le traçage, réduisant in fine les faits techniques et de coûteuses et chronophages opérations de reprise.

Audacieuse, la logique aura porté ses fruits lorsque, au plus fort de l’épidémie de Covid-19, il fallut dédoubler certains postes pour absorber les pics d’activité résultants des aléas d’approvisionnements. Pari gagné donc, malgré la complexité d’un kit de mobilité s’étendant du pneu au tableau de bord, soit 1.200 références à assembler contre environ 150 références pour un pont « classique ».
Un ensemble modulaire de postes plutôt qu’une ligne unidirectionnelle rigide, voilà la stratégie adoptée par Texelis pour gagner en temps et en réactivité
(Crédits image : Florent de Saint Victor/Mars Attaque)

Si une centaine de kits sortent chaque année du site limougeaud, l’approche adoptée anticipe d’emblée la hausse des cadences. En décembre dernier, une seconde tranche de 420 Serval est venue s’ajouter aux 364 déjà commandés. Deux autres tranches de 97 exemplaires sont encore programmées au titre de SCORPION, dont l’une est attendue en 2024. Viendront s’y ajouter les 1.060 véhicules acquis au travers du segment protégé « haut » du programme de « véhicule léger tactique polyvalent » (VLTP P). La production d’un premier lot de 530 unités devrait être notifié cette année.

Résultat : dès 2026, le volume de production annuel sera porté à 200 kits de mobilité, « voire plus ». Rien d’effrayant pour les équipes de Texelis, dont les postes pour l’instant « sous-exploités » et en rythme 1×8, sont dimensionnés pour monter jusqu’à 300 ensembles par an. « Pouvons-nous produire beaucoup plus ? Oui, notre outil est prêt », explique le patron de la société qui investit environ 2 M€ par an dans son outil industriel.

Pour Texelis, le Serval est un gage de crédibilité. « Nous capitalisons désormais sur cet acquis fabuleux, qui nous a permis de nous faire connaître de beaucoup de monde », indique Jean Vandel. Grâce à la mobilité du Serval, l’entreprise a définitivement assis sa crédibilité dans un secteur concurrentiel mais, semble-t-il, davantage en recherche de solutions robustes et éprouvées. Il confère aussi la visibilité nécessaire pour continuer à investir dans la mobilité de demain et se projeter à l’export.
Plein gaz sur l’export

La société n’a pas attendu le succès du Serval pour s’attaquer au marché export et remporter des succès durables. Texelis est ainsi présent sur toutes les versions du véhicule de combat d’infanterie Terrex du singapourien ST Engineering, dans un pays connu pour son absence de compromis sur la qualité attendue et le niveau technologique recherché. « Si pour certaines versions du Terrex quelques ponts seulement ont été livrés dans le cadre du développement de prototypes, les commandes s’élèvent à plusieurs centaines de ponts pour d’autres versions entrées en production », constate le responsable. Et l’histoire se poursuit avec le Terrex s5 récemment dévoilé au dernier salon Singapore Airshow de février.

Autres succès en Serbie, via une relation durable avec Yugoimport, qui a fait de Texelis un partenaire de référence pour l’ensemble de sa gamme de blindés : Lazar, Milosh, etc. Texelis bénéficiant des succès à l’export rencontrés par cet industriel pour y placer également des équipements jusqu’en Amérique du Sud. Il en est de même dans les relations avec Sisu Auto en Finlande, constructeur finlandais du blindé Patria Pasi qui a connu un certain succès à l’export. Un blindé, qui malgré l’homonymie, n’a rien à voir avec l’autre grand industriel local du secteur, Patria.

Autant dire que le fait d’être retenu pour le Serval a été un gage de crédibilité pour Texelis à l’international. En s’appuyant sur la propriété intellectuelle des systèmes développés pour ce véhicule, Texelis a récemment dévoilé une offre dédiée à l’export, Celeris. Pleinement modulaire selon les besoins des plateformistes intéressés, alors généralement en phase de développement de produits, une commande minimale de 10 lots sera néanmoins exigée pour des questions de rentabilité. « Certains éléments « Spécial France » sont évidemment retirés et non proposés à l’export, notamment toute la partie concernant les faisceaux électroniques, les réservoirs auto-obturants, etc. », nous précise-t-on.

Celeris a déjà connu son premier succès en Indonésie avec PT. Sentra Surya Ekajayais (SSE), un acteur privé spécialisé notamment dans les véhicules pour les forces spéciales. La livraison d’un premier lot d’une vingtaine de ponts est prévue pour aider au développement d’un véhicule 4X4 correspondant au besoin de plusieurs centaines de véhicules exprimé à ce jour dans les planifications du ministère de la Défense local. De quoi satisfaire un acteur indonésien tout heureux de ne pas dépendre d’un fournisseur russe, jusque là partenaire récurrent dans la zone dès lors qu’il s’agit de parler de mobilité.

L’export est intégré par Texelis dès le début des réflexions sur les processus d’industrialisation. Ainsi, l’organisation des chaines de montage selon une approche en kits complets (très segmentés et sans prise de pièces en vrac) permet de simplifier le transfert de certains pans ou de l’assemblage complet à des partenaires locaux. Et les perspectives ne manqueront pas à l’export avec des commandes fermes annoncées en 2025 en Belgique pour plusieurs centaines de blindés relevant d’une nouvelle étape du programme de Capacité Motorisée (CaMo), mouvement auquel le Grand-Duché de Luxembourg pourrait venir se greffer. Des fortes marques d’intérêts sont aussi reçues depuis le Moyen-Orient ou en Europe, en Irlande par exemple.
Fruit d’un partenariat avec QinetiQ, cette solution d’hybridation intègre la boîte de vitesses, le moteur, le CTIS et les freins dans un seul ensemble compact. Au centre, un moteur électrique développant une puissance de 55 kW en usage normal et jusqu’à 100 kW en cas de pic. (Crédits image : FOB)
Un avenir bien rempli

Au-delà de futures commandes à l’export, les grands défis à relever ne manquent pas pour Texelis. Le programme Serval n’en est finalement qu’à son commencement, avec la mise en production des premières versions, et avant de nombreuses versions et sous-versions à développer et qualifier. Certaines ont des conséquences fortes sur la partie mobilité, notamment lorsque les équipements envisagés (missiles, canons, radars, mats d’observation, et autres capteurs ou senseurs) modifient le centre de gravité du véhicule. C’est par exemple le cas pour la lutte anti-drones, « sujet chaud du moment ». Les choix initiaux faits sur le véhicule permettent de faire beaucoup de choses en termes de volume et d’emport.

Ensuite, Texelis compte bien proposer son expertise sur plusieurs programmes en cours de réflexion en France. C’est le cas pour l’Engin du Génie de Combat (EGC) pour lequel un consortium a été créé avec Nexter (KNDS France) et CNIM. L’émission d’une Request for Information (RFI) est pour bientôt, mais le cahier des charges ne serait pas encore finalisé quant aux grandes caractéristiques attendues pour ce véhicule : capacités à pousser et à tracter, vitesse attendue pour suivre les autres véhicules au combat, type de mobilité recherché, position de la cabine, etc. Pris dans les débats budgétaires, le déroulé du programme est encore assez chaotique, sans certitude de déboucher prochainement. Et ce, malgré les marques d’intérêt d’autres pays partenaires à se joindre au développement et à l’acquisition d’un un tel véhicule. Dans le domaine du génie toujours, les capacités de bréchage et de contre-minage sont également au cœur des réflexions de Texelis, notamment avec des propositions allant jusqu’à des bras de manutention particuliers adaptés au Serval.

Plus spécifiquement dans le domaine de l’innovation, 3ème axe ou cadran, du plan stratégique de Texelis après le Serval et l’export, plusieurs sujets sont actuellement au cœur des réflexions des équipes du bureau d’études dédié au domaine défense. C’est le cas pour les conséquences de l’hybridation de la propulsion. À ce titre, des discussions avancées sont en cours pour des études sur un Serval hybride, pouvant aller jusqu’à un démonstrateur dans les prochaines années. Dans le même temps, Texelis poursuit, notamment avec son partenaire QinetiQ, les travaux sur la motorisation directement intégrée dans les moyeux des essieux, permettant de vrais gains de place architecturaux. En effet, ce choix permet de retirer plusieurs organes mécaniques habituels. Des études sont aussi menées sur les algorithmes nécessaires pour calibrer cette nouvelle forme de mobilité, via la gestion des servocommandes, du crabotage, etc. « Texelis est prêt à étudier l’intérêt de tels essieux motorisés sur des programmes en cours ou en développement », souligne la société. A l’exemple du programme de véhicule blindé d’aide à l’engagement (VBAE), surtout si cela peut permettre de répondre à des problèmes de choix architecturaux notamment pour gagner en capacité d’emport.

Autre sujet d’importance pour Texelis dans les années à venir, mais à ce jour encore confidentiel, les études portant sur l’extension de la gamme des produits au 6×6 et au 8×8. Des avancées fortes sont en cours dans ce domaine et des annonces sont attendues prochainement sur la partie 8×8. La société a déjà été sélectionnée sur un nouveau programme d’un systémier de 1er rang, non dévoilé à ce stade, et planchera dessus au cours des 24 prochains mois.

Enfin, autre sujet regardé de près par Texelis, le maintien en condition opérationnelle (MCO), 4ème et dernier cadran du plan stratégique. C’est le cas évidemment pour le Serval, qui serait là aussi un défi de premier ordre pour la société en découvrant l’environnement du MCO des armées françaises. « Texelis pourra s’appuyer sur les exigences bien connues du secteur du ferroviaire, où les niveaux de prestation attendus sont particulièrement élevés. Être présent depuis des années sur la Ligne 14 du métro à Paris est un capital fort d’expérience », indique Jean Vandel.

Texelis regarde aussi la reprise du MCO des véhicules haute mobilité (VHM) de l’armée de Terre, le MCO n’étant plus assuré par BAE Systems, le constructeur d’origine de ces chenillés. Le niveau de disponibilité est au plus bas, malgré les efforts d’internalisation, et il y a dès lors urgence. D’autant plus après l’utilisation intensive de ces véhicules au Sahel pendant plusieurs mandats de l’opération Barkhane. Leur architecture n’est finalement pas si éloignée de celle des 4×4, avec un pont, un moteur au centre, un différentiel, un engrenage et des chenilles. Et ce secteur des chenillé est à son tour bien identifié par Texelis comme axe possible de diversification, en pouvant, au-delà du MCO, proposer un ensemble d’organes mécaniques.

Quelques années auront suffi pour projeter cet as de la mobilité au-devant de la scène. Si l’assise offerte par le programme SCORPION est l’un des facteurs déterminants de cette réussite, il est maintenant bien question de repousser l’horizon au-delà du seul Serval, tant en France qu’ailleurs.

Un article co-écrit avec Florent de Saint Victor (Mars Attaque).
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Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
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La Préfecture maritime de l’Atlantique vient d’annoncer que le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Vigilant vient de retourner à l’Ile Longue après 18 mois de travaux intensifs au bassin 8 de la base navale de Brest. Il va pouvoir entamer la dernière phase de ses travaux d’entretien et de modernisation avant de préparer ses essais à la mer (photos Thomas Bruno/Marine Nationale/Défense).

La traversée de la rade est une manœuvre complexe menée avec le concours des moyens de la base navale de Brest et avec une coordination des opérations et de la sécurité assurée par le commandant de la zone maritime Atlantique (CECLANT).

Pour rejoindre sa base, Le Vigilant a donc effectué une traversée de la rade de Brest, « une manœuvre complexe menée avec le concours des moyens de la base navale de Brest et avec une coordination des opérations et de la sécurité assurée par le commandant de la zone maritime Atlantique (CECLANT) », selon la PREMAR.

Cette traversée lance la dernière étape d’un chantier de maintenance d’envergure qui permettra de renouveler le potentiel opérationnel du Vigilant pour les dix prochaines années et de le doter des dernières technologies de pointe.

Les travaux ont débuté à l’automne 2023 sur la base opérationnelle de l’Île Longue avec le retrait des armes et des éléments combustibles de la chaufferie nucléaire et se sont poursuivis à partir de janvier 2024 dans le bassin 8 de Brest. Ce chantier d’indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER) est réalisé sous la responsabilité du service de soutien de la flotte (SSF) et est prioritairement dédié à la réalisation des travaux de maintenance préventive et corrective sur l’ensemble des systèmes du SNLE : production d’énergie, propulsion, sécurité plongée, systèmes de conduite et d’exploitation, amélioration du confort de la vie à bord ; mais aussi sur la coque et les structures.

La Direction générale de l’armement (DGA) participe également à ce chantier. Elle est en charge des améliorations des capacités opérationnelles du sous-marin tandis que le SSF est responsable du traitement des obsolescences de certains systèmes. Menés en parallèle des opérations d’entretien et de réparation, ces travaux donnent au chantier une envergure particulière et représentent un véritable défi technique. Naval Group, maître d’œuvre industriel, coordonne et réalise les travaux.

Cette période a été également une occasion privilégiée pour la DGA et le SSF de confier à Naval Group la réalisation de 700 modifications de modernisation de nombreux systèmes du sous-marin.

Ce chantier majeur aura duré environ 30 mois au total, soit 4 millions d’heures de travail nécessaires à la réalisation des travaux. Au plus fort de l’activité, au bassin 8 de la base navale de Brest, environ 1 000 personnes ont été mobilisées.
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Le britannique Aeralis veut proposer à la Marine nationale une version navalisée de son avion d'entraînement "Dart"

Le britannique Aeralis veut proposer à la Marine nationale une version navalisée de son avion d'entraînement "Dart" | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Avec le remplacement annoncé de ses avions d’entraînement T-45C Goshawk dans le cadre du programme UJTS [Undergraduate Jet Training System], l’US Navy envisage de revoir la formation des pilotes de son aviation embarquée.

En effet, selon les demandes d’informations émises auprès de l’industrie, le Naval Air Systems Command [NAVAIR] s’est mis en quête d’un appareil « existant » devant seulement permettre d’effectuer des simulations d’appontage à terre ainsi que des « phases d’approche » aux abords d’un porte-avions sans aller jusqu’à « toucher » le pont d’envol de celui-ci.

Selon la marine américaine, cette réforme « pédagogique » est rendue possible par les progrès réalisés en matière de simulation en vol ainsi que par certaines innovations technologiques, comme le système ATARI [Aircraft Terminal Approach Remote Inceptor], censé permettre à l’officier de pont de corriger éventuellement la trajectoire d’un aéronef en phase d’approche avant son appontage. L’un des intérêts de cette nouvelle méthode est qu’il ne sera plus besoin de mobiliser un porte-avions pour qualifier les élèves pilotes.

Seulement, ce changement, s’il se confirme, aura des conséquences sur la formation des pilotes de la chasse embarquée française, celle-ci se déroulant aux États-Unis depuis que l’Escadrille 59S, alors basée à Hyères [Var], a retiré du service ses Fouga CM-175 Zéphyr, ces appareils n’ayant pas eu de successeurs. La question est de savoir si les choix de l’US Navy seront en phase avec les besoins de la Marine nationale…

Celle-ci pourrait-elle envisager de former de nouveau ses élèves pilotes en France ? Le problème est que, à l’heure actuelle, il n’existe pas d’avion d’entraînement embarqué pour remplacer le T-45 Goshawk. Mais cela pourrait changer à l’avenir.

En effet, ayant déjà le remplacement des BAe Hawk de la Royal Air Force [RAF] ainsi que celui des Alphajet de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] dans la ligne de mire, le constructeur aéronautique britannique Aeralis envisage de développer une version embarquée de son « Advanced Jet Trainer » [AJT ou Dart], un avion d’entraînement modulaire dont le développement est en cours.

Ayant bénéficié d’un soutien financier de la part du Rapid Capabilities Office de la RAF, l’AJT est un chasseur léger à réaction pouvant se transformer en plusieurs versions différentes en fonction des besoins [entraînement de base, formation avancée, attaque]. Pour cela, il suffit de changer ses ailes et sa motorisation [qui peut être double ou simple]. Selon Aeralis, 85 % des composants sont communs à toutes les déclinaisons de cet avion, ce qui permettrait de réduire de 30% le coût de possession d’une telle flotte.

« Bien que l’AJT soit principalement conçu comme un avion d’entraînement modulaire pour la RAF, sa conception flexible pourrait lui permettre d’être utilisé à d’autres fins », a récemment indiqué le journal The News.

Et d’ajouter : « Une variante navale a également été intégrée au plan de conception, ce qui permettra d’adapter cet avion à une utilisation à bord des porte-avions HMS Prince of Wales et HMS Queen Elizabeth de la Royal Navy. »

Alors qu’Aeralis a annoncé la création d’une filiale en France, l’AJT/Dart a été présenté à la Direction générale de l’armement [DGA] lors d’un « industrial showcase » organisé lors du dernier salon du Bourget.

« Cet événement […] a permis de détailler [notre] stratégie d’industrialisation et de livraison tout en exposant plusieurs systèmes éprouvés ‘sur étagère’ qui équiperont l’avion. Ce choix d’industrialisation est destiné à réduire les risques, les délais et les coûts du programme », a récemment expliqué Aeralis, qui a aussi dit avoir reçu « des expressions d’intérêt marquées » pour son AJT.

En outre, a rappelé l’industriel, « le système modulaire d’Aeralis ne se limite pas au développement d’un programme britannique » car « sa conception a été spécifiquement pensée pour être reproduite en partenariat avec l’industrie française, afin de répondre aux besoins spécifiques de la France tout en conservant une architecture commune ».

Si une version de l’AJT était développée pour répondre aux besoins de la Royal Navy, Aeralis pourrait-il en faire autant pour la Marine nationale ?

« Aeralis a effectivement prévu la possibilité, dès la conception, de développer une version navale de son avion à réaction léger » qui pourra « être adaptée aux besoins de la Marine nationale » et « offrir une option supplémentaire pour le porte-avions Charles de Gaulle », a confié l’industriel britannique à Zone Militaire.

Et d’ajouter : « Le design de l’avion permet d’intégrer une crosse d’appontage et un train renforcé pour une version marine compatible avec le Charles de Gaulle ».

Pour le moment, il s’agit d’un projet qui n’existe que sur le papier… « À date, aucune discussion spécifique sur cette capacité précise n’a été démarrée avec la DGA », a expliqué Aeralis, les versions « démonstration » et « entraînement » qui seront proposées à la RAF et l’AAE devant être « les premières à être développées ».
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DARPA Releases First Official Video of NOMARS USX-1 Defiant USV

DARPA Releases First Official Video of NOMARS USX-1 Defiant USV | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On July 18, 2025, DARPA released the first official footage of NOMARS USX-1 Defiant unmanned surface vessel (USV).
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Robots sous-marins : la Marine nationale va se doter d’une flotte de micro-ROV

Robots sous-marins : la Marine nationale va se doter d’une flotte de micro-ROV | DEFENSE NEWS | Scoop.it
L’essor des engins robotisés se poursuit dans la flotte française, qui s’équipe progressivement de nouveaux moyens aériens, de surface et sous-marins afin de remplir différentes missions et renforcer les capacités de ses unités.
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Le SNLE Le Vigilant débute la dernière phase de son deuxième arrêt technique majeur

Le SNLE Le Vigilant débute la dernière phase de son deuxième arrêt technique majeur | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le 19 janvier 2024, après le débarquement de son armement, de la pyrotechnie et du combustible de sa chaufferie nucléaire, le SNLE Le Vigilant, assisté d’une flottille de remorqueurs, quittait la base de l’Ile Longue, sur la presqu’île de Crozon, pour rejoindre le bassin 8 de la base navale de Brest. C’est là, pendant un passage en cale sèche de 18 mois, que s’est déroulée la phase industrielle de son indisponibilité périodique pour entretien et réparations (IPER), la seconde depuis la mise en service du bâtiment, en 2004.  
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Des Abrams australiens finalement livrés à l'Ukraine

Des Abrams australiens finalement livrés à l'Ukraine | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Dans un communiqué du 19 juillet, le gouvernement australien a confirmé le transfert de la première tranche de chars M1A1 Abrams offerts par l’Australie aux forces armées ukrainiennes.

En réponse à une demande du gouvernement ukrainien, l’Australie avait accepté de fournir 49 chars Abrams pour renforcer sa lutte contre l’invasion illégale et immorale de la Russie. Voir mon communiqué d’octobre 2024.

Selon le communiqué du 19 juillet, « l’Ukraine a désormais pris possession de la majorité de ces chars, la livraison de la dernière tranche étant prévue dans les prochains mois. Les chars Abrams renforceront la mobilité et la puissance de feu des forces armées ukrainiennes et complèteront le soutien d’autres partenaires aux brigades blindées ukrainiennes ».

Ce programme de soutien, d’une valeur d’environ 245 millions de dollars, fait partie d’un package d’aides d’une valeur de 1,5 milliard de dollars que l’Australie a engagée envers l’Ukraine depuis le début du conflit en 2022.

On se souviendra que les USA ont aussi livré des Abrams à Kiev (31 selon le Pentagone) dont un tiers au moins serait hors de combat.
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La RDC et le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, s'engagent pour un cessez-le-feu permanent

La RDC et le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, s'engagent pour un cessez-le-feu permanent | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Le gouvernement de la RDC et le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, ont signé à Doha une déclaration de principes engageant les deux parties à respecter un cessez-le-feu permanent, avec l’ambition d’ouvrir des négociations formelles pour un accord de paix global. Cette avancée, saluée par la communauté internationale, prévoit une feuille de route pour restaurer l’autorité de l’État dans l’est de la RDC, région déstabilisée depuis 30 ans par des conflits récurrents. Les violences, intensifiées ces derniers mois, ont provoqué des milliers de morts et des crises humanitaires majeures. L’accord, aligné sur celui récemment conclu entre la RDC et le Rwanda, fixe un calendrier pour des négociations et une signature définitive d’ici août 2025, tout en soulignant le rôle déterminant du Rwanda dans le dossier. Reste à voir si les engagements seront respectés sur le terrain.
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LRDE Issues RFP for AESA Radar Partner in Su-30MKI Upgrade Project 'Virupaksha'

LRDE Issues RFP for AESA Radar Partner in Su-30MKI Upgrade Project 'Virupaksha' | DEFENSE NEWS | Scoop.it
SOURCE: IDRW.ORG The Electronics and Radar Development Establishment (LRDE), a key laboratory of India’s Defence Research and Development Organisation (DRDO), has taken a significant step forward in modernizing the Indian Air Force’s (IAF) Su-30MKI fleet by releasing a Request for Proposal (RFP) for the selection of a Development-cum-Production Partner (DcPP) for the Virupaksha Active Electronically […]
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Brave1: An innovative defence technology testing programme in Ukraine

Brave1: An innovative defence technology testing programme in Ukraine | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Brave1, an innovative platform, has announced the launch of a defence technology testing programme in Ukraine. The aim of the initiative is to find solutions that can change the course of the war, help Ukrainian defenders and create new standards in the defence technology market.
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