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August 18, 3:40 AM
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(Zonebourse.com) - Lockheed Martin annonce la signature d'un accord avec le ministère polonais de la Défense pour moderniser 48 avions F-16 Block 52+ au standard avancé F-16 Viper. Le programme inclut l'installation du radar APG-83 à antenne active, d'un écran
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August 18, 3:36 AM
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Selon un grand quotidien indien, l’Inde souhaite acquérir 114 avions de combat multirôle pour son armée de l’air. L’avion français serait en pole position.
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August 18, 3:34 AM
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Depuis 2022 et le début de la guerre en Ukraine, l'économie de la guerre est redevenue florissante. Bourges, bastion historique de la Défense terrestre nationale, reprend du galon après une longue traversée du désert
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August 18, 3:32 AM
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La Suisse a cédé et accepté les conditions imposées par les États-Unis concernant l'achat d'avions de combat F-35: elle renonce à exiger un prix fixe et anticipe la prise en charge des surcoûts liés à ce contrat d'armement majeur.
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August 18, 3:30 AM
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L'Aurochs 2, le robot terrestre armé conçu par l'Institut franco-allemand de Saint-Louis, a réussi sa première séquence de tir. La Direction générale de l'armement (DGA) s'apprête désormais à prendre le relais pour des essais techniques approfondis.
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August 18, 3:29 AM
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Le groupe familial allemand Diehl veut investir un milliard d'euros dans l'extension de ses usines d'armement. Son activité défense a vu son chiffre d'affaires bondir de 60 % l'an dernier.
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August 18, 3:27 AM
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Selon plusieurs observateurs, la Russie aurait l’intention de procéder à de nouveaux tests du 9M730 Burevestnik, un missile de croisière à propulsion et à armement nucléaires avec une portée de vol supposée « illimitée ».
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August 18, 3:25 AM
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Pour produire des matériels militaires, il faut un certain nombre d'équipements et de composants. Et pour produire ces composants, il faut des ressources accessibles facilement et à des coûts maîtrisés. Une équation de plus en plus compliquée pour l'industrie de défense américaine.
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August 18, 3:24 AM
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Dix pompiers issus des effectifs du SIS 2B étaient en renfort dans l'Aude, département en proie à un incendie de grande ampleur. De retour ce dimanche 10 août, ils reviennent avec leurs véhicules mobilisés sur l
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August 18, 3:13 AM
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La Suisse pourrait acquérir davantage de matériels militaires américains dans une tentative de faire baisser les 39% de droits de douane appliqués par les États-Unis.
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August 18, 3:08 AM
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Selon la presse indienne, New Delhi étudie la possibilité d’acquérir 114 chasseurs Rafale dans le cadre du programme MRFA. Malgré la concurrence américaine, suédoise et russe, le Rafale F4 reste le grand favori, sur fond de tensions croissantes avec la Chine et le Pakistan.
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August 18, 2:58 AM
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Pour communiquer entre eux, les plongeurs n’ont actuellement pas d’autre solution que de faire des signes – une vingtaine – avec leurs mains. Et quand la visibilité est réduite, le dialogue, si l’on peut dire, est quasiment impossible. D’où l’intérêt du projet de « Talky-Divy » qui, porté par la jeune entreprise 52 Hertz [qui correspond à la fréquence du chant d’une baleine], vise à développer un système vocal de communication sous-marine. Pour cela, 52 Hertz a mis au point un embout doté d’un microphone et de deux écouteurs à conduction osseuse, qui propagent le son par vibrations, « des dents jusqu’aux tympans ». Ce dispositif est complété par un algorithme d’intelligence artificielle censé rendre intelligibles les mots échangés par deux plongeurs. Cet embout particulier est relié à un boîtier dans lequel prennent place une batterie, le système de communication sous-marine et l’algorithme de traitement de la parole. Cette innovation a été distinguée lors du concours Octo’Pousse, organisé par l’Institut français de la mer [IFREMER], en juin 2021. Puis, trois ans plus tard, 52 Hertz a conclu une levée de fonds de plus de 800 000 euros auprès d’investisseurs privés et publics [dont l’IFREMER], ce qui lui a permis de lancer la phase de prototypage de son Talky-Divy Pro. Celle-ci devrait bientôt se terminer, la commercialisation de ce nouveau dispositif étant prévue en 2026. Une tel système ne peut qu’intéresser les commandos marine et les nageurs de combat et autres plongeurs de l’armée de Terre. Aussi, 52 Hertz a présenté le Talky-Divy lors de l’édition 2024 de l’événement I-Naval, organisé par DGA Techniques navales [DGA-TN]… ce qui lui a permis d’obtenir une subvention du ministère des Armées, via le dispositif RAPID [Régime d’appui à l’innovation duale], dans le cadre du projet MerCURE. C’est en effet ce qu’a indiqué l’Agence de l’innovation de défense [AID], dans le bilan d’activités 2024 qu’elle vient de publier. « Porté par la société 52 Hertz, le projet MerCURE répond à un besoin critique : permettre aux plongeurs militaires de communiquer vocalement en immersion », a d’abord expliqué l’AID. Et d’ajouter : « Le dispositif testé assure une transmission de la voix claire et naturelle, offrant une réelle capacité d’échange sous l’eau ». En outre, il a aussi « démontré un bon niveau de maturité » lors de sa présentation à DGA Techniques navales. « Cette solution ouvre la voie à une meilleure coordination des plongeurs d’armes et pourrait également intéresser la plongée civile. La demande de financement RAPID a été acceptée pour poursuivre son développement », a conclu l’AID.
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August 18, 2:56 AM
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En juin 2024, au regard du retard pris par le projet franco-allemand de Système principal de combat terrestre [MGCS – Main Ground Combat System] et comme le fit, deux ans plus tôt, Rheinmetall avec le KF-51 Panther, KNDS dévoila deux « solutions intérimaires » susceptibles de remplacer, à court ou moyen terme, les chars Leopard 2 et Leclerc. Ainsi, appelée « Leclerc Évolution », la première « solution de pont » était un char doté d’une tourelle habitée devant être armée d’un canon ASCALON de 120 mm [voire de 140 mm]. En outre, il était question d’un « nouveau concept avec quatre membres d’équipage » [contre trois actuellement pour le Leclerc] afin de tenir compte des « dernières évolutions tactiques » avec l’intégration d’un « poste d’adjoint au chef de char installé dans le châssis pour gérer une vaste suite de capteurs et d’effecteurs », avait expliqué KNDS France. Si deux rapports parlementaires, publiés en novembre 2024, estimèrent que le ministère des Armées devait « impérativement » soutenir son développement, le Leclerc Évolution est encore à l’état de concept. Quant à la seconde solution, portée par KNDS Deutschland et appelée Leopard 2 A-RC 3.0, elle reposait sur un char Leopard 2 doté d’une tourelle télécommandée compacte et armée d’un canon de 120, de 130 ou de 140 mm à chargement automatique. Son équipage – trois hommes, dont un chef de char, un tireur et un pilote – prend place dans une « cellule hautement protégée ». Enfin, d’une masse de 60 tonnes, il est également équipé d’un tourelleau téléopéré de 30 mm pour la lutte antidrone ainsi que d’une capacité antichar supplémentaire avec des missiles lui permettant d’engager une cible au-delà de la vue directe. Visiblement, KNDS Deutschland mise sur ce Leopard 2A-RC 3.0 étant donné qu’un second prototype – désigné PT02 – a récemment été présenté lors de manœuvres organisées au terrain d’entraînement de Klietz [Saxe-Anhalt]. Selon les commentaires accompagnant les images prises à Klietz [voir ci-dessous], le Leopard 2A-RC 3.0 dispose d’un chargeur automatique qui, monté à l’arrière de sa tourelle, affiche une cadence de tir de 18 coups par minute, d’un système de protection active Trophy [de conception israélienne], d’un blindage réactif explosif à l’avant et sur ses flancs et de missiles antichars Spike LR fournis par Rafael. Pour rappel, en 2024, KNDS Deutschland avait expliqué que le Leopard 2A-RC 3.0 pouvait être considéré comme étant une « solution de transition jusqu’à la mise en service du Système principal de combat terrestre » et même comme un « précurseur technologique décisif » de ce dernier. « Malgré ses innovations révolutionnaires, le Leopard 2 A-RC 3.0 est entièrement rétrocompatible. Toute variante du Leopard 2 actuellement en service peut être mise à niveau vers le Leopard 2 A-RC 3.0. L’approche modulaire permet de proposer des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque client », avait conclu l’industriel. À noter que la présentation de ce second prototype du Leopard 2A-RC 3.0 a été faite au moment où il a été rapporté que le ministère allemand de la Défense envisageait de commander 1 000 chars Leopard 2 supplémentaires dans les mois à venir.
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August 18, 3:38 AM
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Hanoï opère discrètement des systèmes de télécommunication militaires israéliens. Pour se les procurer, il fait appel à un réseau commercial israélo-helvète, qui renvoie à une autre entreprise du - 6/27/2025
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August 18, 3:34 AM
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Un jeune cabinet français d’intelligence économique a retracé l’origine du ou des supposés pirates informatiques et propose différents scénarios.
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August 18, 3:33 AM
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L’armée ukrainienne est devenue la première à utiliser le drone équipé d’un système acoustique, capable de détecter les tirs d’artillerie jusqu’à 15 km.
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August 18, 3:31 AM
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En recherche de rentabilité, le conglomérat Thyssenkrupp doit valider la scission de la filiale TKMS, qui produit notamment des sous-marins et des frégates militaires. Le gouvernement allemand soutient ce projet, qui doit encore être validé par une assemblée extraordinaire des actionnaires.
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August 18, 3:29 AM
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Le premier groupe d'armement du pays a vu ses ventes bondir de 24 % au premier semestre. Le fabricant de blindés table sur un carnet de commandes de plus de 80 milliards d'euros fin 2025. Et ses ambitions d'ici à 2030 sont colossales.
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August 18, 3:28 AM
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(BFM Bourse) - Le fabricant de véhicules blindés et de munitions Czechoslovak Group explore la possibilité d'entrer en Bourse pour profiter d'un contexte …
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August 18, 3:26 AM
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En difficulté, le conglomérat allemand s'est lancé dans une profonde structuration qui passe par le détachement de sa filiale navale Thyssenkrupp Marine Systems, qui sera introduite en bourse.
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August 18, 3:24 AM
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...-Electronique - Informatique
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August 18, 3:22 AM
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Le journal norvégien « Aftenposten » a révélé en juin que ce fonds avait investi dans la société israélienne Bet Shemesh Engines Holdings, qui fabrique des pièces pour les moteurs utilisés dans les avions de chasse israéliens.
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August 18, 3:12 AM
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Le Kiel Institute pointe l'évolution du soutien militaire de l'Europe et de ses alliés proches, qui puisent désormais moins dans leurs stocks d'armes et produisent directement pour approvisionner les forces ukrainiennes dans leur défense face à l'agression russe.
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August 18, 3:01 AM
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En mai, la perte d’un Rafale de l’Indian Air Force [IAF] lors de l’opération Sindoor, lancée par l’Inde pour détruire des camps de groupes terroristes situés au Pakistan deux semaines après l’attaque de Pahagalm [Cachemire indien], a suscité une campagne de dénigrement contre le chasseur-bombardier de Dassault Aviation, orchestrée non seulement par Islamabad mais aussi par Pékin. Les retours d’expérience [RETEX] de l’opération Sindoor ont précisé les circonstances dans lesquelles ce Rafale a été abattu, alors qu’il évoluait dans l’espace aérien indien. Ainsi, selon une enquête de l’agence Reuters, l’IAF disposait de renseignements erronés sur la portée effective du missile air-air chinois de type BVR [beyond visual range / au-delà de la portée visuelle] PL-15 utilisé par la force aérienne pakistanaise. En outre, elle aurait eu une connaissance de la situation imparfaite. De son côté, le Centre d’études stratégiques aérospatiales [CESA] de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] a souligné les règles d’engagement restrictives imposées à l’IAF par le pouvoir politique, celui-ci ayant exclu toute frappe contre les défenses aériennes pakistanaises. « Si la stratégie retenue a atteint les effets recherchés [9 camps terroristes détruits], les annonces émanant des forces armées pakistanaises concernant les pertes aériennes de l’IAF témoignent des risques supplémentaires encourus dans le cadre ainsi fixé, c’est-à-dire sans s’être assuré au préalable de l’acquisition de la supériorité aérienne », a-t-il conclu. Pour autant, plus de trois mois après l’opération Sindoor, l’IAF est encore obligée de démentir des rumeurs, comme celle ayant récemment prétendu qu’elle était intéressée par le chasseur-bombardier KF-21 Boramae, développé par Korea Aerospace Industries [KAI]. Cet appareil « ne figure pas […] sur la liste restreinte des plateformes évaluées » pour le programme Multi Role Fighter Aircraft [MRFA], a assuré l’un de ses responsables, le 4 août. Pour rappel, le MRFA doit permettre à l’IAF de se procurer 114 nouveaux avions de combat, avec des transferts industriels et technologiques à la clé, conformément à la politique « Make in India ». Outre le Rafale, dont l’Inde a acquis 36 exemplaires en 2016, le F-21 de Lockheed Martin [un déclinaison du F-16 Viper, ndlr], le JAS-39 Gripen E/F, le F-15EX Eagle II de Boeing, le Typhoon du consortium Eurofighter ainsi que deux avions russes, à savoir le MiG-35 et le Su-35, sont en lice. Et, au début de cette année, il était question de lancer un appel d’offres pour les départager. Seulement, étant donné qu’elle peine à aligner les 42 escadrons de chasse prévus dans son contrat opérationnel et que cette situation n’ira pas en s’arrangeant avec le retrait programmé de ses MiG-21 « Bison » et de ses Jaguar, la force aérienne indienne veut accélérer le mouvement. En avril, le portail indien « Bharat Shakti », spécialiste des affaires de défense, avait avancé que l’IAF voulait « acquérir 40 avions de combat Rafale supplémentaires auprès de la France, via un accord G2G », dans le cadre d’un « accord MRFA + accéléré ». Or, d’après le Times of India, c’est effectivement ce scénario qui est privilégié depuis l’opération Sindoor… Et cela après l’annonce du partenariat entre Dassault Aviation et Tata Advanced Systems pour produire des fuselages de Rafale en Inde, la confirmation de la commande de 26 Rafale Marine pour la marine indienne et le choix du ministère indien de la Défense en faveur de Safran pour le développement du moteur destiné au futur avion de combat de 5e génération AMCA [Advanced Medium Combat Aircraft]. « L’IAF va soumettre le dossier MRFA à l’acceptation initiale de nécessité [AoN], la première étape du long processus d’approvisionnement, au Conseil d’acquisition de la Défense [DAC] dans un mois ou deux », avance Times of India, qui s’appuie sur des confidences faites par des sources proches du dossier. « Le gouvernement prendra une décision quand le dossier MRFA sera soumis au DAC. Mais oui, l’IAF a un besoin urgent de Rafale supplémentaires pour endiguer la réduction du nombre de ses escadrons de chasse », a précisé l’une de ces sources. Après le retrait des MiG-21 « Bison », le mois prochain, l’IAF ne comptera plus que 29 escadrons de combat. Soit un « plus bas niveau historique », relève le quotidien indien. En tout cas, pour l’IAF, il est « bien plus judicieux, d’un point de vue économique et logistique, d’acquérir des Rafale supplémentaires par le biais d’un accord intergouvernemental, dans le cadre du programme MRFA », a déclaré une autre source. Cette façon de procéder sera beaucoup plus rapide que de lancer un appel d’offres « ouvert », a complété une autre. D’autant plus que les infrastructures nécessaires à la mise en œuvre de ces appareils existent déjà, les bases d’Ambara et de Hasimara ayant chacune les capacités pour accueillir au moins un escadron de Rafale supplémentaire [soit 36 avions au total]. En outre, des synergies seront possibles avec l’Indian Navy et ses 26 Rafale M. Quoi qu’il en soit, le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier, a récemment laissé entendre qu’il s’attendait à une nouvelle commande de Rafale par l’Inde. « Je pense que ça arrange beaucoup de monde de croire que le Rafale n’est pas performant. Moi, je vois que la sanction est simple : les Indiens continuent à m’acheter des avions et c’est ce qu’ils disent à leurs collègues. […] Mon problème n’est pas de rassurer le grand public. Mon problème est de servir mes clients. […] Et vous allez le voir, il y a des commandes qui vont continuer à tomber », a-t-il en effet déclaré, le 22 juillet. Par ailleurs, et alors que le gouvernement indien a écarté le F-35A de Lockheed Martin sur fond de brouille commerciale avec les États-Unis, l’IAF envisage d’acquérir des Su-57E auprès de la Russie. Ce sujet sera abordé lors de la visite qu’effectuera le président russe, Vladimir Poutine, à New Delhi, en septembre prochain. D’après le site spécialisé Indian Defence Research Wing [IDRW], des discussions en cours portent sur une coproduction de 50 à 60 Su-57E, dans le cadre d’un partenariat avec Hindustan Aeronautics Limited [HAL].
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August 18, 2:57 AM
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Désormais, que ce soit pour collecter du renseignement, brouiller les moyens électroniques de l’adversaire, frapper une cible ou encore faire de la reconnaissance, il ne se passe pratiquement pas une semaine sans qu’un nouveau drone fasse son apparition sur le marché. Et, comme il se doit, le dernier modèle se veut plus performant que le précédent. Aussi, les processus d’acquisition de tels appareils doivent évoluer. En clair, il ne s’agit plus d’établir une « fiche programme », de lancer un appel d’offres, de choisir un industriel et de lui passer une commande pour 100 ou 1 000 exemplaires. Ayant lancé le mot d’ordre « volez comme vous tirez » à ses troupes, le général Pierre Schill, le chef de d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], avait plaidé en ce sens, lors d’une audition parlementaire, en novembre dernier. « L’évolution des munitions téléopérées […] est tellement rapide que la question des stocks n’est pas la seule grille d’analyse pertinente. Il importe d’avoir des industries capables de produire les munitions les plus à jour possible. […] Le flux de production […] doit surtout permettre de monter en cadence de production en cas de conflit, car constituer des stocks importants préalables ferait courir le risque de posséder des munitions obsolètes. Il s’agit d’une nouvelle modalité d’acquisition des munitions et un des aspects de l’économie de guerre qui nous impose de revoir nos façons de nous entraîner et de distribuer les équipements dans nos armées », avait en effet expliqué le CEMAT. Outre-Atlantique, où le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a récemment signé un mémo pour accélérer le développement, la production et l’intégration au sein des forces de drones en tout genre, l’US Army a fait connaître son intention de créer une sorte de « place de marché interne » afin de permettre à ses unités d’acheter de tels appareils en fonction des capacités dont elles ont besoin. « Il s’agit véritablement d’une stratégie visant à doter les soldats de drones le plus rapidement possible » alors que le marché « est extrêmement dynamique » et qu’il « évolue très rapidement », a expliqué Mme le colonel Danielle Medaglia, la responsable du programme « drones » de l’US Army, à la presse, la semaine passée. Dans son mémo, M. Hegseth avait annoncé que le Pentagone allait « réaliser un bond en avant technologique » en dotant ses unités de combat « d’une variété de drones à bas prix, fabriqués par les meilleurs ingénieurs et experts en intelligence artificielle américains ». Et d’ajouter : « Nous nous entraînerons comme nous comptons combattre. Pour simuler le champ de bataille moderne, les officiers supérieurs doivent surmonter l’aversion instinctive de la bureaucratie pour le risque, que ce soit en matière de budget, d’armement ou de formation ». D’où cette place de marché interne qui, disponible dès septembre, proposera un large éventail de drones aux unités de l’US Army, lesquelles auront les mains libres pour les choisir et les commander selon leurs besoins opérationnels. Et cela, sans passer par les processus d’acquisition traditionnels, aux délais souvent trop longs. En outre, cette plateforme favorisera la concurrence entre les industriels et incitera ces derniers à répondre plus rapidement aux exigences de l’US Army. Cela étant, cette idée de « place de marché » interne n’est pas nouvelle : l’armée ukrainienne l’a déjà éprouvée en mai dernier, sous l’égide de la structure Brave1, dédiée à l’innovation. Ainsi, la plateforme Brave1Market propose plus de 1 000 références, qui ne concernent pas seulement les drones mais aussi les robots terrestres, les dispositifs de guerre électronique ou encore les munitions. Photo : US Army
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