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Today, 12:56 PM
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Le gouvernement péruvien s’apprête à acheter 24 avions de combat Gripen E / F auprès du constructeur suédois Saab, pour un montant de 3,5 milliards de dollars. Une mauvaise nouvelle pour le Rafale français qui postulait pour remplacer leur flotte vieillissante.
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Today, 12:55 PM
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Le renseignement militaire ukrainien mène depuis un mois une opération secrète surnommée « Dronocide » afin de détruire tous les opérateurs de drones russes autour de Zaporijia, au sud-est du pays.
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Today, 12:53 PM
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Ce 4 juillet, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a inauguré le nouveau bassin Missiessy n°2 à Toulon – un chantier titanesque pour accueillir les nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de type Suffren. À cette occasion, le SNA Tourville a été admis au service actif. Un pas de plus vers la modernisation de la dissuasion nucléaire française.
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Today, 12:50 PM
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L'Allemagne envisage d'acquérir des systèmes Patriot pour les fournir à l'Ukraine, afin de compenser la suspension de la livraison d'équipements militaires annoncée par les États-Unis.
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Today, 12:50 PM
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Repérée lors du dernier salon du Bourget avec un lance-roquettes et un drone de longue endurance, tous deux 100 % français, la jeune entreprise Turgis & Gaillard met en avant la « simplicité » de ses programmes, visant à produire rapidement et en masse
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Today, 12:49 PM
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Le ministre belge de la Défense Theo Francken n'a pas caché sa préférence pour le chasseur de Lockheed-Martin aux dépens de ses concurrents européens. Après l' onéreuse commande venant de Suisse , la Belgique affiche aussi son intérêt pour le F-35. Le gouvernement
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Today, 12:48 PM
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Un rapport édité par une filiale de la Caisse des dépôts met en exergue le manque de moyens de l'industrie de défense française face au réarmement des pays de l'Otan.
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Today, 12:31 PM
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The USAF marked a step forward in the integration of human-machine teaming capabilities during a recent training event.
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Today, 12:29 PM
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Jusqu’à présent, le ministère des Armées s’est surtout intéressé à l’impression 3D pour les possibilités qu’offre cette technologie dans le domaine du maintien en condition opérationnelle [MCO]. En effet, celle-ci permet d’améliorer la disponibilité technique d’un matériel en remplaçant rapidement un composant défectueux, de réduire l’empreinte logistique, de pallier une rupture des stocks ou encore de fabriquer des pièces qui ne sont plus produites par les industriels. Par ailleurs, l’impression 3D est aussi utilisée pour produire massivement des drones au plus près du terrain, comme l’illustre le projet de « Fabrique autonome mobile » [ou FMA 3D], porté par le 17e Groupe d’Artillerie [GA]. Mais cette technologie est envisagée pour une autre application, cette fois intéressant les unités du Génie. En effet, le groupement mobilité et agencement de l’espace terrestre de la Section technique de l’armée de Terre [STAT] a noué un partenariat avec l’entreprise Constructions-3D pour réaliser une évaluation tactique [EVTA] de l’impression 3D à béton ainsi que des démonstrations lors de la Dantzig, c’est-à-dire la fête du Génie, organisée à Angers, le 22 juin. Pour cela, Constructions-3D a mis en œuvre une imprimante 3D de type « MaxiPrinter ». D’une masse de 2,7 tonnes, cette machine se déploie en moins de 15 minutes. « Grâce à son châssis mobile repliable, elle peut se déplacer aisément sur votre site de construction et être opérationnelle en un éclair », explique l’entreprise. Quant au matériau qu’elle utilise, il s’agit du béton Termix 3D. Lors de la fête du Génie, Constructions-3D a ainsi construit un abri de la Seconde Guerre Mondiale grâce à son imprimante MaxiPrinter. « Cette collaboration inédite a permis d’initier une montée en compétence rapide des équipes militaires et structurelles sur le terrain et d’ouvrir des perspectives concrètes d’application pour les forces armées », a commenté la société. Plus généralement, lors de l’EVTA, Constructions-3D a « imprimé », en conditions réelles et sur un terrain non nivelé, des « prototypes concrets comme des voûtes et tunnels, afin d’évaluer la capacité de l’impression 3D à répondre aux exigences spécifiques des opérations du génie militaire ». De son côté, évoquant un système « rustique et mobile », la STAT a souligné tout l’intérêt de cette technologie dans un « contexte opérationnel. Ainsi, durant cette EVTA, réalisée avec le concours du 19e Régiment du Génie à Mourmelon, « quinze ouvrages ont été imprimés ». Pour autant, il reste encore à vérifier la solidité de ces derniers. Aussi, des « essais balistiques pour tester leur résistance face aux petits calibres » seront effectués au cours de cet été.
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Today, 12:27 PM
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En 2018, le Service de l’énergie opérationnelle [SEO, ex-Service des essences des armées] avait estimé que la consommation de carburants du ministère des Armées allait augmenter d’environ 20 % dans les années à venir, notamment avec la mise en service des véhicules SCORPION au sein de l’armée de Terre. « Les nouveaux matériels, notamment Scorpion, vont consommer beaucoup plus que nos anciens véhicules de l’avant blindés, sans climatisation, plus légers et plus rustiques. […] Ils sont plus lourds et nécessitent une logistique beaucoup plus importante », avait expliqué l’ingénieur général Ferré, qui était alors son directeur. En effet, d’une masse de 13 tonnes, le Véhicule de l’avant blindé [VAB] est doté d’un moteur Diesel de 6 cylindres en ligne développant une puissance de 220 ch… alors que le Véhicule blindé multirôle [VBMR] Griffon, qui est en train progressivement de le remplacer, dispose d’une motorisation beaucoup plus « musclée » de 400 ch pour mouvoir ses 25 tonnes. Aussi, l’idée de développer un Griffon doté d’un propulsion hybride avait été avancée dans la « stratégie énergétique de défense » dévoilée par le ministère des Armées en 2020. Une moindre consommation de carburant [à la norme européenne antipollution Euro-3, ndlr] n’était pas le seul objectif recherché. En effet, une propulsion hybride peut s’avérer intéressante sur le plan opérationnel, dans la mesure où elle est susceptible de renforcer la capacité d’esquive d’un blindé grâce aux deux moteurs thermique et électrique, ou encore de le rendre plus discret à l’approche d’un objectif. Mais elle ne présente pas que des avantages, les batteries lithium-ion pouvant être sujettes à des « emballements » thermiques. Quoi qu’il en soit, ayant pris de l’avance dans ce domaine avec le VAB Electer, Arquus s’est vu confier le soin de mettre au point un groupe motopropulseur hybride pour le Griffon. Et, comme annoncé l’an passé, un démonstrateur vient d’être remis à la Direction générale de l’armement [DGA], laquelle l’a confié à son centre DGA Techniques Terrestres [DGA TT], implanté à Angers. Ce Griffon hybride va-t-il tenir ses promesses ? On connaîtra la réponse dans six mois, c’est-à-dire à l’issue de la campagne d’évaluation que DGA TT va mener, en lien avec la Section technique de l’armée de Terre [STAT]. Celle-ci doit prochainement débuter. « La campagne d’évaluation, planifiée avec la STAT, sur un semestre se déroulera à Angers, Bourges, Canjuers et Biscarosse. L’objectif est de tester ce démonstrateur de Griffon hybride dans des conditions différentes afin d’en mesurer toutes les capacités potentielles. Ses performances, son autonomie, sa mobilité, sa furtivité et sa gestion des ressources énergétiques seront testées », a indiqué le ministre des Armées, le 2 juillet. En outre, des essais comparatifs seront réalisés avec un Griffon « classique ». Reste que, pour le moment, il n’est pas question pour le ministère des Armées de se doter de véhicules de combat ou d’intervention équipés d’une motorisation exclusivement électrique. « Les exigences de disponibilité et de performance des matériels compliquent leur décarbonation. […] L’heure est encore à l’amélioration des moteurs thermiques », avait expliqué l’amiral Pierre Vandier, alors qu’il était major général des armées, en mai 2024.
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Today, 12:25 PM
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En mars, la chambre basse du Parlement allemand [Bundestag] a voté la levée du « frein à l’endettement » qui, jusqu’alors, caractérisait l’orthodoxie de Berlin en matière de gestion des finances publiques. Cette mesure va permettre à la coalition gouvernementale du chancelier Friedrich Merz de sortir le « grand bazooka » pour augmenter très significativement les crédits alloués à la Bundeswehr. Comme Olaf Scholz, son prédécesseur, M. Merz a fixé l’objectif de doter l’Allemagne de « l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe »… et donc de suivre les traces de la Pologne, qui affiche la même ambition, après avoir porté ses dépenses militaires à 5 % de son PIB et commandé, entre autres, 1 366 chars [1 000 K2PL sud-coréens et 366 M1A2 Abrams américains], 672 obusiers K9 Thunder, plusieurs centaines de lance-roquettes multiples [K239 Chunmoo et M142 HIMARS] ou encore 96 hélicoptères d’attaque AH64E Apache/Guardian. Le 23 juin, le gouvernement allemand a fait part de son intention de consacrer, dès cette année, une enveloppe de 95 milliards d’euros à la défense, dont 24 milliards d’euros doivent provenir du fonds spécial de la Bundeswehr [créé en 2022] financé par la dette. À noter que, sur cette somme, 9 milliards d’euros seront alloués à l’Ukraine. Et ce n’est qu’un début. En effet, selon la programmation budgétaire dévoilée le même jour par Berlin, le budget militaire allemand devrait atteindre 153 milliards d’euros [soit 3,5 % du PIB] en 2029, conformément à l’objectif fixé lors du dernier sommet de l’Otan. Aussi, la Bundeswehr aura les coudées franches non seulement pour moderniser ses capacités mais aussi pour les renforcer significativement. D’ailleurs, c’est un impératif étant donné que, selon les plans de défense de l’Otan, l’Allemagne devra créer sept brigades supplémentaires [soit l’équivalent de 40 000 soldats] qu’il faudra bien équiper. D’où le projet dont a eu vent l’agence Bloomberg. Alors qu’elle dispose actuellement d’un peu plus de 300 chars Leopard 2, la Heer, c’est-à-dire la composante terrestre de la Bundeswehr, pourrait en compter 1 000 de plus à l’avenir. Il serait en effet question d’une commande de Leopard 2A8, c’est-à-dire la dernière version du Leopard 2, voire de Leopard 2AX [ou Leopard 3], pour lequel Berlin a notifié les premiers contrats de développement en janvier dernier. Au passage, cela pose la question des intentions allemandes au sujet du Système principal de combat terrestre [Main Ground Combat System – MGCS], le projet qui, mené en coopération avec la France, vise à mettre au point un char de combat de nouvelle génération, assisté par des « ailiers » robotisés. Côté français, et comme l’a indiqué Emmanuel Chiva, le Délégué général de l’armement [DGA], le MGCS doit permettre de remplacer progressivement les 200 chars Leclerc XLR de l’armée de Terre à partir de 2038. Soit dans treize ans. Or, avec 1 000 Leopard 2A8 ou 3, la Heer n’aura pas forcément le même besoin. D’ailleurs, outre-Rhin, on estime qu’une « solution de pont » pour faire le lien entre le Leopard 2 et le MGCS est nécessaire. « Les forces blindées allemandes devaient être maintenues à un bon niveau pour engager le combat contre des chars ennemis. Aussi, comme le MGCS ne sera pas disponible avant les années 2040, une solution intérimaire s’impose », avait en effet soutenu le colonel Armin Dirks, chef des opérations de l’équipe du projet MGCS au sein de l’Office fédéral de l’équipement de la Bundeswehr, des technologies de l’information et de l’appui en cours d’emploi [BAAINBw], lors de la dernière conférence annuelle « International Armoured Vehicle ». Cela étant, d’après Bloomberg, le ministère allemand de la Défense entend également commander 2 500 véhicules de combat d’infanterie Boxer supplémentaires auprès du consortium ARTEC, composé de KNDS Deutschland et de Rheinmetall. Le montant de l’enveloppe pour les achats de Leopard et de Boxer serait d’environ 25 milliards d’euros. Ce plan d’investissement pourrait être soumis au Bundestag d’ici la fin de l’année.
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Today, 11:58 AM
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Ce 4 juillet, en se rendant à la base navale de Toulon, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a fait d’une pierre deux coups. En effet, il a d’abord inauguré le bassin Missiessy n°2 [ou MY02], lequel a fait l’objet d’un vaste chantier de modernisation mené sous l’égide du Service d’infrastructure de la défense [SID] afin de lui permettre d’accueillir les sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de classe Suffren. Ainsi, livré au printemps dernier, soit cinq ans après le bassin Missiessy n°1, qui a connu un traitement identique, le MY02 a été notamment mis aux normes parasismiques les plus récentes. Son mécanisme d’obturation, ses stations de pompage et ses installations électriques ont été entièrement rénovées. En outre, il est désormais doté de structures mobiles afin d’empêcher les satellites d’observation de s’intéresser de trop près aux activités qui s’y dérouleront. C’est « l’un des plus grands chantiers hors norme du ministère des Armées de ces six dernières années, avec des vitesses d’exécution remarquables », a souligné M. Lecornu. « On parle de 29 000 m³ de béton, 55 kilomètres de câble électrique, de 450 millions d’euros d’investissement », a-t-il ajouté. Le troisième bassin, Missiessy n°3, fait actuellement l’objet de travaux similaires. Cela étant, à la différence des deux premiers, il sera utilisé pour les arrêts techniques majeurs [ATM] des SNA de la classe Suffren. Et cela en raison de sa proximité avec les installations nucléaires de la rade, de telles opérations nécessitant de recharger les chaufferies des sous-marins et de débarquer le combustible irradié. Ce chantier devrait être achevé avant la première Indisponibilité périodique pour entretien et réparation [IPER] du Suffren, admis au service actif en 2022. Ensuite, M. Lecornu a profité de l’occasion pour déclarer le SNA Tourville, le troisième de la classe Suffren, apte au service actif. Et cela moins d’un an après le début de ses premiers essais en mer. Actuellement, ce sous-marin se trouve justement dans le bassin Missiessy n°2, pour un arrêt technique de dix semaines, consécutif à son déploiement de longue durée [DLD], lequel a permis de vérifier ses capacités militaires. Durant ce DLD, dont certaines escales ont été médiatisées, comme celles effectuées au Portugal et au Canada [avec l’appel d’offres sur les futurs sous-marins canadiens en vue], le Tourville s’est surtout concentré sur l’Atlantique et les eaux glaciales du Grand Nord. A-t-il navigué sous la banquise, comme le font régulièrement ses homologues américains, russes et britanniques ? La Marine nationale n’a rien dit à ce sujet. La classe Suffren [six unités prévues, ndlr] « arrive au moment où le Pentagone se pose la question de débrancher un certain nombre de moyens maritimes du continent européen pour les basculer sur l’Indopacifique. Il faudra donc bien que des pays décident de mettre plus de bateaux et de sous-marins pour défendre notre continent », a déclaré M. Lecornu, en évoquant le Tourville. Et cela d’autant plus que, a-t-il ajouté, selon Var Information, « un certain nombre de compétiteurs sur la trame sous-marin ne nous ont pas attendus » car « si la Fédération de Russie n’a pas toujours brillé par l’efficacité de sa marine et de ses bateaux de surface, il faut reconnaître que sa sous-marinade est dépositaire d’un savoir-faire qui vient de la Guerre Froide. » Pour rappel, affichant un déplacement de 5 300 tonnes en plongée pour une longueur de 99 mètres et un diamètre de 8,8 mètres, un sous-marin de la classe Suffren dispose de capteurs dix à quinze fois plus performants qu’un SNA de la classe Rubis. Encore plus discret, il est armé de missiles antinavires Exocet SM39 modernisés, de torpilles lourdes filoguidées F-21, de mines et de missiles de croisière navals [MdCN]. Il peut être équipé d’un hangar de pont [Dry Dock Shelter] afin de mettre en œuvre le propulseur sous-marin de troisième génération [PSM3G] utilisé par les commandos marine.
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Today, 11:55 AM
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L’information transpirait depuis un certain temps, le gouvernement péruvien confirme l’achat de 24 avions de combat Saab Gripen MS21 E. F-39E (JAS-39 E) brésilien@ FAB Le choix Le gouvernement péruvien, sous la présidence de Dina Boluarte, a confirmé sa décision d'acquérir 24 avions de chasse Gripen E/F du fabricant suédois Saab, pour un coût estimé à 3,5 milliards de dollars. La sélection conclut un processus d'évaluation pluriannuel impliquant divers fabricants internationaux et marque le début d'un programme d'approvisionnement en deux phases pour remplacer les flottes vieillissantes d'avions Mirage 2000 et MiG-29 exploités par la Fuerza Aérea del Perú (FAP). La bataille s'est jouée face au F-16 Viper, le Rafale ayant été éliminé plus tôt. La première phase sera financée par un prêt intérieur de 2 milliards de dollars de Banco de la Nación déjà inclus dans le budget national de 2025, tandis que la deuxième phase, évaluée à 1,5 milliard de dollars, est prévue pour 2026. L'acquisition fait partie du plan à long terme du ministère de la Défense visant à restaurer et à étendre les capacités opérationnelles de puissance aérienne, et fait suite à l'approbation de la loi sur la dette de 2025 par le Congrès péruvien. Le décret d'intérêt national autorisant l'achat devrait être signé dans les prochains jours, et le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, devrait arriver au Pérou le 10 juillet 2025, pour une réunion bilatérale avec son homologue péruvien, Walter Astudillo Chávez, lors d'une visite qui devrait finaliser l'accord intergouvernemental pour l'acquisition de ces 24 avions de chasse Gripen E. La présence de la délégation suédoise est considérée comme une étape clé pour conclure l'accord de 3,5 milliards de dollars, à la suite de consultations techniques et politiques approfondies entre Saab et les autorités péruviennes. Bien que les représentants de Saab aient confirmé qu'ils ne participeraient pas à la réunion en raison de sa nature d'État à État, la visite est considérée comme essentielle pour officialiser les conditions de la coopération en matière de défense et confirmer la structure du transfert de technologie et les engagements de compensation inclus dans le projet d'accord. Tout au long de juin 2025, les représentants de Saab ont rencontré des responsables du ministère de la Défense et du FAP à Lima, y compris le commandant général de la FAP, Carlos Chávez Cateriano, et le directeur des compensations industrielles et sociales Víctor Pomar. Ces réunions se sont concentrées sur le paquet de compensation proposé par Saab, qui comprend des engagements d'investissement et des accords de transfert de technologie, s'étendant éventuellement aux secteurs non de défense. Saab a précédemment réalisé des projets de coproduction au Pérou par l'intermédiaire du chantier naval SIMA et du chantier naval suédois Docksta, y compris quatre patrouilleurs de classe CB90 et un cinquième navire assemblé localement à partir d'un kit knock-down. Saab a indiqué que le paquet de compensation offert au Pérou comprend à la fois des investissements directs et indirects. La variante Gripen F à deux places, développée principalement pour le Brésil, n'est pas incluse dans l'ensemble et reste en cours de développement. La prochaine étape consiste en la finalisation du contrat. Le Gripen s’impose en Amérique latine La décision du Pérou suit de près celle de la Colombie qui a confirmé officiellement son choix le 3 avril dernier (avianews). Tout comme la Colombie, le choix du Pérou est motivé par les facteurs très qualitatifs de l’avion avec un coût moindre que ses concurrents. Par ailleurs, la possibilité de disposer à travers la coopération entre Saab et l'avionneur brésilien Embraer d’une plateforme d’assemblage et de maintenance complète sur le continent et des fournisseurs locaux facilite l’obtention de pièces détachées et ajoute à l’intérêt de l’avion. Saab Gripen E/F MS21 Gripen E suédois @ Saab Le Gripen E est un développement des appareils monoplaces Gripen A et Gripen C, qui ont fait leurs preuves. Il est conforme à l’état le plus récent de la technique et présente notamment des améliorations comparativement au Gripen C/D. Un nouveau radar, ES-05 RAVEN, disposant de la technologie AESA (Active Electronically Scanned Array) qui permet un balayage avec un débattement total de ± 100 ° (plage de détection sur 200 degrés contre 140 vis-à-vis de la concurrence), qui offre la possibilité de voir vers l’arrière et d’engager directement les adversaires, et ceci grâce au système SWASHPLATE, couplé à un capteur passif fonctionnant sur une base infrarouge, soit l’IRST synchronisé (Infra-Red Search and Track) de type Skyward-G produit par SelexGalileo. Un nouvel équipement de guerre électronique (EW System MAW300) de type électro-optique qui fonctionne avec les lances-leurres Saab BOH/BOL de dernière génération (ADIS). Une nouvelle architecture électronique et une avionique nouvelle génération dotée d’un cockpit avec grand écran qui offre la possibilité de personnalisation pour chaque pilote et l’adaptation immédiate en fonction de l’évolution de la mission (air-air, reco, air-sol). Le Gripen E dispose d’une liaison électronique Link 16 à large bande, d’un système de communication satellitaire SATCOM et de la fusion des données (Net Centric Warfare – NCW). La fusion de données complètement intégrée au système d'armes permet la fusion des informations de la liaison 16 (pistes des équipiers, messages PPLI [Precise Participant Location and Identification]) et relie l’ensemble aux pistes des capteurs internes et externes (RAVEN, IRST, EW300, Litening ATP, RecceLite). Le Gripen NG (E/F) a été sélectionné jusqu'à présent par le Brésil, la Suède et la Thaïlande, la Colombie.
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Today, 12:56 PM
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L’Allemagne veut acheter 1 000 chars Leopard et 2 500 blindés Boxer pour moderniser et renforcer fortement son armée, grâce à un budget de défense record de 95 milliards d’euros en 2024.
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Today, 12:53 PM
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CaMo 3 : la Belgique discute avec la France d’une commande de 1500 blindés et renforce ses exigences sur les retours industriels.
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Today, 12:51 PM
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Le général Mikhaïl Goudkov, commandant en chef adjoint de la Marine russe, a été tué mardi soir par une frappe de missiles ukrainiens sur son quartier général à Koursk. Plusieurs officiers supérieurs ont aussi péri.
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Today, 12:50 PM
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Les conflits en Ukraine et au Proche-Orient ont accéléré la mutation des guerres et placé certains pays dans une vulnérabilité inquiétante.
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Today, 12:49 PM
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La Communauté cyber des armées françaises intègre dix nouvelles unités opérationnelles de défense. Cette extension porte à vingt-deux désormais le nombre total d'unités cyber opérationnelles.
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Today, 12:49 PM
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Les pays de l’OTAN, dont la France, ont accepté mercredi 25 juin d’augmenter leur budget défense d’ici 2035 à « au moins 3,5 % du PIB » pour les dépenses militaires, et jusqu’à 5% en incluant la sécurité au sens large. Des investissements colossaux qui seront extrêmement difficiles à atteindre. Mais il n’est pas interdit de rêver.
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Today, 12:32 PM
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The Philippine air force aims to obtain airborne early warning and control (AEW&C) aircraft, while a decision to obtain a new fighter has yet to be made.
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Today, 12:31 PM
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Boeing has secured a $2.8bn contract from the US Space Force (USSF) to develop and produce satellites under the ESS programme.
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Today, 12:28 PM
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Estimant que l’efficacité de l’hélicoptère de reconnaissance et d’attaque allait être « extrêmement limitée » sur le champ de bataille compte tenu de la prédominance des drones et de la densité des moyens de défense sol-air, comme c’est le cas en Ukraine, l’US Army a mis un terme à son programme FARA [Future Attack Reconnaissance Aircraft] et décidé de retirer du service ses AH-64D, et donc de dissoudre onze escadrons répartis entre le 6th Cavalry Regiment et le 17th Cavalry Regiment. « Combattre un adversaire qui déploie des capacités valant 1 000 dollars avec des capacités qui coûtent un million de dollars ne peut pas être une stratégie gagnante », a récemment fait valoir le général Joseph Ryan, le chef d’état-major adjoint de l’US Army pour les opérations, les plans et la formation. Ce dernier a aussi exprimé des doutes sur l’apport de l’AH-64E Apache/Guardian, alors que cet appareil a la capacité de mettre en œuvre des drones. L’US Army commet-elle une erreur ? L’avenir le dira. En tout cas, la British Army et l’armée de Terre pensent, au contraire, que l’hélicoptère de reconnaissance et d’attaque a encore un avenir et qu’il suffit de développer des concepts opérationnels innovants pour adapter leur emploi aux nouvelles réalités du terrain. Ainsi, l’Aviation légère de l’armée de Terre parie sur la « dronisation de l’aérocombat », l’hélicoptère et le drone aérien pouvant être complémentaires. D’où ses travaux sur la notion d’Engins lancés par Aéronefs [ELA] ainsi que sur le développement d’un drone tactique d’aérocombat [DTA] capable d’agir en ailier d’un hélicoptère « habité ». Un tel appareil permettrait de « préserver l’effet de masse et d’augmenter la liberté d’action du chef en fonction du niveau de risque ou de complexité de l’enjeu opérationnel », avait expliqué la revue « Combats futurs », publiée par le Commandement du combat futur [CCF] de l’armée de Terre. S’agissant des ELA, le 3e Régiment d’hélicoptères de combat [RHC] a déjà exploré la possibilité de mettre en œuvre un drone de type FPV [pilotage immersif] depuis un hélicoptère Gazelle. Un tel appareil peut être utilisé comme une munition téléopérée [MTO] et/ou comme capteur déporté pour reconnaître une zone d’opérations sans s’exposer à des risques inutiles. Le dernier numéro d’Aérocombat, la revue de l’ALAT, est revenu sur cette expérimentation. Celle-ci a donc consisté à « évaluer la capacité d’opérer un drone FPV simulant une MTO depuis une Gazelle en stationnaire jusqu’à une distance de 5,5 km [supérieure à la portée d’un missile HOT] pour atteindre un carré de 1,2 mètre de côté, afin d’estimer les difficultés de mise en œuvre et de caractériser la plus-value opérationnelle. L’idée, à terme, est de dépasser les 10 km de portée », a-t-elle détaillé. Cette expérimentation ayant tenu ses promesses, il s’agit maintenant de passer à la seconde étape, c’est-à-dire de déployer ce drone FPV depuis l’hélicoptère afin de « gagner en rapidité d’exécution ». Outre les ELA et le DTA, l’armée de Terre a un troisième projet dans ses cartons : celui de développer un drone à voilure fixe, capable de simuler la surface équivalent radar d’une hélicoptère de reconnaissance et d’attaque pour leurrer les systèmes de détection de l’ennemi et lui imposer des « dilemmes tactiques » en cachant les « réelles intentions d’une unité de l’ALAT déployée ». En clair, alors qu’on ne cesse de parler de « transparence du champ de bataille », l’idée est, au contraire, d’épaissir le « brouillard de la guerre ». Selon Aérocombat, le développement de cette nouvelle capacité au sein du 3e RHC va bon train. « Ce concept a été expérimenté au préalable par de multiples exercices sur simulateur, reproduisant un scénario intégrant une menace sol-air complète directement inspirée du retour d’expérience de pilotes ukrainiens. Un premier prototype a rapidement vu le jour, construit pour l’occasion par du personnel civil régimentaire, passionné d’aéromodélisme et pleinement intégré à l’expérimentation ». Les premiers essais en vol ont été prometteurs. « Le domaine de vol de ce drone leurre, conçu sur le papier, est désormais presque validé », après des tests effectués sur le polygone de guerre électronique pour mesurer la signature électromagnétique et/ou thermique du prototype », avance la revue de l’ALAT. Le 3e RHC travaille avec le Direction générale de l’armement [DGA] pour « greffer sur ce drone un module permettant de reproduire une surface équivalente radar du même ordre qu’une patrouille d’hélicoptères », explique Aérocombat. Cet appareil pourrait avoir une seconde fonction, l’ajout d’une caméra permettant de « conjuguer la déception avec du renseignement ». Cette dronisation de l’aérocombat va avoir des conséquences sur l’organisation des régiments d’hélicoptères de combat, avec la création d’escadrilles mixtes [c’est-à-dire composées d’hélicoptères et de drones, de pilotes et de télépilotes]. La première unité de ce type pourrait voir le jour en 2026, au sein du 3e RHC.
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Today, 12:26 PM
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Acquis à quatre exemplaires par l’Agence de l’innovation de la défense [AID] auprès du groupe français GACI Rugged Systems, le robot PROBOT, développé par l’israélien Roboteam, ne donna pas pleinement satisfaction lors d’une expérimentation réalisée par l’armée de Terre au Mali, en 2020/21. Capable de porter une charge de 750 kg pendant huit heures, à la vitesse de 8 km/heure, le PROBOT, rebaptisé « Robopex », devait être utilisé pour des missions de logistique et assurer des liaisons entre « deux groupes distants ». Or, selon un retour d’expérience [RETEX] publié par le ministère des Armées en réponse à une question écrite posée par un député, il était apparu, entre autres, que les « contraintes d’un robot électrique nécessitant un moyen dédié pour la recharge sont trop importantes pour permettre un engagement en milieu déstructuré ». Cela étant, alors qu’il était à la tête de l’AID avant de prendre les rênes de la Direction générale de l’armement [DGA], Emmanuel Chiva avait expliqué que « l’objectif de cette expérimentation était de déterminer « les contours de ce que pourrait être le robot mule de demain, répondant au mieux au besoin de nos forces ». A priori, les quatre PROBOT utilisés pour cette expérimentation de l’armée de Terre ont trouvé une autre utilité… mais au sein du Service de santé des armées [SSA]. En effet, il est désormais question de recourir à ces mules robotisées pour évacuer des blessés du champ de bataille. « Utilisé comme plateforme polyvalente par l’armée de Terre », ce robot mule téléguidé peut « faciliter la prise en charge des blessés sur les lignes de front, là où l’arrivée des personnels médicaux est entravée par les combats », explique le SSA, qui présentera le PROBOT en version sanitaire aux Invalides, à l’occasion du 14-Juillet. Et d’ajouter que cet engin « préfigure la médecine militaire de demain et s’insère dans la stratégie de robotisation du champ de bataille ». Selon le SSA, grâce à sa capacité d’emport, le PROBOT peut « assurer l’extraction de blessés, par exemple deux allongés ou un allongé et un assis, depuis le point de blessure ‘à l’avant’ sur la zone d’opérations, jusqu’à un point de regroupement de blessés sécurisé », avance-t-il. Commandant en second de la 1ère chefferie du service de santé et chargé des projets « innovation », le médecin en chef « Michael », rappelle que l’évacuation rapide des blessés est primordiale pour leur assurer les meilleures chances de survie. « La finalité du projet est de disposer d’un robot capable d’évacuer des blessés, sans mettre en danger d’autres combattants qui seraient exposés aux tirs ennemis », explique-t-il. Seulement, encore faut-il que le robot « EVASAN » puisse aller à la rencontre des blessés… ce qui n’est sans doute pas simple quand les combats font rage. Quoi qu’il en soit, « l’utilisation des robots mules pour évacuer des blessés est un concept documenté par chaque nation. Il nous est donc apparu intéressant d’explorer le concept, en l’adaptant à nos armées », soutient le médecin en chef « Michael ». Reste que le robot mule n’est pas la seule solution pouvant être envisagée pour évacuer des combattants blessés vers l’arrière. Ainsi, la Bundeswehr teste le drone aérien « Grille« , développé par la société Avilus. Capable de transporter une charge de 175 kg, cet appareil peut parcourir une cinquantaine de kilomètres à la vitesse de 86 km/h, grâce à une propulsion électrique. Que ce soit avec un drone aérien ou un robot mule, l’évacuation sanitaire avec des moyens robotisés pose au moins deux défis : la résilience face au brouillage électronique de l’ennemi et, surtout, l’accompagnement des blessés durant leur transfert.
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Today, 11:59 AM
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En juin 2024, accompagné par la frégate multimissions [FREMM] Auvergne, le Bâtiment base des plongeurs-démineurs de l’Atlantique [BBPD] Styx, le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Mistral fut mobilisé pour participer à l’exercice Baltops, organisé tous les ans par l’Otan en mer Baltique. Le PHA avait embarqué à son bord un groupe amphibie de niveau 1 [GA1], formé par des éléments de la 9e Brigade d’Infanterie de Marine, de la 6e Brigade légère Blindée et de la 4e Brigade d’aérocombat. Ces moyens avaient été renforcés par un drone aérien S-100 de la flottille 36F et par une section de fusiliers marins. La première semaine de Baltops 2024 fut dédiée à un entraînement franco-suédois. Et, à cette occasion, les fusiliers marins et les soldats du GA1 réalisèrent des « débarquements » avec une vedette rapide de type Combat Boat CB90 fournie par la marine suédoise. « Ces opérations ont permis d’étudier plusieurs configurations dans le radier du PHA et ainsi la capacité de projection de force du Mistral », expliqua le ministère des Armées à l’époque. Ne disposant pas de CB90 [ou de capacité équivalente], cet exercice a visiblement fini par convaincre la Marine nationale de s’y intéresser de plus près. Un an plus tard, après avoir manœuvré à travers les fjords norvégiens et mis le cap vers la Baltique dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2025, le PHA Mistral a pris en compte un CB90, prêté par la marine suédoise. C’est en effet ce que cette dernière a annoncé, via ses réseaux sociaux. « Au début de l’été, la marine suédoise a formé des officiers et des marins français sur le CB90. Ce navire de guerre sera désormais testé par nos alliés pendant une période prolongée sous des latitudes méridionales », a-t-elle indiqué. « Ainsi, nous transmettons à nos alliés des connaissances précieuses qui nous seront utiles pour la défense future de nos intérêts communs », a-t-elle ajouté. Conçu par Saab, le CB90 permet de transporter rapidement un demi peloton d’infanterie de marine [soit dix-huit hommes] vers une plage de débarquement. Affichant un déplacement de 24,5 tonnes [à pleine charge], il navigue à la vitesse maximale de 40 nœuds, grâce à deux moteurs diesels de 900 cv, complétés par deux hydrojets. Très manœuvrant et robuste, il peut parcourir 300 nautiques, en naviguant à 38 nœuds. Enfin, il est possible de l’armer avec des mitrailleuses de 12,7 mm, susceptibles d’être téléopérées. A priori, les expérimentations qu’entend mener la Marine nationale avec le CB90 ne porteront que sur les opérations amphibies. À moins qu’il ne s’agisse de trouver une alternative aux Vedettes de fusiliers marins [VFM], dont la commande a été annulée l’an passé, malgré la livraison des deux premières unités [Bir Hakeim et Laffaux]. En effet, le concept de la VFM est relativement proche de celui du CB90 [vitesse de pointe à 40 nœuds, déplacement de 15 tonnes, emport d’armement, etc.]. Cependant, il avait été imaginé pour escorter les unités « précieuses » de la Marine nationale ainsi que pour surveiller et protéger les approches des ports militaires et non pour « projeter » des marsouins.
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Romain
Today, 11:57 AM
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Pour mettre en œuvre des chasseurs-bombardiers F-35A, il ne suffit pas de les acheter : encore faut-il disposer des infrastructures nécessaires à leur exploitation. Et celles-ci doivent être conformes aux normes de sécurité édictées par le Pentagone, ce qui exige des investissements importants. Ainsi, ayant commandé trente-quatre F-35A auprès de Lockheed Martin, la Belgique avait prévu, en septembre 2020, une provision de 300 millions d’euros pour construire les infrastructures ad hoc sur les bases aériennes de Florennes et de Kleine-Brogel. C’est un « montant conséquent » mais « il y aura un large retour pour l’économie belge, que ce soit en termes d’acquisitions, de TVA, de charges sociales ou d’emploi », avait affirmé Philippe Goffin, alors ministre de la Défense et des Affaires étrangères. Seulement, deux ans plus tard, le ministère belge de la Défense notifia à un consortium belgo-néerlando-américain un marché de 600 millions d’euros pour « moderniser les infrastructures des bases de Florennes et de Kleine-Brogel », dans le cadre d’un partenariat public/privé, établi pour une durée de dix ans. « Le concept proposé, d’une valeur d’investissement d’environ 300 millions d’euros par base, répondra non seulement aux exigences techniques et fonctionnelles nécessaires à l’exécution des opérations et à la maintenance du F-35, mais accordera également une attention particulière au bien-être du personnel », avait-il justifié. Pour rappel, les F-35A exigent un environnement hautement sécurisé. D’où la nécessité de construire des « Flightline Aircraft Shelters » pour les abriter. Outre les bureaux, les ateliers et les bâtiments pour les simulateurs, ces infrastructures comprennent aussi des locaux de type « Special Access Program Facility » [SAPF], où les missions doivent être planifiées et débriefées. Une hausse des coûts identiques a été constatée en Allemagne, plus précisément sur la base aérienne de Büchel, qui abritera les trente-cinq F-35A commandés pour les besoins de la Luftwaffe afin de lui permettre de maintenir sa participation aux plans nucléaires de l’Otan. Initialement, le coût du chantier pour mettre aux normes les infrastructures de cette base avait été estimé à 525 millions d’euros. Sauf que, en février 2024, selon des documents budgétaires du ministère allemand de la Défense consultés par l’hebdomadaire Wirtschaftswoche, il apparut que la modernisation de cette emprise allait coûter deux fois plus cher que prévu. « Dans le pire des cas, les coûts de l’infrastructure du F-35 devraient augmenter jusqu’à 1,2 milliard d’euros d’ici 2027 », avait-il été alors avancé. Pour expliquer cet écart, le ministère fit valoir qu’il n’avait « pas suffisamment de temps » pour planifier ce chantier dans les détails… Il est vrai que la décision d’acquérir le chasseur-bombardier de Lockheed Martin avait été annoncée peu après le début de la guerre en Ukraine… alors que, jusque-là, la Bundeswehr se préparait à mettre en œuvre des F/A-18 Super Hornet. Visiblement, cette hausse des coûts n’est pas terminée. En effet, un porte-parole du ministère allemand de la Défense a confirmé que le montant de la facture pour les infrastructures de la base Büchel pourrait atteindre les 2 milliards d’euros. Soit 800 millions de plus par rapport à l’estimation réalisée en février 2024. Étant donné qu’il doit être terminé avant l’arrivée des premiers F-35A, ce chantier mobilise une main d’œuvre importante, ce qui n’est évidemment pas sans conséquence sur la facture. C’est d’ailleurs ce que le ministère allemand a suggéré en expliquant que le « rythme des constructions » expliquait en partie cette hausse de plus de 60 %. En outre, « c’est le chantier le plus complexe et le plus vaste jamais mené par la Bundeswehr », a ajouté son porte-parole. Cela étant, le chantier de la base de Büchel n’est qu’une goutte d’eau au regard des 67 milliards d’euros que le ministère allemand de la Défense devra dépenser pour rénover ses emprises, dont beaucoup sont en mauvais état, alors que le format de la Bundeswehr va augmenter dans les années à venir.
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