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Today, 8:14 AM
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The Israeli Air Force said it successfully targeted and destroyed a launch team preparing to fire Shahed-136 long-range one-way attack drones toward Israel, preventing a direct attack in what the military described as a rapid and precise operation. In a statement released today, the Israel Defense Forces (IDF) confirmed that aerial surveillance tracked the movement
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Today, 8:12 AM
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The United States has surged aerial refueling and naval assets toward Europe and the Middle East amid growing concerns over a possible wider conflict involving Iran. According to flight tracking data and defense officials, at least 36 U.S. Air Force KC-135 Stratotankers have deployed over the past 24 hours to strategic airbases in Spain, Germany,
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Today, 6:37 AM
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The Israel Defense Forces (IDF) stated that its Air Force has destroyed over one-third of Iran’s missile launcher infrastructure, following a series of coordinated overnight airstrikes. According to the IDF, the strikes targeted around 100 military sites in central Iran, particularly in the Isfahan region. "Approximately 50 fighter aircraft and support planes participated in several
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Today, 6:36 AM
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China is expanding its nuclear arsenal at a faster pace than any other nuclear-armed state, according to a new report from the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI). The independent think tank warned that by the 2030s, China could reach nuclear parity with the United States, fundamentally altering global strategic stability. SIPRI’s 2025 Yearbook states
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Today, 1:21 AM
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Increment 3 Block 2 modifications are complete for the first US Navy P-8A Poseidon maritime patrol aircraft.
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Today, 1:21 AM
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Spain has made clear its intent to acquire a range of uncrewed aerial systems (UAS), including those that will form part of its wider VAMTAC programme, announced in June 2025.
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Today, 1:20 AM
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The One-Way Effector (OWE) is a ground-launched missile or drome designed to act as a swarm to overwhelm air defence systems. It was displayed for the first time in Paris this week.
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Today, 1:20 AM
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Portugal was the second country to purchase the C-390 Millennium aircraft for its air force, originally signing for five aircraft in 2019. This order marks the first time an operator has signed an additional order for the C-390.
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Today, 1:20 AM
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Iran shows evidence of how Mossad's anti-tank missiles and drones were deployed from inside the country during the war's opening barrage.
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Today, 1:19 AM
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Selon une étude publiée ce 16 juin par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [SIPRI], le nombre d’ogives nucléaires détenues par les neuf puissances dotées [ou supposées l’être, comme Israël] a de nouveau diminué entre 2024 et 2025, passant de 12 405 à 12 241. Mais cette tendance est sur le point de se terminer. La remise en cause de plusieurs traités de désarmement naguère conclus entre Washington et Moscou en est une raison… Mais elle n’est pas la seule. Pour le moment, les États-Unis et la Russie détiennent à eux seuls environ 90 % des armes nucléaires recensées dans le monde, l’arsenal de la seconde étant le plus étoffé [5 459 ogives contre 5 177]. En revanche, s’agissant des ogives déployées, c’est-à-dire prêtes à l’emploi, l’avantage va aux Américains [1 770 contre 1 718]. Cela étant, ces deux pays ont lancé de vastes programmes de modernisation de leurs forces stratégiques, comme, du reste, la France [programmes ASN4G et SNLE3G] et le Royaume-Uni. Ainsi, la Russie a mis au point le missile balistique [ICBM] RS-28 Sarmat et a mis en service le système d’arme hypersonique Avangard. En outre, elle a lancé [ou relancé] le développement d’une nouvelle génération de missiles, comme l’Osina, l’Orechnik ou encore le Yars-M. De leur côté, les États-Unis ont l’intention de remplacer leurs missiles balistiques intercontinentaux Minuteman III dans le cadre du programme Sentinel, leurs bombardiers stratégiques B-2 Spirit par des B-21 Raider et leurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la classe Ohio par ceux de la classe Columbia. Cependant, souligne le SIPRI, les programmes de modernisation des forces stratégiques russes et américaines connaissent des difficultés techniques, industrielles et financières [le coût du programme Sentinel a augmenté de 37 %, pour s’élever à plus de 131 milliards de dollars]. Reste qu’il n’en est pas moins probable « que le déploiement d’armes nucléaires russes et américaines sera plus important dans les années à venir », estime le SIPRI. Ainsi, « l’augmentation russe résulterait principalement de la modernisation des forces stratégiques restantes, permettant d’emporter davantage d’ogives sur chaque missile, et du rechargement de certains silos précédemment vidés », avance le SIPRI, qui décrit peu ou prou la même logique s’agissant de l’arsenal américain. Cela étant, précise l’institut suédois, ce dernier pourrait compter de « nouvelles armes non stratégiques » [donc tactiques], en réaction « aux nouveaux déploiements nucléaires chinois ». En effet, la Chine a considérablement augmenté la taille de son arsenal stratégique au cours de ces dernières années. Selon les estimations du SIPRI, celui-ci comptait 290 armes nucléaires en janvier 2019… contre 600 actuellement. Soit une hausse de 100 % en six ans. L’arsenal nucléaire chinois « croît plus rapidement que celui de tout autre pays, d’environ 100 nouvelles ogives par an depuis 2023. En janvier 2025, la Chine a achevé, ou était sur le point de le faire, la construction d’environ 350 nouveaux silos d’ICBM », relève le SIPRI. Au train où vont les choses, la Chine pourrait disposer de 1 500 ogives nucléaires en 2035 et compter autant de missiles balistiques intercontinentaux que la Russie ou les États-Unis. Et cela alors que la doctrine chinoise en la matière repose notamment sur le principe de « dissuasion limitée » [ou de « stricte suffisance »]. A priori, ce n’est désormais plus le cas. Le renforcement rapide et significatif de l’arsenal chinois pourrait conduire l’Inde à revoir aussi le sien à la hausse… Mais ce n’est pas le cas pour le moment. En janvier 2025, elle comptait 180 ogives nucléaires, contre 172 un an plus tôt. L’Inde « aurait […] continué à développer de nouveaux types de vecteurs nucléaires. Ses nouveaux conteneurs de missiles, transportables avec des ogives associées, pourraient être capables d’emporter des ogives nucléaires en temps de paix, voire plusieurs ogives par missile, une fois ceux-ci opérationnels », affirme le SIPRI. Quant au Pakistan, le rapport précise qu’il a « accumulé de la matière fissile, ce qui laisse penser que son arsenal nucléaire pourrait s’accroître au cours de la prochaine décennie”. Même chose pour la Corée du Nord. En effet, le SIPRI estime que Pyongyang « possède suffisamment de matière fissile » pour produire 40 ogives nucléaires supplémentaires, ce qui lui permettrait de doubler quasiment son arsenal.
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Today, 1:18 AM
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En octobre 2020, la Direction générale de l’armement [DGA] fit savoir qu’elle avait retenu le système d’arme rapproché RapidFire, fruit d’un partenariat entre KNDS France et Thales scellé au début des années 2010, pour équiper les Bâtiments ravitailleurs de forces [BRF] ainsi que les futurs patrouilleurs hauturiers de la Marine nationale. Il était alors question d’une commande portant sur quatorze exemplaires. Pour rappel, le RAPIDFire se compose d’un canon à munitions télescopées 40CTA, produit par CTAI, la coentreprise détenue par KNDS France et BAE Systems, d’un radar 3D, d’un module de commandement et de contrôle [C2] polyvalent, de capteurs intégrés dans la tourelle et, éventuellement, de six missiles surface-air à très courte portée. À l’époque, KNDS France et Thales avaient précisé que le marché notifié par la DGA prévoyait une option « pour préparer une future utilisation » du RAPIDFire sur un « porteur terrestre ». Via un communiqué publié ce 16 juin, les deux industriels ont annoncé que la version navale de leur système téléopéré RAPIDFire a été qualifiée au début de cette année. « Cette solution offre une puissance de feu inégalable avec jusqu’à 140 obus prêts au tir, correspondant à plusieurs dizaines d’interceptions par système sans rechargement. Sa conduite de tir recale entre chaque départ d’obus le but en fonction de la cinétique de la cible », ont-ils souligné. Et d’ajouter que, grâce à son canon de 40 mm, compatible avec toutes les munitions télescopées, dont la A3B « Airburst », le RAPIDFire permet de neutraliser toute menace [aéronef, munition rôdeuse, missile, navires] évoluant à 4 km de distance. S’agissant plus précisément de l’obus A3B [anti-aerial AirBurst], son développement est toujours en cours. Doté d’une charge utile composée de sous-projectiles en tungstène, il est censé avoir une efficacité accrue par rapport aux munitions actuelles contre les menaces aériennes. Il devrait être déclaré pleinement opérationnelle en 2027. Cela étant, et comme KNDS France et Thales l’avaient suggéré en 2020, la mise au point d’un système RAPIDFire pour les navires a ouvert la voie à une version pouvant être mise en œuvre depuis un véhicule. Dans un rapport sur la défense sol-air en France et en Europe, publié il y a deux ans, les députés Jean-Louis Thiériot et Natalia Pouzyreff avaient avancé l’idée d’équiper l’armée de Terre avec un tel système. C’est un « enjeu opérationnel pour nos troupes » mais aussi un « enjeu industriel » dans la mesure où il faudra « faire admettre le [calibre] 40 mm comme standard de l’Otan », ce qui « n’est pas le cas aujourd’hui », sauf pour le domaine naval, avait soutenu M. Thiériot. Mais ce n’est pas l’armée de Terre qui s’intéresse de près au RAPIDFire… mais l’armée de l’Air & de l’Espace. C’est en effet ce qu’ont avancé KNDS France et Thales lors de la présentation de la version « terrestre » de leur système d’arme rapproché, à l’occasion du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget. « Par sa technologie, RAPIDFire est adaptable à différentes applications. Une adaptation terrestre est ainsi en cours d’instruction, sur la base d’échanges avec l’armée de l’Air et de l’Espace française, en quête d’une solution de protection de ses bases aériennes sur le territoire national, comme en projection, pour la protection de pièces à haute valeur ajoutée », ont en effet indiqué les industriels. Deux sous-versions de ce RapidFire terrestre sont prévues. La première, semi-mobile, se présente sous la forme d’une plateforme de 6 mètres posée sur le sol afin d’assurer la protection d’un site particulier. Quant à la seconde, elle peut être installée à bord d’un véhicule pour être éventuellement déployée sur un théâtre d’opérations. Un tel système aurait sans doute permis aux forces aériennes russes d’éviter de perdre plusieurs bombardiers stratégiques T-95 et Tu-22 lors de l’attaque de quatre de leurs bases aériennes par des drones FPV ukrainiens, le 1er juin dernier. En matière de lutte antiaérienne, et conformément à la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, la DGA a d’ores et déjà commandé 30 blindés Serval DSA [défense sol-air], équipés de tourelle automatisée ATLAS RC, de deux missiles MISTRAL « prêts au tir », d’une conduite de tir et de capteurs permettant une surveillance jour/nuit. Ces engins sont destinés à l’armée de Terre. En outre, ils seront rejoints par 24 Serval LAD [lutte anti drone], doté d’un tourelleau téléopérée muni d’un canon de 30 mm, d’un radar et d’un détecteur RF [radiofréquence].
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Today, 1:04 AM
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Dans un contexte stratégique bouleversé par la guerre israélo-iranienne, la coopération entre services se poursuit sur les dossiers clés pour la France et Israël.
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Today, 1:00 AM
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La filiale commune à Safran et Airbus affichera sur son stand son savoir-faire dans le domaine du missile M51 pour la dissuasion nucléaire,...-Aéro - Spatial
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Today, 8:12 AM
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The U.S. Air Force has awarded a $2.18 billion contract to Borsight Inc. for a comprehensive avionics upgrade across the T-6A Texan II training fleet, the Department of Defense said in a release. The 10-year contract will cover upgrades to both aircraft and simulator systems used for pilot training under the Joint Primary Pilot Training
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Today, 6:37 AM
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The Israel Defense Forces (IDF) announced Monday it has achieved full operational control of the skies above Tehran, deepening its air campaign inside Iranian territory on the fourth consecutive day of conflict between the two regional rivals. “We have achieved full aerial operational control above Tehran,” said IDF Chief Spokesperson Effie Defrin in a statement,
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Today, 6:36 AM
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Russian Deputy Foreign Minister Alexander Grushko stated that Ukraine must dismantle and dispose of all Western-supplied weapons as a precondition for further negotiations, Russian state media reported. “Of course, all of these surplus weapons must be destroyed. All international protocols are well known. They must be reduced and disposed of — and this must be
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Today, 6:35 AM
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Iranian state media on Sunday published photographs claiming to show the wreckage of a U.S.-made MQ-9 Reaper drone shot down by Iranian air defenses. However, technical analysis of the debris suggests that the downed aircraft was an Iranian Shahed-136 long-range one-way attack drone. The released images show a drone with a delta-shaped wing, similar in
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Today, 1:21 AM
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The latest tranche of funding from the UK government comes ahead of the radar's integration into Eurofighter Typhoon aircraft from 2028.
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Today, 1:21 AM
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The TR-3 configured F-35 aircraft have rolled off production lines since July 2024, but are still not yet combat capable and are still awaiting final sign-off for the software upgrade.
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Today, 1:20 AM
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Ireland has a large Exclusive Economic Zone (EEZ) which extends 370km (200nm) offshore and contains 75% of the transatlantic subsea cables which carry $10 trillion in financial transactions daily. The country is investing to increase protection and surveillance of these waters.
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Today, 1:20 AM
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The air-launched PELE has been designed to extend the sensing capabilities of the MQ-9B and its user service through various payloads.
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Today, 1:19 AM
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The mysterious migration could signal a major contingency being put in place or even a change in U.S. policy on the Iran-Israel war.
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Today, 1:18 AM
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En septembre 2022, les forces russes utilisèrent pour la première fois des drones Shahed-136, de facture iranienne, contre les positions tenues par l’armée ukrainienne dans la région de Koupiansk. Depuis, l’usage de cet engin, produit en Russie sous la dénomination « Geran 2 », n’a cessé de s’intensifier, au point que, depuis le début du mois de juin, 2 800 ont été lancés en direction de l’Ukraine, selon des chiffres communiqués par Kiev. Le Shahed/Geran est un drone de type OWA [One Way Attack, attaque à sens unique]. Produit à grande échelle et peu coûteux [entre 20 000 et 50 000 dollars l’unité], il est capable de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour frapper un dispositif adverse dans la profondeur. Cependant, peu manœuvrable et relativement lent, il est vulnérable. D’ailleurs, entre 70 et 90 % de ces engins sont abattus par la défense aérienne ukrainienne. En réalité, et comme l’a récemment expliqué le général Vincent Breton, le directeur du Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations [CICDE], l’efficacité des Shahed/Geran réside dans leur nombre. « Ils viennent saturer les défenses aériennes […] et ainsi faciliter la tâche aux missiles plus performants qui franchissent plus facilement les rideaux défensifs ukrainiens. Donc, le low-cost sature et le high-cost vient exploiter cette saturation », a-t-il développé. D’où le projet « One Way Effector » que le missilier MBDA vient de dévoiler à l’occasion de la 55e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace [SIAE], qui vient de débuter, ce 16 juin. En 2023, MBDA avait présenté la munition téléopérée [MTO] « Mutant » [ou Akeron RCH 140], développée selon une approche « Produit Minimum Viable » avec le droniste Delair, dans le cadre du projet LARINAE, lancé par l’Agence de l’innovation de défense un an plus tôt. Puis a suivi l’Akeron RCH170, une MTO plus performante, avec une portée de 70 km et une capacité de fonctionner en essaim. La solution One Way Effector ne repose pas seulement sur une MTO ou un OWA performante, ayant une portée d’au moins 500 km : elle vise surtout à produire de tels appareils en très grande quantité car l’objectif, avance MBDA, est de trouver un « compromis entre le besoin de masse et de performance, à moindre coût ». « Tiré depuis le sol dans une logique de salve » et doté d’une « charge militaire suffisamment importante », One Way Effector va « exercer une pression constante sur la défense anti-aérienne de l’adversaire », explique MBDA. Et d’ajouter : « Ce nouvel effecteur oblige ainsi les défenses anti-aériennes les plus sophistiquées à se découvrir, facilitant leur repérage et leur neutralisation, conjointement avec l’utilisation d’autres systèmes de frappe longue portée ». Dans les pages du Journal du Dimanche, Éric Béranger, le PDG de MBDA, a précisé que l’objectif est de produire au moins 1 000 unités par mois. Ce qui représente un changement d’échelle majeur quand on sait que, par exemple, 40 missiles antiaériens MISTRAL sont assemblés tous les mois. D’où la nécessité de nouer des partenariats avec « un droniste et des acteurs industriels du domaine civil, notamment du secteur de l’automobile », afin de mettre en place un « schéma de production innovant ». « Incontestablement, l’industrie automobile maîtrise la production en grande série, ce qui n’était pas le cas traditionnellement dans le secteur missilier, du moins avant le conflit en Ukraine. Aujourd’hui, cette capacité à répondre rapidement à une demande accrue devient cruciale », a expliqué M. Béranger au JDD, après avoir précisé que l’industriel en question était un « acteur majeur » dont la « production est en France ». Alors que le marché automobile français s’enfonce dans la crise [comme ailleurs au sein de l’Union européenne] et que la concurrence chinoise attend son heure avec ses voitures électriques, le secteur peut sans doute trouver sans salut dans la diversification de ses activités. Le 6 juin, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a indiqué qu’un constructeur automobile français, qu’il n’a pas voulu citer, allait produire des drones en Ukraine, en association avec une PME spécialisée. Plus tard, Renault a confirmé avoir été sollicité, avant de préciser qu’il n’avait « pris aucune décision à ce stade ».
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Today, 1:17 AM
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En lien avec la stratégie spatiale de défense publiée en 2019 [et qui va faire l’objet d’une actualisation], la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 a fait de la capacité d’action dans l’espace une priorité. D’où le lancement du programme ARES [action et résilience spatiale] par la Direction générale de l’armement [DGA]. Celui-ci repose sur trois piliers : surveillance de l’espace, conduite des opérations spatiales et action vers et dans l’espace. Plusieurs projets sont en cours, comme Astreo, qui vise à développer une capacité de commandement et de contrôle [C2] en ayant recours à un supercalculateur pour le traitement massif des données de surveillance spatiale, BLOOMLASE [aveuglement des satellites d’observation adverses depuis le sol], FLAMHE [capacité de neutraliser un satellite en orbite au moyen d’une arme à énergie dirigée], YODA [Yeux en Orbite pour un Démonstrateur Agile], et TOUTATIS [Test en Orbite d’Utilisation de Techniques d’Action contre les Tentatives d’ingérences Spatiales] ou encore SALAZAR [étude pour capturer des engins dangereux en orbite]. Le développement d’un drone spatial, à l’image du X-37 américain ou le CSSHQ chinois permettrait d’accroître les capacités d’intervention en orbite. Un tel projet avait été évoqué par un rapport parlementaire publié en 2020, soit au moment où il était question d’élaborer un plan de relance pour la Base industrielle et technologique de défense [BITD] lors de la pandémie de covid-19. Une telle idée avait déjà été avancée par Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation. « Qui contrôle l’espace contrôlera ce qu’il y a en dessous. Il faudra être dans l’espace avec très certainement des avions spatiaux à un horizon de quinze à vingt ans », avait-il dit au cours d’une conférence donnée devant l’association des Centraliens, en novembre 2018. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, en avril dernier, M. Trappier revint à la charge. « Il n’y a pas d’avion spatial aujourd’hui. J’en ai l’idée. La volonté, je l’ai. Mais j’ai l’impression que ça n’intéresse personne. Si j’étais provocateur, ce que je ne suis absolument pas, je dirais que les seuls qui sont intéressés sont les Américains. Mais avec les Français, c’est difficile », avait-il déploré. Or, l’armée de l’Air & de l’Espace a régulièrement témoigné de son intérêt pour une telle capacité. D’ailleurs, en 2019, alors qu’il dirigeait l’Agence de l’innovation de défense [AID] avant de prendre les rênes de la DGA, Emmanuel Chiva avait évoqué le développement possible d’un avion spatial. « Nous discutons avec Dassault Aviation et la DGA, en particulier le SASD [Service d’architecture de systèmes de défense]. Nous portons également des projets avec des sociétés que nous soutenons. C’est le cas d’Unseenlabs et de Cailabs », avait-il dit, à l’occasion d’un entretien accordé à La Tribune. Visiblement, M. Trappier avait forcé le trait devant les députés. En effet, interrogé par Le Figaro [édition du 16 juin] avant l’ouverture du salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, il a évoqué le projet d’avion spatial « VORTEX ». « Nous visons le marché de la mobilité dans l’espace, un domaine où la Chine, la Russie et les États-Unis avancent très vite. L’espace devient un terrain de compétition stratégique, économique et scientifique. La France a besoin de cette capacité. Et Dassault a les compétences en aérodynamique, dans les commandes de vol, le guidage et le dialogue homme-machine », a d’abord rappelé M. Trappier. Et d’ajouter : « Nous travaillons sur Vortex, c’est son nom de code. Il s’agit à terme d’un ‘avion spatial’, un véhicule habité, capable de manœuvrer dans l’espace et de revenir sur Terre, une sorte de navette spatiale », à l’image du projet Hermès, abandonné au début des années 1990 à cause de dissensions avec l’Allemagne. Cet avion spatial fait l’objet d’un travail mené avec l’appui de la DGA et du Centre national des études spatiales [CNES], a précisé M. Trappier. « Nous y allons par étapes, avec un démonstrateur que nous testerons en suborbital, puis en orbital, puis avec un équipage. Nous aurons besoin d’un petit lanceur très flexible pour le lancer », a-t-il expliqué, avant d’estimer que ce projet pourrait être conduit dans le cadre d’une coopération avec des partenaires européens. Photo : Projet d’avion spatial VEHRA, de Dassault Aviation. Précurseur de Vortex ?
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Today, 1:00 AM
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Tirant les leçons de la guerre en Ukraine, le missilier européen MBDA accélère sur le développement de drones kamikazes capables de...-Salon du Bourget
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