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Romain
Today, 1:49 PM
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Réacteur à eau lourde pour produire du plutonium à Arak, construction secrète d’une usine abritant des centrifugeuses à Fordo [l’Iran sera contraint de reconnaître son existence en 2009, après avoir été mis devant le fait accompli], augmentation des capacités d’enrichissement de l’uranium, relations avec le Dr Kahn, le père de la bombe atomique pakistanaise, traces de radioactivité sur des sites non déclarés, refus d’accueillir des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique [AIEA]… Les indices suggérant que le programme nucléaire iranien avait [aussi] une dimension militaire se sont accumulés durant ces vingt dernières années. Pour autant, la priorité a été donnée à la diplomatie pour contraindre les ambitions iraniennes… et empêcher ainsi une course à l’armement nucléaire au Moyen-Orient. Ces efforts ont abouti à l’accord de Vienne [Plan d’action global commun – PAGC], signé par l’Iran et les pays membres du groupe P5+1 [constitué par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que par l’Allemagne]. Ce PAGC [ou Joint Comprehensive Plan of Action – JCPoA] a été dénoncé par les États-Unis en mai 2018, le président Trump l’ayant jugé « désastreux » car, pas assez contraignant, il aurait permis à l’Iran de financer les activités de ses mandataires [milices chiites] au Moyen-Orient grâce à la fin des sanctions économiques qui avaient été prises à son égard. De son côté, n’ayant jamais caché ses doutes au sujet de ces démarches diplomatiques et estimant que les activités nucléaires iraniennes étaient dirigées contre lui, Israël a multiplié les actions clandestines en Iran [cyberattaques avec notamment le virus Stuxnet contre les capacités d’enrichissement de l’uranium, sabotages, assassinats de scientifiques, etc.]. Dans le même temps, Tsahal s’est très tôt préparée à mener une éventuelle opération militaire massive contre les programmes nucléaires et balistiques de Téhéran, en s’exerçant à mener des raids aériens sur de longues distances, comme elle le fit contre le réacteur irakien Osirak, en 1981. En octobre, et outre les opérations contre les rebelles houthis au Yémen, la force aérienne israélienne fit une démonstration de ses capacités en frappant des unités de production de missiles et de drones ainsi que des systèmes de défense aérienne iraniens, en représailles au tir d’une salve de 200 missiles balistiques par le Corps des gardiens de la révolution islamique. Cela étant, durant ces années, les États-Unis ont cherché à dissuader Israël de lancer une guerre « préemptive » contre Téhéran. C’est d’ailleurs ce qu’ils ont encore fait le 12 juin, après avoir relancé les discussions sur le nucléaire avec un Iran affaibli par les revers subis en Syrie et au Liban. Seulement, Israël est passé outre. Et cela alors que l’AIEA venait d’adopter une résolution condamnant l’Iran pour « non-respect » de ses obligations nucléaires. En effet, dans la nuit du 12 au 13 juin, Les forces israéliennes ont mené au moins une centaine de frappes contre les principales installations militaires et nucléaires iraniennes, dans le cadre de l’opération « Rising Lion », appelée ainsi en référence au verset 23:24 du Livre des nombres de la Bible [« C’est un peuple qui se lève comme une lionne / Et qui se dresse comme un lion / Il ne se couche point jusqu’à ce qu’il ait dévoré la proie »]. Au moins 200 aéronefs ont été mobilisés. Une vidéo publiée par Tsahal suggère que des F-35I « Adir », des F-15 Eagle et des F-16I Sufa ont été sollicités. S’agissant de ces derniers, on peut constater qu’ils ont emporté un grand réservoir de carburant, jusqu’à huit bombes planantes GBU-39 SDB et deux missiles air-air AIM-120 AMRAAM. Pour le moment, il est encore trop tôt pour avoir une idée précise du résultat de ces frappes… d’autant plus que l’opération « Rising Lion » devrait « durer autant de jours que nécessaire », a affirmé Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, après avoir soutenu que l’enjeu était de « repousser la menace iranienne pour la survie même d’Israël ». « À la fin de l’opération, il n’y aura plus de menace nucléaire. […] Nous sommes dans une fenêtre d’opportunités stratégique. Nous avons atteint le point de non-retour, et il n’y a pas d’autre choix que d’agir maintenant », ont expliqué des responsables de Tsahal à Times of Israël. Le site d’enrichissement d’uranium de Natanz [centre de l’Iran] a été visé [ce qui a été confirmé par l’AIEA, qui n’a pas noté de fuites radioactives], de même que le centre de recherche nucléaire de Tabriz. Des frappes ont été signalées à Kermanshah, à Arak et à Isfahan. En revanche, l’usine souterraine de Fordo et le site de conversion d’uranium et de recherches d’Ispahan ont été, pour le moment, épargnés. S’agissant plus précisément de Natanz, Tsahal a indiqué que les « installations souterraines du site [avaient] été touchées, y compris un hall d’enrichissement à plusieurs niveaux avec des centrifugeuses, des salles électriques et d’autres infrastructures de soutien ». Qui plus est, a-t-elle poursuivi, « l’infrastructure critique du site qui lui permet de fonctionner et de faire avancer le projet d’armes nucléaires du régime iranien a été attaquée ». Des bases militaires ont également été touchées, en particulier celles abritant des missiles balistiques, de même que plusieurs quartiers généraux, dont celui du Corps des gardiens de la révolution à Téhéran. Par ailleurs, au moins deux hauts responsables militaires iraniens, à savoir le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général Hossein Salami, et le chef d’état-major des forces iraniennes, le général Mohammad Bagheri, ont été tués. Ils ont respectivement déjà été remplacés par le général Mohammad Pakpour et le général Abdolrahim Mousavi. En outre, six scientifiques liés au programme nucléaire ont aussi perdu la vie. Peu après le lancement de l’opération « Rising Lion », l’Iran a riposté en envoyant une centaine de drones vers Israël. Seulement, au regard du temps qu’il leur faut pour atteindre leurs cibles, ils n’ont pas représenté une menace significative. Toutefois, Tsahal s’attend à des représailles massives. « Citoyens d’Israël, je ne peux pas promettre un succès absolu. Le régime iranien tentera de nous attaquer en riposte, et le bilan attendu sera différent de ce à quoi nous sommes habitués », a prévenu le général Eyal Zamir, son chef d’état-major. « Nous sommes engagés dans une campagne historique, sans précédent », a-t-il conclu.
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Romain
Today, 1:47 PM
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Si l’intelligence artificielle est régulièrement évoquée, il en va autrement pour la théorie quantique, dont les principes ne sont pas forcément simples à appréhender [ceci expliquant sans doute cela]. « Si vous croyez la comprendre, c’est que vous ne la comprenez pas », avait d’ailleurs dit le physicien Richard Feynman. Sans entrer dans les détails, la théorie quantique repose sur cinq notions clés : la dualité onde-corpuscule, le principe de complémentarité, le principe d’incertitude, selon lequel il n’est pas possible de connaître simultanément deux propriétés physiques d’une même particule, la superposition des états [voir le « chat de Schrödinger »] et l’intrication des particules. Ces notions ne valent qu’à l’échelle atomique [et subatomique], c’est-à-dire quand la physique [ou, plus précisément, la mécanique] n’est plus « déterministe » mais « probabiliste ». Dit plus simplement, la théorie quantique ne différencie pas le corpuscule de l’onde : on parle d’une « onde-corpuscule », qui peut simultanément se trouver dans deux états différents. Et cela ouvre des perspectives intéressantes, que ce soit dans les domaines de l’informatique [l’unité de base d’une information pouvant prendre les valeurs 0 et 1 en même temps], des capteurs et des communications. Au regard des applications militaires possibles, le ministère des Armées s’est très tôt intéressé à la technologie quantique, avec le projet CA-SENSORS qui, démarré en 2006, s’est concrétisé l’an passé, avec la livraison d’un premier gravimètre interférométrique de recherche à atomes froids embarquables [Girafe] au Service hydrographique et océanographique de la Marine [SHOM] de la Marine nationale. « Il s’agit de la première application pratique d’un système de mesure utilisant les propriétés quantiques d’atomes de Rubidium piégés et refroidis par laser. […] L’intérêt du système Girafe réside dans sa capacité à opérer de façon autonome sans besoin de calibration. Gyrostabilisé comme les systèmes conventionnels, donc particulièrement adapté pour réaliser des relevés en mer, sa technologie novatrice et quantique le rend par ailleurs beaucoup plus précis », avait alors expliqué la Direction générale de l’armement [DGA]. D’autres projets sont en cours, comme PROQCIMA, lequel vise à développer un ordinateur quantique, avec le concours des entreprises Pasqal, Alice&Bob, C12, Quandela et Quobly. Une telle machine aura une capacité de calcul sans commune mesure avec celles que l’on connaît actuellement. Par ailleurs, la technologie quantique est aussi censée permettre d’améliorer considérablement la sécurité des communications ainsi que les performances de certains capteurs, notamment ceux utilisés pour le renseignement et la guerre électronique. Lors de ses vœux pour l’année 2025, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait souligné la nécessité de mener un effort particulier dans le domaine de la technologie quantique [comme le prévoit la Loi de programmation militaire en vigueur]. « La France doit là aussi être en capacité de rendre ‘l’invisible perceptible et l’imprévisible prédictible”. Les technologies quantiques, en particulier les capteurs et les calculateurs, auront un impact important sur la physionomie du champ de bataille et sur notre manière de faire la guerre », avait prophétisé le ministre. Six mois plus tard, les mesures qu’il avait annoncées à ce moment-là sont sur le point de se concrétiser. Et cela, dans le cadre du « plan quantique », dont il a donné le détail à l’occasion du forum France Quantum, le 11 juin. « Ce que va signifier le quantique en général, et en matière militaire en particulier, va sérieusement secouer », a d’abord justifié M. Lecornu. Ce « plan quantique » concerne avant tout la recherche. Ainsi, il prévoit la création d’un « campus quantique défense », dont la raison d’être sera de « structurer et fédérer les acteurs » spécialisés « autour des enjeux de défense nationale afin de renforcer la souveraineté technologique du pays dans ce domaine ». « Ce à quoi sert l’État, et singulièrement et historiquement le monde militaire – industriels privés compris – c’est l’effet de levier, la capacité à créer la confiance et à entrainer », a expliqué le ministre. Selon le ministère des Armées, devant être implanté au sein de l’École polytechnique d’ici 2027, ce campus fédérera plusieurs communautés » autour d’un noyau dur formé par la DGA, les armées et les services de renseignement. Il sera chargé d’ « analyser les menaces et les opportunités pour les prendre en compte dans l‘architecture de notre système de défense » et de « définir des cas d’usages dans le domaine du calcul quantique ». À un horizon plus proche, l’Agence de l’innovation de défense [AID] doit inaugurer un laboratoire dédié au calcul quantique. Ce dernier devra « permettre l’identification de nouvelles capacités permises par le calcul quantique, réaliser des preuves de concept, comparer différentes solutions vis-à-vis du calcul classique et participer à des activités de recherche avec des partenaires d’excellence ». « Quelle est la force du ministère des Armées ? Rapprocher l’usager final de celui qui maîtrise la technologie, et parfois c’est le combattant », a fait valoir M. Lecornu. « Si nous prenons trop de retard sur les capteurs quantiques, nous allons développer des plateformes de combat, pour les années 2040, 2050 et 2060, qui n’auront pas embarqué de manière incrémentale ces capteurs », a-t-il prévenu. D’où son mot d’ordre : « Ce qui compte, maintenant, c’est que nous accélérions ».
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Romain
Today, 1:45 PM
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Les avions de détection et de commandement aéroportés, comme l’E-3 « AWACS », ont-ils encore un avenir ? Grâce à leur puissant radar et à leurs capacités de transmission des données, de tels appareils sont en mesure d’établir une situation aérienne et navale sur environ un million de km² et de la partager avec d’autres unités. En outre, ils peuvent également servir de relais de communication. Seulement, ces « AWACS » constituent aussi des « cibles de haute valeur » pour un adversaire potentiel. D’autant plus qu’ils sont vulnérables, comme en témoignent les deux A-50 « Mainstay » russes abattus par les forces ukrainiennes en 2024. Cela étant, il est difficile de se passer des capacités offertes par de tels systèmes. Ainsi, la semaine passée, il a été avancé qu’un Saab 340 AEW&C « Erieye » aurait permis à un F-16AM ukrainien d’abattre un Su-35 Flanker russe au-dessus de l’oblast de Koursk avec un missile air-air AIM-120 AMRAAM. Toutefois, cette information n’a pas été officiellement confirmée. Quoi qu’il en soit, l’Otan a prévu de remplacer les 14 E-3A Sentry que sa Force aéroportée de détection lointaine et de contrôle [NAEW&C] exploite depuis plus de quarante ans par six E-7A Wedgetail, dans le cadre d’un programme confié à Boeing. Et cela aux dépens de Saab, qui avait soumis la candidature de son système GlobalEye… Lequel est donné favori pour succéder aux E-3F EDCA de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE]. Outre-Manche, la Revue stratégique de défense dévoilée le 1er juin a recommandé d’acquérir davantage d’E-7A Wedgetail pour le compte de la Royal Air Force. « Un plus grand nombre d’avions de détection et de contrôle aéroportés et de radars au sol permettrait […] de maintenir une surveillance aérienne 24 heures sur 24 à l’appui des opérations offensives et défensives du Royaume-Uni et de l’Otan », a-t-elle estimé. Le même calcul a été fait en Suède, où le ministère de la Défense a décidé d’acquérir un Saab GlobalEye supplémentaire, portant à trois le nombre d’exemplaires commandés. Quant à la Chine, elle est en train de renforcer et de moderniser ses capacités en matière d’alerte avancée, avec le développement du KJ-700. Jusqu’à présent, les États-Unis envisageaient d’en faire autant, avec l’achat de vingt-six E-7A Wedgetail afin de remplacer les trente-et-un E-3B/G AWACS qui, mis en œuvre par l’US Air Force [USAF], connaissent des problèmes importants de disponibilité en raison de leur grand âge. D’ailleurs, quinze exemplaires ont d’ores et déjà été retirés du service. Pour rappel, l’E-7A Wedgetail est notamment équipé d’un radar à antenne active multirôle [MESA Multi-role Electronically Scanned Array] d’une portée supérieure à 400 km, de contre-mesures électroniques et de différents systèmes de communication [UHF, HF, VHF, Liaison 11, Liaison 16, ICS, SATCOM, etc.]. Les appareils destinés à l’USAF devant être équipés de systèmes différents de ceux vendus au Royaume-Uni, à l’Australie, à la Turquie et à la Corée du Sud, les négociations contractuelles avec Boeing furent compliquées… Toutefois, un accord portant sur le développement de deux prototypes, pour 2,6 milliards de dollars, fut trouvé en juillet 2024. Mais ce programme a visiblement du plomb dans l’aile, après avoir été remis en question par Pete Hegseth, le chef du Pentagone, lors d’une audition parlementaire, le 10 juin. « Si nos systèmes et plateformes ne sont pas viables sur le champ de bataille moderne ou s’ils ne nous confèrent aucun avantage lors d’un combat futur, alors nous devons prendre des décisions difficiles dès maintenant », a dit M. Hegseth. « L’E-7 en est un exemple », a-t-il lâché. « Nous pensons que la plupart des plateformes ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance] seront, à l’avenir, basées dans l’espace », a poursuivi M. Hegseth. « Nous sommes prêts à continuer d’examiner des systèmes comme l’E-7 mais de notre point de vue, les investissements dans les systèmes existants qui offrent cette capacité ainsi que des investissements encore plus importants dans les systèmes ISR spatiaux, nous donneront les capacités dont nous avons besoin sur le champ de bataille », a-t-il ajouté. Les « systèmes existants » qu’il a évoqués ne peuvent qu’être les E-3 AWACS et les avions de guet aérien embarqués E-2D Advanced Hawkeye. Moderniser les premiers ne paraît pas possible, compte tenu de leur âge et des difficultés à assurer leur entretien. Ce qui n’est pas le cas des seconds puisqu’ils ont été assez récemment mis en service au sein de l’US Navy. La fonction AEW&C de l’US Air Force pourrait-elle donc reposer sur des E-2D Advanced Hawkeye ? Ce n’est pas incongru étant donné que c’est déjà le cas pour les forces aériennes taïwanaises et japonaises [en complément, pour ces dernières, de quatre E-767 AWACS, ndlr]. En outre, ravitaillable en vol, cet appareil serait bien adapté au concept ACE [Agile Combat Employment], qui vise à accroître la flexibilité, la résilience et la létalité des unités aériennes dans des environnements « non permissifs » afin de compliquer la prise de décision chez un adversaire potentiel. Cependant, ses performances [vitesse, plafond, autonomie] sont plus faibles qu’un E-7A. Quant aux capteurs spatiaux évoqués par le chef du Pentagone, il s’agit du système AMTI [Air Moving Target Indicator], censé pouvoir suivre les cibles aériennes depuis l’espace. Devant être une « brique » du futur bouclier antimissile Golden Dome, cette capacité n’a pas encore été éprouvée. « Des démonstrations sont en cours. C’est à peu près tout ce que je peux dire pour le moment », a confié le général Shawn Bratton, chargé de la stratégie, des plans, des programmes au sein de l’US Space Force, en mai dernier. Or, l’une des limites d’un tel système pourrait être son incapacité à percer la couche nuageuse…
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Romain
Today, 1:38 PM
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En 2023, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] a recruté cinquante élèves officiers du personnel navigant [EOPN] ayant au minimum le niveau « baccalauréat », dont quatre télépilotes, douze navigateurs officiers systèmes d’armes [NOSA], dix pilotes d’hélicoptères et vingt-quatre pilotes [chasse et transport]. Mais cette filière n’est pas la seule : chaque année une cinquantaine d’élèves sont admis au sein du corps des officiers de l’air, après avoir réussi le concours d’entrée à l’École de l’Air & de l’Espace. Ce flux de recrutement est-il suffisant ? En tout cas, dans le rapport intitulé « Masse et haute technologie : quels équilibres pour les équipements militaires français ? » qu’ils viennent de publier, les députés Thomas Gassilloud et Damien Girard ont relevé que « l’enjeu de formation et de maintien des compétences des opérateurs » était « particulièrement vif pour les pilotes de l’AAE ». « Si le Rafale présente un temps de formation similaire à celui du Mirage 2000 [autour de 200 heures de vol pour maîtriser l’ensemble des missions], la réduction du nombre de plateformes a pesé sur les capacités d’entraînement, un problème également rencontré sur l’aviation de transport et les hélicoptères », ont d’abord rappelé les deux rapporteurs. Or, ont-ils ajouté , « aujourd’hui « c’est inversement le nombre de pilotes opérationnels qui freine la remontée en puissance de l’AAE pour d’éventuels engagements de haute intensité ». Au passage, le format de l’aviation de chasse n’a pas augmenté. Au 31 décembre 2023, l’AAE comptait 196 avions de combat [à savoir 97 Rafale, 64 Mirage 2000D, 28 Mirage 2000-5F et 7 Mirage 2000B]… Et selon les orientations données par la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, elle disposera de 180 appareils [137 Rafale et 50 Mirage 2000D RMV] à l’horizon 2030. En attendant, selon MM. Gassilloud et Girard, l’AAE a trouvé une solution en renforçant « l’abonnement aérien », lequel « avait été réduit depuis la Guerre Froide ». Ce dispositif vise « à entretenir les compétences des pilotes de chasse ayant évolué vers des emplois de cadres, avec un entraînement maintenu de 40 heures de vol par an », expliquent-ils. Ainsi, « dans l’aviation de chasse, des patrouilles mixtes permettent d’assurer l’entraînement des jeunes pilotes par des pilotes expérimentés relevant de l’ ‘abonnement aérien’. Des réflexions sont conduites pour l’extension de ce type de dispositif aux pilotes d’avions de transport et d’hélicoptères », ont conclu les deux députés.
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Today, 1:36 PM
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Following days of heightened tension, Israel launched a large attack against Iran in the early hours of Jun. 13, 2025, targeting leadership, nuclear research, and military sites both in Tehran and beyond.
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Today, 1:35 PM
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Comments made by Secretary of Defense Pete Hegseth during House and Senate Appropriations Committee hearings have cast severe doubts on the future of the U.S. Air Force's E-7 Wedgetails.
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Today, 1:33 PM
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C’est une des zones les plus stratégiques de la planète. Sur la Base Aérienne 188 de Djibouti il y a du neuf au sein de l’Armée de l’Air et de l’Espace. L’Escadron de Transport 88 Larzac a réceptionné en début de semaine sa nouvelle monture : l’Airbus Helicopters H225M. Avec lui les Français possèdent désormais dans la région un des hélicoptères les plus polyvalents et modulables de sa catégorie. Jusque là l’Escadron de Transport 88 Larzac alignait un avion de transport tactique Casa CN-235-300 et trois hélicoptères de transport d’assaut et de recherches/sauvetages Aérospatiale SA.330B Puma. Si le premier est logiquement toujours en place ce sont les hélicoptères qui ont changé. Les vénérables Puma ont donc laissé la place à la plus récente évolution du Caracal. Deux H225M sont arrivés dans la Corne de l’Afrique. Ces exemplaires font partie du lot de huit H225M commandés voici quatre ans dans le cadre du plan de relance post Covid-19. Ces appareils sont destinés exclusivement aux déploiements permanents en outremer et à Djibouti. Ça tombe donc parfaitement pour l’escadron Larzac. Les opérations aéromaritimes font partie intégrante de l’action du Larzac. Avec ses équipements de recherches et de sauvetages high tech, comme sa boule électro-optique et ses nouveaux phares orientables, le H225M va permettre un véritable bond en avant pour l’Armée de l’Air et de l’Espace. Particularité notable les biturbines seront appelés à opérer aussi bien en zone désertique que maritime, notamment au-dessus du très stratégique Bab-el-Mandeb. Il s’agit du détroit reliant la Mer Rouge au golfe d’Aden. Autant dire que les navires de commerce qui y croisent figurent parmi les plus sensibles du globe. Et c’est là sans doute aussi l’une des caractéristiques essentielles de la présence désormais des H225M plutôt que des Puma : la possibilité d’intervenir en cas d’attaque terroriste. Les nouveaux Caracal français peuvent opérer aussi bien de jour que de nuit, à basse (voire très basse) altitude autant qu’à moyenne. H225M de l’Escadron de Transport 88 Larzac dans son nouvel environnement naturel. Les Airbus Helicopters H225M de l’Escadron de Transport 88 Larzac vont également pouvoir prendre l’alerte Resco (pour recherches et sauvetages au combat) aux profits des pilotes de l’Escadron de Chasse 3/11 Corse et de ses Dassault Aviation Mirage 2000-5F. Le Larzac volait sur Puma depuis 29 ans, nous verrons bien si le Caracal fera aussi bien.
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Romain
Today, 1:15 PM
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La facture des 88 chasseurs F-35 canadiens s'envole : de 17 milliards d'euros prévus en 2022, le coût atteint désormais 25 milliards.
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Today, 1:14 PM
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Cet accord, dont l'enveloppe totale dépasserait les 10 milliards de dollars, constituerait selon le média Middle East Eye le plus important contrat de l'histoire de l'industrie militaire turque. Il prévoit la production conjointe de 48 modèles du chasseur Kaan,
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Today, 1:12 PM
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Une semaine après avoir mené l’opération «Toile d'araignée», Kiev a récidivé en attaquant un Su-35 puis trois rampes de lancement Iskander, des missiles balistiques à courte ou moyenne portée.
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Today, 1:08 PM
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Les armes auraint été détruites le 22 avril dernier, lors de l'explosion du 51e arsenal de la Direction principale des missiles et de l’artillerie (GRAU), considéré comme l’un des plus importants dépôts d
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Today, 1:07 PM
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Depuis des années, Pyongyang et Séoul se livrent régulièrement à une bataille de propagande. Le nouveau président a fait démonter le dispositif pour témoigner de sa volonté d’apaiser les relations avec son voisin nord-coréen.
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Today, 1:06 PM
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Commandé à 666 exemplaires par les pays européens, le chasseur de Lockheed Martin domine largement le Rafale et l’Eurofighter sur leur sol, malgré des déboires techniques et des surcoûts énormes. Que vaut vraiment le chasseur furtif américain ?
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Today, 1:48 PM
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L’idée d’équiper le Rafale avec des réservoirs externes intégrés [ou « conformes », pour reprendre la terminologie anglaise, qui parle de « conformal fuel tanks » ou CFT] est déjà ancienne. En 2001, Dassault Aviation avait fait voler, à titre d’essais, le Rafale B01 avec deux bidons de 1 150 litres montés de part et d’autre de son fuselage. Présentée lors de l’édition 2001 du Salon international de l’aéronautique et de l’espace [SIAE] du Bourget, cette configuration ne fut pas retenue par les forces aériennes françaises. Pourtant, cette dernière pouvait présenter plusieurs avantages : elle permet de libérer des points d’emport dédiés aux réservoirs externes « classiques » pour augmenter le nombre de munitions, d’accroître le rayon d’action ou encore de réduire la surface équivalente radar. Mais il arrive assez souvent qu’une idée écartée à un moment donné finisse par devenir intéressante. Tel est le cas de la configuration CMT du Rafale, qui va faire son grand retour à l’occasion du SIAE 2025 du Bourget. C’est en effet ce que suggère une photographie diffusée via le réseau social X. L’image montre un Rafale, sur lequel sont fixés des CMT apparemment plus imposants que ceux qui avaient été présentés il y a vingt-quatre ans. Cette configuration préfigure sans doute celle du standard F5 du Rafale, qui évoluera au côté d’un drone de combat qui, dérivé du démonstrateur nEUROn, sera dévoilé lors du salon du Bourget. « Pour cette édition 2025, Dassault Aviation exposera ses activités militaires, civiles et duales. Les premières se présentent selon trois horizons différents : le Rafale d’aujourd’hui [standard F4], puis le Rafale dans 10 ans [standard F5 + UCAS], et enfin l’avion de combat futur, dans 20 ans », a en effet annoncé l’industriel, via un communiqué publié ce 13 juin. Devant emporter le futur missile à capacité nucléaire ASN4G, le Rafale F5 sera très différent par rapport à son prédécesseur du standard F4. Il sera doté d’un radar encore plus performant [le RBE-2XG à nitrure de gallium], de nouveaux capteurs optroniques, d’une suite de guerre électronique améliorée et, surtout, d’une connectivité accrue. Cela suppose d’importantes capacités de calcul afin de traiter des « centaines de milliers d’informations »… mais aussi une motorisation plus puissante, le réacteur T-REX étant appelé à remplacer l’actuel M88. Tout cela devrait se traduire par une consommation plus élevée de carburant, d’où l’idée d’ajouter des réservoirs « conformes ».
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Today, 1:46 PM
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Actuellement, les patrouilleurs de haute mer [enfin, les derniers qui restent] et les frégate de surveillance de la Marine nationale disposent de drones aériens Aliaca, acquis auprès de Survey Copter, une filiale d’Airbus, dans le cadre du programme SMDM [Système de mini-drones aériens embarqués pour la Marine]. D’une autonomie de 3 heures pour un rayon d’action de 27 nautiques, dotés d’une propulsion électrique, ces appareils ont parfaitement tenu leur rôle de capteur déporté, que ce soit pour des missions de lutte contre les trafics, de police de pêches et d’identification de navires. Seulement, leur principal défaut est que leur mise en œuvre s’avère compliquée. « Le processus actuel de lancement et de récupération, bien qu’il soit autonome, présente des restrictions [d’emploi] et n’est pas facile à utiliser », a en effet récemment expliqué le capitaine de vaisseau Johann Eidesheim, membre de l’équipe Plans et programmes de l’état-major de la Marine nationale, dans les pages de Naval News. D’où le développement d’une version VTOL [à décollage et à atterrissage verticaux], dévoilée en avril dernier par Survey Copter. Une variante, appelée VTOL ER, présente des performances améliorées, avec une autonomie de 6 heures, une portée de 45 nautiques et une capacité d’emport de 3 kg. Ce mini drone saura-t-il séduire la Marine nationale ? En attendant de le savoir, cette dernière a évalué le Flexrotor, un drone aérien de conception américaine tombé dans l’escarcelle d’Airbus Helicopters depuis le rachat, en 2024, d’Aerovel. En effet, via les réseaux sociaux LinkedIn et X, Airbus Helicopters s’est félicité des essais réussis du Flexrotor depuis un patrouilleur de haute mer de la Marine nationale [l’EV Jacoubet, ndlr], dans le cadre de l’initiative Perseus, laquelle vise à stimuler l’innovation. « En trois jours, Flexrotor a cumulé plus de 12 heures de vol lors de missions de surveillance effectuées de jour comme de nuit. Le drone d’Airbus a démontré avec succès sa capacité à décoller et atterrir sur une petite plateforme mobile et à effectuer des missions de longue durée », explique l’industriel. Et d’ajouter : « L’équipage du navire a utilisé les capteurs avancés du Flexrotor pour recueillir des renseignements et améliorer sa connaissance de la situation. » Facile à déployer, ce drone décolle et atterrit comme un hélicoptère mais vole comme un avion [à l’image du MV-22 Osprey], à la vitesse maximale de 140 km/h. D’une masse de seulement 25 kg, dont un tiers de charge utile, il a une autonomie comprise entre 12 et 14 heures. Et cela, avec un réservoir de 5,5 litres.
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Today, 1:45 PM
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Depuis quelques mois, l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] défend le concept de « dronisation » de l’aérocombat, lequel consiste à associer des drones tactiques à des hélicoptères d’attaque et de reconnaissance. Elle n’est pas la seule : en Allemagne, la Bundeswehr a des projets similaires. Pourtant, au regard des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine et de l’omniprésence des drones aériens sur le champ de bataille, l’US Army estime que l’hélicoptère d’attaque n’a plus d’avenir, les capacités qu’il offre pouvant être obtenues par une combinaison de moyens « plus abordables ». Ce qui l’a conduit à annuler, l’an passé, le programme FARA [Future Attack Reconnaissance Aircraft] qui devait lui permettre de remplacer une partie de ses AH-64 Apache ainsi que ses OH-58D Kiowa. Plus récemment, le Pentagone a fait part de son intention de désactiver les 6th et 17th Cavalry Regiment, dotés d’AH-64D depuis 1997. Certes, le coût élevé de leur entretien et leur usure auraient pu justifier cette décision. Sauf qu’il s’agit pour l’US Army de les remplacer par des drones aériens « abordables » et capables de « submerger l’ennemi ». L’avenir de la variante la plus avancée de l’Apache, l’AH-64E « Guardian », n’est pas non plus garanti, même si elle a la capacité de mettre en œuvre des drones. C’est en effet ce qu’a laissé entendre le général Joseph Ryan, le chef d’état-major adjoint de l’US Army pour les opérations, les plans et la formation, lors d’un colloque organisé au début de ce mois. « Je dirai que l’Apache modèle E, dans ses versions actuelles, la [version] 4 et la [version] 6, est également sur le point de devenir une capacité dont nous ne pensons pas qu’elle contribuera autant au combat qu’elle ne l’a fait par le passé. Nous continuons de moderniser notre flotte d’Apache, mais seulement la plus récente, pour répondre aux exigences des guerres futures », a-t-il dit, avant d’insister sur le fait que l’efficacité des hélicoptères de combat sur le champ de bataille était désormais « extrêmement limitée ». Reste que plusieurs pays ont récemment fait l’acquisition d’AH-64E Guardian. Tel est le cas de l’Australie [pour remplacer ses EC-665 Tigre], du Maroc [qui vient de percevoir ses premiers exemplaires], de la Pologne [96 exemplaires commandés], du Royaume-Uni ou encore des Pays-Bas. Ont-ils fait un mauvais calcul ? Ou ont-ils raison de penser qu’il ne faut pas tirer hâtivement des conclusions à partir d’un conflit qui a ses propres caractéristiques ? En attendant, comme le dit l’adage, « quand le vin est tiré, il faut le boire ». Ayant décidé de moderniser ses vingt-huit AH-64D Apache en les portant au standard AH-64E Guardian, la Force aérienne royale néerlandaise [KLu, Koninklijke Luchtmacht] va désormais pouvoir les armer avec un nouveau type de munition. En effet, via un avis publié le 12 juin, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], chargée des exportations d’équipements militaires américains, a autorisé la vente potentielle de 296 missiles air-sol AGM-179A Joint Air-to-Ground Missiles [JAGM] aux Pays-Bas, pour un montant estimé à 215 millions de dollars [environ 186 millions d’euros]. Cette vente potentielle « contribuera à la réalisation des objectifs militaires des Pays-Bas en matière de modernisation de leurs capacités tout en améliorant l’interopérabilité avec les États-Unis et leurs autres alliés », a justifié la DSCA. Et d’ajouter : « Ces systèmes seront utilisés par les hélicoptères d’attaque AH-64 Apache exploités par la force aérienne royale néerlandaise. Pour rappel, l’AH-64D Apache n’a pas la capacité de tirer des missiles AGM-179A, contrairement à l’AH-64E Guardian, grâce à son radar de conduite de tir Longbow. Le ministère néerlandais de la Défense avait évoqué l’achat d’AGM-179A « prêts à l’emploi » en octobre 2023. « Ces missiles peuvent être utilisés par tous les temps. De plus, ils sont plus précis que les missiles actuels, ce qui réduit les risques de dommages collatéraux », avait-il expliqué. Développé par Lockheed Martin pour remplacer les missiles TOW, Hellfire et Maverick, l’AGM-179A JAGM a une portée d’environ 8 km. Il est doté d’un autodirecteur bimode combinant guidage laser semi-actif et radar à ondes millimétriques, ce qui lui permet de frapper des cibles dans des environnements à faible visibilité.
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Today, 1:36 PM
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En juillet 2024, le ministère slovène de la Défense fit savoir qu’il venait de signer une lettre d’intention avec la Direction générale de l’armement [DGA] en vue de rejoindre le programme d’achat conjoint de CAESAr [Camion équipé d’un système d’artillerie de 155 mm] lancé par le ministère des Armées. Éligible aux financements de l’initiative européenne EDIRPA [European Defence Industry Reinforcement through common Procurement Act], qui vise à favoriser la mutualisation des achats d’équipements militaires entre les États membres de l’Union européenne [UE], ce dispositif avait déjà séduit l’Estonie et la Croatie à l’époque. Depuis, ces pays ont été rejoints par le Portugal et la Bulgarie. Pour rappel, les achats conjoints sont effectués par la DGA, mandatée pour négocier et notifier les contrats aux industriels concernés [KNDS France pour le CAESAr] au nom des forces françaises et des armées partenaires. Un mécanisme identique a été créé pour les missiles antiaériens Mistral 3. Quoi qu’il en soit, le ministère slovène de la Défense a confirmé l’intention qu’il avait affichée il y a près d’un an. Via un communiqué publié le 13 mars, il a en effet annoncé la commande de douze CAESAr 6×6 pour un montant de 87 millions d’euros. Cette somme comprend également la livraison de moyens de reconnaissance [drones ?] et de systèmes ATLAS [Automatisation des Tirs et Liaisons de l’Artillerie Sol/sol]. L’ATLAS est un système de gestion et de transmission automatique des informations entre les principales unités d’un régiment d’artillerie dans les fonctions feux, commandement, renseignement, logistique et NBC [nucléaire, biologique, chimique. « La gestion est centralisée par le poste de commandement régimentaire [PCR] qui assure la gestion des unités, la désignation des unités de tir », explique l’armée de Terre. Ces douze CAESAr seront livrés à partir de 2028. Une seconde commande, portant sur six exemplaires, devrait être passée en 2030. Actuellement, en matière d’artillerie, l’armée slovène est plutôt démunie. Ses huit derniers obusiers automoteurs Gvozdika de 122 mm, d’origine soviétique, ont été mis en réserve et elle ne compte plus que dix-huit pièces Soltam M-71 [ou M-845] de 155 mm, tractés par des camions Mercedes Benz 2634.
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Today, 1:36 PM
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Israeli media claim this could be just the opening stage of a two-week campaign against Iran. In the early hours of June 13, 2025, about 200 Israeli
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Today, 1:34 PM
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Oui je sais la question peut paraître totalement débile. Malheureusement avec l’administration Trump, et plus précisément avec le Secrétaire à la défense Pete Hegseth, elle devient d’actualité. Entendez par là que le patron du Pentagone a déclaré cette semaine devant le Congrès que le Northrop Grumman E-2D Advanced Hawkeye avait sa préférence par rapport au Boeing E-7A Wedgetail afin d’équiper l’US Air Force. Un bras de fer se dessine donc avec cette dernière. Rappelons qu’elle a commandé voici un peu plus de deux ans un prototype de cet AWACS dérivé de l’avion de ligne Boeing 737-700ER. L’E-7A Wedgetail est actuellement opérationnel en Australie, en Corée du Sud, et en Turquie. Il se sera prochainement au Royaume-Uni. Selon les plans officiels vingt-six Boeing E-7A Wedgetail doivent à terme voler sous les marquages de l’US Air Force. Ces avions remplaceront les actuels Boeing E-3B/C Sentry totalement à bout de souffle après presqu’un demi-siècle de surveillance aéroportée. Jusque là tout roulait comme sur des roulettes. Sauf que l’administration fédérale américaine s’en est mêlée. Et quand ce n’est ni le Président des États-Unis Donald Trump ni son vice-président JD Vance qui raconte n’importe qui c’est le Secrétaire à la Défense Pete Hegseth qui s’y colle. Et le moins qu’on puisse dire c’est que sa déclaration au Congrès ce mardi 10 juin 2025 n’a pas fait que des heureux, surtout pas chez Boeing ou l’US Air Force. L’ancien officier de la National Guard du Minnesota a déclaré que l’E-7A Wedgetail est beaucoup trop incertain à son goût pour pouvoir remplacer efficacement l’E-3B/C Sentry. Il préfèrent que l’US Air Force fasse l’acquisition de Northrop Grumman E-2D Advanced Hawkeye, quitte à en acheter plus de vingt-six exemplaires. Il a notamment expliqué que selon lui un AWACS dédié aux porte-avions était plus à même d’opérer sur terrains sommaires qu’un dérivé d’avion de ligne. Surtout Hegseth indique que l’US Navy pourra assumer l’intérim le temps que l’avionneur ne livre aux aviateurs les avions commandés. En fait dans la logique de Pete Hegseth les AWACS sont des avions destinés à disparaître à moyen terme, au profit d’une surveillance aéroportée totalement spatiale. Il soutient mordicus que des constellations de satellites pourront faire aussi bien à l’horizon 2035-2040. De ce fait l’acquisition d’E-7A Wedgetail qu’il estime très onéreux est selon son analyse un gaspillage d’argent publique. Sans doute que l’E-2D Advanced Hawkeye représente selon lui un avion moins cher et plus facilement revendable ensuite. Il faut savoir que majoritairement les experts en surveillance aéroportée considère l’option spatiale comme secondaire vis-à-vis des avions. La couche nuageuse est souvent pointée du doigt par les généraux américains comme néfastes à une bonne résolution d’images. En outre une constellation de satellites est jugée moins flexible d’emploi qu’un AWACS. Afin de faire passer la pilule aux représentants et sénateurs le secrétaire Hegseth convoque le retour d’expérience de la guerre menée par la Russie en Ukraine. Selon lui la perte d’un Northrop Grumman E-2D Advanced Hawkeye serait moins couteuse sur tous les points à celle d’un Boeing E-7A Wedgetail. On remarquera qu’en bon trumpiste la valeur monétaire et financière de la chose passe largement avant les vies humaines des personnes. Sur un plan historique des avions de l’US Navy ont-ils déjà volé au sein de l’US Air Force ? Bien évidemment. Et l’avion sans doute le plus célèbre est un certain McDonnell F4H-1 Phantom II devenu F-4B en septembre 1962 et adopté par l’US Air Force sous la forme du F-110A entré ensuite en service comme F-4C. Avant lui, durant la Seconde Guerre mondiale, les Curtiss SB2C Helldiver et Douglas SBD Dauntless furent employés par l’US Army Air Force en tant que respectivement A-25A Shrike et A-24A/B Banshee. Si l’option d’une commande par l’Armée de l’Air et de l’Espace ou par l’Aviation Royale Canadienne du Boeing E-7 Wedgetail n’a rien d’assurée actuellement on pouvait largement pensé qu’elle l’était pour l’US Air Force. Mais ça c’était avant l’avènement du trumpisme et la décomplexion de ses collaborateurs. L’épreuve de force avec le Pentagone ne fait que commencer. Affaire à suivre.
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Today, 1:15 PM
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Le défilé du 14-Juillet, qui aura lieu sur les Champs-Élysées, se fera en tenue de combat pour une partie de l'armée française. Objectif: "Démontrer la crédibilité de l'armée." Plus de 7.000 personnes y participeront, avec 155 véhicules et 200 chevaux de la Garde républicaine, entre autres.
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Today, 1:14 PM
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Le Danemark prévoit de débourser un peu plus de 800 millions d'euros pour acquérir des systèmes de défense anti-aériens de courte portée auprès de fabricants français, allemands et norvégiens.
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Today, 1:12 PM
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Les États-Unis ont lancé une étude pour vérifier que l’alliance Aukus, signée en 2021 avec la Grande-Bretagne et l’Australie, est toujours dans leur intérêt. Canberra ne verra peut-être jamais ses sous-marins nucléaires…
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Today, 1:09 PM
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Quatre ans après avoir rompu son contrat pour l'acquisition de 12 sous-marins conventionnels français au profit de sous-marins britanniques et américains, l'Australie assure avoir toujours confiance en l'alliance Aukus qui peine toutefois à se concrétiser. Donald Trump a demandé son réexamen.
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Today, 1:08 PM
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De nouvelles informations filtrent sur la grande bataille aérienne entre les deux frères ennemis, début mai
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Today, 1:07 PM
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Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a appelé à quintuple les capacités de défense aérienne et antimissile de l'Alliance, pour faire face notamment à une Russie qui "sème la terreur par le ciel". Le Vieux continent est lui appelé à relancer tout un écosystème
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