DEFENSE NEWS
6.3M views | +1.7K today
Follow
 
Scooped by Romain
onto DEFENSE NEWS
June 10, 2014 11:14 AM
Scoop.it!

Un T-50 prend feu à Joukovski

Un T-50 prend feu à Joukovski | DEFENSE NEWS | Scoop.it

Selon les médias russes, l'un des prototypes du T-50 PAK FA de Sukhoi, a été endommagé à Joukovski près de Moscou. Le nouvel avion de combat aurait visiblement pris feu après après l’atterrissage, à cause d'une avarie de moteur. Sukhoi, le constructeur, a confirmé l'incident.

Le pilote, Roman Kondratyev, a évacué l'avion et est indemne. L'incendie a pu être maitrisé, et l'avion pourrait finalement être remis en vol. Pour le moment le calendrier des essais en vol ne serait pas impacté.



No comment yet.
DEFENSE NEWS
Revue de presse quotidienne des principaux articles concernant le secteur de la Défense, de ses industriels, des armements et technologies.
Curated by Romain
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Romain
Today, 2:43 AM
Scoop.it!

Deux nouveaux projets PESCO pilotés par la France

Deux nouveaux projets PESCO pilotés par la France | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Une nouvelle série de projets capacitaires est venue compléter le portfolio de la Coopération structurée permanente (CSP/PESCO). Deux d’entre eux seront conduits par la France, l’un portant sur les fonds marins et l’autre sur le soutien médical.

De la guerre électronique au quantique et des drones aux combattant débarqué, 11 projets impliquant 19 États-membres constituent la 6ème et dernière vague de la phase initiale de la PESCO. Six sont coordonnés par l’Allemagne, un par la Finlande et deux par l’Italie. Les deux derniers seront dirigés par la France.

Baptisé « Modular Seabed Vessel » (MSV), le premier vise à développer « un navire de haute mer capable de transporter et de déployer simultanément au moins un véhicule télécommandé (ROV) et un véhicule sous-marin autonome (AUV) pour des opérations sous-marines jusqu’à des profondeurs de 6 000 m ». Réalisé avec l’Italie, MSV s’inscrit dans une volonté de maîtrise des fonds marins exprimée dès 2022 avec l’émergence d’une stratégie ministérielle. Les premières capacités, fournies par Exail et LD Travocean, arrivent. Reste la question d’un bâtiment porteur, un enjeu auquel tentera de répondre le projet MSV.

« D’un point de vue stratégique, les fonds marins constituent un nouveau domaine de compétition. Face à l’intérêt croissant de nos concurrents pour les fonds marins, la protection des intérêts stratégiques de l’Europe et la liberté de nos forces armées pourraient être menacées. Les menaces pesant sur les infrastructures sous-marines s’accroissent, avec un large spectre d’actions potentielles, allant du mouillage ou du chalutage suspect à proximité des câbles sous-marins aux actions offensives », a déclaré le général Jérôme Bordellès, directeur des projets « coopération capacitaire internationale », « cessions » et « innovation » auprès du sous-chef d’état-major « plans » de l’état-major des armées.

Conduit avec la Belgique et la Finlande, « Medical Treatment Facility Role 2 Forward-Capability Development » (MTF R2F-CD) entend quant à lui renforcer les capacités de soutien chirurgical de première ligne « en s’appuyant sur des installations de traitement médical interopérables, hautement standardisées et facilement déployables, avec une faible empreinte logistique ». Il complète en cela le projet « Role 2F » piloté par l’Espagne et auquel participe la France.

« La résurgence de conflits de haute intensité nécessite un soutien chirurgical réactif qui puisse être apporté à proximité du front, comme l’a démontré la guerre d’agression russe en Ukraine », rappelait le GDI Bordellès. MTF R2F-CD « est particulièrement important car il vise à combler une lacune majeure, non pas tant en termes de capacités, mais en termes de formation, de doctrine et d’harmonisation des procédures et des normes au niveau de l’UE. Il est également pleinement cohérent avec les travaux menés au sein de l’OTAN ».

Le dispositif PESCO entre aujourd’hui dans une seconde phase, un cycle 2025-2029 prenant place dans un environnement sécuritaire autrement plus dynamique et exigeant qu’en 2017. « Compte tenu de la guerre d’agression menée par la Russie en Ukraine, il est désormais urgent de combler les lacunes capacitaires, en particulier celles qui ne peuvent être comblées par un seul pays », observe-t-on dans les rangs de l’UE.

Face à l’urgence, les ministres de la Défense européens ont convenu en novembre 2024 de progresser conjointement dans quatre segments clés : la défense anti-aérienne et anti-missile intégrée, la guerre électronique, les munitions téléopérées et les navires de combat. Ces initiatives, en particulier celles adoptant une perspective à long terme, « sont de bonnes candidates pour devenir de futurs projets PESCO », estime l’UE.

Des projets émergent quand d’autres arrivent à leur terme. Des 83 sujets explorés à ce jour, huit sont désormais clôturés. C’est le cas pour un effort « Tiger Mk III » lancé en 2018 par la France, l’Espagne et l’Allemagne. Celle-ci a depuis quitté le navire, forçant les deux autres à revoir leur ambition à la baisse et à rendre caduc le standard visé.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:40 AM
Scoop.it!

Pentagon ends new radar effort meant for Guam missile defense

Pentagon ends new radar effort meant for Guam missile defense | DEFENSE NEWS | Scoop.it
The Pentagon quietly directed the Missile Defense Agency to stop development of a new radar to protect Guam, according to a recent GAO report.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:39 AM
Scoop.it!

Saab offers GlobalEye AEW&C solution to Canada, showcasing at CANSEC 2025

Saab offers GlobalEye AEW&C solution to Canada, showcasing at CANSEC 2025 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Swedish defence company Saab has declared its readiness to offer the GlobalEye Airborne Early Warning and Control (AEW&C) system for Canada’s ongoing acquisition programme.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:39 AM
Scoop.it!

Tatra Defence Vehicle unveils Pandur 8x8 EVO armoured vehicle at IDET 2025

Tatra Defence Vehicle unveils Pandur 8x8 EVO armoured vehicle at IDET 2025 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On 28 May, the opening day of the IDET 2025 exhibition, Czech company Tatra Defence Vehicle (TDV) unveiled its next-generation Pandur 8x8 EVO armoured vehicle.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:38 AM
Scoop.it!

Indonesia signs letter of intent to buy 18 more Rafale jets, expanding defence ties with France

Indonesia signs letter of intent to buy 18 more Rafale jets, expanding defence ties with France | DEFENSE NEWS | Scoop.it
On 28 May, Indonesia signed a letter of intent expressing its intention to acquire additional Rafale fighter jets from French manufacturer Dassault Aviation.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:37 AM
Scoop.it!

Canada orders Saab’s Carl-Gustaf M4 weapon system to boost land forces capability

Canada orders Saab’s Carl-Gustaf M4 weapon system to boost land forces capability | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Swedish defence company Saab has signed a contract with the Government of Canada to deliver the Carl-Gustaf M4 man-portable, multi-role weapon system.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:37 AM
Scoop.it!

CV90 ET ACSV G5 AU COEUR DES PROJETS NEERLANDAIS

CV90 ET ACSV G5 AU COEUR DES PROJETS NEERLANDAIS | DEFENSE NEWS | Scoop.it
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:36 AM
Scoop.it!

UN ACCORD POUR DES RADARS, QUI POURRAIT EN APPELER D'AUTRES.....

UN ACCORD POUR DES RADARS, QUI POURRAIT EN APPELER D'AUTRES..... | DEFENSE NEWS | Scoop.it
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:33 AM
Scoop.it!

L'Indonésie envisage de se procurer davantage de Rafale, de CAESAr et de sous-marins Scorpène

L'Indonésie envisage de se procurer davantage de Rafale, de CAESAr et de sous-marins Scorpène | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis la perte présumée d’au moins un Rafale de l’Indian Air Force [IAF] lors de l’affrontement qui a opposé l’Inde et le Pakistan le 7 mai dernier, les « attaques informationnelles » contre l’industrie française de l’armement se sont multipliées. Et cela dans le but de vanter la supériorité supposée des équipements militaires chinois, en particulier celle du couple formé par l’avion de combat J-10C et le missile air-air de longue portée PL-15.

Ainsi, ces derniers jours, une rumeur a avancé que l’Indonésie s’apprêtait à reconsidérer sa commande de quarante-deux Rafale auprès de Dassault Aviation et qu’elle était désormais intéressée par le Chengdu J-10C. Mieux encore : elle a même affirmé que Jakarta pourrait relancer le processus pour acquérir onze Su-35 de conception russe. Processus qui avait été abandonné en 2021, notamment en raison de pressions exercées par les États-Unis.

Reste que, pour le moment, l’Indonésie n’a nullement montré la moindre intention d’emprunter une telle voie. Et, visiblement, ce pays qui n’a pas envie de se trouver entre l’enclume américaine et le marteau chinois, est sensible à la position de la France, qui veut se poser en « puissance d’équilibre ».

En effet, à la faveur d’une visite officielle du président Macron à Jakarta, ce 28 mai, le ministre indonésien de la Défense, Sjafrie Sjamsoeddin, et son homologue français, Sébastien Lecornu, ont signé une lettre d’intention en vue de l’achat d’un nombre indéterminé de Rafale supplémentaires.

Selon le site spécialisé indonésien IndoMiliter, la commande envisagée par Jakarta porterait sur au moins douze exemplaires de plus.

Pour rappel, le ministère indonésien de la Défense avait signé un premier contrat pour se procurer six Rafale en février 2022. Deux autres suivirent ensuite, l’un en août 2023 et l’autre en janvier 2024, pour porter le nombre d’appareils commandés à quarante-deux. La livraison des premiers exemplaires est prévue en 2026.

Cela étant, la lettre d’intention signée par Jakarta ne concerne pas seulement le Rafale. Selon M. Lecornu, elle porte également sur la possible acquisition de CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie] supplémentaires. Actuellement, l’armée nationale indonésienne [Tentara Nasional Indonesia] en possède cinquante-cinq unités, acquises en deux temps : trente-sept en 2012 et dix-huit en 2017.

Outre les Rafale et les CAESAr, la lettre d’intention porte également sur l’achat de sous-marins Scorpène et de « frégates légères » auprès de Naval Group. Là encore, M. Lecornu n’a pas donné de précision au sujet de ces éventuelles commandes.

En avril 2024, le gouvernement indonésien a confirmé la commande de deux sous-marins Scorpène Evolved auprès de Naval Group. Ces deux unités doivent être construites localement par le groupe PT PAL, grâce à des transferts de technologies et de savoir-faire.

Actuellement, et après le naufrage du KRI Nanggala, en 2021, la marine indonésienne [TNI-AL] exploite quatre sous-marins, à savoir trois appartenant à la classe Nagapasa, acquis auprès de la Corée du Sud dans les années 2010, et un de type Cakra, basé sur le Type 209/1300 allemand.

Enfin, aucune précision n’a pour l’instant été donnée au sujet des « frégates légères » évoquées par M. Lecornu. S’agit-il de Frégates de défense et d’intervention [FDI, classe Amiral Ronarc’h], avec leurs 4 460 tonnes de déplacement ou de corvettes Gowind, dont le tonnage se rapproche de celui d’une frégate de type La Fayette ?

Il est possible que Jakarta ait l’intention de remplacer les six frégates légères [2 850 tonnes] de la classe Ahmad Yani, acquises d’occasion auprès de la marine royale néerlandaise il y a près de quarante ans.

Une lettre d’intention n’est pas un accord d’achat… mais elle témoigne cependant d’une volonté de l’État qui l’a signée. Maintenant, le plus dur reste à faire : négocier les contrats envisagés… et les signer.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:30 AM
Scoop.it!

Flotte fantôme, exercices navals et zone d'interdiction maritime : La Russie hausse le ton en mer Baltique

Flotte fantôme, exercices navals et zone d'interdiction maritime : La Russie hausse le ton en mer Baltique | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, la semaine passée, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, a expliqué que les « conflits à terre débordent régulièrement en mer » car celle-ci est un « espace où il est assez simple d’aller titiller son adversaire sans subir trop de conséquences ». À ce titre, a-t-il poursuivi, la Baltique est un « cas intéressant ».

En effet, a développé le CEMM, avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la mer Baltique était en quelque sorte un « lac neutre », ce qui n’est désormais plus le cas, la Suède et la Finlande ayant renoncé à leur politique de non-alignement pour rejoindre l’Otan. De fait, elle est devenue « otanienne » alors qu’elle revêt une importance cruciale pour l’économie de la Russie étant donné que 80 % de ses exportations d’hydrocarbures et 30 à 35 % de ses échanges commerciaux y transitent.

« La Russie s’est mise dans une situation de grande fragilité en ayant son commerce maritime qui passe dans une zone sous contrôle de l’Otan. Les soubresauts que l’on rencontre dans la Baltique sont ceux d’une puissance qui se voit contrainte dans une région où, si on le souhaitait, on pourrait mener des actions beaucoup plus dures », a souligné l’amiral Vaujour.

Pour le moment, afin de prévenir tout risque de sabotages des infrastructures critiques sous-marines, dont certaines ont déjà été endommagées par des navires [civils] ayant négligemment laissé traîner leurs ancres sur plusieurs dizaines de nautiques, l’Otan a lancé l’opération « Baltic Sentry ».

De son côté, en adoptant récemment un dix-septième « paquet » de sanctions contre la Russie, l’Union européenne [UE] a décidé de resserrer les contrôles des pétroliers identifiés comme faisant partie d’une « flotte fantôme », utilisée par Moscou pour contourner les restrictions déjà imposées à ses exportations d’hydrocarbures. Et cela, malgré l’absence d’un cadre juridique « adéquat ».

En avril, affirmant qu’elle avait le droit d’inspecter les navires transitant par sa zone économique exclusive [ZEE] pour des raisons de sécurité, l’Estonie a intercepté le Kiwala, un pétrolier suspecté de faire partie de la « flotte fantôme » russe. Alors que les contrôles menés à son bord permirent de constater pas moins de quarante « déficiences », il a finalement été autorisé à lever l’ancre deux semaines plus tard.

Seulement, un mois plus tard, la tentative de la marine estonienne de contrôler le pétrolier M/T Jaguar a tourné court, l’équipage ayant refusé de se soumettre à ses injonctions. Et cela alors qu’il était a priori surveillé par un avion de combat Su-35 Flanker E russe. Ce dernier a d’ailleurs été accusé par l’Estonie d’avoir violé son espace aérien, ce qui a entraîné l’intervention de F-16 portugais basés à Ämari.

En réponse, le 19 mai, la Russie a, à son tour, arraisonné le Green Admire, un pétrolier grec chargé de pétrole de schiste estonien, alors qu’il naviguait dans un chenal mis en place grâce à un accord entre Tallinn, Moscou et Helsinki afin d’éviter les hauts-fonds dans les eaux estoniennes. Le navire a finalement été libéré au bout de quelques heures.

« Nous suivons de près les événements en mer Baltique et nous sommes prêts à réagir aux actions illégales des navires de l’Otan si elles entraînent des risques », a ensuite fait valoir le ministère russe des Affaires étrangères.

Plus tard, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a prévenu que les sanctions de l’UE contre la « flotte fantôme » ne resteraient pas sans réponse. « Comme l’ont montré les récents événements liés à une tentative d’attaque pirate contre l’un des pétroliers, la Russie a démontré sa capacité à réagir avec une grande fermeté », a-t-il dit, en faisant référence à la tentative d’arraisonnement du M/T Jaguar par la marine estonienne.

L’une des mesures prises par Moscou consiste apparemment à mobiliser la flotte de la Baltique pour escorter les pétroliers de cette « flotte fantôme ». C’est en effet ce qu’a affirmé Antti Häkkänen, le ministre finlandais de la Défense, le 24 mai, soit à peine vingt-quatre heures après avoir fait état, sans donner de détails, d’une « violation présumée » de l’espace aérien de la Finlande par « deux avions russes ». Violation « présumée » qui a d’ailleurs motivé la convocation de l’ambassadeur de Russie à Helsinki… alors que l’enquête était toujours en cours.

« La Russie assure désormais la protection des pétroliers de sa flotte fantôme lorsqu’ils transitent dans le golfe de Finlande. Cela implique des opérations d’escorte militaire et la présence de forces armées. C’est une évolution totalement inédite », a en effet affirmé M. Häkkänen à YLE, la radiotélévision publique nationale finlandaise.

Le propos du ministre finlandais a depuis été confirmé par des sources ouvertes. Diffusées le 26 mai, des photographies ont suggéré que le pétrolier « général Skobelev » et le cargo Sparta IV étaient escortés par la corvette Stoïki [classe Steregouchtchi] alors qu’ils venaient d’entrer en mer Baltique.

Par ailleurs, le 26 mai, le ministère russe de la Défense a annoncé le début d’un exercice naval « à grande échelle » dans la région, celui-ci mobilisant « plus de vingt navires de guerre, 3 000 militaires et 25 aéronefs ». Il n’est pas exclu que des tirs de missiles soient au programme…

« Dans le cadre du maintien du système opérationnel et de la pratique des opérations navales pour défendre les bases de la mer Baltique, un exercice planifié de la flotte de la mer Baltique sera réalisé, impliquant une partie des forces de la flotte du Nord, soutenues par les forces aérospatiales et les districts militaires de Moscou et de Leningrad », a détaillé le ministère russe.

En outre, et c’est sans doute le plus inquiétant, la Russie a émis le NAVWARN [Navigational Warning] 107/25 qui, valable du 13 mai au 1er septembre 2025, vise à instaurer une zone d’interdiction maritime dans l’est du golfe de Finlande, allant de l’île de Gogland jusqu’à la limite des eaux territoriales estoniennes. Une telle mesure permettrait de donner à Moscou une base juridique pour justifier d’éventuelles représailles en cas d’incident impliquant un navire affrété par un pays membre de l’Otan.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:24 AM
Scoop.it!

Sky Sentinel – Ukraine’s AI-Powered Anti-Drone Turret

Sky Sentinel – Ukraine’s AI-Powered Anti-Drone Turret | DEFENSE NEWS | Scoop.it
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:42 AM
Scoop.it!

Le DRISV, un drone éclaireur pour appuyer les chuteurs

Le DRISV, un drone éclaireur pour appuyer les chuteurs | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Après les drones de renseignement, de transport ou armés, voici le « drone éclaireur » conçu pour sécuriser les zones de mise à terre. Une idée sur laquelle les troupes aéroportées françaises planchent en partenariat avec Drone Design, le bureau d’études de l’entreprise girondine Reflet du monde.

Attention, sujet plutôt confidentiel. C’est que l’armée de Terre préfère en toute logique ne pas trop en dire pour conserver l’avantage opérationnel promis par ce « drone de reconnaissance pour l’infiltration sous voile » (DRISV) dévoilé à l’occasion de la 2ème édition de la Journée de l’innovation des troupes aéroportées. Derrière ce nouvel acronyme, une idée innovante répondant à un besoin clair : en l’absence de drone MALE, reconnaître et marquer une zone de mise à terre (ZMT) pendant l’infiltration sous voile.

L’enjeu est triple. Hormis sa capacité à être largué sous voile puis à naviguer, le DRISV devra éclairer, « blanchir » puis illuminer la ZMT en infrarouge pour guider les chuteurs. Le tout, de manière totalement autonome pour ne pas surcharger cognitivement un combattant focalisé sur sa propre infiltration. « Aucun drone ne cumule actuellement les briques technologiques nécessaires pour accomplir cette tâche complexe », pointe-t-on du côté des armées. Déboucher sur cet éclaireur 2.0 sera donc un vrai défi pour Drone Design, qui relève le « paquet de contraintes » qu’amènent les problématiques liées à la charge utile, la navigation et la communication en environnement brouillé, l’autonomisation ou encore la masse et le volume contraints.

Mais un défi nullement inatteignable pour les Géo Trouvetou de Reflet du monde, en réalité embarqués depuis un moment. Les forces spéciales ont en effet déjà défriché le terrain. Voilà cinq ans que ceux-ci ont émis l’idée. Restait ensuite à trouver l’entreprise avec qui la matérialiser, mission accomplie au bout de trois années de recherche, puis à progresser sur un concept. En découle, deux ans plus tard, un micro-drone quadricoptère sur lequel rien ne filtrera, ni image, ni données techniques. Tout au plus, l’armée de Terre en dévoilait un possible scénario d’emploi. Dans ce cas de figure purement illustratif, le chuteur largue son DRISV une fois parvenu à 2000 m d’altitude et à 10 km de la ZMT. Maintenant autonome, le drone parcourra ensuite la distance restante en une douzaine de minutes et avec l’avance nécessaire pour accomplir sa mission d’éclairage.

Désormais suffisamment mature, ce concept pouvait s’ouvrir à l’ensemble du domaine TAP. Décrit dans le projet TAP du futur, le DRISV est également labellisé par l’Agence de l’innovation de défense (AID). « Nous sommes convaincus qu’il y a une plus-value », indique un parachutiste. L’écriture du besoin est en cours, un document à ensuite valider pour débloquer les financements nécessaires. Une phase qui semble être en bonne voie, une première évaluation étant d’ores et déjà prévue à l’automne 2025.

Miser sur Drone Design n’avait rien du hasard. Partenaire de longue date des forces armées, cet « artisan du drone » s’est fait un nom en répondant à des besoins très ciblés, voire « exotiques ». Il a notamment été commissionné par DGA Essais de missiles pour concevoir un drone d’observation pour détecter les départs de feu grâce à une IA embarquée. Un drone d’assistance et de lutte contre les incendies en cours de livraison, projet fondateur pour la société créée il y a 10 ans, et qui pourrait s’étendre à la lutte contre les incendies. L’objectif ? Faire communiquer plusieurs drones, dont certains dévolus à l’extinction des feux et gagner un temps précieux au vu des derniers incendies majeurs répertoriés dans la région.

Drone Design est également engagé sur les problématiques masse. La masse comprise au sens littéral, de par ses travaux sur un drone mule conçu pour le transport de fret et appelé à répondre à un autre besoin émis par l’armée de Terre. La masse conçue comme l’augmentation et l’accélération de la production ensuite, cette voie privilégiée pour répondre à l’enjeu renaissant de l’attrition imposé par l’hypothèse d’un engagement majeur. Drone Design y travaille sur base d’un concept permettant de produire et paramétrer, du moins pour l’instant, un micro-drone par heure en misant sur une matière innovante pour le châssis et une standardisation poussée au maximum. Ici aussi, la discrétion restera de mise.

Crédits image : École des troupes aéroportées
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:40 AM
Scoop.it!

EDF grants €10.09 million to VANTAGE project for next-generation long-range tactical UAV development

EDF grants €10.09 million to VANTAGE project for next-generation long-range tactical UAV development | DEFENSE NEWS | Scoop.it
A European consortium led by Latvijas Mobilais Telefons (LMT) has secured up to €10.09 million from the European Defence Fund (EDF) to develop an advanced long-range unmanned aerial vehicle (UAV) system.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:39 AM
Scoop.it!

SmartShooter secures $13 million U.S. Army contract for advanced fire control systems

SmartShooter secures $13 million U.S. Army contract for advanced fire control systems | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Israeli defence technology company SmartShooter has announced that its U.S. subsidiary, SmartShooter Inc., has received a $13 million order from the U.S. Army.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:39 AM
Scoop.it!

Romania intends to cooperate with U.S. on tank and artillery ammunition production

Romania intends to cooperate with U.S. on tank and artillery ammunition production | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Romania and the United States are advancing plans to jointly manufacture NATO-standard ammunition, following the signing of Letters of Request (LOR) by Romanian Minister of Economy Bogdan Ivan.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:38 AM
Scoop.it!

Ukraine signs €2.2 billion contract with Diehl Defence for additional IRIS-T air defence systems

Ukraine signs €2.2 billion contract with Diehl Defence for additional IRIS-T air defence systems | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Ukraine’s Defence Minister Rustem Umerov has announced the signing of a new €2.2 billion contract with German arms manufacturer Diehl Defence for the delivery of additional IRIS-T air defence systems and associated missiles.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:37 AM
Scoop.it!

Saab and CAE partner to develop training solution for Canada’s future submarine fleet

Saab and CAE partner to develop training solution for Canada’s future submarine fleet | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Saab and Canadian training technology leader CAE have signed a Memorandum of Understanding to collaborate on a training and simulation solution for Canada’s next generation of submarines.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:37 AM
Scoop.it!

L'ARMEE ALLEMANDE VEUT PASSER A LA VITESSE SUPERIEURE D'ICI 2029

L'ARMEE ALLEMANDE VEUT PASSER A LA VITESSE SUPERIEURE D'ICI 2029 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:34 AM
Scoop.it!

À Cherbourg, le quatrième sous-marin nucléaire d'attaque de type Suffren a rejoint le dispositif de mise à l'eau

À Cherbourg, le quatrième sous-marin nucléaire d'attaque de type Suffren a rejoint le dispositif de mise à l'eau | DEFENSE NEWS | Scoop.it
À Cherbourg, moins de deux ans après le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Tourville, actuellement en arrêt technique après son déploiement de longue durée [DLD], prélude à son admission au service actif, le SNA De Grasse, quatrième de la série « Barracuda », vient de quitter son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau [DME]. C’est en effet ce qu’ont annoncé Naval Group et le ministère des Armées, le 27 mai.

« Cette opération de transfert sur le dispositif de mise à l’eau constitue une étape majeure du programme Barracuda, piloté par la Direction générale de l’armement [DGA], dont l’objectif est de renouveler les six SNA de classe Rubis de la Marine nationale par six SNA de classe Suffren », a rappelé le ministère des Armées, via un communiqué.

« Je salue l’investissement et les compétences mis en œuvre par nos équipes, celles de TechnicAtome, de la DGA, du CEA, de la Marine nationale, ainsi que de tous nos partenaires. Le franchissement de cette nouvelle étape est une démonstration du savoir-faire de la filière industrielle navale française qui œuvre avec fierté au service de nos forces armées », a commenté Pierre Éric Pommellet, le PDG de Naval Group.

Une cérémonie a été organisée à cette occasion, en présence de représentants de la DGA, du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives [CEA], de Naval Group, de TechnicAtome et de la Marine nationale.

À noter que l’équipage « bleu » du SNA De Grasse a déjà été constitué. Commandé par le capitaine de frégate Owen, il sera chargé d’assurer la première phase des essais en mer du sous-marin, jusqu’à sa livraison à la Marine nationale.

La mise en l’eau de ce quatrième SNA de type Barracuda [ou classe Suffren] est prévue en 2026. Cette phase sera suivie par la première divergence de sa chaufferie nucléaire K-15, cette opération consistant à déclencher une réaction en chaîne de fission de l’uranium dans le cœur du réacteur. Puis, il effectuera ses premiers essais en mer, avant d’être livré à la Marine nationale. Son admission au service actif devrait être prononcée en 2027.

D’ici-là, un cinquième SNA de la classe Rubis, à savoir l’Améthyste, aura entamé son processus de désarmement. Le dernier de cette série, la Perle, suivra la même voie après que les cinquième et sixième SNA de type Barracuda – le Rubis et le Casabianca – auront été remis à la Marine nationale.

Pour rappel, affichant un déplacement de 5 300 tonnes en plongée pour une longueur de 99 mètres et un diamètre de 8,8 mètres, un SNA de type Barracuda est équipé de capteurs dix à quinze fois plus performants que ceux de ses prédécesseurs de la classe Rubis. Encore plus discret que ces derniers, il est armé de missiles antinavires Exocet SM39 modernisés, de torpilles lourdes filoguidées F-21, de mines et de missiles de croisière navals [MdCN]. Enfin, il peut être doté d’un hangar de pont [« Dry Deck Shelter »], abritant un sous-marin de troisième génération [PSM3G] utilisé par les commandos marine.

Le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, ne tarit pas d’éloges à l’égard de ce nouveau type de sous-marin.

« Le Suffren est une ‘bête de guerre’, dont nous sommes très satisfaits. […] Il est particulièrement adapté à la lutte contre les sous-marins et il embarque un certain nombre de technologies [intelligence artificielle, mât optronique, etc.]. Il est notamment équipé d’une barre en X, qui le rend plus manœuvrable. Le MdCN ajoute une capacité militaire redoutable : il permet au sous-marin de s’approcher d’une côte sans être vu et de porter la frappe souhaitée », avait-il ainsi détaillé, lors d’une audition parlementaire.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:32 AM
Scoop.it!

Les F-35B britanniques auront une capacité de frappe air-sol limitée jusqu'en 2030

Les F-35B britanniques auront une capacité de frappe air-sol limitée jusqu'en 2030 | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Actuellement, la capacité air-sol des chasseurs-bombardiers F-35B mis en œuvre par la Royal Air Force et la Fleet Air Arm repose uniquement sur des bombes guidées de la gamme « Paveway », le ministère britannique de la Défense [MoD] ayant écarté l’idée de leur donner la possibilité d’emporter des missiles Brimstone.

En effet, dans le cadre de son initiative « Portfolio Management Agreement » [PMA], mise en œuvre à partir de 2010 afin de favoriser la production de munitions « complexes » souveraines, ce dernier confia à MBDA UK le soin de développer le missile de croisière SPEAR 3 [Selective Precision Effects At Range Capability].

Affichant une masse inférieure à 100 kg pour une longueur de 1,8 m, le SPEAR 3 est censé pouvoir atteindre des cibles fixes ou en mouvement à plus de 100 km de distance, grâce à un guidage inertiel et GPS, associé à une liaison de données, ainsi qu’à un turboréacteur Pratt & Whitney TJ-150.

Initialement, il était question de mettre en service le SPEAR 3 en 2025. Or, son premier tir d’essai n’a pu être effectué qu’en novembre dernier, avec le concours d’un Eurofighter Typhoon.

Que le développement de ce missile ait pris du retard n’est pas étonnant : rares sont les programmes d’armements qui tiennent les délais. Cependant, comme l’a rapporté le quotidien The Telegraph, la semaine passée, les F-35B britanniques ne sont pas près d’emporter des SPEAR 3.

En effet, répondant à une question écrite d’un député, le MoD a indiqué que « le programme SPEAR 3 était en cours de redéfinition » et que « la date estimée pour sa mise en service a été reportée au début des années 2030 ».

Par ailleurs, l’intégration du SPEAR 3 a été affectée par les difficultés de Lockheed Martin à mettre au point la configuration TR-3 [Technology Refresh-3] du F-35, laquelle est censée ouvrir la voie à la version Block 4 de cet appareil. Pour rappel, celle-ci vise à ajouter 66 fonctionnalités inscrites dans son cahier des charges…

« Cela remet en cause la pertinence même du F-35 », estime The Telegraph. Et d’ajouter : « Il s’agit du dernier revers en date dans les efforts déployés depuis des années par le ministère de la Défense pour doter les avions F-35B d’un plus large éventail d’armements. De telles modifications doivent être approuvées par Washington ».

Le MoD n’a pas donné plus de détails sur cette affaire. Cependant, pour le député James Cartlidge, spécialiste des affaires militaires au sein du Parti conservateur [opposition], il est nécessaire d’adopter une nouvelle approche pour « accélérer la mise en service de nouvelles capacités » en acceptant une certaine prise de risque.

« Face aux menaces russes auxquelles nous sommes confrontés, il est essentiel que la Royal Air Force dispose rapidement des armes les plus modernes intégrées à tous ses avions de combat. […] L’Ukraine a pu intégrer rapidement le missile Storm Shadow sur ses avions Su-24 car elle s’est concentrée entièrement sur la mise en service de cette munition, même si cela supposait de se passer de longs essais et de certifications », a-t-il fait valoir dans les pages du journal britannique.
No comment yet.
Scooped by Romain
Today, 2:28 AM
Scoop.it!

Que trafique un cargo lié au Corps iranien des gardiens de la révolution au large de la Libye ?

Que trafique un cargo lié au Corps iranien des gardiens de la révolution au large de la Libye ? | DEFENSE NEWS | Scoop.it
Depuis près de dix ans, la Libye compte deux exécutifs rivaux à la légitimité discutable, aucune élection législative n’ayant été organisée depuis 2014.

Ainsi, reconnu par l’Organisation des Nations unies [ONU], qui a favorisé son installation à Tripoli, le Gouvernement d’unité nationale [GNU], dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, est notamment soutenu par la Turquie et une myriades de milices islamistes tandis que le gouvernement dit de « stabilité nationale », issu de la Chambre des représentants élue il y a onze ans, est établi à Benghazi. Et, avec l’appui de l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar, elle-même aidée par plusieurs puissances étrangères, dont la Russie et les Émirats arabes unis, il contrôle la Cyrénaïque [est] et le Fezzan [sud], ainsi que les sites pétroliers libyens.

En 2019, l’ANL lança une offensive en direction de Tripoli, avec l’objectif de démettre le GNU. Seulement, celle-ci fut mise en échec grâce à une intervention militaire de la Turquie. Les combats prirent fin après l’échec de la prise de Syrte par les forces du GNU, à la faveur d’une contre-attaque lancée en juin 2020. Depuis, les positions sont figées. Pour combien de temps encore ?

Depuis quelques jours, le GNU fait face à une contestation qui va crescendo. Entre les 12 et 15 mai, Tripoli a été le théâtre de violents affrontements entre des groupes armés et les forces qui lui sont loyales, après que M. Dbeibah a décidé de démanteler « toutes les milices » présentes dans la ville, au motif qu’elles sont devenues « plus puissantes que l’État ». À ces tensions sécuritaires est venu s’ajouter le mécontentement social d’une partie de la population tripolitaine. Ce qui s’est traduit par des manifestations organisées depuis deux semaines pour réclamer son départ.

Dans le même temps, ayant noué des contacts étroits avec la Russie, le maréchal Haftar a reçu une aide militaire substantielle de la part de cette dernière. Aide dont l’ampleur interroge au regard des matériels livrés, les forces russes engagées en Ukraine n’ayant pas bénéficié du même traitement.

D’après des images d’une parade organisée le 24 mai à Benghazi, l’Armée nationale libyenne a fait défiler des systèmes antiaériens Pantsir S-1 et TOR M1, des chars T-72 [dotés d’une protection contre les drones], des lance-roquettes multiples BM-30 « Smerch », des véhicules de combat d’infanterie BMP-2, dotés d’une tourelle Berezhok [avec lance-missiles Kornet et canon de 30 mm], des blindés de transport de troupe BTR-82 ainsi que des véhicules MRAP Spartak.

C’est dans ce contexte que la présence du cargo Elyana [IMO 9165827] a fini par attirer l’attention. Connu pour être exploité par le Corps iranien des gardiens de la révolution [CGRI], ce navire est immobilisé depuis trois semaines au large du port de Tobrouk, contrôlé par l’ANL. C’est en effet ce qu’a constaté The Maritime Executive, en se basant sur l’imagerie satellitaire.

Connu pour avoir livré des armes en Syrie, via le port de Lattaquié, avant la chute du président Bachar el-Assad, l’Elyana a appareillé du port de Bandar Abbas le 18 avril. Il a ensuite fait escale à Jebel Ali [Émirats arabes unis], alors qu’il fait l’objet de sanctions, et mis le cap vers le Canal de Suez, qu’il a franchi le 4 mai. En temps normal, il faut six jours pour effectuer un tel parcours. S’est-il arrêté au Soudan, pour livrer une cargaison aux Forces de réaction rapides, soutenues par le gouvernement émirien ? Ou au Yémen pour réapprovisionner les rebelles houthis ?

Reste que la présence de ce cargo au large de Tobrouk interroge, dans la mesure où un éventuel soutien de l’Iran au maréchal Haftar est loin d’être évident.

« Les ennemis de mes ennemis sont mes amis », dit-on. Sauf que les ennemis du maréchal Haftar [Qatar et Turquie] ne sont pas forcément ceux de l’Iran. En revanche, les deux ont un point commun : celui d’avoir des relations étroites avec la Russie.

Que transporte l’Elyana ? Qui a financé sa cargaison et pourquoi n’a-t-elle pas encore été déchargée ? Et à qui est-elle vraiment destinée ?

L’une des explications avancées est que ce cargo devait livrer du nitrate de potassium pour le programme de missiles du Hezbollah… et qu’il a dû changer ses plans en cours de route et trouver refuge au large de Tobrouk pour se soustraire à d’éventuelles frappes israéliennes. Mais il ne s’agit que d’une hypothèse… Et, pour le moment, toutes les questions restent sans réponse.
No comment yet.